Tag: ELI

  • July 18, 2020 UPDATE

    July 18, 2020 UPDATE

    Covid-19. In Romania, the
    number of infections with the new coronavirus has exceeded 36,600, according to
    the latest data made public by the Strategic Communication Group. 889 new cases
    in 24 hours were reported on Saturday. Also, 21 more people died, raising the
    pandemic death toll to 2009. Out of those who tested positive, more than 22,400
    have been declared cured and discharged. Abroad, 5,212 Romanians were confirmed
    to be infected with the new coronavirus, and 122 died. Doctors say that one of
    the causes of the explosion in the number of cases is the discharge of positive
    patients on demand. Prime Minister Ludovic Orban stated on Saturday that he did
    not wish to impose measures that would impact the economy in a negative way,
    but that depended on how the rules were observed. In turn, the health minister
    Nelu Tataru said that authorities were not considering delaying the start of
    the school year or the local elections due in September. He also rejected the
    idea of a new state of emergency due to the rise in the number of Covid-19
    cases.














    Pandemic. More than
    14,200,000 people have been infected with the new coronavirus in the world
    since the beginning of the pandemic and almost 600,000 have died. According to
    worldometers.info, more than 8.4 million people have healed so far. The United
    States reported, for the third day in a row, a record number of new cases of
    COVID-19 in 24 hours, according to data from Johns Hopkins University. The more
    than 77,600 new contaminations reviewed in one day bring the number of cases of
    infection in the country, since the beginning of the pandemic, to about 3.64
    million. For several weeks now, the United States has been facing a surge spike
    in the number of infections in the south and west of the country. Despite that,
    president Donald Trump has promised to not force the Americans wear masks,
    saying that people must enjoy a certain freedom. His statements contradicts the
    recommendations made by Dr. Anthony Fauci, the US’s chief epidemiologist, who
    called on central and local government to be firm and have people wear masks. In the face of rising contamination and the
    threat of a second wave, several European countries continue to tighten
    sanitation and quarantine conditions. In France, where several outbreaks have
    reappeared in recent days, wearing a mask will become mandatory next week in
    all enclosed spaces reserved for the public. In Australia, Prime Minister Scott
    Morrison postponed the opening of parliament by a few weeks, given that the new
    coronavirus continues to spread in the most densely populated cities in the
    country.














    Quarantine law. Romanian
    President Klaus Iohannis on Saturday promulgated the Law on the establishment
    of measures in the field of public health in situations of epidemiological and
    biological risk. On Thursday, the Bucharest Senate, the decision-making body on
    this matter, adopted the law on quarantine and isolation. In six days of
    debates, numerous changes were made to the bill initiated by the Government.
    Earlier, in the Chamber of Deputies, the document, harshly criticized by
    specialists, the opposition and NGOs, had been changed. In the form in which it
    was definitively voted, the law stipulates, among other things, that the
    quarantine measure is established on the basis of official scientific
    statements and case definition, at the person’s home, at a location declared by
    them or in a space designated by the authorities.






    Laser. Professor
    Gerard Mourou, the winner of the Nobel Prize for Physics in 2018 and the
    initiator of the ELI (Extreme Light Infrastructure) project, came to Romania,
    where he visited, the ELI Center in Măgurele (near Bucharest). Professor Mourou
    particularly appreciated the remarkable progress in the implementation of the
    project, emphasizing the uniqueness, technological and scientific advancement
    of the infrastructure made at the international research platform in the field
    of lasers. He discussed with researchers there the launch of experiments
    related to the use of high-power laser systems in the development of new
    nuclear technologies for energy production with minimal environmental
    pollution. We recall that, in March 2019, the laser in Magurele
    registered a first in world research: it reached 10 PW, the power for which it
    was built, being the most powerful laser in the world. (M. Ignatescu)

  • 18.07.2020

    18.07.2020

    Coronavirus – La situation sanitaire reste tendue en Roumanie. Les chiffres
    officiels font état de 889 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2, un
    record depuis le début de la pandémie. Les médecins expliquent la tendance
    ascendante des contaminations par le fait que les personnes testées positives
    ne sont plus tenues de rester dans les hôpitaux depuis que la Cour
    constitutionnelle a décidé que l’isolement, la quarantaine et l’hospitalisation
    pouvaient être imposés uniquement par un texte de loi. D’autres voix expliquent
    cette croissance par l’augmentation du nombre de tests traités chaque jour. La
    moyenne quotidienne se situait dans les 14.000 tests, pour atteindre depuis
    quelques jours les 19.000 tests quotidiens. Samedi, le premier ministre Ludovic
    Orban a affirmé que le gouvernement ne voulait pas imposer de nouvelles restrictions qui auraient un effet négatif sur l’économie, mais que cela dépendait du
    respect des règles par la population.




    Loi sur
    la quarantaine
    – La loi relative à la santé publique
    en situation de risque épidémiologie et biologique vient d’être promulguée par
    le président roumain Klaus Iohannis. Le
    parlement de Bucarest a adopté le document jeudi soir, après plusieurs jours de
    discussions ardues. La version proposée par le gouvernement libéral, durement critiquée
    par les spécialistes en droit, par l’opposition politique et par la société
    civile, a subi de nombreux amendements dans les deux chambres du législatif.




    Conseil
    européen
    – Les leaders européens poursuivent aujourd’hui, à Bruxelles, les discussions sur
    le cadre financier pluriannuel de l’Union européenne et sur le plan de relance économique
    après la crise du Covid-19. C’est pour la première fois dans les cinq derniers
    mois que les chefs européens d’Etat et de gouvernement se rencontrent face à
    face. Les discussions de vendredi ont été qualifiées de « constructives »,
    mais les Pays-Bas, l’Autriche, le Danemark et la Suède gardent leurs réserves quant
    au plan de relance proposé par la France et l’Allemagne qui prévoit des subventions
    non-remboursables pour les pays les plus affectés par la pandémie, sans
    obligation de mettre en place des reformes. Présent au sommet, le président
    roumain Klaus Iohannis estime que Bucarest pourrait recevoir un montant
    consistent, mais il admet la difficulté des négociations alors que les opinions
    divergent. L’objectif majeur de la Roumanie en matière de budget communautaire est
    d’obtenir des enveloppes budgétaires plus importantes pour la politique
    agricole commune et pour la politique de cohésion. Quant au plan de relance, le
    président Iohannis soutient l’option d’un plus grand poids des subventions sur
    le total des fonds alloués, mais aussi des délais rallongés pour la mise en œuvre
    des moyens de relance, afin que les fonds soient utilisé intégralement et
    efficacement.




    Sciences – Le professeur Gérard Mourou, Prix Nobel de Physique 2018 et initiateur
    de l’infrastructure ELI (Extreme Light Infrastructure), s’est rendu ces
    derniers jours au Centre ELI de Măgurele, près de Bucarest. Le professeur Mourou a souligné
    les progrès remarquables de ce centre unique de hautes technologies et de
    recherche fondamentale dans le domaine des lasers. Le scientifique a évoqué avec
    les chercheurs de Măgurele la possibilité de démarrer « des essais sur l’utilisation
    du système laser ultra puissant pour produire de l’énergie avec une pollution
    minimale de l’environnement ». Rappelons que le laser de Măgurele a atteint, en
    mars 2019, une puissance record de 10 pétawatts, devenant ainsi le laser le
    plus puissant au monde.






    Météo – Alerte orange aux pluies et aux orages sur toute la moitié ouest du
    territoire roumain jusqu’à dimanche soir. Les quantités d’eau dépasseront les 40l/m²,
    voire localement 70-90l/m². Ailleurs en Roumanie le temps est chaud avec
    quelques pluies passagères. Les températures maximales vont de 19° à 34°. 29° à
    midi à Bucarest.

  • 10,9 PetaWatts

    10,9 PetaWatts

    On dit à son compte qu’il serait capable d’atteindre une puissance de 10 PetaWatts, c’est-à-dire 10 millions de milliards de Watts, plus précisément un dixième de la puissance du Soleil. Déjà pendant les essais, déroulés le 7 mars dernier, l’impressionnant laser européen, abrité par la petite ville de Măgurele, située à une dizaine de kilomètres de Bucarest, car c’est bien de lui qu’il s’agit, est arrivé à atteindre 10,9 PetaWatts. Cette installation, le laser le plus puissant au monde, financé à hauteur de 300 millions d’euros par les fonds européens, représente une véritable première mondiale.

    Nicolae Zamfir, le directeur général de l’Institut national « Horia Hulubei » pour la recherche et le développement de la physique et de l’ingénierie nucléaire, nous parle de son enfant chéri : « 10 PetaWatts représente juste un seuil théorique, que nous nous sommes fixé nous-mêmes, la communauté scientifique européenne. Dix est un chiffre rond. Mais ce laser peut faire bien mieux, jusqu’à doubler de capacité. Il est doté d’un potentiel énorme. »

    Le Laser de Măgurele fait partie d’un projet plus ample encore, intitulé Extreme Light Infrastructure, ou ELI, une plateforme internationale de recherche dans le domaine des lasers. ELI détient des structures dans plusieurs pays: en Tchéquie, en Hongrie et en Roumanie, l’investissement total, en provenance du Fonds européen pour le Développement régional, dépassant les 850 millions d’euros. Dans la phase actuelle, qui prévoit l’implémentation de ces trois structures, aux profils scientifiques complémentaires, est coordonnée par un Consortium formé autour de l’Association internationale ELI-Delivery. Présent à la cérémonie qui marquait la performance atteinte par le Laser de Măgurele lors des essais, Nicolae Hurduc, ministre roumain de la Recherche et de l’Innovation, a annoncé la place occupée par le projet du Laser dans le cadre d’un dessein beaucoup plus ambitieux.

    Le ministre Nicolae Hurduc : « C’est le plus ambitieux projet européen d’infrastructure. Les résultats seront à la hauteur des ambitions et de l’investissement européen consentis. Le laser de Măgurele n’est que la première étape, suivie dans les années à venir par deux autres projets d’envergure, « Danubius » et « Alfred », des projets qui nous permettrons d’étudier les réacteurs nucléaires de 4e génération ».

    Le laser nous aidera à créer in vitro des phénomènes nouveaux, pouvoir suivre la réaction de la matière dans des conditions extrêmes, qui ne peuvent pas être rencontrées à l’état naturel sur notre planète, mais qui devraient exister ailleurs dans l’univers. Grâce à ce formidable laboratoire nous allons pouvoir percer quelques-uns des secrets les mieux gardés de l’univers, nous assure le professeur Nicolae Zamfir. C’est un rêve qui se matérialise, un rêve débuté il y a dix ans lorsque, suite à une décision politique, la Roumanie est entrée dans la course mondiale visant la construction du plus grand laser au monde. Pour rappel, la puissance fournie par le plus grand laser de l’époque était inférieure à un petawatt. Entre temps, le domaine a suscité de plus en plus d’intérêt, et nombre de pays développés se sont lancés dans la course. On compte, à l’heure actuelle, plus de dix laboratoires dotés de lasers de plus d’un petawatt et la Corée du Sud compte un laser extrêmement puissant.

    Néanmoins, une puissance de 10 petawatts n’avait été jusqu’alors jamais atteinte, nulle part ailleurs. « Nous avons utilisé le plus grand cristal de saphir dopé d’ions de titan jamais créé sur la terre, un cristal de 20 centimètres de diamètre », nous explique le chef de projet du laser, Ioan Dăncuş. Un tel système requiert une infrastructure particulière. Le système du laser, qui compte des milliers de composantes, est placé sur une plaque qui protège l’installation de toute vibration extérieure. Il s’agit d’un exploit technique unique en son genre, nous assure le chercheur, et il poursuit : « Nous allons utiliser ce laser pour combler deux besoins consubstantiels à la nature humaine : d’abord la curiosité, en comprenant mieux l’univers qui nous entoure ; ensuite le besoin de créativité, de développer des recherches qui nous aident tous, qui aide l’humanité à vivre mieux ». Les premières expériences proprement-dites débuteront à Măgurele à l’automne prochain, mais d’ores et déjà les scientifiques sont impatients d’utiliser la formidable puissance du laser au profit de leurs recherches.

    Călin Ur, directeur technique du projet, détaille : « Obtenir une puissance de 10,9 PetaWatts est quelque chose de complètement inédit. Cela ouvre de larges espaces à la recherche dans plein de domaines. Nous réfléchissons déjà à la manière dont nous mènerons en route de nouvelles expériences, de nouvelles études pour tirer au mieux profit de l’immense puissance du laser de Măgurele. »

    Le faisceau du laser, unique au monde, est pressenti chambouler les connaissances existantes, qu’il s’agisse de la physique, de l’astronomie ou encore de la médecine. Le laser pourrait aider à découvrir des isotopes radioactifs qui pourraient être utilisés dans le traitement du cancer, par exemple. Ou, encore, à identifier le contenu exact des conteneurs de déchets radioactifs, sans devoir les ouvrir, chose presque impossible à présent. Ou bien à tester les matériaux censés être utilisés lors des missions spatiales. Le laser de Măgurele réunit autour du projet près de 200 chercheurs originaires de plus de 20 pays, dont 150 Roumains. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Extreme Light Infrastructure: Laser-Forschungsanlage erreicht 10,9 Petawatt Leistungsstärke

    Extreme Light Infrastructure: Laser-Forschungsanlage erreicht 10,9 Petawatt Leistungsstärke

    Am 7. März kam sie nun in Tests bereits auf 10,9 Petawatt. Die Anlage, in der 150 rumänische Forscher und rund 50 Kollegen aus 20 Ländern arbeiten, ist ein Projekt, das mit über 300 Millionen Euro aus europäischen Mitteln kofinanziert wird, ist derzeit die leistungsstärkste Anlage der Welt. Die wissenschaftliche Errungenschaft von Măgurele ist eine Weltpremiere, und Nicolae Zamfir, der Generaldirektor des Nationalen Instituts für Forschung und Entwicklung für Physik und Kerntechnik Horia Hulubei“, meint, er könne den Rekord sogar übertreffen:



    10 Petawatt waren ein Meilenstein, den wir uns als europäische Forschungsgemeinschaft als Ziel gesetzt haben. »Zehn« hört sich ja gut an. Der Punkt ist, noch höher zu gehen. Wir haben mit dem bestehenden System bei Măgurele experimentiert und können die Leistung verdoppeln. Wir haben ein freies Entwicklungsfeld.“




    Die Anlage in der sonst eher unscheinbaren Gemeinde Măgurele ist Teil eines grö‎ßeren Projekts und eine internationale Laserforschungsplattform. Die Extreme Light Infrastructure — kurz ELI — verfügt au‎ßer in Rumänien über zwei weitere Standorte in der Tschechischen Republik und Ungarn. Das kumulierte Investitionsvolumen des europäischen Fonds für regionale Entwicklung beträgt mehr als 850 Mio. EUR. Die derzeitige Umsetzungsphase der drei Säulen mit ergänzenden wissenschaftlichen Profilen wird vom Konsortium der Internationalen Vereinigung ELI-Delivery koordiniert. Der rumänische Minister für Forschung und Innovation, Nicoale Hurduc, kündigte in Măgurele an, dass dieses Projekt das erste von drei strategischen Projekten in Rumänien ist.



    Es ist das wichtigste europäische Infrastrukturprojekt. Es geht um europäisches Geld und es wird uns ermöglichen, herausragende wissenschaftliche Ergebnisse zu erzielen. Es ist das erste von drei gro‎ßen Projekten: in den nächsten Jahren werden wir auch mit »Danubius« und »Alfred« durchstarten, um die Untersuchung von Kernreaktoren der vierten Generation zu ermöglichen.“




    Mit dieser Anlage könne man neue Phänomene erzeugen, um das Verhalten von Materie unter extremen Bedingungen zu beobachten, die auf der Erde noch nicht eingetreten sind und die es wahrscheinlich nur im Universum gibt. Wir versuchen, einige der Geheimnisse des Universums zu enträtseln“, sagt Physiker Nicolae Zamfir. Für ihn ist ein Traum in Erfüllung gegangen. Ein Traum, der vor weniger als einem Jahrzehnt begann, als die Politik beschloss, dass Rumänien an der weltweiten Ausschreibung um den stärksten Laser seiner Zeit teilnehmen würde. Die damals grö‎ßte Leistung lag unter einem Petawatt.



    Inzwischen entwickelte sich das Forschungsfeld explosionsartig, es war ein Rennen, an dem viele Industrieländer der Welt beteiligt waren. Heute gibt es über zehn Laserlabore mit über einem Petawatt Leistung, in Südkorea gibt es einen besonders leistungsstarken Laser, aber eine Leistung von 10 Petawatt wurde bisher nicht erreicht. Dabei kam der weltweit grö‎ßte Saphirkristall mit Titanionen zum Einsatz, mit einem Durchmesser von 20 cm, erläuterte der Chef der Lasereinheit, Ioan Dăncuş. Damit dieses System funktioniert, ist eine spezielle Infrastruktur erforderlich. Das gesamte Lasersystem, das Tausende von optischen und elektronischen Komponenten enthält, befindet sich auf einer Antivibrationsplatte, die es vollständig von äu‎ßeren Vibrationen abkoppelt. Aus technischer Sicht handle es sich um ein fantastisches System, erklärte der Forscher. Wir werden diesen Laser nutzen, um auf zwei gro‎ßartige Herausforderungen zu reagieren: Wir befriedigen unsere Neugierde und versuchen besser zu verstehen, was mit dem Universum um uns herum geschieht, und sind auch kreativ, denn wir wollen etwas entwickeln, das der Menschheit hilft, besser zu leben“, sagt Forscher Ioan Dăncuş.



    Die eigentlichen Experimente in Măgurele sollen im Herbst beginnen, aber die Forscher überlegen bereits, wie die Kraft genutzt werden soll, sagt auch der technische Leiter des Projekts, Călin Ur. Mithilfe des einzigartigen Lichtstroms werden im Laufe der Zeit verschiedene Bereiche erforscht werden, darunter Physik, Astronomie und Medizin. Es geht auch um ganz praktische Dinge: Der Laser hilft dabei, radioaktive Isotope zu erkennen, die Krebs behandeln können, oder bei der vollständigen Identifizierung des Inhalts radioaktiver Abfälle ohne Öffnung der Behälter, eine derzeit sehr schwierige Aufgabe. Die Anlage wird auch verwendet, um die Stoffe zu testen, die in Weltraummissionen eingesetzt werden.

  • Лазер у Мегуреле: новий етап

    Лазер у Мегуреле: новий етап












    Лазер створений в рамках проекту Extreme Light Infrastructure-Nuclear Physics (ELI-NP) у Мегуреле, під Бухарестом, встановив нове історичне досягнення: 7
    березня він сягнув і перевищив заплановану проектну потужність – 10 петават,
    або десять квадрильйонів ват! Таким чином, лазер, що знаходиться поблизу румунської
    столиці став найпотужнішим у світі, значно випередивши подібний проект у Південній
    Кореї, яка має лазер потужністю 4 петават.






    Румунська влада привітала румунських та іноземних дослідників, які працюють
    у Мегуреле. Цей комплексний проект ELI-NP, що свідчить про визначні наукові
    досягнення у світі в галузі потужних лазерів, будується на кошти, виділені
    через Європейську операційну програму регіонального розвитку, до яких додаються
    й кошти державного бюджету Румунії.

    «Ми маємо всі підстави пишатися тим, що
    румунські вчені разом з міжнародними фахівцями досягли успіху в побудові
    найпотужнішого в світі лазера. Проект «Extreme Light Infrastructure» має численні переваги. Фахівці зробили величезний крок у пошуку
    практичних відповідей у ​​таких важливих сферах, як заміна дорогих технологій у
    сфері енергетики або дослідження революційних методів у медичній сфері. Вітаю
    команду дослідників у рамках проекту ELI-NP і запевняю у підтримці уряду», – зазначає
    в прес-релізі прем’єр-міністр Віоріка Денчіле.




    Мегурельський лазер допоможе у дослідженні радіоактивних ізотопів, що використовуватимуться у лікуванні раку, а також у виявленні вмісту бочок з радіоактивними відходами без демонтажу, що є
    надзвичайно важким завданням сьогодні. Він також буде використаний
    для перевірки матеріалів, що використовуються у довготривалих космічних місіях
    далеко від Землі.




    Реалізація проекту у Мегуреле розпочалася у 2013 році, а інвестиція становить
    близько 300 мільйонів євро. Інфраструктура ELI-NP простягається на площі
    приблизно 33 тис. квадратних метрів з високоякісними та енергоефективними будівлями,
    більшість з яких містять потужну лазерну систему та високоінтенсивну систему гамма-випромінювань,
    необхідну для експериментів. До них відносяться цивільні будівлі, включаючи центральний
    офіс, гостьовий будинок та їдальню.

    Робота на найбільшому в світі лазері буде здійснюватися командою, що складатиметься з дослідників з усього світу, приваблених величезними
    можливостями системи. Й оскільки все обладнання у Мегуреле є новітнім, що не
    має аналогів у світі, науковці стверджують, що на нас чекають шалені відкриття, ймовірно
    з дня на день.



  • Weltstärkster Laser neben Bukarest ist funktionstüchtig

    Weltstärkster Laser neben Bukarest ist funktionstüchtig

    Die Extreme Light Infrastructure Nuclear Physics (kurz: ELI), die weltweit stärkste Laseranlage, besteht aus zwei Hochleistunglasern von jeweils 10 Petawatt, zwei kleineren von jeweils einem Petawatt und wiederum zwei weiteren von je 100 Terawatt. Das System soll insgesamt 10% der Stärke der Sonnenenergie entwickeln und arbeitet zusammen mit einer anderen weltweit einzigartigen Anlage, die einen Hochleistungsgammastrahl generiert. Am kleinen Ort nahe Bukarest konzentrieren sich 30 Jahre Forschung, die Abermillionen Euro gekostet haben — mehr Hightech geht gar nicht. Die Spiegel des Lasers sind weltweit einzigartig, sagen die Verantwortlichen in Măgurele. Der Direktor des Projektes, Nicolae Zamfir, Mitglied der rumänischen Akademie der Wissenschaften, erinnert sich, dass vor 2013 hier nur eine Idee stand: dass Europa den USA das Forschungswasser reichen kann: Ich glaube, dass niemand mit einer solchen phantastischen Entwicklung gerechnet hat. Vor 10 Jahren war es ja nur ein Einfall — heute ist die ELI echt und besteht nicht nur auf dem Papier und steht kurz davor, mit wissenschaftlichem Material ausgestattet zu werden“, begeistert sich Nicolae Zamfir.




    Die 100 Tausend Tonnen schwere Anlage steht auf einer Plattform, die sich auf 1000 Pfeiler stützt, die ihrerseits mit Dämpfervorrichtungen versehen sind. Das in Rumänien entwickelte Baukonzept ist so gedacht worden, dass die Anlage unter allen Umständen die Ausrichtung und den Winkel der Laser- und Gammastrahlenbündel beibehält. Selbst bei Erdbeben darf sich die Anlage um keinen Mikron bewegen. Gekostet hat das Projekt 350 Millionen Euro, davon kamen 20% vom Staat und der Rest von der EU-Kommission.




    13 Länder hatten sich für das Projekt beworben — Rumänien gewann den Zuschlag und gehört nun zu den wichtigen Akteuren, sagt Nicolae Zamfir: Wir versuchen, hier auch die Grundlagen für das künftige Forschungsinstitut ELI-ERIC zu setzen, eine neuartige Konstruktion, die neulich vom Europäischen Parlament genehmigt wurde und nach europäischen Vorschriften arbeiten soll. Wir hoffen, dass auch Deutschland dem Konsortium beitritt — denn neben Rumänien, Ungarn und Tschechien, wo Teile der Anlage stehen, brauchen wir auch die anderen Partnerländer — es geht um ihre wissenschaftliche Kompetenz, aber auch um ihre Finanzmacht. Wir stellen uns darauf ein, dass die gesamte europäische Forschungscommunity an den Experimenten hier teilnehmen wird“, sagt der Projektleiter.




    Die ELI-LP ist für Rumänien, aber auch für die EU bemerkenswert — Gunther Krichbaum, der Chef des Europaausschusses im Deutschen Bundestag, besuchte das Zentrum in Măgurele und betonte, wie wichtig solche Projekte für die Wettbewerbsfähigkeit der EU im Verhältnis zu den USA, Japan oder China sind: Ich glaube, es ist eine riesige Chance. Ich habe das Engagement der Beteiligten bemerkt und das ist wahrscheinlich nur der Anfang. Weitere Projekte könnten folgen, denn Rumänien hat gut qualifizierte Fachkräfte und gute Universitäten. Es ist eine Möglichkeit, den Brain Drain zu vermeiden, denn das sind gute inländische Perspektiven für gut ausgebildete Leute“, so Krichbaum.




    Von der Forschungsarbeit in Magurele könnten Physik, Astronomie und Medizin schöpfen. Schon 2010 listete ein Wei‎ßbuch der Laseranlage über 200 mögliche Versuche auf. Einige haben mit der Krebsheilung zu tun, andere mit der Entwicklung strahlensicherer Kleidung für Astronauten auf dem Weg zum Mars. Für Rumänien als Gastgeberland der Anlage bedeutet das eine Verbesserung des Stellenwerts der nationalen Forschungsarbeit, eine bessere Einbindung in die europäischen und internationalen Forschungsverbunde und einen wichtigen Transfer von Technologie, aber auch Chancen für konkretes Wirtschaftswachstum — denn neue Investoren werden an Parks für die Entwicklung von Industrie, Technik und Forschung interessiert sein.

  • Rumänische Forschung sorgt für Interesse bei der Weltausstellung in Astana

    Rumänische Forschung sorgt für Interesse bei der Weltausstellung in Astana

    Ende der letzten Woche feierte man auf Rumänisch bei der Weltausstellung in der kasachischen Hauptstadt Astana. Der Freitag war bei der internationalen Ausstellung ‚Expo 2017 Astana Future Energy Rumäien gewidmet; an den Veranstaltungen am rumänischen Pavillon beteiligten sich zahlreiche Gäste, Würdenträger und Besucher. Die Feierlichkeiten begannen mit dem Hissen der rumänischen Flagge und mit dem Spielen der Nationalhymne Rumäniens; danach gab es eine Volksmusik- und Tanzaufführung mit Mitgliedern der rumänischen Gemeinde aus der kasachischen Ortschaft Karaganda und ein Konzert des bekannten rumanischen Panflötenspielers Gheorghe Zamfir. Dazu die Direktorin des rumänischen Kulturinstituts, Liliana Ţuroiu:



    Ich bin sehr zufrieden mit den Kulturveranstaltungen am rumänischen Pavillion, und ich möchte eins hervorheben: Der moderne Kulturbegriff bezieht sich heutzutage nicht nur auf das künstlerische Schaffen oder auf die Geisteswissenschaften, sondern erstreckt sich auch über andere Bereiche, wie neue Technologien oder Naturwissenschaft. Die neuen Technologien ändern nicht nur unsere Gegenwart, sondern auch unsere Zukunft.



    Das Zentralelement des rumänischen Pavillons auf der internationalen Ausstellung ‚Expo 2017 Astana Future Energy ist das Projekt des leistungsstärksten Laser der Welt (kurz ELI), der im südrumänischen Măgurele bei Bukarest gebaut werden soll. Mit Hilfe von fünf Tabletcomputern, die am Laser-Modell angeschlossen wurden, konnte man den physischen Prozeß eines Laserstrahls simulieren. Viele Besucher waren von der modernen Technologie fasziniert; sie wollten das Lasermodell sehen und fragten auch nach Details über das Funktionieren des geplanten Lasers. Letzte Woche trafen sich auf der Weltausstellung in Astana Treffen rumänische Forscher mit ausländischen Fachleuten im Laserbereich; dabei diskutierten die Experten über eine zukünftige Zusammenarbeit im Rahmen des Laserprojekts in Măgurele. Der Direktor des Instituts für Nuklearphysik und Ingenieurwesen, Nicolae Zamfir:



    Der Hochleistungslaser ELI ist nicht nur ein rumänisches, sondern ein internationales Projekt. Daran werden sich Forscher aus der ganzen Welt beteiligen – das hoffen wir. Auf diese Weise wird die finanzielle Anstrengung Rumäniens die erwarteten Resultate erzielen.“



    Die Weltausstellung in Astana könnte ein erster Schritt zum Anziehen von Investitionen sein, die sich langfristig als profitabel erweisen könnten, meinte auch der Kommissar des rumänischen Pavillons, Mihai Dediu:



    “Die Weltausstellung in Astana ist keine Handelsmesse, aber ich bin fest davon überzeugt, dass wir Verträge abschließen werden, die sehr viel für die rumänischen Wirtschaft bedeuten.“



    Schließlich ist der rumänische Außenminister Teodor Melescanu der Meinung, die Präsenz Rumäniens in Astana bestätige das Potential unseres Landes im Energie-Bereich:



    Wir können Projekte präsentieren, die den aktuellen Stand übersteigen – und ich meine damit den Hochleistungslaser in Măgurele. Das ist wahrscheinlich der revolutionärste Vorschlag auf der ‚Expo 2017 Astana Future Energy.



    Die Weltausstellung in der kasachischen Hauptstadt wurde am 10. Juni eröffnet. Bis zum 10. September können die interessierten Besucher das Modell des geplanten Hochleistungslasers am rumänischen Pavillon besichtigen.

  • Cercetarea românească la EXPO 2017 Astana

    Cercetarea românească la EXPO 2017 Astana

    A fost
    sărbătoare la pavilionului românesc din cadrul Expoziţiei Mondiale de la
    Astana, capitala Kazahstanului! La finele săptămânii trecute a fost marcată
    Ziua României, în prezenţa a numeroase persoane, de la oficiali până la
    vizitatori. Pe lângă arborarea solemnă a drapelului naţional şi intonarea imnului,
    a fost organizat şi un moment artistic susţinut de o asociaţie a etnicilor
    români din localitatea kazahă Karaganda şi de cunoscutul naist Gheorghe Zamfir.
    Prilej pentru directoarea ICR, Liliana Ţuroiu, să declare: Sunt fericită şi vreau să remarc un aspect:
    conceptul modern de cultură nu se mai mărgineşte, astăzi, doar la creaţia
    artistică sau la sfera umanistă; se extinde şi în domeniul noilor tehnologii şi
    în sfera ştiinţelor, pentru că aceste noi tehnologii sunt cele care, practic,
    nu schimbă doar prezentul, ci şi viitorul.

    Într-adevăr! Elementul central al
    pavilionului românesc este proiectul celui mai puternic laser din lume – ELI -
    de la Măgurele, de lângă Bucureşti, în condiţiile în care tema Expoziţiei
    Mondiale este energia
    viitorului. Cu ajutorul a cinci tablete conectate la machetă şi între ele, se
    poate reconstitui sau simula procesul fizic de obţinere a fascicului de lumină.
    Potrivit trimisului special la Astana al Radio România, sunt mulţi cei
    fascinaţi de tehnologia expusă, oamenii venind să vadă macheta laserului şi
    cerând detalii despre cum va funcţiona acesta când va fi gata. Cât despre
    specialişti, aceştia au avut, săptămâna trecută, întrevederi în speranţa unor
    viitoare colaborări în cadrul proiectului de la Măgurele.

    Directorul
    Institutului de Fizică şi Inginerie Nucleară, academicianul Nicolae Zamfir, a
    precizat: ELI nu este un proiect numai pentru România,
    este un proiect internaţional. Aşa a fost gândit şi aşa va fi. Vor participa
    cercetători, sperăm, din întreaga lume. Numai în felul acesta şi rezultatele
    pot fi pe măsura investiţiei făcute şi a efortului financiar făcut de România.
    Expoziţia de la Astana poate reprezenta un prim pas către atragerea de
    investiţii care să se dovedească profitabile pe termen lung – a punctat şi comisarul pavilionului
    românesc, Mihai Dediu:
    Aşa cum am mai spus, nu este un târg
    comercial, dar sunt foarte, foarte convins că vor urma contracte care înseamnă
    mult pentru economia românească.

    Cât despre ministrul român de Externe, Teodor Meleşcanu, acesta
    consideră că prezenţa României la Astana confirmă potenţialul ei în domeniul
    energiei: Suntem capabili să venim cu proiecte care depăşesc cu mult ceea ce se
    are în vedere la ora actuală – şi mă refer la instalaţia laser de la Măgurele.
    Se consideră că este, probabil, cea mai revoluţionară propunere care s-a făcut
    la expoziţia actuală, de la Astana.
    Expoziţia Mondială din capitala
    Kazahstanului a debutat pe 10 iunie şi rămâne deschisă până pe 10 septembrie,
    iar macheta laserului de la Măgurele va continua, tot până atunci, să atragă la
    pavilionul românesc vizitori interesaţi de proiect.

  • Le laser de Măgurele, une opportunité pour la science

    Le laser de Măgurele, une opportunité pour la science

    A Măgurele, ville de la banlieue bucarestoise, on est sur la dernière ligne droite avant la mise en fonction du futur laser de très haute puissance — le système Extreme Light Infrastructure, de 10 petawatts (le petawatt valant 10 puissance 15 watts).



    Dans une émission de la radio publique roumaine, réalisée à l’Institut de Physique et Ingénierie Nucléaire « Horia Hulubei », le directeur de l’institution, Nicolae Zamfir, a estimé que les essais pourraient démarrer en janvier 2019. D’ici là, on travaille pour monter les équipements et constituer l’équipe. Nicolae Zamfir: « Nous sommes arrivés à la deuxième étape, pour ainsi dire. Durant la première étape, nous nous sommes occupés du bâtiment et des constructions. Durant cette 2e phase, nous commençons le montage des équipements d’envergure, du laser de haute puissance. Durant la 3e étape, nous allons faire les essais et tout mettre en fonction pour rendre le laser opérationnel ».



    Mettre sur pied ce qui sera le laser le plus puissant au monde est un travail d’équipe. Une équipe à laquelle ont confirmé leur participation des chercheurs du monde entier, fascinés par cette opportunité scientifique. Le directeur de l’Institut « Horia Hulubei », Nicolae Zamfir : « A part la préparation des équipements, des expériences scientifiques, de la mise en place de l’équipe et du règlement interne, tout est prêt. Sur la planification et le contenu des travaux scientifiques nous travaillons avec l’équipe élargie du projet ELI, des chercheurs se trouvant aux quatre coins de la planète. L’équipe sur place, à Bucarest, doit être constituée et ce n’est pas une mince affaire. Nous tentons de rassembler des scientifiques du plus haut niveau et les faire travailler ensemble ».



    Et ce ‘travailler ensemble’ n’est pas un vain mot — ELI doit être animé par des centaines de gens issus de pays et de cultures différents qui doivent toutefois agir comme un seul homme. Ils travailleront sous la direction scientifique du professeur japonais Kazuo Tanaka, attiré dans ce projet, dit-il, par la nouveauté des expériences, les bénéfices sociaux et la complexité de l’installation : « Nous avons ce laser qui est un instrument inédit. Nous nous devons de chercher de nouveaux débouchés scientifiques, de nouvelles applications. Nous allons, par exemple, pouvoir étudier les processus nucléaires visant à produire des isotopes radioactifs médicaux pour le traitement du cancer. C’est une joie que de travailler ici, dans ce centre de recherches avec des scientifiques de premier rang ».



    Le quotidien d’ELI sera celui des découvertes mondiales, certaines, sans doute, extraordinaires, puisque l’environnement du projet, tous les équipements sont spécialement conçus pour ce projet, sans équivalent pour le moment sur la planète, conclut le directeur de l’Institut « Horia Hulubei », Nicolae Zamfir. (trad.: Dominique, Andrei Popov)

  • ELI – un projet à impact majeur

    ELI – un projet à impact majeur

    Le projet, qui coûtera 310 millions d’euros et qui devrait être prêt jusqu’en 2019, est censé apporter de grands bénéfices dans des domaines tels la médecine, la pharmacie, l’astrophysique ou la physique nucléaire. Il est attendu avec intérêt par l’Union européenne, mais aussi par le reste du monde. Une cinquantaine de chercheurs, roumains et étrangers, ont été embauchés pour le projet de Măgurele. « C’est un des projets définissant la stratégie des sciences ouvertes sur le monde. En plus, pour moi, qui ai commencé comme ingénieur, c’est de la musique pour mes oreilles », affirmait le commissaire européen à la Recherche, à la Science et à l’Innovation, Carlos Moedas, qui a récemment visité les installations de Măgurele. L’important, c’est que les informations parviennent aux gens sous la forme la plus simple possible et qu’elles les aident, a ajouté l’officiel européen, se référant à une série de découvertes scientifiques. « Combien d’entre nous se souviennent encore que la découverte de l’antimatière avait permis de diagnostiquer le cancer ou bien que les GPS d’aujourd’hui sont une des applications rendues possibles par la théorie de la relativité qu’Einstein avait formulée en 1915 ? », a-t-il ajouté.

    Carlos Moedas a également affirmé qu’il fallait discuter davantage, tant en Europe, que dans le monde entier, de ce projet qu’il considère comme un lien entre les sciences et un véritable aimant qui attire les scientifiques

    .Carlos Moedas : « Je pense que c’est un très bon début, car il s’agit là d’un projet unique en Europe et pour l’Europe. L’occasion aussi, pour le Vieux continent, de s’affirmer en tant que plate-forme des sciences. Le projet ELI va connecter la science avec les préoccupations quotidiennes des gens. Il faut en parler davantage en Europe et ailleurs dans le monde, attirer le plus grand nombre possible de chercheurs et montrer combien il est important de rendre visible le monde invisible. »

    Le complexe de Măgurele accueillera les composantes de physique nucléaire du projet ELI. Deux autres centres de recherche s’y associent : un à Prague, consacré aux faisceaux de haute énergie, et un autre à Szeged, en Hongrie, destiné la physique d’impulsions optiques ultra-courtes, en attosecondes. L’infrastructure de Magurele devrait, elle, s’occuper de la recherche fondamentale dans le domaine des faisceaux ultra – intenses de radiations visibles, des aspects liés au laser et aux radiations invisibles gamma.

    La puissance des lasers sera impressionnante – 10 millions de milliards de watts chacun ou l’équivalent de 100.000 milliards d’ampoules de 100W. « Si l’impulsion du laser d’une telle puissance durait une seconde, il faudrait, pour l’alimenter, toute l’énergie produite au niveau mondial pendant deux semaines, soit plus de mille fois plus que la puissance installée de l’ensemble des centrales électriques du monde entier. Or, comme la durée de l’impulsion du laser est extrêmement courte, de l’ordre des dixièmes de femtoseconde, c’est-à-dire des millionièmes de seconde, la consommation moyenne d’électricité que suppose son fonctionnement reste raisonnable », expliquent les spécialistes.

    Ce projet est un exemple d’un point de vue scientifique et financier, affirme Nicolae Zamfir, directeur de l’Institut de physique atomique de Magurele : « Il s’agit d’un projet phare de la Commission européenne. C’est la première grande infrastructure de recherche financée par les fonds de développement régional et un des projets européens les plus appréciés à Bruxelles. »

    Présent à une réunion consacrée à la plate-forme de recherche scientifique de Magurele, le premier ministre roumain Dacian Cioloş soulignait la nécessité d’y impliquer les autorités locales et le milieu des affaires, de sorte que les avantages générés par le projet Eli profitent à tout le monde.

    Dacian Cioloş: « Ce projet de recherche est susceptible d’engendrer un essor technologique, le développement de l’enseignement supérieur, l’apparition d’un campus universitaire et la mise sur pied de start – ups dans différents domaines, qui utiliseront les technologies et les facilités offertes par ce laser. Nous avons déjà élaboré des études en matière d’architecture, d’urbanisme, de développement économique et social de cette zone. Nous envisageons de définir, avant la mi-décembre, un concept de gouvernance de ce projet de développement territorial. »

    Le projet ELI de Magurele pourrait générer plus de 600 millions d’euros et quelque 7000 nouveaux emplois au niveau local, précisait le chef du cabinet de Bucarest. Nous souhaitons aller au delà de la recherche et de la recherche appliquée, en utilisant ce laser comme moteur du développement local, ajoutait-il. Un exemple en ce sens c’est le concours le projets d’urbanisme qui repense l’existence de la petite ville de Măgurele, autour de la plate-forme laser. Quatre étudiantes de l’Institut d’architecture et d’urbanisme de Bucarest ont décroché le premier prix récompensant leur projet Sun Valley, qui pense à tout : rues, marchés, parcs, transports publics et immeubles de bureaux. (Trad. Mariana Tudose)

  • ELI-Laseranlage bei Bukarest: Forschung und Regionalentwicklung sollen profitieren

    ELI-Laseranlage bei Bukarest: Forschung und Regionalentwicklung sollen profitieren

    Der grö‎ßte Laser der Welt, der sich auf der Măgurele-Plattform bei Bukarest im Bau befindet, muss bis 2019 fertig sein. Erwartet werden gro‎ße Vorteile für Bereiche wie Medizin, Pharmaindustrie, Astrophysik oder Atomphysik. 310 Mio. Euro stehen für dieses Vorhaben im Spiel. Die Europäische Union sowie der Rest der Welt, woher die Forscher kommen, die auf der Plattform arbeiten werden, erwarten die Fertigstellung der Anlage mit gro‎ßem Interesse. 50 Wissenschaftler wurden bis dato in Rumänien und aus dem Ausland kooptiert, um an diesem Projekt zu arbeiten. Das ist eines der Vorhaben, die für mich die Strategie der weltoffenen Wissenschaften definieren. Ich habe meine Karriere als Ingenieur gestartet, also kling dieses Projekt wie Musik in meinen Ohren“, erklärte der Europäische Kommissar für Forschung, Wissenschaft und Innovation Carlos Moedas neulich bei seinem Besuch der Anlage in Măgurele. Wichtig ist, dass die Informationen Menschen in ihrer einfachsten Form erreichen und sie unterstützen, sagte der Kommissar noch. Er sprach über eine Verkettung von wissenschaftlichen Entdeckungen. Wie viele von uns erinnern sich noch daran, dass die Entdeckung der Antimaterie zur Krebsdiagnose geführt hat oder dass wir heute alle GPS-Geräte in der Tasche haben, weil Einstein 1915 die Relativitätstheorie entdeckt hat.“ Carlos Moedas setzte sich für eine bessere Förderung des Vorhabens der stärksten Laseranlage der Welt ein. Diese betrachtet er als ein Bindeglied zwischen Wissenschaften und als einen Magneten für die Forscher:



    Ich glaube, dass es ein sehr guter Anfang ist, denn es ist ein einzigartiges Vorhaben in Europa. Es ist ein Projekt für Europa und ich bewerte es als eines der bedeutendsten von denen, die wir auf dem Kontinent haben. Es ist eine Gelegenheit für Europa, sich als Wissenschaftsplattform zu etablieren. Das ELI-Projekt wird die Wissenschaft mit dem Alltag der Menschen verbinden. Wir müssen in Europa und weltweit mehr darüber sprechen, um möglichst viele Menschen anzuziehen, die hier Versuche durchführen. Wir müssen zeigen, wie wichtig es ist, die unsichtbare Welt ans Licht zu bringen.“




    Der Komplex in Măgurele wird den Atomphysik-Teil des ELI-Projekts beherbergen. Das Kürzel ELI steht für Extreme Light Infrastructure (zu deutsch: Extreme Lichtinfrastruktur). Der rumänische Teil wird die anderen zwei Bestandteile ergänzen: die Strahlenwissenschaft mit hoher Energie in Prag und die Laserwissenschaft auf Attosekunden-Ebene (10-18 Sek.), also für sehr kurze Zeitspannen, die im ungarischen Szeged untergebracht werden soll. Die Anlage in Rumänien soll der tiefgründigen Erforschung der ultraintensiven, sichtbaren Strahlen, der Laserstrahlen und der unsichtbaren Gammastrahlen dienen. Die Stärke der Laser wird beeindruckend sein — jeweils 10 Millionen Milliarden Watt — oder umgerechnet die Leistung von 100.000 Milliarden 100-W-Birnen. Wenn der Laserpuls von einer solchen Stärke eine Sekunde dauern würde, dann würde man die ganze Energie benötigen, die weltweit während zwei Wochen erzeugt wird, um diesen zu versorgen. Das hei‎ßt über 1000mal mehr als die Nennleistung aller Kraftwerke der Welt. Da aber die Dauer des Laserpulses extrem kurz ist (einige Dutzend Femtosekunden, also Millionstel Milliardstel Sekunden), ist auch der durchschnittliche Energieverbrauch während des Betriebs vernünftig“, erklären die Fachleute. Das Vorhaben in Măgurele stellt ein Beispiel aus wissenschaftlicher und finanzieller sich dar, meint auch der Leiter des Instituts für Atomphysik, der sich auf derselben Plattform befindet, Nicolae Zamfir



    Es ist wie ein Symbolvorhaben für die Europäische Kommission, es ist die erste Forschungsgro‎ßinfrastruktur, die aus Fonds für Regionalentwicklung finanziert wird. Es ist eines der in Brüssel meistgeschätzten europäischen Projekte.“




    Anwesend an einem Treffen zur Entwicklung dieses Vorhabens, war Premierminister Dacian Cioloş der Meinung, dass eine Involvierung der Lokalbehörden und der Geschäftswelt notwendig sei, um alle möglichen Vorteile des Lasers in Măgurele auszunutzen:



    Dieses Forschungsvorhaben kann die Entwicklung der Technik bewirken, die Entwicklung des Hochschulwesens, einen Universitätscampus, die Einbeziehung von Startups und KMUs aus verschiedenen Bereichen, die die Technologie und die Möglichkeiten dieses Lasers ausnutzen werden. Es besteht bereits eine Architektur- und Städtebaustudie zur Entwicklung der betreffenden Zone. Wir haben auch eine Studie des wirtschaftlichen und sozialen Entwicklungspotentials in der Region. Das Ziel ist, in einigen Monaten bis Mitte Dezember ein Führungskonzept dieses ganzen Projekts der Territorialentwicklung zu haben.“




    Über sechs hundert Millionen Euro jährlich und rund sieben tausend Arbeitsplätze könnte die Investition in den Laser von Măgurele laut dem Premierminister auf lokaler Ebene bringen. In Rumänien möchte man über die Forschung und sogar über die angewandte Forschung hinausgehen, um diese Laseranlage auch als Quelle der Lokalentwicklung zu nutzen, so Dacian Cioloş. Ein Beispiel in diesem Sinne ist auch der Wettbewerb von Städtebauplänen, wodurch man den Neubau der Stadt Măgurele, um den gro‎ßen Laser herum, anstrebt. Vier Studentinnen von der Bukarester Architekturuniversität haben den ersten Preis mit dem Entwurf Sun Valley gewonnen, der Stra‎ßen, Plätze und Parks beinhaltet und ein Gleichgewicht zwischen Technologie, öffentlichem Verkehr und Bürogebäuden herstellt.

  • ELI-Laserplattform neben Bukarest: Forschungsprojekt der Superlative

    ELI-Laserplattform neben Bukarest: Forschungsprojekt der Superlative

    Moedas besuchte am Dienstag Rumänien und besichtigte dabei auch die ELI-Plattform in Măgurele – dort soll unter der Bezeichnung Extreme Lichtinfrastruktur, daher das Kürzel, die größte Laseranlage der Welt entstehen. Forscher erwarten vom Projekt neue Erkenntnisse mit handfesten Ergebnissen für Medizin, Pharma, Astrophysik oder Kernphysik. EU-Kommissar Moedas sagte bei der Besichtigung, dass man ein solches Projekt ruhig intensiver bewerben könnte – nicht nur in Europa, sondern auch weltweit. Sehr wenig sei bekannt über Themen wie die dunkle Materie und ein solches Projekt könnte in diesem Bereich einen neuen Durchbruch bringen, sagte der Kommissar. Und fügte hinzu, dass Forscher am Zentrum bei Bukarest in Zukunft auch den einen oder den anderen Nobelpreis gewinnen könnten. Diese Anlage ist einzigartig. Der Laser soll, sagt man mir, 10 Prozent der Sonnenkraft erreichen. das gab es bisher noch nicht, es ist so gesehen auch leicht zu verstehen, wieso Wissenschaftler aus der ganzen Welt sich dafür interessieren. Es kommen Forscher aus Indien, Israel, Japan, Italien, von überall. Es ist für Rumänien eine ausgezeichnete Gelegenheit zu zeigen, wie gut die Wissenschaftler hier sind – ich selbst würde mir wünschen, öfters hier zu sein, sagte der EU-Forschungskommissar. Auch der rumänische BIldungsminister Mircea Dumitru, der den EU-Politiker bei seiner Besichtigung begleitete, ging mit dem Lob nicht gerade sparsam um. Es ist absolut faszinierend, was hier passiert. Es wird bestimmt zu Forschungsergebnissen führen, an die wir heute gar nicht denken. In der Tat könnten wir in den nächsten 10-15 Jahren Resultate sehen, die einen Nobelpreis verdienen, so der rumänische Bildungsminister.



    Das von der EU finanzierte Projekt soll bis 2019 fertig gebaut werden. Im Moment werden Teile einmontiert, die einzeln in Paris getestet wurden. Für das Laserprojekt in der Nähe von Bukarest wurden bereits 50 Forscher eingestellt – nicht wenige von ihnen waren ausgewanderte rumänische Wissenschaftler.

  • Передовий науковий проект на кошти ЄС

    Передовий науковий проект на кошти ЄС








    Проект ELI (Extreme
    Light Infrastructure/Інфраструктура екстремального світла – Ядерна фізика), що
    впроваджується в Мегуреле неподалік Бухареста, є одним з найбільш інноваційних
    у своєму роді в Європі. Таку заяву зробив Комісар ЄС з питань досліджень, науки та інновацій Карлос Моедас, який у
    вівторок здійснив візит до Румунії.

    Він відвідав платформу Меугреле, на якій
    будується найбільший лазер в світі. Очікування великі. Дослідники сподіваються,
    що цей лазер, якого з нетерпінням чекають в ЄС та у світі загалом, принесе
    великі вигоди в таких сферах як медицина, фармацевтика, астрофізика та ядерна
    фізика.




    У ході візиту до
    Мегуреле Комісар Карлос Моедас сказав, що про цей проект мають більше говорити
    як в Європі, так і в усьому світі, і необхідно залучити якомога більше людей до
    проведення експериментів з тим, щоб показати необхідність зробити видимим
    невидимий світ. Він нагадав, що наразі дуже мало відомо про темну матерію, яка
    становить більшу частину Всесвіту і, що цей проект буде способом домогтися
    прогресу в напрямку її вивчення.




    Крім того Карлос
    Моедас заявив, що проекти, розроблені в рамках ELI зможуть у майбутньому
    отримати Нобелівські премії. Карлос Моедас: Це абсолютно унікальний проект.
    Мені сказали, що він матиме 10% енергії Сонця. До тепер такого ще не було і
    тому зрозумілий інтерес до цього проекту людей зі всього світу. Суди прийдуть
    дослідники з Індії, Ізраїлю, Японії, Італії, зі всього світу. Люди хочуть
    приїхати сюди і думаю, що це відмінна можливість для Румунії показати чудові речі,
    які має у сфері науки та своїх фахівців. І я сподіваюся частіше приходити сюди,
    щоб побачити великі результати, які ви здобудете для світу.




    У свою чергу
    міністр освіти Мірча Думітру, який відвідав Центр в Мегуреле разом з комісаром
    ЄС з досліджень, інновацій та науки сказав, що проект є екстраординарним
    досягненням. Тут відбуваються неймовірні речі. Я переконаний, що цей проект
    принесе наукові результати, які ми сьогодні навіть не можемо собі уявити. З
    огляду на рівень наукових досягнень і на нинішні очікування, досить ймовірно,
    що через 10-15 років і отримані тут результати увійдуть до списку досягнень
    вартих Нобелівської премії.




    Проект фінансується
    Європейським Союзом і має бути готовий до 2019 року. На даний час частини
    лазера пройшли індивідуальні випробування в Парижі і знаходяться на стадій збирання.
    У рамках проекту в Мегуреле вже працюють більше 50 дослідників, багато з них
    румунського походження, які працювали раніше за кордоном.





  • Cel mai mare laser din lume

    Cel mai mare laser din lume

    Sunt fabuloşi – afirmă
    despre oamenii de ştiinţă din România profesorul francez Gérard Mourou. Cotat
    drept unul dintre cei mai importanţi fizicieni contemporani, el e iniţiatorul
    proiectului european ELI, al cărui pilon principal, ELI Nuclear Physics, se
    construieşte la Institul de Fizică Nucleară de la Măgurele, lângă Bucureşti,
    sub forma celui mai mare laser din lume.

    În 2012, Comisia Europeană a aprobat
    finanţarea cu 180 de milioane de euro a Laserului de la Măgurele, costurile
    totale urmând să se ridice la 356 de milioane de euro, ceea ce înseamnă că e
    cel mai mare proiect ştiinţific din România. Complementar cu proiecte similare,
    dar de mai mici dimensiuni, dezvoltate în Ungaria şi Cehia, ELI-NP va fi un
    laborator european ce va investiga în detaliu probleme dintr-o gamă largă de
    domenii ştiinţifice, de la fizica fundamentală la fizica nucleară şi de la
    astrofizică la aplicaţii în ştiinţa materialelor şi ştiinţele vieţii. Printre
    aplicaţii mai figurează tratarea cancerului, identificarea substanţelor
    radioactive şi testarea circuitelor electronice din sateliţi. Experţii spun că
    aplicaţiile acestui proiect sunt utile şi în cazul deşeurilor radioactive
    acumulate de-a lungul anilor şi oferă soluţii ce ar putea preveni dezastre
    ecologice precum cel produs la centrala de la Fukushima, din Japonia, în 2011.

    Directorul Institutului de Fizică
    Nucleară, Nicolae Zamfir, spune că proiectul, ce trebuie finalizat peste trei
    ani, este în grafic.Însuşi
    profesorul Gérard Mourou a pledat pentru alegerea României ca gazdă a acestei
    ambiţioase forme de cooperare ştiinţifică între statele membre ale Uniunii
    Europene. Specialiştii spun că Institutul de la
    Măgurele prezenta, deja, numeroase avantaje în competiţia pentru finanţarea şi
    implementarea celui mai mare laser din lume.

    Primul
    laser pus aici în funcţiune datează din 1962. Cu cinci ani înainte de acest
    eveniment, la Măgurele au fost puse în funcţiune primul reactor de cercetare şi
    primul ciclotron (n.red. accelerator folosit în fizica nucleară pentru a
    imprima energii foarte mari particulelor grele) din România. Producţia de
    radioizotopi, unul dintre ţelurile ELI-NP, este o activitate pe care institutul
    o desfăşoară încă din 1974. În acelaşi an, institutul era dotat cu un
    accelerator în tandem şi un centru de procesare a deşeurilor radioactive.

    În
    2000, în colaborare cu alte ţări europene a fost deschis la Măgurele un centru
    de iradiere cu scopuri multiple.El
    însuşi fizician de profesie, preşedintele României, Klaus Iohannis, nu şi-a
    ascuns încântarea faţă de laserul de la Măgurele şi a mărturisit că abia
    aşteaptă să vină la inaugurarea prevăzută în 2018. Preşedintele mai crede că
    acest proiect reprezintă şi un argument pentru cercetătorii plecaţi în
    străinătate să revină în România.

  • Laser-Projekt ELI setzt Rumänien auf Weltkarte der Wissenschaft

    Laser-Projekt ELI setzt Rumänien auf Weltkarte der Wissenschaft

    In der Nähe von Bukarest, in Măgurele, entsteht ein weltweit riesiges Laserforschungsprojekt. Der hiesige Laser soll zur Behandlung von Krebs beitragen und bei der Identifizierung von radioaktiven Stoffen helfen. Weiter sollen mit Hilfe des Lasers elektonische Satelliten-Schaltungen getestet werden und Experimente betreffend die Entstehung der Elemente des Universums durchgeführt werden. Nicolae Zamfir, Direktor des Atomphysik-Instituts in Măgurele und Chef des Laserforschungasprojekts ELI (Extreme Light Infrastructure — Nuclear Physics) erklärte in einem Interview mit Radio Rumänien International:



    Die Idee des ELI-Projekts entstand vor 9 Jahren, im Jahr 2006. Damals hat eine Gruppe europäischer Forscher und Physiker aus dem Laser-Bereich unter der Leitung des Professors Gerard Mourou — ein Franzose, der mehr als 20 Jahren in den USA verbracht hatte — diese Ideen und Bemühungen der europäischen Forscher zusammen gebracht. Das ELI-Projekt wurde auf die Liste europäischer Megaprojekte gesetzt. Das sind die gro‎ßen Projekte in Europa der nächsten 20-30 Jahre. Die Liste enthält 36 Projekte, eines davon sah den Bau eines Lasers, der 1000 Mal stärker sein sollte als alle bisherigen. Kurz danach hat die EU-Kommission die erste Phase finanziert. Es handelte sich um die Vorbereitungsphase, in der die europäische Forschergemeinde die Details bestimmen musste — wie und wo der Laser gebaut werden soll. Der Vorschlag wurde anschlie‎ßend von den Forschungsministern der EU im Jahr 2009 genehmigt.“




    Kein Staat, sei dieser auch entwickelt, kann sich leisten, etwas zu bauen, das Milliarden Euro kostet. Man hat entschieden, Elemente des ELI-Projekts in drei osteuropäischen Ländern, die Stukturfonds bekommen können, zu bauen, diese sind Tschechien, Ungarn und Rumänien. Laut Spezialisten, gab es drei Hauptgründe, dieses gro‎ße Projekt auf der Platform in Măgurele zu implementieren. Der erste Grund ist die lange technische und wissenschaftliche Tradition in Măgurele, 60 Jahre Physik. Der zweite Grund betrifft die vielen Forschungsinstitute vor Ort: Das Institut für Atom-Physik und Ingenieurwissenschaft, das Institut für Laser-Physik, Plasma und Strahlung, das Institut für Materialphysik, das Institut für Optoelektronik, das Institut für Physik der Erde und die Physik-Fakultät der Bukarester Universität. Der dritte Grund war die Tatsache, dass Rumänien Anfang der 1960er Jahre das vierte Land weltweit war, das einen Laser gebaut hat. Dieser wurde beim Institut für Atomphysik in Măgurele gebaut. Das Prestige Rumäniens im wissenschaftlichen Bereich habe eine sehr gro‎ße Rolle gespielt, sagt Nicolae Zamfir. Rumänien spiele in der ersten Liga der wissenschaftlichen Forschung:



    Das ELI-Projekt ist sehr wichtig, sowohl für uns rumänische Physiker in Măgurele als auch auf europäischer Ebene und weltweit. Es ist ein Projekt, das uns akademisch in eine privilegierte Position bringt, denn alle schauen auf Măgurele. Es ist ein völlig neues Instrument, die Erwartungen sind sehr gro‎ß. Wenn man über ein solch starkes Instrument verfügt, mit solch guten Leistungen, erwartet man völlig neue Ergebnisse. Neues bedeutet in der Physik neue Gesetze, neue Studien, neue Anwendungsbereiche, es ist nicht zu vernachlässigen. Das ELI-Projekt stellt Rumänien auf eine prestigevolle Karte und hilft uns bei der Integration in dieses globale Netz.“




    Die Krebs-Behandlung ohne die Nebenwirkungen der Chemoterapie oder der Scanner für radioaktive Abfälle sind zwei der Anwendungen, die die in Măgurele arbeitenden Forscher in 10-20 Jahren voraussehen. Zudem wird es möglich sein, die elektronischen Satelliten-Schaltungen zu testen. Weiter soll der Laser den Forschern ermöglichen, mehr über die Entstehung der Elemente des Universums zu verstehen. Die Wissenschaftler wissen jetzt, wie die Elemente des Periodensystems bis Eisen entstanden. Man wei‎ß aber nicht, wie sich die anderen gebildet haben. 250 neue Jobs werden zudem entstehen. 60 wurden bis jetzt besetzt. Nicolae Zamfir dazu:



    Wir verfügen über Forscher, die für jedwelches Institut oder jedwelche Universität weltweit geeignet sind. Es gibt drei Kategorien — es sind ein paar Forscher aus den rumänischen Instituten, sehr wenige, nicht weil sie sich das nicht wünschen würden oder die geforderten Standards nicht einhalten würden. Viele arbeiten schon als Forscher und sind mit ihrer Stelle zufrieden. Die zweite Kategorie sind die fremden Forscher, Polen, Bulgaren, Franzosen, Italiener, Engländer. Es gibt auch jeweils einen aus den USA, aus China, Indien, Japan. Insgesamt sind es etwa 30. Es gibt weiter mehr als 20 rumänische Forscher, die aus dem Ausland zurück gekommen sind und sich in unterschiedlichen Etappen ihrer Karriere befinden. Manche haben promoviert, manche haben ihre Habilitation abgeschlossen, manche sind Forscher an Universitäten, andere kommen aus dem privaten Sektor. Aus den USA haben wir ein paar ausgezeichnete Ingenieure, die dort knapp 20 Jahre lang gearbeitet haben.“




    Das Laserforschungsprojekt ELI-NP soll im Jahr 2018 in Betrieb genommen werden.