Tag: énergie verte

  • La semaine du 22 au 28 juillet 2024

    La semaine du 22 au 28 juillet 2024

    La réunion de la diplomatie roumaine.

    « La Roumanie est devenue cette dernière décennie un acteur régional, européen et international fiable, impliqué et respecté, un véritable fournisseur de stabilité et de sécurité ». C’est ce qu’a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, déroulée deux jours durant, à Bucarest, en présence des chefs des missions diplomatiques, des offices consulaires et des antennes de l’Institut culturel roumain. La Roumanie s’est fixé comme priorité le renforcement de son rôle au sein de l’UE et de l’OTAN, la consolidation du partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la diversification du dialogue avec tous les pays partenaires, a ajouté M. Iohannis. Et de préciser que le pays reste aussi bien un partisan du processus d’élargissement de l’UE, qu’un des membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui joue un rôle constructif, tout en étant un facteur d’équilibre, de sécurité et de stabilité dans la région. Les pourparlers de Bucarest ont porté aussi sur le souhait de la Roumanie de voir les contrôles levés à ses frontières terrestres aussi, pour adhérer entièrement à l’Espace Schengen. Le pays espère rejoindre aussi l’OCDE, a rappelé Klaus Iohannis, qui a plaidé pour un effort international supplémentaire censé permettre la finalisation du processus d’adhésion le plus vite possible.

    La Roumanie et le passage à l’énergie verte

    « Ce n’est que grâce à la sécurité énergétique, par le biais d’une énergie aux tarifs accessible aussi bien pour l’économie que pour les consommateurs, et à la compétitivité économique que la Roumanie pourra faire le pas décisif vers le prochain objectif essentiel : produire de l’énergie verte ». C’est ce qu’a affirmé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, à l’occasion de la réunion du Partenariat pour la coopération transatlantique en matière d’énergie et de climat, déroulée ces mardi et mercredi à Bucarest, en présence des représentants du secteur public et privé de tous les Etats d’Europe et des Etats-Unis. La Roumanie renforce ses capacités d’interconnexion avec tous les Etats voisins, c’est-à-dire avec la Bulgarie et la Grèce, mais aussi avec la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, a déclaré Marcel Ciolacu. Selon lui, Bucarest investit dans de nouvelles capacités de production énergétique de sources renouvelables et cherche à doubler sa capacité nucléaire. Le chef du gouvernement a évoqué le projet d’extraction gazière Neptun Deep, en mer Noire, censé doubler la capacité de production du pays qui deviendra, de cette manière, le plus grand producteur gazier en Europe à l’horizon 2027. Il a souligné l’appui que les Etats Unis accordent aux projets énergétiques stratégiques développés par la Roumanie dans le domaine nucléaire. D’ailleurs, en marge du forum de Bucarest, l’entreprise Nuclearelectrica et deux entreprises américaines ont signé un partenariat par lequel une ancienne centrale électrique au charbon est transformée en centrale nucléaire moderne.

    Des débris de drones en Roumanie

    Suite aux frappes russes menées dans la nuit de mardi à mercredi contre l’infrastructure civile et portuaire ukrainienne, des débris de drone russe ont été retrouvés près de la localité roumaine de Plauru, dans le département de Tulcea, a informé le Ministère roumain de la Défense. Trois autres drones sont entrés dans l’espace roumain jeudi dans la nuit quand la Russie a repris ses attaques. La population du département de Tulcea a été informée par des messages d’alerte sur le risque de chute de débris de drone. Des avions des Forces aériennes roumaines ont survolé l’espace aérien pour surveiller la situation. Le chargé des affaires de l’Ambassade russe à Bucarest a été convoqué par le Ministère roumain des Affaires Etrangères qui a qualifié les frappes aériennes d’irresponsables. En parlant de cet incident, l’OTAN a affirmé ne voir aucun signe d’agression voulue de la part de Moscou envers la Roumanie.

    La sécheresse sévit en Roumanie

    La sécheresse sévère qui s’est installée dernièrement en Roumanie a entraîné des coupures d’eau dans des centaines de localités. Dans une tentative de venir en aide aux explorateurs agricoles en détresse, les autorités sont intervenues auprès des banques pour les faire accepter soit un retard des paiements des dettes, soit des prêts à taux préférentiels. Tout cela dans le contexte où la sécheresse a détruit presque deux millions d’hectares de maïs et de tournesol et une centaine de milliers d’hectares de colza et de blé. Malheureusement, les prévisions ne sont pas bonnes, puisque dans 40 bassins d’accumulation, le taux de remplissage est tombé légèrement en dessous de 80%. Cette tendance à la baisse se maintiendra dans les prochaines semaines aussi, s’alertent les représentants des Eaux roumaines qui estime que le débit du Danube à son entrée en Roumanie est bien inférieur à la moyenne pluriannuelle pour le mois de juillet. En revanche, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne à sa capacité normale.

    La Roumanie aux JO de Paris

    « La participation de la Roumanie aux JO est une raison de fierté pour tous les Roumains. Je suis persuadé que les jours pleins d’émotion des compétitions nous rapprocheront les uns des autres. Le sport fait partie de ce que nous, en tant que nation, nous représentons, de cette identité construite depuis plus d’un siècle, avec des résultats considérés, de nos jours encore, comme des repères internationaux ». C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de l’inauguration jeudi à l’Ambassade roumaine de Paris, de la Maison de la Roumanie, à la veille de la cérémonie d’ouverture des JO. « Les sportifs inscrits dans les compétitions ont le devoir de continuer l’histoire de la première médaille remportée par notre pays lors de la première édition des Jeux olympiques de 1924, déroulée toujours à Paris », a précisé pour sa part le président du Comité olympique et sportif roumain, Mihai Covaliu. « Je ne saurais m’empêcher de penser qu’il y a cent ans, toujours à Paris, la Roumanie a ouvert la voie de ses succès sportifs en remportant une première médaille de bronze. Or nous, aujourd’hui, nous avons la mission de poursuivre cette belle histoire, de rajouter au palmarès national d’autres médailles olympiques étincelantes et de nous réjouir de cette belle édition des JO ». La délégation roumaine de Paris comporte 106 sportifs.

  • 23.07.2024 (mise à jour)

    23.07.2024 (mise à jour)

    Réunion – « La Roumanie est très engagée à réaliser la transition verte de manière pragmatique et faisable, d’être un exemple pour la région et le monde, et cela se traduit par l’utilisation du gaz à court et moyen terme, mais aussi de l’énergie nucléaire », a déclaré mardi le ministre de l’Énergie, Sebastian Burduja, lors du Forum des Affaires du Partenariat pour la Coopération Transatlantique dans l’Énergie et le Climat, qui se tient à Bucarest. Pour sa part, le premier ministre Marcel Ciolacu a souligné que c’est par la sécurité énergétique, l’énergie accessible pour l’économie et la population et la compétitivité économique qu’il était possible de faire le pas décisif vers l’objectif essentiel suivant – obtenir de l’énergie propre et verte. Par ailleurs, le premier ministre a également  annoncé que la Roumanie négocierait avec la nouvelle Commission européenne un accord de 7 ans pour revenir à l’objectif de déficit de 3 %. Il affirme que le pays traverse une période de développement « accéléré » et qu’il est très important que les investissements se poursuivent.

     

    Femmes – En Roumanie, seulement 6,5 % des maires et 9 % des conseillers locaux sont des femmes, selon les données publiées par l’organisation non gouvernementale « Des femmes pour une société meilleure », qui a analysé les résultats des élections locales du 9 juin dernier en Roumanie. Ces chiffres, dont aucun parti ne parle, montrent que la politique reste en fait un domaine presque exclusivement masculin, souligne l’organisation. Au niveau du Parlement, la situation est un peu meilleure, avec une représentation d’environ 18 %. L’organisation demande aux partis parlementaires de débloquer les initiatives législatives concernant la présence d’au moins 30 % de femmes aux postes éligibles et de bloquer les fonds publics des partis qui ne respectent pas cette condition.

     

    Sécheresse – Dans le contexte de la sécheresse qui sévit dernièrement en Roumanie, des restrictions d’eau potable ont été mises en place dans 450 localités, communes et villages, la plupart dans le sud du pays. Après que le manque d’eau a fortement compromis presque deux millions d’hectares de cultures de maïs et de tournesol et une centaine de milliers d’hectares de blé et de colza, le ministre de l’Agriculture, Florin Barbu, a eu lundi une première rencontre avec les représentants des banques commerciales afin de venir en aides aux agriculteurs en difficulté. A l’heure actuelle, les ressources d’eau sont toujours problématiques. Dans 40 bassins d’accumulation, le taux de remplissage est inférieur à 80% et la tendance à la baisse se maintiendra dans les jours à venir aussi. Même si le débit du Danube à son entrée sur le territoire roumain est bien en dessous de la moyenne pluriannuelle du mois de juillet, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne normalement.

     

    Enfants – Presque 10.000 enfants ont été portés disparus en 2023, en Roumanie, un nombre à la hausse pour la deuxième année de suite, s’alerte l’ONG Sauvez les Enfants. Le phénomène est encore plus inquiétant que dans la moitié des c  as il s’agit de mineurs ayant fui volontairement leur famille.

     

    Ukraine – La Roumanie réitère son aide à l’Ukraine voisine envahie par les troupes russes et se prononce pour l’accélération de l’assistance accordée par Bruxelles à Kiev, y compris du point de vue militaire. C’est ce qu’a affirmé la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, en présence de ses homologues européens réunis à Bruxelles au sein du Conseil Affaires Etrangères. Et la responsable roumaine de réaffirmer le soutien de Bucarest à la formule de paix avancée par le président Zelenski, une proposition à même de garantir une paix juste et durable, dans le respect de l’intégrité territoriale et des principes de la Charte de l’ONU.

     

    Concert – L’orchestre et le chœur de l’Opéra roumain seront présents mercredi soir, dans la cathédrale orthodoxe de Paris « Les saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël » pour un concert de musique sacrée. Leur tournée en France s’achèvera le 25 juillet, par  un concert à l’Ambassade roumaine de Paris qui marquera l’inauguration de la Maison de Roumanie aux Jeux Olympiques. Lundi, les artistes roumains ont été en concert dans les jardins du Palais de Versailles, dans le cadre d’un événement organisé toujours dans le contexte des JO de Paris. Selon la correspondante Radio Roumanie sur place, le concert intitulé « Ethos roumain » était un projet organisé par le gouvernement de Bucarest par le biais du Département des Roumains de partout, en partenariat avec l’Institut Culturel Roumain de Paris.

     

    Météo – En Roumanie, la chaleur persiste, notamment dans le sud et le sud-est où l’indice humidex dépasse le seuil critique de 80 unités, ce qui veut dire que l’inconfort thermique est accentué. Toutes ces régions du pays sont placées en vigilance jaune à la canicule, avec des températures maximales de 29 à 35 degrés. Il faisait 35 degrés mardi, à midi, à Bucarest.

  • Le Plan national de relance et de résilience finalement accepté à Bruxelles

    Le Plan national de relance et de résilience finalement accepté à Bruxelles

    Pour 66 reformes et 111 investissements, le financement
    offert par l’UE touche les 28,5 milliards d’euro, en baisse légère par rapport
    au plan initial, lorsque la Roumanie avait atteint une croissance économique
    plus élevée que prévu.




    Faciliter
    la transition vers l’énergie verte




    La nouvelle version du PNRR met un accent fort sur la
    transition vers l’énergie verte, car presque 44 % des fonds disponibles sont
    alloués pour des mesures qui soutiennent les objectifs climatiques, soit en
    hausse par rapport aux 41 % prévus dans le plan initial. Un nouveau chapitre
    inclus dans le Plan concernant REPowerEurope vise à investir dans l’énergie
    verte, à promouvoir l’efficacité énergétique des bâtiments ainsi qu’à
    requalifier et à perfectionner la main d’œuvre du secteur de la production
    d’énergie renouvelable. Deux reformes sont visées : l’une introduit un cadre juridique qui permet
    l’utilisation des terrains agricoles non-productifs ou dégradés détenus par
    l’Etat pour produire de l’énergie verte. L’autre vise à créer des guichets
    uniques dans le but de fournir aux prossomateurs des services de conseil pour
    les travaux visant l’efficacité énergétique et pour la production de l’énergie
    à partir de sources renouvelables.




    Stimuler
    la numérisation




    La Roumanie reçoit de l’argent par le biais du PNRR pour
    la transition numérique aussi. Il s’agit d’un taux de 21,8 % des fonds, également
    en hausse par rapport au plan initial. Les objectifs sont de développer
    l’infrastructure et de numériser plusieurs secteurs, tels la santé publique,
    les services publics de l’emploi et de la protection sociale, les transports,
    l’éducation, la fiscalité, la culture, le système juridique et les services de
    l’environnement.




    Réaction
    des autorités de Bucarest




    Le premier ministre Marcel Ciolacu a salué, sur Facebook,
    l’élimination du plafond de 9,4 % du PIB du Plan national de relance et de
    résilience pour les dépenses avec les pensions de retraite. « Le
    Gouvernement a honoré la promesse qu’il avait faite aux Roumains … nous nous
    débarrassons définitivement du cauchemar introduit avec cynisme dans le
    document par l’Union Sauvez la Roumanie, qui conduirait au gel du point de retraite
    jusqu’à 2070. » a martelé Marcel Ciolacu, dans le contexte où l’Exécutif
    prépare la mise en œuvre d’une nouvelle loi sur les pensions de retraite, qui
    prévoit un nouveau système de calcul et d’indexation des retraites.




    Maintenant,
    c’est aux ministres européens des Finances et ensuite au Conseil européen
    d’approuver la forme modifiée du Plan national de relance et de résilience.




    La Roumanie a reçu jusqu’ici un peu plus de 9 milliards
    d’euro. La Commission européenne autorisera des nouveaux paiements si les
    jalons et les cibles convenus sont accomplis à un niveau satisfaisant, qui
    refléterait les progrès en ce qui concerne la mise en œuvre des investissements
    et des réformes que Bucarest avait assumés.





  • 25.07.2023 (mise à jour)

    25.07.2023 (mise à jour)

    Incendies en Grèce – Les 130 pompiers roumains qui participent aux opérations anti-incendie en Grèce ont très bien collaboré avec leurs collègues grecs et d’autres pays, a déclaré mardi le chef du département des situations d’urgence de Bucarest, Raed Arafat. Il a précisé qu’une partie des pompiers roumains ont été redéployés sur l’île de Rhodes. Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a fait part de sa reconnaissance envers les 130 pompiers roumains déployés en Grèce, fortement touchée par des incendies de végétation. Le ministre grecque du tourisme, Olga Kefalogianni, a transmis un message censé rassurer les touristes en vacances dans ce pays, annonce l’ambassade de la Grèce à Bucarest.

    Recommandations aux touristes – A Bucarest, le ministère de l’économie, de l’entrepreneuriat et du tourisme a recommandé aux Roumains qui souhaitent voyager en Grèce de s’informer, avant de partir, à propos de la situation à destination et d’éviter les déplacements dans des régions où il y a des incendies de végétation. Pour sa part, le ministère roumain des Affaires Etrangères met en garde les citoyens roumains qui se trouvent, transitent ou souhaitent voyager en Grèce que les autorités locales maintiennent jusqu’au 27 juillet les prévisions visant l’alerte code rouge à la canicule et au danger majeur d’incendies de 4e et 5e degrés sur une échelle de 1 à 5. Les autorités de Bucarest recommandent à tous les Roumains qui se trouvent dans une région où il y a des incendies de végétation de respecter strictement les instructions des autorités locales et de suivre constamment les sources officielles d’information.

    Crash d’un Canadair en Grèce – La Grèce, pays pourtant coutumier des vagues de chaleur estivales, connaît l’une des plus longues canicules de ces dernières années, selon l’Afp. Les très fortes températures combinées à des vents forts en mer Egée ont provoqué des incendies majeurs depuis huit jours. Un bombardier d’eau de type Canadair s’est écrasé mardi alors qu’il luttait contre un incendie de foret en Grèce, dans le sud de l’île d’Eubée, selon l’AFP, qui annonce aussi que les deux pilotes de l’appareil sont décédés dans le crash.

    Accord – Aucune nation ne peut gérer seule, en isolement la crise climatique mondiale a affirmé mardi le président du Sénat de Bucarest, Nicolae Ciuca. Il a participé à Bucarest à la réunion des ministres de l’énergie de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, de la Roumanie et de la Hongrie consacrée au partenariat stratégique dans le domaine du développement et du transport de l’énergie verte. Dans un message sur Facebook, Nicolae Ciuca a rappelé qu’en décembre dernier, en tant que premier ministre, il a signé un accord entre les quatre pays visant la construction d’un câble sous-marin en mer Noire dont le but est de transporter l’énergie verte vers l’Europe. Or, mardi les ministres de l’énergie d’Azerbaïdjan, de Géorgie, de Roumanie et de Hongrie ont évoqué dans le cadre de leur réunion justement la mise en œuvre de ce projet qui contribuera à la transformation de la Roumanie en un hub énergétique régional, explique le président du Sénat de Bucarest.

    Attaque – Les autorités de Bucarest affirment qu’à présent il n’y a aucune menace militaire contre le territoire national, ni contre les eaux territoriales de la Roumanie. Ces propos interviennent après l’attaque aux drones commise par la Russie contre les infrastructures des ports fluviaux ukrainiens de Reni et d’Ismail, situés à proximité de la Roumanie. L’attaque de la Russie a été fermement condamnée par le président roumain, par le premier ministre et par le président du Sénat de Bucarest. Un navire marchand roumain a été endommagé suite à cette attaque qui a eu lieu à quelques kilomètres seulement de la ville de Galati, en Roumanie. Le ministère roumain des AE affirme que le bateau a souffert des dégâts mineurs et qu’il a continué son déplacement. Aucun citoyen roumain n’a été blessé dans les attaques visant les ports ukrainiens en bord du Danube.

    Nage – Le nageur roumain David Popovici (18 ans) a terminé quatrième dans la finale des 200m nage libre aux championnats du monde de Fukuoka au Japon. Ce fut le Britannique Matthew Richards, 20 ans, qui a été sacré mardi champion du monde. En avance sur le record du monde aux premiers 50 mètres, David Popovici grand favori a complètement craqué au cours de la dernière longueur, achevant la course quatrième. Egalement à Fukuoka, David Popovici doit évoluer aussi à l’épreuve de 100 m nage libre, prévue pour le 26 juillet, avec une finale pour le 27 juillet.

    Météo – La Roumanie est ces mardi et mercredi en alerte code rouge, orange et jaune aux températures élevées, à la canicule et à l’inconfort thermique. La moitié sud du pays est la plus touchée. Et selon les météorologues la vague de chaleur devrait s’intensifier. Le ciel est variable sur toutes les régions et le risque d’instabilité ne fait qu’augmenter. Les maximas frôleront mercredi les 40 degrés à l’ombre.

  • 25.07.2023

    25.07.2023

    Ukraine – Les autorités de Bucarest affirment qu’à présent il n’y a aucune menace militaire contre le territoire national, ni contre les eaux territoriales de la Roumanie. Ces propos interviennent après l’attaque aux drones commise par la Russie contre les ports fluviaux ukrainiens de Reni et d’Ismail, situés à proximité de la Roumanie. L’attaque de la Russie a été fermement condamnée par le président roumain, par le premier ministre et par le président du Sénat de Bucarest.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Florin-Ionuţ Barbu, participe aujourd’hui au Conseil agriculture et pêche à Bruxelles. A l’ordre du jour de la réunion figurent des sujets tels la situation du marché dans le contexte de la guerre d’agression de la Russie sur l’Ukraine, la sécurité alimentaire et le prix des aliments et l’utilisation durable des pesticides. Florin-Ionuţ Barbu fournira au Conseil des informations relatives aux effets de la guerre en Ukraine, aux conditions météorologiques défavorables et aux prix élevés des moyens de production sur les fermiers roumains.

    Fiscalité – La coalition gouvernementale de Bucarest n’a pas réussi à s’entendre sur le paquet de mesures fiscales à adopter afin de réduire le déficit budgétaire. Lundi, les leaders de la coalition gouvernementale ont agréé une proposition du premier ministre roumain, Marcel Ciolacu sur la suppression de 200 000 postes publics non-occupés et une autre du leader libéral, Nicolae Ciucă, sur la réduction des dépenses de tous les ministères. Des solutions visant à combattre l’évasion fiscale et à améliorer la collecte des recettes budgétaires ont également été évoquées dans le cadre de la réunion de lundi. Parmi les propositions par lesquelles l’Exécutif cherche à réduire le déficit et à majorer les recettes budgétaires figurent la majoration du salaire minimum des travailleurs du BTP, parallèlement avec l’élimination de leur exemption de la contribution à la sécu, l’élimination du taux réduit de la TVA de 5% qui s’applique à présent à des produits et services, la majoration de l’impôt sur les dividendes et un impôt plus élevé pour les micro-entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse les 500 000 euros. Selon le ministre des Finances, la Roumanie doit s’encadre dans une cible de déficit de 5% tout au plus, sinon elle risque de perdre le financement issu du Plan national de relace et de résilience.

    Sports – Le nageur roumain, David Popovici (18 ans) est en lice aujourd’hui pour l’or de l’épreuve de 200 mètres nage libre aux Championnats du monde de natation de Fukuoka (au Japon). Lundi il s’est qualifié en finale avec le meilleur résultat. En 2022, David Popovici a remporté l’or des Championnats du monde de Budapest et aux Championnats d’Europe de Rome dans les épreuves de 100 m et de 200 m nage libre. Ce qui plus est, il a décroché un nouveau record mondial dans l’épreuve de 100 m nage libre du Championnat d’Europe déroulé en Italie.

    Grèce – Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a fait part de sa reconnaissance envers les 130 pompiers roumains déployés en Grèce sur l’île de Rhodes, fortement touchée par des incendies de végétation et le ministre grec du tourisme, Olga Kefalogianni, a transmis un message censé rassurer les touristes en vacances dans ce pays, selon un communiqué de l’Ambassade de Grèce à Bucarest. Le ministère grec des Affaires Etrangère a mis en place une cellule de crise dont l’objectif est e coordonner l’évacuation des touristes étrangers à cause des incendies de végétation. A Bucarest, le ministère roumain des AE annonce ne pas disposer de chiffres sur le nombre de ressortissants roumains évacués des zones à risque et la priorité des autorités d’Athènes est l’évacuation en sécurité de toutes les personnes touchées. L’institut de météorologie de la Grèce annonçait pour mardi et mercredi des températures de 44 degrés sur certaines régions et jeudi les maximas devraient revenir au niveau des moyennes pluriannuelles.

    Réunion – Des responsables de Roumanie, Azerbaïdjan, Géorgie et Hongrie participent aujourd’hui à Bucarest, à la 4e réunion ministérielle relative à l’accord entre les gouvernements des quatre pays sur le partenariat stratégique dans le domaine du développement et du transport de l’énergie verte. Les participants à la réunion évoqueront aussi l’état de la ratification de l’accord, les évolutions les plus récentes du mémorandum d’entente sur la création d’une entreprise commune dont les actionnaires seraient les quatre gouvernements visant la production de l’énergie verte. Signé le 17 décembre 2022, l’accord fournira un cadre financier et technique à la réalisation du projet de câble sous-marin de transport de l’électricité de sources renouvelables entre la Roumanie et l’Azerbaïdjan via la Géorgie et la mer Noire et ensuite pour transporter cette énergie vers la Hongrie et le reste de l’Europe via le système européen de transport.

    Météo – La Roumanie est aujourd’hui et demain en alerte code rouge, orange et jaune aux températures élevées, à la canicule et à l’inconfort thermique. La moitié sud du pays est la plus touchée. Six départements du sud, y compris la Capitale sont aujourd’hui en alerte rouge à la canicule. Et selon les météorologues la vague de chaleur devrait s’intensifier. Le ciel est variable sur toutes les régions et le risque d’instabilité ne fait qu’augmenter. Les maxima vont de 30 à 42 degrés, avec des températures légèrement plus basses sur la côte et dans le delta. 35 degrés à Bucarest. –

  • 24.05.2023  (mise à jour)

    24.05.2023 (mise à jour)

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, a reçu mercredi son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, qui a commencé une visite de trois jours en Roumanie. Les deux hommes ont parlé du développement de la coopération politique sécuritaire et économique et ont transmis un message de solidarité et de soutien à l’Ukraine. Un message d’appui à la République de Moldova a également été transmis. M Iohannis a apprécié tout le soutien ferme de l’Allemagne au sujet de l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation européenne. Pour sa part, M Steinmeier a déclaré que l’Allemagne était depuis longtemps d’avis que la place de la Roumanie était au sein de l’espace Schengen ». Le leader de Berlin a rencontré aussi le premier ministre Nicolae Ciuca. Les deux dignitaires ont souligné le caractère privilégié des relations roumano-allemandes, fondées sur un dialogue politique consistent et une composante économique solide. Le chef de l’Exécutif de Bucarest a apprécié l’activité des plus de 25 000 entreprises à participation allemande de Roumanie qui font de l’Allemagne, le premier investisseur dans l’économie roumaine, avec une présence dans les secteurs des technologues de pointe.

    Santé – Le déclenchement de la grève dans le système de santé de Roumanie dépend de la manière dont se dérouleront les négociations avec les représentants du nouvel exécutif, a déclaré le leader de la fédération syndicale Sanitas, Leonard Bărăscu. Il a rencontré ce matin le président de la Chambre des Députés, Marcel Ciolacu, celui qui devrait assumer les fonctions de premier ministre après la rotation gouvernementale qui devrait se dérouler prochainement. Leonard Bărăscu affirme qu’il faut respecter à la lettre la loi de la grille unique des salaires et que les revenus des aides soignants par exemple devraient être de deux à trois fois supérieurs au niveau actuel. La grève générale du système de santé de Roumanie a été annoncée pour le 15 juin.

    Education – Le premier ministre roumain Nicolae Ciuca a refusé de rencontrer ce mercredi les représentants des syndicats de l’éducation nationale, en grève générale depuis lundi. Les ministres de l’Education, du Travail et des Finances ont été invités aux négociations, qui se prolongeaient dans la soirée de ce mercredi, tout comme le chef de file du PSD et président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu. Pour rappel, les principales revendications des enseignants tournent autour des salaires.

    Premier ministre – Le premier ministre libéral, Nicolae Ciuca a confirmé qu’il déposerait son mandat dans deux jours, conformément au calendrier de la gouvernance tournante établi entre le PNL et le PSD en 2021. Il a dit aussi que les négociations au sein de la coalition au pouvoir à Bucarest n’étaient pas achevés, et donc « toute formule, à commencer par le respect du protocole conclu jusqu’à sa modification, restait possible ». Il ne prendra pas la décision concernant sa position au sein du futur cabinet du social-démocrate Marcel Ciolacu avant ce vendredi.

    Bookfest – Le Salon international du livre Bookfest a ouvert ses portes ce mercredi à Bucarest en présence du ministre roumain de la culture, Lucian Romascanu et de l’ambassadeur d’Italie en Roumanie, Alfredo Maria Durante Mangoni. Le pays à l’honneur de cette édition est l’Italie, dont l’ambassadeur à Bucarest a souligné que les relations entre la Roumanie et l’Italie étaient très fortes sur tous les plans. Plus de 200 participants de tout le pays et de République de Moldova voisine, aux cotés d’instituts culturels de Bucarest seront présents au salon qui s’achève le 28 mai, selon son organisateur : l’Association des éditeurs de Roumanie. Une douzaine d’auteurs italiens participeront aux événements et débats le long du salon du livre, près de la moitié d’entre eux étant déjà présents sur le marché local avec des travaux traduits en langue roumaine. Un projet cofinancé par le ministre de la culture, Bookfest se déroule aussi au niveau local à Timisoara, Cluj, Târgu Mures, Brasov et une édition internationale à Chisinau.

    Photovoltaïques – Les inscriptions au
    programme « la maison verte photovoltaïque » pour les habitants du
    centre de la Roumanie se sont achevées. Le budget d’une cinquantaine de
    millions d’euros s’est épuisé en trois minutes. Plus de 12 mille maisons des
    départements : Alba, Braşov, Covasna, Harghita, Mureş et Sibiu seront
    dotées de panneaux solaires et les familles pourront ainsi réduire leurs
    factures et utiliser l’énergie verte, a fait savoir le ministre de
    l’environnement, Tánczos Barna. La semaine prochaine, c’est le tour des
    départements de Moldavie, soit la région nord-est, puis au cours de la deuxième
    semaine du mois de juin, les habitants de la région nord-ouest pourront se
    faire inscrire dans ce programme. L’édition de cette année du programme
    gouvernemental « la maison verte » a commencé il y a cinq jours par
    la région Bucarest – Ilfov et les fonds de quelque 20 millions d’euros ont été
    réservés intégralement en deux minutes seulement depuis le début de la session
    d’inscription.

    Bucuresti – Météo agréable durant les prochaines 24 heures sur la majorité des régions de Roumanie. L’instabilité sera pourtant au rendez-vous. On s’attend à des pluies et des orages notamment en montagne, sur l’ouest et sur le sud. Les maxima iront de 21 à 28 degrés.

  • 13.04.2023

    13.04.2023

    Conférence – La région de la mer Noire est essentielle pour la défense collective de l’OTAN, pour la sécurité européenne et pour la prospérité, a déclaré aujourd’hui à Bucarest, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. La Capitale roumaine accueille aujourd’hui la première conférence sur la sécurité de la mer Noire sous l’égide de la plateforme internationale Crimée et d’une nouvelle réunion trilatérale Roumanie – République de Moldova – Ukraine. La conférence organisée en partenariat avec l’Ukraine réunit plus de 250 délégués de plus de 30 Etats et organisations internationales, aux côtés d’invités qui participent en format virtuel. Parmi eux, le ministre ukrainien des Affaires Etrangères, Dmitro Kuleba, qui a affirmé dans une intervention vidéo que la paix réelle signifie la récupération des frontières de l’Ukraine internationalement reconnues. Attendu à Bucarest, Dmitro Kuleba n’a pas pu y participer physiquement à cause des évolutions les plus récentes de la guerre dans son pays. Enfin, Bogdan Aurescu a plaidé pour un engagement stratégique de l’UE et de l’OTAN dans la région de la mer Noire. Il a également réitéré l’appui de la Roumanie à l’Ukraine.

    Gouvernement – Tous les ministères roumains ont transmis au gouvernement des plans de réduction des dépenses budgétaires, a annoncé le porte parole de l’exécutif de Bucarest, Dan Carbunaru. Il a ajouté que durant la prochaine réunion du cabinet de Bucarest, les responsables gouvernementaux analyseront le paquet de coupes sollicité par le premier ministre et toutes les décisions nécessaires seraient adoptées. En début de semaine, le premier ministre Nicolae Ciucă a demandé aux ministres de lui présenter d’urgence des propositions de réduction de dépenses, étant donné que durant le premier trimestre de cette année, les recettes budgétaires ont été inférieures aux estimations. Le chef de l’exécutif a assuré pourtant que ces mesures n’impliqueraient pas de licenciements, ni réduction des salaires et des investissements.

    OTAN – Le président du Comité militaire de l’OTAN, l’amiral Rob Bauer, poursuit jusqu’à vendredi sa visite en Roumanie pour des pourparlers consacrés à la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, aux missions alliés de dissuasion et de défense de l’espace euro-atlantique, mais aussi aux événements majeurs d’instruction de cette année. Le responsable otanien a également rencontré le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu sur les préparatifs en vue du sommet de Vilnius au mois de juillet et sur l’implémentation des décisions de la réunion alliée à Madrid, alors qu’au siège du ministère roumain de la défense, il a rencontré le ministre Angel Tîlvăr et le chef de l’état major, le général Daniel Petrescu. L’agenda de la visite du président du Comité militaire de l’OTAN prévoir aussi des visites auprès des commandements alliés déployés à Bucarest, dans le sud et à Sibiu, dans le centre, au groupement de l’OTAN déployé à Cincu, dans le centre et sur la base aérienne Mihail Kogălniceanu (sud-est).

    Conférence – C’est aujourd’hui que s’achève à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie la conférence internationale Smart Diaspora 2023 – événement qui constitue un espace du dialogue et de la collaboration entre chercheurs roumains de tous les coins du monde. Le programme de la conférence a prévu 38 ateliers, réunissant en dehors de 500 participants de Roumanie, 400 autres de la diaspora roumaine et 300 issus des universités membres de l’Alliance Timisoara Universitaire. Quatre jours durant, les participants se sont penchés sur le rôle de la diaspora dans l’Education, la Science, l’Innovation et l’Entreprenariat. Présent à l’inauguration de la conférence, le premier ministre roumain Nicolae Ciuca a déclaré que le ministre de la recherche, de l’innovation et de la numérisation devrait identifier rapidement des solutions pour simplifier la bureaucratie et la gestion des financements à la recherche. Il a également demandé aux chercheurs de proposer cinq domaines scientifiques qui pourraient recevoir des financements en priorité. Smart Diaspora fait partie d’une série d’événements inscrits à l’agenda de Timisoara capitale culturelle de l’Europe 2023.

    Eoliennes – La Roumanie a rejoint l’Alliance mondiale éolienne en haute mer, qui promeut la production et l’utilisation de l’énergie éolienne, sous l’égide de l’Agence internationale pour l’énergie renouvelable. Le gouvernement de Bucarest a approuvé l’association qui a comme but la majoration du taux des sources renouvelables d’énergie dans la consommation finale et l’élimination progressive du charbon. Conformément à une étude de la Banque mondiale, le potentiel éolien en haute mer de la Roumanie s’élèverait à quelque 76 Gigawatts. Pour devenir membre de l’alliance, la Roumanie devrait établir une stratégie nationale relative à l’énergie éolienne en haute mer – lit-on dans un communiqué de l’exécutif de Bucarest.

    Energie – Le président roumain Klaus Iohannis visite aujourd’hui l’école internationale de compétences dans l’énergie renouvelable à Constanta, dans le sud-est. Les cours dispensés visent la qualification et la requalification des adultes, techniciens de l’industrie de l’énergie renouvelable, notamment l’énergie éolienne et solaire photovoltaïque. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, la formation de compétences pour la transition climatique et la coopération internationale en matière d’éducation pour le climat sont des objectifs importants qui font partie de la vision du président Iohannis pour un environnement plus propre. En 14 ans, l’institution a formé plus de 10 000 étudiants et plusieurs milliers de personnes de Roumanie et du monde suivent annuellement les cours et arrivent à travailler dans le secteur de l’énergie renouvelable à travers l’Europe.

    Forum d’affaires – Un forum d’affaires Serbie – Roumanie se déroule aujourd’hui à Belgrade. Organisé par la Chambre économique de la Serbie, l’événement réunit 31 entreprises roumaines et 43 serbes. Les sociétés roumaines sont actives dans les domaines du BTP, des TIC, de l’énergie et des transports. Les présidents des chambres économiques des deux Etats signeront à cette occasion un accord visant à définir les prochaines relations entre les deux communautés d’affaires dans le domaine de la promotion de la coopération commerciale et des investissements, de l’échange d’informations d’affaires et du programme des participations aux foires organisées en Serbie et en Roumanie. En 2022, la valeur des échanges commerciaux entre les deux Etats s’est élevée à 2,3 milliards d’euros. La Roumanie est le 5e partenaire d’exportation de la Serbie.

    INS – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a baissé de 15,5% en février à 14,53% en mars, alors que les produits alimentaires ont connu une progression des prix de 21,56%, les prix des marchandises non-alimentaires ont augmenté de 11,06%, alors que dans le cas des services les prix ont été majorés de 10,83%, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendues publiques ce jeudi. La Banque nationale de Roumanie table sur une baisse plus rapide qu’anticipée du taux d’inflation, notamment à commencer par le 3e trimestre de l’année en cours, sur la toile de fond de la prolongation des schémas de plafonnement et de compensation des tarifs énergétiques jusqu’au 31 mars 2025 et de la redéfinition de leurs caractéristiques à commencer par le 1er janvier 2023.

    Météo – Il fait généralement beau aujourd’hui, avec des maximas qui tournent autour des moyennes pluriannuelles, légèrement plus élevées sur le sud et le sud-ouest. Selon les météorologues, les maximas iront de 13 à 21 degrés. 14 degrés et un superbe soleil à Bucarest.

  • La semaine du 13 au 19 mars 2023

    La semaine du 13 au 19 mars 2023




    Le
    partenariat stratégique roumano-bulgare


    La Roumanie et la Bulgarie
    poursuivront les efforts communs pour que la décision de leur admission au sein
    de l’espace Schengen soit prise cette année même. L’annonce a été faite
    mercredi, par le président roumain, Klaus Iohannis, lors de sa visite à Sofia,
    où il a été reçu par son homologue Rumen Radev. A cette occasion, les deux
    chefs d’Etat ont signé une déclaration de Partenariat Stratégique, qui
    encourage, entre autres, le renforcement du dialogue politique bilatéral, des
    échanges économiques et de la coopération transfrontalière, ainsi que la
    garantie de la sécurité énergétique des deux pays. Quant à l’espace Schengen,
    le chef de l’Etat roumain a réitéré que la Roumanie et la Bulgarie étaient
    prêtes pour l’intégrer, tout en sachant que son élargissement n’était pas lié à
    la migration illégale aux frontières de l’UE. Klaus Iohannis: « L’espace
    Schengen donne au citoyen européen le droit de circuler librement entre les différents
    Etats membres de l’UE. La migration illégale est une autre affaire. Elle parle de
    toutes ces personnes qui entrent illégalement dans l’UE et qui tentent par la
    suite de voyager d’un pays à l’autre. C’est pour des raisons politiques que certains
    politiciens européens ont préféré confondre ces deux questions. C’est une
    erreur. Nous comprenons très bien les difficultés que la migration illégale
    pose à certains Etats membres et nous sommes prêts à participer à tous les
    programmes censés combattre ce phénomène»
    .

    A son tour, le président bulgare,
    Rumen Radev, a réaffirmé l’intention de son pays de redoubler d’efforts en vue
    d’une adhésion aussi rapide que possible à l’espace Schengen. D’ailleurs, ces
    deux derniers mois, les deux pays ont lutté contre le flux de migrants
    illégaux, un flux qui a considérablement diminué, a-t-il encore précisé.Pour rappel, lors du Conseil
    Justice et Affaires Intérieures (JAI) de décembre dernier, la Roumanie et la
    Bulgarie se sont vu refuser l’admission dans l’espace Schengen, suite à
    l’opposition de l’Autriche et respectivement des Pays Bas. Vienne a invoqué la
    migration illégale dans les Balkans, une accusation démentie aussi bien
    par Bucarest que par Bruxelles.





    La transition vers une société verte


    Le gouvernement de Bucarest
    vient d’adopter une ordonnance d’urgence pour obliger la Roumanie de répondre à
    une nouvelle exigence imposée par Bruxelles afin qu’elle se voit accorder une
    deuxième tranche de paiement du PNRR, d’un montant de 3,2 milliards d’euros. Concrètement,
    au terme du document voté, les promoteurs immobiliers seront obligés d’installer
    des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans tous les nouveaux
    immeubles résidentiels. Les propriétaires de bâtiments plus anciens auront la
    même obligation s’ils effectuent d’importantes rénovations. Le gouvernement de
    Bucarest a également décidé de suspendre, à partir de juin prochain, l’activité
    des centrales thermiques de Turceni et Rovinari. Les deux seront conservées
    trois ans durant et pourront ainsi être remises en service si cela s’avère
    nécessaire. Le cabinet Ciuca a également adopté un acte normatif établissant un
    régime d’aide financière de 26 millions d’euros pour les PME et les grandes
    entreprises afin de construire des infrastructures permettant le recyclage des
    déchets. Selon le Premier ministre roumain Nicolae Ciuca, les projets financés
    via ce mécanisme auront comme principal objectif, la protection de
    l’environnement. Par ailleurs, la
    Chambre des députés de Roumanie a adopté en tant que chambre décisionnelle le
    projet de loi avalisant la signature de l’Accord de soutien entre l’État
    roumain et la Société Nationale d’Electricité Nucléaire – Nuclearelectrica pour
    la construction des 3ème et 4ème réacteurs de la Centrale
    de Cernavodă (sud-est de la Roumanie). De cette manière, la contribution de
    l’énergie nucléaire à la production énergétique du pays sera de 36% et la
    contribution de l’énergie nucléaire à la production de l’énergie sans émissions
    de CO2 sera de 66%.





    L’inflation, à la hausse


    En Roumanie, le taux
    d’inflation annuel a progressé légèrement en février, en passant de 15,07% à
    15,52%, selon l’Institut national de la Statistique. Selon les analystes, cela
    ne devrait pas modifier les prévisions de la Banque centrale roumaine qui table
    sur une baisse de l’inflation à moins de 10% vers la fin 2023. L’expert
    financier Adrian Codirlasu explique: Le processus désinflationniste
    se poursuit, sauf que la baisse ne se fait pas d’une manière linéaire, tous les
    mois, ce qui laisse la place à des tendances à la hausse comme celle que l’on
    vient de remarquer. Cette situation n’est pas propre à la Roumanie, on l’a déjà
    vue dans d’autres pays européens où le taux d’inflation en février a dépassé
    celui de janvier
    .

    Les chiffres publiés par l’Institut national de la
    Statistique illustrent le fait qu’en février ce furent les aliments qui ont
    connu la hausse de prix la plus significative, de près de 3,4%, suivies par les
    services avec 2,5%. Parmi les aliments ayant connu la flambée de prix la plus
    significative ces douze derniers mois, c’est le sucre qui a encaissé la
    majoration la plus spectaculaire, de 63%, suivi par le beurre, 45% et les gaz,
    42%. Les pommes de terre, les œufs, la margarine ou les produits laitiers ont
    vu leurs prix augmenter de 30%. Adrian Vasilescu, conseiller du gouverneur de
    la Banque centrale de Roumanie explique: Pourquoi en Roumanie les aliments voient leurs prix
    augmenter? D’abord, parce que cette tendance à la hausse est signalée partout
    dans le monde. En plus, chez nous, les tarifs sont impactés par un fort
    déséquilibre entre les importations de produits alimentaires, très grandes et
    les exportations. Ce qui se traduit par le déficit le plus élevé de ces
    dernières années. C’est là le problème!


    La flambée des prix a entrainé
    aussi des manifestations. Les salariés de l’Education nationale sont sortis
    dans la rue dans plusieurs villes à travers la Roumanie, en menaçant de faire
    la grève généralesi leurs salaires
    n’augmentent pas. Les leaders des syndicats dénoncent l’absence du dialogue et
    accusent les autorités de malveillance.



    Le
    roumain devient la langue officielle de la Moldavie


    La langue roumaine remplacera la langue moldave dans tous
    les documents officiels de la République de Moldavie, y compris dans le texte
    de la Constitution, suite à un vote du Parlement. Le projet adopté en deuxième
    lecture met en place une décision d’il y a une dizaine d’année de la Cour
    Constitutionnelle selon laquelle le roumain est la langue officielle en République
    de Moldavie. Selon Radio Chisinau, le vote a été salué par les députés
    pro-européens du Parti Action et Solidarité, PAS, majoritaires au Parlement et
    initiateurs de ce projet. De l’autre côté, les députés socialistes et communistes
    pro-russes ont brandi des pancartes critiques à l’adresse de l’actuel pouvoir.
    La classe politique roumaine a également salué la décision du Législatif de
    Chisinau.









  • Le parlement européen et l’énergie verte

    Le parlement européen et l’énergie verte

    A Strasbourg le parlement européen a adopté avec une large majorité le plan RePowerEU, par le biais duquel le bloc communautaire accorde aux Etats membres des fonds non-remboursables pour qu’ils d’améliorent le secteur de l’énergie verte. D’une valeur totale de 20 milliards d’euros, le plan vise à réduire la dépendance énergétique de la Russie et à accélérer la transition vers l’énergie verte, améliorant en même temps, la résilience du système énergétique de l’UE.

    Chaque Etat membre aura accès à ces fonds, à condition de mettre en application les objectifs décidés par cette nouvelle loi européenne. Il s’agit de la diversification des ressources d’approvisionnement en énergie, mesure censée mener à une réduction de la consommation, ainsi qu’à l’accélération du processus de transition à l’énergie verte, propre et bon marché. Les membres du parlement européen ont convaincu les Etats membres d’allouer au moins 30% des fonds obtenus par le biais de RePowerEU pour des projets nationaux et multinationaux consacrés aux blocages actuels dans des domaines tels les transports, la distribution et le stockage de l’énergie, ainsi que l’amplification des flux transfrontaliers. Et pas dernièrement, les eurodéputés se sont assuré que les mesures étaient conçues pour soutenir les investissements censés combattre la précarité énergétique des familles vulnérables, des PMEs et des micro entreprises.

    La Roumanie bénéficiera d’une allocation totale de 1,4 milliards d’euros pour le financement de projets dans le domaine de l’énergie, de l’argent que les autorités de Bucarest devraient utiliser jusqu’en 2026. Le gouvernement roumain doit présenter à la Commission européenne son propre projet d’investissements avant le 30 avril. L’eurodéputé roumain, Siegfried Mureşan, co-rapporteur du Parlement européen en charge de ce projet a précisé que juste après l’approbation des plans nationaux, les Etats bénéficieront d’un préfinancement de 20% de la part de la Commission et dans le cas de la Roumanie celui-ci s’élève à quelque 280 millions d’euros.

    Un autre co-rapporteur, l’eurodéputé roumain Dragoș Pîslaru, a affirmé que par le biais de ce plan, la Roumanie pourrait augmenter sa capacité de production de l’énergie verte par le biais de projets d’envergure, tels les champs de turbines éoliennes. Il a ajouté que la par le biais de REPowerEU, l’Union a réalisé un objectif révolutionnaire : à savoir les micro-investissements visant à réduire les factures énergétiques du consommateur final vulnérable ou du petit entrepreneur vulnérable. Selon l’élu européen, les fonds seront utilisés aussi pour la modernisation des maisons individuelles. « Nous avons en Roumanie cinq millions de maisons individuelles qui sont en un état de détérioration avancé et qui se confrontent à un important problème d’efficacité énergétique », a ajouté Dragoș Pîslaru. Et à lui d’ajouter qu’il s’agissait d’une question historique que REPowerEU serait à même de gérer, c’est-à-dire de moderniser au niveau des normes de l’année 2023 au moins 10% de la totalité des habitations de Roumanie.

  • Le plan énergétique et du changement climatique de la Roumanie critiqué par la Commission européenne

    Le plan énergétique et du changement climatique de la Roumanie critiqué par la Commission européenne

    Récemment, la Commission européenne avait rendu à la Roumanie son analyse du plan à dix ans proposé par cette dernière en matière énergétique et de changement climatique, portant sur la décade 2021-2030. Sans surprise, la Commission identifie plusieurs points faibles du plan, et en fait des recommandations. Le document analysé est en effet censé détailler la manière dont la Roumanie compte agir dans le domaine énergétique, pendant la prochaine décade, dans le contexte du changement climatique. Bruxelles critique le manque d’ambition du plan roumain, dont les objectifs se retrouvent bien souvent en-dessous des recommandations européennes en la matière, tout cela en dépit de certaines avancées concédées par rapport à la période précédente.

    Aussi, pour ce qui est de l’énergie renouvelable, la Commission accuse le manque d’ambitions du plan roumain, qui ne laisse qu’une part de 30,7% à ce type d’énergie dans le mix énergétique de la Roumanie de 2030, alors que, selon les calculs, notre pays pourrait monter jusqu’à 34% la part de cette ressource. Par ailleurs, le plan préparé par le gouvernement roumain semble manquer de clarté, car il omet de préciser la part de l’énergie verte dans les différents domaines, tels les transports, le chauffage ou la consommation d’électricité. Vlad Cătună, responsable des campagnes climat et énergie de Greenpeace Roumanie, explique : « La stratégie énergétique et climatique de la Roumanie fait encore la part belle aux combustibles fossiles et à l’énergie nucléaire plutôt qu’à l’énergie verte, et tout cela dans le contexte où l’Europe, et le monde dans son ensemble, sont confrontés aux effets du changement climatique. Et là je ne parle pas seulement de la fonte des glaciers et de l’augmentation du niveau des mers, mais aussi des effets que nous commençons à ressentir également chez nous, en Roumanie. Voyez l’asséchement soudain des lacs Nuntași et Iezer, voyez la désertification rampante du sud de la région d’Olténie, ou encore les tempêtes et les pluies diluviennes, suivies par de longues périodes de sécheresse. En 2020, la Roumanie a été confrontée à des périodes de sécheresse parmi les plus sévères de son histoire. Et dans ce contexte, en voyant justement tous ces effets, la Roumanie aurait dû mettre sur la table un plan ambitieux, qui fasse la part belle à l’énergie renouvelable. Or, que voit-on ? Au moment même où l’on parle, le mix énergétique de la Roumanie repose toujours principalement sur le charbon, et nos projets énergétiques d’avenir font de l’exploitation des réserves de gaz de la mer Noire la priorité numéro 1. Là, on a un problème. »

    La transition énergétique, le passage à l’énergie verte n’est certes pas un processus aisé, cela demande de la volonté et des investissements conséquents. L’économie verte n’est pas donnée, cela on le savait déjà, ne serait-ce qu’en comparant le prix des produits bio avec le prix de leurs homologues, obtenus de manière industrielle. Mais le grand avantage de la Roumanie est que l’Union européenne est disposée à financer cette transition énergétique, et que le pays a un bon potentiel, grâce à sa position géographique. Vlad Cătună précise à cet égard: « Nous disposons d’un potentiel insoupçonné en termes d’énergie éolienne, y compris de ce que l’on appelle l’éolien en mer Noire, puis d’un potentiel énorme aussi pour ce qui est de l’énergie solaire dans la partie sud du pays. Certes, pour exploiter ce potentiel, il faut des investissements conséquents, mais la Commission, par l’intermédiaire du Pacte vert européen, met sur la table des fonds importants pour réaliser cette transition énergétique. Notre souhait c’est de pouvoir passer directement de l’énergie fossile à l’énergie verte. Parce que si l’on envisageait une période de transition, qui mette l’accent sur le gaz par exemple, cela serait bien plus laborieux et, au fond, plus coûteux. Nous avons encore le temps de réaliser cette transition énergétique vertueuse, nous disposons du potentiel nécessaire en matière d’énergies renouvelables, ainsi que des fonds de la Commission européenne. Ignorer ces atouts serait un gâchis. »

    Quant au chapitre de l’efficience énergétique, la Commission européenne reconnaît et salue les efforts dernièrement consentis par la Roumanie, qui compte contribuer de manière bien plus substantielle aux efforts communautaires, pour atteindre l’objectif que l’Europe s’est donné pour 2030. Malgré tout, la Commission relève que les objectifs du plan roumain en termes de consommation d’énergie primaire et de consommation globale d’énergie demeurent plutôt modestes. Parmi les bons points relevés par la Commission notons toutefois les ambitions roumaines en matière d’accroissement de l’efficacité énergétique des bâtiments, avec un taux annoncé de 3 à 4% de réhabilitation thermique. La Commission salue également les plans de réhabilitation des centrales thermiques communautaires, ou encore la promotion annoncée de l’agriculture bio et la diminution de l’utilisation des phosphates, tous deux des éléments repris de l’Accord vert européen pour l’agriculture. Mais le plan roumain demeure déficitaire en matière de surveillance de la qualité de l’air, et il semble manquer de faire le lien entre les sources de pollution et l’évolution de la qualité de l’air. Pour conclure toutefois sur une note optimiste, Vlad Cătună pense que le plan proposé par les autorités roumaines devrait subir des améliorations, surtout dans le contexte où la nouvelle loi européenne sur le climat devrait imposer des objectifs encore plus ambitieux. Or, après l’entrée en vigueur de cette loi, les autorités roumaines n’auront d’autres choix que de s’y plier, en accélérant de la sorte la transition énergétique vers l’utilisation de l’énergie verte, et en délaissant du coup l’usage de l’énergie fossile. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 12.11.2020

    12.11.2020

    Etat d’alerte sanitaire – Le gouvernement
    roumain se réunit aujourd’hui pour décider d’une nouvelle la prolongation de 30
    jours de l’état d’alerte sanitaire.
    Lundi, au Parlement, le premier ministre, Ludovic Orban, avait déclaré que son
    équipe préparait un document en ce sens et ne souhaitait pas introduire de
    restrictions supplémentaires. A l’agenda de la réunion du gouvernement de ce
    jeudi, également, l’adoption de plusieurs actes normatifs concernant la gestion
    financière des fonds européens pour l’année prochaine, la stratégie de
    développement de l’infrastructure ferroviaire pour les cinq prochaines années,
    l’allocation de fonds pour le paiement d’un revenu mensuel complémentaire aux
    salariés licenciés des entreprises minières de la Vallée du Jiu et le budget du
    Trésor de l’Etat pour 2021.






    Manifestation – Une nouvelle
    manifestation a lieu aujourd’hui à Bucarest, à l’appel de la Fédération syndicale
    « Solidaritatea Sanitară ». Les revendications portent notamment l’adoption,
    par les autorités, des mesures nécessaires pour protéger les personnels du
    secteur de la santé, afin de réduire le nombre d’infections et de décès liés à
    la Covid-19. Les manifestants exigent également l’application des dispositions
    légales concernant le droit à la pension d’orphelin, pour les enfants de leurs
    collègues décédés en soignant des malades de Covid-19, un supplément salarial
    de 30% et un supplément pécuniaire pour combattre l’épidémie, ainsi qu’une
    majoration salariale à compter du 1-er janvier 2021 au niveau de l’année 2022.

    Pandémie – La Roumanie a rapporté, aujourd’hui, de nouveaux records négatifs liés à la pandémie de Covid-19 : 10.142 nouvelles infections dépistées en 24 heures et 1.152 malades graves en réanimation-soins intensifs. Le bilan des décès est, lui, de 121 morts en 24 heures. Le département de Sibiu (centre) enregistre le taux d’incidence le plus élevé, 7,4‰, suivi par les départements de Cluj (nord-ouest) et de Timiş (ouest). Sur la moitié du territoire national, le taux d’incidence est supérieur à 3 cas pour mille habitants, sur les 14 derniers jours. Plusieurs villes ont demandé la mise en place de la quarantaine et attendent la décision des autorités centrales. Le président Klaus Iohannis a demandé aujourd’hui aux préfets d’appliquer strictement les restrictions imposées dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Il a expliqué que les mesures prises jusqu’à présent étaient les bonnes et qu’elles avaient produit des résultats, mais qu’elles n’étaient pas suffisantes. Le chef de l’Etat participe à une visioconférence avec les préfets, consacrée à la gestion de l’épidémie de Covid-19. Y participent aussi le premier ministre, Ludovic Orban, le ministre de l’intérieur, Marcel Vela, le ministre de la santé, Nelu Tătaru, et le chef du Département des situations d’urgence, Raed Arafat.

    Dans le monde, le bilan est de près de 52,5 millions de personnes infectées et de 1,3 millions de morts. Les Etats-Unis continuent d’être le pays le plus touché par la pandémie de coronavirus, mais la situation est en train de se dégrader aussi dans les pays européens.


    Défense
    – Le ministre roumain de la défense, Nicolae
    Ciucă, et le chef de l’Etat-major de la défense, le général Daniel Petrescu, se
    sont entretenus, à Bucarest, avec le secrétaire des Forces navales des
    Etats-Unis, Kenneth J. Braithwaite, dans le cadre que celui-ci effectue en
    Roumanie. Les pourparlers ont porté sur la coopération bilatérale, sur la
    situation sécuritaire dans la région de la mer Noire et sur des thèmes courants
    de l’OTAN. L’agenda de la visite du responsable
    américain en Roumanie inclut aussi des déplacements aux bases militaires 99
    Deveselu (sud) et 57 Mihail Kogălniceanu (sud-est), ainsi qu’aux unités des
    Forces navales roumaines du port de Constanţa (sud-est).








    Environnement – Bucarest,
    une des capitales les plus polluées de l’Union européenne, accueille aujourd’hui
    le Forum virtuel de l’énergie verte. Des experts roumains et étrangers de l’industrie
    automobile et de l’énergie y cherchent des solutions de planification urbaine
    écologique appliquées au contexte local. « La pollution intense et massive,
    subie par la population urbaine, et ses effets graves, tels des maladies de l’appareil
    respiratoires et même des décès, sont une réalité qui fait que le Pacte vert
    européen, pour l’élimination des émissions de carbone à l’horizon 2025, soit un
    enjeu vital. », affirment les organisateurs du Forum. Les débats suivent trois directions :
    solutions, investissements et perspectives d’énergie renouvelable.


    Météo – Le ciel est variable au-dessus
    de la Roumanie, il pleut dans l’ouest et le sud-ouest du pays. Les températures
    vont de 4° à 12°. A Bucarest, il y avait 10°, à midi.

  • Energie verte pour les établissements publics

    Energie verte pour les établissements publics

    Cela fait déjà quelques années que les édiles mettent à profit les fonds européens pour moderniser leur commune qui dispose aujourd’hui de routes goudronnées, d’eau courante, de réseaux d’assainissement, d’Internet, de distributeurs automatiques de titres de transport ou encore d’automates pour le paiement des taxes et impôts.

    Le maire de la commune a démarré un projet d’énergie verte consistant dans la mise en place d’un système de panneaux photovoltaïques et d’une station de recharge pour les véhicules électriques.

    Voici les explications de Dan Lungu, porte-parole de la mairie de Ciugud : « Nous avons développé un système intelligent de production d’énergie électrique qui va desservir la mairie et la station de recharge des voitures électriques. Du coup, la consommation d’énergie électrique sera pratiquement inexistante et puis cela nous offrira la possibilité de promouvoir l’idée d’utiliser des véhicules électriques. D’ailleurs, la mairie de Ciugud utilise depuis plus d’une année une auto électrique 100%. Nous envisageons d’élargir ce projet à l’école. Nous avons récemment ouvert une école intelligente, qui sera bientôt alimentée avec de l’énergie solaire ».

    Les collégiens de Ciugud bénéficieront de moyens éducatifs intelligents tels que manuels numériques, tableaux numériques interactifs, bibliothèque virtuelle, catalogue électronique ou plateforme d’échange entre élèves, parents et professeurs.

    Une solution novatrice vient en aide aux enfants qui s’absentent de l’école pour des raisons de maladie. Ils peuvent assister aux cours en se joignant à un système audio et vidéo. Pour cela il suffit d’entrer ses identifiants, à savoir le nom d’utilisateur et le mot de passe. En plus, les enfants de Ciugud n’auront plus à porter leur cartable plein de livres et de cahiers, car ils recevront une tablette sur laquelle seront téléchargés en format numérique tous les manuels qui leur faut. La commune de Ciugud a également mis en place deux projets financés par des Fonds environnementaux et dont le montant total s’élève à plus de 150 000 euros. Il s’agit de la construction d’une aire de jeux pour enfants qui s’étale sur 1 ha et d’un système de compostage et de collecte sélective des déchets. (Trad. Mariana Tudose)

  • Le programme « La Maison verte »

    Le programme « La Maison verte »

    L’Etat roumain
    dispose d’un programme pour encourager les personnes physiques souhaitant se
    mettre aux énergies renouvelables. Cette année, le programme « La Maison
    verte », comme on l’appelle, a été modifié. Ainsi, à la place des panneaux
    solaires, financés jusqu’ici, l’Etat alloue des fonds pour des systèmes
    photovoltaïques. L’Etat aidera les personnes physiques roumaines qui souhaitent
    se mettre à l’énergie verte avec 90% de la valeur d’un investissement qui ne
    pourra pas dépasser les 20.000 lei, soit 4255 euros. Une enveloppe de 120
    millions d’euros a été prévue à cet effet.

    Que financera-t-elle ? L’achat
    de tous les éléments d’un système photovoltaïque, allant des panneaux jusqu’au
    projet d’installation. On peut acquérir des équipements d’une puissance minimum
    de 3 kW, pouvant assurer la moitié de la consommation moyenne d’un ménage. Et
    il faut savoir qu’un tel investissement peut même rapporter de l’argent à ses
    propriétaires. L’énergie non consommée n’est pas perdue, elle peut être vendue
    dans le réseau, et l’Etat n’encaisse pas de taxes. Cornel Brezuică, président de l’Administration du Fonds pour
    l’environnement, nous donne davantage de détails : « C’est
    en quelque sorte une diversification du programme que l’Agence du Fonds pour l’environnement
    a mis en place 5 années durant – le projet « La Maison verte ». Nous
    ne nous adressons plus aux citoyens qui produisent de l’énergie thermique, nous
    tablons sur des dispositifs qui produisent de l’électricité de sources
    renouvelables. Si la production d’électricité est plus importante que la
    consommation, elle peut être livrée dans le réseau national de distribution.
    Pour l’énergie livrée, le fournisseur d’électricité paiera à la personne physique
    une somme pour chaque kW ».



    Le
    programme se décline en trois étapes. La première, entamée en janvier, prévoit
    l’inscription des opérateurs qui peuvent installer de tels panneaux. Ces
    investissements se réaliseront à l’aide de ces agents économiques qui ont le
    droit d’opérer dans le réseau. La condition, c’est de disposer d’une
    autorisation de type B de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de
    l’énergie. La deuxième étape est réservée à l’inscription des personnes
    physiques désireuses de s’équiper de panneaux photovoltaïques. Après la
    validation de leur dossier, l’étape finale, donc l’installation du système,
    peut commencer. Les panneaux photovoltaïques fonctionnent même quand il n’y a
    pas de soleil, mais à une capacité moindre. Et les coûts d’entretien sont bas.


    Ces
    dernières années, plus de 30.000 Roumains ont touché un financement par le
    programme « La Maison verte », soit plus de 40 millions d’euros. Le
    programme vise à améliorer la qualité de l’air et à réduire les émissions de
    gaz à effet de serre. (Trad. Ligia)

  • L’énergie verte, une industrie profitable?

    L’énergie verte, une industrie profitable?

    La production d’énergie verte s’est beaucoup développée en Roumanie ces dernières années, et cela dans un rythme accéléré. Pour ce qui est de la place occupée par les sources d’énergie renouvelable dans la production et la consommation d’énergie en Roumanie, Catalina Dragomir, consultante dans le domaine de l’énergie, explique: « Il existe certains objectifs établis au niveau de l’Union européenne pour l’année 2020. La Roumanie a été, je dirais, assez agressive dans ce domaine, assumant un objectif de 24% d’énergie renouvelable de sa consommation énergétique. Il s’agit d’une cible déjà atteinte en 2015, 2016. Quant à la production, en avril 2017, près de 5300 mégawatts (MW) étaient produits par 791 opérateurs de sources renouvelables. De cela, c’est l’énergie éolienne qui rafle la mise avec 3025 mégawats, suivie par l’énergie solaire à 1350 MW, alors que pour la différence on dénombre la biomasse, le biogaz et les microcentrales. En 2015/2016, les sources régénérables représentaient ainsi 20,6% de la consommation totale d’énergie en Roumanie. Nous estimons que ce pourcentage augmentera modérément en 2017. Evidemment, la part d’énergie renouvelable dépend de certains facteurs externes qui influent directement sur la production, tels le nombre de jours ensoleillés, le vent, la capacité hydro, c’est-à-dire la quantité de précipitations. Le pourcentage de 20,6 n’est que la moyenne annuelle. En fonction des conditions climatiques et du nécessaire de consommation, il peut y a voir des jours où la production d’énergie renouvelable peut atteindre 30 voire 40 %, si les conditions sont extrêmement favorables, ou encore baisser à 7, 8 ou 10 %. »

    Nous avons interrogé Cătălina Dragomir sur la part d’investissements étrangers dans la production de l’énergie renouvelable : « On observe que sur un total de près de 5300 mégawatts produits, près de la moitié, sinon plus, proviennent des fermes éoliennes détenues par des opérateurs internationaux, par des multinationales. Le calcul est donc vite fait. Je dirais qu’au moins trois quarts d’investissements consentis dans le secteur proviennent de l’étranger, que ce soit directement ou indirectement, via les multinationales. On devrait mentionner encore la part de financement en provenance des banques étrangères, financements déroulés en collaboration avec les banques ou les filiales locales… Grosso modo, les financements en provenance de sources internes, que ce soit le Fonds pour l’environnement, les fonds propres des investisseurs, les crédits ou les leasings, ne dépasseraient pas 10% du total des investissements consentis dans le domaine. Dix, au grand maximum 15%, de la valeur totale de l’investissement dans les capacités de production d’énergie renouvelable. »

    Mais la production d’énergie en provenance de sources régénérables est-elle rentable? Cătălina Dragomir, consultante dans le domaine de l’énergie:« Certainement pas. Même dans le cas de grands producteurs, des compagnies multinationales qui investissent constamment dans l’innovation. Même dans leur cas, ils n’arrivent pas à récupérer l’investissement pendant la durée de vie de l’outil. Les analyses financières, réalisées dans le cas des cinq premiers joueurs sur le marché de l’énergie renouvelable, mettent en exergue une perte opérationnelle de près d’un milliard de lei, donc d’à peu près 200 millions d’euros. »

    Le schéma financier de soutien, mis sur pied par l’Etat roumain pour encourager et promouvoir la production d’énergie de sources régénérables, s’est fondé sur les « certificats verts », émis par l’opérateur de transport. La valeur de ces certificats s’ajoute au prix de vente de l’énergie, prix déterminé par le marché. La législation a connu toutefois des modifications importantes ces dernières années. Cătălina Dragomir:« Au moment où ce premier schéma de support a été lancé ça a été un grand succès. Malheureusement, des modifications successives l’ont transformé plutôt en un frein. Il s’agit d’une formule qui peut suffoquer l’investisseur ou alors, pour des situations où la durée de vie de l’investissement s’élève à 20 ans, les délais d’amortissement pourraient être de 30 à 35 ans. C’est intenable d’un point de vue économique. De ce fait, les investisseurs sont devenus extrêmement réticents à faire appel à ces types d’aides publiques. Autant le degré de prédictibilité de ces mécanismes que leurs modalités d’implémentation constituent des risques pour un investisseur potentiel. »

    Et dans ces conditions, quelles sont les perspectives de l’industrie ? Cătălina Dragomir, consultante dans le domaine de l’énergie, tire la sonnette d’alarme: « En l’absence d’un schéma efficace d’aides publiques et en l’absence de mécanismes facilitant la conclusion des contrats à long terme, qui puissent assurer l’amortissement de l’investissement, je ne pense pas que l’on assiste, à court terme, à l’accroissement des capacités de production d’énergies renouvelables. J’évalue le court terme dans ce cas à deux ou trois ans. D’autre part, dans la perspective de la date butoir de 2030, il est vrai que la Roumanie a presque déjà atteint ses objectifs. Nous avons atteint une part de 24 % d’énergie renouvelable du total de l’énergie consommée en Roumanie, alors que l’objectif assumé pour 2030 est de 27%. Il y a donc de la place pour de nouvelles opportunités. » (trad. Ionut Jugureanu)

  • A la Une de la presse roumaine – 01.11.2017

    A la Une de la presse roumaine – 01.11.2017

    Une loi controversée visant le statut des fonctionnaires vient d’être adoptée par le Sénat de Bucarest. Entre temps, avec un nouveau président, l’Union Savez la Roumanie s’ambitionne de devenir la deuxième plus importante force politique de Roumanie. Enfin la presse écrite se penche également sur l’énergie verte et notamment sur les investissements dans des éoliennes.