Tag: élection présidentielle

  • La semaine du 17 au 23 juin 2024

    La semaine du 17 au 23 juin 2024

     Décisions importantes du Conseil suprême de défense de la Roumanie

     

    Jeudi, le Conseil suprême de défense nationale a décidé de faire don d’un système de missiles sol-air Patriot roumain à l’Ukraine. C’est ce qu’a annoncé un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest. La motivation : « la détérioration significative de la situation sécuritaire en Ukraine, suite aux attaques constantes et massives de la Russie contre les civils et contre l’infrastructure civile, surtout contre celle énergétique, ainsi que les conséquences régionales de cette situation, y compris contre la sécurité de la Roumanie. Selon un communiqué de la Présidence, ce transfert se réalisera à condition de poursuivre les négociations, surtout avec le partenaire stratégique américain en vue d’obtenir un système similaire ou équivalent, censé répondre, entre autres aux besoins de protéger l’espace aérien roumain. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié la Roumanie et souligné que le système Patriot offert consoliderait le boulier de défense aérienne de l’Ukraine, ainsi que la sécurité de l’Europe dans son entier. Sur les sept systèmes Patriot que la Roumanie a achetés, quatre ont été délivrés, dont deux ont été déclarés opérationnels. Toujours dans le cadre du Conseil suprême de défense nationale, le président Klaus Iohannis a annoncé sa décision de retirer sa candidature aux fonctions de secrétaire général de l’OTAN. Le Conseil s’est prononcé en faveur de la candidature du Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

     

    L’année de toutes les élections

     

    Dès que les élections locales et pour le Parlement Européen du 9 juin dernier se sont achevées, la coalition gouvernementale de Roumanie, composée du PSD et du PNL, s’est réunie au courant de la semaine pour parler du prochain scrutin – celui présidentiel – dans un contexte de vifs débats entre les partis au pouvoir à ce sujet. Les libéraux souhaitent que ces élections aient lieu vers la fin de l’année, en novembre – décembre prochains, alors que les sociaux-démocrates insistent que la période déjà établie par la coalition – c’est-à-dire septembre prochain soit maintenue. De l’avis des libéraux, avoir un scrutin durant la première moitié du mois de septembre, cela perturberait la rentrée scolaire, et la campagne électorale se superposerait à la période de vacances. Rappelons-le, cette année les Roumains sont appelés aux urnes aussi pour élire les membres du Parlement national et leur futur chef d’Etat.

     

    Visite du président italien à Bucarest

     

    Le président de l’Italie, Sergio Mattarella, a fait, mercredi une visite officielle à Bucarest pour des pourparlers avec son homologue, Klaus Iohannis, et avec le premier ministre, Marcel Ciolacu. L’occasion de souligner les excellentes relations bilatérales sur tous les plans de son pays avec la Roumanie. Celles-ci sont illustrés par des liens culturels profonds et par l’existence de deux communautés : italienne en Roumanie et respectivement roumaine en Italie. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint les 20 milliards d’euros l’année dernière – a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Il a aussi mis en évidence la participation l’Italie, passée et future, aux missions de police aérienne de l’OTAN en Roumanie. Pour sa part, le président italien s’est déclaré un partisan de l’accès complet de la Roumanie à Schengen, tout en réitérant que l’élargissement de l’UE et l’implication des Etats candidats au processus étaient des objectifs indispensables. Lors des pourparlers avec Sergio Mattarella, le premier ministre Marcel Ciolacu a pour sa part exprimé son appréciation pour la contribution de l’Etat italien au maintien des liens entre les Roumains qui étudient, travaillent et vivent en Italie avec le pays d’origine et avec la langue roumaine.

     

    Le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu en visite en Allemagne

     

    Les gouvernements de la Roumanie et du Land allemand de Bavière ont tenu une réunion conjointe à Munich, mardi, pour célébrer les 25 ans de relations bilatérales. Ils ont discuté du renforcement de la coopération économique, sociale et en matière de sécurité et ont signé un mémorandum sur l’entrepreneuriat, les PME et les start-ups. Parmi les Länder allemands, la Bavière est le principal investisseur et partenaire commercial de la Roumanie, avec des échanges chiffrés à 8,3 milliards d’euros à la fin de l’année dernière. L’occasion aussi pour Marcel Ciolacu d’exprimer son souhait que les grandes entreprises bavaroises investissent en Roumanie. Le Premier ministre bavarois a quant à lui déclaré que l’industrie de la Défense était l’un des domaines de coopération auxquels il convenait d’accorder une attention particulière.

     

     La Commission européenne donne un avertissement à la Roumanie

     

    La Commission européenne a officiellement mis en garde huit de ses États membres contre des déficits budgétaires excessifs. Parmi eux figure la Roumanie, qui a été critiquée pour avoir ignoré les précédents avertissements de l’UE sur le gaspillage. En 2020, le Conseil de l’UE a conseillé à la Roumanie de mettre en œuvre des mesures rigoureuses pour corriger son déséquilibre budgétaire d’ici à 2022. Cependant, l’année prochaine, le pays devrait enregistrer le déficit le plus important de l’Union, avec 7 % de son PIB.

     

    La Roumanie se surpasse en sport

     

    L’équipe nationale de football de Roumanie a fait de superbes débuts à l’EURO 2024 en s’imposant sur un score de 3-0 face à l’Ukraine, lundi, à Munich. Sa dernière victoire aux Championnats d’Europe remontait à il y a 24 ans (3-2 contre l’Angleterre).

    Par ailleurs, en natation, le Roumain David Popovici, âgé de seulement 19 ans, s’est également illustré aux Championnats d’Europe de Belgrade en décrochant la médaille d’or en finale du 100m nage libre, défendant ainsi le titre qu’il avait remporté il y a deux ans à Rome.

  • Charivari au sommet

    Charivari au sommet

    Les dernières élections se sont déroulées sur fond de divisions profondes dans la partie du monde la plus affectée par la pandémie : les Etats-Unis. Selon les observateurs, plus de 99 millions d’électeurs américains avaient choisi de voter pendant la période précédant le jour des élections, soit par correspondance, soit en personne, le total des voix enregistrées dépassant largement les 138 millions enregistrées en 2016, lors du scrutin présidentiel remporté alors par le candidat républicain Donald Trump. Fortement contestée par celui-ci, devenu président sortant, la victoire qui a vu consacrer le démocrate Joe Biden à la Maison Blanche doit encore attendre le vote de Grands électeurs, prévu avoir lieu à la mi-décembre. Pourtant, avec le changement de garde à la Maison Blanche qui semble se mettre d’ores et déjà en branle, les analystes politiques ont sauté sur l’occasion pour scruter les conséquences de ce changement de cap.

    Aussi, pour ce qui est des chances données à une démarche politique de détente de l’Administration Biden, le politologue Andrei Ţăranu affirme : « Il est probable que l’Administration Biden essaye de refermer la plaie provoquée par l’immense division qui traverse la société américaine, et qu’elle s’attaque aux clivages sociaux et raciaux. Qu’elle essaye d’intervenir en utilisant le système de la sécurité sociale, celui de l’assistance médicale, ou encore à travers l’éducation nationale. Au plan externe, l’on ne sait pas très bien à quoi s’attendre de la part de la nouvelle administration américaine. Il est certain que l’on pourra compter sur une embellie dans les relations transatlantiques, mais sans que l’on sache l’envergure de ce changement de cap. Quant aux relations entre notre pays et les Etats-Unis, nous pouvons compter déjà sur un lien bien établi et solide. Pas trop de mauvaises nouvelles à attendre, comptons plutôt sur les bonnes. Le Département d’Etat, par la voix de son ambassadeur à Bucarest nous a annoncé des plans d’investissements massifs dans l’infrastructure, les communications, le transport. Et puis, à mon sens, il ne faut pas s’attendre à un changement de paradigme en matière de politique de sécurité de la part des Etats-Unis.»

    Le professeur des universités Dan Dungaciu analyse pour sa part le changement de cap provoqué par Donald Trump au moment où il avait identifié la source du mal américain dans les dépenses engagées par sa politique étrangère. Il avait ensuite décidé de recentrer l’Amérique sur ses problèmes internes, en bouleversant le paradigme antérieur.

    Dan Dungaciu : « La thèse sur laquelle s’est appuyée la politique de Donald Trump veut que l’Amérique ait dépensé ces 30 dernières années des trillions de dollars, pour se retrouver au final défaite, vaincue, enfin sans victoire en Afghanistan, sans victoire au Moyen-Orient, et puis isolée au sein du monde occidental, à l’exception des Etats de l’Europe centrale et orientale, qui lui avaient emboîté le pas. Et donc, pour Trump, il s’est agi d’une politique qui a mené l’Amérique à la faillite, une politique où elle a failli résoudre les conflits, a gaspillé ses ressources et a permis à ses ennemis de reprendre le poil de la bête. Or, il serait intéressant de voir si l’administration Biden envisage de remettre à l’ordre du jour l’ancien paradigme, d’avant Trump, où l’Amérique s’érigeait en gendarme du monde. Pour ma part, c’est l’élément à suivre par-dessus tout. Mais je ne pense pas que l’Amérique revienne à cette époque d’avant Trump, et à beaucoup d’égards l’Amérique perdra de sa superbe pour nous, Européens. »

    Par ailleurs, la Chine demeure le rival, sinon le principal adversaire des Etats-Unis dans pas mal de domaines. Et sur ce point, l’on peut constater un véritable consensus à Washington, entre démocrates et républicains. Cela se voit à l’œil nu et, à cet égard, il ne faudrait pas trop compter sur un changement de paradigme, selon le professeur Dungaciu, selon lequel le nouvel ordre mondial est en train de s’organiser autour de cette rivalité entre la Chine et les Etats-Unis : « C’est la nouvelle la nouvelle clé de lecture du monde, qu’il faudrait utiliser pour nous rapporter dorénavant à la réalité stratégique et même économique du monde en train d’émerger. Même la relation avec la Fédération de Russie sera perçue à travers cette équation, en fonction de ses relations avec la Chine. La Russie d’aujourd’hui se retrouve reléguée à la place occupée par la Chine dans les relations internationales dans les années 70, lorsque la guerre froide battait son plein, à travers la rivalité stratégique entre l’URSS et les Etats-Unis. La Chine avait alors joué sur les deux plans. Et la Russie se retrouve en cette position aujourd’hui, tel un tiers, un outsider qui se retrouve au milieu d’une bagarre entre les deux Grands. La Russie ira sans doute sur la pointe de pieds, évitant de froisser à la fois la Chine et les Etats-Unis. Il faut s’attendre à ce que Moscou joue sur la corde raide, essayant de maintenir un certain équilibre dans ses relations avec les Pékin et Washington. La Russie se rend compte qu’elle n’est plus en mesure de jouer dans la cour des grands, elle n’est plus un acteur mondial, mais elle essayera, pour sûr, de jouer au mieux ses cartes. L’Union européenne endossera un rôle similaire en quelque sorte à celui endossé par la Russie. Un acteur qui se voit, sans surprise, très courtisé par la Chine, notamment sur le plan économique. »

    L’ère Trump va néanmoins marquer les relations internationales bien au-delà de la durée de son mandat, constate à son tour l’universitaire Valentin Naumescu, qui table cependant sur une normalisation prochaine des relations transatlantiques : « Il s’agit en cela probablement du principal bénéfice du résultat des élections américaines, pour l’Europe dans son entièreté. Parce que nos intérêts exigent que l’OTAN se porte bien, car elle fournit lese garanties de sécurité dont la Roumanie, notre région et notre continent ont besoin. Cela dépend essentiellement de la qualité, de la solidité et de la crédibilité des relations transatlantiques, sévèrement malmenées ces 4 dernières années. Et il n’est pas facile de recoudre le fil une fois rompu. Il reste des traces, il y aura des morceaux qui vont pouvoir être recollés après un certain temps, d’autres qui resteront cassés à jamais. »

    L’avenir nous le dira, affirme encore Valentin Naumescu. Il nous dira si les tendances protectionnistes, qu’il s’agisse de la dimension économique, ou encore de la rivalité sino-américaine, vont remporter, ou non, la mise, et si les effets de l’ère Trump seront ressenties bien au-delà du mandat de l’actuelle administration américaine. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 17.11.2020 (mise à jour)

    17.11.2020 (mise à jour)

    Priorités sanitaires – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a convoqué mardi une nouvelle réunion en présence du premier ministre, Ludovic Orban et d’autres responsables sanitaires, pour faire le point sur les restrictions en place en Roumanie. Leur priorité est de croitre de 200 places le nombre des lits en soins intensifs d’ici une semaine. De même, le ministère de la Santé bénéficiera de fonds supplémentaires lors du prochain collectif budgétaire, a-t-il été annoncé lors de cette même réunion. Enfin, les autorités ont démarré l’organisation proprement – dite de la mise en place de la stratégie de vaccination anti-covid, a annoncé le président. Cette campagne se déroulera par étapes et commencera par les catégories de la population établies selon des critères épidémiologiques et médicaux. Dans une première étape, il s’agira de faire vacciner le personnel médical et les catégories à risque, mais aussi les salariés des secteurs essentiels, tels l’éducation, la sécurité nationale, les transports, l’énergie, la fourniture d’eau et d’aliments. Un coordinateur de la campagne de vaccination a été désigné – un médecin militaire spécialiste des maladies infectieuses.

    Coronavirus – Mardi, les autorités roumaines ont rapporté 8262 nouveaux cas de coronavirus sur plus de 31.000 tests effectués en 24 heures. Le nombre total des cas de contamination a dépassé les 373.000 depuis le début de la pandémie. 186 décès nouveaux ont été rapportés mardi, ce qui porte le bilan total des morts à plus de 9200. 1174 patients sont hospitalisés en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, 70% des Roumains dépistés positifs ont guéri. A partir de ce mardi, cinq localités et une commune du département d’Alba, au centre du pays, se confinent pour deux semaines en raison de l’incidence des cas de contamination. Par ailleurs, la ville de Constanta, au bord de la Mer Noire, a décidé de la fermeture des aires de jeux et des parcs de loisir, tout comme de la désinfection des rues et des marchés. Sibiu et trois autres localités du département homonyme sont bouclés depuis lundi.

    Incendie – Les enquêteurs ont terminé d’examiner
    sur place les causes de l’incendie déclaré samedi dans l’unité de soins
    intensifs de l’Hôpital départemental de Piatra Neamt devenu hôpital Covid. Une
    enquête a été ouverte pour homicide et blessures involontaires par imprudence
    après que dix personnes sont mortes et sept ont souffert des blessures. Sur les
    dix patients décédés, cinq n’ont pas pu être identifiés. Une expertise d’ADN
    sera faite en ce sens. L’état de santé du médecin Ioan
    Cătălin Denciu est plus grave qu’on ne le pensait. Dépisté positif au teste
    Covid, il a été transporté en Belgique pour être soigné après avoir souffert
    des brûlures de deuxième degré sur 75% de son corps pendant qu’il essayait de
    sauver la vie de ses patients. Le manager de l’Hôpital de Piatra Neamt a
    démissionné. Des équipes mixtes formées de représentants de la Direction de
    santé publique et de l’Inspection générale pour les situations d’urgence ont
    démarré lundi des contrôles dans toutes les unités de soins intensifs au sein
    des établissements hospitaliers pour vérifier les installations médicales et
    les conditions de leur mise en service. Le ministre de la santé, Nelu Tataru, a
    affirmé qu’en 2020, de nombreux établissements sanitaires ont fait des travaux
    de modernisation et que du coup, on doit vérifier s’ils sont conformes aux
    normes de sécurité.

    SANITAS – Les syndicalistes de la Santé observé une minute de silence devant le siège du gouvernement de Bucarest, à la mémoire des victimes de l’incendie tragique de l’hôpital Piatra Neamt. Initialement, une manifestation de protestations était prévue mais l’organisation syndicale a décidé de la remplacer par une action consacrée aux personnes qui ont perdu la vie, samedi, dans cet incendie, et à tous les personnels du secteur sanitaire qui sont décédés des suites d’une maladie causée par leur travail. A leurs dires, la tragédie de Piatra Neamt peut se répéter partout en Roumanie, en raison de la pénurie des dotations modernes dans les hôpitaux publics et de l’épuisement du personnel médical. Les syndicalistes appellent la société civile à mettre de la pression sur le milieu politique afin que celui-ci s’active pour réformer le système sanitaire.

    Moldova – L’ancienne première ministre moldave,
    la pro-européenne Maia Sandu, est devenue première femme présidente de
    l’histoire de la République de Moldova, après avoir remporté les élections de
    dimanche, avec 57,75% des voix. Le président en exercice, le russophile Igor
    Dodon n’en a obtenu que 42% et souhaite contester en justice les résultats du
    scrutin. Endiguer la corruption et reformer la classe politique, voilà les
    priorités de Maia Sandu qui s’est également prononcé en faveur d’une politique
    intérieure et extérieure censée approcher le pays des normes européennes. Le
    résultat du scrutin de dimanche représente une victoire morale des forces
    pro-occidentales qui souhaitent un changement authentique. C’est ce
    qu’affirment les analystes de Chisinau qui prédisent une période trouble pour
    la République de Moldova dont le Parlement reste dominé par les socialistes de
    Dodon.

  • 15.11.2020

    15.11.2020

    Incendie – Le premier ministre roumain Ludovic Orban a eu ce dimanche une réunion de travail avec le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela et le secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, Raed Arafat. Les autorités ont décidé que des équipes mixtes de la Direction de la santé publique et de l’Inspection générale pour les situations d’urgence démarrent lundi des contrôles dans toutes les unités de soins intensifs au niveau national pour vérifier les installations et les conditions de mise en service du matériel médical. La réunion a eu lieu après la tragédie survenue samedi soir à l’hôpital départemental des urgences de Piatra Neamţ (est). Dix patients atteints de Covid-19 sont morts dans l’incendie qui s’est déclaré dans le service de soins intensifs de cet l’hôpital. Sept autres personnes, dont le médecin de garde, ont été grièvement blessées. Six blessés ont été transportés samedi soir à l’hôpital modulaire de Lețcani, tandis que le médecin qui a subi de graves brûlures en tentant de sauver ses patients a été transféré ce dimanche dans un hôpital de Bruxelles, pour recevoir du traitement spécialisé. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, considère que la responsabilité pour la tragédie de Piatra Neamţ était collective car, dit-il « nous avons accepté pendant 30 ans de vivre dans une telle situation médicale ». Le président Klaus Iohannis, le premier ministre Ludovic Orban et le chef de l’opposition sociale-démocrate, Marcel Ciolacu, se sont dits choqués et attristés par l’événement tragique et ont pointé du doigt l’état précaire du système de santé roumain. Le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine a prié pour les victimes de l’incendie. Une équipe formée de procureurs du Parquet général, de policiers et de spécialistes des investigations incendie a ouvert aujourd’hui une enquête pour déterminer les causes de cet événement tragique. L’enquête est menée par le procureur Marius Iacob du Parquet général, qui s’est occupé dans le passé des enquêtes sur les incendies du club Colectiv et de la maternité Giuleşti, de Bucarest.



    Coronavirus – En Roumanie, 7.096
    nouveaux cas d’infections au nouveau coronavirus ont été signalés ces dernières
    24 heures, portant à 360.281 le nombre
    total de contaminations, indique le Groupe de communication stratégique.113
    décès associés au Covid – 19 ont été enregistrés en 24 heures, le bilan total
    s’alourdissant à 8926 morts.1.169 personnes sont hospitalisées aux soins intensifs.
    La Roumanie n’a plus de
    zone verte en termes d’infections au nouveau coronavirus, après que le seuil de
    1,5 cas de Covid-19 pour mille habitants par rapport aux 14 derniers jours, a
    été dépassé, samedi, dans le comté de Vrancea (est), le seul à avoir affiché
    jusque là un taux d’incidence plus faible. En raison de ce contexte
    épidémiologique, l’état d’alerte a été prolongé jusqu’à mi-décembre.


    La Nuit des musées – En Roumanie, l’édition de cette année de la Nuit des musées s’est déroulée samedi, avec des visites de jour, dans des conditions adaptées à la pandémie de Covid-19 et avec de nombreux événements organisés sur Internet. Plus de 60 musées et opérateurs culturels de toute la Roumanie se sont inscrits pour célébrer cet événement européen, généralement organisé en mai. En 2020, sur fond de crise sanitaire, la Nuit des musées a été reportée à la mi-novembre. Les musées et les espaces culturels ont organisé des activités interactives sur les réseaux sociaux et sur leurs propres sites Internet. Les projets hors ligne ont été adaptés aux nouvelles mesures gouvernementales concernant les activités publiques et aux restrictions nocturnes de circulation. Initiée il y a 16 ans par le ministère français de la Culture, la Nuit des musées est parrainée par le Conseil de l’Europe, par l’UNESCO et par le Conseil international des musées.



    Moldova En République de Moldova, le deuxième tour des élections présidentielles a lieu aujourd’hui. L’ancien premier ministre Maia Sandu, représentante de lélectorat pro-européen et qui a remporté le premier tour des élections en novembre, affronte le président sortant pro-russe Igor Dodon, soutenu par le Parti socialiste. Les 2.000 bureaux de vote fermeront à 21h. Les citoyens moldaves de létranger ont à leur disposition plus de 139 sections, dont 13 en Roumanie. Le scrutin présidentiel a lieu au bout dune campagne électorale dure, marquée par de nombreuses déclarations et accusations que se sont adressé les deux candidats à la fonction suprême. Durant cette campagne, le président sortant Igor Dodon a exhorté ses partisans à des manifestations post-électorales s’il était nécessaire de défendre sa victoire. Quant à Maia Sandu, elle a évoqué la nécessité du changement et de la lutte contre la corruption.



    Football – Le match de l’équipe de Roumanie de football avec la Norvège, prévu ce soir à Bucarest en Ligue des Nations, a été annulé par l’UEFA. La décision a été prise après que l’équipe invitée n’a pu se déplacer en raison d’un cas de coronavirus, peut-on lire sur le site officiel de la Fédération roumaine de football. Selon cette dernière, les conséquences de lannulation du match seront établies par la commission disciplinaire de lorganisme continental. Les Roumains disputeront le dernier match de la compétition le 18 novembre, à Belfast, contre l’équipe nationale d’Irlande du Nord. Ces matches comptent pour le classement de la FIFA, déterminant pour le tirage au sort des groupes préliminaires de la Coupe du monde 2022.



    Météo – Le temps est assez chaud pour la mi-novembre. Le ciel est variable et les températures maximales sont comprises entre 6° et 14°. Il faisait 13° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • La semaine du 25 novembre au 1-er décembre

    La semaine du 25 novembre au 1-er décembre

    La Cour
    constitutionnelle de la Roumanie a validé le résultat de l’élection
    présidentielle de dimanche



    La Cour constitutionnelle de Roumanie a validé, ce jeudi, le résultat du
    second tour du scrutin présidentiel, déroulé dimanche dernier, suite auquel le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national
    libéral, au gouvernement, a été reconduit à la tête de l’Etat. M. Iohannis a affirmé que le vote des Roumains
    représentait une grande responsabilité, soulignant que son premier mandat
    présidentiel avait été marqué par de nombreux défis. Il a rappelé que durant
    les cinq années précédentes, il était resté connecté aux problèmes réels de la
    société, s’opposant fermement aux tentatives de retour en arrière, qu’il avait
    considéré comme étant un danger pour la démocratie. Le président de la Roumanie
    a promis de continuer, pendant son second mandat, de défendre les droits et les
    libertés fondamentales des citoyens : « En
    vertu du rôle constitutionnel du président de la Roumanie, j’agirai pour un
    meilleur fonctionnement des autorités et des institutions publiques, pour
    qu’elles soient véritablement au service des Roumains. Je continuerai à veiller
    au respect de la Constitution et à soutenir fermement les valeurs de l’Etat de
    droit et du parcours européen de la Roumanie. »
    , a-t-il déclaré.


    Conformément aux chiffres du Bureau électoral central, le nombre des électeurs
    qui se sont rendus aux urnes a été de 9.953.659 personnes, ce qui compte pour
    54,46% du nombre total des électeurs inscrits au registre électoral. 944.077
    électeurs ont voté à l’extérieur de la Roumanie, où le président roumain Klaus
    Iohannis a recensé 94% des voix.


    L’ex-première ministre
    Viorica Dăncilă quitte son poste de chef du PSD



    Suite à sa défaite sans appel au second tour du scrutin présidentiel, sur
    demande de ses collègues de parti, Mme Viorica Dăncilă a démissionné mardi de
    sa fonction de chef du Parti Social-Démocrate. Pour elle c’est là une manière
    d’assumer la responsabilité pour le résultat obtenu aux élections: « J’ai compris l’opinion de mes
    collègues, ce n’est pas un moment de faiblesse, c’est un moment de dignité et
    je considère moi-même que j’aurais dû démissionner de la fonction de président
    du PSD. C’est un geste que j’ai fait pour le parti.»
    , a-t-elle expliqué.


    A l’heure actuelle, le chef par intérim des sociaux-démocrates est le
    président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu. Un congrès du
    parti est prévu en début de l’année prochaine.


    La Roumanie renforcera sa
    présence dans les missions militaires de l’étranger, a décidé le du Conseil
    suprême de défense de la Roumanie



    Première réunion, ce mercredi, du Conseil suprême
    de défense de la Roumanie, avec la participation des membres du nouveau cabinet
    libéral de Ludovic Orban. A l’ordre du jour figurait, entre autres, désignation
    d’un nouveau chef de l’Etat-major des armées, le Conseil donnant un avis
    favorable au général Daniel Petrescu. Il a également été décidé de
    multiplier les missions militaires à l’étranger en 2020. S’y ajoute une hausse
    des personnels du ministère de la Défense de 200 personnes, soit plus de 2100
    militaires et civils en tout, dont 800 prendront part à la mission de l’OTAN en
    Afghanistan. De même, près de 800 militaires et policiers du ministère de
    l’Intérieur seront envoyés dans des missions internationales. Enfin, un
    autre point sur la liste du Conseil suprême de défense de la Roumanie – les
    objectifs de la Roumanie pour la réunion de l’OTAN prévue les 3 et 4 décembre
    prochains, à Londres. Ce sera l’occasion pour le président Klaus Iohannis
    d’insister sur l’importance de la région de la Mer Noire sur le Flanc est de
    l’Alliance et d’assurer les alliés que Bucarest continuera d’allouer 2% de son
    PIB à la Défense.


    Le
    gouvernement de Bucarest a approuvé le second collectif budgétaire de l’année



    Approuvé jeudi par le nouveau gouvernement libéral de
    Bucarest, le second collectif budgétaire de l’année rehausse le déficit
    budgétaire à 4,4% du Produit intérieur brut (PIB), au lieu des 4,3% annoncés
    précédemment. Le ministre des finances, Florin Cîţu, a expliqué ce changement
    par le fait que de nouvelles dépenses sans financement, décidées par l’ancien
    Cabinet social-démocrate, avaient été mises au jour. Le ministre a annoncé une
    allocation supplémentaire de 2 milliards de lei (environ 400 millions d’euros)
    au paiement, jusqu’à la fin de l’année, des prestations sociales – retraites,
    allocations familiales, allocations pour les personnes handicapées et autres.
    M. Cîţu a ajouté que des fonds supplémentaires étaient destinés au paiement des
    médicaments et des salaires majorés du système de santé public.


    Les procureurs demandent
    de lourdes peines de prison contre les inculpés du dossier de l’incendie de la
    discothèque Colectiv



    Les procureurs ont demandé de lourdes peines de prison contre les inculpés
    du dossier de l’incendie par négligence qui a eu
    lieu à Bucarest en 2015, et qui a fait 64 morts et quelque 200 blessés. Il agit
    plus précisément de près de 13 ans de prison ferme pour les patrons de la
    discothèque et 14 ans de prison ferme pour la patronne de la société qui a
    fourni les feux d’artifices utilisés lors du concert qui se tenait alors que
    l’incendie a éclaté. Lundi, les familles des victimes ont demandé plusieurs
    millions d’euros de dommages et intérêts de l’ancien maire du 4-e secteur
    de Bucarest, Cristian Popescu-Piedone, alors que les procureurs ont requis 15
    ans de prison ferme pour l’ancien maire. M Popescu-Piedone et trois autres
    fonctionnaires publics se rendent coupables d’avoir délivré des permis non
    conformes permettant le fonctionnement de la boîte de nuit. Lundi prochain
    sera le jour final des débats dans ce dossier concernant les deux pompiers
    figurant eux aussi parmi les inculpés.


    Mirel Rădoi
    est le nouveau coach de la nationale de football de Roumanie



    Le Comité
    exécutif de la Fédération roumaine de football a approuvé, mardi,
    l’installation de Mirel Rădoi au poste de sélectionneur de la nationale de foot
    de Roumanie, en remplacement de Cosmin Contra, qui a démissionné après le
    ratage de la qualification directe à l’Euro 2020. Ancien
    joueur international, Mirel Rădoi a été le coach de la nationale
    « Espoir » (Under-21), qu’il avait réussi à emmener à l’EURO 2019, où
    les jeunes tricolores se sont hissés jusqu’en demi-finales. Cette performance
    leur a assuré la qualification aux JO, après une pause de 56 ans. Par ailleurs,
    la nationale roumaine, la grande, n’a pas dépassé la phase des qualifications,
    mais elle garde encore des chances, vu le barrage de la Ligue des nations, du
    mois de mars prochain, à la fin duquel quatre équipes
    pourront, tout de même, aller à l’Euro 2020. La Roumanie affrontera l’Islande
    le 26 mars, et en cas de victoire, elle devrait jouer, le 31 mars, contre la
    gagnante du match Bulgarie Hongrie.

  • 28.11.2019 (mise à jour)

    28.11.2019 (mise à jour)

    Elections – La Cour constitutionnelle de Roumanie a validé, ce jeudi, le résultat du
    second tour du scrutin présidentiel déroulé dimanche dernier. Jeudi également,
    le Bureau
    électoral central a communiqué les résultats définitifs de l’élection. Après le décompte de tous les suffrages, le
    président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au
    gouvernement, a largement remporté le scrutin et recensé 66% des voix, soit le
    double par rapport à son adversaire, l’ex-première ministre sociale-démocrate,
    Viorica Dăncilă. Conformément aux
    chiffres du Bureau électoral central, le nombre des électeurs qui se sont
    rendus aux urnes a été de 9.953.659 personnes, ce qui compte pour 54,46% du
    nombre total des électeurs inscrits au registre électoral. 944.077 électeurs
    ont voté à l’extérieur de la Roumanie, où le président roumain Klaus Iohannis a
    recensé 94% des voix. Mardi, Viorica Dăncilă a démissionné de ses fonctions de
    présidente du Parti social-démocrate.






    Statistiques – Avec six ans de moins que la moyenne communautaire et malgré une
    progression constante depuis l’an 2000, l’espérance de vie à la naissance des
    Roumains est une des plus basses de l’Union européenne. Le grand nombre de
    décès causés par des maladies qui peuvent être traitées montre qu’il faut
    améliorer l’approche des facteurs de risque et l’efficacité des services de
    santé. Le financement insuffisant du système de santé affaiblit la capacité du
    pays de satisfaire aux besoins de la population, est-il dit dans un rapport de
    la Commission européenne, rendu public ce jeudi.


    Economie -
    La majoration des retraites, aux termes de la nouvelle législation en vigueur,
    implique des risques budgétaires majeurs, mettent en garde les analystes
    économiques. La majoration du point de retraite, cet automne, a impliqué des
    dépenses supplémentaires de plus de 600 millions d’euros, selon l’économiste en
    chef de la Banque centrale, Valentin Lazea. Expliquant que l’impact négatif
    déjà ressenti se traduirait par une hausse du déficit budgétaire au cours des
    prochaines années, allant jusqu’à 6,5% en 2022, le responsable conseille au
    gouvernement de Bucarest de reporter la mise en application de la nouvelle loi
    des retraites. M Lazea affirme aussi qu’une majoration des revenus fiscaux ne
    devrait pas se traduire par une majoration des taxes et des impôts. Par
    ailleurs, le premier ministre Ludovic Orban a précisé que le budget de l’année
    prochaine devrait prendre en compte une majoration de 40%, ajoutant que tant
    qu’une loi est en vigueur, elle sera respectée. Le chef du Cabinet de Bucarest
    a exclu toute intervention par décret d’urgence dans un secteur aussi sensible
    que celui des retraites.
















    Environnement – A la veille de la Conférence des Nations Unies sur le changement
    climatique COP25, qui aura lieu à Madrid, du 2 au 13 décembre, les députés
    européens ont adopté ce jeudi une résolution qui déclare la situation d’urgence
    en matière de climat et de protection de l’environnement en Europe et dans le
    monde. Ils y demandent aussi que toutes les propositions législatives et
    budgétaires de la Commission européenne prennent en compte l’objectif de
    limiter le réchauffement global à moins de 1,5°C, apprend-on par un communiqué
    officiel du Parlement européen. Les eurodéputés demandent aussi à la présidente
    de la nouvelle Commission, Ursula von der Leyen, d’introduire dans le Pacte
    écologique européen l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre
    de 55% d’ici 2030.




    OTAN – Les pays membres de l’OTAN ont convenu les sont entendus sur un
    texte d’accord qui permettra aux Etats-Unis de réduire leur contribution au
    budget du fonctionnement de l’Alliance Atlantique, ont fait savoir plusieurs
    responsables de l’organisation, cités par l’Agence France Presse, ce jeudi.
    Lors du sommet de 2018, le président américain Donald Trump avait demandé une
    réduction de la contribution de son pays à l’effort financier de l’OTAN.
    Washington fournit actuellement 22,1% du
    budget de l’Alliance, qui est de 2,37 milliards d’euros en 2019. Les 29 Etats
    alliés s’étaient engagés, en 2014, à augmenter leurs dépenses pour la défense à
    2% de leurs PIB respectifs, à l’horizon 2024. Ils en sont huit à le faire en
    2019, à savoir: les Etats-Unis, la Grèce, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la
    Roumanie, le Royaume Uni et la Pologne.




    Météo – Dans les prochaines 24 heures, les températures
    seront supérieures aux normales de saison partout en Roumanie. La pluie sera
    elle aussi au rendez-vous. Le thermomètre affichera entre 6° et 17° vendredi en
    milieu de journée.

  • 25.11.2019

    25.11.2019

    Président – Le président roumain, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, est le gagnant du second tour du scrutin présidentiel de ce dimanche. Il a vaincu la présidente du Parti Social Démocrate et ex-premier ministre Viorica Dancila et largement remporté son second mandat présidentiel de 5 ans. Après de décompte de plus de 67% des suffrages exprimés ce dimanche, Klaus Iohannis a recensé 65,88% des voix alors que son adversaire a obtenu 34,12% des voix. En Roumanie, la présence aux urnes a tourné autour des 50%, soit 2% de plus par rapport au premier tour. A 23 heures (heure de Bucarest) à l’extérieur de la Roumanie, où le processus électoral s’est déroulé pendant trois jours, quelque 944 mille électeurs s’étaient présentés aux urnes, soit un taux de participation record. La présence la plus importante a été enregistrée dans les bureaux de vote d’Italie, du Royaume Uni, d’Allemagne, d’Espagne et de République de Moldova.

    Collectif budgétaire – Le ministère des Finances de Bucarest doit finaliser ce lundi le projet du 2e collectif budgétaire cette année. L’annonce a été faite par le premier ministre Ludovic Orban, selon lequel le projet prendra en compte les informations obtenues en consultant chaque ministre. La forme finale du projet sera établie suite à des pourparlers entre le premier ministre et le ministre des Finances, Florin Cîtu, a-t-il encore ajouté. Ce dernier annonçait récemment que le collectif budgétaire de 2019 allait être effectué dans la dernière semaine de novembre, en tablant sur un déficit de 4%. Le premier collectif budgétaire de l’année a été opéré en août. A ce moment-là, les ministères du Développement régional, de la Justice et des Finances ainsi que le Service roumain des renseignements intérieurs ont vu leurs budgets croître, alors que les ministères de l’Education, des Fonds européens et de la Recherche ont perdu de l’argent.

    Parlement – Bucarest marque aujourd’hui un siècle de tradition parlementaire dans la Roumanie unie. En 1919, une année après la Grande Union des principautés roumaines, le premier Parlement de la Grande Roumanie démarrait ses travaux. Résultat des élections déroulées pour la première fois au sein d’une Roumanie réunissant presque tous les territoires habités par des Roumains, ce premier Législatif comportait un nombre impressionnant de personnalités de l’époque. Ce moment historique est marqué ce lundi par un débat organisé à l’Académie roumaine.

    Colectiv – Débat final, aujourd’hui, au Tribunal de Bucarest, dans le dossier de l’incendie tragique de la discothèque bucarestoise Colectiv, un incident qui a fait 64 morts et près de 200 blessés en octobre 2015. Parmi les inculpés figurent le maire du 4e secteur de Bucarest, Cristian Popescu Piedone, ainsi que les patrons de la discothèque. Le procureur doit demander des peines pour les inculpés, alors que les avocats de la défense présenteront leurs plaidoiries finales. Le procès sur la tragédie perpétrée dans la discothèque Colectiv a démarré en avril 2016. Après deux années de jugements reportés pour des questions de procédure, le juge auquel le dossier avait été attribué est parti à la retraite. Il a fallu une année pour que le nouveau juge auditionne des dizaines de témoins et de victimes chaque semaine.

    Parlement Européen – Le PE se réunit ce soir en session plénière à Strasbourg, afin de voter, entre autres la composition et le programme de la future Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen. En cas de vote favorable, la nouvelle Commission pourra démarrer son activité le 1er décembre. Le vote final est prévu ce mercredi, 27 novembre, et il mettra fin à une longue procédure d’analyse attentive par le PE des commissaires proposés. L’objectif en est de garantir la légitimité démocratique de l’Exécutif européen pour qu’il puisse agir dans l’intérêt des Européens.

    Météo – Après une vague de froid, les températures sont à la hausse dans l’ouest, le nord-ouest et le centre de la Roumanie pouvant dépasser même les moyennes pluriannuelles de la saison. La vitesse du vent est assez élevée sur le sud du pays. Dans les Carpates Méridionales l’on signale de la giboulée et de la neige. Les températures maximales de la journée iront entre 3 et 15 degrés. 7 degrés sous un ciel morose à midi à Bucarest.

  • 24.11.2019

    24.11.2019

    Election présidentielle – En Roumanie a lieu ce dimanche le second tour du scrutin présidentiel. Les Roumains sont appelés aux urnes pour choisir entre l’actuel président Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et l’ex-première ministre sociale-démocrate Viorica Dancila. Selon le Bureau électoral
    central, une heure avant la fermeture des bureaux de vote en Roumanie, environ 49% des électeurs avaient voté. Au total 18,2 millions d’électeurs figurent sur les listes permanentes. Pour leur part, les Roumains de l’étranger ont commencé à voter depuis déjà vendredi. C’est pour la première fois que le vote à l’étranger s’étale sur trois 3 jours et c’est toujours pour la première fois que les Roumains de l’étranger peuvent voter aussi par correspondance, une option préférée par 17.500 personnes pour ce second tour de scrutin. De même, le nombre des bureaux de vote mis à la disposition des Roumains de l’étranger est presque double par rapport aux années précédentes, il y en a 838 en tout. Depuis le début du processus de vote ce vendredi, plus de 900.000 Roumains ont voté à l’étranger, la plupart se trouvant en Italie, en Grande Bretagne, le Allemagne, en Espagne et en République de Moldova voisine.





    Frégate – La frégate « Regele Ferdinand » (Roi Ferdinand) est rentrée au Port roumain militaire de Constanta, sur la Mer Noire, après 5 semaines de mission dans la Méditerranée. Elle a participé à l’opération de l’OTAN « Sea Guardian » et à l’exercice multinational « Dogu Akdeniz ’19» aux côtés d’autres navires militaires de l’Alliance censés décourager les activités illégales sur le flanc sud de l’OTAN et de l’UE, part des actions de suivi du trafic maritime sous la direction du Commandement maritime allié de l’OTAN.



    Livres – Le Salon International du livre Gaudeamus, organisé par la Radio publique roumaine s’est achevé ce dimanche par la remise des prix de cette 26e édition, consacrée aux trois décennies qui se sont écoulées depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. Les trophées Gaudeamus, accordés par le vote du public, ont été décernés cette année aux éditions Humanitas, Polirom et au Groupe Editorial ART. Le prix du « livre le plus convoité de la foire » a été décerné aux éditions Humanitas pour le volume « L’homme qui faite bouger les nuages. Sept histoires » par Radu Paraschivescu. Les trophées de la presse ont été décernés au quotidien Evenimentul zilei, à la chaine de télévision, ProTV et à la radio Europa FM, ainsi qu’a l’agence de presse Agerpress. Le prix de l’excellence a été accordé à la maison d’éditions de l’Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iasi. Les prix de la traduction « Antoaneta Ralian » ont été décernés à Luminita Munteanu pour la traduction du turc en roumain de la série Orhan Pamuk, publiée aux éditions Polirom et pour la traduction du roumain en une langue étrangère à Daniel Ionita, coordinateur de l’anthologie « Testament. 400 ans de poésie roumaine », une édition bilingue, sortie en Australie. 5 jours durant, le Salon du livre Gaudeamus a accueilli quelque 900 événements, lancements de livre, débats et sessions d’autographes. 8.000 stands ont été aménagés pour la Foire du livre Gaudeamus organisé à Bucarest par Radio Roumanie.




    Commission européenne – Les ambassadeurs des Etats membres de l’UE ont accepté que la nouvelle Commission européenne d’Ursula von der Leyen démarre son activité le 1er décembre sans un commissaire britannique, après le refus du gouvernement de Londres d’avancer une proposition de commissaire. Les ambassadeurs ont avalisé un texte comportant les noms des 27 membres de la future Commission, un texte qui nécessite aussi le vote favorable du Parlement Européen, prévu mercredi prochain. Vu que le Brexit a été à nouveau reporté, cette fois-ci au 31 janvier 2020, en vertu des traités européens, le Royaume Uni est obligé de proposer un commissaire européen. Toutefois, le gouvernement britannique de Boris Johnson a envoyé aux institutions européennes une lettre mentionnant le fait que, les normes pré-électorales britanniques ne lui permettent pas de faire de nominations aux postes internationaux avant un scrutin, alors que les Britanniques sont appelés aux urnes le 12 décembre pour des élections législatives anticipées. Suite au refus de Londres d’avancer un nom pour le poste de commissaire, la Commission européenne a démarré le 14 novembre la procédure d’infraction contre le Royaume Uni.


    Handball – L’équipe roumaine de handball AHC Potaissa Turda s’est qualifiée aux huitièmes de finale de la Challenge Cup de handball messieurs. Les sportifs roumains ont terminé à égalité 32 partout contre les lettons de ZRHK TENAX Dobele dans le match retour. Les match aller, les Roumains l’ont remporté 38 – 35. Pour rappel, Potaissa Turda a remporté la Coupe Challenge en 2018, après avoir dépassé en finale l’équipe grecque AEK Athènes. Samedi, une autre équipe roumaine, CSM Bucarest, s’est qualifiée dans les 8e de finale de la même compétition, malgré sa défaite face aux Biélorusse de HC Machéka.



    Météo Les températures sont à la hausse sur
    l’ouest, le nord-ouest et le centre de la Roumanie pour dépasser les moyennes
    pluriannuelles de la saison. La vitesse du vent sera assez élevée sur le sud du
    pays. Le mercure des thermomètres frôlera les 0 degrés pour monter ensuite
    pendant la journée jusqu’à 14 degrés.

  • 22.11.2019

    22.11.2019

    Election présidentielle – Pour les Roumains de Roumanie et du monde, c’est le weekend du second tour du scrutin présidentiel. Les deux candidats restés en lice sont l’actuel président Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et l’ex-première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila. Les électeurs se trouvant à l’étranger, notamment en Nouvelle Zélande et en Australie ont déjà commencé à voter ce vendredi matin, alors que les derniers à voter seront les Roumains établis sur la côte ouest des Etats-Unis, où les bureaux de vote fermeront lundi à 7 heures du matin, heure de Bucarest. Comme ce fut le cas aussi au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger ont 3 jours à leur disposition pour élire leur futur président et 835 bureaux de vote, soit presque le double par rapport aux scrutins des années précédentes. En Roumanie, la population ayant le droit de vote est appelée aux urnes uniquement le dimanche 24 novembre. Pour rappel, le taux de participation lors du premier tour du scrutin présidentiel a été de 51,19%, soit un des plus faibles jamais enregistrés en Roumanie. En revanche, les Roumains de l’étranger ont voté en très grand nombre, ils ont été plus de 675.000 à se rendre aux urnes, un chiffre record pour la diaspora.

    Colectiv – Le Tribunal de Bucarest a finalisé l’enquête judiciaire dans un dossier ouvert suite à l’incendie survenu il y a 4 ans dans la discothèque bucarestoise Colectiv et qui a fait 64 morts et deux centaines de blessés. Lundi, le procureur demandera que des peines soient appliquées aux inculpés, alors que les avocats qui les défendent présenteront leurs plaidoiries finales. Le procès sur la tragédie perpétrée dans la discothèque Colectiv a démarré en avril 2016. Après deux années de jugements reportés pour des questions de procédure, le juge auquel le dossier avait été attribué est parti à la retraite. Il a fallu une année pour que le nouveau juge auditionne des dizaines de témoins et de victimes chaque semaine. Parmi les inculpés figurent l’ancien maire du 4e secteur de la capitale, Cristian Piedone, les patrons de la discothèque et deux pompiers.

    Emplois – Parmi les Européens âgés de 15 à 74 ans, 230 millions de personnes avaient un emploi en 2018, 17 millions étaient sans emploi et 134 millions de personnes étaient inactives d’un point de vue économique. C’est ce que constate un rapport publié aujourd’hui par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne. Selon l’enquête, 80% des employés de l’UE (184 millions de personnes) travaillaient à plein temps, alors que le reste de 20% (46 millions de personnes) avaient un emploi à temps partiel. La plupart de ces derniers étaient des femmes, à l’exception de la Roumanie, de la Bulgarie et de Malte. En Roumanie seulement 36% des femmes avaient en emploi à temps partiel en 2018. La plupart des salariés à temps partiel vivaient en Grèce (70%), alors qu’au pôle opposé l’on retrouve la République tchèque, avec le taux le plus réduit de salariés à temps partiel.

    Livres – Ce vendredi c’est la 3e journée de la Foire du Livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie. Cette édition est dédiée aux 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. C’est pourquoi au programme aujourd’hui figure entre autres une table ronde consacrée aux « 30 ans de presse libre », alors que le PEN Club Roumanie, une ONG réunissant écrivains, éditeurs et traducteurs doit accorder son prestigieux prix PEN Roumanie 2019. Samedi, le professeur Thierry Wolton lancera le 2e volume de sa trilogie « Une histoire mondiale du communisme. Essai d’investigation historique ». Intitulé « Les Victimes » ce 2e tome présente la perspective des dizaines de milliers de personnes qui ont connu la prison, la déportation, la famine organisée, la torture, la déshumanisation totale et même l’extermination.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie se donne toujours pour objectif de se classer parmi les 6 premières équipes au Championnat du monde du Japon, ce qui lui permettra de se qualifier aux JO de 2020. Cela malgré les problèmes survenus suite aux accusations de dopage faites contre plusieurs joueuses. Cette déclaration a été faite par le président de la Fédération roumaine de Handball, Alexandru Dedu. Pour rappel, 4 joueuses de l’équipe de Corona Brasov (centre) ont été remplacées après que l’on a découvert qu’elles avaient utilisé la thérapie laser intraveineuse, une procédure interdite. Mercredi, en partant pour le Japon, l’entraineur suédois des Roumaines, Thomas Ryde, a affirmé que la Roumanie ne pouvait plus atteindre son objectif, dans ces conditions. Au championnat du monde, qui aura accueilli du 30 novembre au 15 décembre par le Japon, la Roumanie fait partie du Groupe C, aux côtés de la Hongrie, du Monténégro, de l’Espagne, du Sénégal et du Kazakhstan. La Roumanie compte à son palmarès 3 titres du monde, ainsi que deux médailles d’argent et une de bronze. A l’édition 2017 de la compétition mondiale, les Roumaines se sont classées sur la 10e place.

    Météo – Il fait très froid en Roumanie, notamment dans le sud, le centre et l’est du pays. Il neige en montagne, alors que les précipitations sont mixtes (pluie, giboulée et neige) sur le sud et le sud-ouest. Le vent est fort, voire très fort en altitude, où les rafales peuvent atteindre les 90 km/h. Temps morose à Bucarest aussi, avec du vent et de la pluie. Les températures maximales de la journée iront de 5 à 18 degrés. 1 seul degré à midi à Bucarest.

  • Dernière semaine de la campagne électorale

    Dernière semaine de la campagne électorale

    Le dimanche prochain, 24 novembre, les Roumains sont à nouveau appelés aux urnes pour élire leur président pour les 5 années à venir. Les deux candidats qui restent en lice sont l’actuel président Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, à la gouvernance, et Viorica Dăncilă, leader du PSD et ex-première ministre. Lors du premier tour de scrutin, Klaus Iohannis a remporté 38% des voix, alors que Mme Dăncilă a réuni 22% des suffrages. Bref, la Droite et la Gauche se disputent cette année la plus haute fonction de l’Etat.

    Pourtant, il n’y aura pas de confrontation électorale directe. Klaus Iohannis a refusé à plusieurs reprises l’invitation au débat de sa contre candidate, la considérant comme représentante d’un parti non – démocratique, vu ses tentatives d’accaparer la Justice et le fait qu’il a gouverné pendant trois ans contre les intérêts des Roumains. Un face à face serait une reconnaissance que Viorica Dăncilă ne mérite pas, estime Klaus Iohannis, qui mène une guerre ouverte contre le PSD. De son côté, l’ancienne cheffe du cabinet de Bucarest, accuse son rival d’avoir un discours extrémiste, fondé sur la haine. A son avis, l’approche de M Iohannis ne fait que semer la désunion au sein de la société, alors que la Roumanie a besoin d’un président médiateur, qui ramène l’équilibre dans la société, estime encore Mme Dancila. Elle affirme n’être en guerre contre personne, à la différence de son contre candidat.

    Tous les deux sont soutenus par les plus grand partis politiques du pays. Quel est leur électorat? Klaus Iohannis cherche le vote des personnes d’âge moyen, ayant fait des études moyennes et qui ont en emploi, alors que Viorica Dăncilă tente de sensibiliser les personnes âgées, les retraités aux études primaires ou moyennes. Les deux comptent mobiliser leur propre électorat ainsi que les Roumains qui ont opté pour d’autres candidats au scrutin précédent.

    48% des électeurs se sont présentés aux urnes lors du premier tour du scrutin présidentiel, soit le taux de participation le plus réduit qu’un tel scrutin ait jamais connu en Roumanie. En revanche, encouragés par les nouvelles mesures adoptées pour faciliter le processus de vote, les Roumains de l’étranger n’ont pas hésité d’en profiter : ils sont été 650.000 au total, un chiffre record pour la diaspora. S’y sont ajoutés 25.000 Roumains qui ont opté pour le vote par correspondance, une première en Roumanie. Tout comme au premier tour, les Roumains de la diaspora auront 3 jours à leur disposition pour voter: vendredi, samedi et dimanche. Toutes ces nouvelles mesures ont été prises pour éviter les files d’attente interminables formées les années précédentes devant les bureaux de vote de l’étranger, lorsque des milliers de personnes n’ont pas pu voter. Pour les mêmes raisons, le nombre de bureaux de vote à l’intention des Roumains d’étranger à presque doublé, arrivant à 835, la plupart se trouvent en Espagne, Italie, Allemagne, Grande Bretagne et en France. De même l’heure du vote peut être prolongée jusqu’à minuit s’il existe des files d’attente devant les bureaux de vote.

    En Roumanie, la population ayant le droit de vote est appelée aux urnes ce dimanche 24 novembre. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 15.11.2019

    15.11.2019

    Election présidentielle – Feu vert, en Roumanie, de la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu le 24 novembre. La campagne, elle, prendra fin le 23 novembre, à 7 heures du matin. Les deux candidats qui restent en lice sont lactuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti National Libéral (PNL), et la cheffe de file du Parti Social-Démocrate (PSD) et ex-première ministre, Viorica Dancila. Selon le résultat final communiqué jeudi par le Bureau électoral central, Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix, suivi par Viorica Dancila avec 22,26%. Comme au premier tour de scrutin, les Roumains de létranger auront 3 jours à leur disposition pour voter : à commencer par le vendredi 22 novembre de midi à 21h, heure locale, puis le samedi 23 et le dimanche 24 novembre de 7h du matin à 21h, locales.





    USR – Le membres de lUnion Sauvez la Roumanie (USR), la 3e formation politique au Parlement de Bucarest, doivent décider si leur actuel leader, Dan Barna, reste – oui ou non – à la tête du parti. Le vote commence ce vendredi et sétalera sur 5 jours. Pour sa part, Dan Barna a fait part de son intention de se retirer sil perd la confiance des membres de lUSR. Cette consultation survient après le premier tour du scrutin présidentiel, lors duquel le leader de lUSR sest classé 3e, ratant la qualification au second tour.



    Commémoration – Le premier ministre roumain Ludovic Orban participe ce vendredi à Brasov (centre) à la cérémonie de commémoration des victimes de la révolte ouvrière anticommuniste éclatée il y a 32 dans cette ville transylvaine. Rappelons-le, le 15 novembre 1987, les ouvriers dune usine de Brasov ont protesté contre la direction et ont scandé des slogans contre le dictateur Nicoale Ceausescu. La révolte a été étouffée par la violence. Dans les jours qui ont suivi, des centaines de personnes ont été arrêtées, plusieurs nétant jamais rentrées dans la ville. Le Parquet militaire a enquêté sur la répression qui a suivi après la révolte ouvrière. En 2018, le dossier des tortionnaires des ouvriers de Brasov a été transféré à la Section spéciale dinvestigation des magistrats. Incluses dans le dossier appelé « Les crimes du communisme », les investigations des procureurs portent sur des infractions contre lhumanité, commises par les personnes qui ont agi de manière répressive systématique contre les manifestants.



    Marché de Noël – Ouverture, ce vendredi, à Sibiu (centre) de son traditionnel Marché de Noël considéré comme le plus bel événement de ce type de Roumanie. Une centaine de maisonnettes en bois proposeront aux visiteurs de la Grand Place de Sibiu des cadeaux spécifiques de la saison et des plats traditionnels. Les enfants sont invités à un mini-parc dattractions et à lAtelier de Père Noël mais aussi sur la patinoire artificielle aménagée sur place. Arrivé à sa 13e édition, le Marché de Noël de Sibiu est devenu une véritable marque touristique du pays, attirant chaque année plus de 100.000 visiteurs de Roumanie et de létranger.



    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie affronte ce soir la Suède, dans son avant-dernier match du Groupe F des préliminaires de lEuro 2020. Le dernier match des Roumains est prévu lundi prochain, contre lEspagne. Ils ont besoin dau moins 4 points pour se qualifier dans la compétition finale. LEspagne est leader du Groupe et déjà qualifiée à lEuro 2020, avec 20 points cumulés. La Suède a 15 points, alors que la Roumanie se classe 3e, avec 14 points. Seules les deux premières équipes du groupe participeront au tournoi de lannée prochaine.



    Tennis – En tennis, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Julien Rojer affronte aujourdhui les Français Pierre-Hugues Herbert / Nicolas Mahut dans le cadre du Tournoi des champions de Londres, qui réunit les 8 meilleures paires de lannée. Mercredi, Tecau et Rojer ont vaincu le duo colombien Juan Sebastian Cabal / Robert Farah, le numéro 1 mondial. Rappelons-le, Tecau et Rojer ont remporté le Tournoi des Champions en 2015.



    Météo – Le ciel est couvert en Roumanie ce vendredi, il pleut notamment dans le sud, le centre et sur le relief. Les températures maximales de la journée iront de 9 à 18 degrés. 11 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 14.11.2019 (mise à jour)

    14.11.2019 (mise à jour)

    Elections – Le président Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix (soit près de 3 millions et demi de votes). Suit l’ex-première ministre sociale-démocrate Viorica Dancila avec 22,26% (soit un peu plus de 2 millions de votes), a fait savoir le Bureau électoral central, après le dépouillement des urnes de tous les bureaux de vote. Le 3e classé reste le représentant de l’alliance USR-PLUS, Dan Barna avec 15,02% des voix (soit près d’un million 400 mille votes). Au total 9.359.673 personnes ont voté dimanche dernier, ce qui compte pour 51,19% des électeurs inscrits sur les listes électorales permanentes. De même, 25.319 Roumains ont opté pour le vote par correspondance. Le second tour du scrutin présidentiel aura lieu le 24 novembre et opposera le président Klaus Iohannis, soutenu par les Libéraux, et l’ex-première ministre et cheffe de file du PSD, Viorica Dancila.

    Budget – Ces trois dernières années, l’économie roumaine a été gérée conformément à deux budgets. L’un, présenté au Parlement, n’était assumé ni par le premier ministre, ni par les ministres des finances des cabinets sociaux-démocrates. L’autre, qui reposait sur des informations réelles, était utilisé pour financer les projets des chefs de conseils départementaux du parti au pouvoir. Ces propos appartiennent au nouveau ministre des Finances, le libéral Florin Cîtu qui promet de saisir les autorités compétentes au sujet de cette situation. Aux dires du ministre, le déficit budgétaire sur les 10 derniers mois s’élève à 2,84% du PIB, un taux qui dépasse les estimations sur l’ensemble de l’année. Si aucune mesure n’est adoptée au cours du prochain mois et demi, le déficit pourra dépasser la barre des 4% du PIB. Il y a un trou d’environ un demi-milliard d’euros dans le budget de la caisse nationale de pensions de retraite, a dit M Cîtu, selon lequel tous les collectifs budgétaires précédents auraient dû être négatifs. Pour sa part, l’ancien ministre des Finances, Eugen Teodorovici, rejette ces accusations affirmant que les données pour les 9 premiers mois de l’année n’ont pas été présentées dans leur ensemble.

    Commissaire européen – L’eurodéputée libérale roumaine Adina Valean, proposée au portefeuille des Transports, a reçu jeudi l’avis favorable de la commission des Transports et tourisme du Parlement européen. Lors des auditions, elle a affirmé son désir que l’UE atteigne la neutralité en matière d’émissions de dioxyde de carbone d’ici 2050. Mardi, Adina Valean avait reçu l’avis favorable de la Commission des Affaires juridiques du PE et par les Commissions réunies des Affaires européennes du Parlement de Bucarest, dont l’avis est consultatif. A la fin des auditions, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présentera l’équipe de commissaires et le programme de la Commission dans le cadre d’une réunion du plénum communautaire, le 27 novembre.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca, s’est entretenu jeudi avec l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm, sur la coopération entre les deux pays. L’occasion de mettre en lumière le rythme dynamique du Partenariat Stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis et l’intensification de la coopération bilatérale dans le domaine de la défense, compte tenu du contexte actuel de sécurité. Ce sont d’ailleurs deux éléments essentiels pour la sécurité et la stabilité de la Roumanie et de la région. En continuant d’allouer 2% de son PIB à la Défense, une démarche soutenue par l’actuel cabinet de Bucarest, on garantit la prédictibilité, la cohérence et la continuité des programmes de dotation de l’armée, a affirmé le ministre roumain. A son tour, le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, a rencontré l’ambassadeur américain à Bucarest, pour un échanger sur l’agenda de son ministère et sur la coopération judiciaire roumano-américaine. Refaire les lois de la justice et finaliser les codes pénaux sont les principaux objectifs pour la période qui suite, ont convenu à cette occasion les deux responsables.

    Moldova – Le parlement de la République de Moldova voisine a voté jeudi l’investiture du gouvernement socialiste pro-russe dirigé par l’ancien conseiller présidentiel Ion Chicu. Selon les correspondants de Radio Roumanie à Chisinau, la plupart des 11 ministres sont proches au chef de l’Etat Igor Dodon qui dirige, de facto, le Parti des Socialistes. L’installation de ce nouveau cabinet survient à moins de 48 heures après la destitution de l’Exécutif de la pro-européenne Maia Sandu, mardi, par motion de censure initié par le Parti des socialistes. Maia Sanud a accusé ses anciens partenaires socialistes d’avoir destitué son cabinet par crainte de la Justice. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a mis en garde contre le fait que, dans le contexte actuel, le soutien de la Roumanie, y compris celui financier, serait strictement conditionné par la poursuite des réformes essentielles pour la démocratie et pour le parcours européen de la République de Moldova. A son tour, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a déclaré que l’Exécutif de Bucarest n’était pas trop disposé à coopérer avec un gouvernement moldave qui n’offre pas de garanties sérieuses pour une démocratie authentique.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera assez chaud pour cette période de l’année en Roumanie. Le ciel sera toutefois couvert sur la plupart du territoire et on attend de la pluie notamment sur le sud, le centre et sur le relief. Les températures maximales iront de 9 à 18 degrés.

  • 10.11.2019 (mise à jour II)

    10.11.2019 (mise à jour II)

    Election présidentielle – Le président en exercice, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL (à la gouvernance) et l’ex-première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila, s’affronteront au second tour du scrutin présidentiel, le 24 novembre prochain. Cela, selon les résultats partiels rendus publics après la fermeture du vote en Roumanie, à 21h, heure locale. Selon l’Autorité électorale permanente, suite au dépouillement de 95% des urnes, Klaus Iohannis a réuni 36% des voix, alors que Viorica Dancila – 24% des voix. Le 3e classé, avec 13% des voix, avec est Dan Barna, le candidat de l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti Plus. Les autres candidats ont
    obtenu entre 0,1 et 9% des suffrages. Ces résultats ne sont que partiels
    et ne prennent pas en compte les votes des Roumains de l’étranger. Selon les
    représentants des instituts qui ont effectué des sondages, Klaus Iohannis et
    Dan Barna pourraient voir croître leur résultat de 3 points de pourcentage
    grâce à la diaspora. En Roumanie, la présence aux urnes a approché les 9
    millions de personnes, soit 47,66% de l’électorat, selon le Bureau Electoral Central. En même temps des chiffres record ont été rapportés aussi depuis l’étranger, où plus de 650.000 personnes avaient voté vers 21h, heure de Bucarest. Le vote à l’étranger se poursuivait jusqu’à lundi matin, les derniers à exprimer leurs options étant les Roumains se trouvant sur la côte ouest des Etats-Unis.

    Premières réactions – A la fermeture des bureaux de vote en Roumanie, l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et le premier qualifié au second tour du scrutin présidentiel, a déclaré que « la guerre contre le PSD n’était pas finie ». Il a appelé la population à voter au second tour. En réplique, la cheffe de file des sociaux-démocrates, Viorica Dancila, a affirmé que « le vote de ce dimanche aidait le PSD à poursuivre sa campagne électorale et qu’il témoignait de tout ce que le parti souhaitait faire pour les Roumains ». A son tour, le 3 classé, Dan Barna, le candidat de l’alliance USR-PLUS s’est dit optimiste, vu que le résultat final n’était pas donné par les sondages d’opinion menés à la sortie des bureaux de vote, mais par le dépouillement des urnes.

    Notation – La décision de l’agence de notation Fitch de reconfirmer la note de la Roumanie à BBB – avec une perspective stable repose sur le niveau modéré de la dette publique, mais aussi sur l’évolution positive du PIB par habitant et sur les indicateurs du développement humain, a précisé le ministère des Finances de Bucarest. Selon cette source, la solidité du secteur bancaire a considérablement contribué à cette situation. Le ministère des Finances redoublera d’efforts pour réaliser le collectif budgétaire et construire le budget pour l’année 2020, des démarches absolument nécessaires pour renforcer la stabilité macroéconomique du pays. Fitch a confirmé la note à long terme pour les dettes en devises et en monnaie locale de la Roumanie à BBB – avec des perspectives stables. Selon l’agence, le déficit budgétaire et celui du compte courant constituent des risques pour la stabilité macroéconomique.

    Commissaires – Les auditions des nouveaux commissaires désignés par la Roumanie, la Hongrie et la France sont prévues la semaine prochaine au Parlement européen. Après avoir reçu le feu vert de la Commission Affaires juridiques (JURI), habilitée à vérifier d’éventuels conflits d’intérêt dans le cas des personnes désignées, les trois candidats – Adina Vălean, pour la Roumanie, Olivier Varhelyi, pour la Hongrie et Thierry Breton, pour la France – seront auditionnés le 14 novembre, dans les commissions de spécialité pour les portefeuilles respectifs. Ainsi, Adina Valean sera auditionnée par la Commission Transport et Tourisme, Olivier Varhelyi – par la Commission Affaires étrangères, et Thierry Breton par la Commission Industrie, Recherche et Energie. A la fin des auditions, la présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présentera l’ensemble du collège des commissaires désignés et le programme de la Commission dans le cadre de la session plénière du Législatif communautaire. Rappelons que la députée européenne roumaine Adina Vălean a été acceptée par la présidente de la Commission pour les fonctions de commissaire européen aux Transports.

    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie s’est réunie dimanche à Bucarest pour préparer ses derniers matchs du Groupe F dans les préliminaires de l’Euro 2020. Le vendredi, 15 novembre, les Roumains affronteront la Suède, à domicile, puis le lundi 18 novembre, ils joueront en déplacement avec l’Espagne. Cette dernière équipe est leader du groupe, avec 20 points cumulés, suivie par la Suède (15 points), la Roumanie (14 points), la Norvège (11 points) et par Malte et les Iles Féroé (3 points chacune). Seules les deux premières équipes du groupe se verront qualifiées à la compétitions européenne.

  • La semaine du 28 octobre au 3 novembre

    La semaine du 28 octobre au 3 novembre

    Poursuite de la série « Le Commissaire
    européen »


    « On doute sérieusement que la nouvelle proposition
    de commissaire européen avancée par le gouvernement de Bucarest soit
    légitime », vu que le cabinet ne s’est pas mis d’accord avec le président
    Klaus Iohannis, a fait savoir la porte-parole de la CE, Mina Andreeva. Il ne
    s’agit ni d’un oui, ni d’un non, ni d’un rejet, mais d’un aspect que la
    Roumanie devrait tirer au clair. Vue les opportunités et les défis à relever,
    il est dans l’intérêt de tous que l’Europe avance sans plus tarder et que le
    candidat de la Roumanie soit accepté par la future présidente de l’Exécutif
    européen et par la future Assemblée législative, a tenu à préciser Mme
    Andreeva. Rappelons-le, la première ministre destituée de la Roumanie, la
    social-démocrate, Viorica Dăncilă, avait avancé le nom de Victor Negrescu,
    ancien ministre délégué aux Affaires Européennes, pour occuper le poste de
    commissaire européen. Une initiative que le chef de l’Etat a rejetée puisque,
    dit-il, Mme Dăncilă n’a plus de légitimité pour proposer des candidats, vu que
    son cabinet a été révoqué par motion de censure le 10 octobre dernier. Avant
    Negrescu, deux autres propositions de sociaux-démocrates roumains avaient
    échoué : Rovana Plumb, refusée par la commission des Affaires juridiques
    du Parlement européen en raison des discordances entre sa déclaration de
    patrimoine de Roumanie et celle déposée auprès de l’UE, et Dan Nica, ancien
    ministre qui n’est plus parvenu à l’étape des auditions, vu que le cabinet
    Dancila a été destitué par motion de censure.




    L’équipe de Ludovic Orban avant le
    vote d’investiture


    Après deux jours d’auditions aux
    commissions parlementaires spécialiées – mardi et mercredi -, sur les 16
    candidats nommés par le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, treize
    ont reçu un avis favorable, et trois – un avis négatif. Il s’agit d’Ion Ştefan,
    proposé au Ministère des Travaux Publiques, du Développement et de
    l’Administration, de Violeta Alexandru, au Ministère du Travail et de Florin Câţu,
    aux Finances. N’empêche. En qualifiant
    les avis négatifs de « politisés », le premier ministre désigné et en
    même temps leader du Parti national libéral, a annoncé qu’il présenterait
    lundi, au parlement, les mêmes propositions de ministres. L’avis des
    commissions parlementaires est consultatif. Pourtant, le président social-démocrate
    de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a mentionné qu’il y avait une
    coutume selon laquelle les candidats qui ne recevaient pas le feu vert des
    commissions devaient être remplacés par le premier ministre désigné. Pour
    obtenir l’investiture, le cabinet de Ludovic Orban, qui devrait remplacer celui
    de Viorica Dăncilă, destitué par motion de censure, a besoin d’au moins 233 votes
    favorables. Afin de s’assurer le nombre de voix nécessaires, Ludovic Orban a
    signé, en début de semaine, des accords politiques avec l’Union Sauvez la
    Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie, le Parti du Mouvement
    populaire, l’Alliance des libéraux et des démocrates et avec les minorités
    nationales.



    14 candidats au fauteuil présidentiel



    14 candidats soutenus par tous les
    partis politiques et quelques indépendants sont en lice pour les fonctions de
    chef de l’Etat. Mais qui sont donc les 14 qui souhaitent devenir président de
    la Roumanie pour les cinq années à venir ? L’actuel chef d’Etat, Klaus
    Iohannis, qui espère obtenir un second mandat, avec l’appui du Parti national
    libéral, la sociale-démocrate Viorica Dăncilă, dont le gouvernement a été
    révoqué, Dan Barna, de l’Alliance USR-Plus, l’ex eurodéputé Mircea Diaconu,
    soutenu par le parti ProRomania, de l’ancien premier ministre, Victor Ponta, et
    par l’Alliance des libéraux et des démocrates de Călin Popescu Tăriceanu,
    l’essayiste et diplomate Theodor Paleologu du Parti du Mouvement populaire, et
    Kelemen Hunor de l’Union démocrate magyare de Roumanie. Les candidats Cătălin
    Ivan, Ninel Peia, Sebastian Constantin Popescu, John Ion Banu, Ramona-Ioana
    Bruynseels et Viorel Cataramă bénéficient du soutien de partis politiques sans
    élus nationaux. Enfin, Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpănaşu se sont
    inscrits dans la course à l’élection présidentielle en tant qu’indépendants. Au
    cas où aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour de scrutin,
    la Cour constitutionnelle devrait annoncer avant le 15 novembre les noms des
    deux candidats en lice au second tour du scrutin, prévu le 24 novembre. Les
    Roumains de la diaspora pourront voter du 8 au 10 novembre pour le premier
    tour, et du 22 au 24 novembre au deuxième. Les bureaux de vote ferment
    officiellement à 21 heures, mais les électeurs roumains qui votent à l’étranger
    pourront exercer leur droit de vote jusqu’à minuit. Les pays à bénéficier du
    plus grand nombre de bureaux de vote à l’intention des électeurs roumains de
    l’étranger seront l’Espagne, 148, l’Italie, 142, l’Allemagne, 84, la Grande
    Bretagne, 73, la France, 48, les Etats-Unis, 38 et la République de Moldavie,
    36. Le vote par correspondance a déjà débuté.



    Colectiv, quatre
    ans après


    Mercredi dernier, une marche de protestation et des services religieux ont
    marqué les 4 ans écoulés depuis la plus grande tragédie que la Roumanie ait
    vécue depuis la Révolution de 1989. Le 30 octobre 2015, 400 jeunes assistaient
    à un concert dans une boîte de nuit de Bucarest, quand un show pyrotechnique
    tourne au cauchemar. Un pilier et une partie du plafond ont pris feu. Les flammes
    se sont propagées dans la discothèque, provoquant un mouvement de foule
    meurtrier. Le bilan fut lourd: 64 morts et 200 blessés. Deux années plus tard,
    le bilan des décès s’est alourdi à 65, après qu’un des survivants a décidé de
    se suicider. Quatre ans plus tard, aucun jugement n’a encore été rendu dans le
    procès contre les propriétaires de la boîte de nuit. Cité comme témoin dans une
    enquête pénale dans le cadre de l’affaire Colectiv, le ministre de la Santé de
    l’époque, Nicolae Bănicioiu, ne s’est pas présenté au Parquet général. Par
    ailleurs, un groupe de citoyens de la ville de Iaşi a déposé une plainte contre
    les responsables du Département chargé des Situations d’Urgence, dirigé par le
    secrétaire d’Etat, Raed Arafat. Ils les accusent d’avoir dissimulé des preuves
    importantes après que la presse a mis en ligne une vidéo montrant la réaction
    des équipages de secouristes déplacés sur les lieux de la tragédie. « Tout
    le monde était au courant de la façon chaotique dont les secouristes sont
    intervenus, on a suspecté dès le début un manque de professionnalisme et
    d’empathie des secouristes et cette vidéo ne fait que confirmer nos soupçons »,
    accuse le groupe citoyen. En affirmant, pour sa part, avoir ignoré l’existence
    d’une telle vidéo, Raed Arafat accepte de démissionner, seulement si le premier
    ministre le lui demande. (Trad.: Ioana
    Stăncescu)

  • Où pourront voter les Roumains de l’étranger?

    Où pourront voter les Roumains de l’étranger?

    Sur cette carte interactive sont indiqués les 835 bureaux de vote
    ouverts à l’étranger pour les deux tours de scrutin présidentiel du 10 et du 24
    novembre prochain. Un chiffre trois fois plus grand que celui d’il y a cinq
    ans. Un communiqué du ministère des affaires étrangères de Bucarest précise que
    « le bon fonctionnement d’un nombre record de bureaux de vote à
    l’étranger, vu que chaque tour de scrutin s’étendra sur trois jours, implique
    une coordination exceptionnelle des institutions partenaires – l’Autorité
    électorale permanente et les Service des télécommunications spéciales, ainsi
    que la coopération avec les formations politiques dont les représentants
    siégeront aux bureaux électoraux de l’étranger, ainsi qu’avec les communautés
    roumaines de l’étranger. »
    .

    Sur les 835 bureaux de vote de l’extérieur des
    frontières de la Roumanie, les plus nombreux se trouvent en Espagne (143), Italie (142), Allemagne (80), Royaume
    Uni (72), France (50), Etats-Unis (38), République de Moldova (37), Pays-Bas
    (25), Belgique (23), Irlande (16), Danemark (12), Autriche (17), Grèce (11),
    Portugal (9) et Suisse (8). Au total, 639 bureaux de vote seront ouverts dans
    l’Union européenne. Le MAE de Bucarest rappelle que des bureaux de vote seront
    traditionnellement mis en place pour les militaires roumains déployés en Afghanistan,
    et, pour la première fois, au Mali, à l’intention du contingent roumain
    participant à l’opération onusienne de stabilisation de la situation dans le
    pays africain. Pour rappel, 294 bureaux de vote avaient été ouverts à
    l’étranger, lors de l’élection présidentielle de 2014, 417 lors du scrutin
    législatif de 2016 et 441 pour les élections européennes de mai dernier.

    Le
    processus de vote à l’élection présidentielle du mois prochain se déroulera
    pendant trois jours à l’étranger : les 8, 9 et 10 novembre, pour le
    premier tour de scrutin, et les 22, 23 et 24 novembre, pour le second tour. Les
    bureaux de vote seront ouverts comme suit : le vendredi de 12:00 à 21:00
    (locales), le samedi et le dimanche de 7:00 à 21:00 (locales). Les électeurs se
    trouvant à l’intérieur ou dans la file d’attente devant les bureaux de vote à 21:00,
    pourront exercer leur droit de voter jusqu’à 23:59 (locales) au plus tard. (Trad. :
    Ileana Ţăroi)