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  • La semaine du 24 au 29 mars 2014

    La semaine du 24 au 29 mars 2014

    Candidats roumains aux élections européennes


    En Roumanie, 15 formations politiques et 11 candidats indépendants se sont inscrits auprès du Bureau électoral central pour les élections euro parlementaires du 25 mai. La campagne électorale démarrera le 25 avril. La Roumanie enverra 32 députés au PE, soit un de moins que le nombre actuel de sièges occupées à Bruxelles. Selon les sondages, l’alliance Parti Social Démocrate + Parti Conservateur + Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie (au pouvoir) remporterait les élections avec 40% environ des voix des Roumains, alors que l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (également au pouvoir) obtiendrait 5-7%. Les partis de l’opposition, à savoir, le Parti National Libéral, Parti Démocrate Libéral et le Parti « Le Mouvement populaire », se partageraient le reste des sièges.





    Le FMI approuve deux nouvelles tranches de l’accord préventif conclu avec la Roumanie


    Le FMI a approuvé les deux premières évaluations de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie l’automne dernier. Le FMI a mis ainsi à la disposition de la Roumanie 440 millions d’euros, sur un total de plus de 650 millions, dont les autorités de Bucarest peuvent se servir. L’accord total entre la Roumanie, le FMI et l’UE est chiffré à 4 milliards d’euros. Les autorités roumaines n’ont pas l’intention d’utiliser cet argent, qui est censé protéger le pays en cas de chocs sur le marché financier ou de besoin d’obtenir une réduction des coûts de financement.





    Majoration des retraites en Roumanie


    Plus de 230 mille retraités bénéficieront d’une majoration de leurs pensions de retraite d’environ 63 lei, soit 14 euros, avant la fin mars, ont annoncé les autorités de Bucarest. C’est la conséquence directe de l’application d’un indice de correction et de la multiplication des points de retraite, a fait savoir la ministre roumaine de l’Emploi, Rovana Plumb. Cette somme vient compenser des pertes correspondantes aux mois de novembre et de décembre 2013, issues de l’application d’un indice de correction éronné. Le premier ministre social démocrate Victor Ponta a admis que les retraites étaient inférieures aux besoins individuels, mais il a souligné que cette majoration était censée compenser les coupes opérées en 2009 — 2011. L’opposition, affirme qu’il ne s’agit pas d’une hausse réelle mais d’une mesure électorale, estimant que l’exécutif ne l’aurait pas introduite s’il n’y avait pas été contraint par la Cour constitutionnelle.





    Recommandations de la Commission de Venise concernant la révision envisagée de la Constitution de la Roumanie


    La Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe, a examiné le projet de révision de la Constitution de la Roumanie. Un rapport de la Commission, rendu public mardi, considère que la forme de gouvernement que la Roumanie souhaite adopter est imprécise et insiste sur l’introduction de compétences clairement délimitées pour le chef de l’Etat et le premier ministre. La Commission recommande aussi un cadre procédural limité pour les décrets d’urgence et une base légale améliorée pour le Conseil supérieur de la magistrature, qui l’aide à remplir sa mission de garant de l’indépendance des magistrats. Le vice-président social-démocrate du Sénat de Bucarest, Ioan Chelaru, a fait savoir que les débats sur le projet de révision de la loi fondamentale se poursuivraient, le CSM et la société civile pouvant y contribuer. Et lui d’ajouter qu’un référendum sur la révision de la Constitution ne sera pas organisé avant 2015.





    La situation en Ukraine et ses retombées sur le plan régional et international


    Le rattachement de la Péninsule de Crimée par la Russie et ses retombées majeures au plan régional et international ont fait l’objet de débats au Conseil suprême de défense du pays, réuni sous la houlette du président de la Roumanie, Traian Băsescu. Auparavant, lors du bilan du ministère de l’Intérieur, le chef de l’Etat avait déclaré que, dans le contexte des événements de la région, l’armée roumaine devait se donner un nouvel objectif, celui d’accroître sa capacité de réaction.


    Traian Băsescu « Nous ne pouvons plus considérer comme incidents isolés les événements de 2008, lorsque la Fédération de Russie avait occupé l’Abkhasie et l’Ossétie du sud. Maintenant, nous avons les événements en Ukraine et tout homme politique, tout stratège doit se demander à quoi ou à qui ce sera le tour. Serait-ce la Transnistrie, la République de Moldavie ? Ces questions, n’importe qui peut se les poser. Quant à l’armée roumaine, elle doit se fixer un nouvel objectif, celui d’accroître considérablement sa capacité de réaction. »


    Le président de la République a également parlé de la nécessité d’octroyer des ressources supplémentaires au secteur de la défense, afin de pouvoir continuer sa modernisation.





    Nouvelles mesures dans le secteur du gaz et de l’énergie


    Le gouvernement roumain a adopté un paquet de mesures censées limiter la majoration des tarifs du gaz naturel et de l’électricité, afin de stimuler les consommateurs industriels et de protéger ceux domestiques. Selon le premier ministre, le prix de référence du gaz sur le marché libre pour les consommateurs industriels sera celui de janvier 2014, respectivement 230 dollars pour mille mètres cubes. Selon le calendrier d’élimination des prix réglementés, le tarif du gaz pour les consommateurs domestiques et non domestiques devait augmenter de 2 et respectivement 5% à compter du 1er avril. Par ailleurs, le gouvernement a décidé de maintenir le niveau de 2013, une part de 11,1% du marché de l’électricité provenant de sources renouvelables. Les mesures ont provoqué des disputes entre les grands consommateurs industriels et les producteurs d’énergie verte. Tandis que les premiers ont salué le maintien du prix du gaz et du quota détenue par les certificats verts, les producteurs d’énergie renouvelable se disent fort mécontents. Ils accusent l’Etat d’avoir manqué à ses promesses d’élever à 15% le quota détenu en 2014 par les certificats verts et affirment risquer la faillite puisqu’ils ont organisé leurs affaires en fonction du quota promis. (trad. : Valentina Beleavski, Ioana Stancescu, Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • 27.03.2014 (mise à jour)

    27.03.2014 (mise à jour)

    Défense – Le président roumain, Traian Basescu, a déclaré jeudi qu’hormis l’accomplissement des missions extérieures, l’armée roumaine doit également accroître sa capacité de réaction, sur la toile de fond des évènements en Ukraine. Cette déclaration a été faite lors de la présentation du bilan 2013 du Ministère roumain de la défense. La crise ukrainienne suite à l’annexion par la Russie de la Péninsule de Crimée s’est également retrouvée à l’agenda du Conseil Suprême de Défense du Pays, qui s’est réuni jeudi sous la houlette du président Traian Basescu. Selon un communiqué de la présidence, lors de la réunion du Conseil on a également fait le point sur la situation internationale engendrée par les événements de ces derniers temps en Ukraine, ses principales retombées sur les plans régional et global. Les discussions ont également porté sur le rôle de Bucarest dans le soutien de la communauté roumaine du pays voisin. Les membres du Conseil suprême de défense du pays ont aussi approuvé des mesures visant le développement du Système national de sécurité cybernétique et censées entre autres prévenir et contrecarrer les activités susceptibles de porter atteinte à la sécurité cybernétique de la Roumanie. La réunion du Conseil suprême de défense du pays s’est déroulée au lendemain de la présentation du bilan 2013 par le Service roumain de renseignements.



    Fonds européens — Le cabinet de Bucarest a approuvé l’accord de partenariat 2014 — 2020, qui établit la manière d’utilisation des fonds européens, afin de l’envoyer officiellement à la Commission européenne à la fin mars, a annoncé le ministre des Fonds européens, Eugen Teodorovici. Celui-ci espère que le document soit signé en trois mois tout au plus, une période pendant laquelle les responsables de Bruxelles peuvent envoyer à Bucarest leurs observations. L’accord établit plusieurs domaines prioritaires de financement tels la compétitivité économique, l’infrastructure, l’administration et le gouvernement. Le ministre Teodorovici a également souligné qu’au mois de mai les autorités de Bucarest transmettront à la Commission européenne les documents relatifs aux programmes opérationnels.



    FMI — Le cabinet de Bucarest a salué la décision du FMI d’approuver les deux premières évaluations de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie l’automne dernier. Selon l’exécutif de Bucarest, cette annonce confirme les prévisions budgétaires pour 2014, mais aussi le fait que les réformes structurelles vont dans la bonne direction. Le FMI a mis ainsi à la disposition de la Roumanie 440 millions d’euros, sur un total de plus de 650 millions d’euros dont les autorités de Bucarest peuvent disposer.



    Elections — En Roumanie, 15 formations politiques et 11 candidats indépendants se sont inscrits auprès du Bureau électoral central pour les élections euro parlementaires du 25 mai. La Roumanie enverra 32 députés au PE, soit un de moins que le nombre actuel de sièges occupées à Bruxelles.



    Anniversaire – La Roumanie et la République de Moldova doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour être à nouveau ensemble, a déclaré jeudi le président roumain, Traian Basescu, lors du 96e anniversaire de l’union de la Bessarabie avec la Roumanie. Pour sa part, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a souligné que la Roumanie était aux côtés de ses frères vivant de l’autre berge de la rivière de Prut et qu’elle continuerait à soutenir de manière concrète l’intégration totale de la République de Moldova à l’UE. Le 96e anniversaire de l’union de la Bessarabie avec la Roumanie a été célébré jeudi à Bucarest et dans d’autres villes roumaines. Le 27 mars 1918, sur la toile de fond de la dissolution de l’empire des Tsars, l’organisme législatif de la Bessarabie a voté pour l’union avec la Roumanie de cette province habitée en majorité par des Roumains. Ce fut le premier acte de la constitution de l’Etat national unitaire roumain, un processus qui allait s’achever par l’Union de la Roumanie avec la région de Bucovine (nord-est), avec la Transylvanie, le Banat, le Maramures et la Crisana (dans l’ouest), anciennes provinces de l’Empire d’Autriche — Hongrie. En 1940, suite à un ultimatum, Moscou a annexé tant la Bessarabie que le nord de la Bucovine, deux territoires qui font partie de la République de Moldova et de l’Ukraine, respectivement.



  • 27.03.2014

    27.03.2014

    Défense – Le président roumain Traian Basescu a déclaré aujourd’hui qu’hormis l’accomplissement des missions extérieures, l’armée roumaine doit également accroître sa capacité de réaction, sur la toile de fonds des évènements en Ukraine. Cette déclaration a été faite lors de la présentation du bilan 2013 du Ministère roumain de la défense. La crise ukrainienne se retrouve également à l’agenda du Conseil Suprême de Défense du Pays, qui doit se réunir aujourd’hui sous la houlette du président Traian Basescu. La sécurité cybernétique du pays figurera également à l’agenda de la réunion, tout comme le bilan des institutions du domaine de la sécurité nationale. La réunion du Conseil suprême de défense du pays se déroule au lendemain de la présentation du bilan 2013 par le Service roumain de renseignements.



    Fonds européens — Le cabinet de Bucarest a approuvé l’accord de partenariat 2014 — 2020, qui établit la manière d’utilisation des fonds européens, afin de l’envoyer officiellement à la Commission européenne à la fin mars, a annoncé le ministre des Fonds européens, Eugen Teodorovici. Celui-ci espère que le document soit signé en trois mois tout au plus, une période pendant laquelle les responsables de Bruxelles peuvent envoyer à Bucarest leurs observations. L’accord établit plusieurs domaines prioritaires de financement tels la compétitivité économique, l’infrastructure, l’administration et le gouvernement. Le ministre Teodorovici a également souligné qu’au mois de mai les autorités de Bucarest transmettront à la Commission européenne les documents relatifs aux programmes opérationnels.



    FMI — Le cabinet de Bucarest a salué la décision du FMI d’approuver les deux premières évaluations de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie l’automne dernier. Selon l’exécutif de Bucarest, cette annonce confirme les prévisions budgétaires pour 2014, mais aussi le fait que les réformes structurelles vont dans la bonne direction. Le FMI a mis ainsi à la disposition de la Roumanie 440 millions d’euros, sur un total de plus de 650 millions d’euros dont les autorités de Bucarest peuvent disposer.



    Elections — En Roumanie, 15 formations politiques et 11 candidats indépendants se sont inscrits auprès du Bureau électoral central pour les élections euro parlementaires du 25 mai. La Roumanie enverra 32 députés au PE, soit un de moins que le nombre actuel de sièges occupées à Bruxelles.



    Anniversaire – Le 96e anniversaire de l’union de la Bessarabie avec la Roumanie est célébré aujourd’hui à Bucarest et dans d’autres villes roumaines. Le 27 mars 1918, sur la toile de fond de la dissolution de l’empire des Tsars l’organisme législatif de la Bessarabie a voté pour l’union avec la Roumanie de cette province habitée en majorité par des Roumains. Ce fut le premier acte de la constitution de l’Etat national unitaire roumain, un processus qui allait s’achever par l’Union de la Roumanie avec la région de Bucovine (nord-est), avec la Transylvanie, le Banat, le Maramures et la Crisana (dans l’ouest), anciennes provinces de l’Empire d’Autriche — Hongrie. En 1940, suite à un ultimatum, Moscou a annexé tant la Bessarabie que le nord de la Bucovine, deux territoires qui font partie de la République de Moldova et de l’Ukraine, respectivement.

  • Candidats roumains aux élections pour le Parlement Européen

    Candidats roumains aux élections pour le Parlement Européen

    Ce mercredi ce fut le terme final pour déposer les candidatures pour le Parlement Européen et à partir de jeudi on peut déposer les éventuelles contestations dont le délai maximum de solution est 16 avril. Ce qui était prévisible, tous les partis parlementaires ont avancé des listes complètes d’aspirants briguant les 32 mandats de députés européens auxquels la Roumanie a le droit. L’alliance de gauche formée par le Parti Social Démocrate (PSD) — l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie — le Parti Conservateur, au gouvernement, leur partenaire dans l’Exécutif, l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR), l‘opposition libérale et celle démocrate-libérale ont conservé, en général, pour les places éligibles de leur liste des noms ayant confirmé dans le mandat actuel les attentes des chefs des partis.



    Il est, d’ailleurs, extrêmement probable que les sociaux-démocrates Corina Cretu et Càtàlin Ivan, les libérales Norica Nicolai et Adina Vàlean, Théodor Stolojan des démocrates-libéraux ou Iuliu Winkler de UDMR se retrouvent dans le futur législatif communautaire. Entré en première dans la Parlement de Bucarest, le Parti du Peuple- Dan Diaconescu (PPDD) — populiste — ouvre sa liste avec son président fondateur , l’ex-vedette TV Dan Diaconescu. Hormis ces formations, ont également déposé des listes de candidats quelques partis extra-parlementaires.



    Se revendiquant de la droite populaire l’ex-premier violon du gouvernement de coalition de la fin des années ’90, le Parti Pational Paysan Chrétien Démocrate et les nouvellement parus Mouvement Populaire, Nouvelle République et Force Civique — tous proches du président Traian Bàsescu. A gauche : l’Alliance Socialiste, le Parti de la Justice Sociale et le Parti Ecologiste.



    Toujours en tant que formation indépendante, une liste a été déposée par l’Association Nationale des Agriculteurs. Jadis, au début des années 2000, le Parti de la Grande Roumanie (nationaliste, populiste) était la deuxième force politique du pays. Aujourd’hui, hors du Parlement de Bucarest, mais qui semble rester un label provoquant des passions. Actuellement dans une relation « toutes griffes dehors » le fondateur du parti, Corneliu Vadim Tudor et l’ex-maire de Cluj (Nord-ouest), Ghororghe Funar, ont déposé, sous le même sigle, des listes concurrentes. Laquelle de ces listes figurera sur les bulletins de vote, c’est la décision du Bureau Electoral Central.



    A leur tour, entrent en lisse les candidats indépendants. Le nom le plus sonore est celui de l’ancienne championne mondiale de gymnastique sportive Corina Ungureanu. Acteur très populaire et politicien controversé, l’ancien ministre libéral de la Culture Mircea Diaconu est, lui aussi, candidat indépendant sans savoir s’il s’est en vain porté candidat. L’Agence Nationale d’Intégrité a avertit que, violant la loi concernent l’incompatibilité, il ne saurait plus occuper une fonction éligible jusqu’à 2015.



    Pour la plupart de ces concurrents, la course électorale est un exercice tout à fait platonique. Selon les sondages concernent l’intention de voter, l’alliance dominée par le PSD pourrait s’adjuger la moitié des mandats. Le reste serait imparti entre libéraux, démocrates-libéraux, ceux du Mouvement Populaire et de l’UDMR. Aucune des autres listes n’atteindraient le seuil électoral de 5%. (trad. Costin Grigore)

  • 26.03.2014 (mise à jour)

    26.03.2014 (mise à jour)

    Espionnage — La Roumanie pourrait bénéficier du repositionnement des forces de l’OTAN, suite aux dernières évolutions de la région, ce qui la rendra beaucoup plus intéressante pour d’éventuels espions”; et de ce fait, la composante de contre-espionnage” devra être renforcée. C’est ce qu’a déclaré le président Traian Basescu lors du bilan du Service roumain de renseignement intérieur. Le chef de l’Etat a souligné la bonne activité du Service, qui a atteint tous ses objectifs de lutte contre la corruption, contre la criminalité organisée et contre le terrorisme, et d’activité de contre-espionnage.



    FMI — La direction du Fonds monétaire international examine aujourd’hui les deux premières évaluations de l’Accord de type préventif conclu l’année dernière avec la Roumanie. Lors de la dernière mission des experts du FMI à Bucarest, qui a pris fin en février, ils ont annoncé que la Roumanie avait satisfait à tous les critères convenus, à l’exception de celui sur la réduction des arriérés des compagnies d’Etat. Le Fonds a demandé aux autorités des mesures de restructuration de ces compagnies. L’exécutif roumain s’est engagé à payer — en tout ou en partie — les dettes des compagnies ferroviaires et routières et à placer d’autres sociétés plus petites, avec des pertes et des dettes historiques, en insolvabilité ou même en liquidation judiciaire.



    Elections — En Roumanie, c’est aujourd’hui le dernier jour où les formations politiques et les indépendants peuvent s’inscrire auprès du Bureau électoral central pour les élections euro parlementaires du 25 mai. Les éventuelles contestations peuvent être formulées à partir du 28 mars, et le délai-limite pour les solutionner, c’est le 16 avril. Jusqu’ici, tous les partis parlementaires, ainsi que deux indépendants, ont déposé des listes de candidats. La Roumanie enverra 32 députés au PE. Selon les sondages, l’alliance PSD+PC+UNPR (au pouvoir) remporterait les élections avec 40% environ des voix des Roumains, alors que l’UDMR (également au pouvoir) obtiendrait 5-7%. Pour ce qui est de l’opposition, le PNL est crédité de 15-17%, suivi par le PDL et le Parti « Le Mouvement populaire », avec quelque 10%.



    Transnistrie — Les militaires russes stationnés dans la région séparatiste moldave de Transnistrie ont procédé mardi à des manœuvres. Quelques centaines de militaires russes ont fait des exercices anti-terroristes et une simulation de défense de la base militaire où ils sont stationnés, a déclaré le colonel Oleg Kochetkov, un porte-parole du Commandement militaire russe de l’ouest, cité par Interfax. Le commandant des forces de l’OTAN en Europe, le général Philip Breedlove, a exprimé dimanche son inquiétude au sujet du fait que la Transnistrie pourrait devenir la future cible du président russe Vladimir Poutine, après l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée. Il a déclaré qu’il soupçonnait Moscou de vouloir recourir à la tactique utilisée en Crimée, à savoir d’organiser des exercices militaires afin de préparer des incursions transfrontalières rapides. La Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinàu en 1992, suite à un conflit tranché suite à l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Cinéma — La 10e édition du Festival International du Film de Bucarest débute aujourd’hui. C’est le plus ancien festival compétitif accueilli par la capitale roumaine et il a lieu 7 jours durant. Dans la section « Focus sur le Chili », le public peut visionner quelques-unes des dernières productions chiliennes, primées dans les festivals internationaux. Dans la section « Panorama » l’on retrouve certaines des productions les plus récentes et les plus primées, dont “Borgman” de Alex van Warmerdam, “Blind Detective” de Johnnie To sau “La grande beauté” de Paolo Sorrentino, Oscar du meilleur film étranger.

  • 26.03.2014

    26.03.2014

    FMI — La direction du Fonds monétaire international examine aujourd’hui les deux premières évaluations de l’Accord de type préventif conclu l’année dernière avec la Roumanie. Lors de la dernière mission des experts du FMI à Bucarest, qui a pris fin en février, ils ont annoncé que la Roumanie avait satisfait à tous les critères convenus, à l’exception de celui sur la réduction des arriérés des compagnies d’Etat. Le Fonds a demandé aux autorités des mesures de restructuration de ces compagnies. L’exécutif roumain s’est engagé à payer — en tout ou en partie — les dettes des compagnies ferroviaires et routières et à placer d’autres sociétés plus petites, avec des pertes et des dettes historiques, en insolvabilité ou même en liquidation judiciaire.



    Energie — Le gouvernement de la Roumanie discute ce mercredi des mesures à prendre afin de limiter la hausse du prix de l’énergie. Les projets, qui concernent le domaine gazier et le marché de l’électricité, visent à maintenir une industrie compétitive cette année aussi, a expliqué le premier ministre Victor Ponta. Ainsi, le prix de référence du gaz sera celui du 1er janvier, de 230 $ pour 1.000 mcubes. Selon le premier ministre, un arrêté gouvernemental sera également adopté aujourd’hui en matière de taux d’énergie renouvelable.



    Elections — En Roumanie, c’est aujourd’hui le dernier jour où les formations politiques et les indépendants peuvent s’inscrire auprès du Bureau électoral central pour les élections euro parlementaires du 25 mai. Les éventuelles contestations peuvent être formulées à partir du 28 mars, et le délai-limite pour les solutionner, c’est le 16 avril. Jusqu’ici, tous les partis parlementaires, ainsi que deux indépendants, ont déposé des listes de candidats. La Roumanie enverra 32 députés au PE. Selon les sondages, l’alliance PSD+PC+UNPR (au pouvoir) remporterait les élections avec 40% environ des voix des Roumains, alors que l’UDMR (également au pouvoir) obtiendrait 5-7%. Pour ce qui est de l’opposition, le PNL est crédité de 15-17%, suivi par le PDL et le Parti « Le Mouvement populaire », avec quelque 10%.



    Transnistrie — Les militaires russes stationnés dans la région séparatiste moldave de Transnistrie ont procédé mardi à des manœuvres. Quelques centaines de militaires russes ont fait des exercices anti-terroristes et une simulation de défense de la base militaire où ils sont stationnés, a déclaré le colonel Oleg Kochetkov, un porte-parole du Commandement militaire russe de l’ouest, cité par Interfax. Le commandant des forces de l’OTAN en Europe, le général Philip Breedlove, a exprimé dimanche son inquiétude au sujet du fait que la Transnistrie pourrait devenir la future cible du président russe Vladimir Poutine, après l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée. Il a déclaré qu’il soupçonnait Moscou de vouloir recourir à la tactique utilisée en Crimée, à savoir d’organiser des exercices militaires afin de préparer des incursions transfrontalières rapides. La Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinàu en 1992, suite à un conflit tranché suite à l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Fortune — En 2013, il y avait en Roumanie 3 milliardaires, 47 personnes avec des patrimoines de plus de 100 millions de dollars et 172 autres avec des fortunes d’au moins 30 millions de dollars, relève une étude sur les patrimoines privés au niveau mondial, réalisée par la compagnie Knight Frank. Pour la Roumanie, les chercheurs estiment qu’une trentaine de nouvelles fortunes personnelles de plus d’une centaine de millions de dollars viendrait s’ajouter au nombre actuel, dans les dix prochaines années. En Europe, il existe actuellement une soixantaine de milliers de personnes disposant d’actifs d’au moins 30 millions de dollars, en hausse depuis 1955. La plupart des personnes riches se retrouvent en Allemagne (11.392), au Royaume Uni (10.149) et en Suisse (4.137).



    Cinéma — La 10e édition du Festival International du Film de Bucarest débute aujourd’hui. C’est le plus ancien festival compétitif accueilli par la capitale roumaine et il a lieu 7 jours durant. Dans la section « Focus sur le Chili », le public peut visionner quelques-unes des dernières productions chiliennes, primées dans les festivals internationaux. Dans la section « Panorama » l’on retrouve certaines des productions les plus récentes et les plus primées, dont “Borgman” de Alex van Warmerdam, “Blind Detective” de Johnnie To sau “La grande beauté” de Paolo Sorrentino, Oscar du meilleur film étranger.

  • 24.03.2014 (mise à jour)

    24.03.2014 (mise à jour)

    Sécurité — La Roumanie et 11 autres Etats ont convenu, lundi, au Sommet de la sécurité nucléaire de La Haye d’éliminer le matériel à l’uranium hautement enrichi qu’ils détiennent et de les convertir en d’autres matériaux à usage civil. Dans un communiqué commun des délégations de Roumanie, Hongrie, Ukraine, Rép. Tchèque, Danemark, Suède, Turquie, Géorgie, Chili, Mexique, Corée du Sud et Vietnam, il est mentionné que l’élimination de ces matériaux des territoires nationaux rapporterait aux Etats signataires des bénéfices clairs et tangibles”, étant donné les coûts élevés et les mesures de sécurité qu’implique leur possession. Les Etats Unis, la Russie et l’AIEA assisteront ces pays à convertir l’uranium hautement enrichi en uranium faiblement enrichi destiné aux activités civiles. Antérieurement, le Japon, l’Italie et la Belgique avaient accepté l’élimination de ce combustible nucléaire de leurs territoires. Le 3e sommet sur la sécurité nucléaire réunit à La Haye une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, le principal objectif de la réunion étant la prévention d’attaques terroristes dans lesquels des matériaux nucléaires pourraient être employés. La délégation de la Roumanie est dirigée par le président Traian Băsescu.



    Energie — Le premier ministre Victor Ponta a présenté au Parlement les mesures dans le domaine de l’énergie que le gouvernement envisage de prendre cette année. Selon le premier ministre, la taxe de cogénération pour l’exportation d’électricité sera supprimée, le prix de référence au gaz sur le marché libre pour les consommateurs industriels sera celui de janvier 2014, mais le prix du gaz pour les consommateurs domestiques connaîtra une hausse de 2% à partir du 1er avril. Victor Ponta a estimé que l’élimination de la taxe de cogénération encouragerait l’exportation d’électricité sur le marché régional, et que le maintien du prix du gaz dans l’industrie au niveau du 1er janvier dernier encouragerait la compétitivité. Selon le calendrier d’élimination des prix réglementés, le tarif du gaz pour les consommateurs non domestiques devait augmenter de 5% à compter du 1er avril. Le premier ministre a précisé que ces mesures seraient discutées, mercredi, par le gouvernement, avec l’approbation de la décision sur le taux d’énergie renouvelable qui sera subventionné.



    Crimée — La situation en Crimée constitue le plus grave danger de sécurité pour la Roumanie depuis 1989, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta dans une émission télévisée. Il a souligné que cette situation constituait toutefois une opportunité pour la République de Moldova de se rapprocher de l’OTAN et de l’UE. Les autorités de Kiev ont annoncé ce lundi leur décision de retirer les troupes ukrainiennes de Crimée, alors que le ministre ukrainien des Affaires Etrangères Andrii Descita souligne que le risque d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine augmentait en raison d’un déploiement massif de troupes russes à la frontière est de son pays. La Russie pourrait ouvrir une « boite de Pandore » par sa tentative de redessiner les frontières nationales en Europe, a également précisé le ministre allemand des Affaires Etrangères, Frank — Walter Steinmaier, à la fin d’une visite en Ukraine. Sur la plan économique, une mission du FMI a demandé à Kiev de prendre des mesures d’austérité et notamment de réduire les subventions au prix du gaz. L’Ukraine a besoin d’un prêt d’au moins 15 milliards de dollars afin d’éviter la faillite.



    Elections — Aujourd’hui à Bucarest, le Parti national libéral, d’opposition, et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, membre de la coalition gouvernementale, déposent auprès du Bureau Electoral Central les listes de candidats au scrutin européen, prévu pour le 25 mai. L’alliance au pouvoir, formée par le parti social-démocrate, le parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, ainsi que le Parti démocrate-libéral d’opposition ont déjà déposé leurs listes de candidats. Les partis politiques, les alliances électorales et les candidats indépendants disposent de trois jours seulement pour s’inscrire au scrutin. La Roumanie sera représentée par 32 eurodéputés, au lieu de 33 jusqu’ici. Le pays compte parmi les 12 Etats membres de l’UE qui cèdent une place en faveur d’un nouveau membre : la Croatie.



    Retraites — Plus de 230 mille retraités de Roumanie bénéficieront d’une majoration d’environ 14 euros de leurs retraites, à partir de cette fin mars, a déclaré aujourd’hui le premier ministre Victor Ponta. Cette majoration s’applique dans le cas des personnes parties à la retraite après le 1er janvier 2011. Le premier ministre a admis que les retraites étaient inférieures aux besoins individuels, mais il a souligné que cette majoration était censée compenser les coupes opérées en 2009 — 2011.



    Automobiles – Coup d’envoi aujourd’hui en Roumanie du programme gouvernemental de renouvellement du parc automobile national « Le tacot 2014 ». Celui-ci commence avec l’inscription des concessionnaires d’automobiles. A partir de cette année, les Roumains qui envoient leurs vieilles autos à la casse recevront un ticket électronique qui leur permettra d’obtenir un rabais de 1440 euros du prix de catalogue d’une voiture neuve. Les bénéficiaires de ce programme doivent s’inscrire auprès des concessionnaires, après quoi ils disposent de 30 jours pour mettre à la casse leur ancienne voiture et en acheter une nouvelle. Les 20 mille tickets émis cette année pourront être utilisés tant par les personnes physiques que par les entreprises.

  • 14.03.2014 (mise à jour)

    14.03.2014 (mise à jour)

    Coopération – La Roumanie soutient la Georgie dans son processus de rapprochement de l’OTAN et d’intégration dans l’UE — a réaffirmé vendredi à Tbilissi le premier ministre Victor Ponta après l’entrevue avec son homologue Irakli Garibasvili. Ponta a dit que la Roumanie et la Georgie ont une expérience historique commune, les deux Etats sachant ce que cela veut dire l’absence de sécurité et ce que cela veut dire vivre dans une région extrêmement difficile et compliquée, avec beaucoup de crises dont la plus récente est celle de l’Ukraine. Par ailleurs, le chef du gouvernement de Bucarest a insisté sur la reprise de l’activité de la commission économique mixte roumano-georgienne après une pause de 12 ans. Tbilissi est le plus proche partenaire commercial de la Roumanie du Sud Caucase. Victor Ponta se trouve jusqu’à samedi en visite officielle en Georgie, la première dans ce pays d’un premier ministre roumain. Vendredi encore, le chef du gouvernement roumain a discuté à Kichinev avec son homologue de la République de Moldova voisine (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) , Iurie Leancà, de la. situation actuelle et des perspectives des relations bilatérales. A l’agenda des discussions il y a eu , également, l’application des nouvelles règles pour les citoyens moldaves qui, à partir du mois de mai, pourront circuler sans visas dans l’UE ainsi que de la crise en Ukraine. Rappelons qu’en automne dernier, lors du sommet de Vilnius , la Georgie et la République de Moldova ont parafé leurs accords d’association et de libre échange avec l’Union Européenne. (trad



    Elections — Le Parti Social Démocrate (PSD)- principal parti de la coalition au pouvoir en Roumanie aux côtés de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie(UNPR), du Parti Conservateur-PC) et de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) — remporterait les élections euro-parlementaires du 25 mai avec 41% des voix, selon un sondage d’opinion de l’Institut Roumain pour Evaluation et Stratégie (IRES) publié vendredi. 17% des répondants voteraient avec le Parti National Libéral (PNL)- d’opposition-, 14% avec le Parti Démocrate Libéral (PDL) — d’opposition -, 9% avec le Parti Mouvement Populaire (PMP) — d’opposition-, et 6% avec l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) — dans la coalition au pouvoir . Le Parti Populaire — Dan Diaconescu (PPDD) obtiendrait 5% et la Force Civique 3%. 44% des répondants, seulement, soutiennent aller au vote le 25 mai tandis que 13% déclarent avec certitude qu’il ne participeront pas au suffrage. Le sondage IRES a été réalisé ce jeudi dernier sur un échantillon représentatif à l’échelon national, l’erreur maximum étant de + /- 2,9%.


    (trad.: Costin Grigore)

  • 24.02.2014 (mise à jour)

    24.02.2014 (mise à jour)

    Ukraine – A Budapest, les chefs des diplomaties des pays de Visegrad (République Tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie) ont plaidé en faveur dune aide financière à lUkraine. Selon lAFP, les quatre pays de lUE, dont trois partagent une frontière avec lUkraine, sont “fortement attachés au maintien de la souveraineté, de lindépendance, de lunité et de lintégrité territoriale” du pays. Rejoints par leurs homologues roumain, bulgare et grec, les ministres des Affaires étrangères du groupe de Visegrad ont également demandé à Kiev de respecter les droits des minorités nationales. Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a dailleurs affirmé suivre de près les décisions des nouvelles autorités ukrainiennes après labrogation par le législatif ukrainien de la loi visant les langues des minorités nationales. Celle-ci permettait leur utilisation dans un cadre officiel dans les régions où ces minorités comptent pour au moins 10% de la population locale. Cétait le cas, par exemple, des communautés roumaines de Cernăuţi et Transcarpatia, qui comptent environ un demi-million de personnes. LUkraine doit garder le même niveau de protection des droits des minorités nationales, afin de poursuivre son parcours européen, avait auparavant estimé le ministère roumain des Affaires étrangères, dans un communiqué publié lundi.


    Le chef du Cabinet de Bucarest, Victor Ponta, a lui aussi souhaité que cette loi soit remplacée au plus vite par des normes puisées dans la législation européenne. Le respect des droits de la minorité roumaine est important pour les autorités de Bucarest, a encore répété le Premier ministre roumain.


    A son tour, le ministre chargé de la relation avec les Roumains du monde, Cristian David, a affirmé que la décision du parlement de Kiev d’abroger la loi sur les langues régionales transgresse d’une manière flagrante les droits de la communauté roumaine d’Ukraine.



    Coopération – En visite officielle à Vienne, le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, a mis en exergue les relations excellentes entre la Roumanie et lAutriche, et ce à tous les niveaux – politique, économique et culturel. Il a également remarqué la présence importante des investissements autrichiens en Roumanie de même que leur impact positif sur le marché de lemploi local et léconomie roumaine en général. Crin Antonescu sest entretenu avec les présidents des deux chambres du législatif autrichien, Michael Lampel et Barbara Prammer.



    Abandon – En mars prochain, la Roumanie accueillera une conférence européenne consacrée à labandon scolaire, a annoncé lundi à Bruxelles le ministre roumain de lEducation, Remus Pricopie. Lévénement figure également à lagenda de la présidence grecque de lUE et il devrait réunir aussi des participants issus de pays extra-communautaires, à savoir des Balkans, de lAfrique du Nord ou de lEurope de lEst (République de Moldova, Ukraine).



    Elections – Les élections européennes se dérouleront le 25 mai, en Roumanie, apprend-on dun arrêté gouvernemental, publié lundi dans le Journal officiel. La Roumanie doit envoyer à Strasbourg et à Bruxelles 32 élus. Selon un sondage dopinion réalisé par VoteWatch Europe, ces mandats pourraient être répartis de la manière suivante – 13 pour le Parti social-démocrate, membre du Parti des socialistes européens, 10 au Parti national libéral, du groupe ALDE, et 9 au Parti démocrate-libéral et à lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, affiliés au Parti populaire européen.

  • La semaine du 03 au 08 février 2014

    La semaine du 03 au 08 février 2014

    Les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale ont achevé leur mission d’évaluation à Bucarest



    La Roumanie a accompli 4 des 5 engagements convenus avec le FMI dans l’intervalle de temps écoulé depuis la dernière évaluation de l’accord de précaution conclu en 2013, a déclaré Andrea Schaechter, chef de la mission de cette institution financière à Bucarest. Le principal problème qui reste à résoudre, ce sont les retards pris par les compagnies publiques à rembourser leurs dettes aux fournisseurs. Par ailleurs, une solution a été trouvée pour trancher la question de la majoration de 7 centimes d’euro de l’accise par litre de carburant, sur laquelle le président de la République Traian Băsescu et le cabinet Victor Ponta ont des points de vue divergents. Cette mesure, qui ne figure pas dans la lettre d’intention envoyée au FMI, sera pourtant appliquée à partir du 1er avril 2014.



    Le premier ministre roumain a également annoncé deux décisions à impact sur l’économie. L’une concerne les titulaires de crédits. Ainsi, les retraités et les salariés dont le revenu mensuel ne dépasse pas les 1.610 lei (soit environ 360 euros) et qui n’ont pas d’arriérés de mensualités supérieurs à 90 jours, pourront bénéficier de la réduction de moitié des mensualités pour une période de deux ans. L’autre décision concerne le secteur privé et entrera en vigueur à compter du 1er juillet prochain. Elle stipule que l’Etat paiera la moitié du montant total des dépenses salariales des sociétés qui créent au moins 20 emplois.




    Modification de la loi électorale de Roumanie



    Les élections pour le Parlement européen auront lieu en Roumanie le 25 mai, tandis que la présidentielle est prévue les 2 et 16 novembre. L’Exécutif de Bucarest a décidé par décret d’urgence de rendre opérationnel le Registre électoral et de modifier la loi sur l’organisation et le déroulement des élections européennes. Le document en question prévoit entre autres que les listes électorales permanentes seront établies par les maires sur la base de ce registre, qui sera utilisé pour tous les types de processus électoraux et non seulement pour les élections parlementaires, comme c’était le cas jusqu’ici.



    Le Registre électoral est constamment mis à jour au niveau des mairies, en y ajoutant les noms des jeunes qui atteignent l’âge de la majorité et en en effaçant ceux des personnes décédées ou ayant perdu le droit de vote. Chaque électeur peut vérifier en ligne son inscription au Registre électoral et solliciter que l’on inscrive dans la base de données son adresse de résidence. C’est le cas aussi des Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger, ainsi que de ceux se trouvant temporairement en dehors des frontières du pays.





    Le projet de la nouvelle Constitution de la Roumanie



    La Commission parlementaire chargée de réviser la Constitution de la Roumanie a donné son vote final au projet de modification de la loi fondamentale du pays. La modification la plus importante porte sur la séparation des attributions des deux Chambres du Parlement. Ainsi, la Chambre des députés devrait-elle avoir des attributions législatives pour l’essentiel, tandis que les principales responsabilités du Sénat viseront le contrôle et la désignation dans les postes des institutions publiques. Les attributions plus importantes, telles la stratégie de sécurité nationale, incomberont au plénum deux Chambres réunies.



    Par ailleurs, les députés et les sénateurs seront jugés, dans un premier temps, non pas par la Haute Cour de Cassation et de Justice, mais par des tribunaux de première instance. Aux termes du projet de la nouvelle Constitution, le président de la République ou 250 mille citoyens ayant le droit de voter n’auront plus besoin de l’aval du Parlement pour lancer une consultation populaire. Enfin, on a renoncé à l’article autorisant les procureurs à décider de l’écoute téléphonique pour 48 heures en l’absence de l’avis d’un juge.






    Le Service de Télécommunications spéciales subordonné désormais au ministère de l’Intérieur et l’enquête sur l’accident d’avion survenu dans les Monts Apuseni



    Le Parlement roumain a lancé les procédures en vue de l’adoption d’une nouvelle loi d’organisation et de fonctionnement du Service de Télécommunications spéciales. Le gouvernement a donné son avis favorable au projet de loi stipulant que ce Service, subordonné actuellement au Conseil suprême de défense du pays, sera élevé au rang de département et transféré sous le chapeau du ministère de l’Intérieur.



    Ce changement a été opéré suite aux critiques exprimées par l’Exécutif à l’égard de la réaction du Service de Télécommunications spéciales pendant les opérations de secours aux victimes de l’accident d’avion produit dans les Monts Apuseni, le 20 janvier dernier, et qui a fait 2 morts et 5 blessés. Par ailleurs, une commission d’enquête du Sénat doit analyser comment les institutions de l’Etat ont réagi dans ce cas. Le retard pris dans les opérations de recherche et de sauvetage a également été critiqué par la société civile, les médias et les hommes politiques.





    Visite du président roumain en Turquie


    Le président roumain, Traian Băsescu, a fait une visite de deux jours en Turquie. Lors des entretiens avec son homologue d’Ankara, Abdullah Gül, le chef de l’Etat roumain a réaffirmé l’appui de Bucarest aux efforts de la Turquie d’intégrer l’UE. Traian Băsescu a espéré que les échanges commerciaux bilatéraux, chiffrés actuellement à 5 milliards de dollars, doubleraient bientôt. Les deux présidents ont également examiné les possibilités de coopération de leurs pays en vue de la formation des techniciens et du personnel chargé d’entretenir les avions F-16 dont sera dotée l’aviation militaire roumaine.



    Réaction de Bucarest à un incident touchant le seul lycée roumain de Transnistrie



    Les responsables de Bucarest ont critiqué la mise en détention provisoire, par les séparatistes de Transnistrie, du proviseur et de deux employés de l’unique lycée de Tiraspol où l’enseignement est dispensé en roumain. Les personnes en question ont été accusées de contrebande. La Roumanie a qualifié l’incident de «provocation» et demandé à l’OSCE d’intervenir sans tarder. Des pressions ont été exercées à maintes reprises, ces derniers mois, contre les 8 écoles de la région sécessionniste où l’enseignement utilise la graphie latine.




    Présences roumaines aux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi



    24 sportifs roumains participent à l’édition 2014 des Jeux Olympiques d’hiver, accueillis par la ville balnéaire russe de Sotchi, au bord de la Mer Noire. Ils participeront aux épreuves de 8 disciplines: ski alpin, ski fond, biathlon, saut à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton. L’actuelle édition des JO d’hiver réunit 3 mille participants de 90 pays de tous les continents. (trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • Règlements électoraux

    Règlements électoraux

    Pendant une année électorale chargée, le Gouvernement de Bucarest se prépare pour organiser plusieurs scrutins ayant un enjeu important tant à l’échelon national qu’européen : élections pour le Parlement Européen fin mai, scrutin pour élection du président du pays en novembre ainsi qu’un référendum concernant la modification de la Constitution. Par Arrêt d’urgence, l’Exécutif de Bucarest a décidé de rendre opérationnel le Registre électoral ainsi que modifier la loi concernant l’organisation et le bon déroulement des élections pour le Parlement Européen. La base de données en format électronique administrée par l’Autorité Electorale Permanente (Registre Electoral) comprend les données d’identification de tous les citoyens roumains ayant le droit de voter, ceux ayant le domicile ou la résidence à l’étranger compris. Le nom et le prénom de l’électeur, la date de naissance, l’adresse du domicile ou de la résidence, le code numérique personnel, la série et le numéro du document d’identité — toutes ces informations se retrouvent dans le Registre électoral.



    Actualisé en permanence par les mairies, on inscrit dans ce Registre les personnes qui remplissent 18 ans d’âge et, également, y sont radiés les personnes décédées ou qui ont perdu le droit de voter. Chaque électeur peut vérifier en ligne si il est inscrit dans le Registre électoral et peut, également, demander d’y être enregistré avec son adresse de résidence. C’est le cas des Roumains ayant le domicile ou la résidence à l’étranger ainsi que de ceux qui se trouvent temporairement à l’étranger. Sur leur demande, on peut les inscrire dans le Registre avec les données de leur dernière adresse de domicile ou de résidence.



    L’Arrêt d’urgence du Gouvernement établit, donc, que les listes électorales permanentes sont rédigées par les maires sur la base de ce Registre qui sera utilise pour tous les types de processus électoraux et non pas seulement pour les élections parlementaires comme jusqu’à présent. « Tous les citoyens ayant le droit de vote sont inscrits dans le Registre électoral et figurent sur les listes électorales permanentes » — certifie le Gouvernement qui précise que l’Arrêt d’urgence ne limite ni entrave le droit de vote. L’Arrêt en question stipule également que l’Autorité Electorale Permanente acquiert les applications et les services informatiques utilisés par le Bureau Electoral Central pour centraliser les résultats du vote aux suffrages de cette année pour désigner les représentants de la Roumanie au Parlement Européen. A son tour, le Service des Télécommunications Spéciales doit assurer les services de téléphonie spéciale et de communications de voix et de données nécessaires aux bureaux de vote du même scrutin. (trad. : Costin Grigore)

  • La semaine du 13 au 18 janvier 2014

    La semaine du 13 au 18 janvier 2014

    Rencontre entre les présidents roumain, Traian Basescu, et respectivement du Conseil européen, Herman van Rompuy



    La Roumanie se propose de devenir membre de lespace Schengen avant la fin de cette année, a fait savoir le président de la Roumanie, Traian Băsescu, lors dune réunion à Bruxelles avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy. Par le fonctionnement correct de ses institutions, Bucarest garantit le respect de lEtat de droit, a encore précisé le chef de lEtat roumain. Et lui de solliciter, en ce sens, que le prochain rapport du Mécanisme de coopération et de vérification pour la justice constate de manière objective lévolution positive des institutions roumaines, qui ont prouvé, à plusieurs reprises, leurs capacités à stopper les dérapages du politique. En outre, le président Traian Basescu a exprimé son mécontentement à légard de labandon du projet Nabucco, qui aurait diminué la dépendance énergétique de lUE par rapport à la Fédération russe.




    Le Parlement européen discute de la libre circulation des ressortissants communautaires



    Le législatif communautaire sest penché cette semaine sur la libre circulation des Européens, sur la toile de fonds de la levée des restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares sur le marché européen de lemploi. La libre circulation est un des piliers fondamentaux de la construction européenne et elle ne saurait être interdite – a souligné la commissaire à la Justice, Viviane Reding, en présentant aux eurodéputés le point de vue de la Commission. Dans la résolution adoptée à la fin du débat, le Parlement européen a contesté “avec vigueur la position adoptée par certains dirigeants européens, qui demandent que la libre circulation des citoyens soit modifiée et restreinte”. Il appelle également les Etats membres à ne pas discriminer les travailleurs mobiles de l’UE et à utiliser les fonds structurels afin de promouvoir l’insertion sociale, tout en rappelant que les 28 ont eu suffisamment de temps à leur disposition pour adapter leurs systèmes de sécurité sociale à la réalité de la libre circulation de la main dœuvre. Depuis le 1er janvier, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans lensemble de lUnion européenne, ce qui a alimenté des craintes liées à une déferlante dimmigrants dans certains Etats membres, des inquiétudes qui se sont avérées injustifiées, par la suite.




    Les changements apportés au Code pénal sont inconstitutionnels



    La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé ce mercredi que les modifications apportées par les députés, le mois dernier, au Code pénal, étaient inconstitutionnelles. La Cour a ainsi répondu aux saisines de la Haute cour de cassation et de justice et du principal parti d’opposition, le Parti démocrate-libéral (PDL). La Haute cour avait considéré les modifications incompatibles avec le fonctionnement de l’Etat de droit. A son tour, le PDL avait contesté le fait que le chef de l’Etat, les parlementaires et les professions libérales ne faisaient plus partie des fonctionnaires publics, donc ils ne pouvaient pas être enquêtés ni punis pour des faits assimilés à la corruption — l’abus de fonctions, corruption passive ou trafic d’influence — ou pour conflit d’intérêts. Le chef de l’Etat, Traian Băsescu, les principales institutions judiciaires, le Parquet national anticorruption, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Agence nationale d’intégrité, comme certaines ambassades occidentales, ont fermement réagi après l’adoption des modifications. Ultérieurement, l’alliance au pouvoir – lUnion sociale-libérale – a annoncé qu’elle souhaitait rediscuter le Code pénal.




    L’Exécutif de Bucarest modifie la loi sur la vente des terrains agricoles



    Le gouvernement roumain va modifier la loi sur les ventes de terrains agricoles, suite à la demande du président de la République, Traian Băsescu, relative au réexamen du texte législatif. Dans sa nouvelle forme, l’acte normatif en question prévoit entre autres que le terrain ne saurait être vendu à un prix plus bas que celui de l’offre et que l’aliénation des superficies excédants les 30 hectares doit être approuvée par un organisme créé expressément. Par ailleurs, la vente d’un terrain sera annulée si la transaction est faite à un meilleur prix ou dans des conditions plus avantageuses que celles présentées par l’offre de vente. Pour plus de clarté, le titre du texte sera lui aussi changé. Il va renvoyer aux terrains situés intra muros et préciser que les conditions de vente établies s’appliquent aussi bien aux personnes physiques qu’aux personnes morales




    En Roumanie, les élections européennes seront organisées conjointement avec le référendum pour la modification de la Constitution



    L’USL a présenté son plan d’action politique pour 2014. Il vise entre autres la tenue simultanée du référendum sur la modification de la Constitution et des élections pour le Parlement européen, vers la fin du mois de mai. Le référendum devrait durer deux jours, afin d’assurer le taux de participation nécessaire pour la validation, vu que le taux requis ne doit pas être inférieur à 50% du nombre des électeurs figurant sur les listes électorales. Alors que le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le libéral Crin Antonescu, co-présidents de l’USL, la coalition au pouvoir, affirment que cette fusion ne prête pas à confusion, l’opposition démocrate-libérale et les représentants de la minorité ethnique hongroise soutiennent le contraire. Les leaders de l’USL ont également décidé d’organiser des présidentielles début novembre, 45 jours avant la fin du mandat du président en exercice, Traian Băsescu.




    La Fête de la culture nationale a été marquée aussi bien dans le pays qu’à l’étranger


    Depuis 2011, au 15 janvier, date de naissance du poète national Mihai Eminescu, les Roumains marquent également la Fête de la culture nationale. L’événement a été célébré dans le pays comme à l’étranger, par de nombreuses manifestations avec la participation de personnalités de marque de la vie culturelle et artistique. Parmi celles organisées sous le patronage de l’Institut Culturel Roumain, notons un spectacle de théâtre à Berlin, l’exposition «Excelsior — peintres contemporains roumains” à Budapest, le récital de poésies d’Eminescu donné à Prague par le comédien Emil Boroghină, la présentation à Stokcholm par Gabriela Melinescu de plusieurs volumes de poèmes roumains traduit en suédois et le récital de la joueuse de flûte de Pan, Dana Dragomir et puis, à Londres, le récital extraordinaire de poésie du comédien Constantin Chiriac, suivi par la projection du film «Quelque part à Palilula» du réalisateur roumain Silviu Purcărete. (trad.: Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • Modifications constitutionnelles

    Modifications constitutionnelles

    C’est après un grand laps de temps que le président du Parti social-démocrate, le premier ministre Victor Ponta, et le président des libéraux et chef du Sénat, Crin Antonescu, sont apparus ensemble afin de présenter le plan d’action politique de l’USL en 2014. C’est un plan ambitieux qui vise à modifier la Constitution avant la fin mai, à mettre en œuvre la réforme des institutions de l’Etat et à adopter des lois en attente, comme celle des mines, mais aussi celles du partenariat public-privé et réglementant l’achat de terrains.



    L’action la plus controversée, prévue par l’Union sociale-libérale, c’est l’organisation du référendum pour modifier la Constitution simultanément avec les élections européennes, fin mai. La consultation devrait avoir lieu deux jours durant, afin de maximiser ses chances d’être validée, vu que cela n’est pas possible pour un taux de participation inférieur à 50% du nombre des électeurs inscrits sur les listes électorales. Crin Antonescu est sûr que l’organisation conjointe référendum — élections européennes ne va pas créer de confusion de thèmes: « Notre principale préoccupation, c’est le citoyen et l’électeur roumain. Je ne pense pas que nous mettions ainsi dans l’ombre le thème des élections européennes, au contraire, nous lui conférons un plus de poids, en débattant d’un nouveau sujet d’intérêt. Les deux thèmes ne s’occultent pas, n’embrouillent pas le citoyen, ne le jettent pas dans la confusion, c’est même d’un intérêt accru pour se présenter aux urnes ».



    L’opposition démocrate-libérale et les représentants de la minorité magyare disent exactement le contraire. Le leader de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Kelemen Hunor: « Si on fait une campagne électorale pour les élections pour le PE, tous les thèmes importants pour les citoyens de la Roumanie et pour le pays ayant trait à l’avenir de l’Union européenne seront mis entre parenthèses ».



    Les supporters de l’idée d’organiser conjointement ces événements et ses contestataires passeraient difficilement le test de l’esprit de suite en politique. En 2009, lorsque le référendum lancé par le chef de l’Etat au sujet d’un Parlement monocaméral s’est superposé sur le premier tour des présidentielles, les protagonistes de la dispute actuelle se plaçaient sur des positions totalement opposées.



    Au sujet du Parlement, l’USL souhaite aussi réintroduire le vote par listes pour la Chambre basse, et réduire le nombre de députés à 300. Le P démocrate-libéral rejette aussi la modification de la législation électorale. Son premier vice-président Cătălin Predoiu pense que la formule qui conduirait à un nombre de 400 parlementaires serait à l’avantage du PSD. Cătălin Predoiu: « 70% des sièges que devrait occuper l’USL au Parlement seraient alloués au PSD. Aujourd’hui, Crin Antonescu a sacrifié son parti pour sa propre candidature à la présidence ».



    Les leaders de l’USL ont encore décidé que les élections présidentielles aient lieu début novembre, 45 jours avant l’expiration du mandat de l’actuel chef de l’Etat. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • 13.01.2014 (mise à jour)

    13.01.2014 (mise à jour)

    Enquête – Plusieurs personnes ont été auditionnées par la commission d’enquête sur la légalité de l’achat de plusieurs terrains agricoles, dans le sud-est de la Roumanie, par la fille du président de la République Traian Basescu. La commission a été constituée en décembre dernier, suite à un vote des deux chambres du Parlement de Bucarest, afin d’enquêter les circonstances par lesquelles la fille du président roumain a acheté un terrain agricole dans le département de Calarasi. Dans la première étape des procédures, la commission entendra les représentants des institutions au sujet de l’historique de ces terrains, avant d’inviter d’autres personnes liées aux documents présentés.



    Référendum – L’Union sociale–libérale, la coalition gouvernementale de Bucarest, formée par les partis social–démocrate et national libéral a décidé d’organiser le référendum sur la modification de la Constitution en même temps que le scrutin pour le Parlement européen au mois de mai. C’est ce qu’ont annoncé les deux leaders de l’USL, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le chef libéral Crin Antonescu. L’USL a également décidé d’organiser le scrutin présidentiel début novembre, 45 jours avant la fin du mandat de l’actuel chef de l’Etat. L’Union a également décidé de modifier la loi électorale et de réintroduire ainsi le vote sur des listes pour l’élection de députés roumains. Le nombre de ces derniers sera limité à 300. La réforme institutionnelle, la révision de la Constitution et la participation aux élections pour le Parlement européen avec le même programme politique figurent parmi les priorités de l’Union sociale-libérale pour 2014.



    Inflation — En Roumanie, le taux de l’inflation ne s’est chiffré quà seulement 1,55% en 2012, soit la valeur la plus réduite connue par le pays durant les 24 dernières années, a annoncé l’Institut national de la statistique, à Bucarest. Cette baisse de l’inflation est due aux niveaux performants des récoltes de l’année dernières, ayant fait baisser les prix des produits alimentaires en Roumanie. Toutefois, la Banque centrale de Bucarest met en garde contre une hausse de l’inflation dans les prochains mois, au fur et à mesure que les retombées de l’année agricole précédente vont s’estomper.



    Natalité – La natalité est en baisse en Roumanie, pays qui a enregistré le nombre de nouveau-nés le plus réduit de son histoire moderne. La baisse a commencé juste après la chute du régime communiste en 1989 et selon le directeur du Centre de recherches démographiques de l’Académie roumaine, Vasile Ghetau, cet effet était attendu après l’abrogation des décrets communistes qui imposaient des restrictions à la contraception et aux IVGs. C’est pourquoi le nombre des naissances à chuté de 370 mille à 200 mille en une seule décennie. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, Vasile Ghetau a expliqué que les politiques censées encourager la natalité devraient être élaborées et mises en œuvre pendant les périodes d’essor économique. Leur introduction pendant des périodes de récession risque d’avoir des effets imprévisibles et nuisibles, puisqu’elles pourraient stimuler la natalité parmi les catégories de population défavorisées et qui possèdent un niveau culturel très bas.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu, 60e au classement WTA, s’est qualifiée aujourd’hui au deuxième tour de l’Open d’Australie. Elle a battu l’Israélienne Shahar Peer, numéro 77 mondial, sur le score de 6 — 4, 6 — 1. Dans l’épreuve de double messieurs, l’équipe Horia Tecau/Jean–Julien Rojer (Roumanie, respectivement Pays Bas), rencontre l’équipe Teimuraz Gabachvili/Mihail Kukuchkin (Russie, respectivement Kazakhstan).

  • A la Une de la presse roumaine du 09.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 09.01.2014

    Les Magyars de Roumanie ayant obtenu la nationalité hongroise joueront un rôle décisif aux élections pour le législatif européen. Entre temps, la Hongrie se préparerait à “acheter la Transylvanie en liquide”. Un autre liquide, le lait roumain, se retrouve sous la loupe de l’UE. Enfin, un tiers des vêtements de Roumanie sont des contrefaçons, vendus parfois aux prix de produits d’origine.