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  • A la une de la presse roumaine – 10.11.2014

    A la une de la presse roumaine – 10.11.2014

    A moins d’une semaine du second tour du scrutin présidentiel en Roumanie, le scandale éclaté autour du vote de la diaspora revient sous la loupe des journaux en ligne.




  • 09.10.2014 (mise à jour)

    09.10.2014 (mise à jour)

    Lukoil Le président roumain, Traian Băsescu, a déclaré jeudi que le gouvernement devrait être prêt à reprendre la raffinerie Petrotel de Ploieşti (dans le sud-est du pays), si son propriétaire, à savoir la holding russe Lukoil, ne la remettait pas en service. Le chef de l’Etat a qualifié de menace l’annonce faite par la direction de Lukoil. Celle-ci avait averti qu’elle fermerait de manière définitive la raffinerie si les procureurs ne levaient pas le séquestre institué sur les stocks de brut et le patrimoine de la compagnie. Cette approche est inadmissible, a conclu le président Băsescu. Rappelons que l’activité sur la plate-forme Petrotel a été temporairement suspendue, après les perquisitions entreprises la semaine dernière par les procureurs. Ils ont ouvert un dossier d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, avec un préjudice estimé à 230 millions d’euros. La holding russe Lukoil est présente en Roumanie depuis 15 ans et détient environ 300 stations service, couvrant environ 20% du marché des carburants du pays.



    Gaz — Les livraisons de gaz russe vers la Roumanie ont baissé jeudi de 15% par rapport aux quantités normales, a déclaré le ministre délégué à l’énergie, Răzvan Nicolescu. Il a rappelé que, dernièrement, Gazprom avait annoncé plusieurs fois ses intentions de réduire les livraisons de gaz vers la Roumanie. Une telle intention s’est d’ailleurs même concrétisée, le mois dernier, par une diminution effective des livraisons pendant un jour. Le Département pour l’Energie a affirmé à maintes reprises que la population ne serait pas affectée par ces réductions, même si les Russes suspendent toutes leurs livraisons jusqu’au printemps prochain. A son tour, le ministre Răzvan Nicolescu a assuré que les stocks de gaz existants en ce moment étaient suffisants pour l’hiver.



    Holocauste — Le ministère roumain des affaires étrangères souligne les efforts importants déployés par Bucarest, au fil du temps, pour assumer le passé, pour condamner la négation de l’Holocauste et l’antisémitisme. Dans un communique rendu public ce jeudi, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration de l’Holocauste, la diplomatie roumaine a rendu hommage à la mémoire des victimes du monde entier et exprimé sa solidarité avec les survivants des événements tragiques de la Seconde Guerre Mondiale. Dans ce contexte, le ministère roumain des affaires étrangères réaffirme sa volonté de continuer à contribuer au renforcement des instruments législatifs et institutionnels capables de prévenir et de sanctionner l’antisémitisme, ainsi que toute autre manifestation de racisme, de xénophobie, de discrimination raciale et d’intolérance.



    Conférence — Le ministre roumain de l’éducation, Remus Pricopie, a participé jeudi à Bruxelles, à la conférence internationale ”L’état de l’Europe: Un nouveau plan d’action pour l’Europe”, organisée sous l’égide de la présidence italienne du Conseil de l’UE. L’événement a réuni plus de 80 décideurs gouvernementaux, représentants de la société civile et du milieu des affaires. Les discussions ont été ciblées sur l’accroissement de la compétitivité économique de l’Europe et la stimulation de la création de nouveaux emplois dans l’espace communautaire.


  • 09.10.2014

    09.10.2014

    Lukoil — La holding russe Lukoil a averti qu’elle fermerait de manière définitive la raffinerie Petrotel de Ploieşti (sud) si les procureurs ne lèvent pas, jusqu’à vendredi, le séquestre institué sur les stocks de brut et le patrimoine de la compagnie. La direction du groupe a précisé avoir proposé aux procureurs de considérer comme garanties les taxes et impôts que la compagnie paiera à l’Etat pour cette année, qui se montent à 700 millions de $. Rappelons que l’activité sur la plate-forme Petrotel a été temporairement suspendue, après les perquisitions entreprises la semaine dernière par les procureurs. Ils ont ouvert un dossier d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, avec un préjudice estimé à 230 millions d’euros. Mardi, le séquestre sur les comptes bancaires et sur certaines réserves de brut a été levé, et la raffinerie a entamé les procédures en vue du redémarrage de ses installations technologiques. Lukoil est présent en Roumanie depuis 15 ans. La holding russe détient environ 300 stations service, couvrant environ 20% du marché des carburants du pays.



    Gaz — Les livraisons de gaz russe vers la Roumanie ont baissé aujourd’hui de 15% par rapport aux quantités normales, a déclaré le ministre délégué à l’Energie, Răzvan Nicolescu. Il a rappelé que dernièrement, Gazprom avait annoncé plusieurs fois ses intentions de réduire les livraisons de gaz vers la Roumanie. Une telle intention s’est d’ailleurs même concrétisée, le mois dernier, par une diminution effective des livraisons pendant un jour. Le Département pour l’Energie a affirmé à maintes reprises que la population ne serait pas affectée par ces réductions, même si les Russes suspendent toutes leurs livraisons jusqu’au printemps prochain. A son tour, le ministre Răzvan Nicolescu a assuré que les stocks de gaz existants en ce moment étaient suffisants pour l’hiver.



    Ebola — 7 personnes suspectées d’être infectées du virus Ebola sont actuellement en isolement en Espagne, dont l’aide-soignante, le premier cas ayant contracté la maladie hors d’Afrique. Outre-Atlantique, les Etats Unis et le Canada ont renforcé leurs contrôles sur les aéroports après que le premier patient américain interné à Dallas soit mort. La France, le Royaume Uni, les Pays-Bas, la Norvège et l’Espagne ont soigné des patients rapatriés après qu’ils eurent contracté la maladie en Afrique de l’Ouest, où l’Ebola s’est répandu, générant l’épidémie de cette maladie la plus grave de l’histoire. En Roumanie, les autorités sanitaires préparent un centre d’accueil pour d’éventuels patients infectés d’Ebola, aux environs de Bucarest.



    Conférence — Le ministre roumain de l’Education, Remus Pricopie, participe, aujourd’hui, à la conférence internationale « L’état de l’Europe: un nouveau plan d’action pour l’Europe », organisée sous l’égide de la présidence italienne du Conseil de l’UE. Selon un communiqué du ministère de l’Education de Bucarest, plus de 80 décideurs gouvernementaux et représentants de la société civile et du milieu des affaires y participent. Les débats portent principalement sur l’accroissement de la compétitivité économique de l’Europe et la stimulation de création d’emplois dans l’espace communautaire.



    Nobel — L’Académie suédoise annoncera aujourd’hui le nom du lauréat du Nobel de Littérature 2014. Hier, Stefan Hell, un chercheur allemand d’origine roumaine s’est compté parmi les lauréats du Nobel de Chimie. Le savant est né à Arad (ouest), en 1962. La semaine Nobel se poursuit demain par le prix le plus attendu, celui de la Paix, le seul à être décerné en Norvège, à Oslo. Le Nobel de l’Economie sera attribué lundi, le 13 octobre. Les lauréats recevront une médaille d’or et un prix de 1,1 million de $ environ.



    Météo — En Roumanie, le temps est généralement beau. Le ciel est variable, avec des nuages signalés par endroits sur le sud du pays. Le sud-ouest est sous quelques ondées. Le vent est faible à modéré, plus fort sur l’ouest et le nord-est. Les maximales de la journée, plus élevées par rapport à hier, vont de 15 à 24°, avec seulement 18° à Bucarest.

  • 01.10.2014

    01.10.2014

    Charges – Les charges patronales pour la sécurité sociale baissent de 5%, à partir daujourdhui, en Roumanie. Toutefois, certains investisseurs craignent que cet allègement ne soit compensé par une majoration ultérieure dautres taxes et impôts. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, assure toutefois que le budget du pays peut amortir limpact de cette mesure. Il estime également que la diminution des charges patronales encouragera le milieu daffaires et stimulera la création demploi. Et toujours à partir de ce mardi, une trentaine de milliers de retraités et une douzaine de milliers de mères de famille bénéficient de lannulation de lobligation de rembourser les sommes touchées suite à un éventuel calcul erroné de leurs droits financiers.



    Commissaire – Leurodéputée sociale-démocrate roumaine, Corina Creţu, est auditionnée ce mercredi par le Parlement européen. Elle a été désignée par le nouveau chef de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, comme candidate au poste de commissaire européenne à la Politique régionale, un portefeuille clé qui devrait gérer un budget de 350 milliards deuros entre 2014 et 2020. Les compétences du commissaire spécialisé concernent les investissements, la création demplois, la compétitivité, la croissance économique, lamélioration de la qualité de vie ainsi que le développement durable. La Politique régionale est lexpression de la solidarité intracommunautaire et entend faciliter la mise à niveau des Etats membres et des régions moins développés au sein de lUE. Eurodéputée depuis 2007, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen.



    Rentrée — C’est la rentrée universitaire pour plus de 450 mille étudiants roumains. Moins nombreux que les années précédentes, ils déplorent la majoration des taxes, la suppression de certaines facultés et filières, ainsi que le niveau très bas des subventions accordées pour le transport. En plus, les places dhébergement dans les foyers sont insuffisantes dans la plupart des grands centres universitaires du pays, font savoir les jeunes. Pour leur part, les responsables du ministère de lEducation affirment que les fonds reçus suite au récent collectif budgétaire permettront au système de financer les bourses de stage pour les étudiants, les réductions de tarifs au transport ainsi que certains projets de recherche. La nouvelle année universitaire commence également avec une série de changements législatifs qui instituent à nouveau les doctorats à temps réduit, de même que la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer un début de formation universitaire et la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen.



    Football – Le champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, se trouve en Ukraine où il doit rencontrer jeudi le Dinamo Kiev pour son deuxième match du groupe J de la Ligue Europa. Il y a deux semaine, les Roumains avaient eu raison des Danois dAalborg, 6 buts à 0. Par ailleurs, dans le groupe D de la même compétition, le vice-champion de Roumanie, Astra Giurgiu, affrontera, toujours jeudi, le Red Bull Salzbourg dAutriche, après avoir perdu, 1 but à 5, devant les Croates de Dinamo Zagreb.

  • Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Cette année, le premier octobre nest pas seulement le jour habituel de louverture de lannée universitaire – il est aussi, un moment de bilan et de mise en perspective pour lavenir. Cest également loccasion de fêter le 150 anniversaire de lUniversité de Bucarest, une des meilleures institutions denseignement de Roumanie. Dailleurs, le système public déducation universitaire a été unique, sinon dominant, durant une bonne partie du 20e siècle. Comment universités publiques et privées – ces dernières réapparues après 1990 – ont-elles évolué? Ont-elles le même niveau qualitatif?



    Marian Staş, expert en éducation et professeur aux universités Harvard et de Bucarest, précise: “La réponse courte à cette dernière question est négative, pour au moins deux raisons importantes. Une pratique de 150 ans denseignement supérieur – comme cest le cas de lUniversité de Bucarest – est différente par rapport à celle des institutions créées il y a une quinzaine ou une vingtaine dannées. Par ailleurs, il sagit du débat public déjà engagé depuis un certain temps en Roumanie à légard de lactivité des universités privées, qui semblent être des usines à diplômes plutôt que de véritables écoles. Les étudiants des universités privées ont la possibilité dacheter leurs examens et leurs diplômes. Il nest pas moins vrai que cela se passe aussi dans certaines universités publiques, dune manière plus ou moins ouverte. Toutefois, jai rencontré aussi dexcellents professeurs et des étudiants passionnés dans lenseignement privé aussi. Et là il faut apporter une précision quantitative. Lenseignement privé de Roumanie pèse de 3 à 5% dans le système déducation roumain, une part très faible, donc”.



    Quant aux nouveautés concernant les étudiants de cette année, elles figurent dans un décret d’urgence par lequel le gouvernement a modifié certaines réglementations prévues par la Loi de l’Education nationale. Si jusqu’à présent, il n’y avait que les universités à temps plein qui pouvaient organiser des programmes de doctorat, à partir de cette année, cette facilité est offerte aussi par le système d’enseignement universitaire à temps réduit. Un autre changement concerne la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen. Concrètement, les élèves admis dans des classes d’école post-lycéale créées au sein des facultés peuvent décrocher leur diplôme d’études supérieures à condition de réussir leur bac à un moment donné. Une prévision qui repose sur une situation des plus tristes à laquelle le pays est confronté depuis trois ans déjà : depuis 2011, seulement 40 à 50% des jeunes lycéens roumains ont réussi leur bac, pouvant s’inscrire à l’examen d’admission aux études universitaires.



    Marian Stas : “Depuis 2011, moins de 50% des élèves de lycée décrochent leur diplôme de baccalauréat, ce qui permet à de moins en moins de jeunes de passer leur examen d’admission à l’université. Bien que prêts à accueillir un nombre croissant d’étudiants, ces dernières années, les professeurs ont assisté impuissants à la diminution de ce nombre. A cela s’ajoute un autre aspect, plus perfide encore : la baisse du niveau de tous ces élèves. Les jeunes bacheliers sont plutôt ignorants et ils ont du mal à répondre correctement aux standards imposés par les facultés. Il y a certains niveaux de compétences que les enfants ne maîtrisent pas. A la fin du collège, les élèves n’arrivent pas à satisfaire aux exigences imposées par le lycée, tout comme les bacheliers ne détiennent pas les compétences exigées par les universités”.



    La question qui se pose est de savoir si la création de ces écoles post-lycéales est vraiment une solution au problème de la réussite au bac et de l’éligibilité pour des cours universitaires. Marian Staş: A la rigueur, ce n’est pas une mauvaise idée celle que des enseignants universitaires mettent leur expertise professionnelle au service de la formation de tels jeunes. Pourtant, ce n’est pas là la vocation première des universités. Elles sont orientées vers la conceptualisation et les constructions intellectuelles plutôt que sur les exercices et les habiletés pratiques. Ces formations ciblées sont du ressort des écoles post-lycéales. Je suis curieux de voir comment ces jeunes formés dans des collèges tertiaires, non-universitaires accèderont à l’enseignement universitaire. Là, je tire la sonnette d’alarme, car, insuffisamment mis au point, les détails du cadre méthodologique prêtent à des interprétations arbitraires. Ainsi risque-t-on d’induire des comportements incorrects, en facilitant l’accès de ces jeunes à l’enseignement supérieur, alors que tous les critères de réussite scolaire au lycée ne sont pas remplis”.



    Ceux qui souhaitent s’inscrire à ces collèges peuvent le faire dès cette année, vu que le gouvernement a demandé aux universités de dresser jusqu’au 20 octobre les listes des spécialisations et d’élaborer les programmes d’études. Plusieurs université se disent prêtes à créer des collèges de ce type. Parmi elles on retrouve des établissements d’enseignement supérieur renommés, tels l’Université de Bucarest, Babeş-Bolyai de Cluj, Alexandru Ioan Cuza de Iaşi ou l’Université Polytechnique de Bucarest. (trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • 30.09.2014 (mise à jour)

    30.09.2014 (mise à jour)

    Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a adopté mardi un paquet de mesures de prévention et de lutte contre lutilisation dInternet à des fins terroristes, suite au renforcement de la présence des mouvances terroristes et de leurs adeptes sur la Toile. Le gouvernement devra ainsi instituer dans les écoles des formations obligatoires visant la sécurité dans le cyberespace et créer des filières spécifiques dans lenseignement universitaire et post-universitaire, apprend-on par un communiqué de la présidence de la République. Le Conseil suprême de défense de la Roumanie réclame également la révision urgente des lois visant le stockage des données personnelles et respectivement les communications électroniques, qui exigent lenregistrement des données didentification des usagers des cartes de téléphonie mobile et des réseaux wi-fi. Ces deux actes réglementaires avaient été déclarés contraires à la loi fondamentale roumaine par la Cour constitutionnelle de Bucarest. Vu que les deux lois ne peuvent pas être mis en œuvre, la situation a un impact négatif sur la sécurité nationale, a encore estimé le Conseil, qui sest également penché sur la présidence du Comité interministériel de Haut Niveau des Forces de la Gendarmerie Européenne que la Roumanie assurera en 2015.



    Budget — Le gouvernement de Bucarest a avalisé mardi le second collectif budgétaire de cette année. C’est le ministère du Travail qui en est le principal bénéficiaire, recevant la plupart de l’argent, alors que le Secrétariat général du gouvernement perd des fonds substantiels. Parmi les autres structures qui touchent des sommes importantes figurent le ministère du Développement régional, celui des Affaires intérieures, le Sénat, la Haute Cour de Cassation et de Justice, l’institution de l’Avocat du Peuple et les services spéciaux. Au pôle opposé on retrouve les ministères des Finances, de l’Agriculture et de la Santé. L’opposition de centre–droit accuse le gouvernement d’avoir diminué les fonds destinés à la Santé, à l’Education et à l’Agriculture pour les redistribuer à l’administration locale sociale-démocrate en perspective des élections présidentielles. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a expliqué que la réduction de ces fonds était une des conséquences de la baisse des charges patronales.



    Education — Les députés de Bucarest ont rejeté la motion simple intitulée « Le PSD sacrifie l’Education pour recueillir des votes ». Les initiateurs de la motion, à savoir le PNL et le PDL, en opposition, de centre-droit, exigeaient la démission du ministre de l’Education, Remus Pricopie, et l’annulation du décret d’urgence portant modification à la Loi de l’Education. Ils demandent également un financement correct de l’Education roumaine, la décentralisation réelle et la dépolitisation de l’enseignement, la suppression de la 3e session du baccalauréat et une solution rapide au problème des manuels scolaires qui n’ont pas encore été imprimés avant la rentrée. Pour sa part, le ministre Remus Pricopie estime que le document en question clarifie plusieurs ambiguïtés de la Loi de l’Education, rendant le système de l’enseignement plus fonctionnel et donnant la possibilité aux facultés d’organiser des programmes pour les jeunes qui ont eu leur Bac.



    Banques – A partir du premier octobre, le taux directeur en Roumanie sera de 3%, par rapport à 3,25% auparavant, a décidé la Banque nationale de Roumanie. Celle-ci a diminué aussi le taux des réserves minimales obligatoire pour les passifs en lei des institutions créancières à 10%, contre 12% actuellement. En revanche le taux des réserves obligatoires pour les passifs en devises étrangères demeure à 16%, apprend-on de la Banque nationale roumaine.

  • 30.09.2014

    30.09.2014

    Défense — Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie se réunit aujourd’hui en présence du président Traian Basescu, a fait savoir l’Administration présidentielle. A l’agenda de la réunion: des sujets portant sur les risques, les menaces contre le pays et ses vulnérabilités à l’horizon 2015, les menaces cybernétiques à l’adresse de la sécurité nationale ainsi que les manières de prévenir et de combattre l’utilisation de la Toile à des fins terroristes. S’y ajoutent la présidence du Comité interministériel de Haut Niveau des Forces de la Gendarmerie Européenne que la Roumanie assurera en 2015, la participation de l’Armée Roumaine à la mission de l’OTAN en Afghanistan, (toujours en 2015), et les possibles contributions de la Roumanie à la coalition internationale dirigée par les Etats — Unis contre l’organisation l’Etat Islamique d’Irak et du Levant.



    Candidat — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a admis aujourd’hui le recours avancé par l’Agence nationale d’intégrité face à une décision d’un tribunal inférieur qui avait rejeté les accusations d’incompatibilité visant Klaus Iohannis, le maire de Sibiu (ville du centre du pays). La Haute Cour de Cassation et de Justice doit s’exprimer sur le fond du dossier dans les jours à venir. L’Agence nationale d’intégrité avait constaté que Klaus Iohannis détenait simultanément les fonctions de maire et de représentant de la municipalité au sein de l’assemblée générale des actionnaires de deux sociétés commerciales. Antérieurement, un autre tribunal avait rejeté les accusations de l’Agence, qui s’est par la suite pourvue en appel. Aux termes de la loi, les personnes déclarées incompatibles ne peuvent plus occuper de fonction publique pendant 3 ans. Notons que M. Iohannis est le candidat de l’Alliance Chrétienne Démocrate formée du Parti National Libéral et Parti Démocrate Libéral aux élections présidentielles prévues pour ce novembre. Selon les sondages d’opinion Klaus Iohannis devrait arriver au 2e tour de scrutin, où il affrontera le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. 14 candidats sont en lice, a fait savoir le Bureau électoral central.



    Budget — Le gouvernement de Bucarest débat aujourd’hui du projet du décret d’urgence visant le second collectif budgétaire de cette année. Selon le projet de loi rendu public par le Ministère des Finances, 6 secteurs bénéficieront de fonds supplémentaires. C’est le ministère du Travail qui recevra la plupart de l’argent, alors que le Secrétariat général du gouvernement perdra des fonds substantiels. Parmi les bénéficiaires de sommes importantes figurent le ministère du Développement régional, celui des Affaires intérieures, le Sénat, la Haute Cour de Cassation et de Justice, l’institution de l’Avocat du Peuple et les services spéciaux. Au pôle opposé on retrouve les ministères des Finances, de l’Agriculture et de la Santé. L’opposition de centre — droit accuse le gouvernement d’avoir diminué les fonds destinés à la Santé, à l’Education et à l’Agriculture pour les redistribuer à l’administration locale sociale-démocrate dans la perspective des élections présidentielles. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a expliqué que la réduction de ces fonds était une des conséquences de la baisse des charges patronales.



    Corruption — Le procureur général de la Roumanie, Tiberiu Niţu, a envoyé ce mardi au ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, le rapport du Parquet national anticorruption, lui demandant l’avis pour engager des poursuites pénales contre 9 anciens ministres, accusés d’avoir commis des faits de corruption au cours de leur mandat. Provenant de différents partis et gouvernements, tant de gauche que de centre — droit, ceux-ci sont soupçonnés de trafic d’influence, perception de pots-de-vin, blanchiment d’argent et abus de fonctions lors de l’acquisition de licences Microsoft pour les écoles roumaines.



    Education — Les députés de Bucarest doivent voter aujourd’hui la motion simple intitulée « Le PSD sacrifie l’Education pour recueillir des votes », débattue la semaine dernière au plénum de la Chambre des Députés. Les initiateurs de la motion, à savoir le PNL et le PDL, en opposition, de centre-droit, exigent la démission du ministre de l’Education, Remus Pricopie, et l’annulation du décret d’urgence portant modification à la Loi de l’Education. Ils demandent également un financement correct de l’Education roumaine, la décentralisation réelle et la dépolitisation de l’enseignement, la suppression de la 3e session du baccalauréat et une solution rapide au problème des manuels scolaires qui n’ont pas encore été imprimés avant la rentrée. Pour sa part, le ministre Remus Pricopie estime que le document en question clarifie plusieurs ambiguïtés de la Loi de l’Education, rendant le système de l’enseignement plus fonctionnel et donnant la possibilité aux facultés d’organiser des programmes pour les jeunes qui ont eu leur Bac.



    Commissaires — 6 candidats aux postes de commissaires européens doivent être auditionnés aujourd’hui au PE, avant de rejoindre le futur Exécutif communautaire dirigé par Jean Claude Junker. Lundi, au premier jour des auditions ce fut Cecilia Malstrom, future chargée du portefeuille des affaires commerciales, qui a attiré l’attention. Pour sa part, Corina Cretu, proposée par la Roumanie au portefeuille de la Politique régionale, sera entendue mercredi. Les auditions prendront fin le 7 octobre, alors que le vote au plénum du PE est prévu pour le 22 octobre.



    F-16 — Un détachement de 23 militaires des Forces Aériennes Roumaines participent à partir de ce mardi, au Portugal, aux cours d’instruction de pilotage d’avions F-16. Au total 80 militaires roumains seront formés au Portugal dans les deux années à venir. A compter de 2016 les avions F-16 remplaceront les MIG — 21 Lancer dont disposent actuellement les Forces Aériennes Roumaines.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondial, s’est qualifiée mardi dans les 8es de finale du tournoi WTA de Pékin, après avoir vaincu la Chinoise Lin Zhu. Une victoire pour laquelle Simona Halep a été récompensée d’environ 51.000 dollars et 120 points WTA. Dans la prochaine étape, elle affrontera l’Allemande Andrea Petkovic, numéro 15 mondiale.

  • L’éducation artistique à l’école

    L’éducation artistique à l’école

    Le 15 septembre marque, par tradition, la rentrée scolaire dans l’enseignement primaire et secondaire de Roumanie. Plusieurs surprises, plus ou moins agréables, attendent les quelque 3,2 millions d’élèves roumains. Au chapitre mauvaises nouvelles, il convient de mentionner l’absence, du moins pour un certain temps, des manuels scolaires pour les CE1 et 2. En cause, la décision du Conseil national chargé d’examiner les contestations de reprendre l’appel d’offres pour les manuels aux formats numérique et papier, suite à une plainte déposée par une maison d’édition.



    Côté bonnes nouvelles, signalons l’introduction de nouvelles disciplines scolaires. Ainsi propose-t-on aux élèves du primaire un cours optionnel d’architecture et d’environnement construit, tandis que les élèves des lycées de musique pourront opter pour l’étude du jazz. Et nous restons dans le domaine artistique pour mentionner une autre surprise. Elle est réservée aux élèves par Radio Roumanie Musique et le Ministère de l’éducation nationale. En vertu du protocole de coopération conclu par ces deux institutions, le projet intitulé “5 minutes de musique classique” sera promu comme programme national d’éducation à commencer par l’année scolaire 2014-2015.



    Explications avec Cristina Comandaşu, rédactrice en chef adjointe à Radio Roumanie Musique: “Cette initiative remonte à 2010, date à laquelle Radio Roumanie Musique a commencé à préparer le projet des cinq minutes de musique classique. Depuis lors, toutes les deux années, ce projet est mis en place dans des espaces non-conventionnels, tels que supermarchés, grandes surfaces, locaux d’entreprises. Des espaces très fréquentés, mais où l’on n’a pas l’habitude d’écouter de la musique classique. Nous avons donc visé à faire découvrir aux jeunes roumains ce genre de musique”.



    Grâce à ce partenariat, les fichiers audio contenant cinq minutes de musique classique atteindront, via Internet, tous les établissements scolaires du pays, où ils pourront également servir de support à des cours autres que ceux de musique. Cristina Comandaşu: “Ces morceaux sont susceptibles de servir d’auxiliaires pédagogiques pour les cours de musique, mais aussi comme toile de fond sonore pendant d’autres activités, artistiques, par exemple. Ces fichiers audio, nous les envoyons aux inspecteurs scolaires de chaque département. Ce sont eux qui les font parvenir aux écoles. Nous avons ainsi la garantie de la mise en place à l’échelle nationale du projet. Il s’agit d’un corpus de 31 pièces musicales que l’on entendra dans les écoles, mais aussi dans les espaces publics à partir du 1er octobre. Ces œuvres, très connues, illustrent tous les genres musicaux, depuis le baroque jusqu’à la musique moderne. Nous souhaitons familiariser les jeunes avec ces valeurs pérennes, dans l’espoir qu’un jour ils franchiront le pas vers d’autres choses moins accessibles”.



    Mihai Iacob, chercheur à l’Institut des Sciences de l’Education, affirme que, utilisés de manière créative, d’autres domaines artistiques aussi peuvent aider à tenir des cours ordinaires: “Les arts, ça aide aussi à faire passer l’information relevant de l’histoire, de l’éducation technologique ou de n’importe quel autre domaine, car ils stimulent les enfants. De cette façon, les cours deviennent plus dynamiques. Ils ne se limitent plus à la présence d’un professeur qui vient débiter son texte. En outre, le contact avec l’art ouvre de nouvelles portes du savoir”.



    Les arts peuvent également aider les enfants à acquérir différentes habiletés sociales, à surmonter des blocages émotionnels, chose désormais prouvée par les projets mis en place dans les communautés défavorisées, précise Mihai Iacob: “J’ai collaboré avec des artistes qui ont travaillé avec les enfants issus de communautés défavorisées. Nous avons mené de tels projets à Azuga, à Conţeşti, dans le comté de Teleorman, aux côtés de deux chorégraphes, l’un pour la danse contemporaine, l’autre pour la danse traditionnelle. Cet été, nous avons organisé un atelier de peinture d’icônes, près de Braşov. A condition qu’il soit intégré dans un processus, l’art s’avère être un instrument très puissant, capable de motiver les enfants, d’en mobiliser les énergies. C’est aux enfants d’assimiler l’expérience artistique”.



    Après avoir détaillé tous ces avantages, la question qui se pose est de savoir si l’art est suffisamment présent dans les écoles. Eléments de réponse avec Raluca Pop, manager de l’association “MètreCube. Ressources pour la culture”: “La présence de l’art est insuffisante. Une remarque s’impose toutefois. La nature de mon activité me permettant d’entrer en contact avec les organisations et les artistes qui travaillent avec les écoles, j’ai eu la possibilité de constater qu’il existe un grand écart entre milieux urbains et ruraux. En clair, bien des activités novatrices, dont surtout celles relevant de la collaboration avec les artistes et les organisations d’artistes, sont polarisées par les centres urbains. Cette situation est due non seulement à la répartition inégale des ressources financières, mais aussi et surtout au fait qu’en général les ONGs siègent dans les villes”.



    Quel que soit l’endroit qui accueille telle ou telle expérience artistique, la force de son impact varie en fonction du niveau d’implication de l’élève. Raluca Pop: “A mon avis, l’activité qui marche très bien actuellement et qui devrait être davantage mise en valeur, c’est le partenariat avec ces organisations, à cette condition près qu’il n’ait pas lieu dans les écoles. La différence est grande entre l’impact de l’art consommé passivement, lors d’un spectacle ou de la visite d’un musée, et celui de l’art que l’enfant pratique lui-même, en jouant d’un instrument, en dansant ou en interprétant un rôle dans un spectacle”.



    L’Institut des Sciences de l’Education de Bucarest mène à présent une étude censée donner une image très exacte tant de la présence des arts au sein de l’école, que des attentes formulées à cet égard par les trois acteurs de l’enseignement, à savoir élèves, parents et enseignants. (trad. Mariana Tudose)

  • Le jeu d’échecs dans les écoles

    Le jeu d’échecs dans les écoles

    Les élèves roumains de l’enseignement primaire pourront apprendre le jeu d’échecs à l’école, à partir de l’automne prochain. La nouvelle discipline, intitulée «Education à travers le jeu d’échecs», sera facultative et enseignée à raison d’une heure par semaine. Les élèves pourront opter pour une ou deux années d’étude.



    Le ministre roumain de l’Education, Remus Pricopie, nous présente les bénéfices de cette initiative: « Les bénéfices en sont nombreux et je parle en tant qu’enseignant et parent d’un enfant qui joue aux échecs. Tout d’abord les échecs développent la capacité de concentration et d’analyse, ainsi que la logique de l’enfant. Celui–ci apprend aussi à avoir de la patience, car il arrive parfois de réfléchir devant l’échiquier 3, 4, voire 5 heures. C’est une chose extraordinaire. A ne pas oublier non plus l’esprit d’équipe. Ceux qui ne s’y connaissent pas pensent probablement qu’il s’agit d’un jeu individuel. Ce n’est pas vrai. L’équipe s’avère importante dans pas mal de cas, depuis les préparatifs jusqu’à la compétition. Les recherches à ce sujet font état d’une amélioration considérable des résultats scolaires ».



    Vladimir Danilov est le secrétaire général de la Fédération roumaine des échecs. Ce jeu, il l’a appris dans la ville de Iasi, une ville devenue exemple de bonnes pratiques pour ce qui est de l’enseignement des échecs dans les établissements scolaires: « Les échecs sont enseignés dans les écoles depuis 1986, et ce sous une forme ou une autre et non pas nécessairement comme discipline inscrite dans les catalogues. Ce fut alors qu’est née la première classe d’échecs de Roumanie. Après 1990, les échecs ont pénétré dans toutes les maternelles et écoles, il est vrai notamment dans le régime école après école. A Iasi, on recense 3 mille élèves qui apprennent les échecs. Beaucoup d’entre eux atteignent le niveau professionnel. Depuis l’an 2000, à l’école Bogdan Petriceicu Hasdeu, le jeu d’échecs a été introduit comme discipline notée dans le catalogue. « Echecs sur l’ordinateur » ou encore « Echecs et mathématiques » – elle y est enseignée sous différentes formes, compte tenu de la spécialisation du professeur d’échecs. La classe est fréquentée par 600 élèves de l’école primaire, de 1 à 4 heures par semaine ».



    Selon un protocole récemment conclu avec le Ministère roumain de l’Education et la Fédération roumaine des échecs, dans la période à venir on devra choisir les écoles où le jeu d’échecs sera enseigné en tant que discipline ainsi que les enseignants. Le ministre roumain de l’Education, Remus Pricopie explique: « Le premier problème à résoudre porte sur la mobilisation des enseignants sur la pratique de ce jeu qui n’a jamais figuré parmi les disciplines scolaires dans les écoles de Roumanie. On manque donc d’un système de formation des enseignants en cette direction. Mais, au terme d’un accord signé avec la Fédération roumaine des échecs, tout professeur, soit-il de maths, biologie, chimie ou autres, peut enseigner le jeu d’échecs en classe à condition de se voir remettre une attestation délivrée par la Fédération. C’est un premier pas dans cette direction avant que la formation des enseignants ne soit prise en charge par les universités avec le concours du Ministère de l’Education. Un deuxième pas consiste en la dotation de 500 établissements scolaires d’ensembles d’échecs complets et de plusieurs manuels d’apprentissage. Ces 500 ensembles seront offerts aux écoles du milieu rural, puisqu’en ville il existe pas mal de centres d’animation où l’on peut s’initier à ce jeu ».



    Stefan est au lycée et à son âge il est joueur d’échecs de compétition, ayant aussi d’excellents résultats aux concours de maths. Apparemment, il y a un rapport étroit entre les deux, affirme Stefan: «Le jeu d’échecs développe les compétences intellectuelles, il nous aide à mieux raisonner non seulement à l’école, mais dans la vie de tous les jours. Nous apprenons à faire notre choix et à devenir maîtres de nous-mêmes. »



    Et puisque nous parlons des bienfaits de ce jeu, passons la parole à Victor, un lycéen médaillé aussi bien aux Championnats nationaux d’échecs qu’aux différentes compétitions scolaires : « Savoir gérer ses émotions, cela compte énormément lors des concours de maths ou d’informatique. C’est comme cela que je suis arrivé à décrocher des médailles aux concours nationaux de mathématiques »



    Quand il n’est pas à l’hôpital, le médecin Lucian Vasilescu s’amuse à participer aux tournois d’échecs, un jeu dont il se passionne depuis son enfance. C’est à l’époque de l’adolescence qu’il a commencé à enregistrer ses premières performances. Ecoutons-le parler de l’influence des échecs sur l’éducation et la carrière professionnelle:


    « J’ai commencé à jouer aux échecs en CE1 par pur plaisir. J’ai continué à le faire en lycée, à la faculté et je le fais même à présent pour mon propre bonheur. Moi, j’ai été aussi joueur de compétition. J’ai même figuré parmi les meilleurs. Cela m’a donc permis de développer certaines de mes compétences, telles la ténacité, l’ambition et aidé à fonctionner au sein d’une équipe avec laquelle j’ai voyagé partout dans le monde. Je suis très fier qu’à mes 50 ans, je puisse toujours jouer aux échecs contre les meilleurs de Roumanie. J’ai hâte de prendre ma retraite, car j’aurai ainsi plus de temps pour jouer aux échecs ». (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)


  • A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    La guerre des déclarations entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie se retrouve à nouveau dans les pages de la presse écrite roumaine. Celle-ci commente les “violations” de lAccord des forces nucléaires intermédiaires, réclamées par les deux puissances, de même que la dimension religieuse de la crise russo-ukrainienne. Les journaux roumains sattardent également sur les changements intervenus dans les manuels des écoliers roumains, que les spécialistes jugent trop abstraits pour le CE1, de même que sur les espoirs des jeunes médecins roumains.


  • Les Roms, la Roumanie, l’Europe

    Les Roms, la Roumanie, l’Europe

    Avec une véhémence sans précédent, la ministre suédoise aux Affaires européennes, Birgitta Ohlsson, exprimait récemment « sa “colère” à propos de la Roumanie qui refuse sa proposition daide extérieure pour dépenser les fonds européens destinés à lintégration des Roms ». Ces affirmations sans preuves en disent long de la perception erronée que certaines chancelleries occidentales ont de la situation réelle de cette communauté. Avant la ministre de Stockholm, plusieurs voix de Rome, Paris, Bruxelles ou Londres ont reproché à Bucarest d’être passif ou indifférent face à ce sujet, surtout qu’une partie des médias et de la classe politique européenne en tiennent la Roumanie pour seule responsable.



    Or les chiffres sont éloquents. Sur les quelque 12 millions de Roms se trouvant sur le Vieux Continent, seuls 620.000 vivent en Roumanie, soit 3,3% de la population totale du pays. Le problème de cette minorité, la plus nombreuse du continent, mais sans Etat propre qui la revendique et qui plaide en sa faveur, concerne tous les Européens. Depuis longtemps déjà. Un peu partout en Europe, les Roms sont cibles de préjugés, victimes de l’excès de zèle des gendarmes français ou de la rhétorique xénophobe de l’extrême droite hongroise. Dans le meilleur des cas, ils sont perçus comme des personnages pittoresques, s’ils ne sont pas associés à la paresse, la marginalité, la délinquance, la misère ou le désordre. Ils restent en dehors de la plupart des sociétés européennes, bien qu’ils soient arrivés sur le contient il y a presqu’un millénaire, depuis leur départ du nord-ouest de l’Inde.



    Dans une radiographie sévère, mais juste, de cette minorité, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, admettait que : « Il est inacceptable — et je pense qu’inacceptable est le mot juste — que tant de Roms vivent encore dans une pauvreté extrême et souffrent d’exclusion sociale, dans certains de nos villes et villages. Il est inacceptable d’avoir dans certains endroits des enfants roms inscrits dans les écoles destinées aux élèves avec un handicap mental, sans aucune chance d’atteindre leur vrai potentiel dans l’éducation et sur le marché de l’emploi. Il est inacceptable que les Roms soient toujours discriminés dans les hôpitaux, dans les compagnies et les écoles, qu’ils restent sans logement et, par voie de conséquence, sans avenir. De même, il est complètement inacceptable que la rhétorique anti-rom gagne du terrain au sein de la population européenne.»



    Pour sa part, l’organisation pour la protection des droits de l’homme, Amnesty International, reconnaît que partout dans l’UE, les droits des Roms ne sont pas bien respectés, y compris par les autorités locales. Le représentant de l’organisation, Nicolas Berger, affirme que : « Il est temps de passer au-delà des paroles. On a besoin dun engagement clair des pouvoirs locaux en ce sens, car, dans la plupart des cas, ils sont responsables des évacuations forcées ou de la ségrégation des Roms. Les violences sous-tendues par le racisme – y compris celles perpétrées par la police – doivent cesser. Nous attendons toujours que les représentants de la Commission européenne déclenchent des procédures dinfraction aux traités européens contre tous les Etats qui portent atteinte aux droits de cette ethnie. »



    Loin dêtre un cas unique en Europe, la Roumanie doit régler ses propres problèmes historiques avec cette minorité. Depuis le Moyen âge jusquau 19e siècle, les Roms ont été des esclaves, une main dœuvre très bon marché sur les propriétés des princes, des nobles ou des monastères de lépoque. LEtat roumain moderne les affranchit de cette condition, mais les ignore, napportant pas de solutions à leurs problèmes. Lors de la seconde guerre mondiale, une bonne partie de cette communauté a été déportée en Transnistrie par le régime du maréchal Ion Antonescu, allié du troisième Reich. Par la suite, usant de méthodes policières, la dictature communiste les oblige à devenir sédentaires de force. Il nest donc pas étonnant que les préjugés restent vifs au sein de la société roumaine – les Roms sont à ce jour la communauté ethnique la moins acceptée par la majorité.



    Le chef de lEtat, Traian Basescu, reconnaît que plus de la moitié des Roms qui travaillent ont un faible niveau déducation, tandis que ceux ayant fait des études, même supérieures, peinent à trouver un emploi en adéquation avec leur formation. Les évaluations réalisées par lexécutif européen sont exactes, précise le président Basescu, mais sur le terrain, les autorités roumaines et la communauté rom ont encore beaucoup de chemin à parcourir. Le chef de lEtat roumain: « Les conclusions de la Commission ne sont pas négatives et font état de progrès. Elle souligne quil y a des places réservées dans les universités pour les jeunes Roms, quil y a des avancées en ce qui concerne la scolarisation dans le primaire, mais cest très peu. Certes, les rapports de la Commission comportent toujours beaucoup despoir, mais la réalité est inacceptable pour les Roms, et pas seulement en Roumanie. Il nest pas moins vrai que nous ne pouvons pas avancer, quels que soient les efforts des gouvernements et des autorités locales, si la minorité rom ne souhaite pas évoluer dune manière positive. »



    Le président Traian Basescu déplore également le fait quune bonne partie des Roms intégrés dans la société ne reconnaissent plus leur appartenance ethnique. A leur tour, les sociologues constatent, lors de recensements, la multiplication des cas de Roms chrétiens-orthodoxes qui se déclarent Roumains dun point de vue ethnique, ou catholiques de Transylvanie se revendiquant comme Magyars ou musulmans de Dobroudja se disant être Turcs. Tant que la majorité roumaine et la minorité rom en égale mesure ne vont pas se débarrasser des préjugés, linsertion sociale se poursuivra lentement et avec des résultats incertains. (trad.: Valentina Beleavski, Andrei Popov)

  • June 13, 2014 UPDATE

    June 13, 2014 UPDATE

    INTERNATIONAL FINANCIAL MISSION– Talks between a joint delegation of Romania’s international lenders and the local authorities have been constructive, although a series of issues remain pending, an IMF communiqué shows. High on the agenda was the government’s intention to introduce a 5% reduction in employer social security contributions. The measure didn’t get the lenders’ approval but the agreement Romania has signed with the IMF, the World Bank and the European Commission remains operational, Prime Minister Victor Ponta has said. The Romanian official has also announced the government’s intention to reduce social security contributions as of October the 1st and has given assurances that Romania will respect all macroeconomic targets agreed upon with the international lenders.



    ECONOMY-Romania stands high changes of passing from the status of frontier market to the status of emerging market in the following 12-18 months, the President of the Asset and Fund Managers’ Association, Dragos Neacsu said on Friday. Representatives of the funds-managing industry claim there are several favourable indicators for Romania to get this status, among which a budget deficit below the 3% EU standard, one of the lowest indebtedness levels in the EU, of approximately 40%. To all this, we should add the recent improvement of Romania’s country rating by Standard&Poors.



    EDUCATION– Romanian education minister, Mihnea Costoiu, who is on a visit to the US until June the 16th, has met with members of Congress. The focal points of the talks covered such issues as ways to boost bilateral cooperation in the field of education and research. The Romanian side has provided details on the most important initiatives in the field of research, such as the ELI-NP project in Magurele and the Danube- Danube Delta- Black Sea project. The Romanian minister has visited the NASA headquarters, where he held talks with the director of NASAs Goddard Space Flight Center, Christopher J. Scolese.



    VISIT– The European Commission President, Jose Manuel Barroso is currently on a visit to Azerbaijan, the last leg of a tour of three Eastern Partnership states, which also included the Republic of Moldova, a former Soviet country with a Romanian speaking majority, and Georgia. We recall the two countries, the Republic of Moldova and Georgia, are to sign, on June 27th, the Association and Free Trade Agreements with the European Union, which they initialled at the Eastern Partnership Summit in Vilnius. In Chisinau, President Barroso signed four agreements under which the Republic of Moldova will benefit from 50 million euros in financial assistance in order to implement reforms. Jose Manuel Barroso is at his third mandate as head of the European Commission, which is due to end this year on October 31st.



    UKRAINE-Ukrainian armoured vehicles crossed the border with Russia and have been intercepted by the border police, the Kremlin spokesperson Dmitri Peskov said on Friday. According to him, Russian President Vladimir Putin has demanded explanations from Kiev about this incident. On Thursday, Ukrainian President Petro Poroshenko denounced an alleged incursion by Russian tanks into Ukraine. The US and NATO have said that if the information provided by Kiev is confirmed, they will consider this an esclation of the conflict. In another move, Ukrainian Prime Minister Arseniy Yatseniuk has called on decision-makers in the energy sector to make ready for a cessation of Russian gas deliveries as of Monday, the deadline set by the Russian giant Gazprom for the payment of the debt accumulated by Kiev. The request has been made after negotiations between Kiev and Moscow on the price of natural gas deliveries ended in a failure. Gazprom, the largest natural gas world producer, provides a third of Europe’s natural gas needs. Half of this amount crosses Ukraine.



    IRAQ-US President Barack Obama on Friday said he does not intend to send ground troops to Iraq, to counteract an offensive carried out by Sunni extremists, but he will be considering, in the coming days, several options to help the Iraqi security forces face the insurgents. Obama has however underlined that any military action will end up in a failure if the Iraqi leaders do not make a political effort. Also on Friday, Ayatollah Ali Al-Sistani, the highest Shiite religious authority in Iraq called on the population to fight Sunni insurgents who have recently conquered territories in the north and east of the country, killing hundreds of people. Jihad fighters continue to advance on Baghdad, after conquering several provinces. In recent days, by carrying out a flash-offensive, they have advanced from the northeast of the country towards the centre, coming closer to reaching their objective of setting up an Islamic state in the region. The Kurds have also taken advantage of the newly created situation, taking control of some abandoned military positions in the province of Kirkuk, which is rich in oil, a region that- according to them-should have long become part of their autonomous region.



    NEW EU DIRECTIVE-All products purchased online or from shops should be returned within 14 days, according to a new EU Directive on Consumers’ Rights, which took effect on Friday. The whole set of regulations stipulated by the new Directive will be enforced all over the EU, Romania included. The European Commission has also published an implementation guide, to be used by the member states.



    SPORTS– Romanian women’s sabre team on Thursday walked away with gold from the European fencing championship held in Strasbourg, France, following the finals they won against Russia, 38-34. The Romanian side made up of Ana-Maria Branza, Simona Pop, Maria Udrea and Simona Gherman, who also got bronze in the individual event, have defeated Ukraine in the quarters and Italy in the semis. Romania lost the finals of last year’s championship in Zagreb to Estonia.

  • La semaine du 7 au 12 avril 2014

    La semaine du 7 au 12 avril 2014

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    La Roumanie et la crise en Ukraine



    Les Etats-Unis et l’OTAN réaffirment leur engagement visant à défendre la Roumanie, vu les événements en Crimée, les mouvements agressifs de la Russie et le manque de respect de cette dernière envers la souveraineté de l’Ukraine, a déclaré jeudi le chargé d’affaires de l’Ambassade américaine à Bucarest, Duane Butcher. Ces affirmations surviennent peu après les déclarations du ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, selon lequel, en tant que frontière orientale de lUE et de lOTAN, la Roumanie a des attentes concrètes en ce qui concerne le redéploiement à lEst des capacités militaires otaniennes maritimes, aériennes et terrestres.



    Le même message a été transmis par le secrétaire roumain dEtat, Bogdan Aurescu, lors des pourparlers à Washington avec la secrétaire américaine dEtat aux affaires européennes, Victoria Nuland. Bogdan Aurescu a insisté à son tour sur la nécessité de renforcer la présence des Etats Unis et de lOTAN dans les pays se trouvant à la frontière orientale de lAlliance. Cela dans les conditions où le leader du Kremlin a envoyé à 18 pays d’Europe, dont la Roumanie, une lettre demandant aux décideurs respectifs de “mettre sur pied des mesures conjointes de stabilisation de léconomie de lUkraine et dassurer les livraisons et le transit du gaz russe dans le strict respect des conditions contractuelles”. Moscou menace darrêter les livraisons, si la nouvelle administration de Kiev ne règle pas sa dette et ses problèmes financiers.



    La Roumanie ne sera pas affectée à court terme par une éventuelle crise du gaz russe, affirme le Premier ministre roumain Victor Ponta: “La Roumanie, nest pas tellement dépendante du gaz russe. Environ 25% du gaz consommé dans le pays provient de Russie. Alors, si une telle crise sétalait sur plusieurs semaines ou plusieurs mois, il ny aurait aucun danger pour la population, ni pour lindustrie. Mais en cas de crise plus longue, la Roumanie doit investir davantage et développer ses capacités de production intérieure “.



    Enquêtes et vedettes



    Après s’être vu reprocher durant des années son inertie notamment à l’égard de certains personnages politiques ou issus du milieu économique, qui se prenaient pour intangibles, la justice roumaine semble plus active que jamais. Depuis cette semaine, le maire de la ville roumaine de Constanta, dans le sud-est du pays, le social — démocrate Radu Mazare, qui en est à son quatrième mandat, est sous enquête dans une affaire de corruption. En 2011, Mazare aurait perçu 175.000 euros de la part d’un homme d’affaires afin de favoriser la société de ce dernier pour qu’elle remporte l’appel d’offres organisé pour la construction d’un quartier de logements sociaux à Constanta.



    Pour sa part, le président suspendu de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Roumanie, Mihail Vlasov, a été mis en examen sous l’accusation de trafic d’influence et placé en détention provisoire. D’autre part, le président de l’Agence nationale pour l’Occupation de la main d’œuvre, Silviu Bian, a été condamné définitivement à 6 ans de prison ferme pour avoir perçu des pots-de –vin.



    Enfin, le Parquet national anticorruption a demandé au Sénat roumain d’accepter le placement en détention provisoire du sénateur social- démocrate Ovidiu Marius Isaila, poursuivi pour trafic d’influence et incitation au faux en écriture privée.




    Candidats aux élections pour le Parlement européen



    Un peu plus d’un mois nous sépare encore des élections du 25 mai, date à laquelle les Roumains doivent désigner leurs représentants au Parlement européen. Deux des candidats, dont la pré-campagne électorale s’est déroulée dans les tribunaux, ont eu, du moins, en cette phase-là, la satisfaction d’avoir obtenu gain de cause. L’indépendant Mircea Diaconu, comédien fort apprécié des Roumains, a reçu l’aval de la justice pour déposer sa candidature. L’Agence nationale d’intégrité et le Ministère public lui avaient contesté ce droit, car Mircea Diaconu se serait trouvé en état d’incompatibilité, en 2011, lorsqu’il avait exercé simultanément les fonctions de parlementaire et de directeur de théâtre. L’instance judiciaire a rendu son verdict : Diaconu a “la vocation légale incontestable” d’occuper un siège au Parlement européen, car la loi sur l’intégrité dans l’exercice des fonctions et des dignités publiques ne saurait être associée à la loi pénale.



    La justice a également décidé que la liste pour le scrutin mentionné, déposée par Corneliu Vadim Tudor sous le sigle du Parti de la Grande Roumanie, (nationaliste, extra-parlementaire), était éligible. Le Bureau électoral central avait refusé de valider cette liste pour des raisons liées notamment aux signatures nécessaires recueillies par les activistes du parti de la Grande Roumanie.



    La loi de léducation, modifiée



    Les enseignants qui, ces 6 dernières années, ont reçu au moins la note 7 (sur 10) aux concours de titularisation dans lenseignement préuniversitaire et qui ont signé un contrat à durée déterminée, pourront être répartis sur une période indéterminée dans les établissements où ils travaillent actuellement. Cette décision sera prise suite à une réunion de linspection scolaire et uniquement si le poste est vacant. Cest dans ce sens que le gouvernement de Bucarest a modifié la Loi de léducation par un décret durgence, à la demande de la Cour Constitutionnelle qui avait reçu une réclamation de la part dun enseignant. Celui-ci contestait un ancien article de ladite loi, laquelle, selon lui, permettait la titularisation préférentielle des professeurs.



    Les Roumains et les inondations



    6% de la population roumaine habite dans des zones à risque élevé d’inondations. L’Administration nationale les Eaux Roumaines et l’Institut spécialisé ont rendu publiques les cartes qui font état de ce danger. Les documents, obligatoires pour un Etat membre de l’UE, portent sur 11 bassins hydrographiques et examinent, hormis le risque de crues, les possibles dégâts matériels et pertes de vies humaines que les inondations pourraient provoquer.



    Le directeur général de l’Administration Nationale les Eaux Roumaines, Vasile Pintilie : « A présent, on est prêt à annoncer, en temps réel, tout phénomène susceptible d’avoir un effet destructeur sur certains habitats humains. Il s’agit des zones identifiées et représentées dans les cartes de risques d’inondations ».



    Des investissements de près de 3 milliards d’euros seraient nécessaires pour que les travaux de défense contre les inondations deviennent conformes aux normes actuelles. (trad.: Mariana Tudose, Alexandra Pop, Valentina Beleavski)


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  • 10.03.2014 (mise à jour)

    10.03.2014 (mise à jour)

    Ukraine – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, sest entretenu lundi, à Kiev, avec le président ukrainien par intérim, Olexandr Tourtchinov, et le premier ministre Arseni Iatseniouk. Les deux hommes ont remercié leur interlocuteur roumain pour lappui accordé par Bucarest à lUkraine, ces derniers temps, ainsi que pour laide humanitaire roumaine, grâce à laquelle une dizaine de citoyens ukrainiens blessés lors des affrontements du mois dernier à Kiev ont pu être hospitalisés et traités à Bucarest.


    Par ailleurs, le ministre roumain des Affaires étrangères et son homologue ukrainien, Andri Dechtchitsa, ont signé un accord par lequel les deux pays saccordent des garanties mutuelles de sécurité. LUkraine sengage ainsi à ne pas déployer darmement offensif – chars dassaut, avions ou hélicoptères de combat – sur la petite île de Serpents, située au large des côtes roumaines de la mer Noire.


    En outre, les deux responsables ont évoqué situation de la communauté roumaine vivant en Ukraine et qui recense plus de 400.000 personnes. De l’avis de Bucarest, Kiev devrait mettre en place les normes européennes de protection des droits des minorités, y compris dans le domaine linguistique, ce qui aiderait au maintien de la stabilité et de lintégrité territoriale de lUkraine.




    Exerice – Les forces navales bulgares, roumaines et étasuniennes feront mardi un exercice militaire commun dans les eaux internationales de la mer Noire, apprend-on par un communiqué du ministère bulgare de la Défense. Ces manœuvres sont censées accroître linteropérabilité entre les unités maritimes des Etats membres de lOTAN et améliorer la formation des équipages en mer. Cet exercice, ciblé sur la communication et les manœuvres tactiques, avait été programmé depuis lannée dernière et fait partie du programme de formation commune des forces navales des trois pays. Il ny a aucun lien entre la situation en Ukraine et dans le nord-est de la mer Noire et ces manœuvres, peut-on lire encore dans le communiqué de la Défense bulgare.



    Sénat – Le nouveau président du Sénat roumain – chambre haute du Parlement de Bucarest – est lex-premier ministre et leader libéral, Calin Popescu Tariceanu, qui vient de quitter le Parti national libéral. Sa candidature a été soutenue par la coalition gouvernementale Parti social-démocrate – Parti conservateur – Union nationale pour le progrès de la Roumanie — Union démocratique des Magyars de Roumanie. La semaine dernière, le leader des libéraux, Crin Antonescu, avait démissionné de ce poste sur fond de dissolution de l’USL et de passage des libéraux dans l’opposition. Par ailleurs, le nouveau gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta engage mardi sa responsabilité au Parlement pour le programme politique remis au législatif à la fin de la semaine dernière. Le document est critiqué par lopposition quelle estime “improvisé” et sans solutions réelles pour léconomie roumaine.



    Education – Les systèmes nationaux déducation doivent être réformés de sorte que les jeunes puissent acquérir les compétences nécessaires à accéder au marché de lemploi, a déclaré lundi la commissaire européenne chargée de lEducation, de la Culture, du Multilinguisme et de la Jeunesse, Androulla Vassiliou. La responsable européenne a commencé lundi une visite de deux jours à Bucarest consacrée aux perspectives d’éducation et d’embauche des jeunes roumains. Androulla Vassiliou lancera le nouveau programme-cadre de quelque 15 milliards deuros pour léducation, la formation, la jeunesse et le sport, Erasmus +. Dans le cadre de ce programme, 120.000 Roumains se verront offrir des bourses d’étude et des stages professionnels ou de bénévolat les sept années à venir. La Roumanie se verra verser plus de 50 millions euros avant la fin de l’année dans le cadre du programme Erasmus +.

  • 10.03.2014

    10.03.2014

    Ukraine — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, fait ce lundi une visite de travail en Ukraine voisine à l’invitation de son homologue Andri Descita. Selon un communiqué du MAE de Bucarest, la visite s’inscrit dans les efforts déployés par la Roumanie aussi bien au sein des structures européennes et euro-atlantiques que sur le plan bilatéral afin de trouver un règlement pacifique à la crise ukrainienne. La démarche diplomatique intervient sur la toile de fond de ce que le Ministère roumain des affaires étrangères a nommé l’escalade des tensions dans la péninsule de Crimée, partie intégrante de l’Ukraine indépendante et souveraine”. A l’agenda des discussions des deux responsables politiques figurent des sujets à caractère bilatéral, dont la situation de la communauté roumaine vivant en Ukraine et qui recense plus de 400.000 personnes. De l’avis de Bucarest, Kiev devrait mettre en place les normes européennes de protection des droits des minorités, y compris dans le domaine linguistique.




    Sénat — Les sénateurs roumains doivent désigner ce lundi leur nouveau président après que le leader libéral, Crin Antonescu, a démissionné la semaine dernière de ce poste sur fond de dissolution de l’USL et de passage des libéraux dans l’opposition. La coalition gouvernementale PSD- PC- UNPR — UDMR soutienne la candidature de l’ex-premier ministre et leader libéral, Calin Popescu Tariceanu, qui vient de quitter le PNL. Toujours sur la liste des candidats en lice pour le fauteuil de président de Sénat: les sociaux-démocrates Ioan Chelaru et Cristian Dumitrescu, le libéral Teodor Anatasiu et le démocrate-libéral Vasile Blaga.




    Erasmus — La commissaire européenne chargée de lEducation, de la Culture, du Multilinguisme et de la Jeunesse, Androulla Vassiliou, doit entamer aujourd’hui une visite de deux jours à Bucarest consacrée aux perspectives d’éducation et d’embauche des jeunes roumains. La responsable européenne lancera le nouveau programme-cadre de quelque 15 milliards deuros pour léducation, la formation, la jeunesse et le sport, Erasmus +. Dans le cadre de ce programme, 120.000 Roumains se verront offrir des bourses d’étude et des stages professionnels ou de bénévolat les sept années à venir. La Roumanie se verra verser plus de 50 millions euros avant la fin de l’année dans le cadre du programme Erasmus +.




    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, tête de série numéro 6 et 7ème dans le classement WTA, a décroché dimanche son billet pour les huitièmes de finale du tournoi d’Indian Wells, des Etats-Unis aux dépens de la Tchèque Lucie Safarova. Par ailleurs, l’Italienne Sara Errani (n°9) sest inclinée devant la Canadienne Eugenie Bouchard. Ce sera donc la Canadienne que la Roumaine retrouvera pour une place en quarts. Pour sa qualification dans les huitièmes de finale, Simona Halep recevra 120 points dans le classement WTA et un chèque d’un montant de 52.000 dollars.