Tag: energie

  • Le plafonnement des prix de l’énergie se poursuit

    Le plafonnement des prix de l’énergie se poursuit

    Le gouvernement de Bucarest a annoncé la prolongation du dispositif de plafonnement des prix de l’électricité et du gaz naturel, une mesure destinée à atténuer l’impact de la volatilité des marchés de l’énergie sur les ménages roumains. Initialement prévu pour expirer à la fin du mois prochain, ce mécanisme sera maintenu au-delà de cette échéance.

    En ce qui concerne l’électricité, le plafonnement sera prolongé de trois mois, jusqu’à la fin du mois de juin. Pour le gaz naturel, la mesure sera reconduite pour une année complète, soit jusqu’au 31 mars 2026. Cette décision s’inscrit dans la continuité du régime actuel et vise à préserver le pouvoir d’achat des citoyens, a précisé le ministre de l’Énergie, Sebastian Burduja.

     

    Un bouclier contre la flambée des prix du gaz naturel et de l’électricité

     

    Selon le ministre, cette prolongation était nécessaire pour éviter une hausse brutale des factures d’énergie. « Si nous avions libéralisé les prix dès maintenant, les factures auraient augmenté de 60 % à 100 % pour 95 % des points de consommation », a-t-il averti. Concernant le gaz naturel, le plafonnement prolongé d’un an permettra de reconstituer les réserves pour l’hiver prochain à moindre coût, limitant ainsi la pression sur les prix.

     

    Sebastian Burduja a expliqué que la hausse des tarifs de l’énergie sur les marchés internationaux avait été alimentée par des facteurs extérieurs à la Roumanie, notamment l’interruption du transit du gaz russe via l’Ukraine. Cette situation a provoqué une flambée des prix du gaz de près de 65 % en Europe, tandis que les tarifs de l’électricité ont bondi de 25 %.

     

    Malgré ces turbulences, le ministre a souligné que la Roumanie bénéficiait toujours, grâce au mécanisme de plafonnement, de l’un des prix de l’électricité les plus bas de l’Union européenne (le cinquième selon Eurostat), ainsi que du quatrième prix le plus bas pour le gaz naturel.

     

    Un filet de sécurité pour les plus vulnérables

     

    Face à ces tensions tarifaires, le gouvernement prévoit également un dispositif de soutien aux ménages vulnérables. Le ministère du Travail mettra en place un système d’aides sous forme de cartes ou de bons énergie, destinés à alléger le poids des factures pour les foyers les plus exposés. L’annonce du gouvernement intervient le jour même où Hidroelectrica, principal producteur et fournisseur public d’électricité en Roumanie, a fait savoir qu’il augmentera ses tarifs de 60 % à compter du 1ᵉʳ avril.

    Dans ce contexte, le ministre de l’Énergie a recommandé aux consommateurs de suivre régulièrement les offres disponibles sur le site de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie. Il a insisté sur l’importance de choisir les tarifs les plus avantageux, soulignant que des décisions éclairées des consommateurs influencent directement l’évolution générale des prix sur le marché.

  • Le biogaz, une énergie renouvelable en devenir en Roumanie

    Le biogaz, une énergie renouvelable en devenir en Roumanie

    Le biogaz, issu de la décomposition anaérobie de matières organiques – déchets agricoles, ordures ménagères, résidus végétaux ou encore biodéchets d’origine animale – représente une alternative durable tant pour la gestion des déchets que pour la production d’énergie renouvelable. Ce processus, orchestré par des micro-organismes dans des bioréacteurs contrôlés, s’inscrit pleinement dans la transition écologique de l’Union européenne vers une économie durable et climatiquement neutre.

    En Roumanie, bien que le biogaz offre une opportunité majeure pour le développement des énergies vertes, son potentiel reste encore largement inexploité. Ștefan Tudorie, directeur marketing de la première centrale roumaine de cogénération fonctionnant au biogaz, souligne cette réalité :

     

    « C’est une technologie encore peu répandue dans notre pays. Nous produisons du biogaz à partir de biomasse issue des déchets de l’industrie alimentaire et du commerce de détail, puis nous le transformons en électricité injectée dans le réseau national. Contrairement aux énergies solaire et éolienne, nous utilisons une ressource considérée comme un déchet, ce qui constitue un atout majeur. De plus, notre production est continue et indépendante des conditions climatiques, ce qui nous différencie des parcs photovoltaïques et éoliens. »

     

    La prise de conscience des enjeux liés à la gestion des déchets progresse au sein des entreprises roumaines. Ștefan Tudorie poursuit :

     

    « Aujourd’hui, les secteurs du commerce, de la restauration et de l’agroalimentaire jouent un rôle clé dans l’approvisionnement en matières premières pour le biogaz. Dans 20 ans, cette énergie sera un pilier majeur de la production d’électricité. Les pays d’Europe occidentale montrent déjà la voie : l’Allemagne compte environ 11 000 unités de production, le Danemark plus de 2 500, couvrant ainsi plus de 40 % de ses besoins énergétiques grâce au biométhane issu du biogaz. La France et l’Italie en comptent plus de 500 chacune. En Roumanie, on en recense à peine une quinzaine. La centrale de Cordun, la plus grande du pays, se distingue par l’utilisation exclusive de déchets biodégradables. »

     

    Le biogaz s’impose comme un élément central de la stratégie européenne en faveur d’une économie circulaire et d’une transition énergétique efficace. Malgré les défis et les résistances freinant la mise en place de solutions durables, les investissements dans cette filière renforcent le positionnement de l’Union européenne en tant que leader mondial des énergies renouvelables et de la gestion responsable des ressources.

  • 17.02.2025 (mise à jour 2)

    17.02.2025 (mise à jour 2)

    Energie – Le gouvernement de Bucarest devrait prendre une décision cette semaine sur la poursuite du système actuel de compensation et de plafonnement des tarifs de l’électricité et du gaz naturel pour les ménages roumains. Toutefois, le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, s’est prononcé en faveur d’un meilleur ciblage de cette aide sur les consommateurs vulnérables pour qui le paiement des services publics est un fardeau trop lourd. Une décision exécutive devrait être mise en œuvre par une ordonnance d’urgence.

     

    Banque nationale de Roumanie – La Banque Nationale de la Roumanie a majoré ses prévisions inflationnistes pour la fin de cette année, en passant de 3,5 à 3,8%, selon le rapport trimestriel le plus récent de l’institution. Pour la fin de 2026, la BNR anticipe un taux d’inflation annuel de 3,1%. Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, a expliqué qu’à partir du premier trimestre de 2025, la Roumanie est entrée dans une période de déficit de demande, un élément positif du point de vue inflationniste, mais qui risque de perturber la croissance économique. Il est très important, a-t-il ajouté, que cette nouvelle situation, dans le contexte de l’actuelle politique fiscale et monétaire n’entraîne pas le pays vers la récession. Il est possible que la monnaie nationale, le leu, se dévalorise légèrement et que le taux de change par rapport à l’euro dépasse le seuil de 5 lei pour un euro. Mugur Isarescu a affirmé qu’une fois surmontées les tensions politiques intérieures, le leu se stabilisera et la BNR se montrera plus flexible par rapport au taux de change.

     

    Motion de censure – La motion de censure visant le gouvernement de coalition de Bucarest, dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu, n’a pas été finalement déposée au Parlement ce lundi, a annoncé le président du parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), George Simion. Dans un message posté sur Facebook, ce dernier a déclaré qu’il s’attendait à ce que tous les députés de l’opposition, y compris ceux de l’Union Sauvons la Roumanie et du Parti des Jeunes, se joignent à l’initiative. Le leader de l’AUR a également déclaré qu’il attendait leur réaction d’ici vendredi. La motion signée par 125 représentants élus de SOS Roumanie et de l’AUR, devait être déposée ce lundi au Parlement. Lors de la collecte des signatures, la présidente de l’USR, Elena Lasconi, a conseillé à ses collègues de ne pas soutenir l’initiative, au motif que la Roumanie a besoin de calme et de stabilité politique.

     

    BAFTA  – Un thriller sur le processus d’élection des papes, « Conclave », et un drame sur le destin d’un migrant, « The Brutalist », voilà les grands gagnants des British Film Industry Awards (BAFTA) de dimanche, remportant chacun quatre prix, rapporte Reuters. « Conclave » a remporté le prix du meilleur film, mais aussi ceux du meilleur film britannique, du meilleur scénario adapté et du meilleur montage de film. Le film « The Brutalist », qui raconte l’histoire d’un migrant hongrois, architecte et survivant de l’Holocauste qui quitte l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour tenter de reconstruire sa vie et sa carrière aux États-Unis, figurait parmi les favoris pour le prix du meilleur film. Le film a valu à Brady Corbet le prix du meilleur réalisateur et à Adrien Brody le prix de la meilleure interprétation masculine, tandis que « The Brutalist » a également remporté les prix du meilleur film et de la meilleure bande originale. L’une des grandes surprises de cette 78e édition des BAFTA a été la victoire de Mikey Madison dans la catégorie meilleure actrice pour son film « Anora », dans lequel elle incarne une danseuse exotique qui vit une histoire d’amour avec le fils d’un oligarque russe.

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    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea, s’est qualifiée lundi au deuxième tour du tournoi WTA de Dubai, après une victoire impressionnante contre la Russe, Daria Kasatkina, 11ème mondiale. Au troisième tour, Cîrstea jouera contre l’Américaine Alycia Parks. Par ailleurs, une autre Roumaine, Irina Begu, a été battue par l’Allemande, Eva Lys.

     

    Météo – Les météorologues roumains ont placé le sud et le sud-est de la Roumanie en alerte jaune aux tempêtes de neige. Dans ces régions, une couche de neige de 15 et  jusqu’à 25 centimètre d’épaisseur se formera d’ici mercredi matin Le vent, modéré, pourra atteindre 45 km/h par moments. Par ailleurs, une alerte jaune au froid est en vigueur sur la moitié nord de la Roumanie. Il gélera pendant la nuit et au petit matin quand les températures chuteront jusqu’à – 17 degrés. Dans le reste du territoire, les températures maximales iront de -5 à 4 degrés. Malgré ces conditions hivernales, les transports resteront globalement opérationnels.

  • 17.02.2025 (mise à jour 1)

    17.02.2025 (mise à jour 1)

    Energie – Le gouvernement de Bucarest devrait prendre une décision cette semaine sur la poursuite du système actuel de compensation et de plafonnement des tarifs de l’électricité et du gaz naturel pour les ménages roumains. Toutefois, le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, s’est prononcé en faveur d’un meilleur ciblage de cette aide sur les consommateurs vulnérables pour qui le paiement des services publics est un fardeau trop lourd. Une décision exécutive devrait être mise en œuvre par une ordonnance d’urgence.

     

    Banque nationale de Roumanie – La Banque Nationale de la Roumanie a majoré ses prévisions inflationnistes pour la fin de cette année, en passant de 3,5 à 3,8%, selon le rapport trimestriel le plus récent de l’institution. Pour la fin de 2026, la BNR anticipe un taux d’inflation annuel de 3,1%. Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, a expliqué qu’à partir du premier trimestre de 2025, la Roumanie est entrée dans une période de déficit de demande, un élément positif du point de vue inflationniste, mais qui risque de perturber la croissance économique. Il est très important, a-t-il ajouté, que cette nouvelle situation, dans le contexte de l’actuelle politique fiscale et monétaire n’entraîne pas le pays vers la récession. Il est possible que la monnaie nationale, le leu, se dévalorise légèrement et que le taux de change par rapport à l’euro dépasse le seuil de 5 lei pour un euro. Mugur Isarescu a affirmé qu’une fois surmonter les tensions politiques intérieures, le leu se stabilisera et la BNR se montrera plus flexible par rapport au taux de change.

     

     Motion de censure – La motion de censure visant le gouvernement de coalition de Bucarest, dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu, ne sera finalement pas déposée au Parlement ce lundi, a annoncé le président du parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), George Simion. Dans un message posté sur Facebook, ce dernier a déclaré qu’il s’attendait à ce que tous les députés de l’opposition, y compris ceux de l’Union Sauvons la Roumanie et du Parti des Jeunes, se joignent à l’initiative. Le leader de l’AUR a également déclaré qu’il attendait leur réaction d’ici vendredi. La motion de défiance, signée par 125 représentants élus de SOS Roumanie et de l’AUR, devait être déposée ce lundi au Parlement. Lors de la collecte des signatures, la présidente de l’USR, Elena Lasconi, a conseillé à ses collègues de ne pas soutenir l’initiative, au motif que la Roumanie a besoin de calme et de stabilité politique.

     

    Réunion d’urgence – Les dirigeants des grandes puissances européennes se réunissent ce lundi à Paris en urgence pour discuter de la sécurité européenne et de la guerre en Ukraine. Les premiers ministres de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Pologne, de l’Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et le secrétaire général de l’OTAN seront présents, a annoncé la présidence française. Les entretiens de ce jour pourraient par la suite être élargis à d’autres formats, dans le but de réunir tous les partenaires intéressés par la paix et la sécurité en Europe. La réunion de Paris intervient à un moment particulièrement délicat dans les relations entre l’Union européenne et les États-Unis, après les initiatives prises ces derniers jours par le président américain Donald Trump et son équipe pour négocier directement la paix sur le vieux continent avec Vladimir Poutine, les pays européens et l’Ukraine étant exclus de la prise de décision, rappelle le correspondant de Radio Roumanie. D’autre part, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que l’Ukraine et l’Europe seront impliquées dans de « vraies négociations de paix ». Selon Reuters, la déclaration de M. Rubio suggère que la réunion entre les représentants américains et russes en Arabie Saoudite dans les prochains jours n’est qu’une réunion provisoire, au cours de laquelle Washington verra si Moscou est réellement disposé à négocier. Les pourparlers russo-américains doivent débuter mardi à Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite, note la BBC.

     

    BAFTA  – Un thriller sur le processus d’élection des papes, « Conclave », et un drame sur le destin d’un migrant, « The Brutalist », voilà les grands gagnants des British Film Industry Awards (BAFTA) de dimanche, remportant chacun quatre prix, rapporte Reuters. « Conclave » a remporté le prix du meilleur film, mais aussi ceux du meilleur film britannique, du meilleur scénario adapté et du meilleur montage de film. Le film « The Brutalist », qui raconte l’histoire d’un migrant hongrois, architecte et survivant de l’Holocauste qui quitte l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour tenter de reconstruire sa vie et sa carrière aux États-Unis, figurait parmi les favoris pour le prix du meilleur film. Le film a valu à Brady Corbet le prix du meilleur réalisateur et à Adrien Brody le prix de la meilleure interprétation masculine, tandis que « The Brutalist » a également remporté les prix du meilleur film et de la meilleure bande originale. L’une des grandes surprises de cette 78e édition des BAFTA a été la victoire de Mikey Madison dans la catégorie meilleure actrice pour son film « Anora », dans lequel elle incarne une danseuse exotique qui vit une histoire d’amour avec le fils d’un oligarque russe.

     

    Météo – La Roumanie traverse une période de froid avec un ciel nuageux, sauf dans l’ouest et le nord où des éclaircies temporaires sont prévues. Des chutes de neige concerneront principalement le sud et les montagnes, avec des accumulations de 5 à 10 cm, et de façon plus localisée ailleurs. Le vent, modéré, pourra atteindre 45 km/h par moments. Les températures maximales seront comprises entre -6 et 4 °. À Bucarest, un temps froid et neigeux dominera, avec une couche de 5 à 7 cm attendue. Malgré ces conditions hivernales, les transports resteront globalement opérationnels.

  • Le plafonnement des prix de l’énergie – sous la loupe du gouvernement

    Le plafonnement des prix de l’énergie – sous la loupe du gouvernement

    Suite à la libéralisation du marché de l’énergie, le 1er janvier 2021, en pleine pandémie de Covid-19, la Roumanie a été parmi les pays européens les plus gravement touchés par les prix records de l’électricité et du gaz naturel. Puis, six mois durant, dans le contexte du chaos qui s’est installé en raison d’une communication inefficace des autorités de l’époque, les consommateurs, tant les foyers que les entreprises, ont souffert. La situation est devenue encore plus compliquée après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, car l’ensemble du marché européen a été profondément affecté. La Roumanie ne fait pas exception. Peu à peu, la situation s’est améliorée au niveau national, notamment grâce aux décisions du gouvernement de plafonner les prix. Grâce à la compensation des factures d’électricité et de gaz naturel, les foyers et les industriels ont été relativement épargnés par les prix exorbitants du marché.

     

    La fin des compensations en avril prochain ?

     

    A compter du 1er avril prochain, le plafonnement devrait toutefois, au moins en théorie, toucher à sa fin. Certains foyers ont déjà reçu des avis écrits à cet effet de la part de leurs fournisseurs d’énergie. Sur toile de fond de l’inflation galopante, qui s’est traduite pour beaucoup par une baisse du niveau de vie, des factures d’électricité ou de gaz considérablement plus élevées – parfois même le double – représenteraient un coup dur pour le budget familial. Dans ce contexte, l’Exécutif de Bucarest pourrait prendre cette semaine une décision concernant la poursuite du système actuel de plafonnement des factures. La solution serait mise en œuvre par le biais d’une ordonnance d’urgence. Le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, s’est prononcé en faveur d’un meilleur ciblage de ce soutien vers les consommateurs vulnérables pour lesquels payer les services d’énergie représente un fardeau trop lourd :

     

     « Nous sommes en attente d’une décision définitive du gouvernement, qui prendra la forme d’un acte normatif, à savoir une ordonnance d’urgence précisant les modalités applicables après le 1er avril. Soit le cadre actuel sera maintenu avec le même mécanisme de plafonnement pour une période déterminée, potentiellement jusqu’à la fin de l’année, conformément aux indications du Premier ministre, soit nous adopterons un dispositif plus ciblé visant à mieux soutenir les Roumains les plus vulnérables. »

     

    Changer de fournisseur – toujours une option

     

    Aux consommateurs mécontents, le ministre Sebastian Burduja a transmis qu’ils peuvent changer de fournisseur à tout moment :

     

     « La décision revient entièrement aux consommateurs. Ils ont le pouvoir de changer de fournisseur à tout moment. Aucun contrat ne les maintient captifs. Lorsqu’ils reçoivent une offre de leur fournisseur qui ne leur convient pas, ils se rendent sur le site de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie et en quelques minutes, en ligne, ils peuvent changer de fournisseur pour celui qui leur propose le prix le plus bas ou les meilleures conditions, selon eux. »

     

    Enfin, l’un des fournisseurs roumain en énergie a rappelé à ses clients que l’énergie la moins chère reste celle que l’on ne consomme pas. Maîtriser sa consommation reste donc le meilleur moyen d’avoir un contrôle sur sa facture énergétique.

  • Exercices de résilience énergétique

    Exercices de résilience énergétique

    Pour et contre le gaz russe

     

    Avec l’arrêt, le 31 décembre passé, du transit du gaz russe sur le sol ukrainien, le début de l’année ramène sur le devant de l’actualité la question ardue de l’approvisionnement en énergie de l’Europe. Le geste de l’Ukraine, qui entend priver Moscou de cette manne financière, se comprend aisément. Budapest et Bratislava, largement dépendantes du gaz russe et entretenant de bonnes relations avec Moscou, ne se sont pas privées de critiquer vertement l’attitude de Kiev. De l’autre côté, le président ukrainien Volodymyr Zelenski a mis en cause l’attitude du gouvernement slovaque qui tente d’ouvrir, selon lui, sous les ordres de Moscou, un second front, énergétique cette fois, contre son pays.

     

    Dans la même veine, la décision de Gazprom d’arrêter, à partir du 1er janvier, les livraisons de gaz vers la république de Moldova a mis en danger l’approvisionnement de la centrale électrique de Cuciurgan, située en Transnistrie et contrôlée par les séparatistes pro russes, qui a décidé d’arrêter de fournir en énergie la plupart du territoire de la république de Moldova, à l’exception de la région pro russe de Transnistrie. Les stocks de charbon, l’autre source d’énergie censée alimenter les centrales électriques moldaves grâce au charbon fourni autrefois depuis le Donbass ukrainien, région occupée aujourd’hui par Moscou, s’amenuisent et risquent de s’épuiser dans un délai de 1 à 2 mois.

     

    Moldova – l’état d’urgence énergétique

     

    Face à cette situation, les autorités moldaves ont institué l’état d’urgence en matière énergétique et ont fait appel aux importations en provenance de Roumanie. Selon les données publiées par Chisinau, plus de la moitié de la consommation d’énergie de la république de Moldova est dernièrement assurée par les importations en provenance de Roumanie, 4e pays de l’UE en termes d’indépendance en matière énergétique par rapport aux importations russes, après la Suède, l’Estonie et l’Islande.

     

    Au niveau de l’ensemble de l’UE, si en 2021 les importations européennes d’énergie étaient alimentées à près de 62% par la Russie, la part de celles-ci n’a cessé de baisser depuis le début de la guerre en Ukraine et depuis la mobilisation européenne autour de la construction des capacités de production d’énergie verte.

     

    Le journaliste et analyste militaire Radu Tudor fait le point de cette guerre de l’énergie.

    Radu Tudor : « Les menaces de Gazprom sont récurrentes. L’hiver dernier déjà, ils ont sorti une vidéo qui montrait comment l’Europe allait geler et comment les Européens allaient mourir de froid. C’est de la propagande. L’Europe a dépassé l’hiver précédant en conservant de 30 à 40% de ses réserves. Quant à la Roumanie, nous pouvons dépasser cet hiver sans problèmes. Nous ferons appel à quelques importations, mais non pas parce que l’on est dépendant de ces importations, mais parce que l’on est connecté au marché européen du gaz. Si l’Europe parvenait à asseoir son indépendance énergétique, cela constituerait un excellent exercice de résilience et un modèle à suivre dans d’autres domaines. Car nous sommes toujours trop dépendants des produits chinois ou indiens, et cela accroît notre vulnérabilité. Il nous faut réapprendre à compter sur nous-mêmes, sur nos ressources et à protéger nos domaines d’importance stratégique. »    

       

    L’approvisionnement en énergie de l’Europe, une priorité

     

    Assurer la résilience énergétique de l’Europe est devenue une priorité depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, et cette volonté se manifeste dans beaucoup de projets mis en œuvre au niveau européen. Cependant, construire des mégas capacités de production d’énergie peut constituer un risque et une vulnérabilité potentielle dans un contexte de guerre. C’est pour cette raison en outre que certains ont jeté leur dévolu sur la construction des capacités de production de moindres dimensions.

     

    Radu Tudor : « Vers la fin des années 70, la Roumanie a mis sur pied son programme nucléaire. Et alors même que l’on faisait partie du Pacte de Varsovie, la Roumanie a choisi une technologie canadienne, une technologie originaire d’un Etat membre de l’OTAN donc, pour ce faire. Le résultat fut l’apparition de la centrale nucléaire de Cernavoda. Aujourd’hui, la Roumanie développe davantage son programme nucléaire en s’appuyant dorénavant sur la technologie américaine des petits réacteurs modulaires (PRM), qui assurera selon moi une meilleure résilience au système énergétique roumain, mais aussi à nos amis, à nos voisins, à ceux qui auront besoin de nous, telle la république de Moldova. »  

     

    Un projet que l’on a tout intérêt de voir aboutir aussi vite que possible, appuie Radu Tudor. Un projet qui assurera à la Roumanie non seulement un statut d’indépendance, mais la transformera en un exportateur qui a son mot à dire en matière énergétique au niveau européen. (Trad. Ionut Jugureanu)

     

  • 15.01.2025

    15.01.2025

    Culture – En Roumanie, le 15 janvier est la Journée de la culture nationale, qui marque aussi la naissance du poète national Mihai Eminescu. L’édition de cette année est d’autant plus spéciale qu’elle marque les 175 ans de la naissance du plus grand poète roumain. De nombreux événements sont prévus à Bucarest et sur l’ensemble du pays – conférences, débats, concerts et expositions – et l’entrée dans de nombreux musées est libre aujourd’hui. Par exemple, l’Opéra national de Bucarest célèbre ce soir la Journée nationale de la culture par un gala mettant à l’honneur la spiritualité roumaine en tant que triade de la foi, de l’art et de l’identité. Le Théâtre lyrique d’Iasi (nord-est) propose un spectacle spécial, alors que le château de Corvins de Hunedoara (ouest) accueille l’exposition « Passé, présent et futur ». À l’occasion de la Journée nationale de la culture, Radio Roumanie Culture a invité une adolescente de Vâlcea (sud) au théâtre pour la première fois. Par ce geste symbolique, la seule radio nationale exclusivement consacrée à la culture exhorte les personnes et les institutions à faciliter l’accès à la culture des catégories vulnérables.

     

    Manif – En Roumanie, la Fédération nationale des syndicats de la culture et de la presse « CulturMedia » manifeste aujourd’hui, avec des banderoles blanches, afin d’attirer l’attention sur le sous-financement de la culture et les inégalités salariales dans les rangs des employés des musées, des bibliothèques et des centres culturels. La Fédération demande l’allocation de 1 % du PIB à la culture, que les salaires des employés des musées et des bibliothèques soient alignés sur la grille salariale appliquée aux mêmes professions dans la catégorie professionnelle de l’éducation, que les énormes disparités salariales entre les employés des institutions des arts du spectacle et les employés des musées et des bibliothèques publiques soient éliminées, que des primes salariales soient accordées pour le travail en fin de semaine et durant les jours fériés, sans oublier le paiement des heures supplémentaires. Les syndicalistes demandent également que des postes vacants soient débloqués et les schémas des fonctions de leurs institutions soient modifiés pour inclure davantage de postes afin de combler le déficit chronique de personnel dans le secteur culturel.

     

    BNR – Le Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie se réunit ce mercredi pour sa première session de l’année consacrée à la politique monétaire. La plupart des analystes financiers et des experts des banques commerciales estiment que la Banque Centrale maintiendra le taux directeur à 6,5 %. Selon les estimations, la BNR pourrait assouplir sa politique monétaire au cours du second semestre de l’année, dans l’attente de perspectives plus claires sur l’inflation et les mesures fiscales. En 2024, la Banque nationale a réduit le taux directeur à deux reprises, de 7 à 6,5 %.

     

    Descente des mineurs – L’ancien premier ministre roumain Petre Roman a comparu ce mercredi au Parquet général pour être auditionné dans l’affaire de la «Descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 », dans laquelle il est accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Petre Roman nie toute implication dans cette affaire. Le même dossier concerne également l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu. Les procureurs n’ont pas encore rouvert l’enquête sur cette affaire, après que les preuves recueillies ont été annulées par le tribunal. Ion Iliescu a été initialement accusé de crimes contre l’humanité, ainsi que Petre Roman et Virgil Măgureanu. Mais en décembre 2020, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de renvoyer l’affaire au Tribunal militaire pour que l’enquête soit rouverte à partir de zéro. Selon les procureurs militaires, les 11 et 12 juin 1990, les autorités de l’État ont décidé de lancer une attaque violente contre les manifestants réunis place de l’Université de Bucarest, qui militaient pour la démocratie et demandaient destitution des anciens dignitaires communistes de leurs fonctions publiques. L’attaque aurait impliqué des forces du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Défense, du Service roumain de renseignements et des milliers de mineurs venus des mines de la Vallée de Jiu. Les violences de juin 1990 ont fait 4 morts, des centaines de blessés, des arrestations illégales et causé de nombreux dégâts.

     

    Moldova – A Chisinau, la présidente Maia Sandu a accusé la Fédération de Russie de tenter de provoquer une crise politique en Moldavie en coupant les livraisons de gaz à la région séparatiste de Transnistrie. Mardi, la dirigeante moldave a convoqué le Conseil Suprême de Sécurité pour discuter de la situation dans le secteur de l’énergie.  Maia Sandu a attiré l’attention sur le fait que l’administration de la région séparatiste de Transnistrie, actuellement en proie à une crise humanitaire, a refusé l’aide offerte par Chisinau, en posant des conditions pour les solutions proposées.

     

    Météo – Il fait assez froid aujourd’hui en Roumanie, avec des températures qui tournent autour de la normale saisonnière et de maxima allant de -4 à 6 degrés. Le ciel est couvert sur l’ouest et le nord-ouest du territoire où il neige par endroit. Du soleil et pas plus de 5 degrés aujourd’hui à Bucarest.

  • 11.01.2025 (mise à jour)

    11.01.2025 (mise à jour)

    Elections – Le gouvernement de Bucarest adoptera la semaine prochaine la législation nécessaire pour le déroulement des élections présidentielles, conformément au calendrier agréé par la coalition gouvernementale – PSD – PNL – UDMR, avec un premier tour du scrutin le 4 mai et le second le 18 mai. C’est une des priorités annoncées par le premier ministre roumain Marcel Ciolacu durant la réunion gouvernementale la plus récente. Une autre priorité du gouvernement est d’achever et d’approuver le budget d’Etat pour cette année avant la fin janvier, pour que le document puisse être débattu et voté par le Parlement durant la première semaine de session du Législatif. Une troisième grande priorité énumérée par Marcel Ciolacu est d’établir le meilleur mécanisme pour continuer à soutenir la population par des prix plafonnés à l’énergie et au gaz après le 1er avril. La période d’application de l’actuel schéma de soutien devrait expirer à la fin mars, et sa prolongation sur le court terme – de trois à six mois – a été mentionnée par le ministre de l’Energie en tant que variante de fonctionnement du marché de l’énergie et du gaz.

     

    Transnistrie – Le régime de Transnistrie, région autonome de la République de Moldavie, a prolongé l’état d’urgence énergétique jusqu’au début du mois de février. Depuis le 1er janvier, la région de Transnistrie ne reçoit plus de gaz naturel en provenance de Russie et plus de 50 000 foyers se retrouvent sans gaz et près de 1 500 immeubles n’ont ni chauffage ni eau chaude. Les autorités de Tiraspol ont refusé l’aide proposée par l’administration de Chisinau, qui parvenait jusqu’à présent à assurer l’approvisionnement en gaz naturel et en électricité de la rive droite du Dniestr. Depuis le début de l’année, plus de la moitié de l’électricité nécessaire à la rive droite du Dniestr est assurée par les importations en provenance de Roumanie. Entre-temps, Chisinau a entamé les démarches pour connecter plusieurs localités de la zone de sécurité au système énergétique de la rive droite du Dniestr, qui sont désormais connectées aux réseaux de gaz et d’électricité de Transnistrie.

     

    Los Angeles – Les autorités américaines ont demandé l’évacuation du bâtiment du Consulat général de Roumanie à Los Angeles, dans le contexte des violents incendies qui ont principalement touché le comté de Los Angeles dans l’État de Californie, fait savoir le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Ainsi, l’office consulaire est obligé de suspendre temporairement son activité. Les services consulaires d’urgence seront fournis aux citoyens roumains par l’intermédiaire d’une équipe consulaire mobile, qui peut être appelée au numéro de téléphone d’urgence du consulat général de Roumanie à Los Angeles : +13107210474. Le Ministère des AE de Bucarest conseille aux citoyens roumains qui se trouvent dans le comté de Los Angeles de suivre les instructions des autorités locales et d’appeler le numéro d’urgence unique 911 en cas de danger imminent. Jusqu’à présent, aucun citoyen roumain décédé n’a été signalé et l’office consulaire n’a enregistré aucune demande d’assistance consulaire. Le MAE, à travers l’office consulaire de Roumanie à Los Angeles, continue de suivre l’évolution des incendies et maintient le contact tant avec les autorités locales qu’avec les citoyens roumains de la communauté.

     

    Visas – L’inclusion de la Roumanie dans le programme d’exemption de visa est considérée en Roumanie comme un formidable geste d’amitié de la part des États-Unis, un geste qui renforce notre engagement commun en faveur de la sécurité et de la prospérité transatlantiques. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de Roumanie à Washington, Andrei Muraru, lors de la cérémonie organisée vendredi au siège du Département américain de sécurité intérieure. Selon un communiqué publié samedi sur la page Facebook de l’ambassade, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a félicité la Roumanie pour ce parcours réussi et a apprécié la cohérence et les efforts remarquables de la partie roumaine. C’est un succès qui déterminera le développement encore plus dynamique de nos relations bilatérales, à tous les niveaux, a souligné à Bucarest le président Klaus Iohannis, qui a félicité tous ceux qui ont contribué à l’inclusion de la Roumanie dans le programme d’exemption de visa. L’événement a également été marqué lors d’une cérémonie organisée à Bucarest, en présence du Premier ministre Marcel Ciolacu et de l’ambassadrice américaine Kathleen Kavalec. Après avoir pleinement rempli les conditions prévues par la législation américaine, les autorités de Washington ont admis la Roumanie au programme Visa Waiver, de sorte qu’à partir du 31 mars 2025, les citoyens roumains pourront voyager aux États-Unis sans visa.

     

    Cathédrale – La construction de la Cathédrale Nationale de Bucarest s’achèvera cet automne. Le 26 octobre, elle sera consacrée par le patriarche œcuménique Bartholomée Ier de Constantinople et le patriarche Daniel de l’Église orthodoxe roumaine. Selon l’agence de presse du Patriarcat de Bucarest, l’événement marquera également le 140e anniversaire de la reconnaissance de l’Église orthodoxe roumaine comme Église autocéphale et le 100e anniversaire de son élévation au rang de patriarcat. Les travaux de la cathédrale sont presque terminés. Cette année, la croix sur la grande flèche sera installée. D’autres travaux sont également nécessaires, comme la réalisation des aménagements intérieurs ou la pose des vitraux extérieurs. Parallèlement, plus de 200 peintres travaillent pour achever les icônes en mosaïque. En fait, l’iconostase peinte en mosaïque sur une superficie de plus de 400 mètres carrés est la plus grande du genre dans le monde orthodoxe.

     

    Météo – En Roumanie les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles sur la majorité des régions. Le ciel sera variable, couvert sur le nord-ouest, le nord et le centre, ainsi que sur les extrêmes sud et sud-est. Quelques neiges sont attendues en montagne, notamment sur le nord des Carpates Orientales. Les maxima iront de -3 à 5 degrés alors que les minimas chuteront jusqu’à -11 degrés.

     

  • 11.01.2025

    11.01.2025

    Elections – Le gouvernement de Bucarest adoptera la semaine prochaine la législation nécessaire pour le déroulement des élections présidentielles, conformément au calendrier agréé par la coalition gouvernementale – PSD – PNL – UDMR, avec un premier tour du scrutin le 4 mai et le second le 18 mai. C’est une des priorités annoncées par le premier ministre roumain Marcel Ciolacu durant la réunion gouvernementale la plus récente. Une autre priorité du gouvernement est d’achever et d’approuver le budget d’Etat pour cette année avant la fin janvier, pour que le document puisse être débattu et voté par le Parlement durant la première semaine de session du Législatif. Une troisième grande priorité énumérée par Marcel Ciolacu est d’établir le meilleur mécanisme pour continuer à soutenir la population par des prix plafonnés à l’énergie et au gaz après le 1er avril. La période d’application de l’actuel schéma de soutien devrait expirer à la fin mars, et sa prolongation sur le court terme – de trois à six mois – a été mentionnée par le ministre de l’Energie en tant que variante de fonctionnement du marché de profile.

     

    Los Angeles – Les autorités américaines ont demandé l’évacuation du bâtiment du Consulat général de Roumanie à Los Angeles, dans le contexte des violents incendies qui ont principalement touché le comté de Los Angeles dans l’État de Californie, fait savoir le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Ainsi, l’office consulaire est obligé de suspendre temporairement son activité. Les services consulaires d’urgence seront fournis aux citoyens roumains par l’intermédiaire d’une équipe consulaire mobile, qui peut être appelée au numéro de téléphone d’urgence du consulat général de Roumanie à Los Angeles : +13107210474. Le Ministère des AE de Bucarest conseille aux citoyens roumains qui se trouvent dans le comté de Los Angeles de suivre les instructions des autorités locales et d’appeler le numéro d’urgence unique 911 en cas de danger imminent. Jusqu’à présent, aucun citoyen roumain décédé n’a été signalé et l’office consulaire n’a enregistré aucune demande d’assistance consulaire. Le MAE, à travers l’office consulaire de Roumanie à Los Angeles, continue de suivre l’évolution des incendies et maintient le contact tant avec les autorités locales qu’avec les citoyens roumains de la communauté.

     

    Culture – Le président de l’Institut culturel roumain et des Instituts nationaux de culture de l’Union européenne, Liviu Jicman, se trouve aux États-Unis, du 10 au 17 janvier, pour une série de rencontres, à New York et à Washington, avec des dirigeants du secteur culturel , de l’administration américaine et de la technologie. Selon l’ICR, M Jicman évoquera l’importance de la culture et des arts dans les relations internationales, y compris transatlantiques, et plaidera pour l’intensification des partenariats culturels-artistiques entre les institutions et personnalités culturelles situées en Europe et aux États-Unis. Liviu Jicman ouvrira également, avec l’ambassadeur de Roumanie, Andrei Muraru, les représentations à New York et à Washington de la tournée nord-américaine du spectacle inspiré du roman de Marin Sorescu “Viziunea vizuinii”, interprété par Simona Macanescu et Mircea Florian. Le spectacle est présenté à l’occasion de la Journée nationale de la culture aux États-Unis et au Canada, à Vancouver, avec le soutien de l’ambassade de Roumanie aux États-Unis et du consulat général de Roumanie à Vancouver.

     

    Energie – La production d’énergie électrique et thermique devrait baisser cette année de 2% par rapport à 2024 mais durant les trois prochaines années elle devra augmenter, conformément aux prévisions 2024-2028 de la Commission nationale de stratégie et de prévisions. En 2026, la production d’énergie électrique et thermique devrait augmenter de 1,4%. En 2027, elle augmentera de 1,5% et en 2028 de 1,3%.

     

    Transnistrie – Le régime de Transnistrie, région autonome de la République de Moldavie, a prolongé l’état d’urgence énergétique jusqu’au début du mois de février. Depuis le 1er janvier, la région de Transnistrie ne reçoit plus de gaz naturel en provenance de Russie et plus de 50 000 foyers se retrouvent sans gaz et près de 1 500 immeubles n’ont ni chauffage ni eau chaude. Les autorités de Tiraspol ont refusé l’aide proposée par l’administration de Chisinau, qui parvenait jusqu’à présent à assurer l’approvisionnement en gaz naturel et en électricité de la rive droite du Dniestr. Depuis le début de l’année, plus de la moitié de l’électricité nécessaire à la rive droite du Dniestr est assurée par les importations en provenance de Roumanie. Entre-temps, Chisinau a entamé les démarches pour connecter plusieurs localités de la zone de sécurité au système énergétique de la rive droite du Dniestr, qui sont désormais connectées aux réseaux de gaz et d’électricité de Transnistrie.

     

    Cathédrale – La construction de la Cathédrale Nationale de Bucarest s’achèvera cet automne. Le 26 octobre, elle sera consacrée par le patriarche œcuménique Bartholomée Ier de Constantinople et le patriarche Daniel de l’Église orthodoxe roumaine. Selon l’agence de presse du Patriarcat de Bucarest, l’événement marquera également le 140e anniversaire de la reconnaissance de l’Église orthodoxe roumaine comme Église autocéphale et le 100e anniversaire de son élévation au rang de patriarcat. Les travaux de la cathédrale sont presque terminés. Cette année, la croix sur la grande flèche sera installée. D’autres travaux sont également nécessaires, comme la réalisation des aménagements intérieurs ou la pose des vitraux extérieurs. Parallèlement, plus de 200 peintres travaillent pour achever les icônes en mosaïque. En fait, l’iconostase peinte en mosaïque sur une superficie de plus de 400 mètres carrés est la plus grande du genre dans le monde orthodoxe.

     

    Météo – Températures à la baisse dans toutes les régions de la Roumanie, surtout dans celles du sud et de l’est, et par conséquent les maximas diurnes seront proches de celles spécifiques pour la période. Le ciel est variable, avec des nuages ​​et des précipitations temporaires, soit de la neige sur le nord et sur certaines régions de l’ouest, du centre et en montagnes. Le vent sera présent avec une certaine intensification dans le nord-ouest, ainsi que dans la région des Carpates orientales, surtout en haute altitude. Les maxima vont de – 3 à 8 degrés. 4 degrés à midi à Bucarest.

  • 04.01.2024

    04.01.2024

    Budget – Le ministre roumain des Finances, Tánczos Barna, a déclaré que le budget de cette année devrait être finalisé d’ici la fin janvier, après des discussions avec les ministères concernés, les partenaires sociaux et la communauté des affaires. Il a précisé que le budget table sur un déficit de 7 % du PIB, comme convenu avec la Commission européenne, sans prévoir d’autres mesures fiscales. C’est une année où l’on ne se permet plus de faire des majorations ni de croître les dépenses, alors que les réorganisations internes des institutions et une gestion plus efficace doivent conduire à des réductions de coûts à grande échelle, a déclaré M. Tánczos Barna. Il a aussi prévu une croissance économique à 2,5 % et un taux d’inflation de 5 % pour 2025.

     

    Energie – En Roumanie, la libéralisation du marché de l’énergie se fera par étapes, dans le plus grand souci pour la protection de tous les consommateurs et cela, sans se limiter au 1er avril 2025, selon les scénarios actuellement analysés par les autorités, dont l’objectif est d’identifier les meilleures solutions en ce sens d’ici la fin du mois. Les variantes en train d’être examinées prennent en compte la mise en œuvre de plusieurs mécanismes déjà testés par l’Etat roumain, comme aides financières accordées aux personnes vulnérables, mais on n’exclut pas non plus d’éventuels ajustements aux normes en vigueur, ni de nouvelles mesures à mettre en place, ont précisé les représentants du ministère de l’Energie. La possibilité de prolonger de quelques mois le système de plafonnement et de compensation pour tous les consommateurs ou bien uniquement pour les consommateurs vulnérables est également analysée.

     

    Patriot – Le Pentagone a attribué à une société d’armement américaine un contrat d’environ 950 millions de dollars pour la fourniture de systèmes de défense aérienne Patriot supplémentaires à la Roumanie. La date limite de livraison est le 31 décembre 2029. Selon le site web américain spécialisé dans les questions militaires The Defense Post, cet accord marquera la troisième livraison de ces systèmes à la Roumanie, après celles de 2017 et 2020. Pour rappel, l’automne dernier, Bucarest a fait don à l’Ukraine d’un système de missiles sol-air Patriot d’une valeur de 60 millions de dollars. Le ministère de la Défense de Bucarest avait alors annoncé qu’un autre système similaire serait racheté au gouvernement américain, avec des fonds issus principalement de sources externes non remboursables.

     

    Schengen – La police roumaine aux frontières effectue des contrôles quotidiens près des points de passage frontaliers avec la Bulgarie et la Hongrie, qui fonctionnent depuis quatre jours, conformément au statut de la Roumanie de membre à part entière de l’espace Schengen. Bien qu’il n’y ait pas de contrôles aux frontières terrestres, des centaines de policiers et de gendarmes effectuent encore des contrôles aléatoires des documents et des marchandises à l’intérieur du pays, sur les routes menant à la frontière, afin de prévenir et de combattre l’immigration illégale et la contrebande. « Nous intensifions nos actions et nous restons vigilants afin d’identifier ceux qui ne respectent pas la loi. Nous renforçons également la coopération avec nos partenaires extérieurs pour lutter contre la criminalité transnationale, qu’il s’agisse du trafic de migrants, de la contrebande, des délits économiques ou judiciaires », a déclaré un porte-parole de la Police. Avec l’adhésion totale de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne, 40 postes de douane ont été supprimés sur l’ensemble du pays et le personnel impliqué dans les actions de contrôle sera redistribué à d’autres postes.

     

    Tennis – Trois joueuses de tennis roumaines ont évolué ce samedi dans les qualifications du tournoi d’Adelaide, en Australie. Irina Begu s’est adjugée une place dans les qualifications, suite à sa victoire contre Kaylah McPhee d’Australie. Elle doit affronter la Canandienne Leyla Fernandez (31 ans, n° 22 WTA) pour une place au tableau principal de la compétition. Par contre, Sorana Cîrstea s’est inclinée devant l’Allemande Jule Niemeier, alors que Jacqueline Cristian a perdu face à Kamilla Rakhimova de Russie.

     

    Handball – Après avoir débuté par une victoire nette, 35-26, contre la Turquie au premier jour du Tournoi Carpaţi qui se tient à Mioveni (sud), la sélection nationale de handball masculin de la Roumanie, affronte ce samedi la Serbie et dimanche, la Géorgie. Puis, du 8 au 11 janvier la Roumanie a prévu de matchs amicaux avec l’Espagne.

     

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie et approchent la normale saisonnière notamment à l’intérieur des Carpates. Il neige à la montagne et sur la moitié nord du territoire. Les maxima de ce samedi vont de -5 à 7 degrés. 6 degrés et du soleil aujourd’hui à Bucarest.

  • 22.11.2024 (mise à jour)

    22.11.2024 (mise à jour)

    Elections – Le premier tour du scrutin présidentiel a commencé vendredi pour les Roumains de la diaspora. Des milliers d’électeurs se sont déjà présentés aux urnes et 4200 autres ont voté par correspondance, informe l’Autorité électorale permanente. Le vote à l’étranger se déroule trois jours durant, du 22 au 24 novembre, tandis que les électeurs de Roumanie sont attendus aux urnes le dimanche, 24 novembre. Les électeurs disposent de 19.000 bureaux de vote en Roumanie et de 950 à l’étranger, dont la plupart sont en Italie – 158, en Espagne 147 et au Royaume Uni – 107. 13 candidats sont actuellement inscrits dans la course au fauteuil présidentiel. Dimanche encore, la Capitale roumaine, Bucarest, invite les Roumains à participer à un référendum local sur des thèmes d’administration publique – la distribution des recettes issues de taxes et d’impôts, la délivrance des permis de construire et la lutte contre la consommation de drogue. Pour que le référendum soit validé, la présence aux urnes doit dépasser le seuil de 30%.

     

    Schengen – Les ministres roumain, bulgare, autrichien et hongrois de l’intérieur, accompagnés par la commissaire européenne aux Affaires Intérieures, Ylva Johansson, ont décidé vendredi, à Budapest, de la levée des contrôles aux frontières terrestres de la Roumanie et de la Bulgarie à partir de l’année prochaine. La décision finale sera adoptée à l’occasion de la réunion des ministres européens de l’Intérieur, prévue en décembre, à Bruxelles. « La Roumanie est un fournisseur de sécurité en Europe et l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen renforcera la zone de libre circulation » a affirmé le ministre Catalin Predoiu. Présent à Budapest, le premier ministre, Marcel Ciolacu, a salué l’accord signé au niveau des ministres de l’Intérieur quant à l’adhésion de la Roumanie à Schengen. La cheffe de la CE, Ursula von der Leyen, a salué sur les réseaux sociaux le résultat favorable des discussions informelles de Budapest. « En 2025, la zone de libre circulation deviendra encore plus forte » a twité la responsable européenne. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a salué « l’évolution positive de la Roumanie et de la Bulgarie quant à leur adhésion complète à Schengen ». Rappelons-le, la Roumanie et la Bulgarie ont partiellement intégré l’espace Schengen fin mars dernier, quant l’UE a décidé la levée des contrôles aux frontières aériennes et maritimes de ces deux pays. Les contrôles aux frontières terrestres ont été maintenus en raison de l’opposition de Vienne, préoccupée par la migration illégale.

     

    Militaires – Des soldats américains du 57ème  Régiment d’artillerie pour la défense aérienne participent en Roumanie à un exercice impliquant des missiles à courte portée, annonce dans un communiqué le ministère roumain de la Défense, tout en précisant que l’exercice est censé renforcer la protection de l’espace aérien allié. Aux dires du colonel, Andre Ruff, « cet un exercice de routine, à but défensif, qui appuie les capacités de défense anti-aérienne de la Roumanie, tout en offrant aux citoyens roumains un plus de confiance à travers la mise en place des mesures de défense intégrées ». L’exercice Southern Shield a débuté le 14 novembre, sous la coordination du Commandement des forces armées des Etats-Unis en Europe, en collaboration avec les structures militaires roumaines. Il est censé montrer l’engagement des Etats-Unis envers la Roumanie et l’OTAN, lit-on dans le même communiqué.

     

    Avions – « La signature de l’accord roumano-américain portant sur l’achat d’avions de combat F35 est un pas en avant pour la Roumanie dans la direction d’une défense nationale moderne, efficace et connectée aux partenaires internationaux » – a déclaré jeudi, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Le chef de l’exécutif a participé à la cérémonie de signature d’un protocole portant sur le lancement d’un programme de transition des Forces aériennes roumaines vers des avions de combat de 5e génération, F35. Le document a été signé par le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr, et par l’ambassadrice des Etats Unis à Bucarest, Kathleen Kavalec.

     

    XXX– Visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à son encontre pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré continuer à défendre son pays par tous les moyens possibles. Selon lui, la décision de la Cour est un acte antisémite. Le président américain en fonction, Joe Biden, a qualifié de scandaleux les mandats d’arrêt émis par la Cour à l’encontre de Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant. Un autre mandat a été émis jeudi par la même institution contre le commandant du Hamas, Mohammed Deif. Dans ce contexte, la diplomatie roumaine a transmis vendredi, dans un communiqué, qu’elle ne trouve pas normale de mettre le signe d’égalité entre une démocratie comme l’Etat d’Israël et des organisations terroristes comme le Hamas ou le Hezbollah. « Dans l’actuel contexte de crise du Moyen Orient, quand tous les efforts se concentrent pour trouver une solution politique, les initiatives doivent privilégier un cessez-le-feu, la libération des otages et la solution de la crise humanitaire dans la bande de Gaza » précise le ministère roumain des Affaires Etrangères.

     

    Energie – L’exécutif de Bucarest a adopté jeudi, la Stratégie énergétique nationale 2035, premier document programmatique de ce genre à être adopté par le Gouvernement ces 17 dernières années. Le document dessine des directions claires au développement du secteur, à savoir : sécurité énergétique, énergie propre, efficacité énergétique, accessibilité, innovation et numérisation. Conformément au ministère de l’énergie de Bucarest, par l’adoption de cette stratégie, la Roumanie fait preuve de son engagement clair envers un avenir énergétique sûr, accessible et propre. La Roumanie vise à protéger l’infrastructure critique, à réduire sa dépendance aux importations par l’utilisation de ses propres ressources et la numérisation du secteur.

     

    Tennis de table – La Roumaine, Bernadette Szocs s’est qualifiée pour les demi-finales des Championnats du monde de tennis de table, WTT Finals, après une victoire contre la japonaise, Satsuki Odo, 8ème mondiale. La Roumaine est  en 17ème position dans le classement mondial des meilleures joueuses de tennis de table. C’est la deuxième participation consécutive de Bernadette Szocs au circuit WTT, après que la championne olympique, Meng Cheng, a déclaré forfait. La Roumaine a réussi à s’assurer la médaille de bronze.

     

    Météo – En Roumanie, les températures chuteront samedi par rapport à la journée de vendredi, notamment dans le sud et le sud-est. Le ciel sera partiellement couvert et des flocons de neige tomberont en altitude, sur le centre, le nord et l’ouest du pays. Dans le sud, le sud-est et l’est, des précipiations mixtes feront leur apparition. Le vent soufflera à 80km/heure en altitude et les raffales pourront atteindre même 100km/h. Les températures maximales iront samedi de -2 à 10 degrés. Plusieurs départements de l’est, sud-est, sud et centre sont placés jusqu’à demain, en alerte jaune aux fortes rafales et aux tempêtes des neige en altitude. Les chutes de neige et le vent ont perturbé vendredi, le trafic routier et aérien dans plusieurs départements de Roumanie. Des milliers de personnes sont restées sans électricité et les manoeuvres ont été suspendues dans les ports roumains à la mer Noire.

  • 22.11.2024

    22.11.2024

    Elections – Les Roumains qui vivent à l’extérieur des frontières nationales ont commencé déjà à voter au scrutin présidentiel de dimanche. Il s’agit des citoyens roumains se trouvant en Nouvelle Zélande, en Australie, au Japon et en Corée du sud. Ceux qui ont déjà exprimé leur vote ce vendredi s’ajoutent aux plus de 4 000 électeurs de la diaspora qui ont voté par correspondance. Le vote à l’étranger se déroule trois jours durant du 22 au 24 novembre. En Roumanie, les Roumains pourront voter pour leur prochain président dimanche de 7 heures du matin jusqu’à 21 heures. Le vote peut être prolongé uniquement si des électeurs se trouvent dans le bureau de vote ou dans des files d’attente à l’extérieur  de ceux-ci. Les autorités ont aménagé à l’occasion de ce scrutin quelque 19 000 bureaux de vote en Roumanie et 950 à l’étranger. Le plus grand nombre de bureaux de vote est à retrouver en Italie – 158, suivie par l’Espagne 147 et par le Royaume Uni – 107. 13 candidats sont actuellement inscrits dans la course pour les fonctions de président. Dimanche également, la Capitale roumaine, Bucarest tient un référendum local sur des thèmes d’administration publique – la distribution des recettes issues de taxes et impôts, la délivrance des permis de construire et la lutte contre la consommation de drogue. Pour que le référendum soit validé, la présence aux urnes doit dépasser le seuil des 30%.

     

    Avions – La signature de l’accord roumano-américain portant sur l’achat d’avions de combat F35 est un pas décidé en avant pour la Roumanie dans la direction d’une défense nationale moderne, efficace et bien connecté à nos partenaires internationaux – a déclaré jeudi, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Le chef de l’exécutif a participé à la cérémonie de signature du protocole portant sur le lancement du programme de transition des Forces aériennes roumaines vers des avions de combat de 5e génération, F35. Le document a été signé par le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr, et par l’ambassadrice des Etats Unis à Bucarest, Kathleen Kavalec.

     

    Energie – L’exécutif de Bucarest a adopté jeudi, la Stratégie énergétique nationale 2035, premier document programmatique de ce genre à être adopté par le Gouvernement ces 17 dernières années. Le document dessine des directions claires au développement du secteur, à savoir : sécurité énergétique, énergie propre, efficacité énergétique, accessibilité, innovation et numérisation. Conformément au ministère de l’énergie de Bucarest, par l’adoption de cette stratégie, la Roumanie fait preuve de son engagement clair envers un avenir énergétique sûr, accessible et propre. La Roumanie vise à protéger l’infrastructure critique, à réduire la dépendance aux importations par l’utilisation de ses propres ressources et la numérisation du secteur.

     

    Schengen – Les ministres de l’intérieur de la Roumanie et de la Bulgarie, Cătălin Predoiu et respectivement Atanas Ilkov, doivent rencontrer ce vendredi à Budapest leur homologue autrichien, Gerhard Karner, pour discuter de l’adhésion de leurs pays à l’espace Schengen par leurs frontières terrestres, une étape bloquée à l’heure par l’Autriche. A cette réunion qui a lieu sous les auspices de la présidence hongroise de l’UE, participent aussi le premier ministre roumain Marcel Ciolacu et son homologue hongrois Viktor Orban. Ce sera donc l’occasion d’examiner la possibilité d’un accord sur l’adhésion complète de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation européenne. Une décision en ce sens pourrait être prise le 12 décembre prochain à Bruxelles, dans le cadre du Conseil Justice et Affaires intérieurs. Pourtant, pour lever les contrôles aux frontières terrestres de deux pays, il faudra avoir l’avis favorable de tous les Etats membres. Pour rappel, en mars 2024, la Roumanie et la Bulgarie ont été admises partiellement au sein de l’espace Schengen, uniquement par leurs frontières aériennes et maritimes. L’adhésion par les frontières terrestres se heurte toujours au droit de véto de l’Autriche qui pointe du doigt la migration illégale.

     

    Météo – Temps morose en Roumanie sous un ciel gri et un vent assez présent. Les pluies sont signalées sur le sud-ouest, le nord, le nord-est et le centre, alors que la neige est présente en montagne. Les maxima vont de 2 à 16 degrés. Ciel variable et précipitations aussi à Bucarest en soirée. Les maxima tournent autour des 10 degrés dans la Capitale. Actuellement trois quarts du territoire national fait l’objet de différentes alertes au temps sévère jusqu’à ce soir. Une alerte rouge aux tempêtes de neige est valable à des altitudes de plus de 1 700 m et dans des régions du sud et du centre. Une alerte orange est valable sur l’ouest et le centre à cause du vent et de la neige. Attention aussi si vous roulez en voiture puisqu’il y a le risque de verglas sur différentes routes du pays. 3 degrés sous un ciel de plomb à Bucarest.

     

     

  • La Stratégie nationale pour l’Energie

    La Stratégie nationale pour l’Energie

    Une stratégie pour les 10 prochaines années

     

    L’Exécutif de Bucarest vient d’adopter la « Stratégie Énergétique Nationale » pour les 10 prochaines années, jusqu’à 2035, en perspective de l’année 2050. Il s’agit du premier document programmatique de ce type adopté par le gouvernement ces 17 dernières années.

     

    Sebastian Burduja, ministre de l’Énergie : « Nous sommes confrontés à un nouveau moment critique, où nous devons faire face à des fluctuations majeures du marché, à des crises géopolitiques et de sécurité, ainsi qu’à des difficultés économiques. Notre réponse est ambitieuse : utiliser nos propres ressources et réduire les importations, investir massivement dans les capacités de production d’énergie et dans le réseau de transport et de distribution, produire localement des équipements, numériser et adopter des technologies de pointe, tout cela au service d’un secteur énergétique qui offre une énergie sûre, bon marché et propre ».

     

    A son avis, il est grand temps de profiter de nos ressources et de notre intelligence pour les transformer en puissance économique, en sécurité et en compétitivité. « La Roumanie est en train de construire un avenir où aucun Roumain ne souffrira plus à cause de la précarité énergétique et aucune entreprise ne sera contrainte de fermer ses portes en raison des coûts élevés de l’énergie », a ajouté le ministre Burduja.

     

    3 axes : la sécurité énergétique, l’énergie propre, l’efficacité énergétique

     

    La Stratégie Énergétique Nationale établit des directions claires pour le développement du secteur, à savoir : la sécurité énergétique, l’énergie propre, l’efficacité énergétique, l’accessibilité et la compétitivité économique, des marchés efficaces, l’innovation et la numérisation. Selon le ministère de l’Énergie de Bucarest, ces objectifs sont guidés par des principes clairs, tels que donner la priorité à la sécurité de l’approvisionnement, développer l’économie circulaire et atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. L’adoption de cette stratégie, témoigne de l’engagement clair de la Roumanie pour un avenir énergétique sûr, accessible et propre.

     

    L’énergie peut devenir un pilier du développement économique

     

    C’est un pas important aussi pour transformer le secteur énergétique en un pilier de développement économique et un facteur de stabilité régionale, précise le ministère de l’Energie. Selon le document, la Roumanie s’engage à protéger les infrastructures critiques, à réduire sa dépendance aux importations en utilisant ses propres ressources et à numériser le secteur.

    Plus encore, venir en aide à la République de Moldova, cela fait aussi partie de la stratégie de la sécurité énergétique de la Roumanie.

    Un autre axe de la stratégie vise à garantir des prix les plus bas possibles pour les consommateurs, qu’ils soient domestiques ou industriels, prévenant ainsi la précarité énergétique et soutenant la compétitivité économique.

     

    Un moment globalement difficile

     

    La Roumanie continue d’être un leader européen dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, réussissant à maintenir un équilibre entre la sécurité, les prix abordables et la transition verte, soulignent les responsables du secteur de l’énergie. Selon eux, la pays est aussi confronté à des pressions globales et régionales, y compris des fluctuations du marché, des changements climatiques et les effets de la guerre en Ukraine. Par conséquent, la Stratégie propose des solutions, dont notamment des investissements dans des technologies modernes, le renforcement de la chaîne d’approvisionnement, sans oublier la numérisation et l’innovation. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    La Roumanie, facteur de stabilité en Europe et dans la région

     

    Le chef du cabinet de Bucarest, Marcel Ciolacu, a rencontré mardi une délégation d’investisseurs japonais, dirigée par le vice ministre nippon de l’Economie, du commerce et de l’industrie, Shinji Takeuchi. Conformément à un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, le premier ministre roumain a évoqué le haut niveau des relations bilatérales développées dans le cadre du Partenariat stratégique, les valeurs communes promues par les deux Etats et les opportunités économiques qu’offre l’actuel contexte international. Marcel Ciolacu a déclaré que le rôle de la Roumanie en tant que facteur de stabilité en Europe et dans la région, ainsi que les avantages géostratégiques, économiques et politiques qualifient le pays en tant que destination pour les investisseurs. Le responsable roumain a également passé en revue les schémas d’aide d’Etat, ainsi que les investissements dans les nouvelles technologies, pour que l’Europe devienne un hub technologique dans le centre et le sud-est de l’Europe. Dans ce contexte, il a également évoqué l’intérêt de la Roumanie de développer le port de Constanta à la mer Noire et de soutenir les projets d’interconnexion régionale.

     

    Signature d’un mémorandum visant le projet d’une centrale hydraulique

     

    La délégation économique japonaise s’est également déclarée intéressée à consolider le soutien financier à la Roumanie dans des projets des secteurs de l’infrastructure de transport, de l’énergie, de la numérisation et de la technologie de pointe. « Les opportunités d’investissements offertes par la Roumanie sont particulièrement importante et offrent de nouvelles perspectives de développer nos relations bilatérales » a précisé le vice-ministre nippon. Auparavant, dans le cadre de la première édition du Forum énergétique Roumanie – Japon qui a eu lieu ces lundi et mardi à Bucarest, le ministère de l’Energie a signé un mémorandum d’entente avec l’entreprise japonaise Itochu visant le projet de la centrale hydraulique de Tarniţa-Lăpuşteşti, département de Cluj (dans le nord-ouest de la Roumanie.) Conformément aux responsables du ministère, ce projet a une importance stratégique pour l’équilibre du système énergétique national. La compagnie japonaise participera à la révision de la documentation technique pour le développement de cette centrale hydraulique de Roumanie mais aussi aux étapes suivantes : étude de faisabilité, projet technique et réalisation, explique le ministre de l’énergie, Sebastian Burduja.

     

    La Roumanie, leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire

     

    Par ailleurs, ELCEN, soit la compagnie d’Etat qui exploite les centrales thermiques de Bucarest et la société Panasonic travaillent déjà en coopération dans le cadre d’un projet commun qui vise un système complexe de panneaux photovoltaïques, de stockage de l’énergie dans des batteries et de production d’hydrogène vert, soit un pas symbolique dans la transition verte du secteur énergétique – affirme encore Sebastian Burduja. Enfin, le programme nucléaire civil roumain bénéficiera du soutien de la part du Japon, assure le ministre qui a déjà évoqué dans le cadre des réunions avec des hommes d’affaires japonais une éventuelle coopération dans la production d’ammoniac bas carbone (dit ammoniac bleu). « Par le biais de nos partenariats, la Roumanie assume le rôle de leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire. Nous avons fait un pas concret pour faire de la Roumanie un pays plus sûr, plus compétitif et plus soutenable du point de vue énergétique. », a également précisé Sebastian Burduja.

  • 26.10.2024

    26.10.2024

    Gaz – La Roumanie est devenue le producteur de gaz naturel le plus important de l’Union européenne, dépassant les Pays-Bas, l’ex leader de la production de gaz de l’Union, conformément aux nouveaux rapports trimestriels publiés par la Commission européenne. Les marchés du gaz et de l’électricité ont enregistré une stabilisation durant le deuxième trimestre de l’année 2024, par rapport à la même période de l’année 2023, conformément à la même source. L’Europe enregistre des progrès significatifs dans le domaine de l’énergie renouvelable qui a atteint un record de 52% de la production totale d’électricité de l’Union. Les importations de gaz ont baissé par rapport à l’année précédente et les dépôts de gaz ont été remplis. Ce qui plus est, les prix de vente en détail ont revenu à ceux de l’année 2021, suggérant une normalisation sur ce marché conformément aux rapports de la Commission européenne.

     

    Dimitrie –  En Roumanie, les chrétiens orthodoxes fêtent aujourd’hui Saint Dimitrie, martyr chrétien du 4e siècle. Il était grec et fils du gouverneur du Salonique. Dimitrie a lui aussi été gouverneur et ce fut depuis cette position qu’elle s’est opposée aux manifestations païennes qui avaient lieu à l’occasion de victoires de l’armée romaine. Arrêté et forcé à renoncer au Christianisme, Dimitrie n’a pas cédé malgré les tortures et a été ensuite tué. Sa dépouille a été ensuite posée dans une église de Salonique, où elle se trouve de nos jours encore. Quelque 260 mille Roumains célèbrent aujourd’hui leur jour du nom, selon les chiffres de la Direction d’évidence des personnes. A Bucarest, le pèlerinage aux dépouilles d’un autre Saint Dimitrie, le protecteur de la Capitale roumaine se poursuit, sur la colline de la Patriarchie.

     

    Schengen – Le ministre roumain de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, a rencontré son homologue français, Bruno Retailleau, sur le dossier Schengen, sur des thèmes d’actualité à l’agenda européen et bilatéral, dont la lutte contre la migration illégale et le trafic de drogue. Conformément à un communiqué du ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, la réunion s’inscrit dans une série de pourparlers avec leurs homologues des Etats de l’UE avec lesquels la Roumanie déroule des partenariats stratégiques ou des relations privilégiées de coopération, avec le but de faire connaitre les résultats des mesures adoptées à Bucarest dans la gestion de la migration et la sécurisation des frontières. Cătălin Predoiu a souligné les mesures adoptées tant au niveau national que dans le cadre de la coopération régionale et au sein de l’UE qui ont eu comme effet la réduction jusqu’à zéro de la pression migratoire aux frontières de la Roumanie. La coopération avec les agences européennes a joué un rôle important dans les résultats obtenus. La Roumanie souhaite achever le dossier avant la fin de l’année et compte sur le soutien de tous les alliés pour réaliser cet important objectif. Le ministre français a reconnu les résultats importants obtenus par la Roumanie et a réitéré le soutien de la France pour réaliser cet objectif au plus vite.

     

    Proche Orient – Les Etats-Unis demandent à l’Iran de ne pas riposter aux dernières attaques israéliennes lancées dans la nuit de vendredi à samedi. Si le Téhéran choisit de répondre à nouveau, nous sérions prêts et des conséquences existeront, annonce un communiqué de l’administration américaine. Entre temps, Israël a annoncé que ses opérations en Iran se sont achevées. Les trois vagues d’attaques ont visé des cibles militaires, notamment dans le système de défense et de production d’armement. D’autre part, l’Iran affirme avoir contrecarré l’attaque et que celui-ci avait produit des dégâts limités. La communauté internationale anticipait depuis un mois cette opération, une réplique à l’attaque aux missiles lancée par l’Iran contre Israël le 1er octobre. Le Pentagone a déclaré avoir été informé de l’attaque, mais qu’il n’y avait aucune implication militaire américaine. Les États-Unis avaient demandé à Israël de ne pas attaquer de cibles nucléaires ou de champs pétroliers, une demande qui a été respectée. Pendant ce temps, l’Irak a rouvert son espace aérien après une fermeture de quatre heures pour des raisons de sécurité.

     

    Heure –  La Roumanie passe à l’heure d’hiver ce soir, donc 4h00 deviendra 3h00. Le changement d’heure repose sur l’idée d’économiser l’énergie, en alignant les heures d’activité sur celles de lumière naturelle. Une consultation publique menée il y a quelques années par la Commission européenne a montré que la majorité des citoyens se sont prononcés contre le changement d’heure. En Allemagne, une association d’enseignants a démontré que le changement d’heure avait un impact négatif sur le corps et provoquait du stress, notamment dans les familles avec des écoliers. L’exécutif communautaire a tenté d’éliminer cette mesure, sans succès à cause d’un manque d’accord entre les États européens sur les horaires à respecter. Cependant, plusieurs États ont abandonné le changement d’heure. L’un d’eux est le Groenland, qui n’est pas passé à l’heure d’hiver l’année dernière. Le Mexique a opté pour une telle mesure en 2022, et la Turquie y a renoncé en 2016. Par ailleurs, l’Ukraine a décidé qu’à partir de 2025 elle ne passerait plus à l’heure d’été, justifiant ce choix par des raisons sanitaires.

     

    Météo – En Roumanie, le temps est plutôt beau, avec des températures supérieures à celles spécifiques à la période dans la plupart des régions. Les maxima vont de 14 à 23 degrés Celsius. À Bucarest, le temps est généralement beau, avec un ciel bleu et des maxima de 20 degrés C.