Tag: état d’alerte

  • La semaine du 11 au 17 mai

    La semaine du 11 au 17 mai

    En Roumanie, l’état d’urgence est remplacé par l’état d’alerte

    Mis en place le 16 mars dernier sur toile de fond de la pandémie de coronavirus, l’état d’urgence a pris fin en Roumanie, étant remplacé à compter de ce 15 mai par l’état d’alerte qui s’étalera sur 30 jours. C’est le premier ministre libéral Ludovic Orban, qui a repris la direction du Comité national pour les situations spéciales d’urgence, qui a présenté les activités désormais permises et les nouvelles normes à respecter afin de prévenir la propagation du virus. En voici quelques exemples. Il est désormais obligatoire de porter un masque à l’intérieur des espaces commerciaux, des moyens de transport en commun, au travail et dans d’autres espaces fermés. Les salariés des institutions et autorités publiques continueront de travailler à domicile. Là où le télétravail n’est pas possible, les employés passeront par un tri épidémiologique. Les terrasses, bars et restaurants restent fermés, tout comme les galeries commerciales, à l’exception des magasins où l’accès se fait depuis la rue. Les hôtels, les cabinets dentaires, les musées et les parcs rouvrent leurs portes. Toutefois, les aires de jeux pour enfants resteront fermées ; d’autre part, pour sortir de chez eux, les citoyens n’auront plus besoin d’une attestation de déplacement. En revanche, un justificatif sera nécessaire pour tout voyage en dehors de la localité de résidence. Le transport routier, aérien et ferroviaire continue à être frappé de restrictions pendant la période de l’état d’alerte. Les Roumains qui rentrent chez eux en cette période en provenance de l’étranger seront obligés d’observer la quatorzaine à domicile. Ceux qui n’ont pas la possibilité de le faire ou qui ne veulent pas soumettre leurs proches à des risques potentiels peuvent observer une quarantaine institutionnalisée dans des endroits spécialement mis en place par les autorités. Le gouvernement a également décidé que les mesures d’entraide seraient maintenues pendant la période d’état d’alerte. Il s’agit de continuer à payer le chômage technique aux parents censés garder leurs enfants jusqu’à la fin de l’année scolaire et d’accorder en priorité des arrêts maladie à tous ceux qui sont placés en quarantaine ou infectés.Les médecins traitants continueront à pouvoir consulter à distance et leurs services seront automatiquement pris en charge par la Sécurité sociale, sans qu’une validation de la carte vitale soit nécessaire. Les débiteurs peuvent continuer d’avancer des demandes auprès des banques afin de voir reporter le paiement des mensualités des crédits. Le président roumain, Klaus Iohannis, a remercié ses compatriotes pour avoir respecté les mesures mises en place deux mois auparavant. Dans un discours rendu public, Iohannis a réitéré l’idée que la réforme dont la Roumanie a le plus besoin en ce moment, c’est la reconstruction de l’Etat. « La santé, l’éducation, l’administration, ces systèmes abandonnés et frappés parfois de corrumption doivent devenir nos priorités. La législation devrait être rédigée de manière cohérente afin de permettre à l’Etat d’intervenir rapidement en cas d’urgence ou d’alerte », a lancé le chef de l’Etat. Et lui d’affirmer que si la situation se dégrade et que l’on assiste à une recrudescence des cas d’infection avec un surpeuplement des hôpitaux, la Roumanie sera replacée en état d’urgence. Le dernier bilan indique 16500 cas d’infection, plus d’un millier de morts et plus de 10.000 guéris.

    Motion simple contre le ministre des Finances

    Les députés roumains ont débattu et adopté cette semaine une nouvelle motion initiée par le Parti social-démocrate, d’opposition, contre le ministre libéral des Finances, Florin Cîţu. Les sociaux-démocrates réclament sa démission, se déclarant mécontents des mesures prises par l’actuel Exécutif aux fins de relance économique du pays. A leur avis, le ministre Florin Cîţu a carrément ruiné la Roumanie, alors qu’il avait repris une économie à la hausse, un déficit budgétaire bas et une dette publique qui ne pesait pas trop lourd dans le PIB. Le ministre est aussi critiqué pour les prêts contractés ces derniers temps et pour l’impact que ces crédits auront sur la population d’ici la fin de l’année. De son côté, le ministre Florin Cîţu rejette toutes ces accusations et ne cesse de critiquer l’état dans lequel il a trouvé l’économie roumaine après la gouvernance sociale-démocrate. Il a expliqué que les crédits contractés par l’Exécutif étaient nécessaires pour couvrir les dépenses démarrées pendant la gouvernance sociale-démocrate et que les décisions prises par l’actuel cabinet aideront la Roumanie à se rétablir rapidement après cette crise. L’occasion aussi pour Florin Cîţu d’énumérer plusieurs éléments en faveur de la gouvernance libérale, dont le programme IMM Invest censé soutenir les PME, la numérisation du Fisc et l’augmentation des recettes budgétaires. Il accuse les sociaux-démocrates de profiter de cette crise sanitaire pour bloquer l’activité du gouvernement.

    Prévisions économiques en Roumanie

    Dans le contexte pandémique actuel, l’économie roumaine devrait enregistrer cette année une baisse de 4% par rapport aux prévisions de 3,2% de novembre, a fait savoir mercredi la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Avec 8,6 milliards d’euros d’investissements, la BERD, principal investisseur institutionnel de Roumanie, table sur une croissance de 4% du PIB roumain pour 2021. Tout aussi pessimiste, la Commission européenne estime qu’au bout de plusieurs années de croissance, l’économie roumaine chutera de 6% avant la fin de l’année. Enfin, le FMI prévoit une contraction de 5% en 2020 avant une avancée de 3,9% en 2021. (Trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)

  • 15.05.2020 (mise à jour)

    15.05.2020 (mise à jour)

    Etat d’alerte — Plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées, vendredi soir, à Bucarest, près du siège du gouvernement, pour protester contre les restrictions imposées suite à la mise en place de l’état d’alerte pour 30 jours. Le nouvel état remplace l’état d’urgence décrété le 16 mars dernier pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. Selon la Gendarmerie de la capitale, le rassemblement public est illégal. Pendant l’état d’alerte, le port du masque devient obligatoire dans les commerces, dans les moyens de transport en commun, sur les lieux de travail et dans d’autres espaces publics fermés. La circulation des personnes en dehors de leur logement et à l’intérieur des localités est autorisée, en respectant les mesures de prévention, sans remplir d’attestation. Cette dernière reste obligatoire pour se déplacer à l’extérieur de sa localité de résidence.



    Coronavirus en Roumanie — Encore 14 personnes infectées au nouveau coronavirus sont décédées en Roumanie, portant le nombre de morts des suites de cette maladie à 1070, a informé, vendredi soir, le Groupe de communication stratégique. Il s’agit de huit femmes et six hommes, avec des âges allant de 36 à 83 ans. Plus de la moitié des quelques 16.500 personnes infectées au virus SARS-CoV-2 jusqu’à présent ont guéri. Près de 3.000 Roumains de la diaspora sont infectés au nouveau coronavirus, la plupart d’entre eux en Italie, en Espagne et en Allemagne, et 103 sont décédés — le plus grand nombre au Royaume-Uni, en Italie et en France.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé ce vendredi au Sommet extraordinaire des chefs de gouvernement des Etats membres de l’Initiative centre-européenne, par visioconférence. Le sommet a été consacré à la réaction à la pandémie de coronavirus. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné l’aide accordée par la Roumanie à l’Italie et à la République de Moldova. Du 7 au 24 avril, une équipe formée de 11 médecins et 6 infirmiers roumains ont participé à la lutte contre le nouveau coronavirus en Italie, aux côtés du personnel médical italien. Ce mois-ci, un convoi de 20 camions chargés d’équipements sanitaires, de 3,5 millions d’euros, offerts par la Roumanie à la République de Moldova pour lutter contre la pandémie est arrivé à destination. La Roumanie a également envoyé plusieurs dizaines de médecins et d’infirmiers dans des hôpitaux moldaves qui soignent des malades de Covid-19. L’Initiative centre-européenne, une forme de coopération régionale constituée de 9 pays déjà membres de l’UE et de 8 pays qui y aspirent, aboutira à une déclaration commune à l’issue du Sommet.



    Croissance — La Roumanie a connu l’avance économique la plus importante des 27 Etats membres de l’UE, au premier trimestre de 2020, par rapport à la période similaire de 2019, indique l’estimation préliminaire publiée vendredi par l’Office statistique de l’Union européenne Eurostat. La Roumanie a connu la croissance annuelle la plus importante de l’UE de janvier à mars dernier (2,7%), suivie par la Lituanie (2,5%) et la Bulgarie (2,4%), alors que le déclin le plus important a été enregistré en France (moins 5,4%), en Italie (moins 4,8%), en Espagne et en Slovaquie (les deux avec moins 4,1%). Le PIB de la zone euro a baissé de 3,2% les trois premiers mois de l’année en cours, par rapport à la période similaire de 2019, et l’Union européenne a connu un recul de 2,6%. Eurostat précise que dans le cas de la Roumanie, les données sont provisoires et il n’y a pas de données disponibles pour l’Estonie, l’Irlande, la Grèce, la Croatie, le Luxembourg, Malte et la Slovénie.



    Marché de l’automobile — Le marché de l’automobile de Roumanie a chuté de près de 30% les quatre premiers mois de l’année, par rapport à la même période de 2019, selon les données de l’Association des producteurs et des importateurs d’automobiles (APIA), publiées vendredi. Les principales causes ont été la pandémie de Covid-19, les restrictions de circulation et l’arrêt généralisé de la production d’automobiles en Europe, à quoi s’ajoutent les exigences d’émissions de CO2 plus sévères que l’année dernière. Dacia, avec 9551 unités, s’installe en tête du classement général par marques (voitures et véhicules commerciaux confondus) après 4 mois de l’année en cours. Elle est suivie par Volkswagen, avec 3.436, Renault, 2.961, Skoda, 2.779 et Ford – 2.564 unités.

  • Etat d’alerte en Roumanie

    Etat d’alerte en Roumanie


    Après deux mois d’état d’urgence mis en place pour lutter
    contre la pandémie de coronavirus, la Roumanie passe à l’état d’alerte à partir
    de ce 15 mai.




    L’annonce a été faite jeudi, tard en soirée, par le
    ministre de l’Intérieur, Marcel Vela : « Compte tenu de l’analyse et
    des propositions formulées par le Groupe de soutien technique et scientifique pour
    la gestion des maladies hautement contagieuses sur le territoire de la Roumanie
    concernant les mesures à maintenir ou à mettre en place pour prévenir et contrôler
    la propagation des contaminations… Compte tenu de la persistance d’un nombre
    élevé de personnes contaminées sur le territoire national, ainsi que de l’apparition
    de nouveaux cas, ce qui exerce une pression constante sur la capacité de
    gestion des unités administratives et territoriales et des établissements sanitaires…
    Dans le contexte où il est nécessaire de créer les conditions socio-économiques
    pour la relance graduelle de l’économie nationale, simultanément avec le
    maintien d’un niveau d’alerte adéquat au niveau des composantes du Système
    national de gestion des situations d’urgence… Le Comité national pour les situations
    d’urgence adopte la présente décision : Article n° 1 : à partir du 15
    mai 2020 l’état d’alerte est déclaré au niveau national pour une période de 30
    jours. »


    Il est désormais obligatoire de porter un masque à
    l’intérieur des espaces commerciaux, des moyens de transport en commun, au
    travail et dans d’autres espaces fermés. Il est permis de se déplacer à l’intérieur
    des localités sans attestation. Par contre, pour se déplacer dans une autre localité
    il faut avoir une raison précise et remplir un tel document. Parmi les raisons
    de déplacement admises figurent : le travail, les activités de bénévolat,
    les activités agricoles et la vente de produits agro-alimentaires, la gestion d’une
    propriété se trouvant dans une autre localité ou les soins à un membre de sa
    famille. De même, il est permis de quitter sa localité pour faire des activités
    récréatives et sportives individuelles ou encore pour participer à des événements
    en famille avec un nombre limité de personnes. Les terrasses, bars et restaurants
    restent fermés, mais les parcs rouvrent leurs portes, à l’exception des aires
    de jeux pour enfants.






    Le secrétaire d’Etat Raed Arafat passe en revue d’autres
    obligations mises en place pendant l’état d’alerte : « Les institutions
    et les autorités publiques ainsi que les opérateurs économiques publics et
    privés sont tenus d’organiser leur activité de sorte à permettre le travail à
    domicile. Si l’activité déroulée ne le permet pas, des mesures seront prises afin
    d’assurer la surveillance épidémiologique, la désinfection des mains avant l’entrée
    dans les espaces destinés au travail, le respect des normes visant l’activité
    dans les espaces communs, le décalage des heures de travail pour les entités
    ayant plus de 50 salariés. »






    Les cabinets dentaires redémarrent leur activité, alors
    que les hôpitaux qui ne sont pas spécialisés dans le traitement de la Covid-19 peuvent
    accueillir à nouveau des patients qui ne présentent pas d’urgence médicale. Toutefois,
    les personnes qui les accompagnent n’auront toujours pas accès dans les établissements
    médicaux.






    Côté transports, à partir de ce 15 mai, pour une période
    de 14 jours, les vols depuis et vers plusieurs pays sont toujours suspendus, à
    savoir : l’Autriche, la Belgique, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Iran, l’Italie,
    la Grande Bretagne, les Pays-Bas, l’Espagne, les Etats-Unis et la Turquie. Le
    transport routier international de passagers est toujours suspendu jusqu’au 1er
    juin vers et depuis l’Italie, l’Espagne, la France, l’Autriche, la Belgique, la
    Suisse, la Grande Bretagne, les Pays-Bas et la Turquie. Certains postes-frontières
    restent temporairement fermés – complètement ou partiellement. Enfin, les
    personnes qui arrivent en Roumanie de n’importe quel pays seront automatiquement
    placées en confinement à domicile ou, sur demande, dans des centres spécialisés,
    pendant 14 jours. (Trad. Valentina Beleavski)



  • Prolongation de certaines mesures de soutien économique

    Prolongation de certaines mesures de soutien économique

    Réuni jeudi, le gouvernement de Bucarest a décidé de maintenir plusieurs mesures de soutien économique adoptées pendant l’état d’urgence. Il s’agit, entre autres, du paiement du chômage partiel pour les secteurs de l’économie qui restent fermés, et des journées libres pour les parents. Du coup, les parents censés garder leurs enfants resteront en chômage partiel jusqu’au 12 juin, date à laquelle l’année scolaire prend fin.

    Par ailleurs, la vice première ministre, Raluca Turcan, a affirmé que les personnes physiques et morales pourront continuer, jusqu’à la mi-juin, d’avancer des demandes pour reporter leurs mensualités bancaires. Selon les dernières statistiques officielles, à l’heure où l’on parle, le nombre de bénéficiaires pour des demandes de ce type s’est monté à 126.000. Par ailleurs, les entreprises avec plus de 50 salariés seront tenues de prévoir des horaires de travail personnalisés.

    Selon les autorités, toute compagnie qui achète des équipements de protection contre le coronavirus sera exonérée de la TVA jusqu’au 1er septembre. Une autre mesure économique porte sur le report jusqu’au 31 mai du délai avant lequel les employés dont les activités ont été suspendues totalement ou partiellement ou qui ont vu leurs recettes ou leurs revenus diminuer peuvent bénéficier des aides d’Etat. Madame Raluca Turcan a également fait savoir que durant l’état d’alerte, il est interdit de débrancher les consommateurs des réseaux d’électricité, de gaz, d’eau ou du service de salubrité. Et en matière d’électricité, le ministre de l’Economie, Virgil Popescu, a mentionné l’adoption d’une ordonnance d’urgence censée permettre à l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’Energie de réglementer le prix de l’électricité de manière à ce qu’il baisse à partir du 1er juillet.

    Le ministre des l’Intérieur, Marcel Vela, a pour sa part annoncé l’adoption d’une ordonnance d’urgence pour recalculer les salaires des policiers. Par cette mesure, justice sera faite pour les 68.000 policiers, a affirmé le ministre Vela. (trad. Ioana Stancescu)

  • 14.05.2020 (mise à jour)

    14.05.2020 (mise à jour)

    Etat d’alerte — Nous sommes au bout de deux mois difficiles, a déclaré jeudi soir le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, quelques heures avant la levée de l’état d’urgence mis en place le 16 mars dernier pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Il a félicité les Roumains pour avoir réussi, par des efforts nationaux, à stopper la propagation rapide de l’épidémie et à limiter de manière significative le nombre de victimes. Le chef de l’Etat a également annoncé que le Comité national pour les situations d’urgence allait déclarer l’état d’alerte, donc certaines restrictions seront sujettes à relâchement. Il a toutefois mis en garde que si la situation empire, il n’hésitera pas à déclarer l’état d’urgence une nouvelle fois. 1046 décès ont été enregistrés en Roumanie des suites de la Covid-19 et plus de 16.000 personnes ont été contaminées au virus SARS_CoV-2. Parmi les personnes testées positives, plus de 9.000 ont guéri et ont quitté l’hôpital. Près de 3.000 Roumains de la diaspora sont infectés au nouveau coronavirus, la plupart en Italie, en Espagne et en Allemagne, alors que 102 sont décédés, la plupart au Royaume-Uni, en Italie et en France.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a adopté ce jeudi un nouveau paquet de mesures de soutien aux entreprises et aux personnes affectées par la pandémie de coronavirus. Ainsi, le paiement du chômage partiel dans les secteurs économiques qui restent à l’arrêt sera prolongé jusqu’au 1er juin. La vice première ministre Raluca Turcan a également mentionné que jusqu’à la fin de l’année scolaire, le mois prochain, les parents qui gardent leurs enfants à la maison se verront accorder des journées libres rémunérées. Quant à lui, le ministre de l’Economie, Virgil Popescu, il a annoncé qu’au deuxième semestre de l’année, l’autorité de régulation en la matière peut faire en sorte que les prix de l’électricité baissent de 1-2%.



    Procédure d’infraction — La Commission européenne a décidé jeudi d’adresser une lettre à la Roumanie, lui accordant quatre mois pour résoudre les défaillances en matière de qualité de l’air. La lettre constitue en fait l’ouverture formelle de la procédure d’infraction. La Roumanie a manqué de respecter les limites maximum admises de dioxyde d’azote à Bucarest et dans quatre autres grandes villes – Braşov (centre), Iaşi (est), Cluj (nord-ouest) et Timişoara (ouest), et n’a pas pris les mesures appropriées pour écourter les périodes de dépassement, précise l’Exécutif communautaire. Le 30 avril dernier, la Cour de justice de l’UE a publié la décision condamnant la Roumanie pour non-respect de la directive du Parlement et du Conseil concernant la qualité de lair ambiant et un air pur pour lEurope.



    Aide — L’Ambassade de Roumanie à Chișinău annonce avoir commencé à distribuer du matériel, des équipements et des médicaments envoyés par Bucarest en République de Moldova pour l’aider dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Le don de la Roumanie, d’une valeur de 3,5 millions d’euros, consiste en du matériel nécessaire aux hôpitaux du pays voisin pour deux-trois mois, a déclaré l’ambassadeur Daniel Ioniță. Des dizaines de médecins et d’infirmiers de Roumanie ont aussi participé à la lutte contre la maladie en République de Moldova. Le premier ministre Ludovic Orban a promis d’envoyer des aides complémentaires quand cela sera nécessaire.



    Travailleurs saisonniers — La ministre roumaine de l’Emploi, Violeta Alexandru, a discuté au téléphone avec son homologue espagnol José Luis Escriva des contrats de travail signés par les travailleurs saisonniers roumains en Espagne. La ministre roumaine a insisté sur l’importance des clauses contractuelles concernant la durée du préavis, le remboursement du voyage aller-retour et l’assurance-maladie pour les citoyens roumains. Violeta Alexandru a annoncé une future discussion sur le même sujet avec son homologue de France, après avoir fait savoir, il y a quelques jours, son intention de se rendre en Allemagne pour vérifier les conditions de travail des travailleurs roumains. La ministre de l’Emploi de Bucarest a demandé aux salariés roumains embauchés à l’étranger de ne pas accepter de travailler au noir.



    Agriculture — Le ministre roumain de l’Agriculture, Adrian Oros, affirme que l’adaptation rapide des réglementations de la Politique Agricole Commune est essentielle pour avoir de la flexibilité qui aide les Etats membres de l’Union européenne à continuer à soutenir les fermiers et d’autres catégories de bénéficiaires de la PAC. Le ministre roumain a participé à une visioconférence des ministres communautaires de l’Agriculture et de la Pêche, où il a demandé de l’aide financière directe par le Fonds européen de garantie agricole (FEGA) pour les producteurs de lait, de viande de porc et de volailles, similaire à l’aide accordée à la Roumanie en 2015 et 2016, durant l’embargo contre la Russie. Par ailleurs, concernant le secteur vitivinicole touché de plein fouet par la fermeture de l’industrie hôtelière et de la restauration, le ministre roumain de l’Agriculture a précisé qu’il avait demandé à la Commission européenne d’accepter l’utilisation de l’argent, disponible pour le programme national vigne-et-vin, dans le but d’éviter l’abandon des plantations viticoles créées à travers les programmes de reconversion.



    Célébration — En Roumanie, le 14 mai, c’est la Journée nationale d’hommage aux martyrs des prisons communistes. Il y a 72 ans, dans la nuit du 14 mai 1948, des dizaines de milliers de jeunes, des étudiants pour la plupart, ont été arrêtés sur la base d’un plan minutieusement mis au point par les autorités communistes de l’époque. Ce fut la plus importante vague d’arrestations politiques de l’histoire du pays. Ils ont été emprisonnés et envoyés dans des camps d’extermination. Selon les historiens, plus de 600.000 Roumains ont été victimes du système concentrationnaire communiste, entre 1944 et 1989.



    Epargne — Deux salariés roumains sur trois ont réussi à mettre de l’argent de côté ces deux derniers mois et souhaitent continuer à épargner, de peur de la récession, indique un sondage réalisé par une des plateformes de recrutement en ligne les plus importantes du pays. La période de l’état d’urgence a trouvé les autres sujets questionnés sans aucune réserve d’argent, un état de choses qui n’a pas changé entre temps. Selon la même enquête, près de 35% des personnes interrogées affirment que la première chose qu’elles souhaitent faire après la reprise même partielle de l’activité, c’est de trouver un autre emploi. 18% comptent demander une augmentation ou devenir entrepreneurs. 14% des travailleurs roumains s’attendent à voir leur salaire amputé, 5% même à âtre licenciés, car beaucoup de sociétés auront beaucoup de mal à se reprendre après cette crise.

  • 14.05.2020

    14.05.2020

    Etat d’alerte -
    Le premier ministre roumain Ludovic Orban vient d’annoncer l’institution de l’état
    d’alerte en Roumanie, à compter de ce 15 mai, au bout de deux mois d’état d’urgence,
    dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Le Parlement a adopté, avec des
    modifications, hier soir, le projet législatif déposé par le gouvernement. L’acte
    normatif se réfère à un certain nombre de restrictions de déplacement, que les
    sénateurs avaient éliminées du texte gouvernemental, mardi, à l’ouverture
    éventuelle des terrasses, en respectant les mesures sanitaires et de
    distanciation physique, ainsi qu’à la réouverture des centres commerciaux de
    moins de 15.000 mètres carrés. Pour ce qui est des amendes encourues en cas de non-respect
    des mesures imposées par les autorités, elles ne pourront pas dépasser 15.000
    de lei (environ 3.000 euros). Le projet adopté par les élus restera encore deux
    jours au Parlement, à l’attente d’une éventuelle saisine formulée auprès de la
    Cour constitutionnelle, et ensuite sera remis au chef de l’Etat pour
    promulgation.
















    Gouvernement -
    Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour examiner un paquet de
    mesures de soutien aux entreprises et aux personnes défavorisées. Il est
    question, entre autres, du paiement du chômage partiel dans les secteurs
    économiques qui restent à l’arrêt et de l’aide financière accordée aux parents
    jusqu’à la fin de l’année scolaire. L’Exécutif planche aussi sur un programme d’aide
    financière aux grandes compagnies, pour qu’elles relancent leur production,
    selon le modèle déjà mis en place à l’intention des PME.










    Travailleurs saisonniers – La ministre roumaine du travail et de la solidarité
    sociale, Violeta Alexandru, a discuté au téléphone avec son homologue espagnol
    Jose Luis Escriva des contrats de travail signés par les travailleurs saisonniers
    roumains en Espagne. La ministre roumaine a insisté sur l’importance des
    clauses contractuelles concernant la durée du préavis, le remboursement du
    voyage aller-retour et l’assurance-maladie pour les citoyens roumains. Violeta
    Alexandru a annoncé une future discussion sur le même sujet avec son homologue
    de France, après avoir fait savoir, il y a quelques jours, son intention de se
    rendre en Allemagne pour vérifier les conditions de travail des travailleurs
    roumains. La ministre du travail de Bucarest a demandé aux travailleurs
    roumains embauchés à l’étranger de ne pas accepter de travailler au noir.


    Agriculture – Le
    ministre roumain de l’agriculture, Adrian Oros, affirme que l’adaptation rapide
    des réglementations de la Politique Agricole Commune est essentielle pour avoir de
    la flexibilité qui aide les Etats membres de l’Union européenne à continuer à
    soutenir les fermiers et d’autres catégories de bénéficiaires de la PAC. Le
    ministre roumain a participé à une visioconférence des ministres communautaires
    de l’agriculture et de la pêche, où il a demandé de l’aide financière directe
    par le Fonds européen de garantie agricole (FEGA) pour les producteurs de lait,
    de viande porc et de volailles, similaire à l’aide accordée à la Roumanie en
    2015 et 2016, durant l’embargo contre la Russie. Par ailleurs, concernant le
    secteur vitivinicole touché de plein fouet par la fermeture de l’industrie
    hôtelière et de la restauration, le ministre roumain de l’agriculture a précisé
    qu’il avait demandé à la Commission européenne d’accepter l’utilisation de l’argent,
    disponible pour le programme national vigne-et-vin, dans le but d’éviter l’abandon
    des plantations viticoles créées à travers les programmes de reconversion.









    Covid-19 en Roumanie – La Roumanie se prépare à entrer dans l’état d’alerte, qui remplace l’état
    d’urgence, décrété il y a deux mois, sur fond de pandémie de coronavirus. Le
    ministre de l’intérieur, Marcel Vela, a annoncé hier soir l’adoption d’une nouvelle
    ordonnance d’urgence, la 12-e, qui lève la quarantaine instituée dans la ville
    de Suceava (nord-est) et dans les communes limitrophes, où il y a eu des foyers
    de Covid-19. Lundi, les autorités avaient annoncé des mesures similaires
    concernant la petite ville de Ţăndărei (sud). Le ministre de l’intérieur a de
    nouveau appelé la population à respecter les mesures de protection contre le
    nouveau coronavirus et de distanciation physique, après la fin de l’état d’urgence.
    Et lui d’ajouter que les ordonnances militaires de cette période ont eu pour
    but de protéger l’état de santé des gens ; il a aussi remercié ceux qui
    ont fait preuve de responsabilité. Le plus récent bilan officiel indique, pour
    la Roumanie, 1036 décès et plus de 16.000 cas confirmés d’infection au virus
    SARS-CoV-2. Plus de 9.000 personnes infectées ont été déclarées guéries et ne
    sont plus hospitalisées. Quant aux Roumains de l’étranger, plus de 2855 sont
    infectés au nouveau coronavirus, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie, en
    Espagne et en Allemagne, tandis que 102 ressortissants roumains sont décédés,
    principalement au Royaume-Uni, en Italie et en France.












    Pandémie – En Espagne, un des pays européens les plus touchés par la
    pandémie de Covid-19, seulement 5,3% de la population a été infectée par le
    nouveau coronavirus, indiquent une étude scientifique sur les anticorps
    spécifiques. L’immunité collective n’a pas été acquise, puisque, pour cela, il
    faudrait que 60-70% de la population
    soit infectée. Par ailleurs, les autorités espagnoles ont annoncé qu’à partir
    du 15 mai, tous les voyageurs en provenance de l’étranger seraient mis en
    quarantaine pour une période de 14 jours. A Rome, le gouvernement italien
    propose de prolonger, jusqu’au 31 janvier prochain, l’état d’urgence imposé
    pour limiter la propagation du coronavirus, bien que les dernières données
    indiquent une baisse des nouveaux cas de contamination. Aux Etats-Unis, le
    FBI et l’Agence cybernétique du Département de la Sécurité intérieure avertissent
    que des hackers proches du gouvernement chinois tentent de pirater les sites
    des institutions américaines impliquées dans la mise au point de vaccins et de
    traitements spécifiques contre la COVID-19. Les deux structures ont demandé aux
    institutions en questions de renforcer leur sécurité informatique. Dans le
    monde le nombre de malades de Covid-19 a dépassé les 4,4 millions, plus de 298.000
    ayant perdu la vie et plus de 1,6 ayant guérie de cette maladie. Les
    Etats-Unis, le pays le plus touché au monde, enregistre plus de 84.000 morts.
    Sur le continent européen, ce sont le Royaume Unie, l’Italie, l’Espagne et la France
    qui enregistrent le plus grand nombre de décès.


    Célébration – En Roumanie, le 14 mai c’est la Journée nationale d’hommage aux martyrs des prisons communistes. Il y a 72 ans, dans la nuit du 14 mai 1948, des dizaines de milliers de jeunes, des étudiants pour la plupart, ont été arrêtés sur la base d’un plan minutieusement mis au point par les autorités communistes de l’époque. Ce fut la plus importante vague d’arrestations politiques de l’histoire du pays.






    Météo – Une alerte jaune aux
    vents forts est en vigueur sur plus de la moitié du territoire de la Roumanie,
    notamment dans le nord, le centre et l’ouest du pays. Les
    températures sont très élevées pour la mi-mai, surtout dans le sud et le
    sud-est. En milieu de
    journée, le thermomètre affiche entre 25° et 34°. A Bucarest, il y avait
    24°, à midi.

  • L’état d’alerte sanitaire en Roumanie

    L’état d’alerte sanitaire en Roumanie

    Mis en place dans le contexte de pandémie mondiale de coronavirus, l’état d’urgence sera remplacé par l’état d’alerte sanitaire, parallèlement à un relâchement des restrictions. La Roumanie suivra ainsi l’exemple d’autres pays européens où le déconfinement a lieu d’une façon progressive. Dans l’état d’alerte, la plupart des restrictions resteront en vigueur ; les écoles, les restaurants et les bars resteront fermés, par exemple. Les déplacements en dehors des localités seront eux aussi limités.

    En revanche, les autorités roumaines ont décidé de la réouverture des parcs, et le port du masque sera dorénavant obligatoire dans tout espace clos. Une fois l’état d’alerte en place, les Roumains ne seront plus obligés de remplir des attestations à chaque fois qu’ils sortiront de chez eux. Le document, dans sa forme finale, a été adopté mercredi, par la Chambre des Députés, après l’intégration de plusieurs amendements par rapport à la forme initiale votée par le Sénat. Parmi ceux-ci, mentionnons : la remise en place des restrictions de circulation supprimées dans un premier temps par les sénateurs et la réouverture des terrasses et des centres commerciaux d’une superficie en dessous de 15.000 mètres carrés, en respectant des mesures de distanciation sociale. En cas de non-observation de toutes ces mesures, les amendes ne pourront pas dépasser les 3000 euros.

    Décrété le 16 mars et prévu dans un premier temps pour un mois, avant d’être prolongé de 30 jours, l’état d’urgence a supposé la mise en place d’un paquet de mesures à impact sur les activités commerciales, les services, les soins de santé, le travail, l’activité religieuse ou encore le régime des sanctions de Roumanie. 12 ordonnances militaires ont été émises durant cette période par les autorités. L’instauration en Roumanie de l’état d’urgence est intervenue quelques jours après que l’OMS eut déclaré la pandémie mondiale de coronavirus.

    La Covid-19 a fait des milliers de victimes en Roumanie aussi où les statistiques font état de 16000 cas d’infection. La bonne nouvelle, c’est que sur ce total, 50% ont guéri. Cela fait deux semaines déjà qu’un plateau s’est installé en Roumanie et le bilan semble s’être stabilisé autour de 7300 à 7500 cas positifs. En plus, la moyenne des personnes guéries approche et parfois même dépasse le nombre de nouveaux cas annoncés quotidiennement. (trad.Ioana Stancescu)

  • 13.05.2020

    13.05.2020

    Covid-19 – Le bilan le plus récent de lépidémie de Covid-19 en Roumanie fait état de 1016 décès et de plus de 16.000 personnes infectées, dont près de 8.000 ont été déclarées guéries et ne sont plus hospitalisées. Les cas les plus nombreux dinfection au nouveau coronavirus ont été enregistrés à Suceava (nord-est du pays) et à Bucarest. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.850 ont été dépistés positifs au SARS-CoV-2, la plupart dentre eux se trouvant en Italie, en Espagne et en Allemagne. Depuis le début de la pandémie, 102 ressortissants roumains, résidant surtout au Royaume-Uni et en Italie, ont perdu la vie.



    Loi – Le projet de loi initié par le gouvernement de Bucarest portant instauration de létat dalerte après le 15 mai, date de fin de létat durgence, est débattu et devrait être voté aujourdhui par la Chambre des députés, qui est lassemblée décisionnelle sur cette question. Le Sénat a adopté le projet, mardi, mais la variante proposée par lExécutif a subi des modifications substantielles, suite aux nombreux amendements approuvés, dont la plupart ont été déposés par le PSD. Ainsi, linstauration de létat dalerte, qui ne pourra pas durer plus de 30 jours, devra être approuvée par le Parlement. Si le Législatif rejette la sollicitation, létat d‘alerte cessera tout de suite. Par ailleurs, les articles réglementant lactivité de ladministration publique ont été éliminés, suite aux critiques formulées par la majorité des partis relatives au risque de politiser excessivement les institutions. Le projet en question stipule des mesures temporaires et graduelles, si besoin est, qui seraient mises en place durant létat dalerte, dans les conditions de la loi. Ces mesures sont censées prévenir et combattre les effets de la pandémie de Covid -19, protéger les droits de la population à la vie, à lintégrité physique et à la santé, y compris en restreignant lexercice dautres libertés et droits fondamentaux.



    CCR – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi que le décret durgence du gouvernement réglementant létat dalerte était constitutionnel, mais quil ne pouvait pas restreindre des libertés et des droits fondamentaux des citoyens. La Cour en a été saisi par lAvocat du peuple, léquivalent du Défenseur des droits. Selon ce dernier, la restriction des droits et libertés doit être prévue par la loi et non pas par décret durgence ou décision gouvernementale. LAvocat du peuple affirme que le principe de séparation des pouvoirs serait violé au cas où seraient déléguées à des autorités administratives certaines attributions consistant à légiférer sur des mesures qui visent à restreindre lexercice de libertés et de droits fondamentaux. En outre, souligne lAvocat du peuple, cela équivaudrait à ne pas respecter les dispositions de la Constitution, stipulant que le Parlement est lunique autorité législative du pays. Rappelons que la Cour constitutionnelle de Roumanie a déclaré inconstitutionnelles les amendes infligées durant létat durgence.



    Motion – Les députés roumains doivent voter aujourdhui la motion simple déposée par le Parti social-démocrate, dopposition, contre le ministre libéral des Finances Florin Cîţu. « La mise en gage des finances du pays doit cesser. Il faut sauver la Roumanie du « virus Florin Cîţu ». Le ministre des Finances doit démissionner », est-il écrit dans le document. Selon les sociaux-démocrates, depuis les six mois quil occupe le fauteuil de ministre, M. Cîţu na pris aucune mesure pour éviter un désastre économique en Roumanie. Lundi, lors des débats en marge de la motion, le ministre Cîţu a accusé le PSD de sêtre servi de la crise sanitaire pour promouvoir son agenda politique. Il a également affirmé que les sociaux-démocrates avaient tenté de modifier au Parlement, de manière populiste, les mesures de relance économique mises en places par le gouvernement. Si leurs proposition avaient été adoptées, cela aurait jeté la Roumanie dans le chaos économique, a encore déclaré le ministre des Finances.



    Prévisions économiques – Léconomie roumaine devrait régresser cette année de 4%, contre une progression de 3,2% estimée en novembre 2019, relève le rapport rendu public mercredi par la Banque européenne de reconstruction et développent. La BERD a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique en Roumanie pour 2020, en raison de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Pour lannée prochaine, linstitution financière internationale table sur une hausse de 4% du PIB de la Roumanie. La BERD est le principal investisseur institutionnel en Roumanie, ses investissements sélevant à plus 8,6 milliards deuros. La Commission européenne a elle aussi abaissé sa prévision de croissance en Roumanie, cette année. Elle table sur une baisse de 6% de léconomie roumaine, après plusieurs années consécutives de croissance robuste et sur un déficit gouvernemental allant jusquà 9,2% du PIB. A son tour, le FMI anticipe une contraction de 5% de léconomie roumaine en 2020. Il sattend pourtant à une croissance de 3,9%, en 2021.



    Inflation – En Roumanie, le taux dinflation annuel a été de 2;7% en avril 2020, contre 3% en mars, selon les données fournies par lInstitut national de la statistique. Toujours en avril 2020, les prix à la consommation ont augmenté de 0, 26%, comparé au mois précédent. La Banque centrale de Roumanie table sur un taux dinflation de 3%.



    CE – La Commission européenne présente ce mercredi le projet comportant une série de mesures de relâchement des restrictions dans plusieurs domaines. Il sagit dun guide pour louverture des frontières, ainsi que dune série de protocoles pour la santé et la sécurité sanitaire dans les structures dhébergement. Dautres mesures visent la reprise du transport aérien des passagers, les vouchers étant recommandés comme alternative au remboursement du coût des billets. La CE recommande également la réouverture graduelle des frontières intérieures de l‘Union, dans la perspective de la saison estivale du secteur touristique, à condition que les systèmes de santé des pays membres y soient préparés. Quant aux frontières extérieures de lUE, elles resteront fermées jusquau 15 juin si les 27 tiennent compte de la recommandation faite par lExécutif communautaire, la semaine dernière. Les restrictions imposées en raison de la pandémie de Covid-19 ont pratiquement bloqué le secteur touristique qui représente près de 10% du PIB de lUE.



    Météo – Il fait beau, mais moins chaud quhier. Des ondées sont signalées localement sur le nord-ouest du pays et dans les régions de montagne. Le vent souffle fort dans louest, lest et le sud-est, ainsi que sur le relief. Les températures maximales de la journée vont de 16° à 26°. 16° et du soleil à midi, dans la capitale, Bucarest.



  • 12.05.2020

    12.05.2020

    Covid-19 – Le
    bilan le plus récent de l’épidémie de Covid-19 en Roumanie fait état de plus de
    15.600 personnes infectées, de 991 décès et de plus de 7.200 personnes déclarées
    guéries et qui ne sont plus hospitalisées. Les cas les plus nombreux d’infection
    au nouveau coronavirus ont été enregistrés à Suceava (nord-est du pays) et à
    Bucarest. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.750 ont été dépistés
    positifs au SARS-CoV-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie, en Espagne
    et en Allemagne. Depuis le début de la pandémie, 100 ressortissants roumains,
    résidant surtout au Royaume-Uni et en Italie, ont perdu la vie.




    Réunion – Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a aujourd’hui une réunion avec
    plusieurs membres du gouvernement de Bucarest, où ils discutent les mesures
    pour gérer l’épidémie de Covid-19. Aujourd’hui, également, le premier ministre
    Ludovic Orban a pris part à la réunion du Conseil national tripartite pour le
    dialogue social ainsi qu’à celle du Groupe de travail interinstitutionnel pour évaluer
    l’impact économique, financier et budgétaire de l’épidémie de Covid-19 sur la
    Roumanie. Hier soir, le chef du gouvernement roumain a parlé, sur une chaîne de
    télévision privée, du programme de relance économique que son équipe est en
    train de préparer. Selon lui, les investissements publics en seront le pilier
    central, notamment les infrastructures de transport, d’énergie, de santé, de
    communication et d’éducation. Le premier ministre Ludovic Orban a aussi
    mentionné que d’autres programmes de soutien aux compagnies seraient mis au
    point, en plus de celui intitulé « IMM Invest » et dédié aux PME. Au
    sujet de la reprise du trafic aérien, il a précisé que cette décision serait
    prise au niveau européen.


    Débats – Les sénateurs roumains débattent
    aujourd’hui, dans les des commissions spécialisées de la Chambre haute du
    parlement de Bucarest, ainsi qu’en séance plénière, le projet de loi du
    gouvernement concernant l’instauration de l’état d’alerte en Roumanie, à
    compter du 15 mai, date de fin de l’état d’urgence. Selon ledit projet
    législatif, le port du masque devient obligatoire sur les lieux de commerce et
    de travail ainsi que dans les transports publics. Les produits alimentaires et
    les boissons seront vendus uniquement en régime à emporter, sans consommation
    sur place. Les autorités peuvent décider de plafonner les prix des médicaments,
    des équipements de protection et des désinfectants. Des embauches sans concours
    seraient autorisées sur une période de six mois, en fonction des besoins pour
    prévenir l’infection au SARS-CoV-2 et pour combattre la pandémie. Les élus sociaux-démocrates,
    dans l’opposition, ont accusé l’Exécutif de mauvaise gestion de la crise provoquée par la pandémie. Le Sénat est la première chambre parlementaire saisie du projet
    législatif.




    Travailleurs saisonniers – La ministre
    roumaine du travail et de la protection sociale, Violeta Alexandru, a annoncé qu’elle se rendrait en Allemagne pour vérifier
    les conditions de travail des saisonniers roumains dans ce pays. La ministre a
    pris cette décision après avoir participé, hier, à une audience parlementaire
    au sujet de la situation des travailleurs roumains de l’étranger, dans le
    contexte de la pandémie de Covid-19. Mme Alexandru a affirmé qu’il
    fallait respecter la liberté des Roumains de choisir le pays où ils veulent
    travailler. La ministre a toutefois exhorté les travailleurs roumains de l’étranger
    à ne pas travailler au noir.


    Pandémie – Les
    ministres de la santé de l’Union européenne ont aujourd’hui une visioconférence
    consacrée à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’accès de la population
    aux médicaments. Ils examineront les méthodes permettant d’éviter la pénurie et
    d’assurer les quantités nécessaires. Le bilan mondial le plus récent indiquait
    plus de 4,2 millions de cas d’infection confirmés et 287.000 morts, tandis que 1,5
    millions de personnes ont guéri de la maladie provoquée par le nouveau
    coronavirus. Les Etats-Unis continuent d’être le pays le plus touché au monde,
    avec plus de 80.000 décès enregistrés lundi, selon les données présentées par l’Université
    Johns Hopkins, et le bilan devrait s’alourdir dans les semaines à venir. En
    Europe, c’est le Royaume Uni qui enregistre le plus grand nombre de décès -
    plus de 32.000. Avec plus de 221.000 de personnes infectées, la Russie est le
    troisième pays, après les Etats-Unis et l’Espagne, à enregistrer le plus grand
    nombre de cas de contamination. Et pourtant, à partir d’aujourd’hui, Moscou
    applique des mesures de relâchement graduel des restrictions et un programme d’assistance
    économique, que le président Vladimir Poutine estime plus important que celui
    mis en œuvre après la crise financière de 2008. La France, qui a partiellement
    levé les restrictions liées à la pandémie, se confronte à de nouveaux cas d’infection
    dans des zones où la Covid-19 n’était pas virulente.












    Météo
    – Côté météo, 11 départements de l’est de la Roumanie sont placés aujourd’hui en
    vigilance orange aux phénomènes orageux, les rafales de vents pouvant atteindre
    entre 80 et 100 km/h. Dans le même temps, trois quarts du pays sont concernés
    par une alerte jaune aux vents forts et à l’instabilité atmosphérique. A l’heure
    qu’il est, les températures se situent entre 12° et 30°. A Bucarest, à midi, il
    y avait 28°.

  • 11.05.2020 (mise à jour)

    11.05.2020 (mise à jour)

    Covid-19 – 10 nouveaux décès des suites coronavirus ont été enregistrés en Roumanie et le bilan salourdit à 982, informe le Groupe de communication stratégique. Le nombre de cas de contamination a franchi la barre des 15.500. Plus de 7.200 personnes ont été déclarées guéries et ont quitté lhôpital.Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.750 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, la plupart dentre eux se trouvant en Italie et en Espagne. Depuis le début de la pandémie, 100 ressortissants roumains, résidant surtout au Royaume-Uni, ont perdu la vie.


    Par ailleurs, le gouvernement libéral de Bucarest a soumis au Parlement le projet législatif définissant les mesures de protection de la population. Celles-ci devraient entrer en vigueur à partir du 15 mai, date à laquelle létat durgence sera remplacé par celui dalerte. Toujours lundi, le ministre de lIntérieur, Marcel Vela, a fait savoir que les vols vers et depuis lEspagne continueraient à être suspendus jusquau 14 mai. Il a également annoncé la levée de la quarantaine instituée dans la ville de Tandarei (sud).



    Motion — Les députés roumains ont débattu lundi de la motion de censure simple initiée par le Parti social-démocrate, en opposition, contre le ministre libéral des Finances Florin Cîţu, dont ils réclament la démission. Selon eux, depuis les six mois qu’il occupe le fauteuil de ministre et pendant l’état d’urgence, M. Cîţu n’a pris aucune mesure pour éviter un désastre économique en Roumanie. Le ministre des Finances, rajoutent-ils, s’est avéré incapable de soutenir de manière efficace le milieu des affaires. Le ministre Cîtu a rétorqué que la Roumanie pourrait être le seul pays de l’UE à enregistrer une croissance économique sur le premier trimestre de cette année. La motion sera soumise au vote mercredi. Par ailleurs, le ministre de la Santé Nelu Tătaru a été invité à présenter, devant la Chambre des députés, les mesures mises en place jusqu’à présent pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Il a déclaré que pour pouvoir répondre à la crise actuelle, le système de santé, confronté depuis de longues années à de graves problèmes, a dû s’adapter vite et corriger les nombreuses défaillances. Ces dernières se traduisent notamment par le manque d’équipement de protection, le nombre insuffisant de personnels et l’absence d’investissements, a précisé le ministre. Et lui d’ajouter que si au début de la crise sanitaire il n’y avait qu’un seul appareil de dépistage PCR, à présent on en a 75 et que le nombre de tests effectués quotidiennement s’élève à 11 mille. La Roumanie est à présent dans une phase de plateau de l’épidémie de Covid-19, mais la population doit continuer à faire preuve de responsabilité, a encore déclaré le ministre de la Santé, Nelu Tataru.



    Auditions – La ministre du Travail Violeta Alexandru et le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, ont été auditionnés par les commissions spécialisée du Sénat au sujet des mesures de protection des travailleurs saisonniers partis à l’étranger en pleine pandémie de Covid-19. Mme Alexandru a déclaré que bon nombre de ces saisonniers préfèrent travailler sur la base de contrats conclus directement avec l’employeur étranger, éludant ainsi les firmes spécialisées dans le recrutement. Près de 35.000 Roumains sont partis travailler à l’étranger en cette période, a précisé la ministre. Le très faible nombre de saisines des ambassades et des consulats de Roumanie à l’étranger ne justifie pas, en terme de chiffres, la situation préoccupante présentée par les médias, a-t-elle souligné. A son tour, le ministre Aurescu a affirmé que le ministère des Affaires étrangères s’en était saisi d’office afin de vérifier et de résoudre certains aspects liés aux saisonniers roumains.



    Statistiques — Sur les quatre premiers mois de l’année en cours, le trafic de marchandises dans les ports roumains à la mer Noire, à savoir Constanţa, Midia et Mangalia, s’est élevé à 20,5 millions de tonnes, soit une hausse de 3,31% comparé à la période similaire de 2019. L’activité se déroule normalement, pour tous les flux de marchandises, a informé l’Administration des ports maritimes. Les plus grandes hausses sont enregistrées par les céréales, le volume ayant presque doublé par rapport à l’intervalle janvier – avril 2019. Sur la liste des marchandises dont le volume s’est accru figurent aussi les engrais chimiques, les produits chimiques, les minerais bruts ou transformés, les équipements et machines. Au pôle opposé, on retrouve les minerais de fer (- 31%) et les produits pétroliers (-23%). Au total 4450 navires marchands ont opéré dans les ports maritimes roumains dans l’intervalle de référence, contre 4152, fin avril 2019.



    Météo — Il fera très chaud pour cette période de l’année, mais le temps va devenir instable. L’Administration nationale de météorologie a lancé pour mardi une alerte jaune au vent fort et à l’instabilité atmosphérique qui concerne trois quarts du territoire, y compris la capitale, Bucarest. Les rafales de vent pourront atteindre 55 à 65 km/h, voire même dépasser les 70 km/h, localement. En haute montagne, la vitesse du vent ira jusqu’à 100 km/h, par endroits. Des averses orageuses et, isolément, des chutes de grêle sont à attendre dans les régions de montagne, de collines et au centre du pays. La quantité d’eau tombée pourra dépasser localement les 25 l/m2. Les températures maximales iront de 12° à 30°. Par ailleurs, l’Administration nationale de météorologie a fait savoir que le territoire roumain serait lui aussi balayé par le sable venu du Sahara.

  • De l’état d’urgence à l’état d’alerte

    De l’état d’urgence à l’état d’alerte

    A la mi-mai, cela fera deux mois depuis que le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a décrété l’état d’urgence, afin de prévenir la propagation du virus SARS CoV-2. Cela a conduit à restreindre certains droits fondamentaux des citoyens, tels la libre circulation. Lundi, le chef de l’Etat a annoncé que la Roumanie passerait de l’état d’urgence à l’état d’alerte. Cette dernière est une mesure de prévention visant à mettre en application immédiatement les plans d’actions et des mesures de prévention, d’avertissement de la population, de limitation et d’élimination des conséquences de la situation d’urgence. Les mesures doivent être proportionnelles aux situations qui les ont engendrées et sont d’application en respectant les conditions et les limites imposées par la loi. Le chef de l’Etat a mis en garde que la situation ne s’était pas encore améliorée. « Nous ne pouvons pas affirmer que la maladie soit passée, mais à un moment donné, il faut aller de l’avant et cela se concrétise, du point de vue organisationnel, par un passage de l’état d’urgence à l’état d’alerte », a indiqué le président. Il a précisé que l’assouplissement des mesures après la sortie de l’état d’urgence aurait lieu par étapes, environ toutes les deux semaines. A la mi-mai, la vie reviendra, progressivement, à la normale, et les déplacements à l’intérieur des localités, à l’exception de celles qui sont placées en quarantaine, seront permis sans attestation dérogatoire. En revanche, les déplacements à l’extérieur de la localité de domicile seront possibles uniquement sous certaines conditions, a ajouté le chef de l’Etat :



    « A partir du 15 mai, les salons de coiffure, les cabinets dentaires, les musées vont rouvrir, mais tous dans des conditions spéciales de distanciation et respectivement d’hygiène. Nous porterons tous un masque dans les espaces publics fermés, et aussi dans les transports en commun. Pour quitter la localité, les déplacements feront l’objet de restrictions. Là encore, avec quelques exceptions. Il est permis de quitter la localité à des fins professionnelles, par exemple, pour des problèmes de santé, pour pratiquer un sport individuel, pour rouler à vélo. »



    Klaus Iohannis a ajouté que les sportifs de performance pourront aller en cantonnement dans des conditions spéciales, mais que les compétitions sportives ne commenceraient qu’après une période assez longue de préparation. Il a souligné que même durant l’état d’alerte, les rencontres à plus de trois personnes seraient interdites. Le président a fait une nouvelle fois appel à la responsabilité. « Personne ne sait combien cette épidémie va durer et cela dépend de nous si ici, en Roumanie, on la contrôle mieux ou moins bien. Moi, je souhaite vraiment que nous la maîtrisions bien tous ensemble, ce qui veut dire respecter les indications des autorités », a conclu le chef de l’Etat.


    (Trad. : Ligia)


  • 27.01.2014

    27.01.2014

    Intempéries – Les autorités roumaines ont décrété l’état d’alerte dans trois départements de l’est et du sud-est du pays, à savoir Buzau, Vrancea et Braila, qui ont été placés dimanche en vigilance rouge aux tempêtes de neige. Aux termes de la loi, l’état d’alerte suppose la mise en place des plans d’action et des mesures visant à avertir la population, à limiter et écarter les conséquences d’un évènement exceptionnel, qui, de par son ampleur et son intensité, menace la vie et la santé des gens. Les comtés de l’est et du sud du pays, touchés, ces derniers jours, par des chutes de neige abondantes et de fortes rafales de vent, continuent de l’être jusqu’à ce soir. En raison du blizzard et de la neige, deux autoroutes et plus de 20 routes nationales sont fermées. Plusieurs dizaines de trains ont été annulés, d’autres circulent à vitesse limitée, avec des retards de plusieurs heures, et de nombreux vols, domestiques et internationaux ont été reportés. Les ports fluviaux et maritimes sont fermés. Les réseaux électriques de plusieurs dizaines de localités ont été affectés par le vent violent. A Bucarest et dans plus de la moitié des comtés du pays, les cours de l’enseignement secondaire sont suspendus lundi et mardi. Les températures maximales de la journée iront de moins 7 à 0 degrés. Il faisait moins 6 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.



    Entretiens – Le premier ministre roumain Victor Ponta doit rencontrer ce lundi la délégation conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale, qui se trouve à Bucarest pour évaluer l’accord de précaution conclu avec la Roumanie à l’automne 2013. Les discussions seront ciblées sur les priorités des réformes économiques et sur le cadre législatif et son impact sur l’économie. La semaine dernière, le président de la République, Traian Basescu, avait réaffirmé, lors de son entretien avec les représentants des bailleurs de fonds internationaux, qu’il était contre l’introduction d’une accise supplémentaire sur le carburant. Les membres de la délégation mentionnée se sont également entretenus avec les représentants du Ministère des finances, de l’Agence nationale d’administration fiscale, de la Banque centrale et des organisations syndicales. Ces dernières ont proposé l’imposition différenciée. D’ici le 5 février, les représentants des bailleurs de fonds internationaux auront également des entrevues avec les représentants des partis politiques, des associations des hommes d’affaires, des banques et des organisations de la société civile.



    Visite – Le chef de la diplomatie de la Haye, Frans Timmermans, fait aujourd’hui une visite à Bucarest, à moins d’une semaine après la publication du rapport sur la justice en Roumanie et en Bulgarie, dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. Selon les ministères roumain et néerlandais des affaires étrangères, cette visite est une bonne occasion de dynamiser les relations des deux pays, marquées, parfois, de lourdes accusations, sur la toile de fond de l’opposition des Pays Bas à l’adhésion de Bucarest à l’espace Schengen. Le chef de la diplomatie néerlandaise s’entretiendra avec le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, ainsi qu’avec son homologue roumain Titus Corlăţean. A l’agenda des discussions figureront notamment la coopération économique, dans le contexte où les Pays Bas occupent la première place en matière d’investissements étrangers en Roumanie. S’y ajoutent des sujets tels la sécurité énergétique, la politique d’élargissement de l’UE et le Partenariat oriental. Les Pays Bas comptent parmi les pays qui se sont opposés à l’adhésion de Bucarest et de Sofia dans l’espace de libre circulation, en arguant des réformes insuffisantes dans le domaine de la justice.



    Tennis – Simona Halep occupe la 10e place dans le top 10 du classement WTA, après les quarts de finale de l’Open d’Australie. Elle devient ainsi la troisième joueuse roumaine de tennis à avoir accédé au top 10 mondial, après Virginia Ruzici et Irina Spîrlea, classées respectivement 8e et 7e. L’ascension fulgurante de Simona Halep a commencé en mai 2013, lorsqu’elle était 64e mondiale. Au bout de seulement 6 tournois WTA, elle allait être désignée Most Improved Player (la joueuse ayant le plus progressé) dans le circuit professionnel féminin 2013.



    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie doit affronter la Suède dans le barrage de qualification pour la Coupe du monde 2015 du Qatar, suite au tirage au sort de Herning (au Danemark). Au début du mois de juillet, les Roumains disputeront à domicile le match comptant pour la première manche du barrage, le match retour étant prévu une semaine plus tard. La Roumanie s’est qualifiée pour le barrage après s’être classée première dans le deuxième groupe préliminaire, qui a également inclus les équipes de Slovaquie, d’Italie et de Chypre.