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  • 06.11.2019 (mise à jour)

    06.11.2019 (mise à jour)

    Commissaire européen – La députée européenne roumaine Adina
    Vălean a été acceptée par la présidente élue de la Commission européenne, Ursula
    von der Leyen, pour occuper le poste de commissaire européen en charge des Transports,
    a annoncé, ce mercredi, le porte-parole de l’équipe de transition de la CE. La candidate de la
    Roumanie sera auditionnée à la Commission Transports du Parlement européen le
    14 novembre. Le nouveau premier ministre roumain, le libéral Ludovic Orban, a
    déclaré, ce mercredi, que les députés européens PNL-PPE, Siegfried Mureşan et
    Adina Vălean, étaient les propositions du gouvernement de Bucarest pour le
    poste de commissaire européen. M. Orban a précisé qu’il avait pris cette
    décision après des consultations avec le président Klaus Iohannis. La
    porte-parole de la Commission européenne, Mina Andreeva, avait
    déclaré, la semaine dernière, que « des doutes sérieuses » planaient
    sur « la légitimité » de la proposition de commissaire faite par
    l’ancien Exécutif social-démocrate de Bucarest, puisque il n’y avait pas eu de
    coordination de l’ex première ministre Viorica Dăncilă avec le chef de l’Etat. Mme
    Dăncilă avait avancé la candidature de l’ancien ministre délégué aux affaires
    européennes, Victor Negrescu, après l’échec de deux autres propositions
    sociales-démocrates: les anciens ministres Rovana Plumb, rejetée pour des
    raisons d’intégrité par la Commission juridique du PE, et Dan Nica, dans le cas
    duquel les procédures n’avaient même pas commencé, après la destitution du
    gouvernement qui l’avait proposé.

    Gouvernement – Le nouveau gouvernement libéral de Bucarest, du premier ministre Ludovic
    Orban, a approuvé, ce mercredi, une ordonnance d’urgence qui réduit le nombre
    des ministères, de 24 à 16, a informé Ionel Dancă, chef de la chancellerie du
    premier ministre. Les membres du cabinet
    ont repris, mardi, les ministères qu’ils
    vont diriger, après l’investiture du nouveau gouvernement minoritaire par le
    parlement. Ludovic Orban promet que son Exécutif sera en permanence ouvert au
    dialogue et tiendra compte des attentes des Roumains. Pour rappel, ce cabinet
    monocolore libéral succède au gouvernement social-démocrate, destitué par
    motion de censure le 10 octobre dernier.

    Diplomatie -
    Le nouveau chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu, ce mercredi,
    une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens
    Stoltenberg. Le ministre roumain a réaffirmé l’engagement de la Roumanie envers
    les objectifs de l’Alliance atlantique, soulignant l’importance attachée par
    Bucarest à la consolidation du rôle de l’organisation dans la région de la mer
    Noire à travers le renforcement d’une présence avancée au sud du flanc oriental.
    M. Aurescu a aussi mis en avant la nécessité d’une présence navale accrue de
    l’Alliance en mer Noire et de l’accroissement des contributions des alliés à la
    Brigade multinationale de Roumanie. Le secrétaire général de l’OTAN a remercié
    pour le soutien et les contributions de la Roumanie au sein de l’Alliance, faisant
    référence à l’engagement de Bucarest au nord et au sud du flanc oriental, à
    l’allocation de 2% du PIB à la défense, à la participation aux missions
    otaniennes au Kosovo et en Afghanistan. M. Stoltenberg a également rappelé
    l’importance de la composante du système anti-missile de l’OTAN, installée en
    Roumanie.

    Entretien -
    Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu ce mercredi avec le
    président de l’Organisation sioniste mondiale, Avraham Duvdevani. Au menu des
    discussions – la relation entre la Roumanie et l’Etat d’Israël et les démarches
    de Bucarest pour combattre l’antisémitisme, la xénophobie et l’intolérance. Selon
    un communiqué de presse de l’Administration présidentielle de Bucarest, le chef
    de l’Etat roumain a souligné à cette occasion qu’Israël était un partenaire de
    confiance de la Roumanie, les deux Etats ayant des relations diplomatiques
    ininterrompues depuis 71 ans, assises sur le dialogue politique et une bonne
    collaboration. Le président Iohannis a affirmé qu’il continuerait à accorder
    une attention spéciale au partenariat entre la Roumanie et Israël. Pour ce qui
    est de la lutte contre l’antisémitisme, la xénophobie et l’intolérance, le
    président a parlé des efforts faits par la Roumanie, précisant qu’il fallait
    continuer à appliquer rigoureusement la législation en la matière et à promouvoir
    l’éducation relative à l’Holocauste.

    Economie – La
    Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a révisé à
    la hausse ses estimations concernant l’évolution de l’économie de la Roumanie
    en 2019 et a maintenu ses prévisions relatives au PIB en 2020, indique un
    rapport de l’institution financière internationale, rendu public ce mercredi.
    Selon la BERD, la Roumanie enregistrera une croissance de 4%, cette année, et
    non de 3,2%, comme il était estimé au mois de mai dernier. Pour 2020, le PIB
    devrait connaître une hausse de 3,2%. Le Fonds monétaire international (FMI) a
    lui-aussi révisé à la hausse ses estimations concernant l’économie roumaine,
    tablant sur une croissance de 4% cette année et de 3,5% l’année prochaine.

    Transports -
    Les transporteurs routiers de Roumanie tirent la sonnette d’alarme au sujet de
    la situation crée aux points de passage de la frontière avec la Hongrie. Les
    poids lourds attendent depuis plusieurs jours pour passer la frontière
    roumano-hongroise. Les files d’attente s’étendent sur quelques 25 kilomètres,
    ce qui est un record. Une des associations des professionnels du domaine les
    plus importantes de Roumanie annoncent le déclenchement d’amples protestations
    qui culmineront par le blocage des points de passage de la frontière pour tous
    les véhicules, y compris pour les voitures. Les représentants de l’Association
    patronale des transporteurs Europa 2002 (APTE 2002), d’Arad, dans l’ouest du
    pays ont déclaré qu’ils ne se sont jamais confrontés à de tels problèmes lors
    du passage de la frontière hongroise. Ils accusent les autorités du pays voisin
    d’avoir introduit ce 1er novembre des vérifications minutieuses des
    poids lourds, augmentant ainsi considérablement les temps d’attente à la
    frontière.

    Visas – La Pologne
    intégrera le programme Visa Waiver le 11 novembre, date à laquelle elle célèbre
    la Journée de son indépendance, a annoncé mercredi le président Andrzej Duda, lors
    d’une conférence de presse commune avec l’ambassadeur des Etats-Unis à Varsovie,
    Georgette Mosbacher. Le président américain Donald Trump avait déclaré en octobre qu’il
    allait accordé à la Pologne l’accès au programme Visa Waiver, à travers lequel
    les citoyens des pays acceptés peuvent voyager sans visa pendant 90 jours, aux
    Etats-Unis, à des fins touristiques ou d’affaires. Les seuls Etats membres de l’Union européenne dont les
    citoyens continuent d’avoir besoin de visa pour se rendre outre-Atlantique sont
    la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie et Chypre.

    Tennis de table – La sélection nationale de tennis de table de
    Roumanie, championne européenne en titre, a perdu, au score de 3 à 1, le match
    contre Taïwan, lors de son premier match de la Coupe du Monde, à Tokyo. Jeudi,
    la Roumanie affronte le Vanuatu. Elizabeta Samara, Daniela Dodean Monteiro,
    Bernadette Szocs et Adina Diaconu sont les sportives qui composent la sélection
    nationale.


















    Handball -
    En handball masculin, le champion de Roumanie Dinamo Bucarest a terminé vainqueur ce mercredi
    le match à domicile contre les Suisses de Kadetten Schaffhausen, au score final
    de 27 à 26. Les Roumains sont pratiquement qualifiés dans la phase des
    play-offs de la Ligue des Champions. Dinamo mène actuellement son groupe avec
    12 points, suivi par GOG Svendborg du Danemark et par Kadetten Schaffhausen.
    Les deux premières équipes du groupe se qualifient dans l’étape suivante de la
    Ligue des champions.





    Météo – Le temps continue d’être plus chaud que d’habitude
    à cette époque de l’année, en Roumanie. Jeudi, les maximales de l’air se
    situeront entre 13° et 23°.

  • 01.01.2018

    01.01.2018

    Mesures
    – Plusieurs mesures fiscales entrent en vigueur en Roumanie, en ce 1er janvier 2018. Le salaire minimum brut passe de
    1.450 lei (environ 300 euros) à 1.900 lei (environ 410 euros), la retraite
    minimum est de 640 lei (quelque 135 euros), et l’impôt sur le revenu baisse de
    16% à 10%. Egalement en 2018, les contributions au 2e pilier du
    système de retraite baissent et le paiement fractionné de la TVA entre en
    vigueur, étant obligatoire pour les entreprises ayant accumulé des dettes
    là-dessus ou en situation d’insolvabilité. Les contributions sociales passent
    entièrement à la charge des salariés, ce qui implique la renégociation des
    contrats de travail, avec, comme résultat, une éventuelle baisse des revenus.
    De l’avis du gouvernement de Bucarest, ces mesures auront un effet positif sur le PIB, en stimulant l’emploi, en
    augmentant le pouvoir d’achat des salariés et en réduisant le travail au noir. Les
    analystes économiques pensent, toutefois, que l’impact de ces mesures sur la
    population et sur le milieu des affaires ne peut pas être estimé actuellement.

    Estimations
    – La Commission nationale de prévision de Roumanie estime pour 2018 une
    croissance économique de 5,5% et un PIB par habitant de 46.617 lei (environ 10.000
    euros). La consommation des ménages devrait dépasser de 6,2% le niveau
    enregistré en 2017, tandis que le gain salarial réel est estimé à 7,7%. Les
    institutions financières internationales estiment elles aussi une progression
    importante, d’environ 4,2%, de l’économie
    roumaine, en 2018, mais ce chiffre est inférieur à celui avancé par la Commission
    nationale de prévision.

    Banque
    – La Banque nationale de Roumanie a mis en circulation, en ce 1er
    janvier 2018, des billets et des pièces de monnaie imprimés et frappées avec les
    nouvelles armoiries du pays, incluant un aigle couronné, et avec la date du ‘1er
    janvier 2018’. Tous les autres éléments graphiques et de sécurité restent
    inchangés. La Banque centrale roumaine informe que les nouveaux billets et
    pièces de monnaie seront mis en circulation graduellement, en fonction des
    besoins, et seront utilisés en parallèle avec les billets et pièces de monnaie
    actuels.

    Présidence
    – La Bulgarie assume, pour la première fois, la présidence tournante de l’Union
    européenne. Membre le plus pauvre de l’Union européenne, critiqué pour son
    inefficacité face une corruption endémique, Sofia mise aussi sur sa première
    présidence du Conseil de l’UE pour améliorer son image, écrit l’Agence France Presse.
    La Bulgarie, entrée dans l’UE en 2007, cherche à convaincre qu’elle est digne
    d’enfin intégrer l’espace Schengen de libre circulation et, à plus long terme,
    la zone euro. Le slogan de la présidence bulgare est « L’union fait
    la force ». Son programme repose sur les trois c: consensus, compétitivité
    et cohésion, et sur quatre priorités : « Les jeunes et l’avenir de l’Europe »,
    la perspective européenne et la collaboration régionale des pays des Balkans
    occidentaux, la sécurité et la stabilité dans une Europe forte et unie, l’économie
    numérique et la compétitivité. Sofia aura aussi la tâche difficile de
    coordonner les négociations du Brexit. Le gouvernement de Boiko Borisov (centre-droit)
    se propose aussi de renoncer au mécanisme de coopération et de vérification,
    toujours en vigueur pour la Bulgarie et la Roumanie.

    Réveillon – La plupart des Roumains ont préféré passer le Réveillon du Nouvel An dans le pays, privilégiant notamment les stations de montagne
    de la Vallée de la Prahova, dont Predeal et Sinaia, mais aussi la Bucovine, le
    Maramures ou des villes telles Sibiu, Oradea, Braşov ou encore Alba Iulia. Les
    municipalités ont organisé des fêtes populaires, des concerts et des spectacles
    sur les places centrales et sur les pistes de ski. Les habitants de la Capitale
    qui ont choisi de rester sur place ont pu choisir parmi un grand nombre de
    fêtes et de concerts, au Palais du Parlement, dans le Vieux Centre, sur les
    places publiques et dans les parcs.

    Fête – Les
    chrétiens orthodoxes et grecs-catholiques de Roumanie fêtent, en ce premier
    jour de la nouvelle année, Saint Vasile (Basile) le
    Grand, évêque de Césarée, un des principaux Pères de l’Eglise et des plus grands
    théologiens chrétiens. Dans tout ce qu’il a écrit, Saint Basile le Grand a
    accordé une importance spéciale à la famille et à l’éducation des enfants. Il a été le premier évêque à avoir fondé des
    hôpitaux et des abris pour les malades et les pauvres.
    Plus de 600.000 Roumains se prénomment Vasile et fêtent aujourd’hui
    leur saint patron.

    Tennis –
    La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 1 mondial, s’est qualifiée dans
    les huitièmes de finale du tournoi WTA de Shenzhen (Chine), après avoir eu
    raison de l’Américaine Nicole Gibbs en deux sets 6-4, 6-1. Deux autres Roumaines,
    Mihaela
    Buzărnescu et Ana Bogdan ont été éliminées par la Russe Maria Şarapova
    et respectivement par l’Italienne Camila Giorgi. Dimanche, Irina Begu, Roumanie, a battu Fangzhou Liu, Chine, et s’est qualifiée dans
    les huitièmes de finale, tandis queMonica Niculescu, Roumanie, s’est inclinée devant Arina Sabalenka,
    Bélarus. Au double, Irina Begu et Simona Halep joueront en quarts de
    finale contre leurs compatriotes Irina Bara et Mihaela Buzărnescu.

    Météo – Temps doux en Roumanie, en ce début d’année, avec des températures maximales entre 6° et 14°. A Bucarest, il y avait 8° à midi.

  • 03.11.2017 (mise à jour)

    03.11.2017 (mise à jour)

    Estimation – La Commission nationale pour la prospective a révisé de nouveau, à la hausse, de 5,6% à 6,1%, ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie en 2017. Elle a maintenu lestimation de croissance du PIB pour 2018, 2019 et 2020, supérieure à 5% chaque année. Le FMI a également revu ses estimations sur lévolution de léconomie roumaine, de 4,2% à 5,5%. Le FMI considère que la Roumanie et lIslande connaîtront, cette année, la plus forte croissance économique dEurope. La Banque Mondiale a fait une estimation similaire. Dautre part, les spécialistes mettent en garde que lavancée économique du pays se fonde grandement sur la consommation, et que les investissements publics et privés ont baissé.



    UNESCO — En conformité avec la dynamique des transformations et avec les nouveaux défis que posent l’évolution rapide de la technologie, la Roumanie a choisi la voie de l’innovation, a déclaré le ministre roumain de l’Education, Liviu Pop, lors de la Conférence générale des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, qui se tient à Paris. En sa qualité de président de la commission nationale pour l’UNESCO, Liviu Pop a présenté devant le forum des leaders politiques la position et la contribution de la Roumanie à l’accomplissement des objectifs de l’UNESCO, ainsi que les mesures stratégiques et opérationnelles visant à accroître le rôle de la science, de l’enseignement et de la culture, considéré sous l’angle du développement durable.



    Justice — L’ancien maire libéral de Bacau, ville de l’est de la Roumanie, Romeo Stavarache, a été condamné, vendredi, à quatre ans de prison et interdit de certains droits, trois ans durant, pour prise de pots-de-vin. La sentence est définitive. Par ailleurs, Romeo Stavarache n’aura plus le droit de se porter candidat à une charge publique élective. Romeo Stavarache avait été retenu et placé en détention provisoire en 2014. De 2016 jusqu’à la prononciation de la nouvelle sentence, il a été placé sous contrôle judiciaire. Il a été absous de quatre autres infractions de corruption qu’il aurait commises entre 2008 et 2011.



    Handball — Le CSM Bucarest, champion de Roumanie de handball féminin, rencontrera samedi à domicile l’équipe danoise Nykobing Falster Handboldklub, pour son quatrième match du Groupe A de la Ligue des champions. Il y a deux semaines, les Roumaines se sont inclinées devant les sportives du Danemark. Par contre, elles ont vaincu à domicile les Slovènes du RK Krim Mercator Ljubljana et en déplacement les Polonaises du Vistal Gdynia. Les handballeuses roumaines, qui occupent la première place du classement, avec 4 points, sont suivies par les sportives danoises. Le CSM Bucarest a remporté la Ligue des champion en 2016 et compte parmi les favoris de l’actuelle édition de la plus importante compétition interclubs.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera temporairement nuageux. On attend de faibles pluies dans le sud et l’est du pays, ainsi que des chutes de neige et de la grêle en haute montagne. Les températures maximales iront de 8 à 16 degrés.

  • L’économie roumaine en 2017

    L’économie roumaine en 2017

    Le PIB a progressé de 5,8% sur les six premiers mois de l’année en cours, par rapport à la même période de 2016. En plus, les données fournies par Eurostat révèlent qu’au deuxième trimestre de 2017, la Roumanie a connu la troisième plus grande croissance de l’UE, soit 1, 6%. Elle a été devancée par la République Tchèque (2,3%) et la Suède (1,7%). Quatre secteurs y ont largement contribué : les technologies de l’information et de la communication, qui ont progressé de 15,3% par comparaison avec le premier trimestre de 2016, les activités scientifiques et techniques, les services administratifs et de support, qui ont augmenté de 9,4%, le commerce, qui a enregistré une hausse de 7,4% et l’industrie qui a avancé de 6,8%.

    Selon les statistiques officielles, au premier trimestre 2017, seul le secteur des finances, qui inclut notamment les banques, les assurances et le système privé des pensions de retraite, a baissé de 0,7%. Des taux de croissances plus modestes ont été enregistrés par les secteurs de l’agriculture (+0,9%), du bâtiment (+1,2%) et de l’immobilier (+2,8%). En ce qui concerne l’utilisation du PIB, au premier trimestre de l’année en cours, l’économie a été soutenue surtout par la consommation. Les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé de 7,4%, contribuant à la croissance du PIB pour 4,8%, tandis que la part de contribution de la variation des stocks a été de 0,2%.

    La croissance économique commence à se faire sentir dans les poches des Roumains aussi. Le revenu salarial moyen brut a augmenté de 15,5%, tandis que le salaire moyen net s’est accru de 14,9%. Voici ce que déclarait le premier ministre roumain, Mihai Tudose : « C’est là le meilleur indicateur du bon fonctionnement de l’économie réelle, mais aussi de la faisabilité des politiques économiques promues. Il est évident que notre programme de gouvernance reflète les besoins de l’économie roumaine. Cette dernière ne cesse d’améliorer son efficacité et sa compétitivité, ce qui fait que le développement et le taux de croissance élevé soient soutenables. La croissance économique assumée et annoncée dans le projet de budget 2017 a été de 5,2%, mais il y a toutes les chances de faire mieux. Rien qu’au mois de juillet, les investissements se sont montés à 2,4 milliards de lei, un volume deux fois plus grand que la moyenne mensuelle du premier semestre et de 33% supérieur à celui enregistré en juillet 2016. »

    Ces deux dernières années, le gouvernement roumain a plus d’une fois stimulé l’économie, notamment par la majoration substantielle des salaires dans le secteur public et du salaire minimum. Côté fiscalité, à compter du 1er juin 2017, le gouvernement a diminué la TVA sur les produits alimentaires de 24% à 9%. Quant au taux général de TVA, il a été réduit par deux fois, passant de 24% à 20%, le 1er janvier 2016, et puis à 19%, depuis le 1er janvier 2017. Par ailleurs, l’impôt sur les dividendes et sur plusieurs catégories d’accises a été abaissé en 2016. Enfin, début 2017, on a supprimé l’accise sur les carburants et la taxe sur les pylônes électriques.

    De l’avis des analystes, majorer les salaires avant que la production ne s’accroisse c’est prendre des risques. Selon Cristian Pârvan, secrétaire général de l’Association des hommes d’affaires, la stimulation de la consommation a déterminé la croissance des importations et par conséquent le déséquilibre de la balance commerciale. D’où la nécessité de mettre en place des politiques de soutien aux produits innovants, à même de booster les exportations. A son tour, l’analyste économique Aurelian Dochia est convaincu que l’économie roumaine se dirige vers une situation moins stable.

    En clair, le déficit public subit une forte pression en 2017 et il paraît que la situation ne changera pas l’année prochaine. Les taux d’intérêt pour les prêts en monnaie locale augmenteront dès cet automne, car en Roumanie, comme ailleurs en Europe, leur niveau est inférieur à la normale. Cela fait un certain temps que les banques centrales préparent une normalisation. Enfin, les analystes mettent en garde contre le fait qu’à part les déficits, la croissance économique générée exclusivement par la consommation risque d’entraîner l’inflation, c’est-à-dire l’augmentation des prix à la consommation, laquelle limitera le pouvoir d’achat des ménages.

  • 18.04.2017 (mise à jour)

    18.04.2017 (mise à jour)

    FMI – Le FMI a révisé à la hausse de 3,8% à 4,2% les estimations sur l’évolution de l’économie roumaine en 2017, conformément au plus récent rapport sur les perspectives de l’économie mondiale rendu public ce mardi par cette institution financière internationale avant la réunion de printemps du fonds. Le FMI a amélioré les estimations pour l’année prochaine aussi notamment pour ce qui est du taux de croissance enregistré par l’économie roumaine de 3,3% à 3,4%. Conformément au rapport, la Roumanie enregistrera cette année la deuxième plus importante croissance économique d’Europe, étant devancée uniquement par l’Islande avec 5,7%. Par ailleurs, le FMI a révisé à la baisse ses estimations sur le taux de chômage en Roumanie, qui devrait enregistrer un déclin significatif en 2017, jusqu’à 5,4% par rapport à son estimation initiale de 6,2% pour se chiffrer en 2018 à 5,2%.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader a affirmé aujourd’hui que la procédure d’extradition de l’ex-député roumain Sebastian Ghita est prête à être déclenchée, mais que les autorités attendent les décisions des Cours de Justice qui ont émis les mandats d’arrêt. M Toader a également ajouté que le ministère de la Justice de Bucarest doit envoyer prochainement la demande d’extradition aux autorités serbes. Sebastian Gita est en détention provisoire à Belgrade pour une période de 18 jours, accusé de possession de faux papiers d’identité. Il a été arrêté vendredi dans la capitale serbe, quatre mois après sa disparition de Roumanie, après une interpellation de la police durant laquelle il a présenté un permis de conduire et une carte d’identité slovènes. En Roumanie, l’ex député a été déféré à la Justice dans le cadre de deux dossiers de corruption et il est poursuivi dans deux autres dossiers pénaux.

    GRECO – Le Groupe d’Etats contre la Corruption, organisme de l’UE a exprimé son inquiétude quant à l’utilisation des procédures d’urgence pour modifier la législation roumaine, au lieu des procédures parlementaires. Dans un rapport rendu public aujourd’hui, l’organisme européen explique que les autorités de Bucarest avaient adopté une grande partie des recommandations antérieures du Groupe au sujet de la législation anticorruption et de la transparence du financement des partis mais qu’il y avait encore des pas importants à faire afin d’améliorer la situation. Ce qui plus est, le Greco a attiré l’attention des autorités au sujet des engagements assumés relatifs à la poursuite pénale des faits de corruption. A présent, la Roumanie n’a pas appliqué deux des recommandations de l’organisme européen de lutte contre la corruption et trois autres ont été partiellement appliquées.

    Brexit – C’est à Bucarest que s’est déroulé la première réunion des Groupes de travail interministériels chargés d’élaborer le mandat de négociation de la Roumanie dans le contexte du Brexit. A l’agenda de la réunion : les étapes du processus de négociation, ainsi que les démarches réalisées au niveau intérieur en vue d’une promotion plus efficace des priorités de Bucarest. La ministre déléguée aux affaires européennes : Ana Birchall a souligné l’intérêt de la Roumanie d’avoir un rôle constructif dans le cadre des prochaines négociations entre l’UE et le Royaume-Uni, y compris de la perspective de son rôle de pays qui détiendra la présidence tournante de l’UE durant le premier semestre de l’année 2019.

    Handball – Le club champion de Roumanie au handball féminin CSM Bucarest, qui détient également le trophée de la Ligue des Champions rencontrera l’équipe macédonienne de Vardar Skopje dans les demi-finales de la Ligue des Champions, conformément au tirage au sort de mardi à Budapest. Dans l’autre demi-finale Gyori Audi ETO KC de Hongrie, la finaliste de 2016 rencontrera le Budunost Podgorica du Monténégro. Le tournoi Final de la Ligue des Champions de handball féminin se jouera les 6 et 7 mai à Budapest entre les mêmes équipes que celles de l’année dernière.

    Police aux frontières – La police roumaine aux frontières a annoncé que ces derniers 24 heures, le trafic aux frontières de la Roumanie a progressé de plus de 62% et que 200 mille voyageurs sont passés par les poste-frontière de la Roumanie. Selon les autorités, le trafic est difficile à la frontière ouest du pays, où les poids lourds doivent attendre entre deux et six heures pour sortir de la Roumanie. Ces délais sont dus aux restrictions au trafic imposées par la Hongrie durant les fêtes pascales. Au sud, à la frontière avec la Bulgarie, les poids lourds doivent attendre plus de 30 minutes. 90 minutes est également le temps d’attente pour entrer en Roumanie depuis la Bulgarie. Pour les autres catégories voyageurs le trafic est également difficile : ils doivent attendre entre 30 minutes et deux heures pour passer par les points de passage de la frontière roumano-ukrainienne par exemple.

    Météo
    Les météorologues roumains ont émis des alertes code jaune et code orange en
    raison des précipitations abondantes et de l’intensification du vent, valables
    à travers le pays, à partir de mercredi matin et jusqu’à vendredi. D’ailleurs
    le temps sera plutôt frisquet pour cette période de l’année. Les précipitations
    s’installeront d’abord sur la moitié sud-ouest du pays et sur le relief où les
    quantités d’eau s’élèveront à 30 l par mètre carré. Des chutes de neige à ne
    pas ignorer sont attendues en montagne et même des tempêtes de neige se
    produiront puisque la vitesse du vent dépassera les 90 km à l’heure. Les minima iront de – 4 à 7 degrés alors que
    les maximas ne devraient pas dépasser les 13 degrés.

  • Prévisions pour l’économie roumaine

    Prévisions pour l’économie roumaine

    Le FMI a relevé ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie, en estimant une progression de 5% avant la fin de l’année, contre 4,2% en avril dernier. Selon ces estimations, la Roumanie affichera d’ici la fin de l’année la croissance économique la plus forte d’Europe, suivie par l’Irlande avec 4,9%. Pourtant, aux dires du grand créancier international, après ce pic de croissance, Bucarest freinera en 2017 les moteurs de son économie dont la croissance prévue ne sera que de 3,8%.

    Le micro au gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu: «On a toutes les chances d’enregistrer un rythme de croissance économique encore plus soutenu. J’en suis sûr et certain. Je ne pense pas que la Roumanie devrait se contenter d’un 3 ou 4%. Mais pour que ce rythme soit soutenu et sans répercussions, il faut intervenir auprès de tous ces facteurs qui contribuent à la majoration du potentiel de croissance économique. Et comme celui-ci souffre en l’absence d’un redressement des investissements publics et des réformes structurelles, il faudrait faire une priorité du règlement de tous ces problèmes qui bloquent les progrès rapides dans ces deux domaines que je viens d’invoquer.»

    Le président de la Commission nationale pour la prospective, Ion Ghizdeanu, a pour sa part précisé que par le nouveau Code fiscal adopté l’année dernière, les autorités ont pris non seulement des mesures de réduction de la TVA, mais aussi certaines censées appuyer le milieu des affaires.

    Aux dires de Ion Ghizdeanu, il y a toute une série d’aspects qui font la preuve de la durabilité de la croissance économique: «Obtenir au deuxième trimestre une croissance de 6% par rapport à la même période de 2015, cela indique au moins trois facteurs de développement durable. Primo: une dynamique des investissements supérieure de plus de 10% à la consommation de la population. Il convient de mentionner que la plus grande croissance, on l’a enregistrée dans le domaine des investissements privés. Secundo: cela fait déjà deux mois que la dynamique des exportations dépasse celle des importations grâce au secteur privé. On importe donc moins et on exporte davantage. En troisième lieu on parle du niveau de confiance. Prenez n’importe quel indicateur local ou de Bruxelles et vous verrez que le niveau de confiance en le milieu des affaires de Roumanie figure parmi les plus élevés d’Europe. Un aspect qui se reflète aussi dans le marché de la main d’œuvre. Car je doute qu’en l’absence d’une perspective de croissance, les investisseurs souhaitent accroître le nombre de leurs salariés. Voilà pourquoi je me permets de parler d’une croissance durable qui peut approcher les 5% avant la fin de l’année. Quelle que soit la situation, une chose est certaine: à moyen terme, toutes les prévisions, y compris celles de la Commission, approchent le seuil de 4%. Un taux que moi personnellement, je pense que la Roumanie affichera plusieurs années d’affilée. »

    L’agence de notation Standard and Poor’s vient de confirmer à BBB moins la note de la Roumanie par rapport à sa dette gouvernementale à court et à long terme exprimée en monnaie locale et en devises. Pourtant l’agence a averti que la politique de relaxation fiscale pratiquée par le gouvernement de Bucarest risquerait de conduire à une majoration du déficit fiscal et extérieur. « Suite à des mesures telle une nouvelle réduction de la TVA et des accises à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, on s’attend à une baisse du déficit jusqu’à 3,5% du PIB en 2017 », affirme Standard and Poor’s. Quant à la ministre des Finances, Anca Dragu, celle-ci conserve son optimisme et affirme que la Roumanie ne risque ni cette année, ni l’année prochaine, de dépasser le seuil de déficit courant de 3%. Ce qui plus est, notre pays a toutes les chances d’adopter un programme de baisse graduelle de cet indicateur.

    Anca Dragu: « A en croire les prévisions pour l’année prochaine, le déficit général du budget sera ramené à moins de 3%, je dirais vers 2,8%. Il est vrai que pour cette année, il est établi à 2,95%, mais on se prépare à entamer un renforcement progressif. Je sais que Bruxelles table sur un déficit plus grand, mais la différence découle d’une perception différente de notre cadre macroéconomique. Selon nos estimations pour 2017, le déficit budgétaire sera de 2,8-2,85% après la mise en place des mesures stipulées par le nouveau Code fiscal, sans compter la baisse de 5% des contributions à la Sécu. Le déficit ne prend pas en compte cette mesure. »

    La Roumanie retrouve un peu de grâce dans les yeux de Standard&Poor’s. L’agence se dit prête à relever sa note à condition que Bucarest reprenne sa consolidation budgétaire et fasse baisser la dette gouvernementale. En revanche, la Roumanie pourrait voir abaisser sa note si les politiques budgétaires mènent à la détérioration significative du déficit gouvernemental, de la dette et des coûts des crédits ou en cas de nouveaux déséquilibres majeurs. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 12.04.2016 (mise à jour)

    12.04.2016 (mise à jour)

    Consultations — Le président roumain, Klaus Iohannis, a discuté, à Bucarest, avec les représentants du Parti social-démocrate, du Parti national libéral et de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie au sujet de la législation sur la sécurité nationale. Le chef de l’Etat souhaite obtenir leur consensus avant l’organisation de débats publics à ce sujet. Le premier point en discussion a porté sur un paquet de lois, respectivement la loi anti-terrorisme, la loi sur les cartes prépayées et celle sur la sécurité cybernétique. Ont également été abordés des sujets concernant la loi sur la sécurité nationale, le statut du personnel militaire et les lois sur le Service roumain de renseignements et le Service de renseignements extérieurs. Les leaders des trois partis mentionnées — le PSD, le PNL et l’UDMR — se sont prononcés pour un équilibre entre le besoin de sécurité et le respect des droits et libertés fondamentales. La nécessité de modifier les lois de la sécurité nationale a récemment été signalée par le président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré que la législation en vigueur ne répondait plus au contexte sécuritaire actuel. Mercredi, les consultations en marge des lois sur la sécurité nationale se poursuivront avec les représentants de l’UNPR, de l’ALDE et des minorités nationales.



    Prévisions — Le FMI a révisé à la hausse ses estimations sur les évolutions de l’économie roumaine cette année, les portants de 3,9 en octobre dernier à 4,2%, selon le rapport publié mardi par cette institution financière. Selon les prévisions du FMI, l’Irlande est le seul pays d’Europe qui connaîtra cette année une croissance économique supérieure à celle de la Roumanie, de 5%. Le Fonds avertit que le pic de croissance économique enregistré cette année par la Roumanie sera suivi en 2017 par un ralentissement de jusqu’à 3,6%. Même ainsi, la Roumanie connaîtra l’année prochaine un des rythmes de croissance les plus élevés d’Europe, à égalité avec l’Irlande, la Lettonie et la Pologne.



    Candidature — La direction du PNL, principale force de droite de Roumanie, a proposé Marian Munteanu comme candidat aux fonctions de maire de Bucarest, a annoncé la coprésidente des libéraux, Alina Gorghiu. Marian Munteanu, représentant de la société civile, est un symbole des années ’90, un des leaders des mouvements estudiantins de l’époque et un symbole du mouvement anticommuniste. La candidat précédent, Ludovic Orban, s’est retiré après avoir été placé sous contrôle judiciaire, accusé d’abus d’influence pour prise illégale d’intéręts. Les élections locales de Roumanie ont lieu le 5 juin.



    Protestation — Poursuite de la marche en direction de Bucarest des mineurs et des ingénieurs du Complexe énergétique Oltenia, du sud-ouest de la Roumanie. Une soixantaine de personnes, des représentants des syndicats pour la plupart, envisagent de parcourir à pied les plus de 300 km jusqu’à la Capitale, où ils souhaitent protester devant le siège du gouvernement. Parmi les mécontentements des syndicalistes : la baisse des salaires et les licenciements collectifs prévus cet été, lorsque 2000 salariés seront remerciés. Par cette marche « du désespoir », comme l’appellent les syndicalistes, les salariés du Complexe énergétique Oltenia demandent également d’obtenir la modification des réglementations relatives au marché autochtone de l’énergie. Le Complexe énergétique Oltenia est une des entreprises publiques à produire des pertes immenses, alors qu’il y a seulement quatre ans, il était profitable. La production de ce géant énergétique peut couvrir jusqu’à 30% de la consommation intérieure d’électricité, mais les prix sont trois fois supérieurs à ceux du marché.



    Droits de l’Homme — La Roumanie a été de nouveau condamnée par la Cour européenne des Droits de l’Homme et doit payer 675 mille euros de dédommagements aux 45 personnes ayant réclamé l’absence d’une enquête dans le dossier de la Révolution de 1989. Chacune de ces personnes touchera des dédommagements se chiffrant à 15 mille euros. En février dernier, la Roumanie avait été condamnée par la même Cour à payer 15 mille euros aux membres d’un groupe de 17 personnes ayant perdu des membres de leur famille durant la révolte anti-communiste de 1989. Le principal point réclamé en 2014, lors de l’ouverture de tous ces procès réunis dans le cadre du dossier que la Cour européenne des Droits de l’Homme a traité ce mardi, est lié à la tergiversation de l’enquête des procureurs militaires sur les événements de décembre 1989. Rappelons que le dossier de la Révolution a été rouvert la semaine dernière. Selon les statistiques officielles, en décembre 1989, plus de 1100 personnes ont été tuées et environ trois mille – blessées durant les événements de décembre 1989.



    Sport — L’athlète Mirela Lavric, 25 ans, une des meilleures sprinteuses de Roumanie, a été dépistée positive au Meldonium, au Championnat mondial d’athlétisme en salle de Portland, aux Etats-Unis. La sportive roumaine avait décroché la médaille de bronze à la course de relais de cette compétition qui s’est déroulée au mois de mars dernier, fait savoir le site sportif ProSport. Selon cette source, les sportives roumaines Mirela Lavric, Bianca Razor, Adelina Pastor et Andrea Miklos risquent de perdre leurs médailles. Mirela Lavric, championne du monde juniors, est la première sportive roumaine dépistée positive au Meldonium, la même substance utilisée par la célèbre joueuse de tennis Maria Charapova. Lavric compte parmi les athlètes roumaines les plus talentueuses de ces 10 dernières années, avec un riche palmarès, selon ProSport.


  • Estimations économiques

    Estimations économiques

    Au mois de novembre, l’Organisation pour la coopération et le développement économique a révisé à la baisse ses estimations de croissance économique mondiale, et ce pour la 2e fois en 3 mois. Cette décision est étroitement liée aux progrès plus lents enregistrés sur les marchés émergents qui affectent d’autres pays, tels l’Allemagne et le Japon. Selon les estimations, l’économie mondiale connaîtra cette année une avancée de 2,9% par rapport aux 3% estimés en septembre. L’année prochaine, la croissance devrait progresser jusqu’à 3,3%, contre 3,6%, comme prévu antérieurement. Le commerce mondial devrait croître de seulement 2% en 2015, par rapport à 3,4% en 2014.

    Pour sa part, l’économiste en chef de l’Organisation pour la coopération et le développement économique, Catherine Mann, déclarait: «Ces données nous inquiètent beaucoup, compte tenu du fait qu’un commerce robuste et la croissance économique mondiale vont de pair ».

    Par ailleurs, la crise des réfugiés en Europe pourrait stimuler la croissance économique par l’augmentation des dépenses gouvernementales. L’afflux de réfugiés pourrait faire progresser le PIB de 0,1 à 0,2 % en 2016 et 2017, estime l’Organisation. Selon celle-ci, si les migrants qui restent en Europe sont vite intégrés dans la société européenne, alors les pays d’accueil en tireront profit. A son tour, la Commission Européenne s’attend à ce qu’environ 3 millions de demandeurs d’asile arrivent en Europe d’ici 2017. En ce qui concerne la Roumanie, les spécialistes annoncent une croissance économique dans les années à suivre.

    Selon la correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles, Cerasela Rădulescu, la Commission table sur un déficit budgétaire de 1,5% qui respecte la cible établie, et sur la baisse du taux de chômage: «La Commission européenne estime que l’économie roumaine continuera à s’accroître à l’avenir pour arriver à un niveau maximal de 4,1% l’année prochaine, grâce à la consolidation de la consommation sur la toile de fond de l’allègement fiscal. Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovski affirme que ces prévisions indiquent une amélioration des performances économiques de la Roumanie. Il déclare que cette amélioration ne serait pas possible en l’absence d’actions décisives entreprises en faveur de la réforme des finances publiques. Et pourtant, la poursuite des réformes structurelles demeure extrêmement importante, tout comme la soutenabilité des finances publiques et la croissance économique à court et moyen terme au travers de politiques budgétaires responsables. La Commission européenne s’attend également à ce que le taux de chômage poursuive son évolution à la baisse en Roumanie dans les années qui viennent. »

    A Bucarest aussi, la Banque nationale de Roumanie a modifié à nouveau ses prévisions d’inflation en 2015 et 2016. A l’heure actuelle, la Banque centrale table sur un taux d’inflation de – 0,7% à la fin de l’année en cours et de 1,1% à la fin de l’année prochaine, par rapport à – 0,3% et respectivement 0,7%, selon les prévisions antérieures.

    Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, affirme pourtant que durant le troisième trimestre de 2015, l’indice des prix des produits à la consommation courante a baissé plus que prévu, en raison notamment des effets de trois facteurs.

    Mugur Isarescu : « Le principal facteur ayant poussé l’inflation à la baisse, dans une zone négative, au delà même de la cible convenue, a été la réduction de la TVA sur tous les aliments, les boissons non-alcoolisées et les services d’alimentation publique. Y a contribué également la baisse du cours du pétrole sur les marchés internationaux, la réduction des prix des carburants en Roumanie, ainsi que le niveau très réduit des estimations des taux d’inflation. »

    Aux dires du gouverneur de la Banque centrale, l’inflation restera négative jusqu’à la fin de l’année prochaine pour revenir dans les limites estimées par la Banque centrale, qui vont de 1,5% à 3,5% au cours de l’année 2017. Mugur Isarescu a pourtant précisé que l’évolution de l’inflation pourrait être influencée par les graves incertitudes qui caractérisent le milieu économique en Roumanie et ailleurs. Sur cette toile de fond, le responsable roumain a déclaré que les Roumains ayant contracté des crédits bon marché ne devraient pas craindre des chocs sur ce segment à l’avenir, puisque la Banque centrale agira par le biais des instruments dont elle dispose pour maintenir une stabilité relative sur tous les plans : prix, taux de change, taux d’intérêts. Le gouverneur de la Banque centrale affirme également que l’explosion des crédits en devises avant la crise économique a été provoquée par d’autres facteurs et dans une moindre mesure par la conviction des Roumains que le pays allait adhérer en 2015 à la zone euro.

    Mugur Isărescu : « L’explosion des crédits en devises a été due aussi à des cibles qui ne semblaient pas du tout trop ambitieuses à l’époque ; le moteur des crédits en devises a été lié au fait que les taux d’intérêt en Roumanie étaient supérieurs. Nous avons privatisé les grandes banques pour les vendre à des banques étrangères qui sont venues en Roumanie avec nombre d’aspects positifs : capital, management, bonne gestion, crédibilité. Et pourtant, elles ont également introduit ce genre de produit bancaire : le crédit en devises. En 2006 – 2007, peu d’analystes pensaient que cela allait s’avérer tellement nuisible. »

    L’aspiration à une vie meilleure, européenne, a déterminé les Roumains à penser que si la Roumanie adhérait à l’UE, le niveau de vie de ses citoyens deviendrait similaire à celui des anciens membres de l’Union, a encore déclaré le gouverneur de la Banque centrale. Ce raisonnement n’était qu’une illusion, a-t-il conclu. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • 04.12.2015

    04.12.2015

    OSCE – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Lazar Comanescu, a participé jeudi à Belgrade à la 22e réunion du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Dans son discours, il a notamment évoqué la re-confirmation de l’appui accordé à l’Ukraine, aux actions de l’OSCE dans le dossier de la Transnistrie – territoire sécessionniste pro-russe, situé dans l’est de la République de Moldova, ainsi qu’au rôle de l’organisation dans la lutte contre le terrorisme. En marge de cette réunion, Lazar Comanescu et son homologue de la République de Moldova, Natalia Gherman ont évoqué la situation politique à Chisinau et l’Accord d’association que l’UE déroule avec cette république ex- soviétique.

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest doit juger aujourd’hui la demande de la Direction nationale anti-corruption de placer le sénateur Dan Sova en détention provisoire pour 30 jours. Jeudi M Sova a été arrêté juste après le vote positif donné par ses collègues sénateurs à la demande des procureurs. Dan Sova est accusé de trafic d’influence, dans un dossier concernant un contrat s’assistance juridique conclu avec une entreprise énergétique d’Etat. Selon la Direction nationale anti-corruption, entre 2011 et 2014, il a reçu 100 mille euro en échange de son intervention auprès du directeur général de la compagnie pour que celui-ci signe un contrat avec un certain cabinet d’avocats. L’ex-premier ministre social-démocrate Victor Ponta est poursuivi dans un autre dossier aux côtés de Dan Sova.

    Infections – Le ministère de la Santé étudie la situation des infections nosocomiales, après les récentes déclarations faites par la direction d’un hôpital de Bucarest spécialisé dans le traitement des brûlures. Les directeurs de l’établissement ont admis que trois des blessés graves dans l’incendie qui avait ravagé le club Colectiv de la Capitale ce 30 octobre avaient décédés à cause de ces infections nosocomiales. Au total 60 personnes ont perdu la vie dans cette tragédie. Le porte-parole de l’Exécutif, Dan Suciu, a affirmé qu’à l’avenir un nouveau hôpital spécialisé dans le traitement des grands brûlés pourrait être construit au cas où les autorités disposeraient des ressources nécessaires.

    PIB – Le Produit intérieur brut de la Roumanie a progressé de 3,7% pendant les 9 premiers mois de cette année par rapport à la même période de l’année 2014, selon les chiffres de l’Institut national des statistiques. A la progression du PIB ont contribué tous les secteurs de l’économie, à l’exception de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche. Par ailleurs, les exportations nettes ont connu une baisse de 1%. Du point de vue de l’utilisation du PIB, les dépenses de consommation finale des ménages, en progression, ont contribué de 3,5% à la hausse du PIB. La Commission européenne a également révisé à la hausse, cet automne, ses estimations de croissance économique de la Roumanie. Celle-ci devrait poursuivre sa tendance ascendante cette année et en 2016. Estimée à 3,5% et respectivement à 4,1%, elle sera soutenue par les mesures dallègement fiscal qui stimulent la demande interne.

  • Le milieu d’affaires en Roumanie

    Le milieu d’affaires en Roumanie

    La Roumanie occupe également la 6e place pour ce qui est du nombre d’emplois créés par des investissements étrangers – indique le rapport annuel Ernst&Young – European Attractiveness Survey. Selon cette étude, en 2014, les investissements étrangers ont permis la création de 10.892 nouveaux emplois en Roumanie, notre pays devançant l’Espagne, la Turquie et la Slovaquie. Le nombre d’emplois créés par les investissements étrangers a été comparable à celui enregistré par l’Allemagne, progressant de 77% par rapport à 2013. En 2014, la Roumanie a figuré, donc, pour la première fois au classement des 15 pays européens les plus attractifs, aux côtés de la Pologne, de la Serbie et de la République Tchèque.

    Cette année, elle est le seul Etat d’Europe centrale et orientale à se maintenir dans ce classement, avec la Pologne. L’étude d’Ernst&Young est censée aider les compagnies à prendre la décision d’investir dans un pays et les gouvernements à écarter les barrières qui entravent la croissance économique. Ernst&Young précisait, dans une autre étude, que la Roumanie avait besoin de 10 ans, tout au plus, pour offrir un milieu d’affaires accueillant. L’étude visait la façon dont les entrepreneurs roumains percevait le milieu d’affaires et elle comportait 5 piliers : accès au financement, soutien accordé aux entrepreneurs, règlements et imposition, éducation et culture dans ce domaine.

    Alexandru Lupea, partenaire d’Ernest&Young Roumanie: « 82% des entrepreneurs estiment que l’accès au financement est difficile ou très difficile – contre 88% en 2014. Bien que le chiffre reste important, on enregistre quand même une amélioration. Parmi les sources de financement, les crédits bancaires et les fonds européens continuent d’occuper la première place, étant indiqués par 45% des personnes interrogées, suivies par la Bourse et les systèmes alternatifs – 6%. 2015 a été la première année où un optimisme réel s’est fait sentir parmi les entrepreneurs de Roumanie. En 2014 c’était surtout les exportateurs qui se déclaraient optimistes. Les entrepreneurs dont les produits étaient destinés aux marchés intérieurs étaient moins optimistes. Or, en 2015, ces derniers se sont déclarés, eux aussi optimistes, la plupart affirmant qu’ils envisageaient de lancer des investissements et d’embaucher du personnel. »

    Cette année, les réalisateurs de l’étude ont interviewé 369 hommes et femmes d’affaires de 14 industries. Selon une autre enquête appartenant à la compagnie TMF Group Roumanie, les nombreuses modifications subies par le cadre légal et la fiscalité comptent parmi les principaux défis à relever dans le milieu des affaires de Roumanie. Les plus grandes sociétés de l’économie roumaine gardent toutefois leur optimisme quant à leur évolution en 2015. Plus de la moitié des participants au sondage estiment que leurs affaires progresseront de plus de 5%, alors que 22% s’attendent à une croissance de 10 à 15% par rapport à l’année dernière, ce qui peur leur permettra d’élargir leur activité.

    Toutefois, seuls 7% de ces sociétés visent la Roumanie, le reste s’intéressant surtout aux marchés extérieurs d’Europe Centrale et de l’Est, d’Afrique ou bien d’Asie et du Pacifique. A noter qu’il s’agit de compagnies actives dans l’industrie pétrolière, la vente en détail et les services financiers. 40% d’entre elles estiment que les taxes locales et les contributions sociales sont les plus élevées de tout ce qu’elles doivent payer, à comparer avec leur chiffre d’affaires. N’empêche, la Roumanie reste un pays intéressant pour les affaires, conclut l’étude.

    Détails, avec Emine Constantin, représentante de la société en charge de l’enquête : «Même si les compagnies affirment que le cadre législatif pose de nombreux problèmes, qu’il est assez difficile de trouver les bonnes personnes pour développer son affaire, elles réussissent quand même à avancer dans cet environnement. Quant à l’élargissement des affaires sur le territoire de la Roumanie, les régions les plus recherchées restent le sud et le sud-est, ainsi que Bucarest et ses alentours.»

    Pour sa part, l’analyste économique Aurelian Dochia estime que :«Pour atteindre cet objectif et orienter les investissements dans les meilleures directions, il faut avant tout œuvrer pour la création d’un climat propice aux affaires et attrayant tant pour les investisseurs à capital roumain, que pour ceux à capital étranger. Nous sommes en concurrence permanente avec d’autres pays de la région et du monde entier qui souhaitent attirer du capital étranger. A écouter les discours de la plupart des leaders du monde, même des pays développés, tels que le Royaume Uni ou la France, s’orientent vers la Chine pour attirer des investisseurs et des capitaux. Nous sommes donc en concurrence avec un tas d’acteurs du marché international. Alors, pour être intéressants dans ce contexte, il faut faire attention aux points d’intérêt des investisseurs étrangers. La Roumanie n’est pas très bien placée dans les différents classements. C’est pourquoi, à mon avis, nous devons redoubler d’efforts pour créer le milieu d’affaires le plus favorable, qui soit attrayant pour les investisseurs roumains et étrangers à la foi. »

    Enfin, il convient de mentionner que le problème du financement concerne l’économie roumaine en général et les PME en particulier, a encore souligné Aurelian Dochia. (Trad. Dominique, Valentina Beleavski)

  • A la une de la presse roumaine – 2.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 2.12.2014

    Dans une Roumanie enneigée, les échos de la présidentielle et l’avenir du pays sont les thèmes qui préoccupent le plus la presse bucarestoise du jour.


  • Estimations sur l’économie roumaine

    Par exemple, l’agence de notation STANDARD&POORS a récemment a estimé que la Roumanie a entamé une récession technique pendant la première moitié de 2014 avec deux trimestres consécutifs de contraction économique provoquée surtout par le niveau réduit des investissements déterminé, à son tour, par le bas niveau d’absorption des fonds européens. C’est la raison pour laquelle l’agence anticipe que la croissance économique de la Roumanie va ralentir cette année à 2,2%.



    Pourtant, pour la période 2015-2017, S&P estime une croissance moyenne du PIB de 2,7% avec une amélioration de la demande intérieure malgré le déclin de la population et des facteurs qui inhibent la croissance ainsi que l’infrastructure lacunaire. L’agence estime également que la Roumanie va attendre la cible du déficit budgétaire de 2,2% du PIB et le niveau de la dette publique continue de se maintenir en dessous de 40% pendant les trois années suivantes. A son tour , FITCH estime pour cette année une croissance économique de 2,2% tout en prévoyant une accélération de 2015 à 2016 jusqu’à un niveau de 3% chaque année sur la toile de fond de la reprise des investissements. Pour sa part, le Fonds Monétaire International a réduit son estimation visant la croissance économique de la Roumanie à 2,4% cette année, vis-à-vis d’une avance de 2,8% anticipé au mois de juin.



    Pour 2015 la prévision du FMI demeure inchangée — 2,5%. Il n’y a pas longtemps, l’Institut National des Statistiques a rendu publiques le prévisions à bref terme des gestionnaires des sociétés commerciales selon lesquels il y a une tendance de croissance modérée de l’activité dans l’industrie de transformation et dans les services, une stabilité relative dans le secteur du commerce de détail et une baisse modérée dans le secteur du bâtiment.



    En même temps, le nombre d’emplois serait légèrement inférieur dans le bâtiment, une croissance modérée dans le commerce de détail et une relative stabilité dans l’industrie de transformation et dans les services. L’analyste économique Aurelian Dochia dit que les gestionnaires des sociétés commerciales ont modifié leur perception à l’égard de la situation de cette année après l’évolution plutôt lente de certains pays de l’Union Européenne par rapport aux attentes du début de 2014 :”Il y a, en Roumanie aussi, une certaine relation par rapport à ce qui se passe en Europe en matière d’indicateurs nationaux car il est évident que bonne partie des entreprises roumaines dont la production est destinée à l’exportation sont influencées par ce qui se passe en Europe. C’est la raison pour laquelle je pense que ces indicateurs manifestent, généralement , une tendance de stagnation tandis que le secteur commercial montre un correction vis-à-vis des perspectives plus optimistes qui dominaient quelques lois auparavant, l’évolution est un peu plus tempérée actuellement. Si nous prenons ces indicateurs pour repère on ne saurait plus compter jusqu’à la fin de l’année sur un saut positif de la performance de croissance de notre économie. A la suite des deux premiers trimestres de baisse , l’ainsi dite récession technique dont on a discuté si amplement , on aura à faire , probablement, à un troisième trimestre plutôt stagnant. Il n’est pas question d’avoir une croissance très importante et, le plus probablement, sur l’ensemble de 2014 on aura une croissance vers 2% ou, même, en dessous de 2%.”



    On estime pour l‘année courante des exportation excédant le seuil de 50 milliards d’euros et Constantin Nità, ministre de l’économie, déclare que la Roumanie devra diversifier ses marchés d’exportation et qu’il s’attend à ce que dans les années suivantes, notre pays devienne un exportateur important d’énergie dans sa région. Pour intégrer le club des économies avancées, la Roumanie aurait besoin d’un rythme de croissance de 5%. Pour le moment, néanmoins, l’évolution économique se stabilise à un niveau de 2 à 3% : Pour le moment je ne crois pas avoir une croissance supérieure à 2 à 3%. Le contexte économique ne nous est pas favorable. Certes , il y a des variations. Il est bien possible que l’année prochaine soit meilleure. Deuxièmement , on ne peut pas faire de la performance et se présenter sur la marché extérieur lorsqu’il y a des endroits qui utilisent des équipements vieux de 40 ou 50 ans. » Conformément aux opinions de l’ONG intitulée Société Académiques Roumaine qui a consulté plusieurs analystes économiques, l’année 2014 sera conclu avec une croissance modeste, un peu en dessus de 2%. »



    Ràzvan Ogàsanu , représentant de cet ONG confirme : Cette croissance économique réduite que nous estimons à 2,09% ne voudra pas dire la diminution significative du chômage ou la reprise des investissements immobilières et, non plus , une croissance significative de la bourse. En dépit des craintes à l’égard des dérapages macroéconomiques pendant une année électorale, les analystes ne tablent pas des déficits budgétaires échappés au contrôle. Dans la plupart des cas on croit qu’on va s’encadrer dans les lignes générales de l’accord avec le FMI et, à une seule exception, tous ceux que nous avons consulté ont déploré la modalité dont on réussit à collecter les revenus au budget. Vis-à-vis de la moyenne de collecte de la TVA en Europe qui est de 80%, en Roumanie le taux de collecte effective n’est que de 58%. »



    La plupart des analystes consultés à l’égard des estimation des évolutions économiques étaient pessimistes sur les chiffres à la suite du contexte politique de l’année avec deux périodes électorales ainsi que par comparaison avec les résultats excellents de l’année 2013.

  • 08.10.2014 (mise à jour)

    08.10.2014 (mise à jour)

    Estimations — L’institut national des statistiques a amélioré les estimations visant l’évolution de l’économie roumaine au deuxième trimestre de cette année par rapport au trimestre antérieur, de –1 % à — 0,9% selon les nouvelles données provisoires rendues publiques ce mercredi. L’industrie, aux côtés du secteur de l’informatique, des communications et des transactions immobilières, a eu la contribution la plus importante à la croissance du PIB au cours du deuxième trimestre de cette année, alors que le commerce, l’agriculture et le BTP ont freiné l’évolution de l’économie nationale. Mardi, le FMI a révisé à la hausse, de 2,2 à 2,4% les estimations relatives à la progression du PIB de la Roumanie cette année, selon le rapport World Economic Outlook. Les autorités de Bucarest s’attendent à une croissance économique de 2,8%. En 2013, l’économie roumaine avait avancé de 3,5%, soit un des taux de croissance économique les plus élevés d’Europe.




    Ebola — Les autorités sanitaires roumaines préparent un centre d’accueil pour les éventuels patients infectés du virus Ebola. Les médecins roumains suivent de près les quelques 500 étudiants venus d’Afrique de l’ouest, où la maladie fait des ravages. Après la confirmation du premier cas d’infection à l’extérieur de l’Afrique, celui d’une aide-soignante d’Espagne, le virus constitue un problème mondial. L’épidémie gagne du terrain, contaminant jusqu’ici 7200 personnes, certaines personnes infectées arrivant en Europe et aux Etats-Unis.







    Commémoration — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a affirmé, mercredi, à Bucarest, que la Roumanie est préoccupée par la réapparition des manifestations racistes, antisémites et xénophobes dans certaines parties de la société européenne, y compris dans son voisinage. Lors d’une session commémorative des victimes de l’Holocauste de Roumanie, le chef de la diplomatie a souligné que c’était une page troublante de l’histoire de l’humanité par ses cruautés inimaginables, par son amplitude et la modalité systématique d’exterminer des êtres humains et que prévenir la répétition d’une telle tragédie devait demeurer une préoccupation majeure de la communauté internationale. La Journée de l’Holocauste a été marquée pour la première fois en Roumanie en 2004, le 9 octobre, mise en place par un arrêté gouvernemental.



    Nobel — Le chercheur allemand d’origine roumaine Stefan Hell s’est déclaré « complètement surpris » par la nouvelle d’être lauréat du prix Nobel de Chimie, aux côtés de deux autres chercheurs, les Américains William Moerner et Eric Betzig. Les trois ont été récompensés, mercredi, de ce prix prestigieux pour le développement de la microscopie fluorescente. Stefan Hell est né à Arad, dans l’ouest de la Roumanie, en 1962. Titulaire d’un doctorat à l’Université de Heidelberg en 1990, il est actuellement directeur de l’Institut Max Planck de Chimie et de Biophysique. La semaine se poursuit jeudi par le Nobel de Littérature et vendredi par celui de la Paix. Le Nobel d’Economie sera décerné lundi, le 13 octobre. Les lauréats recevront une médaille d’or et un prix de 1,1 millions de $ environ..



    Gymnastique — La sélection féminine de la Roumanie, majoritairement composée de débutantes, a terminé 4e les Mondiaux de gymnastique artistique de Nanning (Chine). La compétition a été dominée par les USA, médaille d’or, suivis par la Chine et la Russie. Jeudi, le Championnat se poursuit par le concours individuel masculin, où la Roumanie sera représentée par Cristian Băţagă. La compétition féminine similaire est prévue vendredi, avec Larisa Iordache pour protagoniste. Elle disputera deux autres finales dimanche, à la poutre et au sol, alors que samedi, premier jour du concours spécial par agrès ; elle figure en tant que remplaçante aux sauts.