Tag: état d’alerte

  • 13.06.2020

    13.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, l’état d’alerte institué par les autorités ce 15 mai, sur toile de fond de pandémie doit expirer la semaine prochaine, mais l’exécutif a annoncé qu’il souhaite le prolonger. Une décision en ce sens sera adoptée au cours de la prochaine réunion du gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a réaffirmé que cette mesure n’était pas politique, mais qu’elle reposait sur les conseils des spécialistes, vu que le risque d’une nouvelle vague de l’épidémie était toujours élevé. Le prolongement de l’état d’alerte devrait être adopté par le Parlement, mais l’opposition politique de Bucarest a annoncé qu’elle voterait contre cette mesure. Aux dires du président par intérim du principal parti d’opposition, le PSD, Marcel Ciolacu, un état intermédiaire devrait être institué, pour au moins 15 jours. Selon le rapport le plus récent du Groupe de Communication stratégique, 222 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus ont été enregistrés, ces 24 dernières heures, alors que 171 malades sont actuellement en soins intensifs. Sur les 21.400 personnes infectées, 1380 sont décédées. A l’extérieur de la Roumanie, quelque 3300 Roumains ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 sont décédés.

    BNR – La fermeture à grande échelle de l’activité dans de nombreux secteurs économiques, dans l’effort de limiter la propagation de l’infection au nouveau coronavirus et la compression accentuée de la demande de consommation, et la baisse de la consommation extérieure, produiront un recul sévère de l’économie roumaine durant le deuxième trimestre, met en garde la Banque centrale de Roumanie. Cet avertissement est lié au déclin souffert par l’économie roumaine par la fermeture brusque d’entreprises et d’activités, surtout dans le transport, le tourisme, l’hôtellerie, les activités récréatives, l’industrie et le commerce. La croissance économique a augmenté considérablement dans le 1er trimestre de l’année 2020, alors que le marché de l’emploi a connu une détérioration subite au mois de mars, adoucie par l’utilisation du chômage partiel, stimulé par les autorités par des leviers budgétaires, selon un document rendu public par le Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie. Le nombre de contrats de travail a pourtant augmenté et cette évolution pourrait s’accentuer à partir du 1er juin, lorsque le chômage partiel par temps de pandémie sera suspendu. Selon les spécialistes de la Banque centrale roumaine, le taux annuel d’inflation sera supérieur à 3% cette année même après une baisse évidente au 2e trimestre.

    Descente des mineurs – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a appelé samedi les magistrats à établir la vérité dans le dossier de la descente des mineurs de la Valée du Jiu à Bucarest du 13 au 15 juin 1990, dossier qui n’a pas été résolu jusqu’à présent. Le 13 juin, le régime « communiste » selon Ludovic Orban, du président roumain Ion Iliescu, qui venait de remporter les élections présidentielles a utilisé les forces de l’ordre et ensuite les mineurs pour mettre fin à un mouvement de contestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute du communisme en décembre 1989. Des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les protestataires de la Place de l’Université de Bucarest ont eu lieu le 13 juin. Les gueules noires sont arrivées dans la Capitale le 14 juin, pour intervenir brutalement contre les protestataires et d’autres bucarestois, dévastant les sièges de partis politiques historiques et de certaines facultés. Six personnes sont décédées et un millier ont été blessés, tandis que plusieurs centaines ont été arrêtés illégalement. Dans le dossier de la descente des mineurs, l’ex président Ion Iliescu, les anciens premier ministre Petre Roman et vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu ainsi que l’ancien patron des renseignements roumains, Virgil Măgureanu, sont accusés de crimes contre l’Humanité. En 2014, la Cour européenne des Droits de l’Homme a émis une décision qui oblige la Roumanie à poursuivre les investigations dans ce dossier.

    Météo – L’Administration nationale de météorologie a émis une alerte Code Orange aux pluies torrentielles et aux orages dans 31 départements, valable jusqu’à dimanche matin. A l’exception de 3 départements de l’ouest et de plusieurs du sud du territoire, toutes les autres régions seront frappées par des averses torrentielles, de la grêle et par des rafales de vent de plus de 80 km à l’heure. Les météorologues ont actualisé un code jaune au temps mauvais, émis vendredi prolongeant cette alerte jusqu’à mardi matin. Dans 15 départements du sud-est et de l’ouest du pays des périodes d’instabilité accentuée se succéderont. L’instabilité caractérisera aussi la météo le long de la semaine prochaine. Les températures iront de 21 à 30 degrés.

  • Situation sociale et politique de la Roumanie

    Situation sociale et politique de la Roumanie

    Cette semaine nous revenons en Roumanie où nous allons tirer un premier bilan de la période d’état d’exception. Nous nous intéressons plus particulièrement aux causes et aux conséquences politiques liées à cette période avec notre invité, Sergiu Mişcoiu, professeur des universités à Cluj et à Paris.



  • Moins de restrictions à compter de la semaine prochaine

    Moins de restrictions à compter de la semaine prochaine


    A compter du 15
    juin, plusieurs restrictions imposées dans le contexte pandémique seront levées
    en Roumanie, a fait savoir le Comité national pour les situations d’urgence,
    qui s’est réuni jeudi soir avec le gouvernement pour évaluer la situation. Le
    premier ministre Ludovic Orban a parlé avant tout de la situation des personnes
    qui rentreront de l’étranger et qui, jusqu’ici étaient tenues de s’isoler à
    domicile. A partir de la semaine prochaine, la décision concernant leur
    confinement sera prise en fonction du niveau de transmission du coronavirus
    dans le pays de provenance. L’évaluation sera faite par l’Institut national de
    santé publique, sur la base de critères recommandés au niveau européen.






    Le chef du
    gouvernement a expliqué : « Selon cette méthodologie, on accordera un indicateur
    au niveau de transmission, fondé sur le nombre d’infections enregistré dans le
    pays en question les derniers 14 jours. Les personnes qui rentrent des pays avec
    un indicateur inférieur à 5 feront exception à la norme de la quatorzaine. Il
    s’agira donc de pays où le virus n’est pas très répandu, comme l’Autriche par
    exemple, la Bulgarie, la Grèce ou d’autres pays européens. Il est en quelque
    sorte normale de renoncer à cette mesure de confinement qui cause beaucoup de
    problèmes à de nombreux citoyens. De même, le trafic aérien vers et depuis ces
    pays moins touchés par le virus sera repris. »


    C’est toujours à
    partir du 15 juin que les galeries marchandes et d’autres espaces commerciaux
    pourront rouvrir leurs portes, à l’exception des restaurants, cafés, aires de
    jeux pour enfants et salles de cinéma se trouvant à l’intérieur de ces
    galeries. Les traitements balnéaires seront également repris, la Loterie
    Roumaine rouvrira ses bureaux, tout comme les salles de jeux de fortune et les agences
    de paris sportifs. L’accès aux piscines extérieures sera autorisé et le nombre
    des personnes qui pourront pratiquer des activités récréatives en plein air
    augmentera de 3 à 6.






    Par ailleurs, les
    autorités supprimeront le soutien financier accordé aux parents obligés de garder
    leurs enfants en raison de la fermeture des écoles et des maternelles. En
    revanche, les maternelles et les after-schools privés, qui fonctionnaient normalement
    pendant l’été, pourront rouvrir, mais en respectant des conditions
    « extrêmement strictes », a précisé le premier ministre. Quant aux
    compagnies, celles-ci pourront toujours bénéficier de certaines aides accordées
    par l’Etat dans le contexte pandémique jusqu’au 25 octobre.






    Les restrictions
    diminuent, mais l’état d’alerte reste en place. Un décret gouvernemental
    prolongeant l’état d’alerte sera émis la semaine prochaine, a ajouté Ludovic
    Orban.






    Depuis
    l’opposition, le PSD, le parti le plus représenté au Parlement de Bucarest,
    estime qu’il faudrait maintenir juste quelques mesures de prévention et refuse
    déjà de voter en faveur d’un nouvel état d’alerte de 30 jours. (Trad.
    Valentina Beleavski)





  • 11.06.2020

    11.06.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – En Roumanie,
    le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 fait état de près de 21.100 de cas d’infection
    au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger
    ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu
    la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à
    approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine,
    en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection.
    Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule
    législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis
    politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le
    gouvernement libéral.

    Mesures -
    Le gouvernement roumain se réunit aujourd’hui pour examiner les mesures de
    relâchement annoncées pour l’après 15 juin. L’Exécutif devrait aussi continuer
    à analyser les actes normatifs à adopter pour relancer l’économie du pays.




    Coronavirus
    dans le monde
    – L’Organisation
    mondiale de la santé (OMS) avertit que la pandémie de coronavirus n’est pas
    encore terminée et se déclare très inquiète du fait que, dans le monde, des
    systèmes de santé nationaux font des efforts pour survivre. Le directeur
    exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire,
    Mike Ryan, a averti contre l’impact du
    virus dans l’hémisphère sud de la planète, pendant la saison hivernale,
    affirmant qu’il était impossible de prévoir l’évolution de la situation.












    Corruption – Six Roumains sur dix affirment que la
    corruption affecte leur vie au quotidien, indique le plus récent Eurobaromètre -
    un sondage d’opinion réalisé dans l’Union européenne en décembre 2019 et rendu
    public ce mercredi. Par rapport à l’année 2017, c’est une baisse de 4%, mais ce
    chiffre est tout de même deux fois supérieur à la moyenne européenne. Huit
    Roumains sur dix considèrent que la corruption est largement répandue dans leur
    pays, cette perception étant relativement proche de celle communautaire. Selon
    le sondage, une majorité considérable des Européens (69%) considère que la
    corruption est inacceptable. C’est le Portugal qui enregistre le plus fort
    rejet de la corruption par la population (88%), tandis que la Hongrie affiche
    le pourcentage le plus faible (38%). En Roumanie, 48% de la population
    rejettent la corruption.


    Universités – L’Université de Bucarest et l’Université « Babeş-Bolyai »
    de Cluj-Napoca (nord-ouest) sont les seuls établissements d’enseignement
    supérieur de Roumanie présents au classement QS 2020 – Quacuarelly Symonds
    World University Rankings 2020, le plus connu classement global des universités
    en fonction des domaines d’étude et de recherche. Plus de 1.000 établissements
    universitaires du monde entier y sont évalués du point de vue de la réputation
    académique, de celle d’employeur, du nombre d’étudiants et de celui de
    citations des facultés, des facultés internationales et des étudiants
    internationaux. Pour ce qui est du classement par domaines fondamentaux, l’Université
    de Bucarest est présente dans dix domaines et sous-domaines, sur les 53 analysés.
    Pour le domaine « sciences de la nature » et le sous-domaine « langue
    et littérature anglaises », elle est la seule université de Roumanie à
    figurer au classement QS. L’UB est aussi l’unique établissement universitaire
    roumain présent au classement QS-University Ranking by Subject 2020, dans le sous-domaine
    « linguistique ».








    Migrants – Dix migrants afghans, dont trois enfants, ont
    été interpellés par les agents de la police aux frontières de Roumaine, lorsqu’ils
    tentaient de franchir la frontière avec la Hongrie, à Nădlac. Les migrants ont
    déclaré qu’ils voulaient se rendre dans Etats de l’ouest de l’Europe. Une
    enquête est ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat.


    Météo – En Roumanie, une
    alerte jaune à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur l’ensemble du
    territoire jusqu’à samedi. Aujourd’hui,
    les températures maximales vont de 20° à 30°, avec 20° à Bucarest, à midi.

  • L’état d’alerte reste en place

    L’état d’alerte reste en place

    A l’issue d’une réunion avec le chef du gouvernement de Bucarest, Ludovic Orban, et avec plusieurs de ses ministres, le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé mardi un relâchement des restrictions mises en place au moment de l’entrée en vigueur de l’état d’alerte. A partir du 15 juin, les grands centres commerciaux de Roumanie rouvriront leurs portes. En revanche, les espaces restauration et les aires de jeux dont ils sont dotés resteront fermés. Les salles de fitness et les piscines extérieures rouvriront également, avec la mise en place d’une série de mesures de distanciation sociale.

    Feu vert aussi à l’organisation des événements privés dans des espaces clos, en présence de 20 participants tout au plus et en plein air, avec un maximum de 50 participants. Afin de donner un coup de main aux parents obligés à reprendre leur travail, les responsables politiques autorisent les maternelles, les crèches et les garderies privées à rouvrir leurs portes durant les grandes vacances d’été.Mais, en l’absence d’une baisse significative des cas d’infection en Roumanie, le chef de l’Etat a décidé de prolonger l’état d’alerte au-delà du 15 juin, tout en invitant les Roumains à rester vigilants. Mis en place à la mi-mai, après deux mois d’état d’urgence, l’état d’alerte a besoin du feu vert du Parlement pour rester en vigueur.

    Voilà pourquoi, Klaus Iohannis a appelé les élus à voter en faveur d’une prolongation de cet état. « Messieurs les parlementaires, soyez responsables ! Un vote au Parlement ne fera pas disparaitre le virus, c’est vrai. Mais, si vous soutenez le gouvernement dans son action, on pourrait contrôler plus efficacement, comme on l’a déjà démontré, la propagation du coronavirus. Vous êtes peut-être au courant d’une récente étude élaborée par un institut prestigieux de Londres où l’on affirme qu’en l’absence de toutes ces restrictions, l’Europe aurait recensé des millions de décès. Le fait que la Roumanie ait mis en place, dès le départ, tant de mesures, lui a permis de contrôler autant que possible, la propagation de la maladie. »

    L’annonce du chef de l’Etat a soulevé une vague de critiques au sein de l’opposition coagulée autour du PSD. Les sociaux-démocrates ont fait savoir, par la voix de leur porte-parole, Lucian Romaşcanu, qu’ils se prononceraient contre la prolongation de l’état d’alerte.« La proposition du chef de l’Etat est inacceptable, du moins, du point de vue des raisons invoquées. Aucun de ces motifs n’est soutenu par des arguments de la part des scientifiques ou des épidémiologistes ».

    Le parti Pro Romania a annoncé, lui aussi, son intention de voter contre la prolongation de l’état d’alerte, tandis que l’USR conditionne son feu vert de la présentation ds statistiques claires sur l’évolution de la situation pandémique. Selon ce parti, une solution serait que les restrictions restent en place seulement dans les localités où un risque d’infection existe toujours. (trad.Ioana Stancescu)

  • La semaine du 17 au 24 mai

    La semaine du 17 au 24 mai

    De l’état d’urgence à l’état d’alerte

    Après deux mois d’état d’urgence instauré en raison de la pandémie mondiale, le gouvernement a décidé de placer le pays en état d’alerte pour 30 jours. L’acte règlementaire a été par la suite envoyé au Parlement qui a donné son feu vert. Désormais, l’Exécutif dispose de tous les instruments nécessaires censés lui permettre d’assurer le respect des mesures et règles mises en place afin de protéger au mieux la santé des Roumains, a tenu à préciser le chef du gouvernement, Ludovic Orban. Ainsi, le port du masque est devenu obligatoire dans tous les espaces publics clos, dans les bureaux, dans les espaces commerciaux ou encore dans tous les moyens de transport en commun. Pendant toute la durée de l’état d’alerte, il est interdit d’organiser des meetings, des protestations, des processions ou des concerts. Par ailleurs, une attestation de déplacement est nécessaire pour tous ceux qui doivent voyager en dehors des localités de résidence. Suite aux amendements déposés au Parlement, le gouvernement mettra à la disposition des autorités locales des masques de protection à l’intention des personnes défavorisées. Ultérieurement, l’Exécutif a décidé par ordonnance d’urgence que 2,3 millions de Roumains se verraient offrir gratuitement 50 masques par personne.


    Les Roumains et l’état d’alerte

    Le passage de l’état d’urgence à celui d’alerte a déclenché une vague d’enthousiasme en Roumanie. Déconfinés, les gens se sont empressés de sortir de chez eux. Rouverts, les parcs et les jardins publics ont été pris d’assaut par les gens désireux de profiter du soleil ; plusieurs ont complètement ignoré les mesures de distanciation obligatoires. A jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux, on a été surpris de voir des photos d’une multitude de jeunes qui ont fait la fête au bord du lac Herastrau, dans le nord de la capitale. Par ailleurs, une foule de personne se massait aussi autour des postes-frontières dans l’ouest de la Roumanie, aussi bien pour entrer que pour sortir du pays. Les offices religieux ont repris eux aussi au bout de deux mois pendant lesquels les églises ont été fermées. Le premier jour de déconfinement, des centaines de personnes ont protesté devant le siège du gouvernement contre la façon dont les autorités ont géré la crise sanitaire et économique, contre les amendes – abusives disaient-ils – ou les violations de la Constitution.

    Quelle direction pour l’économie roumaine ?

    Le gouvernement libéral de Bucarest travaille sur un plan de reconstruction économique dans le contexte de la pandémie de coronavirus, a déclaré le premier ministre Ludovic Orban devant le Parlement, où il avait été invité pour présenter les mesures prises jusqu’ici par son cabinet. Dans le cadre de ce que l’on appelle « L’heure du gouvernement » à la Chambre des députés, le chef de l’Exécutif a précisé qu’au premier trimestre de cette année, la Roumanie avait connu la croissance économique la plus importante de l’UE. En revanche, l’opposition parlementaire accuse le gouvernement de mener une politique dépourvue de solutions. Pour sa part, Bruxelles tire la sonnette d’alarme sur le risque de récession économique en Roumanie au cas où le gouvernement maintient ses politiques actuelles. Le pays risque un déficit budgétaire de moins 9,2 jusqu’à la fin de l’année et de moins 11,4% en 2021. Bucarest se voit conseiller d’éviter l’adoption de mesures permanentes de nature à mettre en danger la durabilité des finances publiques. La Commission recommande à la Roumanie de soutenir les entreprises et les ménages – et notamment les PME et les travailleurs indépendants – par des liquidités et d’élargir les mesures de protection sociale et l’accès aux services essentiels. Le Conseil de l’UE a déjà approuvé un règlement qui mettra en œuvre le programme SURE, par lequel Bruxelles soutient les mesures actives d’emploi conçues par les gouvernements européens. Selon les données fournies par le ministère roumain du Travail, à l’heure actuelle, plus de 600.000 contrats de travail ont été suspendus et il a été mis fin à presque 400.000 autres.

    Les saisonniers roumains à l’étranger

    Lors d’une visite à Berlin en début de semaine, la ministre roumaine du Travail, Violeta Alexandru, a discuté à Berlin, avec son homologue fédéral, Hubertus Heil, et avec la ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture, Julia Klockner. Sujet : la situation des travailleurs saisonniers roumains. L’occasion pour Violeta Alexandru de les encourager à saisir les autorités lorsque leurs droits ne sont pas respectés. Pour sa part, Hubertus Heil a reconnu que l’infection en masse, comme celles enregistrées à certains abattoirs allemands où travaillent des Roumains, était inacceptable. Et d’ajouter que les salariés roumains doivent avoir les mêmes droits à la protection sociale, à la sécurité et à la santé que les travailleurs allemands. Les ministres Alexandru et Heil ont signé une déclaration d’intention commune relative à une coopération plus étroite dans le domaine du marché de l’emploi et des politiques sociales. En pleine pandémie de Covid-19, de nombreux Roumains ont choisi de quitter le pays pour travailler à l’étranger, notamment dans l’agriculture. Presque 30 mille Roumains se sont rendus ces derniers mois en Occident pour y travailler. Dans la nuit du 8 au 9 avril dernier, par exemple, en plein état d’urgence en Roumanie, près de 2.000 Roumains sont partis pour la cueillette des asperges en Allemagne. Une fois sur place, ils se sont plaints des conditions de travail et de vie difficiles. Il n’est toujours pas clair si le départ de ces gens a été facilité par les autorités ou si ces milliers de personnes se sont organisées à elles seules avec des cars et des vols charter et sont parties, en une seule nuit, de Suceava (nord-est), ville en quarantaine, jusqu’en Allemagne ! Et en plus, sans respecter les mesures de protection et avec des documents conclus individuellement, pas par des agences de placement. (Ioana Stancescu)

  • Nouvelles méthodes de traitement en Roumanie

    Nouvelles méthodes de traitement en Roumanie

    Le premier cas d’infection au nouveau coronavirus a été signalé en Roumanie fin février. A présent, selon les bilans officiels, en presque trois mois, le nombre des personnes dépistées positives touche les 18 mille. Quelque 1200 personnes sont décédées des suites de la Covid-19, en général sur fond de comorbidités. Près de 11 mille malades ont guéri. Face à un nouveau virus, les médecins roumains, tout comme ceux du monde entier d’ailleurs, ont appliqué différents schémas de traitement. Parmi eux, l’utilisation du plasma des personnes guéries de la Covid-19 vient de commencer avec succès en Roumanie. Le malade est un homme de 46 ans qui souffrait d’une forme sévère de pneumonie SARS-COV-2, à cause de laquelle les médecins avaient décidé de le placer en coma artificiel pour une longue période de temps. Après avoir reçu du plasma, le malade a bien dépassé le moment critique.

    Par ailleurs, à une échelle plus grande, dans l’agglomération urbaine de Bucarest, la mairie a décidé de tester gratuitement au nouveau coronavirus quelque 11 mille habitants bénévoles. Les autorités emploieront des tests de dépistage génétique Real Time PCR, les plus utilisés à l’heure actuelle dans le monde pour l’infection au coronavirus. La municipalité devrait décompter à chaque bénévole quelque 200 lei, soit 40 euros, le coût du test effectué dans des laboratoires publiques et privés inscrits dans ce projet. C’est la première initiative d’une autorité locale de Roumanie censée assurer le dépistage à grande échelle de personnes asymptomatiques en utilisant des appareils de haute précision.

    Un autre projet de dépistage des anticorps débutera la semaine prochaine. Un échantillon de 10.500 bucarestois sera testé pour savoir comment le virus a circulé dans la capitale. Côté protection et prévention, 2,3 millions de personnes défavorisées de Roumanie recevront chacune un paquet de 50 masques de protection pour une période de deux mois, a décidé jeudi l’exécutif de Bucarest. Parmi les catégories concernées figurent les retraités à faibles revenus et les personnes en situation de handicap. Les masques seront distribués dans les jours à venir, a précisé le ministre de la Santé, Nelu Tataru. « Les autorités locales doivent envoyer à la Direction de Santé publique une liste avec les noms de ces personnes et une fois achetés, les masques seront délivrés aux autorités locales dans un délai de trois jours. Il faut souligner que le masque est un élément important ces jours-ci, puisqu’ils sont obligatoires dans les transports publics et sur les lieux de travail », a précisé Nelu Tataru.

    Rappelons-le, le port d’un masque de protection est obligatoire en Roumanie, depuis l’entrée en vigueur, le 15 mai, de l’état d’alerte, qui après deux mois d’état d’urgence, a introduit l’assouplissement de certaines restrictions, augmentant pourtant le risque d’une éventuelle infection.

  • Le Parlement a voté le document instituant l’état d’alerte

    Le Parlement a voté le document instituant l’état d’alerte


    Au bout de deux mois d’état
    d’urgence et suite au vote de mercredi, au Parlement, la Roumanie est entrée
    officiellement en état d’alerte pour une période de 30 jours. Sur l’ensemble
    des mesures qui en découlent, mentionnons le port obligatoire du masque dans
    les espaces clos, les moyens de transport en commun, les magasins et les bureaux.
    S’y ajoute l’interdiction d’organiser de marches de protestation ou des
    concerts et de se réunir en groupe de plus de trois personnes à l’intérieur des
    villes. Le déplacement en dehors des localités de résidence sera possible
    seulement à base d’un justificatif.


    Adoptée dans un premier
    temps par l’Exécutif, la décision gouvernementale a subi des modifications
    avant que le Parlement ne se prononce. Parmi celles-ci, mentionnons celle
    obligeant le gouvernement à mettre à la disposition des autorités locales un
    nombre nécessaire de masques de protection pour couvrir les besoins des
    familles et des personnes défavorisées. Aux termes d’un nouvel amendement, les
    autorités publiques locales auront le droit de nommer, licencier ou suspendre
    de leurs postes les personnes exerçant des fonctions dirigeantes dans les
    établissements sanitaires qui leur sont subordonnés.


    Le vote de mercredi a
    provoqué de nouvelles disputes entre le Pouvoir et l’Opposition. Le leader des
    sociaux-démocrates, Alfred Simonis, a déclaré que la principale raison pour
    laquelle le PSD a amendé la décision gouvernementale,c’est la méfiance de
    l’Assemblée législative face à l’Exécutif. Le pays est entré en récession, a
    martelé M. Simonis, avant d’accuser le cabinet du libéral Ludovic Orban de
    n’avoir adopté aucune mesure en faveur des Roumains ou de la société en
    général. Alfred Simonis : « La relance économique
    ne se fait pas à base de restrictions et d’amendes censées permettre d’arrondir
    vos recettes budgétaires et de couvrir les trous dans le budget public. On veillera à ce qu’aucun abus ne se
    produise, on ne sera pas d’accord avec les restrictions aberrantes et on
    s’opposera au maintien à l’infini dece staded’alerte. Heureusement que pour l’instituer,
    il faut passer par le Parlement. »




    Pour
    sa part, le pouvoir a critiqué lui aussi les modifications apportées par
    l’opposition sociale-démocrate, en l’accusant de bloquer l’activité
    gouvernementale. Florin Roman, leader
    des députés libéraux : « Au
    lieu de préserver la confiance des Roumains, en leur disant on sait que c’est difficile, mais
    ensemble,on surmontera cette période, vous, vous n’arrêtez pas de détruire
    systématiquement tout ce que le gouvernement essaie de faire, en bloquant ses
    activités par tous les moyens. Nous, on fait confiance aux spécialistes, aux
    épidémiologistes. En ce moment, c’est à eux de parler et à nous de nous taire. »




    Les
    partis parlementaires l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti du Mouvement
    populaire et l’Union démocrate magyare de Roumanie ont plaidé, quant à eux, en
    faveur des mesures concrètes censées permettre au pays de surmonter l’actuelle
    crise. Les seuls à ne pas s’être prononcés sur le document visant la mise en
    place de l’état d’alerte ont été les parlementaires ProRomânia et ALDE. (Trad.
    Ioana Stăncescu)

  • 20.05.2020 (mise à jour)

    20.05.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie
    – En Roumanie, près de 1.150 personnes sont décédées des suites de l’infection au
    nouveau coronavirus, a fait savoir mercredi le Groupe de communication
    stratégique. Selon les autorités, le nombre total des personnes infectées à
    dépassé les 17.000, dont 10.000 ont guéri. A l’étranger, près de 3.000
    ressortissants roumains ont été testés positifs, la plupart d’entre eux en
    Italie, Espagne et Allemagne.




    Etat d’alerte
    – Le Parlement de Bucarest a voté mercredi le décret d’application de la loi
    sur l’état d’alerte adopté par le gouvernement libéral. Les parlementaires ont apporté
    plusieurs modifications au document. Parmi elles, le fait de passer les
    hôpitaux municipaux à nouveau sous la gestion des administrations locales et l’obligation
    pour l’exécutif de mettre à disposition des masques pour les personnes en
    difficulté. L’état d’alerte a été institué pour une période de 30 jours à
    partir du 18 mai.






    Saisonniers
    – La ministre roumaine du Travail, Violeta Alexandru, et son homologue allemand,
    Hubertus Heil, ont évoqué à Berlin la situation des travailleurs saisonniers
    roumains en Allemagne. Les deux responsables ont signé une déclaration d’intention
    commune visant à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine
    du marché de l’emploi et des politiques sociales. Les travailleurs roumains
    doivent bénéficier du même droit à la protection sociale, à la sécurité et à la
    santé au travail que les Allemands, a déclaré le ministre fédéral du Travail et
    des affaires sociales. Selon l’ambassadeur de Roumanie à Berlin, Emil
    Hurezeanu, les protestations des saisonniers roumains contre les conditions de
    travail et d’hébergement difficiles dans les fermes et abattoirs d’Allemagne mèneront
    à la modification de la législation du travail dans ce pays. Le ministère présentera
    à la chancelière allemande Angela Merkel un projet de loi à ce sujet, a encore
    expliqué Emil Hurezeanu. La direction du Parlement de Bucarest a approuvé, à
    l’initiative de l’opposition social-démocrate, la création d’une commission
    d’enquête chargée d’investiguer les éventuelles irrégularités au sujet du
    déplacement des travailleurs saisonniers à l’étranger durant la pandémie de
    Covid-19.




    Sècheresse
    – La sècheresse qui touche l’Europe de l’Est est en train de ravager les
    récoltes et produira la plus grave récession économique à frapper la région
    depuis la chute du communisme, estime Bloomberg cité par l’agence Agerpress. Dans
    certaines parties de la Roumanie et de la Pologne, il s’agit de la sècheresse
    la plus grave des cent dernières années, alors que la République Tchèque n’a pas
    connu une telle ampleur du phénomène depuis cinq siècles. La Roumanie, deuxième
    pays exportateur de blé de l’UE, s’attend à une baisse de ses récoltes jusqu’à
    la moitié de sa moyenne de 9 millions de tonnes par an. C’est pourquoi le
    gouvernement avait interdit les exportations de blé à l’extérieur de l’UE, ce
    qui a provoqué une onde de choc sur les marchés mondiaux et des critiques de la
    part de la Commission européenne. Une semaine plus tard, le gouvernement de
    Bucarest a renoncé à cette interdiction. Le ministre roumain de l’Agriculture
    Adrian Oros comptait récemment plus d’un million d’hectares de terrain agricole
    touché par la sècheresse, notamment dans le sud-est et le nord-est du pays.










    Frontières
    – Les voyageurs qui entrent en voiture sur le territoire roumain depuis la
    Hongrie bénéficient de cinq points de passage frontaliers supplémentaires à
    partir de mercredi, a annoncé le
    ministre roumain de l’Intérieur Marcel Vela. Cette décision a été adoptée après
    des pourparlers, mardi, à Budapest, entre le ministre roumain et son homologue
    hongrois Sandor Pinter. En plus des points
    de passage ouverts, les autorités ouvriront cinq autres : Cernad, Turnu, Salonta,
    Valea lui Mihai et Urziceni. Une voie réservée exclusivement aux minibus et aux
    cars restera ouverte 24 heures sur 24. Cette mesure a été adoptée pour résoudre
    la situation créée aux postes frontières de l’ouest du pays, où, depuis la fin de
    l’état d’urgence vendredi dernier, de nombreux voyageurs ont dû patienter jusqu’à
    12 heures pour pouvoir entrer en Roumanie. Il continue à y avoir beaucoup de personnes
    au passage de Nădlac
    1, où les temps d’attente tournent autour de deux heures. Hormis les
    formalités habituelles, les voyageurs sont aussi soumis à un examen
    épidémiologique. En ce sens, les autorités ont augmenté les effectifs pour faire
    baisser les temps d’attente.




    Tabac – Plus de cigarettes au menthol à la vente à partir de mercredi, ni en
    Roumanie, ni ailleurs dans l’Union européenne. La directive européenne votée en
    2014 et transposée dans la législation roumaine en 2016 prévoyait la
    disparition des cigarettes aromatisées, dont les mentholées. D’après les compagnies
    de tabac, la Roumanie compte quelque 4,2 millions de fumeurs. 16% d’entre eux,
    soit un demi-million de personnes, fument des cigarettes au menthol, dont une
    majorité de femmes. Un producteur affirme que cette mesure pourrait faire
    augmenter la contrebande avec les pays voisins qui ne sont pas membres de l’UE.






    Météo
    – Temps en refroidissement en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Il
    pleuvra dans le centre, le sud, le sud-est et en montagne. Les quantités d’eau
    dépasseront les 25-30 litres au mètre carré, voire même 40-50 litres au mètre
    carré par endroits. Les températures maximales iront de 13 à 23 degrés.



  • 20.05.2020

    20.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – Le bilan du coronavirus en Roumanie s’est alourdi de quatre nouveaux décès portant le nombre total des personnes décédées depuis le début de l’épidémie à 1.141, a fait savoir mercredi le groupe de communication stratégique. Selon les autorités, le nombre total des personnes infectées à dépassé les 17 mille dont 10 mille s’en sont refaites. Pour ce qui est des Roumains de l’étranger, près de trois mille ont été infectés au nouveau coronavirus, dont la plupart en Italie, Espagne et Allemagne, alors que 103 sont décédés, dont la plupart au Royaume Uni, en Italie et en France.

    Coronavirus dans le monde – L’assemblée ministérielle annuelle de l’OMS a adopté par consensus une résolution proposée par l’UE sur la nécessité d’ouvrir une enquête sur la manière dont la communauté internationale a réagi à la pandémie de coronavirus. Entre temps, le nombre des cas de Covid 19 confirmés dans le monde est arrivé à près de 5 millions, tandis que celui des décès touche les 325.000. Enfin, près de 2 millions de personnes dépistées positives ont été déclarées guéries, selon le bilan Worldometers. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché par la pandémie avec quelque 92 mille décès et plus d’un million et demi d’infections. Le Brésil a dépassé pour la première fois le seuil des mille morts par jour à cause du coronavirus, avec 1179 décès en 24 heures, portant le bilan mortel à 18 mille. En Europe, les pays les plus touchés sont le Royaume Uni, avec près de 43 mille morts, suivi par l’Italie, la France et l’Espagne. Les autorités de Madrid ont annoncé qu’en Espagne le port du masque est désormais obligatoire pour tous, à l’exception des enfants de moins de 6 ans, tant dans les espaces publics couverts qu’en plein air, si une distance d’au moins deux mètres ne peut être respectée entre les personnes.

    Parlement – Le Législatif de Bucarest se réunit aujourd’hui pour soumettre au vote la récente décision du gouvernement libéral d’instaurer l’état d’alerte afin de prévenir et combattre les effets du coronavirus. Aux termes de la nouvelle loi, le législatif se prononcera dans un délai de cinq jours depuis la date de la demande d’approuver la loi. Le PSD, d’opposition, souhaite introduire une série de modifications au document. Parmi elles figurent aussi plusieurs exceptions au port obligatoire du masque de protection, notamment dans le cas des personnes qui souffrent de problèmes de santé les empêchant de le faire, mais uniquement dans certaines conditions précises. Ce qui plus est, l’exécutif pourrait être obligé à présenter périodiquement au Parlement les mesures qu’il entreprend. L’état d’alerte a été institué pour une période de 30 jours, mais aux termes de la loi qui est entrée en vigueur ce 18 mai, si cet état concerne tout le territoire national, l’aval du Parlement est nécessaire.

    Cigarettes – La Roumanie se débarrasse des cigarettes au menthol, qui sont à partir d’aujourd’hui interdites à la vente, aux termes d’une directive européenne transposée dans la législation roumaine il y a quatre ans. Selon les représentants de la Commission européenne, en brûlant, le menthol se transforme en substances cancérigènes. Selon les représentants du marché de profile, la Roumanie compte quelque 4,2 millions de fumeurs, dont 16% fument des cigarettes au menthol. Sur les 500 mille consommateurs de tels produits, la majorité sont des femmes. Une compagnie de tabac affirme que cette mesure pourrait faire augmenter la contrebande avec des cigarettes produites dans les pays voisins qui ne sont pas membres de l’UE.

    Travail – La ministre roumaine de l’Emploi, Violeta Alexandru et son homologue allemand Hubertus Heil ont évoqué à Berlin la situation des travailleurs saisonniers roumains en Allemagne. Les deux responsables ont signé une déclaration commune d’intention visant l’intensification de la coopération dans le domaine du marché de l’emploi et des politiques sociales. Les travailleurs roumains doivent bénéficier du même droit à la protection sociale, à la sécurité et à la santé au lieu de travail que les Allemands, a déclaré le ministre fédéral du travail et des affaires sociales. L’ambassadeur roumain à Berlin, Emil Hurezeanu, a dit que les protestations des ouvriers saisonniers roumains aux fermes et abattoirs d’Allemagne contre les conditions difficiles de travail et d’hébergement, mèneront à la modification de la législation du travail dans ce pays. Le ministère allemand de l’emploi présentera à la chancelière allemande Angela Merkel un projet de loi à ce sujet, a explique Emil Hurezeanu, ambassadeur roumain à Berlin. La direction du Parlement de Bucarest a approuvé à l’initiative des sociaux-démocrates, d’opposition, la création d’une commission d’enquête chargée de l’investigation des éventuelles irrégularités au sujet du déplacement des travailleurs saisonniers à l’étranger durant la pandémie.

    Réunion – Le premier ministre roumain Ludovis Orban a participé à une réunion informelle de ses homologues bulgare et grec et du président serbe. Organisée à l’initiative du premier ministre bulgare, cette réunion a visé la perspective d’un éventuel relâchement des restrictions de circulation transfrontalière entre les quatre Etats, d’une manière coordonnée, censé permettre les voyages d’affaires, humanitaires, pour la réunion des familles ainsi que les voyages touristiques. La circulation des personnes entre la Bulgarie, la Grèce et la Serbie sera permise à partir du 1er juin sans que les voyageurs soient obligés à observer une période d’auto-isolement de 14 jours pour limiter l’épidémie de coronavirus, a annoncé le gouvernement de Sofia. La Roumanie n’a pas adopté de telle décision, les autorités affirmant que tout dépendra de l’évolution de la pandémie de coronavirus.

    Sècheresse – La sècheresse qui touché les Etats de l’Europe de l’est a carrément ravagé les récoltes et produira la récession la plus grave à frapper la région depuis la chute du communisme, selon l’agence Agerpress qui cite Bloomberg. Selon cette source, dans certaines parties de la Roumanie et de la Pologne, il s’agit de la sècheresse la plus grave des cent dernières années alors que la République Tchèque n’a jamais connu un tel phénomène en cinq siècles. La Roumanie, deuxième pays exportateur de blé de l’UE s’attend à une baisse des récoltes jusqu’à la moitié de la moyenne de 9 millions de tonnes par an. C’est pourquoi le gouvernement a interdit les exportations de blé vers d’autres destinations à l’exception de l’UE ce qui a provoqué une onde de choc sur les marchés mondiaux et des critiques de la part de la Commission européenne. Une semaine plus tard, le gouvernement de Bucarest a renoncé à cette interdiction. Récemment, le ministre roumain de l’agriculture, Adrian Oros a déclaré que plus d’un million d’hectares de terrain agricole ont été touchés par la sècheresse cette année, dont notamment le sud-est et le nord-est du pays.

    Frontières – Les voyageurs qui souhaitent entrer en Roumanie depuis la Hongrie en voiture bénéficient à partir d’aujourd’hui de 5 nouveaux postes frontière, a annoncé le ministre roumain de l’intérieur Marcel Vela. Cette décision a été adoptée suite à des pourparlers mardi à Budapest entre le ministre roumain et son homologue hongrois Sandor Pinter. Hormis les postes qui existent déjà, les autorités ouvriront cinq autres à Cernad, Turnu, Salonta, Valea lui Mihai et Urziceni. Un couloir de transit réservé exclusivement aux microbus et aux cars sera ouvert 24 heures sur 24. Cette mesure a été adoptée pour résoudra la situation créée aux postes frontières de l’ouest du pays, ou depuis la fin de l’état d’urgence, de nombreux voyageurs ont du patienter même 12 heures pour pouvoir entrer en Roumanie. Il y a toujours plein de monde aujourd’hui aussi à Nadlac, où les temps d’attente tournent autour des deux heures. Hormis les formalités normales, les voyageurs sont soumis aussi à un tri épidémiologique, mais les autorités ont augmenté le nombre des personnels pour faire baisser les temps d’attente

    Météo – Côté météo, le sud-ouest, le sud et le centre, ainsi que le relief sont jusqu’à jeudi matin sous alerte météorologique en raison de l’instabilité atmosphérique accentuée. Des pluies et des orages sont attendus avec des chutes de grêle. Les quantités d’eau dépasseront les 15 à 25 litres par mètre carré pour arriver à 40 litres par mètre carré. Les températures, en baisse par rapport aux jours précédents iront de 16 à 27 degrés. 26 degrés à Bucarest.

  • Que suppose l’état d’alerte ?

    Que suppose l’état d’alerte ?

    Au bout de deux mois d’état d’urgence à l’issue desquels le bilan national indiquait plus de 17000 cas d’infection au coronavirus, 10000 guéris et un millier de morts, la Roumanie passe à une autre étape. Lundi, le gouvernement a adopté une décision par laquelle le pays est placé en état d’alerte pour 30 jours, puis l’acte règlementaire est envoyé au Parlement pour être voté. L’Assemblée législative peut adopter le document en question sous sa forme initiale ou avec des amendements, mais la nouvelle décision produit des effets juridiques immédiats, même avant le vote des parlementaires.

    Actuellement, l’Exécutif dispose de tous les instruments nécessaires censés lui permettre d’assurer le respect des mesures et règles mises en place afin de protéger au mieux la santé des Roumains, a tenu à préciser le chef du gouvernement, Ludovic Orban. Et lui de qualifier la prochaine période de temps d’étape « d’alerte maximale », pendant laquelle toutes les institutions publiques doivent se mobiliser afin que les mesures stipulées dans les trois annexes de la décision gouvernementale relative à l’état d’alerte soient respectées au pied de la lettre. Ainsi, le port du masque devient obligatoire dans tous les espaces publics clos, dans les bureaux, dans les espaces commerciaux ou encore dans tous les moyens de transport en commun.

    Pendant toute la durée de l’état d’alerte, il est interdit d’organiser des meetings, des protestations, des processions ou des concerts. Ceux qui ne respecteront pas les mesures mises en place par les autorités se verront infliger des amendes, puisque ce virus implique des risques majeurs pour la population, a rappelé le premier ministre. Par ailleurs, une attestation de déplacement est nécessaire pour tous ceux qui doivent voyager en dehors des villes de résidence. La justification du déplacement peut se faire pour différentes raisons, selon le motif, dont un document délivré par l’employeur. De nouvelles normes sanitaires sont également en vigueur. Pendant l’état d’alerte, c’est au ministère de la Santé de gérer les activités menées par les établissements sanitaires publiques pour prévenir et combattre les effets de la pandémie de coronavirus.

    Par ailleurs, en cas de non-respect des attributions médicales avec des risques potentiels pour la santé des patients, les nouvelles normes permettent le licenciement de toute personne exerçant des fonctions dirigeantes aussi bien au sein du ministère de la Santé que dans les établissements sanitaires. Pendant cette période, le détachement d’un cadre médical peut se faire seulement sur l’accord aussi bien de la personne concernée que de l’employeur qui doit être du même domaine d’activité. Quant aux patients infectés au virus Sars-CoV-2, ils continueront d’être soignés dans des hôpitaux qui leur sont spécialement destinés. (trad. Ioana Stancescu)

  • 18.05.2020 (mise à jour)

    18.05.2020 (mise à jour)

    Etat d’alerte
    – La loi concernant l’état d’alerte est entrée en vigueur lundi en Roumanie. Cela
    met fin à la période de trois jours où les autorités roumaines n’ont pas eu de levier
    légal pour faire respecter le nouvel état d’exception. L’état d’urgence,
    déclaré il y a deux mois pour pouvoir lutter avec plus d’efficacité contre la
    pandémie de coronavirus, était arrivé à expiration vendredi dernier. Durant
    l’état d’alerte, le masque devient obligatoire dans les lieux publics fermés et
    les transports publics. Le déplacement des personnes est autorisé dans leur commune
    de résidence, mais une attestation de voyage est demandée pour se déplacer à l’extérieur
    de sa commune.

    Par
    ailleurs, le gouvernement a adopté lundi le décret d’application de la loi sur
    l’état d’alerte. Le document contient les mesures qui visent à limiter la
    propagation du nouveau coronavirus, tout comme les sanctions prévues pour le
    non respect de ces règles. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que la
    période suivante sera une période d’alerte maximale et que les autorités
    disposaient de tous les leviers et les instruments nécessaires pour assurer le
    respect des mesures et des règles instituées pour défendre la santé et la vie
    des Roumains. Le chef de l’exécutif a aussi affirmé, devant le Parlement, que
    son cabinet préparait un plan de relance économique après la pandémie de
    Covid-19. Ludovic Orban a aussi souligné que la Roumanie a eu la plus
    importante croissance économique de l’Union européenne au premier trimestre
    2020. Plusieurs députés ont réclamé sa démission, en l’accusant de ne pas avoir
    pris les mesures adéquates au bon moment.


    Motion – Le Sénat roumain a adopté la motion simple déposée par le Parti social-démocrate, d’opposition, contre le ministre de l’Agriculture, le libéral Adrian Oros. Le social-démocrate Petre Daea, ancien titulaire de ce portefeuille, attire l’attention sur la situation difficile traversée par les fermiers. Cela est dû, entre autres, par la suspension ou le retard de certains programmes depuis l’installation du gouvernement du libéral Ludovic Orban. Les sociaux-démocrates reprochent aussi au ministre de l’Agriculture l’absence de mesures concrètes concernant la sécheresse et le fait d’avoir permis l’exportation de céréales pendant cette période de crise sanitaire. M. Oros, de son côté, a affirmé que cette motion du PSD était une preuve qu’il avait bousculé des groupes d’intérêt qui contrôlaient le ministère ces dernières années. Le ministre des Finances Florin Cîţu avait lui aussi fait l’objet d’une motion simple déposée par les sociaux-démocrates, motion adoptée par le Parlement la semaine dernière. Le PSD a fait savoir qu’il envisageait de déposer des motions visant d’autres membres de l’Exécutif, notamment les titulaires des portefeuilles de l’Education, de la Santé et de l’Intérieur.








    Frontières – Les points de passage de la frontière roumano-hongroise, dans l’ouest du
    pays, sont restés particulièrement chargés ce lundi, mais, néanmoins, avec des
    temps d’attente raccourcis par rapport à ce weekend. Selon la Police aux
    frontières, au point de passage frontalier Nădlac 1, il a fallu attendre quatre
    heures pour pouvoir entrer en Roumanie (contre huit samedi dernier). La
    circulation s’est fait sur sept voies, auxquelles se sont ajoutés huit postes
    de contrôle mobiles. De l’autre côté de la frontière, pour pouvoir sortir de Roumanie,
    les gens ont attendu quelques 50 minutes, la circulation se faisant sur quatre
    voies. Depuis vendredi dernier, des dizaines de milliers de Roumains qui
    travaillent en Europe de l’Ouest sont entrés en Roumanie via la Hongrie. Ils
    ont protesté contre le temps d’attente très long et réclamé le fait qu’il était
    impossible de respecter les normes de distanciation. Aux termes des nouvelles
    règles instituées par l’état d’alerte, les voyageurs qui entrent sur le
    territoire roumain ne sont plus placés en quarantaine, mais doivent rester en
    isolement à domicile pendant deux semaines.






    Saisonniers
    – La ministre du Travail Violeta Alexandru est, depuis lundi, en visite en Allemagne
    pour s’intéresser de plus près aux conditions de travail des saisonniers
    roumains dans le pays. Elle doit rencontrer les ministres fédéraux allemands du
    Travail, Hubertus Heil, et de l’Agriculture, Julia Klockner et ira visiter
    plusieurs fermes d’asperges de l’état de Brandebourg. Une réunion avec les
    représentants de l’Union des fermiers allemands est également prévue. Violeta
    Alexandru a déjà rencontré les représentants du programme Faire Mobilität, qui vise à rendre
    plus équitables les conditions de vie et de travail sur le territoire allemand.
    Les discussions ont visé les problèmes concrets que rencontrent les ressortissants
    roumains, au niveau des contrats et sur le terrain, ainsi que le soutien qui
    leur est accordé dans les centres de conseil Faire Mobilität. La visite de la
    ministre prendra fin mardi soir.




    Coronavirus en Roumanie
    – En Roumanie on fait état de plus de 17.000 infections au nouveau coronavirus
    jusqu’à présent, dont près de 10.000 personnes qui ont guéri. Plus de 1.100
    personnes sont décédées. Près de 3.000 ressortissants roumains ont été testés
    positifs à l’étranger, la plupart d’entre eux en Italie, Espagne et Allemagne.




    Moldavie
    – Sept personnes de l’équipe roumaine en mission humanitaire en République de
    Moldova, dont quatre soignants, ont été dépistées positives au nouveau
    coronavirus. Les malades ne présentent pas de symptômes et leur état de santé
    est bon. La Roumanie avait envoyé des dizaines de médecins et d’infirmiers dans
    les hôpitaux de la République de Moldova qui traitent des malades de Covid-19,
    pour soutenir le pays voisin.




    UE – « La
    Roumanie soutiendra les efforts pour identifier les solutions les plus à même d’aider
    l’économie de l’Union européenne à s’en remettre », s’est engagé le
    président Klaus Iohannis lors d’une conversation téléphonique avec la
    présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. La discussion
    entre les deux hauts responsables s’est concentrée sur les futures propositions
    de la Commission, attendues pour la fin du mois, concernant le plan de relance
    économique de l’Union et la version revue de budget 2021-2027. Le chef de l’Etat
    roumain s’est prononcé pour la mise en place d’une infrastructure de santé solide
    au niveau européen, en appuyant ainsi le soutien financier nécessaire et qui
    pourrait trouver sa place dans le plan futur de redressement économique.




    Météo
    – L’Institut roumain de météorologie a issu un avertissement au temps instable valable
    de lundi soir à jeudi matin, sur tout le territoire. On attend des averses
    orageuses sur le sud-ouest, le sud, le centre et en altitude, avec, par
    endroits, de fortes rafales et de la grêle. La quantité d’eau sur mètre carré
    pourra dépasser les 15-25 l/m2, voire atteindre les 35-40 l/m2. Les températures
    maximales iront de 18 à 27°C.

  • 18.05.2020

    18.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – Trois personnes infectées au nouveau coronavirus sont décédées ce lundi portant le nombre de décès à 1107, a annoncé ce lundi le groupe de communication stratégique. Le nombre total d’infections a dépassé les 17.000, dont près de 9900 ont été déclarés guéris. Pour ce qui est des Roumains de l’étranger, près de 3 mille ont été infectés au nouveau coronavirus, dont la plupart en Italie, Espagne et Allemagne et 103 sont décédés, la plupart au Royaume-Uni, en Italie et en France.

    Etat d’alerte – Aujourd’hui, c’est le premier jour d’état d’alerte en Roumanie, aux termes de la loi adoptée par la Chambre des députés et promulguée par le président Klaus Iohannis. L’état d’alerte remplace l’état d’urgence, déclaré il y a deux mois afin de permettre de lutter avec efficacité contre la pandémie de coronavirus. L’état d’alerte ne peut excéder une période de 30 jours, la prolongation de ce délai étant possible uniquement pour des raisons bien fondées, sur proposition du ministère de l’intérieur. Le chef de l’Etat a rappelé l’importance de la distanciation physique et de l’application des mesures en vigueur. Durant l’état d’alerte, le masque devient obligatoire dans les espaces clos et les transports publics. Le déplacement des personnes est autorisé à l’intérieur des localités, avec le respect des mesures de sécurité et sans autorisation dérogatoire, qui est pourtant maintenue pour tout déplacement à l’extérieur des localités.

    Motion – Le Sénat roumain débat aujourd’hui de la motion simple déposée contre le ministre de l’agriculture, le libéral Adrian Oros, déposée par le Parti social démocrate d’opposition. Le social- démocrate Petre Daea ancien titulaire de ce portefeuille attire l’attention sur la situation difficile traversée par les fermiers, causée, entre autres, par la suspension ou le retard du déroulement de certains programmes depuis l’installation du gouvernement du libéral Ludovic Orban. Les sociaux-démocrates reprochent aussi au ministre de l’agriculture l’absence de mesures relatives à la sécheresse et à l’exportation de céréales, durant la crise sanitaire. M. Oros leur a répondu en affirmant que la motion du PSD dirigée contre lui était une preuve du fait qu’il avait bousculé des groupes d’intérêts, qui avaient contrôlé le ministère ces dernières années. Par ailleurs, le PSD a fait savoir qu’il envisageait de déposer des motions visant aussi d’autres membres de l’Exécutif, s’agissant des titulaires des portefeuilles de l’éducation nationale, de la santé et de l’intérieur.

    Gouvernement – Le gouvernement roumain s’est réuni ce matin à Bucarest pour adopter une décision concernant l’institution de l’état d’alerte aux termes de la loi approuvée la semaine dernière par le Parlement de Bucarest. Le document contient des mesures visant à limiter la propagation du nouveau coronavirus, ainsi que des sanctions pour ceux qui ne respectent pas les règles imposées déjà par les autorités. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que la période suivante sera une période d’alerte maximale et que les autorités disposaient de tous les leviers et les instruments pour assurer le respect des mesures et des règles instituées pour défendre la santé et la vie des citoyens. Le premier ministre Orban rencontrera ce soir les représentants de plusieurs institutions pour élaborer un plan visant à faire respecter pleinement toutes les mesures prévues par l’Etat d’alerte.

    Trafic – Il y a aujourd’hui aussi plein de voyageurs aux points de passage de la frontière roumano-hongroise, mais les temps d’attente ont connu une baisse considérable. Selon les agents de la police roumaine aux frontières, au point de passage de la frontière de Nadlac 1, dans l’ouest, il faut attendre quatre heures avant de pouvoir entrer en Roumanie. Pas moins de sept voies sont ouvertes, auxquelles s’ajoutent huit postes de contrôle mobiles toujours dans le sens d’entrée en Roumanie. De l’autre côté de la frontière, pour pouvoir sortir de la Roumanie, les temps d’attente tournent autour des 50 minutes et les papiers des voyageurs sont contrôlés dans le cadre de quatre artères principales. Depuis quelques jours, des dizaines de milliers de Roumains qui travaillent en Europe Occidentale sont entrés en Roumanie, via la Hongrie. Ils ont du patienter de nombreuses heures à la frontières et ont réclamé le fait que la distanciation physique n’était pas respectée. Aux termes des nouvelles règles instituées par l’état d’alerte, ils ne seront plus placés en quarantaine, mais ils devront tout simplement passer une période de confinement à domicile.

    Médecins – Sept personnes de l’équipe roumaine en mission humanitaire en République de Moldova, dont quatre personnels médicaux, ont été dépistées positives au nouveau coronavirus. Les malades ne présentent pas de symptômes et leur état de santé est généralement bon. Ils sont soignés en Roumanie, a précisé le groupe de communication stratégique. La Roumanie a envoyé des dizaines de médecins et d’aides soignants dans les hôpitaux de la République de Moldova impliquées dans le traitement des malades infectés au nouveau coronavirus. Un convoi de 20 camions chargés d’équipements sanitaires, d’une valeur de 3,5 millions d’euros, donnés par la Roumanie est arrivé aujourd’hui à Chisinau afin de soutenir la lutte contre l’épidémie. Du 7 au 24 avril, une équipe de 11 médecins et 6 aides soignants roumains ont traité des malades en Italie, dans la région de Lombardie, épicentre de l’épidémie en Europe.

    Météo – Ciel généralement couvert, avec des pluies sur le sud et le sud-ouest. Les températures vont de 18 à 26 degrés. 20 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 17.05.2020 (mise à jour)

    17.05.2020 (mise à jour)

    Etat d’alerte
    – L’état d’alerte sera appliqué en Roumanie, à partir lundi, suite à l’entrée
    en vigueur de la loi adoptée mercredi dernier par les députés et promulguée par
    le président Klaus Iohannis. L’état d’alerte ne peut excéder une période de 30
    jours, la prolongation de ce délai étant possible uniquement pour des raisons
    bien fondées, sur proposition du ministère de l’intérieur. Le chef de l’Etat a
    rappelé l’importance de la distanciation physique et de l’application des
    mesures en vigueur. Durant l’état d’alerte, le masque devient obligatoire dans
    les espaces clos et les transports publics. Le déplacement des personnes est
    autorisé à l’intérieur des localités, avec le respect des mesures de sécurité
    et sans autorisation dérogatoire, qui est pourtant maintenue pour tout
    déplacement à l’extérieur des localités. L’état
    d’alerte remplace l’état d’urgence décrété il y a deux mois pour combattre la
    pandémie de COVID-19.






















    Covid-19 en Roumanie – La Roumanie enregistre 1104 décès à cause du virus SARS CoV-2 et plus
    de 16.800 personnes infectées, indique le plus récent bilan rendu public par
    les autorités. Sur le total des cas confirmés, plus de 10.000 malades ont guéri
    et ont quitté l’hôpital. A l’étranger, près de 3.000 ressortissants roumains
    ont été infectés, la plupart en Italie, Espagne et Allemagne, et 103
    en sont morts, principalement au Royaume Uni, en Italie et en France.










    Frontières
    – Les temps d’attente aux points de passage frontaliers de l’ouest de la
    Roumanie se sont fortement rallongés ces derniers jours, en raison des
    formalités supplémentaires liées à la pandémie de coronavirus, qui se sont
    ajoutées à celles habituelles. Les gens qui entrent en Roumanie depuis la
    Hongrie doivent compléter une déclaration sur l’honneur et passer par le tri
    épidémiologique effectué par les représentants de la Direction de santé
    publique. A Nădlac 1, les véhicules ont dû attendre 8 heures pour entrer en
    Roumanie et 1 heure et demie pour sortir du pays. A Borş (nord-ouest), les
    temps d’attente étaient de 3 heures pour entrer et de 40 minutes pour sortir. Depuis
    le 15 mai, date à laquelle l’état d’alerte a remplacé l’état d’urgence institué
    pour combattre l’épidémie de coronavirus, toutes les personnes qui arrivent en
    Roumanie, quel que soit le pays de provenance, doivent s’isoler à domicile.
    Celles qui ne peuvent pas le faire, pour différentes raisons, peuvent demander
    d’être mises en quarantaine institutionnalisée.


    Motion
    – A Bucarest, la motion contre le ministre libéral de l’agriculture Adrian
    Oros, déposée par le Parti social-démocrate (PSD) au Sénat, sera soumise au
    débat, lundi. L’ex titulaire social-démocrate du portefeuille, Petre Daea,
    affirme que le déroulement des programmes du secteur ainsi que le dialogue ont
    été paralysés depuis l’installation du gouvernement libéral Ludovic Orban. M.
    Daea attire l’attention sur la situation difficile traversée par les fermiers,
    causée, entre autres, par la suspension ou le retard du déroulement de certains
    programmes. Les sociaux-démocrates reprochent aussi au ministre de l’agriculture
    l’absence de mesures relatives à la sécheresse et à l’exportation de céréales,
    durant la crise sanitaire. M. Oros leur a répondu en affirmant que la motion du
    PSD dirigée contre lui était une preuve du fait qu’il avait bousculé des
    groupes d’intérêts, qui avaient contrôlé le ministère ces dernières années. Par
    ailleurs, le PSD a fait savoir qu’il
    envisageait de déposer des motions visant aussi d’autres membres de l’Exécutif,
    s’agissant des titulaires des portefeuilles de l’éducation nationale, de la
    santé et de l’intérieur.

    Economie
    – La Roumanie est l’Etat membre de l’Union européenne à avoir enregistré la
    croissance économique la plus élevée, au premier trimestre de cette année, par
    rapport à la même période de 2019,
    indiquent les estimations préliminaires de l’Office européen de la statistique
    (Eurostat). Entre janvier et mars 2020, la Roumanie a enregistré une croissance
    de 2,7%, la Lituanie de 2,5% et la Bulgarie de 2,4%. La contraction économique
    la plus grave a été annoncée par la France, moins 5,4%, suivie par l’Italie et
    l’Espagne. Le PIB de la zone euro a chuté de plus de 3% au cours de trois
    premiers mois de cette année, comparé à l’année passée, ce qui représente la
    baisse trimestrielle la plus sévère enregistré depuis le 3-e trimestre de 2009.
    La zone euro a aussi affiché une baisse de 3,8% par rapport au dernier
    trimestre de 2019, le déclin le plus abrupte depuis 1995, lorsque ces données
    ont commencé à être collectées. Les prévisions pour les prochains mois sont
    encore plus inquiétantes. Dans son rapport le plus récent, la Banque européenne
    pour la reconstruction et le développement (BERD) estime, pour la Roumanie, une
    baisse de 4%, alors qu’en novembre de l’année dernière elle tablait sur une
    croissance de 3,2%. Pour la Commission européenne, la Roumanie enregistrera
    cette année une contraction importante, de 6%, tandis que le FMI envisage 5%.
    Toutefois, les grandes institutions financières internationales estiment que l’économie
    roumaine renouera avec la croissance, qui devrait se situer entre 3,9% et 4,4%.


















    MétéoIl fera beau en Roumanie, dans les prochaines 24
    heures. Le ciel sera couvert, mais les pluies arroseront seulement le sud t le
    sud-ouest du pays. Lundi après-midi, les températures se situeront entre 18° et 26°.

  • 17.05.2020

    17.05.2020

    Etat d’alerte
    – L’état d’alerte sera appliqué en Roumanie, à partir demain, suite à l’entrée
    en vigueur de la loi adoptée cette semaine par la Chambre des députés et
    promulguée par le président Klaus Iohannis. L’état d’alerte ne peut excéder une
    période de 30 jours, la prolongation de ce délai étant possible uniquement pour
    des raisons bien fondées, sur proposition du ministère de l’intérieur. Le chef
    de l’Etat a rappelé l’importance de la distanciation physique et de
    l’application des mesures en vigueur. Durant l’état d’alerte, le masque devient
    obligatoire dans les espaces clos et les transports publics. Le
    déplacement des personnes est autorisé à l’intérieur des localités, avec le
    respect des mesures de sécurité et sans autorisation dérogatoire, qui est
    pourtant nécessaire pour tout déplacement à l’extérieur des localités. L’état d’alerte remplace l’état d’urgence décrété il y a
    deux mois pour combattre la pandémie de COVID-19.










    Covid-19 en Roumanie – La Roumanie enregistre 1097 décès à cause du virus SARS-CoV-2 et plus
    de 16.800 personnes infectées, indique le plus récent bilan rendu public par
    les autorités. Sur le total des cas confirmés, près de 10.000 malades ont guéri et ont
    quitté l’hôpital. A l’étranger, près de 3.000 ressortissants roumains ont été
    infectés, la plupart en Italie, Espagne et Allemagne, et 103
    en sont morts, principalement au Royaume Uni, en Italie et en France.


    Frontières
    – Les temps d’attente aux points de passage frontaliers de l’ouest de la
    Roumanie se sont fortement rallongés ces derniers jours, en raison des
    formalités supplémentaires liées à la pandémie de coronavirus, qui se sont
    ajoutées à celles habituelles. Les gens qui entrent en Roumanie depuis la
    Hongrie doivent compléter une déclaration sur l’honneur et passer par le tri
    épidémiologique effectuer par les représentants de la Direction de santé
    publique. A Nădlac 1, les véhicules attendent 8 heures pour entrer en Roumanie
    et 1 heure et demie pour sortir. A Borş (nord-ouest), les temps d’attente sont
    de 3 heures pour entrer et de 40 minutes pour sortir. Depuis le 15 mai, date à
    laquelle l’état d’alerte a remplacé l’état d’urgence institué pour combattre l’épidémie
    de coronavirus, toutes les personnes qui arrivent en Roumanie, quel que soit le
    pays de provenance, doivent s’isoler à domicile. Celles qui ne peuvent pas le
    faire, pour différentes raisons, peuvent demander d’être mises en quarantaine
    institutionnalisée.






















    Covid-19 dans le monde -
    Le nombre de cas d’infection au SARS-Cov-2 a dépassé 4,7 millions, celui des
    décès est de plus de 313.000, tandis qu’environ 1,8 millions de malades ont guéri. La situation est
    toujours critique aux Etats-Unis, où le bilan des décès enregistrés depuis le
    début de la pandémie est de plus de 88.700 victimes.
    Washington a rapporté, jusqu’à présent, plus de 1.400.000 personnes infectées.
    Les chiffres officiels montrent que le Brésil est actuellement le quatrième
    pays le plus touché, après les Etats-Unis, la Russie et le Royaume Uni. Au
    Brésil, le nombre de cas confirmés a dépassé le seuil de 230.000, mais de l’avis
    des experts, il serait au moins cinq fois plus élevé, vu le nombre réduit de
    tests de dépistage effectués. L’Italie, qui enregistre, en ce moment, plus de
    31.000 décès provoqués par le nouveau coronavirus, rouvrira, à partir de lundi,
    les magasins, les restaurants, les hôtels, les plages, les piscines et salles
    de sport publiques, les salons de coiffure et de beauté. Le gouvernement de
    Rome a également annoncé la réouverture, à partir du 3 juin, des frontières
    italiennes pour les touristes des pays membres de l’Union européenne et de l’espace
    de libre circulation Schengen, y compris la Suisse et la Principauté de Monaco,
    sans mise en quarantaine obligatoire à l’entrée en Italie.














    Economie
    – La Roumanie est l’Etat membre de l’Union européenne à avoir enregistré la
    croissance économique la plus élevée, au premier trimestre de cette année, par
    rapport à la même période de 2019,
    indiquent les estimations préliminaires de l’Office européen de la statistique
    (Eurostat). Entre janvier et mars 2020, la Roumanie a enregistré une croissance
    de 2,7%, la Lituanie de 2,5% et la Bulgarie de 2,4%. La contraction économique
    la plus grave a été annoncée par la France, moins 5,4%, suivie par l’Italie et
    l’Espagne. Le PIB de la zone euro a chuté de plus de 3% au cours de trois
    premiers mois de cette année, comparé à l’année passée, ce qui représente la
    baisse trimestrielle la plus sévère enregistré depuis le 3-e trimestre de 2009.
    La zone euro a aussi affiché une baisse de 3,8% par rapport au dernier
    trimestre de 2019, le déclin le plus abrupte depuis 1995, lorsque ces données
    ont commencé à être collectées. Les prévisions pour les prochains mois sont
    encore plus inquiétantes. Dans son rapport le plus récent, la Banque européenne
    pour la reconstruction et le développement (BERD) estime, pour la Roumanie, une
    baisse de 4%, alors qu’en novembre de l’année dernière elle tablait sur une
    croissance de 3,2%. Pour la Commission européenne, la Roumanie enregistrera
    cette année une contraction importante, de 6%, tandis que le FMI envisage 5%.
    Toutefois, les grandes institutions financières internationales estiment que l’économie
    roumaine renouera avec la croissance, qui devrait se situer entre 3,9 et 4,4%.














    Météo Il fait chaud ce dimanche dans le sud de la
    Roumanie, alors que, sur le reste du territoire, le régime thermique est normal
    pour le mois de mai. Les
    températures maximales de ce dimanche se situent entre 15° et 30°, avec 21° à
    midi, à Bucarest.