Tag: elections

  • 25.07.2024

    25.07.2024

    Maison roumaine – La Maison de la Roumanie à Paris est inaugurée aujourd’hui dans le cadre d’un événement organisé par l’Ambassade roumaine en France, en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Demain, le responsable roumain sera présent à la cérémonie d’ouverture des JO d’été, tout comme à la réception donnée par le président Emmanuel Macron. La semaine dernière, Klaus Iohannis a accueilli au Palais Cotroceni de Bucarest, la délégation roumaine censée représenter la Roumanie aux Jeux olympiques. Il a remis le drapeau national aux époux Ionela et Marius Cozmiuc qui le porteront lors de la cérémonie inaugurale du 26 juillet.

     

    Elections –  Le gouvernement roumain se réunit ce jeudi pour discuter des prochaines élections parlementaires et présidentielles prévues en novembre et respectivement décembre. Les membres du cabinet des ministres examineront plusieurs propositions de décret d’urgence portant sur le domaine de la concurrence, sur la loi de la citoyenneté roumaine et le nombre de postes à l’Institut national de la Magistrature et à l’Ecole nationale des greffes. Un projet censé modifier la loi du service public d’énergie thermique figure aussi à l’agenda des pourparlers. Ce jeudi encore, les ministères de la Recherche et de l’Environnement, tout comme le Conseil législatif et le Secrétariat général du Gouvernement auprès de l’Agence nationale pour le sport se verront allouer des majorations budgétaires. Le gouvernement roumain s’apprête à adopter aussi une proposition législative censée encourager les PME.

     

    Diplomatie – La réunion annuelle de la diplomatie roumaine se poursuit à Bucarest. L’occasion pour le président roumain, Klaus Iohannis, de rencontrer mercredi les chefs des missions diplomatiques, des offices consulaires et des antennes de l’Institut culturel roumain. La Roumanie est devenue ces dix dernières années un acteur régional, européen et international parfaitement fiable, impliqué et respecté, un véritable fournisseur de stabilité et de sécurité, a affirmé M. Iohannis. Et lui de transmettre aux diplomates roumains que les objectifs majeurs de politique étrangère roumaine restent la consolidation du rôle de la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN et le renforcement du partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Ce jeudi, deuxième jour de la réunion, les discussions porteront sur les menaces hybrides et se dérouleront en présence du Secrétaire général du Service européen d’action extérieure, Stefano Sannino et de Oana Lungescu, experte du Royal United Services Institute et ancienne porte parole de l’OTAN. Les débats se poursuivront dans le cadre d’une session à thématique économique, en présence des invités des structures gouvernementales et du milieu de affaires. Ce sera une occasion pour la Roumanie de se pencher sur les opportunités et les perspectives visant son processus d’adhésion à l’OCDE.

     

    RO-Alert – L’Inspection Générale des Situations d’Urgence a émis mercredi dans la nuit un nouveau message de RO-ALERT pour le département de Tulcea (sud-est), informant la population sur le risque de chute de débris de drones. L’Inspection pour les Situations d’urgence a expliqué que les drones ne visent pas le territoire roumain, mais celui de l’Ukraine voisine. Les messages d’alerte informent les habitants de la région sur le risque de chute de restes de drones utilisés par les Russes dans l’attaque menée contre le port ukrainien d’Ismail. C’est le deuxième message d’alerte que la population de Tulcea reçoit en 24 heures. Des incidents similaires ont déjà eu lieu en automne 2023 et en mars dernier. Le président du Sénat roumain, Nicolae Ciuca, a affirmé que la Roumanie devrait modifier sa législation dans le domaine de la défense pour permettre à son armée d’abattre les drones qui entrent illégalement dans le ciel roumain.

     

    Sondage – Plus de 72% des citoyens européens considèrent que l’UE joue un rôle essentiel dans le respect de l’état de droit dans leur pays, selon un Eurobaromètre rendu public mercredi, parallèlement au rapport européen sur l’état de droit au sein de l’UE. En Roumanie, ce pourcentage est de 65%. Selon l’enquête européenne, 9 Européens sur 10 considèrent qu’il est important que tous les pays membres respectent les valeurs fondamentales, une opinion qui demeure inchangée depuis 2019. Par rapport à cette année-là, le pourcentage des Européens qui se disent mis au courant par leurs pays au sujet des valeurs communautaires a augmenté, en passant de 43 à 51%. Selon eux, les valeurs communautaires sont le respect des droits de l’homme, le respect des lois en vigueur et de la démocratie. L’Eurobaromètre montre aussi que 86% des Européens considèrent essentiel que les médias et les ONG travaillent librement, sans aucune pression, même si leur attitude envers le pouvoir reste critique.

     

    Football – L’équipe roumaine, Corvunul Hunedoara, qui détient la Coupe de la Roumanie au football, rencontre ce soir à Sibiu, l’équipe vice championne de la Croatie, HNK Rijeka, au tableau de la première manche du deuxième tour de qualification à Europa League. Corvinul a obtenu sa qualification après une victoire 4 à 2 contre les Hongrois de Paksi FC. En cas de défaite, l’équipe roumaine jouera au troisième tour de qualification avec la gagnante du match entre FC Milsami Orhei de la République de Moldavie et FC Astana du Kazakhstan.

     

    Météo – La météo est plutôt instable dans la plupart du territoire roumain, notamment dans le sud-est. Des phénomènes orageux avec des pluies torrentielles et des coups de foudre s’emparent ce jeudi de la moitié orientale de la Roumanie et des Carpates. Les températures maximales vont de 22 à 30 degrés. A Bucarest, le temps est instable, le ciel couvert et des averses de pluies accompagnées de rafales peuvent se produire. Les températures approchent les 29 degrés.

  • Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir, où que soyez. Je suis très contente de vous retrouver au micro de votre courrier, surtout que nous avons plein de choses à discuter en cette fin de semaine. Une fin de semaine plutôt spéciale, car c’est la Fête nationale de la France. Mais aussi la fin du baccalauréat et le début des inscriptions pour les facultés. Et cette fois-ci, je suis directement concernée, car ma fille a terminé le lycée, elle a eu son bac et s’apprête à passer ses épreuves d’admission à l’université. Elle compte faire des études de mise en scène et la concurrence s’annonce acerbe. L’année dernière, une soixantaine de candidats se sont disputés les dix places disponibles. Donc, j’ai besoin de vos encouragements !

     

    Avant de passer à vos lettres et à vos messages, permettez-moi de présenter les condoléances de toute notre équipe à notre cher ami Guy Le Louet, secrétaire et ancien président, de Radio Club du Perche qui a perdu son épouse. Nous sommes de tout cœur avec vous et nous espérons que nos émissions estivales vous apportent un peu de confort émotionnel dans cette période triste.

     

    La rétrospective Brancusi du Centre Pompidou

     

    Bonjour cher Jean Marc Olry, de France et merci de m’avoir donné brièvement de vos nouvelles. Je suis très contente que vous avez eu l’occasion de visiter la rétrospective Brancusi du Centre Pompidou. Ouverte du 27 mars au 1er juillet dernier, l’exposition a réunit des sculptures, des photographies, des dessins et des films censés mettre en avant la création et la personnalité de cet immense artiste considéré à juste titre, comme l’inventeur de la sculpture moderne. « La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995. Une occasion unique de découvrir sous un jour nouveau cet immense artiste du 20e siècle. », est-il marqué sur le site de l’exposition.

     

    Les élections en France vues par la presse roumaine

     

    Et puis, dans le même message, notre ami Jean Marc Olry se penche sur un sujet beaucoup plus stressant, à savoir la politique. Hé bien, chers amis, si vous pensez que l’été est la saison de la dolce far niente, de la détente, du calme, du repos et des plages ensoleillées, détrompez-vous ! L’été 2024 est tout ce que l’on veut sauf calme. Il suffit de regarder vers la scène politique du monde pour commencer à sentir des frissons dans le dos. Pendant que les Etats Unis se préparent pour un scrutin présidentiel dont l’enjeu reste immense, la France, elle, nous inquiète par  un changement radical qui se produit au sein de sa classe politique et qui sera, on le craint, lourd de conséquences dans les années à venir. Notre ami, Jean Marc Olry nous en parle et s’interroge sur la manière dont les milieux intellectuels roumains – journalistes, écrivains, gens du spectacle voient-ils  la France et les Français en ce moment stressant.

     

    Dans un article sur le site Contributors.ro, l’analyste politique Radu Carp, mon ancien collègue de lycée, explique pour les lecteurs roumains que de son point de vue, la participation record des Français au premier tour des élections, à savoir 69%, a confirmé que le scrutin a été plutôt, un référendum pro ou contre Macron. D’ailleurs, plusieurs journalistes de Roumanie considèrent que le président français a fait une grande erreur au moment où il a décidé de dissoudre l’Assemblée parlementaire et d’organiser des élections anticipées. Radu Carp affirme que « même si Macron estimait une victoire du Rassemblement national, il a été pris au dépourvu par la création du Nouveau Front Populaire ». Dans le même article, l’auteur cite le magazine L’Economist qui a analysé l’impacte sur l’économie française des programmes du Rassemblement national et du NFP. Si le RN s’était emparé du pouvoir, le déficit de la France aurait risqué une hausse de 0,7% à court terme pour se situer à 6,4% d’ici 2026. C’est beaucoup, mais par énorme, affirme la source. En revanche, si le FNP arrive à mettre en place ses idées, les effets sur l’économie risquent de produire un désastre, s’inquiète la publication L’Economiste. Espérons que les partis politiques trouveront une manière de cohabiter censée calmer les esprits et surtout, permettre à la France de rester une démocratie stable et prospère. Quoi qu’il en soit, l’effet des élections en France se fera sentir partout en Europe. Dans un autre article publié sur le site Republica.ro et avant le résultat du second tour, Petronela Caso citait Le Guadian qui affirmait que « la France, membre fondateur et moteur de l’UE et du G7, puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, risque à présent de se transformer en un partenaire incommode dans les négociations menées au sein de l’UE et de l’OTAN. Elle risque aussi de devenir un partisan moins enthousiaste de l’Ukraine et de son adhésion européenne ». Malheureusement, à l’heure actuelle, l’instabilité et l’absence totale de prédictibilité aussi bien économique que politique sont les mots clé de l’Europe de nos jours. Tout cela dans un contexte de guerre et d’agression militaire qui fait de plus en plus peur.

     

    L’anthologie “Le Grand Tour” qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE

     

    Mais puisque je ne veux pas marquer le 14 juillet par de tels propos pessimistes, je me permets de changer de sujet et de parler littérature, une idée qui appartient à Paul Jamet, de France. Notre auditeur me signale par mail, l’existence d’un ouvrage fort intéressant paru en 2022, chez Grasset et intitulé « Le Grand Tour ». C’est une anthologie qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE. Pour la Roumanie, poursuit M. Jamet, « le contributeur est le grand écrivain contemporain Norman Manea exilé aux États-Unis et connu pour son ouvrage ” L’enveloppe Noire ” qui aborde un sujet très délicat, celui de la place des juifs dans la société roumaine. » D’après ce que notre ami français nous explique, Norman Manea commence sa contribution – intitulée Le Pays des Hêtres – en parlant de sa Bucovine natale – il est né près de Suceava – avant d’aborder la question de l’Holocauste. »  Comme quoi, ni même la littérature n’arrive plus à nous éloigner du politique. C’est tellement incompréhensible et douloureux de voir la légèreté avec laquelle les catastrophes de l’histoire risquent se répètent ! Cher Paul Jamet, je vais noter le titre de cet ouvrage pour le proposer en automne, au moment de la rentrée, aux libraires de Kyralina. Qui sait, peut-être qu’un d’entre eux voudrait en faire son coup de cœur.

     

    Dirigeons-nous en Algérie pour un petit coucou amical à notre auditeur Farid Boumechaal qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Nous sommes contents de vous savoir à l’écoute de notre volet actualité et les détails que vous avez notés vous valent une belle carte QSL électronique. Un peu de patience et vous allez la recevoir dans votre boîte mail. A bientôt de vous lire !

     

    Revenons en France pour un clin d’œil amical à Philippe Marsan de Biganos à qui je dis un grand merci pour son rapport d’écoute très bien fourni pour le mois de mai. M. Marsan a été à l’écoute entre autres, de nos actualités, de la chronique consacrée à l’agenda culturel, d’une nouvelle édition Visitez la Roumanie lors de laquelle RRI vous a emmené au bord de la mer Noire. Merci également d’avoir suivi le programme musical de jazz et, bien évidemment, le Courrier des auditeurs. Puisque le rapport d’écoute date du dimanche de Pâques orthodoxes, notre ami a pu apprendre au micro de RRI des détails sur les traditions roumaines à l’occasion des fêtes pascales. Valentina au micro du courrier en ce moment, a fait le tour des plats que les Roumains préparent en ce jour spécial. Cher Philippe Marsan, j’espère que vous profitez en ce moment du calme de l’été pour écouter RRI et concocter des rapports d’écoute qui nous servent beaucoup dans notre travail. Je vous passe le bonjour de nous tous et à bientôt de vous lire !

     

    Madame, Monsieur, l’actuelle édition du courrier touche à sa fin. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d’ici un mois. En attendant, portez vous bien, profitez du soleil et des vacances et écoutez RRI

  • 05.07.2024 (mise à jour)

    05.07.2024 (mise à jour)

    Elections – A l’issue de longs débats avec toutes les formations politiques, la coalition formée par les libéraux et les sociaux-démocrates, au pouvoir en Roumanie, a fini par décider les dates des futures élections: le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 24 novembre prochain, et le second – le 8 décembre. Entre les deux, les responsables de Bucarest ont fixé les législatives, à savoir le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, cette décision est en accord avec les conclusions tirées à l’issue des consultations menées en début de semaine avec tous les acteurs politiques, la plupart ayant opté pour respecter le calendrier habituel des élections en Roumanie.

     

    Banque centrale – Le conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie a décidé vendredi de réduire le taux de politique monétaire de 7% par an à 6,75%, à partir de la semaine prochaine. L’institution a également décidé de diminuer le taux du crédit Lombard de 8% à 7,75% et le taux de la facilité de dépôts de 6% par an à 5,75%. La BNR maintiendra le taux actuel des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des institutions de crédit. Le taux directeur est inchangé depuis janvier 2023 quand la Banque centrale de Roumanie a augmenté le taux d’intérêt de 6,75% à 7% par an. Selon l’institution, le taux annuel de l’inflation a accéléré sa baisse durant les deux premiers mois du deuxième trimestre de l’année, en chutant à 5,12%, soit un niveau inférieur à celui estimé.

     

    Schengen – La Hongrie qui assure la présidence tournante de l’UE affirme ne pas comprendre la position de Vienne qui continue à bloquer l’adhésion des frontières terrestres de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. Puisque les deux pays répondent à tous les critères d’adhésion, la Hongrie plaidera au sein du Conseil pour que Vienne donne son feu vert, a fait savoir le ministre hongrois des Affaires Etrangères, lors d’une conférence de presse, en présence des journalistes de toute l’Europe. Le dignitaire de Budapest a également précisé que durant son mandat à la tête de l’Union, la Hongrie plaidera pour sa propre vision de défense des frontières comme solution primaire de lutte contre l’immigration illégale.

     

    Londres – Le chef des travaillistes britanniques Keir Starmer a été nommé Premier ministre par le roi Charles III vendredi après la victoire écrasante de son parti de centre-gauche aux législatives. Ancien avocat spécialisé dans les droits humains, Starmer, 61 ans, est entré en politique il y a seulement neuf ans. Troisième premier ministre du souverain en moins de deux ans de règne, après les conservateurs Liz Truss et Rishi Sunak, Keir Starmer a promis vendredi que son gouvernement allait «reconstruire le Royaume-Uni» après 14 ans de gouvernements conservateurs et plusieurs crises : austérité, Brexit, flambée des prix. Il s’est engagé à relancer l’économie et les services publics, à consolider les droits des salariés, réduire l’immigration et rapprocher le pays de l’UE. Le parti travailliste a remporté 412 mandats, ce qui lui assure une majorité absolue. Les conservateurs, en revanche, ont occupé seulement 121 sièges à la place de 365 d’il y a cinq ans.

     

    Réactions – A Bucarest, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, responsable du PSD, a félicité le Parti travailliste britannique pour sa victoire aux élections législatives et s’est dit confiant d’avoir une collaboration étroite avec le leader de cette formation, Keir Starmer. « Félicitations au Parti travailliste pour sa victoire importante. La social-démocratie est à la hausse », a écrit Ciolacu sur les réseaux sociaux. Il a également ajouté que le Royaume-Uni était un « partenaire stratégique » de la Roumanie et une « terre d’accueil » pour des milliers de Roumains.

     

    Trilatérale – Réunis à Chisinau à l’occasion de la Trilatérale Roumanie – République de Moldova- Ukraine, les chefs des trois diplomaties ont signé une déclaration commune qui met en lumière leur vision commune sur le milieu actuel de sécurité. « Cette réunion représente une preuve supplémentaire de soutien à l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, dans le contexte de l’agression militaire menée par la Russie », a affirmé la ministre des Affaires Etrangères de Bucarest, Luminita Odobescu. « Notre objectif commun reste celui de contribuer au soutien international à une paix juste et durable », a complété le chef de la diplomatie moldave. Les trois responsables politiques ont signé aussi un mémorandum sur la lutte contre la manipulation informatique et les ingérences étrangères.

     

    Tourisme – Le nombre de touristes que la Roumanie a enregistré durant les 5 premiers mois de 2024 est en hausse de 2,5% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données de l’Institut national de la statistique. Sur le nombre total de touristes, plus de 81% sont de Roumanie et 18% de l’étranger. De plus, le nombre de nuits que les touristes ont passé dans les hôtels de Roumanie a augmenté d’environ 2%. Les étrangers venus d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni ont visité notamment les villes de Bucarest, la capitale, de Braşov (au centre) et de Cluj-Napoca (nord-ouest).

     

    Partenariat – La Roumanie et Malte ont signé un protocole visant à éviter la double imposition et prévenir la fraude fiscale. Le document a été signé par les ministres des Affaires Etrangères, la Roumaine Luminiţa Odobescu et respectivement le Maltais Ian Borg. Les deux ministres ont également discuté des sujets se trouvant à l’ordre du jour de l’Union Européenne et des Nations Unies. L’occasion pour la cheffe de la diplomatie roumaine de souligner la disponibilité des deux pays de fournir de l’assistance à l’Ukraine. Et Mme Odobescu de saluer les efforts de son homologue maltais pour que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont la présidence est actuellement assurée par Malte, contribue à la gestion des multiples conséquences du conflit. De son côté, Ian Borg a mis en lumière les défis auxquels l’OSCE se confronte, notamment la migration et la situation au Moyen-Orient. Pour rappel, la Roumanie et Malte ont établi des relations diplomatiques en décembre 1932.

     

    Météo – En Roumanie, les températures sont à hausse en cette fin de semaine, alors que le ciel reste plutôt couvert sur le nord, le nord-est et le centre. Les maxima de la journée de samedi iront de 27 à 35 degrés, avec 34 degrés à midi à Bucarest.

  • 05.07.2024

    05.07.2024

    Elections – Après de longs débats avec toutes les formations politiques, la coalition formée des libéraux et des sociaux-démocrates, a fini a par décider des dates des futures élections présidentielles en Roumanie : le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 24 novembre prochain, et le second – le 8 décembre. Entre les deux, les responsables de Bucarest ont fixé l’élection législative, à savoir le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, cette décision est en accord avec les conclusions tirées à l’issue des consultations menées en début de semaine avec tous les acteurs politiques, la plupart ayant opté pour l’organisation à terme des deux élections, soit en fin d’année.

     

    Banque centrale – Le conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie se réunit ce vendredi pour se pencher à nouveau sur des problèmes de politique monétaire. Lors de la précédente réunion, en mai dernier, la BNR avait décidé de maintenir le taux directeur à 7 % par an. D’ailleurs ce taux est resté inchangé depuis janvier 2023, lorsque la Banque avait décidé de le croître de 6,75 à 7 % par an.

     

    Trilatérale – La 3e réunion de la Trilatérale Roumanie – République de Moldova – Ukraine au niveau des ministres des Affaires Etrangères se tient ce vendredi dans la capitale moldave, Chișinău. Les chefs des trois diplomaties, Luminiţa Odobescu, Mihai Popşoi et Dmitro Kuleba, discuteront de la coopération de leurs pays dans les domaines de l’énergie et de l’infrastructure, selon l’agence de presse moldave MOLDPRES. Cette réunion Trilatérale au niveau des ministres des Affaires Etrangères a été lancée en 2022, à l’initiative du chef de la diplomatie de Bucarest de l’époque, Bogdan Aurescu. Ce format vise à renforcer la coopération entre les trois pays voisins dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine et des crises auxquelles l’Ukraine et la République de Moldova sont confrontées à cause de celle-ci. La première réunion de ce format a eu lieu en septembre 2022 à Odessa, et la 2e en avril de l’année dernière à Bucarest.

     

    Tourisme – La Roumanie a accueilli plus de 2,5 % de touristes de plus au cours des 5 premiers mois de 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données de l’Institut national de la statistique. Sur l’ensemble des arrivées, les touristes roumains représentaient plus de 81 %, tandis que les visiteurs étrangers comptaient pour 18 %. De plus, le nombre de nuitées passées dans notre pays a augmenté d’environ 2 %. Dans ce cas également, les touristes roumains ont été majoritaires, avec près de 79 %, le reste (21 %) étant des touristes étrangers. Les étrangers venus d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni ont visité notamment Bucarest, la capitale, ainsi que Braşov (au centre) et Cluj-Napoca (nord-ouest). Selon l’Institut national de la statistique, près de 7 millions de Roumains sont partis en vacances à l’étranger. La plupart ont opté pour le transport routier, tandis qu’un tiers environ  a opté pour le transport aérien.

     

    Partenariat – La Roumanie et Malte ont signé un protocole visant à éviter la double imposition et à prévenir la fraude fiscale. Le document a été signé par les ministres des Affaires Etrangères, la Roumaine Luminiţa Odobescu et respectivement le Maltais Ian Borg. Les deux ministres ont également discuté des sujets se trouvant à l’ordre du jour de l’Union Européenne et des Nations Unies. L’occasion pour la cheffe de la diplomatie roumaine de souligner l’ouverture des deux pays à fournir de l’assistance à l’Ukraine et de saluer les efforts de son homologue maltais pour que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont la présidence est actuellement assurée par Malte, contribue à gérer les multiples conséquences du conflit. De son côté, Ian Borg a mis en lumière les défis auxquels l’OSCE est confrontée, notamment en ce qui concerne la migration et la situation au Moyen-Orient. Pour rappel, la Roumanie et Malte ont établi des relations diplomatiques en décembre 1932.

     

    Réactions – A Bucarest, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, président du PSD, a félicité le Parti travailliste britannique pour sa victoire aux élections législatives et s’est dit confiant d’avoir une collaboration étroite avec le leader de cette formation, Keir Starmer. « Félicitations au Parti travailliste pour sa victoire importante. La social-démocratie est à la hausse », a écrit Ciolacu sur les réseaux sociaux. Il a également ajouté que le Royaume-Uni était un « partenaire stratégique » de la Roumanie et une « terre d’accueil » pour des milliers de Roumains.

     

    Elections GB – Le Royaume-Uni est prêt au changement et aspire à un retour de la politique en tant que service public, a déclaré le leader des travaillistes, Keir Starmer, qui deviendra premier ministre après la victoire écrasante de son parti aux élections législatives de jeudi, selon l’AFP. Selon un sondage, les travaillistes remporteraient 410 sièges sur les 650 de la Chambre des communes. Légèrement en dessous du résultat spectaculaire obtenu par Tony Blair en 1997 (418 sièges), ils devancent largement le Parti conservateur du Premier ministre en exercice, Rishi Sunak, qui n’a obtenu que 131 sièges de députés, soit le pire résultat enregistré par son parti depuis le début du XXe siècle. Les libéraux-démocrates (centristes) auront, eux, 61 députés. La surprise des élections vient surtout du parti anti-immigration et anti-système Reform UK, qui remporterait 13 sièges. Les séparatistes écossais ont également subi un échec sérieux, avec seulement 10 circonscriptions remportées en Écosse sur un total de 57. Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a reconnu vendredi la victoire des travaillistes aux élections générales et a assumé la responsabilité de l’échec des conservateurs.

     

    EURO 2024 – Les premiers matchs des quarts de finale de l’Euro de foot 2024 sont prévus ce vendredi. L’Allemagne affronte l’Espagne, et le Portugal joue contre la France. Puis, samedi, toujours dans les quarts de finale, l’Angleterre jouera contre la Suisse et les Pays-Bas contre la Turquie. Pour rappel, la Roumanie a quitté la compétition dans les 8e de finale, après un match perdu 0 but à 3 face aux Pays-Bas.

     

    Météo – En Roumanie, les températures sont à hausse en cette fin de semaine, alors que le ciel reste plutôt couvert sur le nord, le nord-est et le centre. Les maxima de la journée vont de 24 à 33 degrés, avec 26 degrés à midi à Bucarest et une température maximale attendue d’environ 31 degrés.

     

  • Le calendrier électoral est fixé

    Le calendrier électoral est fixé

    On connaît les dates des élections 

     

    Après de longs débats avec toutes les formations politiques, la coalition formée entre les libéraux et les sociaux-démocrates, a fini a par décider des dates des futures élections présidentielles en Roumanie : le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 24 novembre prochain, et le second – le 8 décembre. Entre les deux, les responsables de Bucarest ont fixé l’élection législative, à savoir le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, cette décision est en accord avec les conclusions tirées à l’issue des consultations menées en début de semaine avec tous les acteurs politiques, la plupart ayant opté pour l’organisation à terme des deux élections, soit en fin d’année.

     

    Marcel Ciolacu : « Aux cotés de nos partenaires à la gouvernance, nous avons conclu un accord sur le calendrier électoral, qui respecte les principes discutés lors des consultations avec les formations politiques représentées au Parlement. Nous avons décidé d’organiser le premier tour des élections présidentielles le 24 novembre, et le second tour – le 8 décembre et enfin les élections parlementaires – le 1er décembre. Cela nous permet d’adopter le décret gouvernemental qui valide le calendrier des élections et de clôturer ce sujet. » 

     

    La Fête nationale ne posera pas problème au scrutin légilsatif

     

    A son tour, le leader des libéraux, Nicolae Ciucă, a souligné que la coalition a pris en compte le refus des autres partis d’organiser simultanément les deux élections, présidentielle et législative.

     

    Nicolae Ciucă : « Au cours des discutions que nous avons eues, les partis politiques ont été d’accord d’avoir les élections le 1er décembre. C’est le jour de notre Fête nationale, cela peut être aussi une fête de la démocratie. A l’heure où l’on parle, compte tenu de toutes ces discussions et de l’analyse des mesures légales, on a tiré la conclusion que c’est ça le calendrier qui sera adopté par décret gouvernemental. » 

     

    Quant au fait que le scrutin législatif se superpose à la Fête nationale, Nicolae Ciucă estime que cela n’entraînera pas une présence plus faible aux urnes, réitérant aussi que le PNL et le PSD auront des candidats séparés à l’élection présidentielle.

     

    L’opposition réagit

     

    Dans l’opposition, la nouvelle cheffe de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), Elena Lasconi, salue l’accord des gouvernants sur le calendrier électoral, mais affirme que les deux partis devraient se concentrer plutôt sur les problèmes de l’économie, de l’éducation nationale et du secteur sanitaire. Elle invite aussi les partis de centre-droit de rejoindre le projet présidentiel de l’USR.

     

    Par contre, le leader de la Force de la Droite, Ludovic Orban, qualifie la décision de la coalition d’une « nouvelle tentatives de miner grièvement le résultat des élections ».

     

    A son tour, l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR, ultranationaliste) est mécontente de ce calendrier et accuse la coalition à la gouvernance d’avoir changé la date des élections présidentielles et parlementaires « par peur » du président de celle-ci, George Simion, et de ce parti.

     

    Pour rappel, initialement le PSD et le PNL avaient convenu d’avoir l’élection présidentielle en septembre, selon une proposition des sociaux-démocrates. Les libéraux ont pourtant changé d’avis et demandé un scrutin présidentiel tenu à terme, en novembre. Ce désaccord entre les deux partis qui forment la coalition majoritaire au Parlement roumain, a causé des attaques sans précédent au sein de la coalition.  (trad. Valentina Beleavski)

     

  • 04.07.2024 (mise à jour)

    04.07.2024 (mise à jour)

    Elections en Roumanie – La coalition à la gouvernance en Roumanie, formée du PSD (Parti social-démocrate) et du PNL (Parti national libéral), est arrivée ce jeudi à un consensus en ce qui concerne la date des élections présidentielles et parlementaires. Ainsi, le premier tour du scrutin présidentiel aura-t-il lieu le 24 novembre, et le second – le 8 décembre prochain. Quant aux élections parlementaires, elles se tiendront le 1e décembre, jour de la Fête nationale de la Roumanie. Dans un premier temps, les sociaux-démocrates et les libéraux avaient décidé d’organiser le scrutin présidentiel en septembre, mais ils ont fini par changer d’avis.

     

    Drogues – Deux personnes ont été placées en détention provisoire après avoir été surprises par la police en train de vendre 10.000 cachets d’ecstasy. Selon le parquet anti-mafia de Roumanie, l’un des inculpés a acheté presque 22.000 cachets d’ecstasy, d’un poids total de 7,5 kilos et 10 grammes de cocaïne aux Pays Bas, qu’il a transporté par la suite en auto,  à Brasov, en Roumanie. Les policiers notent que les dealers essaient de vendre les narcotiques d’un montant total de 220.000 euros parmi les participants aux festivals de musique organisés en Roumanie. L’un des trafiquants est déjà accusé d’avoir vendu en juin, des drogues de haut risque  et des substances psychoactives.

     

    Ryad – La Roumanie et l’Arabie Saoudite ont signé jeudi un mémorandum d’entente visant à consolider les relations commerciales bilatérales dans le domaine agricole. L’Arabie Saoudite représente un marché important pour les céréales roumaines et elle peut devenir un marché important pour les produits fermiers de Roumanie, a affirmé sur sa page FB, le ministre roumain de l’Agriculture, Florin Barbu. Le dernier accord gouvernemental bilatéral  signé par les deux pays remonte à 2019. M. Barbu a visité mercredi et jeudi l’Arabie Saoudite pour des entrevues avec des autorités locales et des hommes d’affaires et des visites sur le terrain.

     

    Le 4 Juillet – L’amitié roumano-américaine est plus forte que jamais et cela se reflète dans le Partenariat Stratégique entre les deux pays, a affirmé ce jeudi à Bucarest le président roumain Klaus Iohannis, à l’occasion de la Fête nationale des Etats-Unis, marquée le 4 juillet. Il a aussi transmis ses félicitations au peuple américain sur les réseaux sociaux. Le chef de l’Etat roumain a participé mercredi à la réception donnée à l’occasion de la Fête de l’indépendance par l’Ambassade américaine à Bucarest. Dans son discours en ouverture de l’événement, l’ambassadrice Kathleen Kavalec a parlé de l’amitié durable entre les deux pays et des 30 années à peu près de partenariat stratégique roumano-américain, fondé sur des valeurs démocratiques communes, sur des relations économiques et des liens humains profonds, ainsi que sur la coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense. « En tant que partenaires et alliés au sein de l’OTAN, notre engagement face à la Roumanie reste ferme et essentiel pour protéger nos valeurs communes et notre style de vie » a ajouté Son excellence, Kathleen Kavalec. Le thème de la réception donnée par l’Ambassade américaine cette année a tourné autour du cinéma, avec un accent mis sur la coopération bilatérale dans l’industrie cinématographique.

     

    Neversea – Le Festival Neversea a commencé jeudi, sur la plage de Constanta, au bord de la mer Noire. C’est le plus grand festival sur la plage d’Europe et les organisateurs s’attendent à ce que les quatre jours de musique rassemblent  plus de 70.000 participants de Roumanie et d’ailleurs. A l’affiche des artistes célèbres tels Bebe Rexha, G-Eazy, Mahmut Orhan, Maluma, Salvatore Gannaci ou Steve Aoki. Le festival se déroule sur quatre scènes et couvre une superficie de 110.000 mètres carrés.

     

    Météo – Une hausse des températures est annoncée pour les 24 prochaines heures, notamment dans le sud, l’est et l’ouest de la Roumanie. Le ciel demeure variable, partiellement nuageux et des pluies à verse risquent de toucher les Carpates et la moitié nord du territoire. Les températures iront vendredi entre 24 et 33 degrés.

  • 29.06.2024 (mise à jour)

    29.06.2024 (mise à jour)

    OSCE – Bucarest accueille, à compter de ce samedi et jusqu’au 3 juillet, la 31e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le principal thème du sommet est la perspective parlementaire sur le rôle de l’OSCE dans l’architecture de sécurité actuelle. Les participants, des parlementaires de plus de 50 États membres de l’Organisation, adopteront à cette occasion la Déclaration de Bucarest, un document qui comprendra les résolutions des commissions générales ainsi que des résolutions supplémentaires initiées par les membres de l’Assemblée. Parmi elles – une résolution concernant la détérioration de la situation des droits de l’homme dans la région séparatiste russophone de Transnistrie en République de Moldova voisine, pays à population majoritaire roumanophone. La Russie et la Biélorussie ont été exclues de la réunion de Bucarest.

     

    Politique – La nouvelle présidente de l’USR, Elena Lasconi, sera la candidate du parti aux élections présidentielles, suite au résultat des élections internes déroulées dans le cadre d’un congrès extraordinaire ce samedi à Bucarest. Elle a remporté 94,31% des voix des représentants du parti. « C’est un chemin très difficile… mais toute ma vie j’ai choisi le chemin difficile et c’est celui-ci qui m’a produit le plus de satisfactions » a déclaré Mme Lasconi qui a appelé les partis politiques de droite de soutenir le projet présidentiel de l’Union sauvez la Roumanie.  Rappelons-le en début de semaine, suite à la démission de Catalin Drula, à cause des faibles résultats décrochés par le parti aux élections locales et pour le Parlement européen du 9 juin, l’Union Sauvez la Roumanie  a élu Elena Lasconi comme président du parti dans le cadre d’un scrutin enligne. Cette économiste âgée de 52 ans, a fait une carrière de 25 ans de journaliste de télévision. Ce qui plus est, la politicienne vient d’être réélue le 9 juin 2024 maire de la ville de Câmpulung Muscel dans le sud, dont elle est l’édile depuis 2020.

     

    Par ailleurs, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu invitera la semaine prochaine tous les leaders des partis politiques à des consultations sur le calendrier des élections présidentielles. Cette annonce intervient alors que le PSD et le PNL, qui constituent l’Alliance gouvernementale à Bucarest ne réussissent toujours pas à décider d’une date des élections pour la fonction la plus importante de l’Etat.

     

    Pride – Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé ce samedi en soirée à la marche Bucharest Pride 2024, dans le centre de la capitale roumaine, un évènement dédié à la communauté LGBTQ+ organisé par l’Association Accept. « Bucharest Pride s’attaque au besoin urgent de reconnaissance légale et de protection de toutes les familles LGBTQ+ et au besoin d’une procédure de reconnaissance juridique du genre pour les personnes trans. »  ont fait savoir les organisateurs de la marche. 25 membres de missions diplomatiques et la représentation de la Commission européenne en Roumanie soutiennent Bucharest Pride 2024.

     

    Fugitifs – Dix personnes poursuivies pour purger des peines de prison ferme ou afin d’être placées en détention provisoire ont été amenées en Roumanie la semaine dernière – annonce la police roumaine aux frontières. Les dix infracteurs ont été identifiés et appréhendés en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni. Ils avaient été condamnés entre autres pour tentative de viol, trafique de drogue et vol. Les suspects ont été incarcérés afin d’exécuter leur peines.

     

    Théâtre – Sept personnalités artistiques ont reçu samedi une étoile sur l’Allée des célébrités de Sibiu, dans le centre de la Roumanie, dans le cadre du Festival International du Théâtre.  Parmi ces personnalités figurent l’acteur américain John Malkovich, l’actrice française Isabelle Adjani et le dramaturge norvégien Jon Fosse, lauréat du Prix Nobel de la littérature en 2023. Le programme de la journée a également prévu de nombreux spectacles déroulés tant dans des espaces couverts que dans la rue. La 31 e édition du Festival international du théâtre de Sibiu a débuté le 21 juin et s’achèvera dimanche en soirée.

     

    Grèce – Les températures sont particulièrement élevées ce samedi en Grèce et le ministère de la Protection civile et des crises climatiques d’Athènes avertit sur le risque très élevé d’incendie de végétation dans les régions d’Attique, dans le Péloponnèse, en Grèce centrale, sur l’île de Crète, ainsi que dans d’autres îles de l’Egée qui attirent de nombreux touristes en cette période. Les incendies de végétation peuvent créer des perturbations, tels des pannes de courant et des interruptions dans l’alimentation en eau, un empirement de la qualité de l’air et la fermeture des routes.  Le ministère des AE de Bucarest conseille les ressortissants roumains d’être prudents s’ils se trouvent dans les régions touchées par les incendies et de suivre les conseils figurant dans les messages d’urgence reçus sur leurs portables et de suivre attentivement la presse locale.

     

  • 26.06.2024

    26.06.2024

    Elections – Les leaders de la coalition gouvernementale PSD-PNL n’ont pas réussi à sceller un accord au sujet de la date des élections présidentielles, puisque chacun des deux partis veut imposer son propre calendrier. Les sociaux-démocrates souhaitent que le scrutin se déroule en septembre, alors que les libéraux insistent sur l’organisation des élections présidentielles à terme, au mois de novembre. Les négociations à ce sujet devraient recommencer vendredi.

     

    OTAN – Les 32 Etats membres de l’OTAN ont confirmé aujourd’hui la nomination du premier ministre néerlandais Mark Rutte aux fonctions de secrétaire général de l’Alliance. Selon l’AFP, le retrait de la candidature du président roumain Klaus Iohannis et des objections soulevées par la Hongrie et la Slovaquie ont ouvert la voie à Mark Rutte pour obtenir le poste de secrétaire général de l’Alliance. Il reprendra ses fonctions au 1er octobre, date à laquelle expire la dernière prolongation du mandat de l’actuel secrétaire général, Jens Stoltenberg, nommé en 2014. Son mandat a été prolongé à quatre reprises, dans le contexte de la guerre en Ukraine.

     

    Conseil européen – Le président roumain, Klaus Iohannis, participera ces jeudi et vendredi à Bruxelles à la réunion du Conseil européen. Le soutien à l’Ukraine et à la République de Moldavie, ainsi que la nouvelle structure du Parlement européen figurent au programme des réunions, selon un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest. Le leaders de l’UE continueront les pourparlers sur les nominations à la tête des institutions communautaires, suite aux récentes élections européennes. Au sujet de l’Ukraine, le président Iohannis plaidera pour la poursuite du soutien sur toutes les dimensions, avec un accent sur une réponse adéquate aux besoins militaires immédiats. Une poursuite du soutien sera nécessaire aussi à la République de Moldova, a également affirmé à Bruxelles, le chef de l’Etat roumain. Au sujet du Moyen Orient, le président Iohannis insistera que l’Union européenne reste engagée dans la région et contribue à aplaner le conflit et à éviter une éventuelle escalade dans la région – lit-on dans le communiqué de l’Administration présidentielle.

     

    Traite humaine – La Roumanie a réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre la traite des personnes, constate le rapport annuel du Département d’État des États-Unis. Parmi les aspects positifs mentionnés figurent l’augmentation du nombre d’enquêtes et la condamnation de plusieurs trafiquants, la création d’une unité d’enquête financière au sein du Parquet anti-terrorisme, ainsi que l’adoption de procédures pour identifier les potentielles victimes mineures. Le rapport mentionne également des modifications législatives visant à protéger les victimes de la traite des personnes, ainsi que la formation des policiers dans les écoles spécialisées pour détecter les potentielles victimes. En même temps, le Département d’État américain fait des recommandations pour renforcer les efforts de lutter contre ce phénomène, comme par exemple de mener des enquêtes sur toutes les accusations de complicité et de négligence dans les rangs des autorités, et identifier d’une manière proactive les victimes parmi les personnes vulnérables. Le document signale également la nécessité de renforcer la surveillance et la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants, en particulier dans les institutions publiques, ainsi que l’application de la loi sur le travail des mineurs dans les zones rurales.

     

    Elargissement de l’UE – Deux ans après avoir reçu le statut de pays-candidat, la République de Moldova et l’Ukraine ont ouvert officiellement les négociations en vue de leur adhésion à l’UE, par des conférences intergouvernementales tenues mardi au Luxembourg. Les responsables européens et les représentants des gouvernements des deux pays se sont penchés sur la structure et le calendrier des futures négociations, et ont fixé les premiers chapitres où les deux Etats doivent aligner leurs législations sur le droit communautaire. Selon le correspondent de la Radio Roumanie à Bruxelles, depuis l’obtention du statut de candidat et jusqu’ici, les deux Etats ont opéré des ajustements généraux dans des domaines clé, par le biais desquels ils ont démontré leur volonté de s’approcher de la législation de l’UE.

     

    Drapeau national – A l’occasion de la Fête du Drapeau national de la Roumanie, le président Klaus Iohannis a souligné dans un message l’appartenance de la Roumanie à l’OTAN, à l’UE et à l’ONU et a évoqué le besoin d’unité. Le chef de l’Etat a expliqué que le Drapeau national « constituait un élément unificateur pour les Roumains, où qu’ils se trouveraient. Le tricolore est présent dans des moments difficiles ou bien joyeux, dans les institutions, aux défilés militaires et à l’occasion des compétitions sportives », a précisé le président roumain. Klaus Iohannis a évoqué l’histoire de cette fête et a rendu hommage aux militaires roumains tombés sur les champs d’honneur. Pour sa part, le premier ministre Marcel Ciolacu a rappelé que « sous les couleurs du drapeau national, des générations entières de Roumains ont combattu pour l’indépendance, la souveraineté, l’unité et la démocratie, des valeurs dans lesquelles nous croyons fortement. En Roumanie, en ce 21e siècle, nous vivons avec la même émotion et fièrté les moments durant lesquels nous voyons le tricolore porté par des professionnels appréciés par nos partenaires extérieurs ou arboré lorsque nos compatriotes obtiennent des succès dans des compétitions d’envergure. »

     

    Election annulée – Le Bureau électoral central de Roumanie a annulé les élections pour les fonctions de maire dans la commune – station estivale de Costineşti, compté de Constanța (sud-est), et a disposé la répétition du scrutin du 9 juin le 7 juillet. Le Bureau Electoral central a admis la demande d’annuler les élections formulée par la filiale de la ville de Constanta du Parti social démocrate. Selon la presse roumaine, le décompte des voix exprimés aux élections locales du 9 juin a été répétée à six reprises et au final le candidat libéral a remporté le scrutin avec une seul voix en plus que son adversaire social-démocrate.

    Le Bureau électoral de la circonscription de Costinesti a présenté plusieurs documents faisant état d’irrégularités, comme par exemple deux personnes, dont un citoyen ukrainien qui auraient voté sans en avoir le droit.

  • Quand auront lieu les élections présidentielles ?

    Quand auront lieu les élections présidentielles ?

    Cette année la Roumanie organise tous les types d’élections. Après les élections locales et européennes du 9 juin dernier, la coalition gouvernementale s’est réunie la semaine dernière pour négocier de la date du prochain scrutin – soit celui présidentiel – sur toile de fond de désaccords sur cette question entre le PSD et le PNL. Les libéraux souhaiteraient que les élections présidentielles aient lieu vers la fin de l’année, en novembre-décembre, tandis que les sociaux-démocrates insistent pour que la période déjà convenue d’une manière informelle au sein de la coalition soit maintenue – c’est à dire en septembre. Selon les représentants du PNL, le scrutin organisé durant les deux premières semaines de septembre perturberait la rentrée scolaire et la campagne électorale chevaucherait la période des vacances.

     

    Les désaccords entre le PSD et le PNL

     

    Les négociations sur le calendrier se sont donc poursuivies cette semaine. Mardi dernier, le PSD et le PNL ont négocié, pendant trois heures, lors d’une nouvelle réunion de la coalition, sans arriver cette fois non plus à un accord définitif. Les seules dates acceptables pour les sociaux-démocrates sont le 15 ou le 29 septembre pour le premier tour du scrutin.

    Par contre, les libéraux insistent sur les dates du 10 ou 24 novembre. Selon les représentants du PNL, les données initiales de l’accord ne sont plus valables et les résultats des élections locaux influencent différemment la compétition présidentielle. Et pourtant, de l’avis des sociaux-démocrates, la décision déjà prise doit être respectée. Le PSD demande au ministre libéral de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, de décider avec ses collègues du parti si la date sera le 15 ou le 29 septembre et de la soumettre à la réunion du Gouvernement qui pourrait avoir lieu ce vendredi, pour être adoptée par le biais d’un acte normatif.

     

    Le porte-parole du PSD, Lucian Romaşcanu : « Je crois que le ministre Predoiu, aux côtés du Parti National Libéral, fera ce qu’il a promis de faire, c’est à dire d’avoir les élections en septembre. Voyons s’ils peuvent les bloquer. »

    Le premier vice-président du PNL, Rareş Bogdan, a quant à lui affirmé que l’accord de mars dernier n’était plus valable et que les élections présidentielles devraient être organisées à terme, c’est-à-dire en novembre :

    « Les deux partis qui se sont réunis à Poiana Braşov et à Sâmbăta de Sus ont décidé de présenter chacun son propre candidat aux élections présidentielles. Donc, en effet, l’accord conclu en mars dernier a échoué, chacun des partis voulant soutenir son propre candidat aux élections. La proposition (note de la rédaction du PSD) est donc, de notre avis, caduque, et nous pensons très sérieusement que ces élections doivent être organisées dans le délai constitutionnel, c’est à dire en novembre »

     

    Avec des élections présidentielles en septembre, novembre ou décembre, la quatrième élection de cette année, soit celle pour le Parlement national, doit également été organisée, d’ici fin 2024

  • La semaine du 17 au 23 juin 2024

    La semaine du 17 au 23 juin 2024

     Décisions importantes du Conseil suprême de défense de la Roumanie

     

    Jeudi, le Conseil suprême de défense nationale a décidé de faire don d’un système de missiles sol-air Patriot roumain à l’Ukraine. C’est ce qu’a annoncé un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest. La motivation : « la détérioration significative de la situation sécuritaire en Ukraine, suite aux attaques constantes et massives de la Russie contre les civils et contre l’infrastructure civile, surtout contre celle énergétique, ainsi que les conséquences régionales de cette situation, y compris contre la sécurité de la Roumanie. Selon un communiqué de la Présidence, ce transfert se réalisera à condition de poursuivre les négociations, surtout avec le partenaire stratégique américain en vue d’obtenir un système similaire ou équivalent, censé répondre, entre autres aux besoins de protéger l’espace aérien roumain. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié la Roumanie et souligné que le système Patriot offert consoliderait le boulier de défense aérienne de l’Ukraine, ainsi que la sécurité de l’Europe dans son entier. Sur les sept systèmes Patriot que la Roumanie a achetés, quatre ont été délivrés, dont deux ont été déclarés opérationnels. Toujours dans le cadre du Conseil suprême de défense nationale, le président Klaus Iohannis a annoncé sa décision de retirer sa candidature aux fonctions de secrétaire général de l’OTAN. Le Conseil s’est prononcé en faveur de la candidature du Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

     

    L’année de toutes les élections

     

    Dès que les élections locales et pour le Parlement Européen du 9 juin dernier se sont achevées, la coalition gouvernementale de Roumanie, composée du PSD et du PNL, s’est réunie au courant de la semaine pour parler du prochain scrutin – celui présidentiel – dans un contexte de vifs débats entre les partis au pouvoir à ce sujet. Les libéraux souhaitent que ces élections aient lieu vers la fin de l’année, en novembre – décembre prochains, alors que les sociaux-démocrates insistent que la période déjà établie par la coalition – c’est-à-dire septembre prochain soit maintenue. De l’avis des libéraux, avoir un scrutin durant la première moitié du mois de septembre, cela perturberait la rentrée scolaire, et la campagne électorale se superposerait à la période de vacances. Rappelons-le, cette année les Roumains sont appelés aux urnes aussi pour élire les membres du Parlement national et leur futur chef d’Etat.

     

    Visite du président italien à Bucarest

     

    Le président de l’Italie, Sergio Mattarella, a fait, mercredi une visite officielle à Bucarest pour des pourparlers avec son homologue, Klaus Iohannis, et avec le premier ministre, Marcel Ciolacu. L’occasion de souligner les excellentes relations bilatérales sur tous les plans de son pays avec la Roumanie. Celles-ci sont illustrés par des liens culturels profonds et par l’existence de deux communautés : italienne en Roumanie et respectivement roumaine en Italie. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint les 20 milliards d’euros l’année dernière – a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Il a aussi mis en évidence la participation l’Italie, passée et future, aux missions de police aérienne de l’OTAN en Roumanie. Pour sa part, le président italien s’est déclaré un partisan de l’accès complet de la Roumanie à Schengen, tout en réitérant que l’élargissement de l’UE et l’implication des Etats candidats au processus étaient des objectifs indispensables. Lors des pourparlers avec Sergio Mattarella, le premier ministre Marcel Ciolacu a pour sa part exprimé son appréciation pour la contribution de l’Etat italien au maintien des liens entre les Roumains qui étudient, travaillent et vivent en Italie avec le pays d’origine et avec la langue roumaine.

     

    Le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu en visite en Allemagne

     

    Les gouvernements de la Roumanie et du Land allemand de Bavière ont tenu une réunion conjointe à Munich, mardi, pour célébrer les 25 ans de relations bilatérales. Ils ont discuté du renforcement de la coopération économique, sociale et en matière de sécurité et ont signé un mémorandum sur l’entrepreneuriat, les PME et les start-ups. Parmi les Länder allemands, la Bavière est le principal investisseur et partenaire commercial de la Roumanie, avec des échanges chiffrés à 8,3 milliards d’euros à la fin de l’année dernière. L’occasion aussi pour Marcel Ciolacu d’exprimer son souhait que les grandes entreprises bavaroises investissent en Roumanie. Le Premier ministre bavarois a quant à lui déclaré que l’industrie de la Défense était l’un des domaines de coopération auxquels il convenait d’accorder une attention particulière.

     

     La Commission européenne donne un avertissement à la Roumanie

     

    La Commission européenne a officiellement mis en garde huit de ses États membres contre des déficits budgétaires excessifs. Parmi eux figure la Roumanie, qui a été critiquée pour avoir ignoré les précédents avertissements de l’UE sur le gaspillage. En 2020, le Conseil de l’UE a conseillé à la Roumanie de mettre en œuvre des mesures rigoureuses pour corriger son déséquilibre budgétaire d’ici à 2022. Cependant, l’année prochaine, le pays devrait enregistrer le déficit le plus important de l’Union, avec 7 % de son PIB.

     

    La Roumanie se surpasse en sport

     

    L’équipe nationale de football de Roumanie a fait de superbes débuts à l’EURO 2024 en s’imposant sur un score de 3-0 face à l’Ukraine, lundi, à Munich. Sa dernière victoire aux Championnats d’Europe remontait à il y a 24 ans (3-2 contre l’Angleterre).

    Par ailleurs, en natation, le Roumain David Popovici, âgé de seulement 19 ans, s’est également illustré aux Championnats d’Europe de Belgrade en décrochant la médaille d’or en finale du 100m nage libre, défendant ainsi le titre qu’il avait remporté il y a deux ans à Rome.

  • Qui représentera la Roumanie au Parlement européen ?

    Qui représentera la Roumanie au Parlement européen ?

    Mardi soir, le Bureau électoral central de Roumanie a présenté les résultats finals des élections européennes du 9 juin dernier. Au bout d’une semaine d’incertitude, le Journal officiel a publié les résultats de la centralisation des voix et l’attribution des mandats, en mettant fin officiellement au scrutin euro-parlementaire. Selon les données rendues publiques, le classement des candidats est resté inchangé.

     

    L’alliance électorale PSD-PNL demeure en tête avec 48,5% des voix  et 19 sièges sur un total de 33 attribués à la Roumanie. La deuxième position revient à l’Alliance pour l’Unité des Roumains, AUR, ultranationaliste, en opposition, qui a remporté 14,93% des suffrages et qui se verra allouer six mandats de député. En troisième position et avec seulement 8,71% des voix se classe l’Alliance de la Droite Unie qui a reçu trois mandats seulement au sein du futur Législatif européen. Construite autour du parti USR, cette alliance englobe aussi le Parti du Mouvement populaire et la Force de la droite. L’UDMR a remporté 6,48% des voix et le parti SOS Roumanie, 5,03%, en franchissant à peine le seuil requis. Ces deux dernières formations auront chacune, deux euro-parlementaires. Sur le total des sièges attribués à la Roumanie, un seul sera occupé par un indépendant. Ancien membre de l’USR, Ştefănuţă Nicolae Bogdănel s’est inscrit dans la course au Parlement européen comme indépendant et il a été crédité de 3,08% des suffrages.

     

    9444894 électeurs roumains ont participé au scrutin du 9 juin

    Le Bureau électoral central a précisé que le nombre d’électeurs roumains ayant participé au scrutin électoral a été de 9 millions 444 milles 894 et le taux de participation au vote de 52,4%. Pour les scrutins local et européen organisés simultanément le 9 juin, la Roumanie a ouvert au total 18955 bureaux de vote dans le pays et 915 à l’étranger. Les résultats du vote de la diaspora roumaine donnent comme gagnante du suffrage européen la même alliance PSD-PNL, avec 21,35%, suivie par la Droite Unie, 16,34%, AUR, 14,65%, SOS Roumanie, 13,52%, REPER, 9,7%, le Parti de la Diaspora Unie, 7,05% et le candidat indépendant Ştefănuţă Nicolae Bogdăneln 5,9%.

    La Roumanie se prépare pour deux autres scrutins à organiser d’ici la fin de l’année. D’ici quelques mois, les Roumains sont appelés aux urnes pour élire aussi bien leur futur président que leurs représentants au Parlement national. Si la date des élections générales est fixée pour le 8 décembre, celle des présidentielles fait toujours l’objet des négociations entre le PSD et le PNL.

  • La semaine du 10 au 16 juin 2024

    La semaine du 10 au 16 juin 2024

    Les résultats des élections européennes et locales en Roumanie

    Le PSD a remporté haut la main les élections locales en Roumanie, organisées le dimanche, 9 juin, en même temps que celles européennes. Les sociaux-démocrates ont gagné la bataille pour les mairies, les conseils locaux et départementaux et, avec leurs partenaires libéraux, ils ont réussi à obtenir presque 50% des mandats d’eurodéputés. Ils sont suivis à une distance confortable par les candidats ultranationalistes de AUR et ceux de la Droite Unie. Sur les 33 mandats de députés européens que la Roumanie s’est vu offrir, un seul est occupé par un indépendant. Selon le Bureau électoral central, 19870 bureaux de vote ont été mis en place en Roumanie et à l’étranger et le nombre de suffrages exprimés a approché les 9 millions, soit une présence aux urnes de presque 52%. Quant aux résultats des scrutins organisés dans les 915 bureaux de vote mis en place à l’étranger, la plupart des voix ont été accordées à l’alliance PSD-PNL, au pouvoir en Roumanie, suivie par l’Alliance de la Droite Unie, le parti AUR et celui nouvellement créé, SOS Roumanie. En parlant du résultat des élections locales, le Bureau électoral central a annoncé en première position le PSD avec 38% des suffrages, suivi par le PNL et AUR. Le candidat indépendant, Nicusor Dan, actuel maire de Bucarest a brigué un nouveau mandat à la tête de la Municipalité de la capitale. Les sociaux-démocrates ont enregistré 35% des voix pour les conseils locaux. Ils sont suivis par les libéraux, les ultranationalistes et les représentants des magyars de Roumanie. A l’heure où l’on parle, les partis politiques ont commencé à construire leurs stratégies politiques en vue des présidentielles prévues en septembre. Le PSD et le PNL, partenaires au sein de la coalition au pouvoir, ont annoncé avoir chacun, son propre candidat dans la course au fauteuil présidentiel.

     

    La Roumanie appuie l’Ukraine voisine

    „La Roumanie reste aux côtés de l’OTAN et avec les autres alliés, elle soutiendra l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire”, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, coprésident du Sommet B9 accueilli mardi, par la Lettonie. Et lui de mettre en avant l’importance pour la Roumanie que la posture alliée de dissuasion reste très forte et la capacité de défense, totale. Les Roumains veulent se sentir protégés et ils le sont par l’OTAN, a lancé Iohannis. Bucarest a mis en évidence le soutien qu’il accorde à la République de Moldavie voisine. C’est le partenaire de l’OTAN le plus impacté par la guerre en Ukraine, a affirmé Klaus Iohannis, en ajoutant que la région de la mer Noire reste vitale pour la sécurité de tout l’espace euroatlantique. La Roumanie et les pays alliés font des efforts solides pour soutenir l’Ukraine et ils continueront à le faire aussi longtemps que nécessaire, a déclaré pour sa part le ministre roumain de la Défense, Angel Talvar, lors de la réunion de jeudi, du Groupe de contact pour l’Ukraine de Bruxelles. Le responsable roumain a eu une entrevue bilatérale avec son homologue de Kiev, Rustem Umerov, ciblée sur la situation de sécurité en Ukraine et dans toute la région de la mer Noire. Lors de la réunion du groupe de travail pour l’Ukraine, le ministre roumain a précisé que les efforts de Bucarest de soutenir son voisin ukrainien ont été reconnus au sommet. Présente mardi, à Berlin, à la Conférence sur la reconstruction de l’Ukraine, la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, a réitéré l’engagement de son pays dans ce processus. Et elle de mettre en lumière la nécessité de maintenir la solidarité internationale à travers des actions de soutien concrètes au service de Kiev. Luminita Odobescu a salué les efforts déployés par l’Ukraine pour mettre en place dans l’actuel contexte de guerre, des réformes censées lui permettre l’adhésion européenne. La ministre a rappelé l’appui de Bucarest à l’ouverture officielle des négociations d’adhésion de Kiev et Chisinau à l’UE.

     

    Des données sur l’économie roumaine

    La Roumanie a enregistré ces quatre premiers mois de l’année en cours un déficit commercial de plus de 9,3 millions d’euros, de 440 millions d’euros de plus par rapport à celui enregistré durant la même période de temps de l’année dernière, apprend-on auprès de l’Institut national de la Statistique. Durant la période prise en calcul, les exportations ont totalisé presque 31,3 milliards d’euros et les importations plus de 40,6 milliards d’euros.Selon l’INS, au premier trimestre de cette année, sur le total des échanges commerciaux, le poids le plus significatif est revenu aux automobiles et équipements de transport. La valeur des échanges à l’intérieur des frontières européennes a representé 73% du total aussi bien des exportations que des importations. En ce qui concerne l’inflation, le taux annuel a chuté de 5,9% en avril à 5,1%, soit son niveau le plus bas des trois dernières années. Selon l’INS, les produits du moulin et de panification, les légumes, les pommes de terre, l’huile et le beurre, tout comme l’énergie électrique et le gaz ont vu leurs prix baisser. Au pôle opposé, on retrouve les produits non alimentaires, tels les chaussures, les meubles, les détergents ou encore les services notamment le transport aérien. La Banque centrale de Roumanie a révisé à la hausse, en passant de 4,7 à 4,9 les prévisions inflationnistes pour la fin de cette année et anticipe un taux d’inflation de 3,5% pour la fin de 2025.

     

    Une météo capricieuse en Roumanie

    Des pluies torentielles, des orages et de la grêle se sont produits vendredi soir, en Roumanie, en provoquant des dégats dans plusieurs départements dans le sud et l’ouest du pays. Des alertes rouges et oranges aux phénomènes orageux ont été signalées, y compris pour la capitale, Bucarest et pour le département limitrophe de Ilfov. Le vent a soufflé à plus de 80km/h. Les fortes rafales ont arraché des toitures et ont déraciné des arbres qui, dans leur chute, ont bloqué des routes départementales et ont avarié des voitures. Les orages ont perturbé aussi le trafic sur l’aéroport Otopeni où plusieurs courses aériennes ont été redirectionnées. La population a reçu des messages d’alerte pour se mettre à l’abri.

  • 15.06.2024 (mise à jour)

    15.06.2024 (mise à jour)

    Présidentielles– Les deux partis au sein de la coalition au pouvoir en Roumanie, le PSD et le PNL ont annoncé avoir chacun, son propre candidat dans la course au fauteuil présidentiel. Les leaders des deux formations politiques, le premier ministre social-démocrate, Marcel Ciolacu et l’ancien chef de gouvernement, le libéral Nicolae Ciuca, ont précisé que la coalition gouvernementale restera en place. Ils n’ont pas exclu la collaboration avec d’autres partis politiques aussi. Nicolae Ciuca s’est dit prêt à recevoir n’importe quel soutien aux politiques libérales de son parti, tandis que Marcel Ciolacu a affirmé que les sociaux-démocrates ont la capacité de former une nouvelle alliance politique. Par ailleurs, les ultranationalistes de AUR ont décidé que leur leader George Simion participe au scrutin présidentiel. C’est le premier candidat officiellement annoncé dans la course à la présidence roumaine. Le scrutin présidentiel aura lieu en deux tours, les 15 et 29 septembre.

     

    Patriot  – A compter de ce vendredi, les Forces aériennes roumaines disposent de deux systèmes de défense aérienne Patriot opérationnels. Le premier système de ce type a été déclaré opérationnel en 2022. L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a salué le moment et transmis que la Roumanie dispose actuellement des capacités de défense aérienne nécessaires à protéger la population et le territoire. Les 13 et 14 juin, presque 1300 soldats roumains et alliés de neuf pays ont participé à l’exercice Ramstein Legacy 2024 qui a impliqué des tirs d’artillerie et a intégré des structures de défense antiaérienne et anti-missiles. La Roumanie a payé 4 milliards de dollars pour acheter sept systèmes de défense aérienne à longue portée Patriot PAC 3, soit les versions les plus modernes qu’utilisent aussi les Etats Unis. Quatre des 7 systèmes se trouvent déjà en Roumanie et deux d’entre eux deviendront actifs en 2025, a fait savoir le Ministère roumain de la Défense.

     

    Interdiction – La Roumanie a décidé de refuser à la Fédération de Russie sa participation à la session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE qui aura lieu à Bucarest du 29 juillet au 3 juillet. La mesure concernera tous les membres de la délégation russe. Une interdiction similaire concernera le Bélarusse. Le porte parole du Ministère roumain des Affaires Etrangères, Radu Filip, a expliqué pour Radio Roumanie Actualités que la décision est fondée sur la position de la Roumanie en rapport avec la guerre en Ukraine. En plus, certains membres de la délégation russe à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE sont visés par des restrictions au niveau européen.

     

    Sport – Le Roumain Catalin Chirila a remporté la médaille d’or à la course de canoë sprint 1000 mètres déroulée samedi aux Championnats européens de canoé-kayac de Szeged, en Hongrie.

  • 15.06.2024

    15.06.2024

    Présidentielles– Les deux partis au sein de la coalition au pouvoir en Roumanie, le PSD et le PNL ont annoncé avoir chacun, son propre candidat dans la course au fauteuil présidentiel. Les leaders des deux formations politiques, le premier ministre social-démocrate, Marcel Ciolacu et l’ancien chef de gouvernement, le libéral Nicolae Ciuca, ont précisé que la coalition gouvernementale restera en place. Ils n’ont pas exclu la collaboration avec d’autres partis politiques aussi. Nicolae Ciuca s’est dit prêt à recevoir n’importe quel soutien aux politiques libérales de son parti, tandis que Marcel Ciolacu a affirmé que les sociaux-démocrates ont la capacité de former une nouvelle alliance politique. Il a exclu le moindre risque de repousser les dates des prochaines élections en Roumanie. Le calendrier déjà fixé sera respecté, les Roumains voteront leur président les 15 et 29 septembre et la composition du Parlement, le 9 décembre. En revanche, le libéral Nicolae Ciuca aurait bien aimé que le scrutin législatif soit ajourné pour la simple raison, affirme-t-il, que les bureaux de vote mis en place dans les écoles impacteront par la suite sur le bon déroulement des heures de cours dans les jours à venir. Lors des élections européennes du 9 juin, les deux partis ont participé sur des listes communes ce qui leur a apporté un résultat de 48,7% des voix.

     

    Patriot  – A compter de ce vendredi, les Forces aériennes roumaines disposent de deux systèmes de défense aérienne Patriot opérationnels. Le premier système de ce type a été déclaré opérationnel en 2022. L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a salué le moment et transmis que la Roumanie dispose actuellement des capacités de défense aérienne nécessaires à protéger la population et le territoire. Les 13 et 14 juin, presque 1300 soldats roumains et alliés de neuf pays ont participé à l’exercice Ramstein Legacy 2024 qui a impliqué des tirs d’artillerie et a intégré des structures de défense antiaérienne et anti-missiles. La Roumanie a payé 4 milliards de dollars pour acheter sept systèmes de défense aérienne à longue portée Patriot PAC 3, soit les versions les plus modernes qu’utilisent aussi les Etats Unis. Quatre des 7 systèmes se trouvent déjà en Roumanie et deux d’entre eux deviendront actifs en 2025, a fait savoir le Ministère roumain de la Défense.

     

    Elections – La Roumanie est en cours de transmettre et de centraliser les résultats du vote aux élections locales et euro-parlementaires organisées simultanément le 9 juin. La démarche qui prend le plus de temps concerne  le vote des conseillers et des présidents de conseils départementaux dont seuls les résultats de la moitié des circonscriptions électorales ont été centralisés. Des problèmes persistent pour le 1er et 2ème arrondissement de la capitale où les candidats de l’USR, Clotilde Armand et Radu Mihaiu contestent en justice la victoire de leurs contre-candidats qu’ils accusent de fraude. Selon les données transmises vendredi soir par le Bureau électoral central, le PSD et le PNL ont obtenu 36,66% et respectivement 31,19% des mandats de maire. L’Alliance ultranationaliste AUR en a obtenu 6% et la Droite Unie dont fait partie l’USR, seulement 5%.

     

    Révolution – La Haute Cour de Cassation et de Justice a encore une fois rejeté le réquisitoire des procureurs militaires dans le dossier de la Révolution roumaine dans lequel l’ancien président roumain, Ion Iliescu, fait partie des accusés. Les juges ont donné un délai de cinq jours aux procureurs pour qu’ils décident s’ils maintiennent le dossier tel qu’il est ou s’ils procèdent à une nouvelle enquête. En octobre dernier, la Cour d’Appel de Bucarest a décidé que l’affaire de la révolution anticommuniste de décembre 1989 sera épluchée dans les moindres détails, après que les magistrats ont rejeté toutes les exceptions formulées par les prévenus. Sur le banc des accusés on retrouve l’ancien président Ion Iliescu, l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu et le général Iosif Rus, traduits en justice par les procureurs militaires pour crimes contre l’humanité commis entre le 22 et le 30 décembre 1989. Les inculpés ont contesté la décision auprès de la Haute Cour de Cassation qui a identifié des problèmes dans le réquisitoire.

     

    BNR – Le retard enregistré par la Roumanie dans la mise en place des réformes et de l’absorption des fonds européens met en danger sa stabilité financière, s’alerte la Banque locale. Dans son rapport le plus récent, la BNR affirme que sur un total de 9,5 milliards d’euros reçus de la part de Bruxelles via le Plan national de redressement et de résilience, la Roumanie n’en a utilisé que 20%, ce qui équivaut à moins de 7% de l’enveloppe de 28,5 milliards d’euros, soit le budget total qu’elle s’est vu allouer. La Banque affirme qu’à court terme, les facteurs qui menacent le plus la stabilité du pays sont les incertitudes mondiales dans le contexte de la guerre en Ukraine et du conflit au Proche Orient et les équilibres macroéconomiques internes très tendus.

     

    Jeunes –  19,3% des Roumains âgés de 15 à 29 ans ne travaillent pas et ne font pas d’études, ce qui place la Roumanie au sommet du classement européen dressé en fonction du nombre des jeunes inactifs, apprend-on dans un rapport Eurostat. La liste se complète par l’Italie, la Grèce et la Bulgarie avec un pourcentage de 14%. Au pôle opposé, on retrouve les Pays Bas avec un pourcentage de seulement 4,8% de jeunes inactifs, suivies par la Suède, Malte et la Slovénie avec moins de 7%. Au niveau européen, cet indicateur se situe en ce moment à 11,2%, de 0,5% de moins qu’en 2023 et de 5% de moins qu’en 2014. L’Europe se propose de le faire baisser à 9% d’ici 2030 et la plupart des pays membres ont déjà atteint cette cible.

     

    Commerçants – A partir de dimanche, 16 juin, le paiement par carte bancaire devient obligatoire en Roumanie. Au terme d’une loi visant le renforcement de l’inclusion financière, tous les commerçants, personnes physiques ou juridiques enregistrées dans le Registre du commerce ont l’obligation d’accepter le paiement par carte bancaire.

     

    Météo – Il fait beau en Roumanie, le ciel est variable, partiellement couvert sur l’est et le sud-est. Des pluies éparses sont signalées à la montagne en fin d’après-midi. Un beau soleil brille dans le ciel de la capitale où nous avons 24 degrés en ce moment.

  • Des stratégies politiques post-électorales

    Des stratégies politiques post-électorales

    L’alliance des sociaux-démocrates et des libéraux, au pouvoir en Roumanie, a obtenu la moitié des suffrages aux élections européennes de dimanche. Elle est suivie dans le classement par les ultranationalistes de AUR, la Droite Unie, l’UDMR et le parti SOS, dernièrement formé. Parmi les députés censés représenter la Roumanie au sein de l’Assemblée législative européenne, un seul est indépendant.

    Dimanche, parallèlement au scrutin européen, la Roumanie a organisé aussi les élections locales. Le PSD a remporté le plus de mairies et de conseils départementaux, suivi par le PNL et l’UDMR. A Bucarest, l’actuel maire général, l’indépendant Nicusor Dan, a brigué un nouveau mandat, tandis que l’USR s’est classée première au sein du Conseil général de la municipalité de Bucarest, suivie par le PSD.

    Le PSD et le PNL souhaitent, chacun, son propre candidat aux présidentielles

    On ne saurait nous déclarer surpris si après leur victoire, le PSD et le PNL ont commencé à envisager leur stratégie politique en vue des élections présidentielles prévues en septembre. Pour les deux partis sortis victorieux lors du scrutin du 9 juin, la situation ne semble pas facile, puisque chacun d’entre eux souhaite avoir son propre candidat. Une option réitérée par le chef de file du PNL, Nicolae Ciuca, selon lequel l’actuelle coalition au pouvoir pourra continuer à fonctionner dans cette formule, même si les deux partis membres sont en compétition directe. Interrogé sur la possibilité, au cas où il remporte les présidentielles, de désigner le responsable du PSD, Marcel Ciolacu, à la tête du gouvernement, le leader libéral a précisé qu’une telle décision sera prise afin d’assurer une majorité parlementaire solide.  Nicolae Ciucă:

    Je vous dis en toute responsabilité que le Parti national libéral aura son propre candidat aux élections présidentielles. Si nous regardons les scores obtenus par ces deux partis, nous allons voir que le pourcentage total dépasse largement celui qui figure sur la liste commune. Cela veut dire que chacun des deux partis aura son propre électorat prêt à se mobiliser pour défendre ses valeurs et son identité politique. »

    Le responsable du PSD, Marcel Ciolacu, a précisé lui aussi que les sociaux-démocrates auront leur propre candidat aux présidentielles. Le candidat sera décidé après des consultations internes, a-t-il affirmé. Marcel Ciolacu:

    Le PSD aura son propre candidat qui sera décidé après des pourparlers, cette semaine, entre tous les responsables du parti ».

    Dans le camp de l’opposition, l’USR et AUR cherchent aussi des solutions. Après un résultat plutôt positif aux élections locales et européennes, les ultranationalistes se préparent à inscrire leur leader, George Simion, dans la course au fauteuil présidentiel. Quant à l’USR, l’union a démarré les procédures pour désigner une nouvelle direction, après que son chef de file, Catalin Drula, a démissionné suite aux résultats décevants aux élections. Rappelons-le, le Parlement roumain a décidé que les futures présidentielles puissent avoir lieu trois mois avant que le mandat de l’actuel chef d’Etat, Klaus Iohannis, n’arrive à terme, le 21 décembre. Et c’est toujours en décembre que le pays aura ses élections parlementaires.