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  • Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    La Commission européenne vient de réviser à la baisse ses estimations pour l’économie roumaine, et ces dernières sont largement inférieures aux précédentes. Au printemps dernier, Bruxelles tablait sur une croissance économique de 3,3 % cette année, suivie de 3,1 % en 2025. A titre de comparaison, la Commission européenne estime désormais que l’économie roumaine ne dépassera pas les 1,4 % ce croissance cette année, pour progresser légèrement jusqu’à 2,5 % l’année prochaine.

    Quelles sont les causes ?

    Comment expliquer une telle situation ? Le rapport de la Commission européenne fournit quelques explications. Pour commencer, tout au long de cette année, la production industrielle, le BTP, de secteur de l’IT et les transports n’ont fait que ralentir, sur toile de fond de la baisse de la demande extérieure de la part des principaux partenaires commerciaux de la Roumanie, de la croissance accélérée des salaires et des prix élevés de l’énergie. Dans le même temps, les ventes au détail ont connu une hausse considérable, à mesure que les revenus de la population ont augmenté. Néanmoins, cette consommation privée très dynamique a été contrecarrée principalement par la contribution négative des exportations à la croissance du PIB, alors que les investissements privés ont été plutôt modérés, à cause des incertitudes concernant les mesures fiscales annoncées par le gouvernement de Bucarest.

    Enfin, selon ces nouvelles estimations de la Commission européenne, le déficit budgétaire de la Roumanie ne fait que se creuser, pouvant atteindre les 8 % du PIB en 2024 et rester tout aussi élevé l’année prochaine, autour des 7,9 %. Cela, à la différence des estimations du printemps dernière, lorsque Bruxelles misait sur un déficit de 6,9 % du PIB pour la Roumanie en 2024 et de 7 % en 2025.

     

    Les dépenses gouvernementales responsables de la hausse

     

    Selon les experts communautaires, ce déficit tellement élevé témoigne d’une hausse extrêmement rapide des dépenses gouvernementales, notamment en raison de la majoration des salaires dans le système public, des dépenses en matière de biens et services, sans oublier les pensions de retraite. S’y ajoute un ralentissement des recettes budgétaires à cause d’une activité économique plus faible que prévu.

    Bruxelles souligne qu’il y a tout de même une bonne nouvelle : le taux d’inflation continuera à baisser en Roumanie, passant de 10 % en 2023, à environ 5,5 % en 2024. Et pourtant, la Commission européenne met en garde qu’il existe toujours une forte pression sur les prix, puisque la demande de la population a augmenté suite à la hausse des salaires.

    Malgré ce ralentissement de l’économie nationale, la recherche d’emploi reste importante, et le taux de chômage tournera autour des 5,5 % cette année et l’année prochaine. Une valeur similaire est prévue pour 2026, avec une estimation à 5,4 %.

    Quid de la dette roumaine ?

     

    Le rapport de la Commission européenne se penche aussi sur la dette publique de la Roumanie, qui devrait croître de 48,9 % du PIB en 2023 à près de 60 % du PIB en 2026.

    Précisons que ce rapport n’a pas pris en compte l’impact sur les recettes budgétaires ou les dépenses que pourraient avoir les potentielles mesures de réduction du déficit budgétaire envisagées par le gouvernement de Bucarest. Elles figurent d’ailleurs dans le plan fiscal et structurel sur le moyen terme, que la Roumanie a présenté à Bruxelles en octobre dernier.

    A ce stade, les mesures ne sont pas suffisamment détaillées, souligne le rapport. Elles pourraient quand même faire diminuer considérablement de déficit public par rapport à ces dernières prévisions, si elles sont conçues et mises en place de manière adéquate dans le cadre du budget d’Etat 2025.

    Précisons pour conclure que dans son plus récent rapport, le FMI avait lui aussi révisé à la baisse ses estimations pour la croissance économique roumaine, qui passerait de 2,8 % comme prévu en avril, à 1,9 % . (trad. Valentina Beleavski)

  • Les avertissements de la Commission européenne

    Les avertissements de la Commission européenne

    La Commission européenne tire à nouveau la sonnette d’alarme au sujet de la situation économique de la Roumanie, actuellement l’unique Etat de l’UE visé par une procédure de déficit excessif, à cause des évolutions d’avant la pandémie. Ces propos figurent dans les recommandations générales fiscales, financières et économiques pour chaque Etat membre récemment publiées par l’Exécutif communautaire. Pourtant, celui-ci ne souhaite pas déclencher de nouvelles procédures de déficit excessif pour la période à venir, a annoncé le vice-président de l’exécutif européen, Valdis Dombrovskis. Il a quand même précisé que les critères d’encadrement dans les limites d’endettement et de déficit seraient réévaluées cet automne et au printemps prochain.

    La Commission vérifie surtout si les Etats-membres respectent les recommandations du semestre européen, a-t-il encore précisé, ajoutant que les investissements devraient absolument être doublés par un contrôle rigoureux des dépenses courantes. Pour ce qui est de la Roumanie, le responsable européen a rappelé que son déficit pour l’année dernière était conforme aux recommandations du Conseil et, par conséquent, la procédure serait mise en attente. Mais étant donné que les risques pour l’année prochaine sont substantiellement plus élevés, il faut redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs, a dit Valdis Dombrovskis. Aux dires des responsables de Bruxelles, la Roumanie dépense plus d’argent qu’elle ne possède et l’année prochaine elle devrait faire baisser son déficit en-dessous de la barre des 3 % du PIB.

    L’exécutif communautaire recommande au gouvernement roumain de réviser à la baisse les mesures de soutien économique en vigueur jusqu’à la fin 2023 et d’utiliser les économies qui en résultent pour réduire le déficit public. Une autre recommandation faite par la Commission vise à assurer une gouvernance efficace et à consolider la capacité administrative afin de permettre la mise en place constante et rapide du Plan national de relance et de résilience. La Roumanie dispose donc de six mois pour résoudre plusieurs aspects identifiés par la Commission européenne concertant les jalons du Plan national de relance et de résilience, qu’elle n’a pas réalisés correctement jusqu’ici. A Bucarest, la secrétaire d’Etat du ministère des investissements et des projets européens, Carmen Moraru, a expliqué qu’il s’agit de bloquer uniquement l’argent destiné à certains projets et non pas l’ensemble du montant de 2,8 milliards d’euros de la deuxième tranche de financement alloué dans le cadre du Plan national de relance et de résilience.

    Pour ce qui est de l’état actuel de la mise en œuvre du programme, Carmen Moraru a dit qu’à présent les contrats de financement s’élevaient à quelque 26 millions d’euros, ayant pour bénéficiaires les ministères du Développement et des Transports, mais aussi ceux de l’Education nationale et de l’Environnement. Tous ces ministères ont déjà lancé des projets importants. (Trad. Alex Diaconescu)

  • BERD, estimation sur la croissance de l’économie roumaine

    BERD, estimation sur la croissance de l’économie roumaine

    Au premier semestre de l’année en cours, l’économie de la Roumanie a évolué bien mieux que prévu. C’est ce que confirme le rapport le plus récent de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui montre qu’après un rebond de 5,9% en 2021, stimulé par la consommation privée, le PIB a enregistré une progression surprenante de 5,8% aux premiers mois de 2022. Les spécialistes de l’institution financière affirment que toute la consommation privée, et notamment de services, a été à nouveau stimulée par la levée des restrictions liées à la pandémie. La croissance du PIB pour l’ensemble de 2022 est estimée à 5,4% et suit la tendance récemment indiquée par la mission d’évaluation menée par le FMI en Roumanie. Le fonds a estimé une avancée de l’économie roumaine de 4,8%, soit une hausse de plus de 2%.

    Mais la situation sera différente l’année prochaine, estime la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Pour 2023, les spécialistes proposent seulement 1,9% de croissance économique, une valeur révisée, mais toujours en hausse par rapport à l’estimation de mai. Les estimations du printemps ont montré que le produit intérieur brut de la Roumanie enregistrerait une augmentation de 2,9% en 2022 et une contraction de 1,1% en 2023. La BERD attribue la croissance modeste prévue pour l’année prochaine principalement à la détérioration des revenus des ménages et des coûts de financement et de l’énergie, qui limitent les investissements. A cela s’ajoute la faible demande extérieure, en particulier de l’Allemagne, indique le rapport de la BERD.

    De plus, les experts financiers mettent en garde même sur des risques de déclin de l’économie roumaine, en cas de récession plus grave que prévu dans la zone euro. La BERD montre que dans les trois États membres de l’UE en Europe du Sud-Est – la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce – qui ont enregistré une croissance économique solide au premier semestre 2022, des signes de ralentissement significatif commencent à apparaître. L’inflation a dépassé les 10% et l’incertitude concernant l’approvisionnement énergétique dans les mois à venir affecte la confiance et les investissements. Les experts estiment que les économies de cette partie de l’Europe enregistreront une croissance de 2,3% en 2022, supérieure aux prévisions de mai, grâce à une activité solide au premier semestre, lorsque les ménages ont dépensé l’épargne accumulée pendant les quarantaines pandémiques, malgré une baisse des salaires réels.

    Cependant, la réduction des approvisionnements en gaz russe a conduit la BERD à réduire ses prévisions de croissance pour l’année prochaine à 3%, contre une avancée de 4,7% comme précédemment estimée. Le PIB de l’Ukraine devrait se contracter de près d’un tiers en 2022, tandis que l’économie russe devrait se contracter de 5%, au lieu de la baisse de 10% comme l’estimait jusqu’ici la BERD.(trad. Andra Juganaru)

  • La semaine du 18 au 21 avril 2022

    La semaine du 18 au 21 avril 2022

    Le président roumain, Klaus Iohannis, à la visioconférence avec les leaders alliés, de l’UE et de l’OTAN


    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a participé, à l’invitation de son homologue américain, Joe Biden, à une nouvelle série de consultations avec les dirigeants alliés des institutions de l’Union européenne et de l’OTAN et des pays partenaires. Elles ont été organisées par visioconférence dans le contexte de la poursuite de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine. Ils ont analysé la stratégie de soutien à l’Ukraine et les mesures de réponse prises par la communauté internationale pour contrer les actions de la Russie, à savoir les nouveaux trains de sanctions. Les participants aux consultations ont réitéré leur détermination à fournir un soutien économique, humanitaire et sécuritaire à l’Ukraine. Dans son intervention, le président Klaus Iohannis a évoqué l’importance de maintenir l’unité alliée et transatlantique et a fermement condamné les crimes commis par les troupes russes contre les civils. D’autre part, le chef de l’Etat a mis en exergue l’impact considérable de la crise actuelle sur la situation sécuritaire sur le flanc est de l’Alliance, en particulier à la mer Noire. Le président de la Roumanie a parlé de la nécessité de créer rapidement le Groupement tactique de l’OTAN sur le territoire de la Roumanie. Dans le même temps, il a appelé à une action ferme et coordonnée pour éliminer la dépendance énergétique de la Russie et a également souligné que les sanctions mises en place s’étaient avérées efficaces.



    Pourparlers roumano-américains


    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, et le secrétaire d’État américain Antony Blinken ont discuté lundi par téléphone des conséquences de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et des efforts alliés pour gérer la situation créée et y répondre de manière appropriée. Bogdan Aurescu a présenté les évaluations de Bucarest relatives aux évolutions sécuritaires sur le flanc est de l’OTAN et à la mer Noire. Il a détaillé les actions complexes des autorités roumaines en faveur de l’Ukraine voisine aux niveaux politique, logistique et humanitaire. Le chef de la diplomatie à Bucarest a également souligné l’importance de mettre en œuvre rapidement les décisions du sommet extraordinaire de l’OTAN du 24 mars dernier. Il s’est référé en particulier à la création accélérée du Groupement tactique en Roumanie, comme première étape pour équilibrer et renforcer la présence de l’Alliance sur le flanc oriental à long terme. Pour sa part, le secrétaire d’État Antony Blinken a exprimé les remerciements des États-Unis pour le rôle régional assumé par Bucarest et pour le soutien apporté à Kiev et à d’autres partenaires vulnérables de la région, dont Chişinău. Le responsable américain a assuré que Washington était pleinement engagé à protéger les territoires de la Roumanie et de tous les alliés, en particulier des pays qui sont en première ligne, comme la Roumanie. Lundi également, le ministre de la Défense Vasile Dîncu et son homologue américain Lloyd Austin ont discuté au téléphone de l’évolution de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire. Vasile Dîncu a remercié les États-Unis pour leur engagement et leur contribution substantielle à assurer la sécurité du flanc oriental de l’OTAN. Le repositionnement du bataillon Stryker, le déploiement d’avions F-16 et F-18 pour consolider les missions renforcées de police du ciel en Roumanie ne sont que deux exemples concrets qui illustrent la solidité de la relation transatlantique.



    Le projet de la Loi offshore, qui permet l’extraction de gaz de la mer Noire – débattu par le Sénat roumain en procédure d’urgence


    Le projet de la Loi offshore, qui permet l’extraction de gaz de la mer Noire, est entré mardi à l’ordre du jour du Bureau permanent du Sénat de Bucarest. Il débattra du projet dans le cadre d’une procédure d’urgence, après avoir reçu l’approbation des institutions spécialisées. Le vote au Sénat, en tant que première chambre saisie, pourrait avoir lieu en mai. Le premier ministre Nicolae Ciucă a déclaré que la Loi offshore assurera la stabilité et la prévisibilité juridique au milieu des affaires en vue d’atteindre l’indépendance des ressources gazières de la Fédération de Russie. Le volume de gaz estimé pour les périmètres roumains de la mer Noire est de 200 milliards de mètres cubes, et la plus grande quantité se trouve dans le périmètre Neptun Deep, propriété d’OMV Petrom et d’ExxonMobil.



    Aide de 100 millions d’euros à la République de Moldova


    Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest s’est félicité de l’approbation par le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, du projet de loi pour ratifier l’accord de mise en œuvre du programme d’assistance technique et financière accordée par la Roumanie à la République de Moldova. Il s’agit d’une aide financière non remboursable de 100 millions d’euros. L’accord a été signé par les premiers ministres roumains, Nicolae Ciucă, et Natalia Gavriliţă, à Chişinău le 11 février dernier. La Roumanie participera au renforcement de la résilience de la République de Moldova dans des secteurs essentiels pour la société : énergie, transport et infrastructure de transport, protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique, travaux publics et d’infrastructure, santé, éducation, culture, patrimoine et recherche.



    Le FMI a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine en 2022


    Le Fonds monétaire international a considérablement révisé à la baisse ses estimations pour la croissance de l’économie roumaine pour l’année en cours, de 4,8 % comme prévu à l’automne à 2,2 % maintenant. Le projet de budget pour 2022 a été configuré sur une croissance économique de 4,6 %. En matière d’inflation, le FMI estime une hausse annuelle moyenne des prix de 9,3 %, soit deux fois et demie de plus que l’avancée prévue à l’automne dernier. La poussée inflationniste ralentira à 4 % l’année prochaine. À l’échelle mondiale, le FMI souligne que les perspectives de l’économie mondiale se sont considérablement détériorées par rapport aux estimations de janvier, principalement en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cela a provoqué une crise humanitaire en Europe de l’Est et des sanctions visant à faire pression sur Moscou pour qu’il cesse les hostilités. Ainsi, maintenant, l’estimation pour la croissance économique mondiale se chiffre à 3,6 % pour 2022 et 2023.


    (Trad. : Ligia)

  • 11/04/2022 (mise à jour)

    11/04/2022 (mise à jour)

    Schengen — Le Groupe de l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen s’engage à soutenir fermement l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen. La déclaration a été faite à Bucarest par la présidente du Groupe, Iratxe García Pérez, qui a affirmé que la Roumanie satisfaisait aux critères techniques pour être incluse dans la zone de libre circulation européenne. « Il n’y a aucune excuse pour que cela ne devienne réalité le plus vite possible », a souligné Mme Pérez. La Roumanie aurait dû être admise à Schengen dès 2011, mais plusieurs Etats européens s’y sont opposés, au motif que le pays avait des problèmes de corruption et d’autres en matière de justice.



    Sanctions — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a salué l’adoption du nouveau paquet de sanctions contre la Russie, soulignant l’importance d’une mise en œuvre efficace de ces dernières, et a exprimé sa disponibilité à discuter de nouvelles sanctions. Il a participé à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, accueillie par Luxembourg. En ce qui concerne l’Ukraine, M Aurescu a exprimé son inquiétude pour les rapports de plus en plus nombreux relatifs à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité et a souligné le soutien de la Roumanie pour les efforts de la Cour pénale internationale de les enquêter. Le chef de la diplomatie roumaine a également indiqué que l’unité et la solidarité de l’UE ainsi que la coordination avec les Etats-Unis, l’OTAN et avec d’autres partenaires demeuraient fondamentales pour contrecarrer l’impact de la guerre d’Ukraine.



    Banque Mondiale — La Banque Mondiale a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie cette année, de 4,3 % comme estimé en janvier à 1,9 %. Selon l’institution internationale, les risques économiques ont augmenté de manière significative, surtout à cause de l’invasion russe en Ukraine. Pour l’année prochaine, la Banque mondiale a amélioré ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine, à 4,1 %, alors que pour 2024, le PIB devrait progresser de 4,3 %.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté, lundi, la motion simple de l’Union Sauvez la Roumanie à l’encontre du ministre de l’Environnement, Tanczos Barna. Ce parti d’opposition avait affirmé que le ministre de l’UDMR du gouvernement roumain de coalition aurait été le principal coupable pour les coupes illégales de forêts, pour les destructions causées à l’environnement et pour l’incapacité de l’Etat de mettre à profit les opportunités offertes par l’économie verte, mais aussi pour le mépris avec lequel est traitée la société civile lorsqu’elle attire l’attention sur tous ces problèmes, a encore ajouté l’USR. Tanczos Barna a affirmé que les soi-disant défrichements illégaux n’étaient pas vrais, vu que personne ne peut indiquer un cas de coupe massive illégale durant son mandat.



    Transports — Les projets relatifs à la mobilité de l’avenir dans l’Union européenne contiennent trois mots clé : durabilité, performance et résilience, a déclaré lundi la commissaire européenne aux Transports, Adina Vălean, à la conférence sur l’avenir de l’Europe, tenue à Bucarest. La responsable européenne espère que dans un proche avenir, l’infrastructure roumaine opère « un saut qualitatif important ». Mardi, Adina Vălean participera à une visioconférence avec les ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et d’Ukraine. Adina Vălean a déclaré vouloir parler aux responsables de Bucarest d’une meilleure absorption des fonds communautaires en matière d’infrastructure et des solutions pour le transport ferroviaire, routier, fluvial et maritime des marchandises d’Ukraine et de République de Moldova, Etats voisins de la Roumanie.



    Sénat — La sécurité énergétique de la Roumanie, des mesures dures contre la Russie, le renforcement du flanc est de l’OTAN et l’impact de la guerre d’Ukraine sur l’économie roumaine ont été les principaux sujets de discussion à la rencontre de Bucarest du président du Sénat, Florin Cîţu, avec une délégation dirigée par le leader de la minorité républicaine à la Chambre des Représentants des Etats-Unis, Kevin McGarry. Les deux parties ont mis en exergue, entre autres, que les projets pour l’énergie nucléaire constituent une priorité pour l’accroissement de la sécurité énergétique de la Roumanie et la réduction de la dépendance de la Russie en la matière. Il a également été question de l’importance d’adopter une réponse unitaire et cohérente de la communauté internationale aux actions de la Fédération de Russie contre l’Ukraine.



    Réfugiés — Plus de 85 mille personnes, dont 7 915 ressortissants ukrainiens, sont entrés dimanche en Roumanie. Selon un communiqué de la Police aux frontières, depuis le déclenchement de la crise des réfugiés suite à l’invasion russe, un peu plus de 677 mille Ukrainiens sont arrivés en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement transité le pays vers l’ouest de l’Europe.



    Covid — Un peu plus d’un millier de nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés lundi en Roumanie, en hausse par rapport au jour précédent. La majorité des cas ont été enregistrés à Bucarest. Les autorités ont également annoncé trois décès des suites de la Covid-19. A présent, les hôpitaux soignent plus de 2 100 malades de Covid, dont 275 en réanimation.



    Elargissement — La République de Moldova et la Géorgie ont reçu, lundi, de la part du commissaire européen à l’Elargissement, Oliver Varhelyi, le questionnaire relatif à la demande d’adhésion à l’UE. Le document sert de base aux négociations d’adhésion, qui présupposent toutefois un processus laborieux et de longue durée. La remise du questionnaire par la Commission européenne est une étape importante du cheminement européen de la République de Moldova, et la Roumanie est à ses côtés et lui offre tout son soutien, a écrit sur Twitter le président roumain, Klaus Iohannis. Le premier ministre Nicolae Ciucă a salué l’événement, mentionnant que le gouvernement de Bucarest était prêt à fournir son appui pour formuler la réponse.


  • La semaine du 1er au 5 novembre 2021

    La semaine du 1er au 5 novembre 2021

    Négociations pour la nomination d’un nouveau premier ministre à Bucarest


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi qu’il ne convoquerait pas les partis à des consultations en vue de la nomination d’un nouveau premier ministre tant qu’une majorité ne serait pas atteinte, à même de proposer un gouvernement. Il s’agit de la première intervention du chef de l’Etat depuis que le général à la retraite Nicolae Ciucă a déposé son mandat de Premier ministre désigné. Il n’a pas réussi à obtenir de soutien au Parlement pour un cabinet minoritaire PNL-UDMR qui aurait dû demander le vote d’investiture mercredi à l’Assemblée législative réunie en séance plénière. Jeudi également, des discussions ont eu lieu entre les équipes de négociation du PNL et du PSD pour former un gouvernement soutenu par une majorité solide au Parlement. Une première rencontre avec les sociaux-démocrates, qualifiée de bonne par le président du PNL, le premier ministre par intérim Florin Cîţu. Il a déclaré que les discussions avaient porté sur des projets et sur l’identification de solutions urgentes pour les crises actuelles, la crise politique comprise. Florin Cîţu a déclaré qu’aucun portefeuille n’avait été négocié, mais qu’une variante pour le poste de premier ministre avait été évoquée. Pour sa part, le président du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé que le PSD maintenait sa décision de présenter une proposition de Premier ministre aux consultations avec le président Klaus Iohannis. Il a également annoncé que les sociaux-démocrates travailleraient, avec les spécialistes du parti, sur leur propre programme de gouvernance qui serait mis en corrélation avec celui des libéraux. Mercredi, une réunion a eu lieu entre les dirigeants du PNL et de l’USR. Le chef de file des libéraux, Florin Cîţu, et le président de l’USR, Dacian Cioloş, ont déclaré qu’ils s’étaient mis d’accord sur des principes, dont de proposer un premier ministre libéral. Le leader des libéraux, Florin Cîţu, soutient qu’il y a de fortes chances de refaire la coalition de droite. Dacian Cioloş a souligné que l’USR attendait des libéraux qu’ils décident très clairement s’ils veulent négocier la reconstruction de la coalition ou un gouvernement avec le PSD. L’UDMR présentera aussi une proposition de premier ministre aux consultations avec le chef de l’Etat, a annoncé le leader de l’Union, Kelemen Hunor. À son avis, il n’est pas déplacé que la formation la plus petite, mais la plus stable, avance une proposition de premier ministre.



    COVID en Roumanie — état des lieux


    Bien que cette semaine les cas de COVID-19 aient diminué en Roumanie pour atteindre moins de 9 000 jeudi, il y a eu un nouveau record de patients en soins intensifs — plus de 1 900. Un autre bilan négatif, celui des décès associés au nouveau coronavirus, avait été annoncé mardi – près de 600, des personnes non vaccinées pour la plupart. Par ailleurs, le coordinateur de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiță, estime que le nombre de décès continuera d’être élevé au cours de la période à venir, car il existe un écart de deux semaines entre la diminution du nombre de personnes infectées par le COVID-19 et la baisse du nombre de personnes qui en meurent. Le médecin a précisé qu’en Roumanie, il meurt plus de personnes que dans d’autres pays européens, où le taux d’immunisation est élevé. L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de la dégradation de la situation sanitaire en Europe, où le nombre de nouvelles infections au Covid-19 signalées quotidiennement augmente plus que dans d’autres régions du monde. Selon les données officielles au niveau européen, la Roumanie est 3e dans un classement tragique des décès enregistrés la semaine dernière. L’aide sanitaire extérieure continue d’arriver en Roumanie. Mardi, dix concentrateurs d’oxygène ont été reçus de la part d’Israël, les premiers d’une série de 40. Par ailleurs, des patients infectés au SARS-CoV-2, dans un état critique, ont été transférés vers des établissements médicaux d’Allemagne pour y être soignés. Pendant ce temps, les données officielles indiquent qu’après une brève période de revirement, l’intérêt des Roumains pour la vaccination a de nouveau diminué. Actuellement, seulement 36,5 % de la population du pays est entièrement vaccinée.



    Le président roumain, Klaus Iohannis, au sommet de Glasgow sur le climat


    La Roumanie sera le premier pays au monde où les États-Unis déploieront la technologie des petits réacteurs nucléaires modulaires. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et le représentant spécial du président américain pour le climat, John Kerry, ont établi mardi, lors du sommet sur le climat qui s’est tenu à Glasgow, en Écosse, que d’ici 2028, la Roumanie inclurait ce type de réacteur dans le système national de production d’énergie. Un communiqué de la Maison Blanche fait état du fait que cette collaboration conduira à la création de jusqu’à 30 000 emplois dans les deux pays. Klaus Iohannis a expliqué que ce type de collaboration élargie avec les États-Unis, c’est-à-dire le développement de technologies, la production, les services de soutien à l’exploitation, devait être élargie à d’autres domaines, notamment les énergies renouvelables et la mobilité verte. À Glasgow, plus de 40 États ont convenu de réduire progressivement leur dépendance au charbon, l’un des plus grands polluants. Toutefois, pami eux, on ne compte pas d’économies fortes comme celles de la Chine, des États-Unis ou de l’Australie. Les pays signataires s’engagent à ne plus avoir de centrales au charbon en service d’ici la fin des années 2030. Les pays pauvres signataires doivent abandonner le charbon une décennie plus tard.



    La BERD a amélioré ses estimations concernant l’évolution économique de la Roumanie en 2021


    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a considérablement amélioré ses estimations relatives à l’évolution économique de la Roumanie en 2021. L’institution avertit toutefois, dans son rapport publié jeudi, que l’évolution de la pandémie et les prix élevés du gaz, du pétrole et d’autres produits de base pourraient affecter cette reprise. La croissance prévue de l’économie roumaine est maintenant supérieure à 7 %, contre une avancée de 6 % prévue en juin dernier. Pour 2022, les fonds européens alloués par le Programme national de relance et de résilience devraient engendrer une hausse des investissements et une amélioration des exportations. Avec la consolidation fiscale prévue et le ralentissement de la consommation privée, cela pourrait se traduire par une croissance du Produit intérieur brut supérieure à 4 %.


    (Trad. : Ligia)

  • Données économiques d’automne

    Données économiques d’automne

    En Roumanie, l’inflation a continué son cours ascendant en septembre, lorsqu’elle a dépassé les 6 %, soit 1 % de plus que le mois précédent. Les données officielles indiquent que cette augmentation s’est produite alors que tant les denrées alimentaires que les produits non alimentaires et les services ont connu des hausses de prix. Les prix les plus élevés ont été enregistrés le mois dernier pour les pommes de terre, qui ont connu une flambée de près de 19 %, les « autres légumes et légumes en conserve », les agrumes et autres fruits et la catégorie des « autres services ». Les plus fortes hausses de prix depuis le début de l’année ont toutefois été enregistrées à l’électricité, 23 %, et au gaz, 20 %, qui ont littéralement explosé partout sur le marché européen.



    Les spécialistes de la Banque nationale de Roumanie prévoyaient récemment que les prix de l’énergie, du gaz et des carburants entraîneraient encore des augmentations du taux annuel de l’inflation à des niveaux nettement plus élevés que prévu. Afin de tempérer l’inflation, la Banque centrale a relevé son taux directeur à 1,5 % en glissement annuel après près d’une année de stagnation. Les dernières estimations de la Banque centrale relatives à l’inflation tablaient sur 5,6 % à la fin de l’année. L’Institut national de la statistique a également annoncé qu’au cours des huit premiers mois de 2021, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’était accru de plus de 3 milliards d’euros par rapport à la même période de 2020.



    Pour sa part, le Fonds monétaire international a mis en garde que la relance économique après la pandémie de coronavirus est hésitante et que ce sont les économies en développement qui en souffrent le plus. Selon le FMI, la croissance a été affectée par les taux de vaccination et la hausse des prix des denrées alimentaires et des marchandises. Des retards plus importants que prévu dans l’approvisionnement des réseaux de distribution se traduisent par l’inflation et ils ont entraîné une réduction des prévisions de croissance mondiale pour 2021. Le FMI a toutefois amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine, qui devrait progresser de 7 % cette année, contre 6 % – estimation faite au printemps dernier. Selon le nouveau rapport « Perspectives économiques mondiales », publié mardi par l’institution financière internationale, seules l’Irlande (13 %), l’Estonie (8,5 %) et la Hongrie (7,6 %) connaîtront cette année une croissance économique supérieure à la Roumanie. En revanche, pour 2022, le Fonds monétaire international n’a pas modifié ses estimations sur l’avancement de l’économie roumaine, chiffrées à 4,8 %. Au-delà de 2022, le rythme de croissance de l’économie roumaine ralentira, pour n’atteindre que 3,5 % en 2026. La Banque Mondiale a elle aussi récemment amélioré ses estimations sur les évolutions en Roumanie, indiquant une progression du PIB de 7,3 % pour cette année et une croissance de 4,8 % l’année prochaine.


    (Trad. : Ligia)

  • Estimation économique optimiste

    Estimation économique optimiste

    Selon les prévisions économiques de l’été 2021 de la Commission
    européenne, la Roumanie enregistrera la croissance la plus forte de l’UE, de 7,4%
    cette année et de 4,9% l’année prochaine. Cette nouvelle estimation de la
    Commission est supérieure de 2,3% à celle du printemps, en raison de la
    performance plus solide réalisée par l’économie roumaine au premier trimestre,
    explique l’Exécutif européen. S’y ajoutent la confiance inchangée des
    consommateurs et des hommes d’affaires.

    La consommation privée devrait rester
    robuste, soutenue par l’élimination des restrictions, notamment dans les
    secteurs économiques fortement touchés par la pandémie, ainsi que par la hausse
    des salaires au cours des premiers mois de cette année. En 2021-2022, les
    investissements seront solides, aussi bien dans le secteur public que dans le
    secteur privé. Les exportations devraient rebondir, en lien avec le
    redressement économique des principaux partenaires commerciaux de la Roumanie ;
    toutefois, considère la CE, les exportations nettes continueront à avoir, en
    2021-2022, une contribution négative à cette évolution. L’économie roumaine
    progressera aussi l’année prochaine, bien que plus lentement. Le premier
    ministre, Florin Cîţu, explique ces prévisions par la réponse positive du
    secteur privé aux mesures mises en place jusqu’à présent, le chef du
    gouvernement se déclarant confiant que toutes les réformes annoncées seraient
    mises en œuvre.


    De son côté, l’économiste et professeur des universités Mircea
    Coşea explique son interprétation des chiffres concernant la Roumanie: « Ce 7% est un chiffre
    qui n’indique pas une croissance mais une récupération. Or, d’un point de vue
    macroéconomique, il existe une grande différence entre récupération et
    croissance économique. Donc nous, on récupère, ce qui veut dire que nous
    approchons le niveau de départ. Ça ne signifie pas forcément que c’est une
    bonne période, ou que nous allons vivre mieux. Et si nous analysons ce qui se
    cache derrière ce chiffre, nous allons constater que les choses sont très
    inquiétantes. Parce qu’une telle récupération record en Europe n’est pas saine.
    Comparé à d’autres pays autour de nous, ce chiffre extrêmement élevé montre en
    fait que la Roumanie ne s’appuie pas sur un développement économique réel, mais
    sur des emprunts. »


    L’économie de l’UE devrait enregistrer une croissance de 4,8% cette
    année et de 4,5% l’année prochaine, compte tenu des résultats au-dessus des
    attentes réalisés au premier trimestre de 2021, et de l’amélioration de la situation
    sanitaire, qui a atténué les restrictions au deuxième trimestre. (Trad. Ileana
    Ţăroi)

  • La semaine du 5 au 11 avril 2021

    La semaine du 5 au 11 avril 2021

    Après la vaccination, le relâchement…


    Après une période de stagnation à une cadence moyenne denviron 50 000 doses par jour, la campagne de vaccination devrait connaître une forte accélération en Roumanie dans un proche avenir. Les autorités demandent aux gens de se faire vacciner, mais pour le moment, du moins, cest le rythme de limmunisation qui pose problème. Beaucoup de Roumains se plaignent de ce quils souhaitent se faire vacciner, mais nont pas où aller, vu que la population manifeste une certaine réticence à choisir le produit AstraZeneca. Quoi quil en soit, de nouveaux centres de vaccination seront ouverts dans tout le pays, des équipes mobiles de vaccination seront mises en place pour les zones rurales et les médecins traitants seront cooptés dans le processus afin quils puissent vacciner dans leurs cabinets sils le souhaitent.

    Voici les propos du premier ministre Florin Cîţu : « Avril et de mai sont deux mois très importants pour nous, parce que pendant ces deux mois, près de 8,3 millions de doses de vaccin seront livrées à la Roumanie ; ce sont des mois très importants, car dans le pire des cas, fin mai, nous aurons 5 millions de personnes vaccinées. Dans un scénario plus optimiste, 6,3 millions de personnes seraient vaccinées jusquà ce moment-là. 5 millions de personnes vaccinées, cest près de 35 % de la population adulte qui doit être immunisée et il est temps, je crois, de parler de la reprise de léconomie à la fin du mois de mai. Cest pourquoi il est très important – et là je lance un appel à tous les politiciens, à la coalition au pouvoir, aux maires élus, aux conseillers locaux, aux présidents des Conseils départementaux – quils aillent tous présenter la campagne de vaccination auprès de la population. Tous les Roumains doivent avoir des informations à jour sur la campagne dimmunisation. »


    Pour la première fois depuis le début de la pandémie, les autorités de Bucarest ont donné aux citoyens une date concrète pour un retour à la normalité. Cela commencerait graduellement à partir du 1er juin, mais ce qui a été très clair, cest que cela est indissolublement lié au succès de la vaccination de masse. À cette fin, un Comité interministériel a été créé pour le retour à la vie normale en Roumanie, qui déterminera les domaines dintervention et leurs coordinateurs, les actions prioritaires, les mesures spécifiques et le calendrier de mise en œuvre. Jusque-là, cependant, létat dalerte a été prolongé dun mois, tout comme les restrictions afférentes, à quelques exceptions près pour la période des Pâques orthodoxes.



    Plus dargent pour qui renonce au congé parental…


    Les parents en congé parental bénéficieront dune prime majorée, de 1 500 lei (environ 300 euros), sils choisissent de retourner au travail avant que leur enfant nait atteint lâge de 6 mois, selon une ordonnance durgence du gouvernement adoptée cette semaine. Les mesures incitatives antérieures sont maintenues, et cette nouvelle mesure est censée encourager le retour au travail. Selon la ministre de ressort, Raluca Turcan, cette décision contribue à laugmentation des revenus des parents, diminue le risque de déprofessionnalisation et fournit une main-dœuvre nécessaire aux employeurs à lheure actuelle. Lordonnance prévoit également un stimulant dinsertion de 650 lei (environ 130 euros) pour les parents qui retournent au travail pendant la période durant laquelle ils ont le droit délever leur enfant en situation de handicap, âgé de 3 à 7 ans.



    L’avenir économique de la Roumanie semble bon, du moins vu de Washington…


    Le Fonds monétaire international a considérablement amélioré ses estimations relatives à l’évolution de l’économie roumaine, qui devrait progresser de 6 % cette année. Le FMI a également amélioré ses estimations pour 2022, et prévoit maintenant une avancée de 4,8 %. Selon ces données, en 2021 et 2022, les performances de l’économie roumaine seront supérieures à la moyenne européenne. Conformément au rapport « Perspectives économiques mondiales », publié mardi par linstitution financière précitée, en Europe, la Roumanie ne sera dépassée que par l’Espagne cette année. Fin mars, la Banque Mondiale avait également amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine, indiquant une progression du PIB de 4,3 % en 2021. Bucarest a construit le budget de l’Etat pour l’année en cours en tablant sur une croissance de 4,31%. En termes d’inflation, le FMI a révisé ses estimations à la hausse, et indique que la Roumanie devrait enregistrer une augmentation annuelle moyenne des prix de 2,8 % en 2021. Quant au déficit du compte courant de la Roumanie, le FMI affirme qu’il baissera très peu cette année, jusquà 5 % du PIB.



    La Roumanie et lItalie – sur la même longueur donde dans les questions européennes et transatlantiques…


    La Roumanie et lItalie ont constamment soutenu et continueront de soutenir limportance dune Union européenne forte, inclusive, plus proche du citoyen, a affirmé mercredi le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, dans une déclaration de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio. M Aurescu a réitéré, à Rome, les objectifs de la Roumanie relatifs à ladhésion à lOCDE et à lespace Schengen et a adressé des remerciements à lItalie pour son appui constant dans ces dossiers. Les deux Etats soutiennent le renforcement du rôle de lOTAN et de la composante de dissuasion et de défense, y compris sur le flanc est. Le ministre Di Maio a remercié de nouveau la Roumanie pour sa solidarité en 2020, durant la première étape de la pandémie, lorsquelle a envoyé une équipe médicale pour aider les médecins italiens. Il a également parlé du rôle très important de la communauté roumaine dItalie, qui compte officiellement environ 1,1 millions de membres. Cest la communauté étrangère la plus nombreuse de la péninsule, la plus grande communauté roumaine en dehors des frontières du pays et cest un lien important entre nos Etats, a déclaré Bogdan Aurescu.



    Les Roumaines ont remporté des médailles à Moscou


    La Roumanie a remporté 13 médailles aux Championnats dEurope dhaltérophilie de Moscou : 7 dor, 4 dargent et 2 de bronze. Lor a été réservé aux dames : Monica Suneta Csengeri et Loredana Toma – 3 médailles chacune, et Raluca Olaru – une. Les messieurs ne peuvent se vanter que de 2 médailles dargent, conquises par Valentin Iancu-Ionadi.


    (Trad. : Ligia)



  • Prévisions optimistes du FMI

    Prévisions optimistes du FMI

    L’économie mondiale, rudement mise à l’épreuve en 2020,
    mais stimulée à présent par la forte reprise de l’activité économique aux
    Etats-Unis, devrait renouer avec la croissance au cours de cette année et de la
    prochaine, indiquait le Fonds monétaire international dans ses plus récentes
    estimations, rendues publiques mardi. L’année 2020 a connu une récession
    historique, affirme le FMI, qui table sur une croissance mondiale de 6% pour
    2021 et de 4,4% pour 2022. Selon Gita Gopinath, économiste en chef de l’institution
    financière internationale, citée par l’Agence France Presse, la sortie de la crise sanitaire et
    économique est de plus en plus visible, malgré les incertitudes liées à l’évolution
    de la pandémie. Elle redoute néanmoins une reprise inégale, à plusieurs
    vitesses. Le FMI a légèrement révisé à la hausse ses estimations pour la Zone
    euro, qui devrait enregistrer une croissance de 4,4% en 2021, avec 3,6% pour l’Allemagne,
    5,8% pour la France, 4,2% pour l’Italie et 6,4% pour l’Espagne. Un
    rythme pourtant insuffisant pour annuler la contraction de 6,6% de l’année
    dernière. Dans ces conditions, l’Europe devrait patienter au moins jusqu’à l’été
    2022 avant de se redresser économiquement.

    Le FMI a aussi revu à la hausse ses
    estimations de croissance pour l’économie roumaine, passant des 4,6% annoncés
    en octobre dernier aux 6% publiés mardi. Même amélioration des prévisions pour
    2022, lorsque le PIB de la Roumanie devrait avancer de 4,8%. Pour ce qui est de
    l’inflation, le FMI envisage une majoration moyenne annuelle des prix de 2,8% en
    2021, par rapport aux 2,5% inclus dans les estimations de l’automne, et une
    baisse jusqu’à 2,1% en 2022. Le déficit du compte courant devrait baisser légèrement,
    jusqu’à 5% du PIB en 2021 et jusqu’à 4,7% en 2022. Le premier ministre libéral,
    Florin Cîţu, s’est déclaré particulièrement content des nouvelles estimations
    du FMI, qui montrent, selon lui, la confiance que l’institution financière
    internationale fait au gouvernement de la coalition de centre-droit de Bucarest.
    Le ministre des finances, Alexandru Nazare, a déclaré, à son tour, que cela
    confirmait la bonne voie dans laquelle s’étaient engagées les autorités roumaines.
    « La croissance économique estimée par le FMI existe uniquement sur papier et
    pour la camarilla de droite; pour les Roumains, c’est de la pauvreté. »,
    affirme en revanche le président du principal parti de l’opposition
    parlementaire de Bucarest, le social-démocrate Marcel Ciolacu. Selon lui, les
    prix et les tarifs des produits alimentaires et des services ont explosé, le
    pouvoir d’achat a chuté, la monnaie unique européenne est échangée à 5 lei pour
    1 euro et plus de la moitié du PIB s’appuie sur des dettes, ce qui veut dire
    que l’embellie n’existe que sur papier, sans développement économique et social. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Des estimations concernant l’immunisation de la population

    Des estimations concernant l’immunisation de la population

    Quelques
    jours seulement après le lancement de la plateforme de programmation en ligne,
    spécialement créée par les autorités à l’intention des Roumains souhaitant se
    faire vacciner contre la Covid-19, à Bucarest et dans plusieurs autres grandes
    villes de Roumanie, tous les centres de vaccination affichent complet. La quasi-totalité
    des 365.000 rendez-vous, disponibles sur la plateforme informatique, ont été
    pris. Aux dires des autorités, le nombre des demandes a dépassé la capacité
    actuelle d’allouer les doses de vaccin, or la programmation des rendez-vous est
    liée au nombre de doses stockées. Cette deuxième étape de la campagne de
    vaccination vise les personnes âgées de 65 ans et plus, les malades chroniques
    et les personnels des secteurs d’activité jugés essentiels pour le
    fonctionnement de l’État.

    « La Roumanie a contracté un nombre suffisant de
    doses de vaccin. Par ailleurs, à partir du deuxième trimestre de cette année,
    le nombre des doses livrées à la Roumanie augmentera visiblement, ce qui nous
    permettra d’accélérer la vitesse du processus d’immunisation et d’assurer l’accès
    de chaque personne au vaccin. », affirme le médecin colonel Valeriu
    Gheorghiţă, président du Comité national de coordination de la campagne de
    vaccination contre le SARS-CoV-2. Selon les autorités, environ 300 centres d’immunisation
    sont ouverts actuellement en Roumanie, dans cette deuxième étape de la campagne
    nationale. Une moyenne de près de 30.000 personnes y sont vaccinées quotidiennement,
    mais ce chiffre augmentera avec l’arrivée d’un nombre croissant de doses de
    vaccin. Le président Klaus Iohannis, qui s’est rendu dans des centres d’immunisation
    de Bucarest pour s’informer sur place de l’évolution de la campagne, s’est dit
    content de voir que de très nombreux Roumains voulaient se faire vacciner
    contre la COVID-19. Il a également annoncé l’ouverture d’autres centres dans
    les jours qui viennent, assurant lui aussi que le nombre des personnes
    immunisées allait croître avec l’augmentation, dans les semaines et les mois à venir, des
    stocks de doses de vaccin livrés à la Roumanie. Le président Iohannis a toutefois
    attiré l’attention que la seule vaccination n’allait pas éradiquer la pandémie. « En attendant d’immuniser le plus grand nombre, il est nécessaire de
    respecter à la lettre toutes les mesures imposées. Nous souhaitons tous
    retrouver au plus vite une vie normale, mais cela ne sera possible qu’en
    respectant les restrictions et en immunisant 60-70% de la population. En faisant
    ce qu’il faut faire, le retour à la normale pourrait se produire à l’été. »,
    a déclaré le chef de l’État.

    Selon une récente étude, 62% des Roumains
    souhaitent se faire vacciner contre la COVID-19. 36% des personnes interrogées affirment
    vouloir le faire dès qu’il sera possible, tandis que 26% ont cette même intention,
    mais pas pour cette année. La principale raison invoquée est la crainte de l’infection
    ou de la réinfection. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 05.11.2020 (mise à jour)

    05.11.2020 (mise à jour)

    COVID-19 – Le nombre de cas de
    contamination au coronavirus enregistrés en Roumanie en 24 heures est à la
    hausse. 9.714 nouveaux cas positifs sur 37.685 tests effectués ont été
    rapportés jeudi, ce qui porte le bilan total à plus de 276.802 personnes
    infectées depuis le début de la pandémie. 121 décès supplémentaires dus à la
    Covid-19 ont été également enregistrés
    jeudi, ce qui monte le nombre total des morts à 7.540. A présent, 12.061
    malades sont hospitalisés dont 1.014 en soins intensifs. Le gouvernement s’apprête à rendre le port du masque
    obligatoire dans tous les espaces publics, là où le taux d’incidence est de 1,5
    cas pour mille habitants.

    Protestations – Les syndicalistes de la Fédération de la Solidarité
    sanitaire ont protesté ce jeudi à Bucarest contre les mauvaises conditions de
    travail. Ils réclament l’adoption de toutes les mesures de sécurité et de protection sanitaire pour le personnel soignant, afin au maximum le nombre de médecins et d’infirmiers contaminés par le Sars-Cov-2 ou
    décédés des suites de ce virus. Par ailleurs, les protestataires souhaitent se
    voir accorder l’accès à toutes les informations concernant la Covid-19, tout
    comme des primes pour le travail déroulé dans des conditions exceptionnelles.
    Les protestations de ce jeudi ont eu lieu deux jours après la Marche de
    l’épuisement, organisée par le personnel sanitaire, membre de la Fédération syndicale Sanitas, mécontent des stratégies de crise incohérentes adoptées par les
    autorités.
























    Croissance
    – Selon la Commission européenne, la reprise
    économique n’est envisageable cette année ni pour le bloc communautaire
    ni pour la zone euro. Ce sera à peine en 2023 que les économies des 27
    retrouveront leur niveau d’avant la pandémie. Bien que plus optimistes que les
    prévisions de l’été, mais toujours frappées d’incertitude en raison de la deuxième
    vague de la pandémie de Covid-19, les prévisions de l’automne 2020 de la
    Commission, tablent sur une contraction de 7,4% de l’économie communautaire en
    2020, avant un retour à une croissance de 4,1 % en 2021 et de 3 % en 2022. Après
    une croissance de 4,2% en 2019, la Roumanie enregistrera cette année une
    contraction de 5,2%, le PIB allant progresser de 3,3% en 2021 et de 3,8% en
    2022. Mais le degré d’incertitude reste élevé et la production réelle ne
    retrouvera son niveau antérieur
    avant 2023. L’exécutif communautaire estime une hausse
    significative du déficit, car l’effort budgétaire pour combattre la crise
    sanitaire s’ajoute aux dérapages fiscaux du passé. Après un déficit de 4,4% en
    2019, la Roumanie passera à 10,3% en 2020, à 11,2% en 2021 et à 12,5% en 2022.
    La tendance à la hausse déterminée en grande partie par la majoration des
    retraites devrait s’aggraver à cause de l’impact de la crise liée à la pandémie
    de COVID-19, tandis que la récession aura des effets négatifs sur les recettes
    provenues des taxes, estime la Commission européenne.

    Transport ferroviaire – Le Transport ferroviaire de passagers a baissé partout en Europe pendant le deuxième semestre de cette année par rapport à la même période de l’année précédente, informe Eurostat. Le déclin de 47% enregistré en Roumanie a été l’un des moins significatifs enregistrés en Europe. Au pôle opposé, on retrouve l’Irlande, avec une baisse de 94%, la France et l’Espagne, avec 78%.

    Conférence – Le ministère roumain des affaires étrangères et l’OTAN organiseront conjointement la Conférence annuelle de l’Alliance Atlantique, qui aura lieu le 10 novembre prochain. Organisée en visioconférence, la réunion sera consacrée au contrôle des armements, au désarmement et à la non-prolifération des armes de destruction massive. Ce sont le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui ouvriront les travaux de cet événement, arrivé à sa 16-e édition. Cette année, la Conférence annuelle de l’Alliance marquera le demi-centenaire de l’entrée en vigueur du Traité de non-prolifération nucléaire, fournissant aussi un cadre de débats en vue de la Conférence d’évaluation du traité, qui devrait avoir lieu en août 2021. Rappelons que le secrétaire général adjoint de l’OTAN est le Roumain Mircea Geoană, nommé à ce poste en 2019.














    Météo
    – Des températures normales en accord avec la saison actuelle s’annoncent en Roumanie pour les prochaines 24 heures. Le brouillard fera son apparition à l’aube dans les
    dépressions. Vendredi, le thermomètre indiquera des températures maximales
    entre 8° et 16°.





  • 17.05.2020 (mise à jour)

    17.05.2020 (mise à jour)

    Etat d’alerte
    – L’état d’alerte sera appliqué en Roumanie, à partir lundi, suite à l’entrée
    en vigueur de la loi adoptée mercredi dernier par les députés et promulguée par
    le président Klaus Iohannis. L’état d’alerte ne peut excéder une période de 30
    jours, la prolongation de ce délai étant possible uniquement pour des raisons
    bien fondées, sur proposition du ministère de l’intérieur. Le chef de l’Etat a
    rappelé l’importance de la distanciation physique et de l’application des
    mesures en vigueur. Durant l’état d’alerte, le masque devient obligatoire dans
    les espaces clos et les transports publics. Le déplacement des personnes est
    autorisé à l’intérieur des localités, avec le respect des mesures de sécurité
    et sans autorisation dérogatoire, qui est pourtant maintenue pour tout
    déplacement à l’extérieur des localités. L’état
    d’alerte remplace l’état d’urgence décrété il y a deux mois pour combattre la
    pandémie de COVID-19.






















    Covid-19 en Roumanie – La Roumanie enregistre 1104 décès à cause du virus SARS CoV-2 et plus
    de 16.800 personnes infectées, indique le plus récent bilan rendu public par
    les autorités. Sur le total des cas confirmés, plus de 10.000 malades ont guéri
    et ont quitté l’hôpital. A l’étranger, près de 3.000 ressortissants roumains
    ont été infectés, la plupart en Italie, Espagne et Allemagne, et 103
    en sont morts, principalement au Royaume Uni, en Italie et en France.










    Frontières
    – Les temps d’attente aux points de passage frontaliers de l’ouest de la
    Roumanie se sont fortement rallongés ces derniers jours, en raison des
    formalités supplémentaires liées à la pandémie de coronavirus, qui se sont
    ajoutées à celles habituelles. Les gens qui entrent en Roumanie depuis la
    Hongrie doivent compléter une déclaration sur l’honneur et passer par le tri
    épidémiologique effectué par les représentants de la Direction de santé
    publique. A Nădlac 1, les véhicules ont dû attendre 8 heures pour entrer en
    Roumanie et 1 heure et demie pour sortir du pays. A Borş (nord-ouest), les
    temps d’attente étaient de 3 heures pour entrer et de 40 minutes pour sortir. Depuis
    le 15 mai, date à laquelle l’état d’alerte a remplacé l’état d’urgence institué
    pour combattre l’épidémie de coronavirus, toutes les personnes qui arrivent en
    Roumanie, quel que soit le pays de provenance, doivent s’isoler à domicile.
    Celles qui ne peuvent pas le faire, pour différentes raisons, peuvent demander
    d’être mises en quarantaine institutionnalisée.


    Motion
    – A Bucarest, la motion contre le ministre libéral de l’agriculture Adrian
    Oros, déposée par le Parti social-démocrate (PSD) au Sénat, sera soumise au
    débat, lundi. L’ex titulaire social-démocrate du portefeuille, Petre Daea,
    affirme que le déroulement des programmes du secteur ainsi que le dialogue ont
    été paralysés depuis l’installation du gouvernement libéral Ludovic Orban. M.
    Daea attire l’attention sur la situation difficile traversée par les fermiers,
    causée, entre autres, par la suspension ou le retard du déroulement de certains
    programmes. Les sociaux-démocrates reprochent aussi au ministre de l’agriculture
    l’absence de mesures relatives à la sécheresse et à l’exportation de céréales,
    durant la crise sanitaire. M. Oros leur a répondu en affirmant que la motion du
    PSD dirigée contre lui était une preuve du fait qu’il avait bousculé des
    groupes d’intérêts, qui avaient contrôlé le ministère ces dernières années. Par
    ailleurs, le PSD a fait savoir qu’il
    envisageait de déposer des motions visant aussi d’autres membres de l’Exécutif,
    s’agissant des titulaires des portefeuilles de l’éducation nationale, de la
    santé et de l’intérieur.

    Economie
    – La Roumanie est l’Etat membre de l’Union européenne à avoir enregistré la
    croissance économique la plus élevée, au premier trimestre de cette année, par
    rapport à la même période de 2019,
    indiquent les estimations préliminaires de l’Office européen de la statistique
    (Eurostat). Entre janvier et mars 2020, la Roumanie a enregistré une croissance
    de 2,7%, la Lituanie de 2,5% et la Bulgarie de 2,4%. La contraction économique
    la plus grave a été annoncée par la France, moins 5,4%, suivie par l’Italie et
    l’Espagne. Le PIB de la zone euro a chuté de plus de 3% au cours de trois
    premiers mois de cette année, comparé à l’année passée, ce qui représente la
    baisse trimestrielle la plus sévère enregistré depuis le 3-e trimestre de 2009.
    La zone euro a aussi affiché une baisse de 3,8% par rapport au dernier
    trimestre de 2019, le déclin le plus abrupte depuis 1995, lorsque ces données
    ont commencé à être collectées. Les prévisions pour les prochains mois sont
    encore plus inquiétantes. Dans son rapport le plus récent, la Banque européenne
    pour la reconstruction et le développement (BERD) estime, pour la Roumanie, une
    baisse de 4%, alors qu’en novembre de l’année dernière elle tablait sur une
    croissance de 3,2%. Pour la Commission européenne, la Roumanie enregistrera
    cette année une contraction importante, de 6%, tandis que le FMI envisage 5%.
    Toutefois, les grandes institutions financières internationales estiment que l’économie
    roumaine renouera avec la croissance, qui devrait se situer entre 3,9% et 4,4%.


















    MétéoIl fera beau en Roumanie, dans les prochaines 24
    heures. Le ciel sera couvert, mais les pluies arroseront seulement le sud t le
    sud-ouest du pays. Lundi après-midi, les températures se situeront entre 18° et 26°.

  • 17.05.2020

    17.05.2020

    Etat d’alerte
    – L’état d’alerte sera appliqué en Roumanie, à partir demain, suite à l’entrée
    en vigueur de la loi adoptée cette semaine par la Chambre des députés et
    promulguée par le président Klaus Iohannis. L’état d’alerte ne peut excéder une
    période de 30 jours, la prolongation de ce délai étant possible uniquement pour
    des raisons bien fondées, sur proposition du ministère de l’intérieur. Le chef
    de l’Etat a rappelé l’importance de la distanciation physique et de
    l’application des mesures en vigueur. Durant l’état d’alerte, le masque devient
    obligatoire dans les espaces clos et les transports publics. Le
    déplacement des personnes est autorisé à l’intérieur des localités, avec le
    respect des mesures de sécurité et sans autorisation dérogatoire, qui est
    pourtant nécessaire pour tout déplacement à l’extérieur des localités. L’état d’alerte remplace l’état d’urgence décrété il y a
    deux mois pour combattre la pandémie de COVID-19.










    Covid-19 en Roumanie – La Roumanie enregistre 1097 décès à cause du virus SARS-CoV-2 et plus
    de 16.800 personnes infectées, indique le plus récent bilan rendu public par
    les autorités. Sur le total des cas confirmés, près de 10.000 malades ont guéri et ont
    quitté l’hôpital. A l’étranger, près de 3.000 ressortissants roumains ont été
    infectés, la plupart en Italie, Espagne et Allemagne, et 103
    en sont morts, principalement au Royaume Uni, en Italie et en France.


    Frontières
    – Les temps d’attente aux points de passage frontaliers de l’ouest de la
    Roumanie se sont fortement rallongés ces derniers jours, en raison des
    formalités supplémentaires liées à la pandémie de coronavirus, qui se sont
    ajoutées à celles habituelles. Les gens qui entrent en Roumanie depuis la
    Hongrie doivent compléter une déclaration sur l’honneur et passer par le tri
    épidémiologique effectuer par les représentants de la Direction de santé
    publique. A Nădlac 1, les véhicules attendent 8 heures pour entrer en Roumanie
    et 1 heure et demie pour sortir. A Borş (nord-ouest), les temps d’attente sont
    de 3 heures pour entrer et de 40 minutes pour sortir. Depuis le 15 mai, date à
    laquelle l’état d’alerte a remplacé l’état d’urgence institué pour combattre l’épidémie
    de coronavirus, toutes les personnes qui arrivent en Roumanie, quel que soit le
    pays de provenance, doivent s’isoler à domicile. Celles qui ne peuvent pas le
    faire, pour différentes raisons, peuvent demander d’être mises en quarantaine
    institutionnalisée.






















    Covid-19 dans le monde -
    Le nombre de cas d’infection au SARS-Cov-2 a dépassé 4,7 millions, celui des
    décès est de plus de 313.000, tandis qu’environ 1,8 millions de malades ont guéri. La situation est
    toujours critique aux Etats-Unis, où le bilan des décès enregistrés depuis le
    début de la pandémie est de plus de 88.700 victimes.
    Washington a rapporté, jusqu’à présent, plus de 1.400.000 personnes infectées.
    Les chiffres officiels montrent que le Brésil est actuellement le quatrième
    pays le plus touché, après les Etats-Unis, la Russie et le Royaume Uni. Au
    Brésil, le nombre de cas confirmés a dépassé le seuil de 230.000, mais de l’avis
    des experts, il serait au moins cinq fois plus élevé, vu le nombre réduit de
    tests de dépistage effectués. L’Italie, qui enregistre, en ce moment, plus de
    31.000 décès provoqués par le nouveau coronavirus, rouvrira, à partir de lundi,
    les magasins, les restaurants, les hôtels, les plages, les piscines et salles
    de sport publiques, les salons de coiffure et de beauté. Le gouvernement de
    Rome a également annoncé la réouverture, à partir du 3 juin, des frontières
    italiennes pour les touristes des pays membres de l’Union européenne et de l’espace
    de libre circulation Schengen, y compris la Suisse et la Principauté de Monaco,
    sans mise en quarantaine obligatoire à l’entrée en Italie.














    Economie
    – La Roumanie est l’Etat membre de l’Union européenne à avoir enregistré la
    croissance économique la plus élevée, au premier trimestre de cette année, par
    rapport à la même période de 2019,
    indiquent les estimations préliminaires de l’Office européen de la statistique
    (Eurostat). Entre janvier et mars 2020, la Roumanie a enregistré une croissance
    de 2,7%, la Lituanie de 2,5% et la Bulgarie de 2,4%. La contraction économique
    la plus grave a été annoncée par la France, moins 5,4%, suivie par l’Italie et
    l’Espagne. Le PIB de la zone euro a chuté de plus de 3% au cours de trois
    premiers mois de cette année, comparé à l’année passée, ce qui représente la
    baisse trimestrielle la plus sévère enregistré depuis le 3-e trimestre de 2009.
    La zone euro a aussi affiché une baisse de 3,8% par rapport au dernier
    trimestre de 2019, le déclin le plus abrupte depuis 1995, lorsque ces données
    ont commencé à être collectées. Les prévisions pour les prochains mois sont
    encore plus inquiétantes. Dans son rapport le plus récent, la Banque européenne
    pour la reconstruction et le développement (BERD) estime, pour la Roumanie, une
    baisse de 4%, alors qu’en novembre de l’année dernière elle tablait sur une
    croissance de 3,2%. Pour la Commission européenne, la Roumanie enregistrera
    cette année une contraction importante, de 6%, tandis que le FMI envisage 5%.
    Toutefois, les grandes institutions financières internationales estiment que l’économie
    roumaine renouera avec la croissance, qui devrait se situer entre 3,9 et 4,4%.














    Météo Il fait chaud ce dimanche dans le sud de la
    Roumanie, alors que, sur le reste du territoire, le régime thermique est normal
    pour le mois de mai. Les
    températures maximales de ce dimanche se situent entre 15° et 30°, avec 21° à
    midi, à Bucarest.

  • Prévisions sombres du FMI

    Prévisions sombres du FMI

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse, et avec une baisse importante, ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine cette année, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Ces données figurent dans le dernier rapport en date rendu public mardi par l’organisme financier international. Si en octobre dernier, le FMI estimait que la Roumanie connaîtrait, cette année, une avancée de 3,5%, selon ses nouvelles prévisions, il s’attend à une contraction de 5% de l’économie roumaine. Cette dernière enregistrera une reprise l’année prochaine, avec une croissance de près de 4%. Les estimations du Fonds sont beaucoup plus pessimistes que celles de la Banque Mondiale, qui prévoyait la semaine dernière une progression de 0,3% pour la Roumanie cette année. En revanche, la Banque Mondiale mise elle aussi sur un rebond de l’économie roumaine, chiffré à 4,4%, en 2021.



    A Bucarest, le ministre des Finances, Florin Cîţu, déclare que l’économie de la Roumanie connaîtra une reprise en forme de V, la baisse de cette année devant être compensée par une relance en 2021. Les nouvelles prévisions du FMI indiquent aussi une hausse explosive du taux de chômage en Roumanie, de près de 4% l’année dernière à plus de 10% cette année, avec une réduction jusqu’à 6% l’année prochaine. D’autre part, au niveau mondial, le FMI estime qu’en raison de la pandémie de coronavirus, l’économie mondiale devrait enregistrer un recul de 3% cette année. C’est une révision de plus de 6 points de pourcentage par comparaison avec son rapport antérieur, et une situation beaucoup plus grave que la récession engendrée par la crise financière globale d’il y a une décennie. « Selon le scénario de base, qui part de l’hypothèse que l’ampleur de la pandémie baissera dans la seconde moitié de l’année en cours, et que les mesures de confinement seront graduellement éliminées, l’économie mondiale devrait connaître un rebond de 5,8% en 2021, à mesure que l’activité économique se normalise », ajoute le FMI. Le Fonds reconnaît toutefois que les perspectives de renouer avec la croissance sont incertaines et met en garde que les risques à l’adresse de ces prévisions sont orientés vers le bas.



    Reuters annonce que plus de la moitié des près de 200 Etats membres de l’organisation ont contacté le créancier mondial pour des financements d’urgence afin de limiter la propagation du coronavirus et d’atténuer son impact économique. Le FMI affirme que sa capacité de prêt, d’un trillion de dollars, est « relativement substantielle » pour aider les pays à lutter contre la pandémie, mais des ressources supplémentaires pourraient être nécessaires, à mesure que toute la force de la crise frappera les Etats en développement. Sous le titre « L’Economie globale connaîtra le coup le plus grave après les années 1930, met en garde le FMI », le Financial Times relève que « la plupart des économies nationales connaîtront un recul d’au moins 5%, même après le redressement ». La Banque Mondiale et le Fonds monétaire international exhortent les leaders du monde à mieux coordonner leurs actions afin de mettre sur pied un plan unitaire face à la crise engendrée par le coronavirus, note aussi le Wall Street Journal.


    (Trad. : Ligia)