Tag: enseignants

  • 23.10.2023 (mise à jour)

    23.10.2023 (mise à jour)

    Aliments – Les autorités de Bucarest ont décidé de prolonger de 90 jours, la mesure du plafonnement de la marge commerciale pour les aliments de base lit-on sur le site du ministère de l’Agriculture. Neuf autres produits ont été ajoutés à la liste, dont le coulis de tomates, les brioches du type « cozonac », ou encore la crème fraîche. Pour rappel, le 1er août dernier, un décret gouvernemental est entré en vigueur portant sur le plafonnement des prix de 14 aliments de base, une décision convenue, préalablement avec les acteurs du domaine. Le premier ministre Marcel Ciolacu affirme que la limitation des prix des aliments a déjà contribué à la baisse de l’inflation, en dessous des 9 % le mois dernier.

    OTAN – La Roumanie continuera à contribuer à l’amélioration de la sécurité régionale et euro-atlantique, y compris par son rôle de pilier de stabilité dans la mer Noire. C’est ce qu’a déclaré, lundi, le président roumain Klaus Iohannis devant les participants à la cérémonie organisée à l’occasion de la mise en opération complète du Commandement du Corps multinational du sud-est, à Sibiu, au centre de la Roumanie. L’occasion pour le chef de l’État roumain de rappeler qu’en 2018, au sommet de l’OTAN de Bruxelles, la Roumanie avait fait part de son intention de compléter l’architecture alliée de commande et de contrôle sur son territoire par une unité terrestre censée consolider la planification et la manière d’opérer des forces et des structures de l’OTAN en Roumanie, à savoir le groupement tactique de l’OTAN pour l’intégration des forces, le Commandement de la division multinationale du sud-est et la Brigade multinationale du sud-est. Le chef de l’État romain a mis en évidence que parmi les objectifs de la Roumanie figuraient toujours la consolidation sur le long terme, de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN en mer Noire. Il a également transmis aux militaires de l’OTAN que l’Alliance était l’organisation politique et militaire la plus forte de l’histoire. Le Corps multinational du sud-est de Sibiu fait partie de la structure des forces de l’OTAN et aura pour mission d’assurer la commande et le contrôle des opérations terrestres de l’Alliance en toute situation, par temps de crise ou de guerre dans le but de renforcer la posture de dissuasion et de défense en Roumanie et en Bulgarie.


    Bruxelles – Les chefs des diplomaties
    de l’Union européenne coordonnent étroitement leurs efforts afin d’identifier
    des solutions pour libérer tous les otages détenus par le groupement terroriste
    Hamas, a déclaré lundi la ministre roumaine des Affaires Etrangères, Luminita
    Odobescu. Dans le cadre du Conseil Affaires Etrangères, la responsable roumaine
    a souligné que les informations étaient extrêmement sensibles et devraient être
    gérées avec un maximum d’attention, parce qu’il s’agit de vies humaines. « C’est pourquoi nous sommes très prudents,
    y compris pour ce qui est de la communication publique, mais nous continuons le
    dialogue avec toutes les autorités des Etats de la région et non seulement de
    la région », a également dit Mme Odobescu. Elle a rappelé que la
    Roumanie avait condamné fermement l’attaque atroce contre Israël et a souligné
    le droit légitime d’Israël de se défendre. « J’ai
    fermement demandé, aux côtés d’autres collègues, la libération immédiate de
    tous les otages, y compris du ressortissant israélien qui a aussi la nationalité
    roumaine » a déclaré la ministre roumaine. « Tous les ministres des Affaires Etrangères ont fait part de
    leur profonde inquiétude sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza,
    qui touche la vie de personne innocentes et c’est pourquoi il est très
    important de continuer à fournir de l’aide humanitaire aux civils » a
    affirmé aussi la responsable roumaine. L’exécutif roumain a déjà décidé
    d’envoyer de l’aide humanitaire dans la région. Lorsqu’ici, quelque 260
    personnes de nationalité roumaine et membres de leurs familles ont sollicité d’être
    évacuées de la Bande de Gaza.

    Enseignants – Les salariés du système de l’éducation nationale de Roumanie recevront ces jours-ci leurs bonus annuels obtenus suite à la grève générale, déclenchée à la fin de l’année scolaire précédente. L’argent sera distribué sur des cartes bancaires et la distribution en a déjà démarré, a fait savoir l’exécutif de Bucarest. Plus de 326 000 salariés de l’enseignement bénéficient de ce bonus annuel dont la valeur nette est de 1500 lei, soit l’équivalent de 300 € pour le personnel enseignant et de 500 lei soit, l’équivalent de 100 € pour le personnel administratif. Un autre bonus est accordé pour la carrière professionnelle à compter de cette année scolaire, sur une période de quatre ans. Le gouvernement a encore décidé de prolonger la période durant laquelle les demandes pour des vouchers éducationnels peuvent être déposées. Il s’agit de 500 lei accordés une fois par an aux enfants provenant des familles défavorisées pour que ceux-ci puissent se procurer des fournitures scolaires et des vêtements. Le nombre de bénéficiaires en a été estimé à 410 000.

    Théâtre – La 33e édition du Festival National de Théâtre bat son plein à Bucarest. Le thème choisi pour cette édition, dont l’ouverture officielle a eu lieu vendredi dernier et qui se déroulera jusqu’au 30 octobre, est « Les laboratoires du sensible ». Les productions présentées cette année ont été sélectionnées parmi plus de 150 spectacles présentés en première au cours de la saison 2022-2023, produits par des théâtres d’Etat et des théâtres indépendants de Roumanie.

  • 12.06.2023

    12.06.2023

    Grève – Les syndicats de l’Education nationale ont décidé de suspendre la grève générale de l’enseignement préuniversitaire roumain. Les leaders syndicaux ont annoncé cette décision après des consultations avec leurs collègues à travers le pays. La suspension de la grève est pourtant conditionnée par l’institution par décret d’urgence du principe conformément auquel le salaire de base d’un professeur débutant sera l’équivalent du salaire moyen de Roumanie. Les syndicats demandent aussi de recevoir sur le camp la moitié de la majoration totale prévue par la nouvelle loi de la grille unique des salaires. L’exécutif propose la majoration des salaires à commencer par le mois en cours de 260 euros pour les enseignants et de quelque 80 euros pour le personnel auxiliaire. Ce qui plus est, l’année prochaine, à commencer par le 1er janvier, les salaires devraient augmenter aux termes de la nouvelle loi des salaires dans le secteur public en deux étapes, dont la moitié de la majoration en 2024 et l’autre moitié en 2025. Ce qui plus est, l’Exécutif a proposé aussi une prime de quelque 300 euros aux enseignants et une autre de quelque 100 euros pour le personnel auxiliaire, qui seraient accordées à compter par cette année et jusqu’au 5 octobre 2027, à l’occasion de la Journée internationale de l’Education.

    Politique – Le libéral Nicolae Ciuca pourrait démissionner aujourd’hui de ses fonctions de premier ministre. Le plan pour ce départ a été évoqué au sein de la coalition dans le cadre d’une réunion avec le président roumain, Klaus Iohannis, mais aucune annonce formelle n’a été faite jusqu’ici, puisque toute l’affaire dépendait du dénouement de la grève de l’Education nationale. Jusqu’ici il n’y a pourtant aucun accord entre les partis de la coalition gouvernementale sur la formule du nouvel exécutif. L’Union démocrate magyare de Roumanie s’est vue proposer de renoncer aux portefeuilles de l’environnement et du développement, afin d’obtenir deux autres ministères : l’Energie et les Investissements et les fonds européens, ce que le leader Kelemen Hunor, a refusé. Le PSD et le PNL devraient négocier aussi d’autres ministères importants, tels les Transports, puisque les sociaux-démocrates souhaitent préserver ce portefeuille pour Sorin Grindeanu, même si aux termes de l’accord initial, ce ministère aurait dû être transféré au PNL. Seule la réduction du nombre de ministères de 20 à 18 a fait l’unanimité. Le premier ministre Nicolae Ciuca devrait déposer son mandat à la fin mai, aux termes du protocole de la Coalition, mais la décision a été ajournée à plusieurs reprises ces derniers temps, sur le fond des tensions provoquées par l’ample grève de l’Education nationale qui s’est entendue sur plus de trois semaines.

    Emplois – Les emplois les plus recherchés en Roumanie sont à retrouver dans des domaines susceptibles de résister aux crises, tels les ventes, la comptabilité, l’ingénierie, l’Informatique et la production, selon un sondage effectué par une plateforme de recrutement de la main d’œuvre. Les Roumains sont intéressés par les postes dont le salaire est explicitement affiché dans les annonces d’embauche. Selon l’étude, ces trois dernières années, le BTP et les TIC ont considérablement progressé, proposant une demande solide et soutenable d’emplois bien rémunérés.

    Théâtre – Le gale des prix de l’Union théâtrale de Roumanie – UNITER – 2023 se déroule aujourd’hui à Timisoara, dans l’ouest qui est Capitale européenne de la Culture. Les meilleurs spectacles seront primés, tout comme des personnalités du monde du théâtre roumain. L’édition de cette année propose un nouveau concept, adapté à l’espace culturel de Timisoara, réalisé par Răzvan Mazilu, aux côtés du scénographe Dragoş Buhagiar, président de l’UNITER. Et c’est également à Timisoara que sont attendus les meilleurs artistes du moment, invités importants de Roumanie et de l’étranger. Initié en 1992, le gala des prix de l’UNITER est un événement qui reconnait l’excellence dans le théâtre roumain, sa vitalité et sa modernité.

    TIFF – Poursuite à Cluj dans le centre-ouest de la Roumanie du Festival international du film Transilvania, (TIFF), l’évènement du genre le plus important de Roumanie. A l’édition de cette année, la ville de Cluj recevra l’acteur australien Geoffrey Rush, le cinéaste américain Oliver Stone, le réalisateur mexicain Michel Franco ainsi que l’acteur serbe Darko Perić. Au total, quelque 200 films de 45 pays figurent à l’affiche du festival. Le TIFF annonce aussi un programme complexe appelé Focus Nordique dédié à un cinéma européen riche, diversifié et novateur, celui des Etats du nord : la Suède, le Danemark, la Finlande, la Norvège et l’Islande. Le programme marque aussi une collaboration avec le Festival du film de Göteborg en Suède, mais aussi avec des instituts du film de tous les cinq pays. Le festival TIFF a ouvert ses portes vendredi et doit s’achever le 18 juin.

    Météo – Les départements du sud-ouest et du sud de la Roumanie sont jusqu’à mardi en alerte code orange aux pluies torrentielles. Les météorologues ont également émis pour la même période une alerte code jaune à l’instabilité concernant des régions du sud-ouest, du centre, les Carpates méridionales et les Carpates occidentales. Dans les autres régions l’instabilité sera plutôt isolée. Temps généralement instable avec des maxima allant de 16 à 29 degrés. 29 degrés à Bucarest.

  • 15.03.2023

    15.03.2023

    Schengen – L’adhésion conjointe de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen est un des principaux sujets à l’agenda de la visite du président roumain, Klaus Iohannis, à Sofia, où il doit rencontrer son homologue Rumen Radev. Les deux chefs d’Etat se pencheront également sur des sujets connexes tels la lutte contre la migration illégale ou une protection plus efficace des frontières extérieures de l’UE. Mais le point central de cette visite est de porter les relations roumano-bulgares au niveau de Partenariat Stratégique. Les deux présidents signeront une déclaration commune en ce sens. Le document vise entre autres, à renforcer le dialogue politique, à encourager les échanges économiques, à promouvoir les projets destinés au développement de la région du Danube, à assurer la sécurité énergétique et à promouvoir l’énergie verte. La déclaration portera également sur la coopération dans le domaine des affaires européennes et la coopération dans le domaine de la sécurité et la défense, notamment dans le contexte des difficultés engendrées par la guerre russe contre l’Ukraine.

    Restaurants – Tous les restaurants de Roumanie, y compris les chaines de restauration rapide et les cantines doivent afficher dans leurs menus plusieurs informations sur les ingrédients utilisés, y compris les quantités de sel, sucre, graisses et le type de viande utilisée, mais aussi sur les valeurs nutritionnelles des plats. Les nouvelles règles, valables aussi pour ceux qui délivrent de la nourriture s’appliquent à partir d’aujourd’hui, la Journée internationale des consommateurs. Toutes les informations devraient être affichées dans un endroit visible et facilement accessible sur un panneau ou sur un menu et ne devraient pas être cachées par d’autres matériaux écrits et photographiques.

    Festival – Le Festival du film français s’ouvre ce mercredi à Bucarest par la projection de la comédie policière « L’innocent » de Louis Garrel, dans le cadre de la section « Panorama », emblématique pour l’événement. Dans le contexte du 30e anniversaire de l’appartenance de la Roumanie à l’Organisation internationale de la francophonie, ce mercredi encore, toujours dans le cadre du Festival, la plateforme de streaming TV5MONDEplus sera lancée en Roumanie. Arrivé à sa 27e édition, le Festival du film français a lieu du 15 au 26 mars dans la capitale et dans 13 autres villes roumaines, avec à l’affiche une centaine de films projetés dans les différents cinémas et espaces culturels du pays.

    Manifs – Les syndicats de l’enseignement protestent ces jours-ci devant les sièges des préfectures de plusieurs départements à travers la Roumanie, dénonçant les salaires trop bas. Ils réclament des hausses salariales pour le personnel didactique auxiliaire et le paiement des heures supplémentaires effectuées par les enseignants et le personnel non-didactique. Ils demandent également que les règlements sur le versement des bonus soient respectés dans leur cas aussi, en sachant que les salariés de l’Education nationale sont les seuls à ne pas en bénéficier. Les protestations se poursuivront la semaine prochaine. Plus encore, si les revendications ne sont pas acceptées par le gouvernement, de nouvelles manifs seront organisées à Bucarest en avril prochain. Une marche de protestation est également prévue dans la capitale au mois de mai. Enfin, les syndicats n’excluent pas la grève générale dans l’enseignement si les dirigeants ne répondent pas favorablement à leurs demandes.

    Drone – Les Etats Unis ont protesté par voie diplomatique après l’incident qui a eu lieu mardi en mer Noire, lorsqu’un avion russe de chasse a provoqué le crash d’un drone de reconnaissance américain qui opérait dans l’espace aérien international. Selon les forces aériennes américaines en Europe, un des deux avions Su 27 à avoir intercepté le drone sans pilote a percuté son hélice. Les autorités américaines ont évité d’accuser explicitement un acte prémédité et souligné le fait que de telles manœuvres agressives pourraient mener à une véritable escalade militaire. En échange, le ministère de la Défense de Moscou a soutenu que ses avions n’auraient pas percuté le drone américain dont le crash aurait été provoqué par les manœuvres brusques et par une perte d’altitude. Selon les russes, le drone américain se serait approché de la Péninsule de Crimée que Moscou considère comme son territoire.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA 1000 d’Indian Wells (Californie), après avoir vaincu la Française Caroline Garcia, la numéro 5 mondiale. Dans l’étape suivante Sorana Cîrstea affrontera la joueuse polonaise Iga Swiatek. Les deux ont joué un seul match ensemble auparavant, en janvier 2022, à l’Open d’Australie, un match dans les 8e de finale remporté par la Polonaise.

    Météo – Les températures ont baissé ce mercredi par rapport aux journées précédentes, notamment dans l’ouest et le nord de la Roumanie, où le ciel est plutôt couvert et il pleut, tout comme sur le centre. Sur le reste du territoire il fait assez chaud, avec des maxima allant de 9 à 15 degrés. 10 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 16.12.2022 (mise à jour)

    16.12.2022 (mise à jour)

    Schengen – Les pertes souffertes par la Roumanie à cause du fait qu’elle n’a pas été admise au sein de l’espace Schengen dépassent les 25 milliards d’euros, affirme le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode. « Cela fait 11 que nous assurons la sécurité de la frontière extérieure de Schengen, que nous investissons dans des ressources humaines, dans des moyens techniques et des technologies modernes. Les pertes enregistrées par la Roumanie durant toute cette période, depuis qu’elle remplit les critères et ne bénéficie pas des droits afférents sont incommensurables ». Cette déclaration a était faite par le ministre lors de la réunion des chefs des structures des gendarmeries d’Europe. C’est toujours de l’admission de la Roumanie à l’espace de libre circulation qu’a parlé le président roumain, Klaus Iohnannis, à Bruxelles, lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement. Cette semaine, de hauts responsables européens – dont la cheffe de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil, Charles Michel ont transmis leurs messages de soutien à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.

    Accord – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, participe samedi à Bucarest, à la cérémonie de la signature d’un accord entre les gouvernements de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, de la Roumanie et de la Hongrie visant le partenariat stratégique dans le domaine du développement et du transport de l’énergie verte. L’accord sera signé par le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev et par les premiers ministres de la Géorgie, Irakli Garibashvili, de la Roumanie, Nicolae Ciucă, et de la Hongrie, Viktor Orban. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, le document repose sur les intérêts des quatre Etats de consolider la sécurité énergétique nationale et régionale. L’accord offrira le cadre financier et technique pour réaliser le projet du câble sous-marin de transport de l’électricité de sources renouvelables entre la Roumanie et l’Azerbaïdjan, via la Géorgie et la mer Noire et ensuite pour transporter cette énergie vers la Hongrie et le reste de l’Europe.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation a baissé en Union européenne de 11,5 % en octobre à 11,1% en novembre mais dans huit Etats membres, l’indicateur des prix des produits de consommation courante a augmenté d’un mois à l’autre, y compris en Roumanie de 13,5% à 14,6%, selon les chiffres publiées vendredi par l’Office européen des statistiques Eurostat. Au mois de novembre, les Etats membres de l’UE qui enregistrent les taux d’inflation les plus élevés ont été la Hongrie, la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie. Au pôle opposé, les Etats membres de l’UE ayant enregistré les taux d’inflation les plus bas ont été l’Espagne, la France et Malte.

    Protestations – Des centaines de salariés de l’enseignement roumain ont protesté ce vendredi devant les sièges des préfectures de plusieurs départements à travers la Roumanie, dénonçant notamment le fait que certaines mesures visant leurs revenus n’ont pas encore été appliquées intégralement. A leur tour, les syndicats de l’Education nationale rappellent que le revenu net dans ce domaine va de 1 700 à 2 200 lei (environ 440 euros) et menacent par une nouvelle vague de protestations l’année prochaine si le gouvernement ne trouve pas de solution pour leurs problèmes. Ils dénoncent aussi le fait que les heures supplémentaires n’ont pas encore été payées et l’absence de certains remboursements telle la navette faite par certains enseignants et demandent une majoration salariale à même de couvrir la hausse de l’inflation, en cas contraire, le pouvoir d’achat des salariés de l’éducation risque de chuter dramatiquement.

    Révolution – Ce vendredi la Roumanie a marqué les 33 ans écoulés depuis le déclenchement de la révolution anticommuniste : c’était en 1989, à Timisoara (ouest). Une séance commémorative du Conseil local a eu lieu aujourd’hui notamment pour remémorer les événements de décembre ’89 et pour observer une minute de silence à la mémoire des martyres de la Révolution. De nombreux autres événements se sont déroulés ce vendredi en lien avec la révolution : des expositions, des projections de films, des débats, des marches le long de l’itinéraire des révolutionnaires et même un concert intitulé « Du folk pour la Révolution ». Pour rappel, c’était le 16 décembre 1989, à Timisoara qu’une manifestation de solidarité avec le pasteur réformé Lazslo Tökes s’est transformée en une révolte pour se répandre sur l’ensemble du pays dans les jours à venir et culminer par la chute du régime communiste de Nicoale Ceausescu.

    Météo – Températures à la baisse dans les prochaines 24 heures sur l’ouest et le nord du pays, mais elles devraient rester assez élevées sur le reste du territoire. Le ciel sera couvert et des pluies sont attendues sur la moitié ouest, mais aussi sur d’autres régions. Des pluies verglaçantes sont également possibles. Des chutes ne neige sont possibles sur le relief, notamment en soirée et durant la nuit. Le brouillard sera également présent. Les maxima iront de 5 à 18 degrés.

  • 19/01/2022 (mise à jour)

    19/01/2022 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – La Roumanie a rapporté ce mercredi 16 610 nouveaux cas de contamination au coronavirus dépistés en 24 h, ainsi que 58 décès, dont 2 antérieurs à la période de référence. Mardi, les unités de soins intensifs accueillaient près 500 malades de Covid, alors que le total des personnes infectées hospitalisées se montait à quelque 4 200. Actuellement, la moitié de la Roumanie est placée en zone rouge d’un point de vue épidémiologique. A Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov, le taux d’incidence des infections a dépassé les 6 cas pour 1 000 habitants dépistés en 14 jours. Entre temps, la vaccination anti-Covid ne fait que ralentir. Au total, un peu plus de 8 millions de Roumains ont été immunisés avec au moins la première dose. La Roumanie a en fait le deuxième taux de vaccination le plus faible parmi les 27 Etats membres de l’UE.



    Grève — Une partie des enseignants roumains ont observé ce mercredi une grève d’avertissement de deux heures. Pendant ce temps, les élèves sont restés en classe sous la surveillance des professeurs, mais il n’y a pas eu d’activité didactique. Les syndicats de l’éducation nationale demandent au gouvernement d’accorder aux enseignants les salaires de base figurant dans une loi adoptée depuis déjà 2017 et d’allouer 6 % du PIB pour financer l’Education. Ils demandent aussi le paiement immédiat des primes auxquelles les enseignants ont droit et des heures supplémentaires. Ils disent aussi qu’il est urgent aussi d’accroître le nombre des postes disponibles dans le système d’éducation. Les syndicalistes de la Police et de l’Institut national de la statistique ont également organisé des protestations contre les politiques salariales du gouvernement. Détails après nos infos.



    Cancer — Le Plan national de lutte contre le cancer a été lancé ce mercredi à Bucarest, en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Il a déclaré que le document fixe « des objectifs réalistes et mesurables », définit un trajet type du patient et met l’accent sur l’encouragement et le financement supplémentaire des investigations médicales. Il a donné quelques exemples de dispositions de ce Plan : des programmes nationaux de dépistage pour certains types de cancers, le remboursement des tests génétiques, suite auxquels des traitements bien mieux ciblés peuvent être prescrits, avec des chances majeures de survie, la réalisation d’un Registre national du cancer et le financement des soins palliatifs. L’année dernière, la Commission européenne lançait le Plan européen de lutte contre le cancer qui alloue 4 milliards d’euros pour financer des programmes de prévention, de recherche et de traitement du cancer au niveau de l’UE. La Roumanie dispose actuellement d’un Programme national de lutte contre le cancer à la Caisse nationale d’assurance maladie, par lequel une partie des traitements et des analyses des malades du cancer sont remboursés, auquel s’ajoutent des programmes de prévention.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a introduit mercredi l’obligation pour les fournisseurs de recalculer et de corriger les factures d’énergie erronées, sans application des mécanismes de plafonnement et de compensation des coûts. Les fournisseurs de ce secteur ont 15 jours à leur disposition pour opérer les modifications nécessaires, sans pénalités, a annoncé le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, à l’issue d’une réunion gouvernementale. Au cours de cette période, même un éventuel paiement de ces factures est suspendu. Il a ajouté que, pour prévenir de potentiels abus, les débranchements sont interdits pour la période de validité de l’Ordonnance d’urgence de plafonnement et de compensation des factures. Le gouvernement a également approuvé le mémorandum en vertu duquel la Roumanie pourra continuer à accorder de l’assistance technique et financière à la République de Moldova, dans plusieurs domaines, afin de soutenir son parcours européen. Il s’agit d’une aide financière non remboursable de 100 millions d’euros.



    Plagiat — Les procédures nécessaires ont été démarrées pour vérifier si les normes de qualité et d’éthique ont été respectées dans la thèse de doctorat du premier ministre roumain Nicolae Ciucă, a fait savoir l’Université nationale de défense Carol Ier de Bucarest. Intitulée « La dimension de l’engagement de l’Armée roumaine dans des opérations multinationales », la thèse a été présentée en 2003. C’est le premier ministre lui-même qui a demandé qu’une telle vérification soit faite, suite aux accusations de plagiat lancées à son encontre par la journaliste Emilia Şercan. Connue pour ses chasses aux plagiats, la journaliste a mis en lumière l’imposture académique de plusieurs personnalités politiques de Roumanie. Dans le cas de la thèse de doctorat du premier ministre Nicolae Ciucă, elle affirme que sur les 138 pages du document, au moins 42 pages sont plagiées et que la thèse dans son ensemble n’est pas le produit d’une recherche scientifique. De son côté, le chef du gouvernement rejette ces accusations et déclare avoir rédigé le texte conformément aux normes légales en vigueur en 2003. A noter que Nicolae Ciucă est le 3e chef de gouvernement de Roumanie à avoir été accusé de plagiat dans sa thèse de doctorat, après les sociaux-démocrates Victor Ponta et Mihai Tudose.



  • Mécontentements des enseignants

    Mécontentements des enseignants

    Pour les syndicats de l’Education Nationale, la rentrée scolaire a été une bonne occasion pour organiser de nouvelles protestations contre plusieurs décisions des autorités, parmi lesquelles celle de majorer les salaires de seulement 4,5%. Le personnel de l’enseignement demande au gouvernement de payer des salaires de base conformément à une loi datant de 2017, qui prévoyait l’introduction il y a deux ans déjà d’une majoration de 16%. L’allocation d’un budget de l’Education nationale de 6% du Produit Intérieur Brut, l’octroi de bonus pour les conditions difficiles de travail, le paiement des heures supplémentaires, et la hausse du nombre des postes d’enseignants dans le système, figurent également parmi les demandes des syndicalistes.

    Fin 2021, ceux-ci menaçaient de déclencher la grève générale dans tout le système de l’Education nationale à partir du 10 janvier. Pourtant cette idée a été abandonnée en raison du fait que certains enseignants étaient en vacances. Le président de la Fédération des syndicats libres de l’enseignement, Simion Hancescu affirme que le nombre des personnes mécontentes ne fait qu’augmenter sur la toile de fond du manque de réaction des autorités. Ecoutons Simion Hancescu : « Il s’agit d’un cumul de mécontentements. Décembre dernier nous avons déposé au siège du Gouvernement roumain une pétition signée par 163 000 enseignants qui demandait d’appliquer la Loi numéro 153 à compter du 1er janvier 2022. Malheureusement, nous n’avons reçu aucune réponse. Trois jours de protestations devant le siège du gouvernement ont été suivis par le même silence de la part de l’exécutif. Puis, la semaine dernière nous avons protesté à nouveau devant le siège du gouvernement et le premier ministre a réagi par le même silence. C’est pourquoi nous avons décidé de passer à une forme de protestation qui implique davantage de personnes. Ils souhaitent tous passer à la grève générale. » a déclaré Simion Hancescu.

    Selon un autre leader syndical, Marius Nistor, président de la Fédération des syndicats de l’Education nationale, ce ne sont pas uniquement les enseignants qui sont mécontents de cette situation. Ecoutons Marius Nistor : « Soyons clairs : il ne s’agit pas exclusivement des enseignants. Il s’agit de tout le personnel qui déroule son activité dans une école : professeurs, professeurs auxiliaires et autres salariés, tous nos collèges quelle que soit la fonction qu’ils remplissent au sein des institutions d’enseignement. » a précisé Marius Nistor.

    Côté autorités, le ministre de l’Education nationale Sorin Cîmpeau affirme que les salaires des enseignants devraient absolument être motivants et que le mécontentement des protestataires est tout à fait normal, puisque la loi de 2017 n’a pas été appliquée. Néanmoins le ministre appelle les enseignants de faire preuve de retenue, étant convaincu que leur vaste majorité n’abandonneraient pas leurs élèves, touchés déjà par l’enseignement en ligne imposé périodiquement à cause du contexte épidémiologique. Selon le responsable roumain, suite aux majorations appliquées jusqu’ici, un professeur débutant touche un salaire net d’un peu plus de 500 euros, alors qu’un professeur qui a 40 ans d’ancienneté touche près de 900 euros. A tous ces salaires s’ajoutent aussi des bonus, affirme le ministre Cîmpeanu.

    Et les enseignants ne sont pas les seuls mécontents des décisions des autorités. Une partie des élèves ont récemment protesté contre l’introduction d’un critère plus restrictif pour l’octroi des bourses pour le mérite. Cette démarché n’a pas eu du succès jusqu’ici et la décision du ministère demeure inchangée.

  • 22.02.2021

    22.02.2021

    Vaccins – Une dixième tranche de vaccins contre le coronavirus comptant plus de 200.000 doses est arrivée en Roumanie aujourd’hui. Conformément au calendrier de livraisons, la prochaine tranche de vaccin devrait arriver en Roumanie le 1er mars. Vendredi, les autorités ont déclaré que les doses qui seraient délivrées à la Roumanie prochainement par les compagnies Pfizer-BioNTech et Moderna sont destinées à l’immunisation des personnes qui se sont déjà inscrits pour un rendez-vous sur la plateforme informatique tant pour la première que pour la seconde dose de vaccin. Le ministre de l’éducation Sorin Câmpeanu a déclaré qu’environ 60 mille salariés du système d’Education nationale souhaitent se faire vacciner contre la Covid 19 durant la semaine prochaine. Selon le ministre, dans une première étape, les enseignants du cycle primaire, des lycées et des universités seront vaccinés en priorité dans des centres mobiles. Il a précisé que plus de 200 mille salariés du système d’enseignement de Roumanie ont affirmé leur intention de se faire vacciner, dont 42 mille se sont déjà fait vacciner. Par ailleurs, quelque 1600 nouveaux cas d’infection au SARS CoV 2 ont été rapportés ce lundi. Au total, quelque 780 mille personnes ont été infectées au SARS-Cov-2 depuis le début de la pandémie. 90% des personnes ont guéri, alors que le bilan mortel de la pandémie fait état de plus de 19.800 décès.

    Budget – Le projet du budget d’Etat et celui des assurances sociales de cette année fera l’objet de débats au sein du Parlement de Bucarest. Les documents ont été approuvés vendredi par l’exécutif de la coalition Parti national libéral – Union Sauvez la Roumanie et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Le premier ministère espère que le Législatif adopte le document au plus vite et affirme que selon ses informations, aucun amendement ne serait déposé par la coalition gouvernementale. Pour ce qui est des amendements que l’Opposition sociale-démocrate annonce déposer, le chef du gouvernement affirme que s’ils seraient adoptés, la Roumanie pourrait même sortir de l’UE. Aux dires de Florin Cîtu, l’impact budgétaire serait de 6% et pourrait porter le déficit à 13% du PIB, chose impossible. Le déficit projeté est de 7,1% du PIB. Par ailleurs, le premier vice-président du PSD, Sorin Grindeanu a déclaré lundi que les sociaux-démocrates déposeraient une motion simple à l’encontre du ministre de l’économie, Claudiu Nasui, à l’issue des débats et du vote sur le budget. Ils reprochent à celui-ci de bloquer un programme de financement de quelque 500 millions d’euros.

    Protestations – En Roumanie, les syndicats poursuivent leurs protestations cette semaine. Certains des mineurs qui protestent dans le souterrain depuis plusieurs jours à Lupeni, dans la Vallée de la rivière Jiu (centre-ouest, le plus grand bassin carbonifère de Roumanie) menacent d’observer une grève de la faim. Ils réclament le fait de ne pas avoir reçu leurs salaires à temps. Un nouveau round de négociations se déroule à ce sujet aux ministères de l’Energie et du Travail. Les quelque 70 travailleurs qui se sont isolés dans le souterrain depuis cinq jours déjà ont reçu de l’eau et de la nourriture de la part de la Croix Rouge et d’autres organisations tandis que les secouristes miniers leur fournissent de l’assistance médicale.Les syndicats de la police des pénitentiaires annoncent également l’organisation d’un meeting au siège du Ministère de la Justice de Bucarest, suivi par d’autres actions dans les jours à venir à cause également du niveau bas des salaires et du sou-financement du système carcéral.

    Hôpital
    Une enquête se déroule à l’Institut Marius Nasta de Bucarest, suite à
    l’incident de dimanche soir, lorsque l’installation de climatisation de l’unité
    mobile de soins des malades de Covid a émis une fumée épaisse. Les équipes
    d’intervention ont agi rapidement et fermé l’unité, alors que les malades ont
    été évacués dans l’immeuble de l’hôpital proprement-dit. Cet incident n’a pas
    produit de blessés, ni de victimes. Rappelons qu’en janvier, également à
    Bucarest, un incendie a ravagé un immeuble de l’Institut national de maladies
    infectieuses « Matei Balş », un autre hôpital consacré exclusivement
    aux malades de covid. Une tragédie similaire a eu lieu en novembre à l’hôpital
    des urgences de Piatra Neamt, dans le nord-est. Les deux incendies ont fait de nombreuses
    victimes.

    Roquettes – Les premiers éléments du premier système lance-roquette multiple à longue portée HIMARS de l’armée roumaine seront acheminés vers le siège du 81 bataillon de missiles « Maior Gheorghe Sontu », de Focsani dans le sud-est du pays. C’est la première unité des Forces terrestres roumaines à être doté de cet armement. Ces équipements sont déjà arrivés au port de Constanta, à la Mer noire ce week-end. Rappelons qu’il y a deux ans, la Roumanie a acheté à la compagnie américaine Lockheed Martin trois systèmes d’artillerie basés sur les roquettes sol-sol à longue portée HIMARS, pour quelque 1,5 milliards de dollars.

    UE – Russie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu participe aujourd’hui à Bruxelles à une réunion de ses homologues des Etats membres de l’UE pour analyser les rapports entre l’UE et la Russie. Selon le ministère roumain des AE, les relations entre les deux côtés connaissent un moment d’inflexion et les européens ont besoin d’unité, afin de maintenir la crédibilité de l’Union en tant qu’acteur sur la scène internationale. Suite à l’expulsion ce février de trois diplomates européens de Russie, justement lors d’une visite officielle en ce pays par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, le ministre Aurescu plaidera pour l’adoption de nouvelles mesures restrictives contre Moscou et accentuera le besoin d’adopter un engagement politique plus solide avec les états ex-soviétiques membres du partenariat à l’est dont la République de Moldova. Avant la réunion, Bogdan Aurescu participera aux côtés de ses homologues européens à une réunion informelle avec des représentants de l’équipe de l’opposant russe, Alexei Navalnîi. Samedi, Navalnîi, principal opposant politique du Kremlin s’est vu infliger deux peines : l’une de deux ans et demi de prison ferme dans un dossier de fraude, « fabriqué à des buts politiques », selon lui et l’autre une amende de 9.500 euros pour avoir « diffamé » un vétéran de la Deuxième guerre mondiale dans l’une de ses vidéos.

    Tennis
    La joueuse roumaine de foot, Simona Halep est descendue d’une place jusqu’en
    3e position dans le classement mondial des joueuses professionnelles
    de tennis, rendu public ce lundi. La
    deuxième position est désormais occupée par la japonaise, Naomi Osaka, qui a
    remporté samedi le trophée de l’Open d’Australie. Rappelons-le, Halep a été éliminée
    dans les quarts de finale de cette première tournée du Grand Chelem.
    L’Australienne Ashleigh Barty est toujours en première position du classement
    WTA. Patricia Ţig, Sorana Cîrstea, Irina Begu et Ana Bogdan sont les autres
    roumaines figurant parmi les cent première meilleures joueuses de tennis au
    monde.

    Météo
    Températures plutôt élevées pour cette période de l’année en Roumanie, mais
    surtout en montagne, où le ciel est plutôt bleu. Le mercure des thermomètres va
    de 6 à 16 degrés. 2 degrés en ce moment
    dans la Capitale.

  • Priorités de la vaccination anticovid

    Priorités de la vaccination anticovid

    Cela
    fait presqu’une année que le premier cas de coronavirus a été confirmé en
    Roumanie. Depuis, le bilan des décès approche les 20 000 personnes. Comme
    partout en UE, la campagne de vaccination anticovid a démarré en Roumanie le 27
    décembre dernier et les données centralisées au niveau intracommunautaire nous
    placent en 3e position en ce qui concerne le taux d’immunisation de
    la population. « Le rythme dans lequel la campagne s’est déroulée
    jusqu’ici nous confirme que nous approchons l’objectif visé, celui d’immuniser
    l’ensemble de la population dans les plus brefs délais » – c’est ce qu’affirme
    le responsable de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiță. Il a
    également fait savoir qu’en Roumanie, le nombre des personnes vaccinées avait
    déjà dépassé celui de personnes infectées.






    La
    stratégie de vaccination adoptée par Bucarest a visé avant toute chose le
    personnel médical et les résultats en sont déjà évidents. Et pour cause, le
    taux d’infection dans les rangs du personnel médical a baissé de 85% en
    Roumanie. Dans la phase actuelle de la campagne on se concentre en priorité sur
    les malades chroniques et sur les personnes âgées de plus de 65 ans, notamment
    celles se trouvant dans les maisons de retraite et dans les centres
    d’assistance sociale. S’y ajoutent les employés des domaines considérés comme
    essentiels pour le fonctionnement de l’Etat. Les enseignants en sont une
    catégorie. Surtout que, début février, les cours ont repris en présentiel un
    peu partout en Roumanie, après presqu’une année d’enseignement à distance.
    Selon le ministère de l’Education, depuis le retour en classe, le 8 février
    dernier, plus de 800 élèves et quelque 640 enseignants ont été dépistés
    positifs au nouveau coronavirus, ce qui fait qu’environ 700 classes ont à
    nouveau passé aux cours en ligne, temporairement cette fois-ci.






    Les
    autorités plaident donc pour une immunisation accélérée dans l’Education. Pour
    ce faire, toutes les inspections scolaires et toutes les universités doivent
    fournir au plus vite à la Direction de santé publique les listes nominales du
    personnel qui souhaite se faire vacciner contre le coronavirus.




    Valeriu
    Gheorghita : « Il n’est plus nécessaire de s’inscrire sur la plate-forme dédiée,
    justement pour ne plus attendre une place libre. Les donnes seront centralisées
    par chaque unité d’enseignement et transmises aux inspections scolaires. En
    coopération avec la Direction de santé publique, on établit les centres où aura
    lieu la vaccination. En principe, chaque département dispose de deux centres. »




    A
    noter que plus de 40 000 salariés de l’Education se sont déjà fait vacciner, et
    la moitié ont reçu aussi le rappel.






    Enfin,
    mentionnons que les sans-abris sont désormais une catégorie prioritaire da la
    campagne de vaccination en Roumanie. Des équipes mobiles spécialisées s’en
    chargent, appuyées par les autorités locales et les directions d’assistance
    sociale. Pour les SDF, le plus grand défi c’est de retrouver les personnes en
    question pour leur administrer le rappel du vaccin. Jusqu’ici quelque 300 personnes
    sans-abri ont reçu la première dose du vaccin anticovid et un nombre similaire
    a en reçu aussi le rappel. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 13.10.2020 (mise à jour)

    13.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — La Roumanie traverse une étape difficile, de la seconde vague de la pandémie de Covid-19, que connaissent la plupart des Etats européens, et il est impératif d’inverser cette tendance négative, a déclaré mardi soir, dans une conférence de presse, le président Klaus Iohannis. A défaut d’un effort collectif, il sera impossible de réussir à dépasser cette crise sans précédent, a ajouté le chef de l’Etat, qui a adressé un nouvel appel aux citoyens d’être prudents et de respecter les règles en vigueur. L’appel intervient dans le contexte de hausse du nombre d’infections au coronavirus en Roumanie. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a annoncé mardi, à l’issue d’une réunion du Comité national pour les situations d’urgence, qu’en Roumanie, l’état d’alerte serait prolongé de 30 jours à partir du 15 octobre. A son tour, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus. Le port du masque est obligatoire dans les zones de promiscuité où l’incidence des cas est inférieure à 3 par millier d’habitants, alors qu’au-dessus de ce seuil, il est obligatoire dans tous les espaces ouverts. Il a ajouté que les événements privés — mariages, baptêmes et anniversaires — étaient interdits au niveau national dans tous les espaces, ouverts ou fermés. 3 109 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés ce mardi, a informé le Groupe de communication stratégique. 68 personnes infectées au coronavirus sont décédées, portant le bilan de la pandémie en Roumanie à 5.535 morts. Depuis son début en Roumanie, fin février, plus de 160 mille personnes ont été infectées, dont 120 mille ont guéri.



    Municipales — En Roumanie, le Parti national libéral – au pouvoir – a remporté le plus grand nombre de voix au niveau national lors des récentes élections municipales, tant pour ce qui est des mairies, soit 34,58% qu’au niveau des conseils locaux et départementaux. Selon les chiffres finaux annoncés par le Bureau électoral central, en deuxième position on retrouve le Parti social-démocrate, d’opposition, avec un score de 30,34% au niveau des mairies. Le PSD a dépassé le PNL pour ce qui est du nombre de maires et de présidents de conseils départementaux. L’Union Sauvez la Roumanie se classe troisième pour ce qui est du vote politique, avec moins de 7% des suffrages.



    Prévisions — Le Fonds monétaire international a légèrement amélioré ses estimations relatives à l’évolution de l’économie roumaine pour 2020 et 2021, selon le dernier rapport World Economic Outlook, rendu public mardi par l’institution financière internationale. Si en avril dernier, le FMI estimait que la Roumanie connaîtrait une contraction de 5% de son économie cette année, selon les nouvelles prévisions, il s’attend à ce que la baisse ne soit que de 4,8%. En 2021, le Fonds prévoit une croissance économique de 4,6%, au-dessus des 3,9% avancés au printemps dernier. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes que celles de la Banque Mondiale, qui prévoyait la semaine dernière que la plongée de la Roumanie serait de 5,7% en 2020. En revanche, pour l’année prochaine, la Banque Mondiale estime que l’économie roumaine connaîtra une progression de 4,9%. Les nouvelles estimations du FMI sont plus optimistes aussi en ce qui concerne l’évolution du taux de chômage en Roumanie, qui devrait croître jusqu’à 7,9% en 2020, nettement moins que l’estimation antérieure, qui était de 10,1%.



    Air — Le réseau national de suivi de la qualité de l’air s’élargit en Roumanie, par un investissement de 81 millions de lei (environ 17 millions d’euros), un montant qui couvrira aussi le développement en première pour la Roumanie d’un système national de prévisions de la qualité de l’air dans les grandes agglomérations urbaines. Sur les 81 millions de lei, 74 sont des fonds européens non remboursables, par le Programme opérationnel Grande infrastructure, l’Axe prioritaire 4 — a déclaré, mardi, le ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, Costel Alexe. Le réseau national de suivi de la qualité de l’air dispose actuellement de 148 stations fonctionnelles, dont huit à Bucarest. Il senrichira de 60 nouvelles stations. Un système de suivi de la qualité de l’air que la population pourra consulter tous les jours sera mis en place par la même voie. La prévision fournira des informations sur le niveau des polluants dans l’air pour 24, 48 ou 72 h, pour l’ensemble du pays.



    Projet — Les députés roumains ont adopté, ce mardi, en urgence, par articles, un projet de loi qui prévoit d’allouer un stimulant financier aux enseignants et au personnel auxiliaire des écoles, exposés au risque d’infection au coronavirus. Il s’agit d’un bonus de quelque 400 euros, respectivement 300 euros par mois et qui sera accordé pendant toute la durée de l’état d’alerte et de l’état d’urgence. Les initiateurs du projet de loi sont les sociaux-démocrates. Le projet a été approuvé par le Sénat, alors que la Chambre des députés est chambre décisionnelle. Le vote final aura lieu mercredi, et le projet sera ensuite avancé au président de la Roumanie en vue d’être promulgué.



    Conseil européen — Le président roumain, Klaus Iohannis, participera les 15 et 16 octobre à Bruxelles à la réunion du Conseil européen. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, à l’ordre du jour figurent entre autres des sujets tels la pandémie de coronavirus, les futures relations entre l’UE et le Royaume-Uni ainsi que la lutte contre les changements climatiques. Pour ce qui est de la crise sanitaire qui sévit, les débats seront ciblés sur l’état actuel de la pandémie, sur les mesures visant à limiter la propagation du virus, sur l’impact économique et social de la pandémie et sur le besoin d’un redressement économique, ainsi que sur le développement de vaccins contre la Covid-19.



    Communications – Vlad Stoica a été élu mardi par le parlement roumain aux fonctions de président de l’Autorité nationale pour l’administration et la règlementation dans les communications (ANCOM). Il a reçu 283 voix pour et 36 contre et a ainsi dépassé ses trois contre-candidats. Vlad Stoica, ancien chef de Chancellerie de l’ancien premier ministre Victor Ponta (de 2013 à 2015), remplacera Sorin Grindeanu qui a démissionné de l’ANCOM afin de revenir au PSD. Jeudi dernier, le parlement a pris acte de sa démission et a déclaré ce poste vacant. Le 22 août dernier, lors du congrès du PSD (d’opposition), Sorin Grindeanu a été élu aux fonctions de premier vice-président du parti. Selon la loi, il devait faire un choix entre les deux fonctions, qui sont incompatibles.



    Vote à l’étranger — Plus de 20 mille Roumains de la diaspora se sont inscrits pour voter par correspondance aux élections législatives prévues en décembre. Les citoyens roumains à droit de vote qui souhaitent voter au scrutin législatif peuvent s’enregistrer jusqu’au 22 octobre sur la plateforme www.votstrainatate.ro. Le secrétaire d’Etat du Département pour les Roumains du monde, Ovidiu Burgusa, a déclaré que durant ces élections, le nombre de bureaux de vote aménagés à l’étranger sera moindre justement à cause de l’épidémie de Covid-19.



    Foot — La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre, mercredi, à Ploieşti (sud), la sélection de l’Autriche, dans un match du Groupe 1B de la Ligue des nations. Dimanche, la Roumanie a été surclassée, 0-4, en déplacement, par l’équipe de la Norvège. Les deux premiers matchs, la Roumanie a terminé à égalité, 1 partout, dans le match contre l’Irlande du Nord et elle a vaincu l’Autriche 3-2. Rappelons que jeudi, les Roumains ont raté la participation au tournoi final continental de l’année prochaine, après avoir perdu, en déplacement, 1-2, devant l’Islande, dans les demi-finales du barrage de qualification.



  • Le collectif budgétaire, en débat au Parlement

    Le collectif budgétaire, en débat au Parlement

    Une semaine tendue s’annonce au Parlement de Bucarest, dominée par les débats sur le projet du collectif budgétaire adopté par le gouvernement. Le document a été modifié dans les commissions spécialisées par le PSD (Parti social-démocrate) qui détient la majorité au sein du Législatif, toutes les modifications instituant des croissances considérables des dépenses. Les libéraux, à la gouvernance, menacent d’en saisir la Cour Constitutionnelle. En attendant, ils tenteront par des négociations avec d’autres partis d’obtenir le soutien nécessaire pour bloquer les amendements des sociaux-démocrates. Le vote final est toutefois imprévisible, car bien que le PSD soit majoritaire au Parlement, il a perdu plusieurs membres.

    La modification la plus importante porte sur l’abrogation de l’article visant à augmenter les pensions de retraite de seulement 14% à compter du 1er septembre. Si la forme adoptée par les commissions passe par le Parlement, les pensions de retraite devraient augmenter de 40% selon la législation en vigueur. Les commissions ont également éliminé l’amendement du gouvernement qui reportait pour l’année prochaine la majoration des salaires des enseignants. Dans ce cas aussi, en cas de vote favorable, la majoration entre en vigueur à compter du 1er septembre. Enfin, une autre modification vise le plafonnement des crédits de la Roumanie de 44 à 40% d’ici la fin l’année.

    De son côté, le premier ministre Ludovic Orban avertit qu’il est impossible de couvrir les propositions budgétaires du PSD : «Ce qui s’est passé dans la Commission budget – finances est un crime contre l’économie roumaine et risque de mener la Roumanie dans l’incapacité de paiement, donc à la faillite. Nous nous battrons au plénum réuni des chambres du Parlement pour renvoyer le rapport pour réexamen à la Commision budget-finances. Je suis persuadé que par une mobilisation exemplaire des autres formations politiques nous y parviendrons. »

    Les propositions du PSD causeraient un excès de dépenses de 6,3% du PIB, cette année et l’année prochaine, ce qui est insoutenable, a encore expliqué Ludovic Orban. « Nous nous servirons de tous les instruments constitutionnels et légaux à notre disposition, y compris d’un nouveau collectif budgétaire », a insisté le chef du gouvernement. A son tour, l’Union Sauvez la Roumanie (centre-droite) met en garde contre le fait que le PSD projette dans le chaos le budget de la Roumanie par les modifications opérées dans le collectif budgétaire.

    De l’autre côté de la barricade, le PSD, dans l’opposition, souhaite faire adopter en régime d’urgence un autre projet de loi portant sur l’octroi d’un bonus financier aux enseignants, motivé par l’ouverture des écoles par temps de pandémie.

    Le chef du PSD, Marcel Ciolacu précise : « En ce moment, les enseignants sont dans la première ligne (de lutte contre la pandémie), tout comme les médecins. Il s’agit d’un bonus identique à celui que touchent les médecins, à savoir 500 euros. Le projet de loi arrivera mardi à la Chambre des Députés et passera au vote final pour être ensuite envoyé pour sa promulgation »

    De leur côté les sociaux-démocrates estiment que toutes les sommes proposées pour les projets mentionnés sont à retrouver dans les mesures que le gouvernement peut prendre à l’avenir. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 05.10.2019 (mise à jour)

    05.10.2019 (mise à jour)

    Moldova — La Roumanie reste le supporter le plus solide des efforts de la République de Moldova dans son parcours européen, a déclaré samedi le vice premier ministre pour la mise en œuvre des partenariats stratégiques, Mihai Fifor, qui a eu une rencontre, à Bucarest, avec une délégation du parlement de Chişinău, dirigée par la vice-présidente Monica Babuc. Mihai Fifor a réitéré la disponibilité de Bucarest de lettre à la disposition des partenaires de Chişinău de l’expertise à plusieurs niveaux, notamment dans le domaine des affaires européennes, vu son expérience à assurer la présidence tournante du Conseil de l’UE. La rencontre a occasionné un dialogue substantiel sur les priorités des relations bilatérales et sur les projets conjoints de mis en œuvre dans les domaines social et économique. Le gouvernement roumain a toute la détermination de poursuivre les programmes d’octroi de bourses identitaires aux élèves qui étudient dans les pays voisins et dans les Balkans, en langue roumaine, ou qui étudient le roumain en tant que langue maternelle, et aussi des indemnités pour les enseignants qui donnent cours en roumain. Au sujet des projets dans le domaine économique, l’accent a été mis sur les investissements d’interconnexion énergétique, un appui solide en vue d’assurer l’irréversibilité du parcours européen de la République de Moldova.



    Elections — A Bucarest, l’Autorité électorale permanente a approuvé, ce samedi, les propositions des missions diplomatiques et des offices consulaires relatives à l’ouverture de 444 bureaux de vote à l’étranger en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain. Y figurent aussi les 78 bureaux demandés par les électeurs roumains de l’étranger via le portail votstrainantate.ro. D’ici le 19 octobre, le ministère des AE transmettra de nouvelles propositions pour la création de bureaux de vote pour les Roumains de la diaspora. Pour ce qui est du vote par correspondance, l’Autorité électorale permanente a fait savoir que la Poste roumaine avait déjà distribué dans les communautés roumaines de l’étranger plus de 10.000 enveloppes contenant les bulletins de vote et que 4500 autres enveloppes seraient envoyées dans les plus brefs délais. Rappelons-le, la campagne électorale pour l’élection présidentielle démarrera le 12 octobre. Le premier scrutin est prévu le 10 novembre, le second aura lieu le 24 novembre. Au total, 14 candidats sont en lice pour le fauteuil présidentiel.



    Brexit — Environ 200.000 ressortissants roumains qui vivent et travaillent au Royaume Uni ont déposé leurs dossiers pour obtenir le nouveau statut de résident — a déclaré l’ambassadeur britannique à Bucarest, Andrew Noble, à Radio Roumanie. Il a aussi précisé qu’en cas de Brexit sans accord, les Roumains, qui arriveraient en Grande Bretagne en tant que touristes, mais qui décideraient d’y rester, devraient déposer une demande de résidence pour une période de trois ans. L’ambassadeur britannique a insisté sur le fait que la situation des résidents roumains au Royaume Uni n’allait pas changer après le Brexit et que Londres souhaitait resserrer ses relations avec Bucarest. Et lui d’ajouter que la Grande Bretagne avait l’intention de s’investir davantage dans des projets humanitaires ou de coopération dans des domaines tels les Affaires intérieures et la lutte contre le crime organisé.



    Education — Chaque année, le 5 octobre, les enfants, les élèves et les enseignants du monde entier marquent la Journée mondiale de l’enseignant. A l’occasion, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă, a transmis un message, soulignant le rôle essentiel des enseignants dans le développement d’un pays. Et d’ajouter que le gouvernement est prêt à trouver les solutions nécessaires pour que l’enseignement roumain demeure aux hautes normes qui lui ont apporté la reconnaissance au niveau mondial.



    Projet — Le ministère des Transports de Bucarest souhaite que les véhicules lourds soient équipés de dispositifs qui ne permettent plus aux chauffeurs de conduire ne serait-ce qu’une minute de plus au-delà du nombre d’heures de travail légal. Le ministre Razvan Cuc a déclaré que des discussions seraient lancées lundi pour mettre en œuvre un programme national en ce sens. L’annonce survient après un accident grave qui s’est produit samedi matin dans le sud de la Roumanie, après qu’un poids lourd roulant à contresens eut percuté un minibus transportant des passagers. Suite à l’impact, 10 personnes sont décédées, et sept sont hospitalisées.

  • A la Une de la presse roumaine 02.04.2019

    A la Une de la presse roumaine 02.04.2019

    A 70 ans, l’OTAN « elle reste primordiale pour la liberté et la démocratie », estime România liberă.ro. L’année dernière a creusé un trou de 43 milliards d’euros dans les finances de la Roumanie, s’inquiète Jurnalul.ro. Gândul.info publie la réaction des syndicats enseignants à la loi qui rend obligatoire une scolarisation de 15 ans.



  • La Roumanie dans le Rapport de la Commission européenne sur l’éducation

    La Roumanie dans le Rapport de la Commission européenne sur l’éducation


    Disposant d’un système d’enseignement vieilli, avec des élèves qui n’ont ni le désir, ni le plaisir d’apprendre, avec des enseignants mal payés et avec un décalage qui se maintient entre le milieu rural et le milieu urbain, la Roumanie n’a pas fait trop de progrès, ces dernières années, dans le domaine de l’éducation. Bien qu’un peu plus grandes, depuis quelque temps, les enveloppes allouées à l’éducation — soit 3,7% du PIB en 2016 — sont toujours inférieures à une moyenne européenne de 4,7% du PIB. Entre 2014 et 2017, 18% des élèves roumains ont abandonné leurs études à la fin du secondaire, contre 10,6% dans l’UE, qui table sur 10% en 2020. A ce nombre, pris en compte par les statistiques, s’ajoute celui des élèves qui s’inscrivent au lycée, mais y renoncent en cours de route.



    De l’avis des spécialistes en éducation, ces objectifs ont été fixés en 2008-2009 et ils reposent sur la situation de cette période-là, ainsi que sur des prévisions concernant l’évolution possible de notre système d’enseignement. Ils affirment également que tous les Etats ne se trouvaient pas au même niveau au moment où ils avaient fixé ces objectifs.



    Se rapportant au taux d’abandon enregistré en Roumanie, Ciprian Fartuşnic, directeur de l’Institut des sciences de l’éducation, déclarait :«Pour l’instant, les chiffres ne sont pas des meilleurs. En 2009 nous avons prévu un taux d’abandon de 11,3%, que nous souhaitions atteindre en 2020. Les prévisions ont reposé sur un scénario moyen. Seulement, la crise économique a éclaté, les choses n’ont pas évolué comme nous l’avions souhaité et à présent nous sommes assez loin de cette cible. Le taux d’abandon est d’environ 18%, ce qui veut dire qu’un jeune sur cinq ne réussit pas à achever les 10 années d’études de la scolarité obligatoire. »



    Quant à l’enseignement universitaire, en Roumanie le nombre de jeunes ayant des études supérieures est inférieur de beaucoup à la moyenne européenne — à quelques exceptions près. Ciprian Fartuşnic: « La situation est un peu meilleure pour l’enseignement tertiaire. Pour la tranche d’âge allant de 30 à 34 ans, nous sommes très proches du chiffre prévu pour 2020 et nous comptons parmi les Etats ayant enregistré un progrès important par rapport à 2010. L’enseignement tertiaire est aussi celui qui bénéficie d’un financement comparable à celui alloué par d’autres Etats de l’UE. En revanche, les sommes destinées à l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire sur l’ensemble des dépenses approuvées pour l’Education sont sensiblement moindres. Je pense d’ailleurs que le message de ce Rapport de la Commission européenne, c’est la nécessité d’appliquer des mesures courantes et de lancer de nouveaux programmes pour ces cycles d’enseignement. A présent on risque d’assister à une polarisation de la population scolaire, avec, d’une part, les jeunes qui réussissent à achever des études supérieures et même à continuer par un mastère ou un doctorat et, d’autre part, un grand nombre d’enfants qui ne parviennent pas à achever les années d’étude de la scolarité obligatoire. »



    Même si en Roumanie, seulement 45% des élèves réussissent à avoir leur Bac, il y en a d’autres qui font de la performance. Ils sont des milliers à participer annuellement aux concours nationaux et internationaux. Certains arrivent même à étudier dans les universités les plus prestigieuses du monde. Bref : la même école produit tant des génies que des analphabètes — c’est la conclusion de Ciprian Fartusnic, spécialiste de l’éducation : « Si notre système éducationnel était « nul » comme l’affirment de nombreuses voix, nous n’aurions pas eu tant d’enfants qui s’adaptent facilement aux demandes de l’éducation au moment où ils se rendent à l’étranger ; nous n’aurions pas eu tant d’enfants admis dans des universités occidentales renommées et qui occupent par la suite des postes importants… En revanche, le grand problème, c’est qu’ils ne représentent qu’une partie des jeunes. Car nous avons aussi de nombreux élèves qui ont vraiment du mal à tenir le pas avec les demandes de la classe et qui finissent par se détacher du système, par l’abandonner…. Selon une étude que nous avons effectuée récemment, le nombre des enfants se trouvant en dehors du système éducationnel tourne autour de quelques centaines de milliers. Par conséquent, à l’avenir, il est très important de mettre l’accent sur des mesures censées prévenir ce phénomène. Car au moment où un enfant s’habitue à ne plus aller à l’école, il est difficile de l’y ramener. Il existe un programme appelé de « La seconde chance » qui peut être mis en place dans les écoles, mais au niveau national, la distribution de ces établissements scolaires n’est pas du tout homogène. Il faut donc lutter davantage pour leur première chance à l’éducation, de sorte que tout enfant trouve sa place dans une école et puisse atteindre son potentiel, se sentir en sécurité et être encouragé. La plupart des fois, c’est l’école même qui est la cause de l’abandon scolaire, parce qu’elle ne réussit pas à adapter son offre scolaire et ses stratégies didactiques aux besoins si divers des élèves présents en classe. »



    Notons, pour terminer, que la même étude européenne constate que, pour la période 2014 – 2017, le taux d’emploi des nouveaux diplômés (des jeunes de 20 à 34 ans) était de 76% en Roumanie, à la différence de la moyenne européenne de 80,2%. En revanche, le taux des jeunes ayant fait des études supérieures était de 87,4%, alors que la moyenne européenne était de 84,9%.


    (Trad. Dominique, Valentina Beleavski)



  • A la Une de la presse roumaine 19.10.2018

    A la Une de la presse roumaine 19.10.2018

    C’est
    la nouvelle de la semaine, nous savons désormais « ce que pensent ceux qui
    éduquent nos enfants » : « la moitié des enseignants de Roumanie
    croient à la dictature, au racisme, à l’homophobie et à l’intolérance ». La presse en parle longuement.

  • 15.01.2018

    15.01.2018

    PSD – Le Comité exécutif du Parti social-démocrate (PSD), principale formation de la coalition au pouvoir, se réunit ce lundi à Bucarest, dans une séance d’urgence à la demande du leader Liviu Dragnea, alors que plusieurs membres souhaitent retirer leur soutien politique au premier ministre Mihai Tudose. Cette réunion survient sur la toile de fond d’un conflit entre ce dernier et la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, qui est soutenue par le leader social-démocrate Liviu Dragnea, alors que le premier ministre exige sa démission. Mihai Tudose et Liviu Dragnea ont des positions différentes aussi en ce qui concerne la restructuration du gouvernement. Le chef de l’Exécutif souhaite réduire le nombre de ministères ; il risque toutefois de perdre son soutien politique pour cette initiative. Et c’est toujours ce lundi que le Parti national libéral (la principale formation politique de l’opposition de droite) doit présenter son analyse de l’activité du gouvernement dans ce qu’il appelle « Le livre noir de la gouvernance du PSD ». Les libéraux affirment que la nouvelle crise politique de Bucarest démontre l’incapacité des sociaux-démocrates de gouverner, et demandent par conséquent des élections anticipées. Précisons qu’il s’agit du 2e cabinet de l’alliance PSD-Alliance des Libéraux et des Démocrates après que celui installé en janvier 2017 eut été destitué en juin dernier par motion de censure initiée par son propre parti.

    Japonais – Le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre Mihai Tudose auront mardi à Bucarest des pourparlers avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui effectuera une visite officielle en Roumanie, accompagné par une délégation d’hommes d’affaires. C’est la première visite d’un premier ministre japonais et elle a lieu dans le contexte de la célébration des 5 ans écoulés depuis la signature du Partenariat renouvelé entre la Roumanie et le Japon, en 2013. Le premier ministre japonais se rend à Bucarest dans le cadre d’une tournée diplomatique en Europe, comprenant aussi les trois pays baltes ainsi que la Bulgarie, la Serbie. Cette visite intervient alors que le Japon s’efforce de multiplier les soutiens à sa politique de fermeté envers la Corée du Nord.

    Education – Certains enseignants roumains ont des salaires plus bas que les secrétaires et les chauffeurs des mairies. De plus, vu leur position dans la grille des salaires, les chances pour notre pays d’avoir un niveau de vie élevé sont presque nulles – met en garde la Fédération des Syndicats Libres de l’Enseignement. Selon ses données, un enseignant en début de carrière touchait en décembre dernier un salaire net de 1440 lei (320 euros) (alors que le salaire minimum brut était de 1450 lei). Sous-financé pendant des années, l’enseignement roumain a subi de nombreux changements faits par les nombreux ministres qui en ont été responsables. L’actuel ministre Liviu Pop a signé début janvier un nouveau règlement intérieur des établissements scolaires pré-universitaires, qui pourrait entrer en vigueur avant la fin de l’année scolaire en cours.

    Culture nationale – Ce 15 janvier c’est la Journée de la Culture nationale en Roumanie, une fête marquée depuis 8 ans, à l’occasion de l’anniversaire du plus grand poète roumain Mihai Eminescu. Des manifestations en tout genre – sessions solennelles, concours, spectacles etc. – sont organisés à travers le pays et par la diaspora afin de rendre hommage à ce grand poète romantique mais aussi à la culture roumaine.

    Internet banking – En 2017, plus de la moitié des Européens (51%) âgés de 16 à 74 ans ont utilisé les services bancaires par Internet, fait savoir l’Eurostat. La Bulgarie et la Roumanie sont en queue de peloton dans l’UE, vu que seuls 5% et respectivement 7% de leurs habitants utilisent ce type de service. Le Danemark est le leader du classement européen dans ce domaine : 90% de ses adultes ayant effectué des transactions bancaires en ligne l’année dernière. Suivent les Pays-Bas (89%), la Finlande (87%) et la Suède (86%). Cette dernière décennie, le taux de la population qui utilise les services bancaires en ligne a doublé au sein de l’UE, soit de 25% à 51%. En Roumanie ce taux a triplé, vu la croissance de 2% en 2007 à 7% en 2017.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Irina Begu (40e WTA) s’est qualifiée au 2e round de l’Open d’Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l’année, après avoir vaincu la Russe Ekaterina Makarova (33e WTA), tête de série numéro 31. Ce lundi encore, la Roumaine Monica Niculescu (85e WTA) s’est inclinée devant l’Allemange Mona Barthel (52e WTA), au premier tour de la même compétition. A son tour, la Roumaine Mihaela Buzărnescu (44e WTA) a été vaincue par la Danoise Caroline Wozniacki (n° 2 mondiale). Trois autres joueuses roumaines figurent au tableau principal de la compétition de simple dames de l’Open d’Australie : Simona Halep, n° 1 mondiale, en et principale favorite qui doit affronter Destannee Aiava d’Australie, Sorana Cîrstea, dont l’adversaire sera Zarina Dias du Kazakhstan, et Ana Bogdan qui jouera contre Kristina Mladenovic de France. La Roumanie comptait aussi un représentant dans la compétition de simple messieurs – Marius Copil (93e ATP). Il a été éliminé dès le premier round par le Français Gilles Simon.

    Météo – La semaine démarre en Roumanie avec un temps morose et froid. Il neige sur le sud et le sud-ouest. Les températures maximales de ce lundi iront de -8 à 2 degrés. -5 degrés et de la neige à midi à Bucarest.