Tag: embargo

  • 04.02.2023 (mise à jour)

    04.02.2023 (mise à jour)

    Visite – En visite officielle de deux jours au Caire, le chef du gouvernement de Bucarest, Nicolae Ciucă, s’est entretenu en tête à tête avec son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, avent une réunion des deux délégations officielles. Les pourparlers ont visé l’intensification des relations bilatérales, tant au niveau politique, commercial qu’économique, une priorité dans le cadre des pourparlers visant l’agriculture, a transmis l’envoyé de la Radio publique roumaine en Egypte. Le chef de l’exécutif roumain a affirmé que l’invasion russe en Ukraine avait touché plus que les pays avoisinants et c’est pourquoi il faut faire des efforts considérables pour que les citoyens, les économies et les pays ne souffrent. Le premier ministre égyptien a présenté à son homologue le niveau de compétitivité de l’industrie égyptienne, de l’agriculture mais aussi des aspects liés à la production d’engrais et à la pétrochimie. Nicolae Ciucă sera également reçu par le président de l’Egypte, Abdel Fattah el-Sisi, avant un entretien avec le ministre du pétrole et des ressources minérales, Tarek El Molla, pour analyser des aspects liés à l’énergie. Egalement à l’agenda : des pourparlers avec les représentants de la communauté roumaine d’Egypte et avec des citoyens égyptiens à avoir étudié en Roumanie. Dimanche, les deux premiers ministres participeront à un forum des affaires Roumanie – Egypte et à la cérémonie de signature de plusieurs documents bilatéraux.

    Ukraine – Le Portugal serait prêt à envoyer des chars de combat Léopard 2 à l’Ukraine, a annoncé ce samedi le premier ministre Antonio Costa sans préciser le nombre de chars qui seront délivrées, fait savoir Reuters. Le responsable portugais a ajouté que le Portugal déroulait des pourparlers avec l’Allemagne afin d’obtenir les composantes nécessaires pour remettre une partie de ses blindés en état de fonctionnement. Le ministre ukrainien des Affaires Etrangères, Dmitro Kuleba, a annoncé que son pays devrait recevoir entre 120 et jusqu’à 140 chars occidentaux dans une « première vague » de livraisons à partir d’une coalition de 12 Etats. Selon Reuters, Kiev a obtenu des engagements de la part de l’Occident pour obtenir des chars de combat et pour recevoir l’aide nécessaire à se défendre contre l’invasion russe, alors que la Russie fait des efforts immenses pour avancer dans l’est de l’Ukraine. Ce qui plus est, Kiev recevra des missiles capables de frapper des cibles à une distance de 150 kilomètres, ce qui veut dire que l’armée ukrainienne pourrait frapper des cibles russes situées sur tout le territoire ukrainien occupé. Les nouvelles armes, appelées GLSDB, font partie d’un paquet d’aide militaire d’une valeur de près de 2,2 milliards de dollars annoncé vendredi par les Etats Unis. L’ex-président russe, Dmitri Medvedev a déclaré que les livraisons d’armement américain avancé à l’Ukraine ne feront que déclencher plusieurs frappes de la part de la Russie.

    Embargo
    Les Etats membres du G7 et l’Australie ont décidé d’adhérer à la décision de
    l’UE de plafonner le prix des produits pétroliers russes transportés via la mer
    afin de limiter la capacité de la Russie d’obtenir des revenus censés financer
    la guerre, mais aussi pour éviter une pénurie de tels produits. Bruxelles
    a annoncé samedi d’avoir décider ce plafonnement à 100 dollars le baril pour
    les produits plus chers et pour ceux raffinés, tels le mazout, à 45 dollars le
    baril. Le plafonnement a été annoncé alors que dimanche un embargo européen
    devrait entrer en vigueur visant justement ces produits. L’UE et le G7 ont
    imposé auparavant un prix maximal aussi pour le pétrole brut acheminé par la
    mer.

    Roumanie/France – La Roumanie et la France ont célébré ce samedi les 15 ans depuis la signature de la déclaration commune sur le partenariat stratégique entre les deux Etats. Selon un communiqué du ministère des Affaires Etrangères de Bucarest et du Ministère pour l’Europe et les Affaires Etrangères de a France, la déclaration signée le 4 février 2008 à Bucarest a offert « un nouveau cadre renforcé de coopération et de développement des relations profondes et prolongées qui relient nos Etats et de promotion des valeurs et des visions communes sur le plan bilatéral, européen et international ». La contribution de la France à la consolidation du Flanc est de l’OTAN, y compris son rôle de nation cadre du Groupe de combat sur le territoire de la Roumanie, la coopération étroite et substantielle au sujet de l’appui accordé à l’Ukraine et à la République de Moldova, le soutien ferme et actif de la France pour l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, voici autant d’exemples indéniables d’une amitié authentique, mentionne le communiqué.


    Météo – En Roumanie les températures devraient chuter sur la plupart du territoire et le gel devra s’installer durant la nuit et le matin. Ciel variable, avec quelques nuages et des chutes de neige modestes sur l’est, le sud et le centre du territoire. Les maxima iront de -6 à 1 degrés avec des minima allant jusqu’à -15 degrés. Plusieurs alertes code jaune et orange sont actuellement valables sur la moitié du pays. Une alerte code jaune aux chutes de neige est valable en montagne et sur plus de la moitié des départements du pays.

  • Energieminister: Embargo gegen russisches Öl bringt keine Engpässe

    Energieminister: Embargo gegen russisches Öl bringt keine Engpässe





    Rumänien ist unabhängig von russischem Rohöl geworden, und das am Montag in Kraft getretene Embargo für Importe aus Russland wird die rumänische Wirtschaft nicht beeinträchtigen, weil die Erdölunternehmen alternative Ressourcen gefunden haben und kein Öl mehr von dort beziehen. Diese Ankündigung machte Energieminister Virgil Popescu auf einer Pressekonferenz. Dabei bekräftigte er, dass Bukarest über genügend Öl- und Gasvorräte verfügt, um den Winter zu überstehen. Au‎ßerdem, so der Minister, verarbeiten die Unternehmen und Raffinerien in Rumänien seit letzter Woche nur noch nicht-russisches Rohöl.



    Wir haben keine Engpässe in der Gasversorgung, und Sie haben bemerkt, dass Rumänien sich langsam zu einer regionalen Drehscheibe entwickelt. Über Rumänien geht das Gas nach Moldawien, in die Ukraine und nach Ungarn. Rumänien geht also seinen europäischen Weg, und als Gasproduzent und zukünftiger Gasexporteur wird das Land sowohl die eigene Energiesicherheit als auch jene der Region gewährleisten. Auch in diesem Winter haben wir keine Schwierigkeiten in der Gasversorgung. Die Menschen sollten also wissen, dass es keine Probleme in der Versorgung mit Öl, Kraftstoff, Erdgas oder Strom gibt.“



    Auch Ioan Sterian, Geschäftsführer des staatlichen Erdgasverteilungsunternehmens Transgaz“, versicherte, dass es eine beträchtliche einheimische Gasproduktion gibt und dass die Menschen daher nicht befürchten müssen, dass ihnen in diesem Winter das Gas ausgeht.



    Weniger rosig sieht die Versorgung der Bevölkerung mit Brennholz aus. Am Montag stand die Brennholzkrise auf der Tagesordnung der Abgeordnetenkammer in Bukarest. Umweltminister Barna Tánczos war von der oppositionellen Allianz für die Einheit der Rumänen (AUR) ins Parlament zitiert worden, um in einer Anhörung Rede und Antwort für die jüngsten Ma‎ßnahmen der Regierung zu stehen. Die zuvor per Regierungsverordnung beschlossene Preisdeckelung war nämlich nach hinten losgegangen — sie hatte zu Versorgungsengpässen auf dem Brennholzmarkt geführt, weil der rechtliche Rahmen unverändert geblieben war, obwohl die Regierungskoalition versprochen hatte, die Verordnung zu revidieren. Der Minister erklärte, die Priorität der Exekutive sei der Schutz der Bevölkerung gewesen, räumte aber ein, dass die Auswirkungen der Eilverordnung nicht wie erwartet eingetreten seien.



    Nach Angaben des Ministers Tánczos haben die staatliche Forstbehörde Romsilva samt ihrer regionalen Vertretungen und die privaten Händler in diesem Jahr über eine Million Kubikmeter mehr Brennholz auf den Markt gebracht als im Jahr 2021. Dem Minister zufolge variierte der Brennholzpreis von Region zu Region, weshalb eine Obergrenze von 400 Lei (umgerechnet 80 Euro) pro Kubikmeter eingeführt worden war. Parallel dazu habe Romsilva Ma‎ßnahmen ergriffen, um das Brennholz auch für das nächste Jahr zu sichern, so der Umweltminister:



    Wir haben einen Investitionsplan aufgestellt, der die Schaffung von 178 neuen Brennholzlagern vorsieht, und wir werden die 240 bereits bestehenden Lager unter der Obhut von Romsilva modernisieren. In den nächsten zwei bis drei Jahren werden wir ein Budget von mehr als 60 Millionen Euro zur Verfügung haben, das speziell für Investitionen gedacht ist.“



    Die Opposition lie‎ß sich mit den Beschwichtigungen des Ministers allerdings nicht abspeisen. So bemängelte George Simion, Parteichef der nationalistischen AUR, dass die Regierung der Aufforderung nicht nachgekommen sei, die Eilverordnung so abzuändern, dass Brennholz wieder landesweit und flächendeckend verfügbar wird. Und die Abgeordneten der ebenfalls in der Opposition befindlichen Union Rettet Rumänien (USR) bezichtigten den Minister der Halbherzigkeit — es sei schlie‎ßlich die Aufgabe seines Ressorts, die richtigen Ma‎ßnahmen für die Bevölkerung zu ergreifen. Dazu fehle dem Minister der Mut, obwohl ihm Experten und alle notwendigen Mittel zur Verfügung stünden, so die Kritik der USR.

  • La Roumanie ne dépend pas du pétrole russe

    La Roumanie ne dépend pas du pétrole russe

    La Roumanie nest pas dépendante au pétrole russe et lembargo sur les importations depuis la Russie, entré en vigueur ce lundi, ne laffectera pas puisque les compagnies du domaine ont trouvé des sources alternatives. Cette annonce a été faite par le ministre roumain de lEnergie, Virgil Popescu. Lundi, lors dune conférence de presse, il a réitéré que les stocks de gaz et de pétrole la Roumanie suffisaient pour couvrir le nécessaire de cet hiver. Plus encore, cela fait une semaine déjà que les compagnies pétrolières et les raffineries roumaines ont cessé dutiliser le pétrole russe, a aussi précisé le ministre. Virgil Popescu:


    « Il ny a pas de problèmes dapprovisionnement en gaz naturel en Roumanie et vous avez remarqué aussi que le pays est en train de devenir, peu à peu, un hub régional du gaz. Cest par la Roumanie que le gaz arrive en République de Moldova, en Ukraine et en Hongrie. Par conséquent, Bucarest suit son parcours européen, son parcours de producteur de gaz et de futur exportateur de gaz, qui assurera tant la sécurité énergétique de la Roumanie, que de la région. Cet hiver, il ny aura pas non plus de problèmes dapprovisionnement en gaz naturel, ni en électricité ».


    Le directeur général de la Société nationale de transport du gaz naturel Transgaz, Ioan Sterian, le confirme : la production interne est considérable et il ny pas de raisons pour les Roumains de sinquiéter cet hiver.


    Par contre, la crise du bois de chauffage a fait lobjet des débats de la Chambre des députés ce lundi. Le ministre de lEnvironnement, Tanczos Barna, a été invité par le parti ultra-nationaliste lAlliance pour lUnion des Roumains (AUR), dopposition, à sexprimer durant « LHeure du gouvernement » au sujet des conséquences du plafonnement du prix du bois de chauffage. Cela, dans le contexte où le cadre légal est resté inchangé, bien que la coalition à la gouvernance ait promis de modifier le décret émis antérieurement. Protéger la population – cest la priorité de lExécutif, affirme le ministre de lEnvironnement ; il admet néanmoins que le décret durgence mentionné na pas produit les effets attendus. Selon Tanczos Barna, la Régie nationale des forêts – Romsilva et les propriétaires privés, y compris les unités administratives et territoriales, ont mis cette année sur le marché une quantité de bois de chauffage dun million de mètres cubes supérieure à celle de lannée dernière. Vu que le prix du bois varie dune région à lautre, le gouvernement a décidé de le plafonner à 400 lei (80 euros) le mètre cube, alors que Romsilva a pris des mesures pour assurer les quantités nécessaires aussi pour lannée prochaine, a encore expliqué le ministre. Tanczos Barna :


    « On a fait un plan dinvestissements qui aidera à créer 178 nouveaux dépôts de bois de chauffage et à moderniser les 240 centres qui existent déjà, créés par la Romsilva. Dans les 2-3 années à venir nous aurons un budget de plus de 60 millions deuros pour les investissements ».


    De lautre côté de la barricade, le leader de lAUR, George Simion, estime que le ministre na pas répondu aux demandes de modifier le décret durgence de sorte que tous les citoyens puissent bénéficier du bois de chauffage en égale mesure, quelle que soit la région. Toujours dans lopposition, lUnion Sauvez la Roumanie (USR) accuse à son tour le ministre de lEnvironnement de manque de courage dans la prise de mesures correctes pour la population, alors quil dispose de spécialistes et toutes les ressources nécessaires en ce sens. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 30 mai au 5 juin 2022

    La semaine du 30 mai au 5 juin 2022

    Nouvelles sanctions européennes contre la Russie



    La Roumanie se félicite des décisions du Conseil européen qui a eu lieu en début de semaine à Bruxelles, où les chefs dÉtat et de gouvernement des 27 membres de lUnion ont convenu de mettre en place un embargo progressif sur les importations de pétrole russe. Faisant partie du soi-disant sixième train de sanctions économiques contre la Russie, mis en place après son invasion de lUkraine le 24 février, l’embargo visera d’abord le pétrole livré par voie maritime, soit les deux tiers de lensemble. Une exemption temporaire a été convenue pour le pétrole transporté par des oléoducs terrestres, requise avec insistance par la Hongrie, un pays enclavé qui a menacé que, sil nobtenait pas satisfaction, il opposerait son veto. Lextension de lembargo aux livraisons par pipeline sera discutée « le plus vite possible » et, au total, 90 % des exportations de pétrole russe vers le bloc seront arrêtées dici la fin de lannée. Lembargo mettra fin à une immense source de financement pour la machine de guerre russe – a écrit le président du Conseil européen, Charles Michel. Le nouveau paquet de sanctions européennes prévoit également l’exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont la Sberbank, la plus grande banque de Russie. Les analystes notent quaprès les précédentes vagues de sanctions, léconomie russe commence à sen ressentir. Les prix des pièces de rechange pour les voitures étrangères ont augmenté de 30 %, voire plus. Linflation annuelle, qui se chiffrait à près de 18 % en avril, est la plus élevée en 20 ans. Des entreprises occidentales connues, comme la chaîne de restaurants McDonald’s ou le constructeur automobile Renault, se sont retirées du marché russe, et des dizaines de milliers de personnes travaillent à temps partiel ou sont en congé forcé.



    Les Roumains souhaitent la condamnation des dirigeants russes



    Limmense majorité des Roumains se rangent du côté de lUkraine dans le conflit qui loppose à la Russie. Selon un nouveau sondage INSCOP, plus de 70 % des sujets questionnés pensent que la Russie est coupable davoir déclenché la guerre, et 87 % estiment que les dirigeants russes devraient être condamnés pour les crimes de guerre commis en Ukraine. En termes dappartenance à lUnion européenne et à lOTAN, plus de 80 % des personnes interrogées sopposent à la sortie de la Roumanie des deux organisations, un pourcentage qui connaît une hausse significative. 22,7 % des répondants affirment quil est possible que la Russie occupe la République de Moldova voisine, et plus des deux tiers (68,7 %) ne croient pas à cette hypothèse.


    Mesures sociales en Roumanie



    Dans le contexte dune inflation galopante, qui ne cesse de déprécier le pouvoir dachat des Roumains, le gouvernement de coalition de Bucarest a décidé que les personnes ayant des pensions inférieures ou égales à 2 000 lei (environ 400 euros) recevront, en juillet, une aide financière de 700 lei (140 euros). Cette mesure est complémentaire à lémission de tickets sociaux dune valeur nominale de 250 lei (50 euros) pour lachat de denrées alimentaires par des personnes en situation matérielle difficile. Plus de 2,5 millions de Roumains en bénéficieront.



    Nouvelles réformes dans léducation



    Les règles du jeu changent à nouveau dans le domaine de léducation, le secteur dans lequel la plupart des réformes ont été testées et, en général, ont échoué en 32 ans de démocratie roumaine post-communiste. Après avoir modifié la structure de la prochaine année scolaire, le ministre Sorin Cîmpeanu a également annoncé que les moyennes semestrielles seraient supprimées, comme lobligation de passer des épreuves écrites de fin de semestre et quune seule moyenne générale serait nécessaire à la fin de lannée scolaire. Ainsi, dit-il, lenseignant aura beaucoup plus dautonomie dans lévaluation de lélève tout au long de lannée scolaire, alors que les notes ou les qualificatifs mettront en évidence les compétences des élèves. Sans commenter les innovations à peine lancées, le Conseil national des élèves a organisé, au siège du ministère, une protestation contre la situation dans les écoles où les élèves reçoivent des aliments malsains ou ne reçoivent pas de nourriture du tout. Selon une étude de World Vision Roumanie, un enfant sur dix va au lit sans avoir mangé et deux enfants sur dix vivant en milieu rural affirment que la famille ne leur fournit que parfois ou jamais assez de nourriture. Plus de 1 adolescent vivant à la campagne sur 3 sabsente de lécole parce quil doit travailler à la maison, et un enfant sur dix ne fréquente aucun établissement denseignement.



    La Roumanie ne passera pas à leuro



    À lheure actuelle, la Roumanie ne satisfait à aucun des quatre critères nécessaires pour pouvoir passer à la monnaie unique européenne. Conformément au Traité de Maastricht de 1992, ces critères sont la stabilité des prix, des finances publiques saines et viables, la stabilité des taux de change et la convergence des taux dintérêt à long terme. En outre, selon le rapport dit de convergence, rendu public par la Commission européenne, sur lensemble des 27 États membres de lUnion, la Roumanie est le seul à faire lobjet dune procédure de déficit excessif. Le paradoxe remarqué par les analystes, cest quen 2016, la Roumanie respectait trois des quatre critères. Seul celui du taux de change devait encore être rempli, et une condition supplémentaire posée par la Commission européenne – la compatibilité législative. Autrement dit, les politiques économiques des gouvernements qui ont suivi, quils soient de gauche ou de droite, monocolores ou de coalition, nont fait que dégrader la compatibilité de la Roumanie avec les exigences de la zone euro.



    Prix à Cannes pour le cinéma roumain



    Le Roumain Alexandru Belc a remporté le prix de la réalisation dans la section « Un Certain Regard » du célèbre Festival de Cannes, pour son film « Metronom ». Le film, qui est presquune reconstitution dépoque, raconte lhistoire de deux lycéens de la Roumanie communiste dil y a un demi-siècle, qui saiment et envoient des lettres à lémission « Metronom » de la station Radio Free Europe, financée par le Congrès des États-Unis, tandis que les joueurs de tennis Ion Ţiriac et Ilie Năstase jouent la finale de la Coupe Davis contre les Américains. « Metronom » est le premier long-métrage de fiction du réalisateur Alexandru Belc, jusquà présent connu pour ses documentaires « Cinéma, mon amour » (2015) et « 8 Mars » (2012).



    Situation dans le football roumain



    La sélection nationale de football de Roumanie joue ce mois-ci dans une nouvelle édition de la Ligue des Nations, dans un groupe où elle rencontrera le Monténégro, la Bosnie et la Finlande. La nouvelle campagne internationale de léquipe nationale a été préfacée par la fin de la saison nationale, encore une complètement dépourvue de suspense. Le CFR Cluj a remporté le cinquième titre de champion en cinq ans, et Sepsi OSK Sfântu Gheorghe a gagné la Coupe de Roumanie, une compétition autrefois pleine de charme, aujourdhui de plus en plus dépourvue denjeux. Relégué, pour la première fois, en Ligue 2, le célèbre et populaire Dinamo Bucarest se trouve dans une situation historique, car il est le deuxième club le plus titré du football roumain, après Steaua Bucarest. Avec 18 titres de champion national et 13 Coupes de Roumanie dans son palmarès, première équipe du pays à atteindre, en 1984, les demi-finales de la Coupe des clubs champions européens, le Dinamo sest désintégré aujourdhui, après avoir agonisé pendant des années, avec des joueurs très moyens et des dirigeants incompétents ou carrément criminels, qui ont dévalisé le club fondé en 1948 par le tout-puissant ministère communiste de lIntérieur. (Trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Embargo parţial tră nafta arusească

    Embargo parţial tră nafta arusească

    Di anda ankisi, tru 24 di şcurtu, aputrusearea militară rusă tru Ucraina, statele occidintale căftară, ca apandisi, un şingiru di sancțiuni economiţi și misuri diplomatiţi ti Moscova. Sancțiunile au scupolu s’contracariadză, hăirlăticu, acțiunile aliştei ta s’ducă ninti agresiunea contra a statlui viţinu. Andămusiţ, luni și marță, la summit-ul di Bruxelles, lidirllii a Uniunillei Europene s’akicăsiră, după ma multi oari di muabeţ, s’curmă, progresiv, importurli di naftă ditu Rusia. Compromisul păzărăpsitu până tru oara ditu soni la summitul di Bruxelles nu da izini, toradioară, livrărli di naftă pi amari, nu şi pi ateali pritu conducte, dupu opoziţia ali Ungarie. Misura easti parte a şasillei pachetă di sancţiuni europene di la diclanșarea a crizăllei ruso-ucrainene. Prezidintulu a Consiliul European, Charles Michel, spusi că aestă ñicurari, cari va s’hibă băgată tru lucru până tu inşita a anlui, “anvăleaşti ună ş-ună cama di dauă cirecuri ditu importurile di naftă ditu Rusia, tăllinda unu izvuru babageanu di finanţare ti makina a llei di polimuˮ şi bagă ună “presie maximăˮ contra ali Moscovă, atea turlie că aesta s’dănăsească polimlu.



    Importurile prin tungilu Drujba, cari aprovizioneadză şi Ungaria, va s’hibă scutate, tru ună protă hopă, atea ţi diadi izini ali Budapestă să s’llia ndreptul di veto cari ambudyiusea, di ndauă stămâni, adoptarea a şasillei pachetă di sancţiuni al UE la adresa ali Rusie. Consumlu intern ali Ungarie, cari nu ari ieşeare la amare, ţăni, tru un procent di 65%, di nafta purtată pritu tungilu Drujba. Uidisitu cu Palatului Elysée, embargoulu preayalea-ayalea ali UE va s’facă, iniţial, la nafta purtată pi cale maritimă, neise nsimneadză 2/3 ditu achiziţiile europene di naftă arusească. Va s’aibă negocieri, cât ma ayoñea posibil, tră s’curmă artimaia a importurilor di naftă ditu Rusia. Prezent la summit-ul di la Bruxelles, șeflu a statlui român, Klaus Iohannis, diclară că Bucureștiul andrupaşti naua pachetă di sancţiuni contra ali Moscovă.



    Di altă parte, lidirlli a Uniunillei Europene s’akicăsiră s’elimină, ditu sistemul SWIFT, trei băntă ruseşti, ntră cari nai ma marea bancă, Sberbank, şi s’nu da izni ti alti trei societăţi di radiodifuziune di stat aruseşti. Până tora, şapti bănţă ruseşti fură private di acces la Swift, ună platformă di mesagerie securizată ţi da izini ti operaţiuni extrem di importante, cum suntu ordinili di transfer di fonduri anamisa di bănţă. Tutunăoară, fu aprobat ună pachetă di asistenţă macro-financiară tru valoare di nauă miliardi di euro. Aești păradz va s’da izini a guvernului di la Kiev ta ş-anvălească ună ş-ună anănghiserli tu numerar, ts’clleamă ta s’lucreadză economia. Autorităţli ucrainene ş-feaţiră isapea ti anănghiserli la ţinţi miliardi di dolari tru mesu. Finanţarea europeană va s’aibă turlia a născăntoru împărmuturi pi lungu kiro, cu tocuri subvenţionati.


    Autoru: Leyla Cheamil


    Armânipsearea: Taşcu Lala



  • 31.05.2022 (mise à jour)

    31.05.2022 (mise à jour)

    Bruxelles – Dans une intervention mardi, à la réunion
    extraordinaire du Conseil européen de Bruxelles, le président roumain, Klaus
    Iohannis, a affirmé que les risques dans la région de la Mer Noire sont de plus
    en plus grands. Du coup, il s’est dit préoccupé par les évolutions sur le
    terrain et sur la situation sécuritaire et humanitaire dans le sud et l’est de
    l’Ukraine. Klaus Iohannis a passé en revue les mesures adoptées par la Roumanie
    en faveur de son voisin ukrainien, notamment le soutien humanitaire et celui
    accordé aux exportations de céréales via les ports roumains de Constanta et de
    Galati. Le leader de Bucarest a également appelé l’Union à répondre
    positivement aux demandes d’adhésion de l’Ukraine, de la République de Moldova
    et de la Géorgie. Les dirigeants de l’Union européenne se sont accordés
    mardi, à Bruxelles, de réduire de plus de deux tiers leurs
    importations de pétrole russe. Cette réduction, qui sera mise en œuvre d’ici la fin
    de l’année, va supprimer une énorme source de financement à la machine de
    guerre russe et exercer une pression maximum sur Moscou pour
    l’inciter à mettre fin à la guerre, a affirmé le président du Conseil européen,
    Charles Michel, sur Twitter. Une exemption temporaire a été prévue pour le
    pétrole acheminé par oléoduc, afin de lever le veto de la Hongrie. Cette
    décision fait partie du sixième train de sanctions européennes imposées à
    Moscou depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.


    PNRR – Le Ministère des Investissements et des Projets
    européens de Roumanie a transmis à la Commission européenne une première
    demande de paiement de quelque 3 milliards d’euros dans le cadre du Plan
    national de relance et de résilience. Sur ce total, deux milliards représentent
    une aide financière non remboursable et un milliard sera accordé sous forme de prêt.
    Le document comporte les 21 jalons et objectifs afférents au quatrième
    trimestre de l’année dernière. La prochaine demande de paiement sera transmise
    au troisième trimestre de l’année en cours et comportera les objectifs et les
    jalons des deux premeirs trimestres de 2022.


    Ciolos – Dacian Ciolos, ancien président USR, de
    centre-droite, en opposition, a démissionné des structures de son parti. Quatre
    autres euro-parlementaires ont adopté la même décision. Une décision difficile
    que j’ai adoptée pour lancer un nouveau projet politique a affirmé Ciolos dans
    un commentaire sur Facebook. Il s’agir d’une nouvelle formation politique,
    REPER, qui fera partie du groupe politique européen Renew Europe. Dacian
    Ciolos a démissionné de la direction de l’USR, révélant les dissensions
    internes au parti « réformateur », au plus bas dans les sondages depuis la
    récente crise politique qui s’est soldée par son éviction du gouvernement.


    Météo – En Roumanie, la météo s’annonce instable et
    capricieuse. Des pluies torentielles feront leur apparition. Mercredi, les
    températures maximales iront de 23 à 31 degrés. 30 degrés mercredi midi, à
    Bucarest.



































  • Partial embargo on Russian oil 

    Partial embargo on Russian oil 

    Since the start of the Russian military invasion in Ukraine on
    February 24, Western countries have responded by a number of economic and
    diplomatic sanctions against Russia. The sanctions are designed to effectively
    counter Russia’s continued aggression on the neighbouring country.


    Convening
    in a summit in Brussels on Monday and Tuesday, the EU leaders agreed, after
    several hours of talks, to gradually ban Russian oil imports. The compromise
    negotiated with difficulty in Brussels bans only seaborne oil purchases for the
    time being, exempting pipeline deliveries following the opposition of Hungary.


    The measure
    is part of the 6th package of sanctions enacted by the EU since the
    start of the Russian-Ukrainian crisis.


    The president
    of the European Council, Charles Michel, said the measure, which will be
    enforced by the end of the year, immediately covers more than two-thirds of the
    Russian oil imports, cutting a huge source of financing for [Russia’s] war
    machine and delivering maximum pressure on Russia to end the war.


    Imports via the Druzhba pipeline,
    which also supplies Hungary, will be exempt from the ban in a first stage, after
    Budapest used its veto rights to hinder the adoption of the 6th
    package of EU sanctions for several weeks. Hungary’s domestic consumption is
    65% reliant on the Druzhba pipeline.


    Negotiations
    are scheduled as soon as possible to move towards banning the remaining of the
    Russian oil imports.


    Attending
    the summit in Brussels, the president of Romania Klaus Iohannis said Bucharest
    supported the new sanctions against Moscow.


    Meanwhile,
    the EU leaders also agreed to remove 3 Russian banks, including Sberbank, from the Swift
    global payments system and to ban 3 other state-owned Russian broadcasters. So
    far, 7 Russian banks have been denied access to the Swift platform which enables
    major banking operations such as interbank transfers.


    Also, a
    macro-financial aid package worth EUR 9 billion has been approved. The funds
    will allow Kyiv to cover its immediate cash demand and to keep its economy
    running. According to the Ukrainian authorities, the country needs EUR 5
    billion per month. The EU funding will take the form of long-term loans with subsidised
    interests. (AMP)

  • Embargo parţial asupra petrolului rusesc

    Embargo parţial asupra petrolului rusesc

    De la declanșarea, pe 24 februarie, a invaziei militare ruse în Ucraina, statele occidentale au impus, ca răspuns, o serie de sancțiuni economice și măsuri diplomatice Moscovei. Sancțiunile sunt menite să contracareze, în mod eficace, acțiunile acesteia de a continua agresiunea asupra statului vecin. Reuniți, luni și marți, la summit-ul de la Bruxelles, liderii Uniunii Europene au convenit, după mai multe ore de discuții, să blocheze, progresiv, importurile de petrol din Rusia. Compromisul negociat până în ultima clipă la summitul de la Bruxelles interzice, deocamdată, livrările de petrol pe mare, nu şi pe cele prin conducte, în urma opoziţiei Ungariei. Măsura este parte a celui de-al şaselea pachet de sancţiuni europene de la declanșarea crizei ruso-ucrainene. Preşedintele Consiliul European, Charles Michel, a afirmat că această reducere, care va fi pusă în aplicare până la sfârşitul anului, acoperă imediat mai mult de două treimi din importurile de petrol din Rusia, tăind o sursă uriaşă de finanţare pentru maşina sa de războiˮ şi punând o presiune maximăˮ asupra Moscovei, pentru ca aceasta să înceteze războiul.

    Importurile prin conducta Drujba, care aprovizionează şi Ungaria, vor fi scutate, într-o primă etapă, ceea ce a permis Budapestei să ridice dreptul de veto care bloca, de câteva săptămâni, adoptarea celui de-al şaselea pachet de sancţiuni al UE la adresa Rusiei. Consumul intern al Ungariei, care nu are ieşire la mare, depinde, într-un procent de 65%, de petrolul transportat prin conducta Drujba. Potrivit Palatului Elysée, embargoul treptat al UE se va limita, iniţial, la petrolul transportat pe cale maritimă, ceea înseamnă 2/3 din achiziţiile europene de petrol rusesc. Urmează să aibă loc negocieri, cât mai curând posibil, pentru a se pune capăt restului importurilor de petrol din Rusia. Prezent la summit-ul de la Bruxelles, șeful statului român, Klaus Iohannis, a declarat că Bucureștiul susţine noul pachet de sancţiuni împotriva Moscovei.

    Pe de altă parte, liderii Uniunii Europene au căzut de acord să elimine, din sistemul SWIFT, trei bănci ruseşti, printre care cea mai mare bancă, Sberbank, şi să interzică alte trei societăţi de radiodifuziune de stat ruseşti. Până acum, şapte bănci ruseşti au fost private de acces la Swift, o platformă de mesagerie securizată ce permite operaţiuni extrem de importante, cum ar fi ordinele de transfer de fonduri între bănci. Totodată, a fost aprobat un pachet de asistenţă macro-financiară în valoare de nouă miliarde de euro. Acești bani vor permite guvernului de la Kiev să îşi acopere nevoile imediate de numerar, pentru a face să funcţioneze economia. Autorităţile ucrainene şi-au calculat necesităţile la cinci miliarde de dolari lunar.Finanţarea europeană va lua forma unor împrumuturi pe termen lung, cu dobânzi subvenţionate.


  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Le chef de la diplomatie de lUE, Josep Borrell, a annoncé vendredi, à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 de Weissenhaus, en Allemagne, que le bloc communautaire fournirait à lUkraine une nouvelle aide militaire de 500 millions deuros. Il sest par la même voie déclaré confiant quil sera possible darriver à un accord sur un embargo sur le pétrole russe les prochains jours. A son tour, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a salué lunité très forte des Etats du G7 pour soutenir lUkraine devant la Russie « jusquà la victoire ». Et la cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, a plaidé pour que « plus d’armes » soient livrées à l’Ukraine face à la Russie contre laquelle elle a également exigé de nouvelles sanctions. Invité à la réunion du G7, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que labsence dun embargo sur le pétrole russe dans le prochain train de sanctions de lUE contre Moscou serait une rupture de l’unité de l’UE dans le soutien accordé à Kiev.

  • Le sixième train de sanctions contre Moscou

    Le sixième train de sanctions contre Moscou


    Dans le
    contexte de la poursuite de l’offensive russe en Ukraine, l’UE a annoncé
    mercredi une sixième série de sanctions contre Moscou. Aux dires de la cheffe
    de l’Exécutif européen, le nouveau train de mesures portent principalement sur
    quatre types de sanctions. D’abord, l’UE veut une fois de plus frapper le
    portefeuille russe, en proposant d’exclure trois banques supplémentaires, dont
    Sberbank – le plus gros établissement du pays – du système financier
    international Swift.Autre proposition : sanctionner de nouvelles
    personnalités. Parmi elles, des militaires gradés responsables des crimes de
    guerre commis à Boutcha.

    Par ailleurs, trois grosses chaînes de radio détenues
    par l’État russe seraient interdites sur les ondes européennes, tandis que des
    sociétés européennes de consulting et lobbying n’auront plus le droit de
    travailler pour le Kremlin. Mais, la sanction la plus importante est sans doute
    l’embargo sur le pétrole russe. Ursula von der Leyen a proposé d’éliminer progressivement
    les livraisons russes de pétrole brut et de produits raffinés afin de trouver
    des sources d’approvisionnement alternatives.Bien sûr, ce n’est pas facile pour l’Europe d’accepter un tel embargo,
    surtout que certains pays membres dépendent à 100% du pétrole russe. Voilà
    pourquoi, le sixième paquet comporte aussi quelques exceptions et quelques
    mesures de transition pour les pays concernés, a encore ajouté Ursula von der
    Leyen.




    « Poutine
    doit payer le prix fort pour sa brutale agression. L’avenir de l’Europe s’écrit
    en Ukraine. Il s’agira d’une interdiction complète des importations de pétrole
    russe, transporté par voie maritime ou par oléoduc, brut et raffiné. On
    veillera à ce que l’interdiction soit progressive et ordonnée afin que nous et
    nos partenaires, puissions bénéficier d’autres voies d’approvisionnement et que
    l’impact sur le marché mondial soit réduit. Voilà pourquoi, nous renoncerons
    progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six prochains
    mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année
    , a
    déclaré à Strasbourg la Présidente de la Commission.


    Selon Reuters, la Hongrie, la Slovaquie,
    la République Tchèque et la Bulgarie ont manifesté leur inquiétude quant à un
    possible embargo sur le pétrole russe. Prague et Bratislava ont réclamé une
    période de grâce de quelques années afin qu’elles puissent accroître leur
    capacité de transport des gazoducs, tandis que Budapest ne soutient pas une
    proposition qui porterait atteinte à sa sécurité énergétique. Pour sa part, la
    Bulgarie a annoncé que si Bruxelles prévoyait des exceptions, elle aimerait pouvoir
    en bénéficier. L’Allemagne, quant à elle, s’est dite prête pour un tel embargo
    qui pourrait, selon elle, provoquer de possibles perturbations de
    l’approvisionnement en carburants.

    Quant
    à la Roumanie, par la voix de son ministre de l’Energie, Virgil Popescu, le
    pays s’est montré solidaire avec la position de la CE sur la question du pétrole
    russe. Le responsable roumain a affirmé que sur l’ensemble du pétrole consommé,
    70% provient des importations, dont seulement 30% d’origine russe.





  • 08/04/2022 (mise à jour)

    08/04/2022 (mise à jour)

    Ukraine — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, qui se sont déplacés vendredi à Kiev, ont condamné fermement l’attaque « horrible » et « dépourvue de discernement » de l’armée russe contre les civils qui se trouvaient dans la gare de Kramatorsk. Les dignitaires européens ont également annoncé une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros pour l’Ukraine. Ils ont annoncé par la même voie le retour de la mission de l’UE à Kiev. Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, a également fait partie de la délégation européenne. Deux missiles russes ont frappé une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant au moins une cinquantaine de morts, dont des enfants, et une centaine de blessés. La gare, où se trouvaient des milliers de personnes, était utilisée pour l’évacuation des zones bombardées par les forces russes. Le président Volodymyr Zelensky affirme que les destructions de Borodyanka, cette ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens sont « beaucoup plus atroces » que celles de Boutcha, où des massacres ont été commis. Moscou nie que ses forces auraient tué des civils. Ce vendredi, l’UE a approuvé un cinquième paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un embargo sur le charbon et la fermeture des ports européens aux navires russes. Ce paquet élargit encore plus la liste noire, affectant les revenus de plusieurs centaines d’oligarques et de responsables politiques de Russie, du Belarus et des régions séparatistes prorusses de Lougansk et de Donetsk d’Ukraine.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a adopté une décision qui établit la manière dont les citoyens roumains qui accueillent des refugiés d’Ukraine peuvent être rémunérés. Durant les trois premiers jours ouvrables de chaque mois, ils doivent déposer une demande aux autorités publiques locales, précisant le nombre de personnes accueillies, leurs nom et prénom, les localités d’où elles déclarent provenir et la période de temps pour laquelle le remboursement des dépenses est demandé. L’argent sera transféré au cours des 10 jours ouvrés suivant la réception des chiffres centralisés. Les Roumains qui accueillent des réfugiés d’Ukraine peuvent toucher quelque 14 euros par personne accueillie par jour. Depuis le début de l’invasion de la Russie au pays voisin, plus de 650 000 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie.



    Transports — En Roumanie, les transports de marchandises seront suivis par un nouveau système numérique, censé tant réduire le risque de l’évasion fiscale, mais aussi la bureaucratie pour les opérateurs de ce secteur. Le gouvernement a approuvé une ordonnance d’urgence qui introduit le système intégré RO e-Transport, également connu sous le nom de radar des marchandises. Des modules informatiques de gestion généreront des codes uniques d’enregistrement pour chaque transport. En plus, la plate-forme sera interconnectée avec des dispositifs spécifiques de surveillance du trafic routier comme par exemple les caméras, et les données seront analysées de manière intégrée. Le système vise les transports de marchandises à risque fiscal élevé, comme les boissons alcoolisées ou les aliments.



    Statistique — La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 5,9 % par rapport à 2020, selon les chiffres provisoires les plus récents de l’Institut national de la statistique. Ils font état d’une contribution moindre des investissements à la croissance économique de 2021, qui passe de 0,9 % à 0,6 %. Les chiffres annoncés par l’INS indiquent aussi une baisse de 0,1 % au dernier trimestre de 2021 par rapport aux 3 mois antérieurs.



    Roms — L’émancipation civique, sociale et économique des Roms de Roumanie est un objectif commun, de grande importance, a affirmé le président Klaus Iohannis dans un message transmis ce vendredi, à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Le chef de l’Etat a salué, par la même voie, les efforts de cette communauté de faire connaître son passé et ses coutumes, de faire entendre sa voix et apprécier sa contribution au développement de la société. Le premier ministre Nicolae Ciucă a transmis un message similaire. Le chef du cabinet de Bucarest a mis en exergue le fait que les Roms de Roumanie ont apporté au fil du temps des valeurs culturelles et économiques là où ils ont vécu. La Journée internationale des Roms est une occasion de réfléchir sur la persistance, au niveau mondial, des attitudes racistes et discriminatoires, des stéréotypes, du discours de haine et de l’instigation à des actes hostiles ou à des violences à motif ethnique, qui affectent la communauté rom de manière disproportionnée, estime aussi le ministère des Affaires étrangères. La Roumanie a fait des pas importants pour condamner et éliminer toutes les formes de discrimination contre les Roms, y compris par l’adoption d’une ample législation en la matière, note le ministère des Affaires étrangères.



    Covid — Plus de 1 700 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés vendredi en Roumanie, un chiffre à la baisse par rapport à jeudi. 23 000 tests de dépistage ont été effectués. Le plus grand nombre de cas d’infection a été rapporté à Bucarest. Les autorités ont également annoncé 9 décès des suites de la Covid-19. A présent, plus de 2 100 malades sont hospitalisés, dont 227 en soins intensifs. Par ailleurs, le nombre de cas de grippe dépisté par le biais de tests spécifiques est à la hausse, mettent en garde les médecins. Dans certaines situations, des malades atteints de grippe ont été même hospitalisés.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Bara (27 ans, 118e WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 de Bogota, en Colombie, après sa victoire contre la sportive néerlandaise Suzan Lamens 6-0, 0-6, 6-4. Par ailleurs, Irina Begu (31 ans, 66e WTA) s’est arrêtée dans les huitièmes de finale du tournoi WTA de Charleston, aux Etats-Unis. Elle s’est inclinée en deux sets, 6-3, 6-2, devant la Tunisienne Ons Jabeur.



  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, qui se sont déplacés vendredi à Kiev, ont condamné fermement l’attaque « horrible » et « dépourvue de discernement » de l’armée russe contre les civils qui se trouvaient dans la gare de Kramatorsk. Les dignitaires européens ont également annoncé une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros pour l’Ukraine. Ils ont annoncé par la même voie le retour de la mission de l’UE à Kiev. Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, a également fait partie de la délégation européenne. Deux missiles russes ont frappé une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant au moins une cinquantaine de morts, dont des enfants, et une centaine de blessés. La gare, où se trouvaient des milliers de personnes, était utilisée pour l’évacuation des zones bombardées par les forces russes. Le président Volodymyr Zelensky affirme que les destructions de Borodyanka, cette ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens sont « beaucoup plus atroces » que celles de Boutcha, où des massacres ont été commis. Moscou nie que ses forces auraient tué des civils. Ce vendredi, l’UE a approuvé un cinquième paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un embargo sur le charbon et la fermeture des ports européens aux navires russes. Ce paquet élargit encore plus la liste noire, affectant les revenus de plusieurs centaines d’oligarques et de responsables politiques de Russie, du Belarus et des régions séparatistes prorusses de Lougansk et de Donetsk d’Ukraine.

  • Discours du président Zelensky au Parlement roumain

    Discours du président Zelensky au Parlement roumain

    Depuis l’invasion non provoquée et illégale de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier, le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, a eu des interventions vidéo dans les parlements du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis, d’Allemagne, d’Italie, d’Israël et de Pologne, au Parlement européen ou encore au sommet de l’OTAN de Bruxelles, au mois de mars. Lundi, c’était au tour des parlementaires roumains d’écouter le plaidoyer, par visioconférence, du président Zelensky pour la cessation de la guerre. C’était peu après sa visite à Boutcha, près de Kiev — théâtre d’atrocités attribuées aux Russes qui ont suscité la consternation et des réactions de condamnation ferme dans le monde entier. D’ailleurs, avant le message adressé par le président de l’Ukraine aux parlementaires roumains, des images des horreurs de la guerre ont été présentées dans la salle de réunion plénière : cadavres jonchant les rues, bâtiments détruits, fosses communes…



    Dans son discours, le président Zelensky a dressé un parallèle entre l’ancien régime communiste dictatorial de Nicolae Ceauşescu, fondé sur l’intimidation et la répression, et celui de la Russie, « inapproprié », « qui a perdu tout lien avec la réalité », « prêt à sacrifier des millions de vies, afin de réaliser ses idées folles ». Ceci étant, Volodymyr Zelensky a demandé un embargo total contre la Russie, affirmant que l’Union européenne devait priver Moscou de toute ressource économique et financière, afin de l’amener ainsi à rechercher la paix avec l’Ukraine et avec l’Europe dans son ensemble. Car, selon le dirigeant de Kiev, l’Ukraine n’est pas la dernière cible de l’agression russe, vu qu’il n’y a qu’un pas de son pays à la République voisine de Moldova, majoritairement roumanophone. « À présent, c’est le sort de toute l’Europe centrale et de la région de la mer Noire qui se décide sur le territoire de l’Ukraine », a martelé Volodymyr Zelensky.



    Selon lui, « chaque politicien du monde démocratique doit soutenir l’Ukraine sous quelque forme que ce soit avec des armes », et « les militaires russes [doivent] répondre devant la loi pour les crimes commis dans les territoires occupés de l’Ukraine ».



    Le président Zelensky a remercié le peuple roumain d’avoir aidé ses concitoyens réfugiés et s’est déclaré convaincu que la Roumanie participerait à la reconstruction de l’Ukraine après la guerre. Et quand la situation le permettra – a-t-il dit – il souhaitera avoir un dialogue avec Bucarest au sujet de la protection de la communauté ukrainienne de Roumanie et de la communauté roumaine d’Ukraine.



    « Je suis convaincu que, tout comme nous prenons soin de vos citoyens, vous prendrez également soin des citoyens ethniques roumains », a souligné le premier ministre Nicolae Ciucă, qui a assisté au discours de Volodymyr Zelensky au Parlement. Car une communauté roumaine forte d’un demi-million de personnes vit en Ukraine, et il existe aussi une communauté ukrainienne d’environ 50 000 personnes qui vit en Roumanie. Le président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a rappelé que les Roumains de souche d’Ukraine se battent, ces jours-ci, pour la liberté du pays dans lequel ils vivent et dans lequel ils élèvent leurs enfants, ce qui constitue l’expression la plus sincère du lien profond entre la Roumanie et l’Ukraine. Ce qui se passe en Ukraine est inacceptable et nous avons le devoir de ne pas rester passifs – a également déclaré le président du Sénat, Florin Cîţu.


    (Trad. : Ligia)


  • L’UE resserre ses rangs

    L’UE resserre ses rangs

    « La Commission européenne a le devoir de protéger les compagnies européennes. C’est le moment d’agir » – déclarait le président de cet organisme, Jean-Claude Juncker, avant le lancement du processus de la loi dite « de blocage » contre les effets extraterritoriaux des sanctions américaines sur les entreprises européennes souhaitant investir en Iran.

    Il s’agit d’un règlement européen datant de 1996, créé à l’origine pour contourner les sanctions américaines sur Cuba et qui a fini par être neutralisé, ce désaccord ayant été résolu par voie diplomatique. Cette loi refait maintenant surface, après la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, et elle doit être adaptée avant le 6 août, date de l’entrée en vigueur des premières sanctions récemment décidées par Washington. La loi dite « de blocage » permet aux entreprises et aux instances européennes de ne pas se soumettre aux règlements concernant des sanctions adoptées par de tiers pays. Elle annule les effets dans l’UE de toute décision de justice étrangère fondée sur ces sanctions : en somme, aucune entreprise européenne ne pourra être poursuivie dans l’UE pour avoir dérogé aux sanctions américaines. Il s’agit de protéger les compagnies européennes face aux décisions de l’administration américaine.

    Le député européen Iuliu Winkler explique : « Les Etats Unis quittent le multilatéralisme. Les Etats-Unis sont en train d’attaquer l’Organisation Mondiale du Commerce. Ils sont mécontents de l’OMC, mécontents des accords commerciaux multilatéraux lors desquels, de l’avis du président Donald Trump, les Etats-Unis ont été trompés par leurs partenaires du marché global. Les Etats-Unis se retirent à présent d’un accord multilatéral crucial, à mon avis, pour le Proche Orient. Selon les analystes américains, cette attaque contre le multilatéralisme est, en fait, la tactique du cowboy solitaire adoptée par le président Trump. Le multilatéralisme est une question essentielle pour l’Europe et pour l’UE, aussi bien en ce qui concerne le commerce et l’économie que les relations internationales, géopolitiques ou stratégiques. Il suffit de penser à ce qu’a représenté, au siècle passé, l’Europe des individualismes. Nous ne souhaitons évidemment pas y retourner. Avec une teinte un peu différente de la part de la chancelière allemande Angela Merkel et un peu plus juvénile, plus allègre, de la part du président français Emmanuel Macron, nous, les Européens, nous souhaitons apprendre à agir sur le plan global et défendre le multilatéralisme, par tous les moyens dont nous disposons. »

    Bruxelles a également décidé de permettre à la Banque Européenne d’Investissements de faciliter les investissements des compagnies européennes en Iran, avec lequel la Commission maintient, en même temps, sa coopération.

    « Il n’y a pas de solution alternative à l’accord avec l’Iran » – déclarait la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, en réponse au discours de son homologue américain, Mike Pompeo. Celui-ci avait évoqué 12 conditions sévères pour la conclusion d’un nouvel accord avec Téhéran, qui devrait remplacer celui signé en 2015 et qui prévoit la limitation du programme nucléaire iranien en échange de la suspension progressive des sanctions. « Dans l’UE, tout le monde partage l’idée que cet accord n’est pas parfait, mais nous devons le garder et poursuivre les négociations avec l’Iran sur d’autres sujets, tels son programme de missiles balistiques » – déclarait à la presse la chancelière allemande Angela Merkel.

    En analysant la décision de l’UE par rapport à celle du leader de la Maison Blanche, Adrian Mitroi, professeur de relations internationales à l’Académie de sciences économiques de Bucarest, estime que l’Europe oscille entre l’instinct commercial et celui géostratégique, la balance étant difficile à maintenir entre les deux.

    De l’avis du professeur Mitroi, nous entrons dans une zone très intéressante et peut-être critique du point de vue économique, une zone où la pression se reflète, de la manière la plus évidente, sur le prix du baril de pétrole, ayant pour conséquence immédiate un léger ralentissement économique. Il ne faut pas laisser de côté, dans cette équation, la dépendance de l’Europe du gaz russe et le fait que Washington ne favorise pas ces relations commerciales.

    L’UE pourra-elle devenir un des pôles de pouvoir de la planète, aux côtés des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine ? Le professeur Adrian Mitroi est plutôt sceptique : « Franchement, je ne crois pas, car sa politique étrangère a beaucoup perdu de sa force. Dans la politique étrangère, souvent elle ne joue pas sa carte, pour ainsi dire. Du point de vue économique, elle est encore fragile. Le continent américain a très bien réussi, alors que l’UE ne dispose pas d’une trésorerie commune, ce qui fait que ses politiques sont légèrement désynchronisées. Nous sommes plus sensibles à un dollar plus puissant ou à des taux d’intérêts plus élevés pour le dollar. Nous sommes actuellement en pleine réforme de l’UE et le côté économique, la trésorerie commune, toutes ces bonnes choses qui nous auraient conféré plus de force – y compris économique – passent au second plan. Et cela ralentit, un petit peu, notre avancement. »

    Pourtant – ajoute le professeur Mitroi – l’Europe a aussi le grand avantage de reconnaître «qu’il y a plus de choses qui nous unissent que de choses qui nous divisent». (Trad. : Dominique)

  • Sectorul legumelor și fructelor din UE suferă din cauza embargoului impus de Rusia

    Sectorul legumelor și fructelor din UE suferă din cauza embargoului impus de Rusia

    În plenul Parlamentului European, în prezența Comisarului European pentru Agricultură și Dezvoltare Rurală, Phil Hogan, a avut loc o dezbatere extrem de importantă pe tema interdicției impuse de Federația Rusă pentru sectorul UE al fructelor și legumelor.



    Sectorul legumelor și fructelor a avut de suferit poate cel mai mult de pe urma embargoului cu Rusia, inclusiv în România, unde piaţa a fost invadată de legume și fructe din state care tradițional exportau în Rusia, provocând scăderea semnificativă a prețurilor şi, implicit, a veniturilor fermierilor autohtoni, aducându-i în pragul falimentului.



    Aurel Tănase, preşedintele Organizaţiei Interprofesionale Legume – Fructe, a precizat: “Este foarte importantă discuţia dat fiind faptul că producătorii români sunt afectaţi de acest embargou care mi se pare artificial. Pentru noi era o mare piaţă de desfacere. Am executat, cu bune rezultate, livrări, în principal, pentru produsul cireşe, produs foarte căutat şi eficient pentru această piaţă, plus că am livrat 2000 t într-un an. Am avut cerere de aproape 100 000 t de legume diverse, în stare proaspătă, însă intervenţia acestui embargou a făcut să nu putem face livrări în continuare, ne-a perturbat şi a trebuit să facem eforturi mari pentru găsirea de soluţii în cadrul altor pieţe şi, în principal, piaţa europeană. Dar, nenorocirea este că efectul adresându-se tuturor ţărilor membre, acestea şi-au găsit ţinte spre a-şi plasa produsele, una din ţinte fiind România, perturbând foarte mult activitatea producătorilor, obligându-i să vândă în condiţii destul de nefavorabile, soldându-se cu pagube mari”.



    Găsirea de noi piețe de desfacere rămâne o provocare pentru Comisia Europeană.