Tag: Etat de droit

  • 03.04.2019

    03.04.2019

    Etat de droit -
    Le Collège des commissaires européens débattra ce mercredi de la situation de
    l’Etat de droit en Roumanie. La Commission européenne a mentionné, à plusieurs
    reprises ces derniers mois, suivre avec inquiétude les dernières évolutions
    concernant la situation de l’Etat de droit dans notre pays. Selon l’exécutif
    communautaire, les dernières modifications législatives dans le domaine de la
    Justice, faites par décrets gouvernementaux et en l’absence de toute
    concertation avec les principaux acteurs concernés, viennent à l’encontre des
    recommandations émises par la Commission dans le cadre du Mécanisme de
    coopération et de vérification, aussi bien dans la forme que dans le fond. Mis
    en place au moment de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE en janvier
    2007, le Mécanisme de coopération et de vérification vise à épauler les deux
    Etats à dépasser les manques dans le domaine de la réforme du système
    judiciaire et dans la lutte contre la corruption.


    Tourisme
    – Le ministre du Tourisme, Bogdan Gheorghe Trif, participe aujourd’hui à
    Bucarest à la conférence « Tourisme durable : politiques communes des
    Etats membres de l’UE », organisée dans le contexte de la présidence roumaine
    du Conseil de l’Union. A l’événement sont attendus des experts européens et des
    spécialistes des ministères du Tourisme des pays communautaires. Les priorités
    de la présidence roumaine dans le domaine visent la digitalisation du secteur,
    l’économie collaborative par la mise en commun des ressources matérielles et
    humaines et le développement durable du tourisme au niveau européen.






    Diplomatie
    – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, prend part, aujourd’hui et demain,
    à Washington, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres
    de l’OTAN. L’événement, consacré au 70ème anniversaire de l’Alliance, aboutira
    sur une déclaration commune des 29 pays membres. La Roumanie, dont l’adhésion à
    l’OTAN remonte à 2004, espère notamment que la réunion aboutisse sur l’adoption
    d’une série de mesures à même d’assurer la sécurité de la région de la mer
    Noire.








    Politique -
    La motion Transports, initiée par le Parti national libéral et le Parti du mouvement
    populaire, de l’opposition, sera soumise au vote aujourd’hui, dans le plénum de
    la Chambre des députés. Les signataires de la motion demandent la démission du
    ministre des Transport, Răzvan Cuc. Selon l’opposition, le deux partis de la
    coalition au pouvoir, le Parti social démocrate et l’Alliance des démocrates et
    des libéraux, s’étaient engagés à construire 350 km d’autoroute jusqu’en 2020, et
    l’exécutif actuel, après bientôt un an et trois mois, en a ouvert seulement 58
    km. Le Parti national libéral et le Parti du mouvement populaire précise que, malgré
    la possibilité d’accéder des fonds européens pour les grands projets d’infrastructure,
    seulement quatre demandes de financement ont été déposée par la Roumanie ces
    cinq dernières années auprès de l’Union européenne. L’opposition affirme
    également que l’état de l’infrastructure ferroviaire est déplorable et que Tarom,
    la compagnie aérienne nationale, est au bord de la faillite.




    Corruption – Mircea
    Drăghici, le trésorier du principal parti au pouvoir, le Parti social démocrate,
    a contesté en justice la décision de la Direction nationale anticorruption de
    le considérer comme suspect dans un dossier concernant l’utilisation de
    l’argent reçu par le Parti social démocrate en guise de subvention. Selon les
    procureurs anticorruption, Mircea Drăghici, qui était en charge de la gestion
    et de l’administration des biens et des fonds du PSD, se serait attribué la
    somme de 380.000 euros pour conclure le contrat de location d’un immeuble. Il
    est donc accusé d’avoir utilisé les subventions du parti à d’autres fins.


    Economie
    – Le Fonds européen pour les investissements stratégiques a signé, aujourd’hui,
    quatre accords de financements avec la Roumanie. Bucarest se verra ainsi alloué
    des fonds de plus de 170 millions d’euros. Ce prêt est destiné au développement
    des petites et moyennes entreprises et à créditer les étudiants qui souhaitent
    poursuivre leurs études à l’étranger. Environ 450 étudiants bénéficieront de
    crédits dans des conditions favorables pour étudier dans d’autres pays membres
    de l’Union européenne, comme l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine du Nord,
    mais aussi la Norvège et la Turquie. Les nouveaux accords permettront également
    d’améliorer les conditions de financement pour 3.000 PME de Roumanie. Le Fonds
    européen pour les investissements stratégiques est une filiale de la Banque
    européenne d’investissement dont la principale mission est de soutenir les PME en
    facilitant leur accès aux sources de financement.








    Tennis
    – La joueuse de tennis roumaine Mihaela Buzărnescu (30 WTA) affronte aujourd’hui
    l’Américaine Lauren Davis (184 WTA), dans le 2e tour du tournoi de Charleston,
    en Caroline du Sud. Ce sera la première rencontre des deux joueuses. Au premier
    round la Roumaine avait vaincu la Polonaise Magdalena Frech (182 WTA), 1-6,
    6-4, 5-7.




    Météo
    – Aujourd’hui, il fait plus froid que la normale saisonnière en Roumanie,
    notamment à l’extérieur des Carpates et dans les dépressions de Roumanie. Le
    ciel est temporairement couvert sur l’ouest et le sud-ouest, alors qu’en
    montagne on attend des précipitations mixtes. Le vent est assez fort dans le
    sud-est et dans les Carpates Méridionales, avec des rafales qui pourraient
    atteindre le 70 km/h. Les températures maximales de la journée iront de 8 à 20
    degrés. 10 degrés et de belles éclaircies à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 03.04.2019

    A la Une de la presse roumaine 03.04.2019

    L’anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN sous le signe du conflit entre le chef de l’Etat et la majorité gouvernementale – un sujet traité par Ziarul financiar et Adevarul. Le débat sur l’Etat de droit en Roumanie au Collège des commissaires européens – un sujet qui intéresse Gandul.info. Le rapatriement de la réserve d’or de la Roumanie approuvé par le Sénat de Bucarest – un sujet abordé par Romania libera.



  • Frans Timmermans – Plaidoyer pour l’Etat de droit

    Frans Timmermans – Plaidoyer pour l’Etat de droit

    La première ministre roumaine, Viorica
    Dăncilă, et le premier vice-président de la Commission européenne, Frans
    Timmermans, se sont rencontrés lundi à Bucarest et vont à nouveau se réunir la
    semaine prochaine à Bruxelles. La fréquence de leurs réunions est imposée par
    le statut de la Roumanie, pays qui se trouve en ce moment à la tête du Conseil
    de l’Union. Néanmoins, les discussions ne visent pas uniquement le bon
    fonctionnement des institutions européennes.


    Ce lundi, par exemple, Frans Timmermans a
    abordé la question, épineuse pour les autorités de Bucarest, de la démocratie
    et de l’Etat de droit. Les modifications des lois de la justice, d’abord dans
    le Parlement et ensuite par décret gouvernemental, sont pour le moins
    problématiques et elles ont alerté les partenaires de la Roumanie. Frans
    Timmermans signale qu’il n’a remarqué aucun progrès suite à la publication, à
    l’automne dernier, du rapport défavorable concernant la justice dans le cadre
    du MCV, le Mécanisme de coopération et de vérification. Au contraire, estime-t-il,
    depuis l’automne 2018, il ne constate que le refus du gouvernement roumain de
    prendre en compte ce document. Le haut officiel de l’Union a exprimé sont
    espoir que les experts des deux parties trouvent rapidement des solutions pour
    mettre en application les recommandations du MCV. « Nous voulons nous
    assurer – a insisté le premier vice-président de la Commission – que nous
    pouvons faire des progrès quant à l’Etat de droit en Roumanie et que la lutte
    contre la corruption n’est pas abandonnée »
    . Pratiquement, chaque contact
    entre Frans Timmermans, candidat des socialistes européens à la présidence de la
    Commission européenne, et les autorités de Bucarest se solde par un nouveau
    plaidoyer en faveur de l’Etat de droit.

    Le premier vice-président de la
    Commission a repris son thème favori dans le discours prononcé ce lundi lors de
    la cérémonie de remise du titre Docteur Honoris Causa, qui lui a été accordé
    par l’Ecole nationale d’études politiques et administratives de Bucarest. Il a
    commencé par avouer que jamais il n’aurait imaginé, il y a trois décennies, que
    la Roumanie allait devenir membre de l’Union européenne en 2007. Mais les
    privilèges de l’intégration s’accompagnent de responsabilités, a-t-il souligné,
    dont celle de dépasser la phase MCV, un mécanisme créé pour résoudre les
    problèmes qui devaient absolument être tranchés avant l’adhésion. « Notre
    société et nos institutions reposent sur un trépied : la démocratie,
    l’Etat de droit et le respect des droits et des libertés fondamentales. Il est
    risquant de croire que gagner des élections donne le droit à une majorité
    d’accroître son contrôle sur le pouvoir judiciaire ou sur la presse »
    , a
    averti Frans Timmermans. Lorsque l’Etat de droit est menacé, a-t-il expliqué, la
    corruption augmente presque de manière automatique. C’est pour cette raison que
    la Commission s’est proposé d’instituer un lien entre l’octroi des fonds
    européens et le respect de l’Etat de droit dans les pays membres, a conclu le
    premier vice-président de la Commission européenne. (Trad. Elena Diaconu)

  • A la Une de la presse roumaine ce 25.02.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 25.02.2019

    … et les visées de l’Union démocrate magyare de Roumanie occupent les esprits et les espaces des journaux roumains ce lundi.


  • De l’Etat de droit aux fonds européens

    De l’Etat de droit aux fonds européens

    A une ample majorité, le Parlement européen a
    voté la proposition de règlement de la Commission européenne par laquelle un
    pays de l’Union peut rester dépourvu de fonds européens si ses pouvoirs publics
    mettent en danger l’Etat de droit. Une telle mesure avait été évoquée avec
    insistance, sur la toile de fond des dérapages autoritaristes des gouvernements
    libéral de Hongrie et conservateur de Pologne. Le cabinet et la majorité de
    gauche de Bucarest ont également été visés par des critiques dures des
    institutions européennes et de la majorité des députés européens. Ils
    considèrent comme des écarts à l’Etat de droit une partie des modifications
    apportées aux lois de la Justice et à la législation pénale, la manière dont le
    pouvoir tente de remplacer les chefs des principaux Parquets et l’intervention
    disproportionnée des forces de l’ordre au grand meeting antigouvernemental
    d’août dernier. La proposition de règlement prévoit que la Commission européenne, assistée d’un groupe d’experts
    indépendants, puisse décider si l’Etat de droit est mis en danger dans l’un des
    pays membres, que ce soit par voie de justice ou par l’absence de mesures
    appropriées de lutte contre la fraude et la corruption. La Commission devra par
    la suite proposer des mesures censées sanctionner l’Etat défaillant, en
    fonction de la gravité des écarts constatés.

    Les sanctions peuvent être la
    réduction ou l’arrêt complet des virements de fonds européens en direction de
    l’Etat défaillant.La décision de
    la Commission ne pourra être appliquée qu’après avoir reçu l’aval du Parlement
    européen et du Conseil des ministres. L’Etat visé a l’obligation de continuer
    les paiements aux bénéficiaires de fonds européens du budget national, si
    l’argent en provenance de l’UE est bloqué. L’eurodéputé roumain Marian Jean
    Marinescu, du groupe des populaires, a voté pour cette proposition, mais il
    affirme qu’elle doit être améliorée : « C’est difficile quand on vote pour quelque
    chose qui pourrait avoir des implications sur son propre pays. Dans le même temps,
    il faut respecter certains principes. Il est évident que les fonds européens
    doivent respecter absolument toutes les règles. Au moment où il y a des
    défaillances au sujet de l’Etat de droit, il peut y avoir des implications sur
    le budget, bien entendu. Et c’est pourquoi je crois qu’en fin de compte un tel
    règlement doit exister, mais il doit être amélioré, donc maintenant, il y a des
    éléments dans sa forme qui doivent être ajustés. Il faut qu’il existe une
    proportionnalité entre la peine et le fait, comme partout.
    », a-t-il affirmé.


    La députée
    européenne Norica Nicolai, de l’ALDE, s’est opposée à cette proposition ;
    elle s’explique : « La grande majorité des Etats membres plus
    récents, mais non seulement, mais aussi l’Espagne, le Portugal, l’Italie,
    craignent que leurs gouvernements ne soient le sujet d’une formule abusive que
    la Commission peut promouvoir dans la suspension des fonds. Promouvoir un
    acte réglementaire qui n’impose aucun
    critère objectif d’appréciation et laisser à la portée de fonctionnaires de la
    Commission européenne d’analyser les situations de violation de l’Etat de
    droit, sans définition, sans critères, c’est inacceptable. »
    , a-t-elle déclaré.



    Jusqu’à l’adoption, le
    règlement doit parcourir un itinéraire compliqué et doit être adopté à
    l’unanimité par les chefs d’Etats et de gouvernements. Cette proposition figure
    dans le projet de budget européen pour l’exercice financier 2021-2027. (Trad. : Ligia Mihăiescu)

  • 17.01.2019 (mise à jour)

    17.01.2019 (mise à jour)

    Bruxelles — La présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne a conclu mercredi un premier dossier concernant la protection des données à caractère personnel. Les nouvelles règles sanctionnent par une amende l’utilisation abusive par les partis politiques des données personnelles, utilisation faite dans le but d’influencer le comportement des électeurs. Le texte doit être adopté dans les semaines à venir par le Parlement européen et par le Conseil de l’Union européenne, afin d’être mis en place lors des élections européennes du mois de mai. La proposition fait partie d’un paquet plus vaste de mesures lancé par la Commission européenne, qui vise des élections européennes libres et équitables.



    Vote — Les députés européens ont voté jeudi à Strasbourg un projet de règlement selon lequel les Etats membres qui mettent à mal l’Etat de droit risquent de se voir priver de fonds européens. Selon un communiqué de presse posté sur le site du Parlement européen, le règlement voté prévoit que la Commission européenne, assistée d’un groupe d’experts indépendants, puisse décider si l’Etat de droit est mis en danger dans l’un des pays membres, que ce soit par voie de justice ou par l’absence de mesures appropriées de lutte contre la fraude et la corruption. La Commission devra par la suite proposer des mesures censées sanctionner l’Etat défaillant, en fonction de la gravité des écarts constatés. Les sanctions peuvent être la réduction ou l’arrêt complet des virements de fonds européens en direction de l’Etat défaillant. La décision de la Commission ne pourra être appliquée qu’après avoir reçu l’aval du Parlement européen et du Conseil de l’UE. Dès que l’Etat fautif réajustera son attitude en prenant les mesures appropriées, le Parlement et les commissaires européens pourront débloquer les fonds gelés. La proposition de règlement s’applique à tous les Etats membres, sans lien avec le Mécanisme de Coopération et de Vérification actuellement en vigueur entre la Commission d’une part, La Roumanie et la Bulgarie de l’autre. La proposition de règlement votée fait partie du paquet budgétaire à long terme de l’Union, soit pour l’exercice 2021-2027.



    Grève — Les mineurs du Complexe énergétique Oltenia ont repris l’activité suite aux résultats des négociations entreprises jeudi entre le ministère de l’Energie, la direction et les syndicats. Selon un communiqué du ministère de l’Energie, les mineurs du Complexe énergétique Oltenia recevront un supplément salarial de 585 lei, soit 125 euros. Par ailleurs, des tickets vacances, à hauteur de 1.450 lei, soit 320 euros, seront offerts à tous les travailleurs à partir du 1er mai 2019. La prime de Pâques et celle reçue lors de la Fête du métier représenteront un gain net de 330 lei, soit un peu plus de 70 euros. Mercredi, le tribunal de grande instance du département de Gorj a déclaré la grève illégale, ordonnant son arrêt immédiat. La direction de la compagnie minière estime à 15 millions de lei, soit à près de 3,2 millions d’euros les pertes quotidiennes provoquées par la grève. Les mineurs sont entrés en grève vendredi passé, d’abord dans la carrière de Jilt Nord. Progressivement, la protestation a embrasé l’ensemble des mines de la compagnie.



    Chisinau — La Roumanie envisage de tirer profit de sa présidence à la tête du Conseil de l’UE pour faire avancer les relations entre la République de Moldova et l’Union, a déclaré jeudi, à Chisinau, le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu. Le chef de la diplomatie de Bucarest a reconfirmé le soutien roumain pour le parcours européen de la République de Moldova, en exhortant les autorités de Chisinau à appliquer les engagements assumés par l’Accord d’association et de mettre en œuvre les réformes nécessaires. Il n’existe d’autres alternatives que la mise en œuvre des réformes, pour assurer la prospérité, la stabilité et la démocratie, a réitéré Teodor Meleșcanu. Le ministre roumain a aussi souligné l’importance de respecter les plus hautes normes démocratiques dans l’organisation des prochaines élections en République de Moldova.



    Grippe — Onze personnes sont décédées cette saison à cause de la grippe en Roumanie. La dernière victime en date, il s’agit d’un homme âgé de 60 ans du département de Prahova, souffrant de différentes maladies chroniques et qui n’avait pas été vacciné contre la grippe. Parmi les victimes, mentionnons un bébé de dix mois et un jeune de 17 ans. Aux dires de la ministre de la Santé, Sorina Pintea, à l’heure où l’on est, il ne saurait être question d’une épidémie de grippe. Le Ministère de la Santé appel les citoyens à se faire vacciner, en sachant que la Roumanie dispose en ce moment d’un million 300 mille doses de vaccin.



    Orchestre européen — Le gouvernement roumain a approuvé jeudi la création de l’Orchestre de l’UE, organisme censé représenter tous les Etats membres et promouvoir les valeurs européennes à travers le monde. Selon le communiqué du Ministère de la Culture de Bucarest. En tant que coordinateur et financeur de l’Orchestre, le ministère de la Culture mettra à disposition l’espace nécessaire pour le bon déroulement de l’activité de l’Orchestre européenne et pour organiser ses concerts. La Roumanie détient pour six mois la présidence tournante de l’UE, à partir u 1er janvier 2019. C’est dans ce contexte que des musiciens originaires de tous les Etats membres ont concerté pour la première fois dans une telle formule le 10 janvier passé, devant un parterre de leaders européens et sous la baguette du chef d’orchestre Ion Marin, sur la scène de l’Athénée roumain, lors de la cérémonie marquant le lancement officiel de la présidence roumaine.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n° 1 mondial, va rencontrer l’Américaine Venus Williams (36e WTA) dans le troisième tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Jeudi, Halep s’est qualifiée en battant une autre Américaine, Sofia Kenin (37e WTA). Dans l’épreuve de double, la paire roumaino-lettonne Sorana Cirstea et Jelena Ostapenko s’est qualifiée jeudi au deuxième tour de l’Open d’Australie, après avoir dépassé le duo Ying-Ying Duan/Vera Lapko, 6-2, 6-7, 7-6. Elles devront affronter au troisième tour la paire slovéno-espagnole Andreja Klepa/Maria José Martinez Sanchez. L’autre duo roumain en lice, Irina Begu et Mihaela Buzărnescu, s’est qualifié au 2e tour après avoir éliminé, par 7-5, 3-6, 6-4, la paire australienne Lizette Cabrera/Jaimee Fourlis. Elles vont rencontrer le double franco-croate Alizé Cornet/Petra Martic au 3e tour.



    Météo – Des températures en hausse, avec des moyennes plus élevées que les moyennes saisonnières habituelles sont annoncées pour les 24 prochaines heures, en Roumanie. Un ciel nuageux est attendu dans l’Ouest, le Nord et le Centre du pays, alors qu’un risque de chutes de neige perdure toujours dans le Maramures et la Transylvanie. Le mercure atteindra de 2 à 10°, en fonction des régions.




  • 12.11.2018 (mise à jour)

    12.11.2018 (mise à jour)

    Justice — Le Parlement européen devrait se prononcer mardi au sujet d’une résolution sur le respect de l’Etat de droit en Roumanie. Le même jour, à Bruxelles sera rendu public le rapport du Mécanisme de Coopération et de Vérification pour 2018. Selon la presse roumaine, ce projet de résolution critique le pouvoir roumain, alors que le MCV formule des recommandations dures pour Bucarest au sujet de son système de justice.



    Offshore – Le chef de lEtat, Klaus Iohannis, a promulgué, lundi, la loi offshore, censée réglementer lexploitation des ressources naturelles du plateau continental de la Roumanie à la mer Noire. La loi avait été adoptée par la Chambre des députés au mois doctobre, après avoir été réexaminée à la demande du président Johannis, qui lavait rejetée dans sa première forme. Le président avait critiqué labsence des dispositions claires et explicites qui soutiennent le partenariat entre lEtat et les investisseurs privés, dans la première formule de la loi. Le projet de loi a dailleurs fait lobjet des passes darmes entre lEtat et les compagnies pétrolières, ou encore au sein même de la coalition de gouvernement, notamment au sujet de limposition du profit des sociétés qui vont exploiter le gaz extrait du plateau de la mer Noire. La formule finale a décidé dun impôt progressif, sencadrant dans une fourchette située entre 30 et 70% des revenues supplémentaires obtenues par rapport à un prix de référence du MWh.



    CES – Le président de la Roumanie, M. Klaus Iohannis, a reçu lundi à Bucarest le président du Comité économique et social européen, Luca Jahier, au sujet de la présidence roumaine du Conseil de lUE au premier semestre 2019. Sur lagenda des discussions ont figuré des sujets tels que lavenir de lUnion, le budget pluriannuel post 2020, des thèmes sociaux et culturels. Selon le président roumain, Bucarest compte obtenir, pendant son mandat à la tête du Conseil de lUE, des avancées concrètes en faveur des citoyens européens, et consolider lavenir de lUnion. Luca Jahier a mentionné à son tour signifié son désir dassurer une meilleure présence du Comité économique et social européen lors des futurs sommets européens, tel le Sommet, prévu pour le 9 mai 2019, à Sibiu.



    FMI — Les augmentations salariales réalisées dans le secteur public roumain et les modifications prévues au régime des retraites devraient être revues, à cause notamment de leur impact potentiel négatif sur l’équilibre budgétaire et sur la croissance à long terme, affirme le Fonds monétaire international dans un communiqué publié lundi. Une équipe du FMI, dirigée par Jaewoo Lee, était présente à Bucarest du 6 au 12 novembre, pour évaluer les dernières évolutions en matière de politiques macroéconomiques et des politiques publiques. Selon le communiqué, le chef de la délégation du Fonds avait déclaré que l’activité économique restait forte en Roumanie, alors que le chômage enregistre des minima historiques. Il a toutefois remarqué une baisse des investissements publics, plaidant également pour la baisse du déficit budgétaire afin de laisser de la marge pour mener des politiques fiscales volontaristes et pour réduire les vulnérabilités de l’économie roumaine face à d’éventuels chocs, internes ou externes.



    Grèves — Les syndicats du métro bucarestois ont rejeté lundi la dernière proposition d’augmentation salariale émise par l’administration de la société, et ont décidé poursuivre le conflit collectif du travail par une grève d’avertissement jeudi prochain, entre 4 et 6 h du matin. Les syndicats avaient déjà menacé de faire usage du droit de grève si la hausse salariale proposée par la direction se situait en-deçà de la barre de 18%. D’autre part, la direction de la société Metrorex a confirmé sa disponibilité à continuer les négociations, tout en précisant que le niveau des augmentations salariales était soumis à certaines contraintes budgétaires.



    Inflation — En Roumanie, le taux annuel de l’inflation a baissé de 5,03% en septembre à 4,3% au mois d’octobre, dans le contexte de l’augmentation des prix des marchandises non alimentaires et des services. C’est ce que constate l’Institut national de la statistique. Cette année, le taux annuel de l’inflation avait atteint son plus haut niveau des 5 dernières années en mai dernier, à savoir de 5,41%. Pour sa part, la Banque nationale de la Roumanie a maintenu à 3,5% ses prévisions pour l’inflation en fin d’année. Par contre, la Commission Européenne, dans ses prévisions d’automne, a révisé légèrement à la hausse, à 4,3% ses estimations pour l’inflation roumaine cette année, à la différence des 4,2% estimés au printemps.



    Trafic — Bucarest est la 3e ville au monde et la première en Europe en termes d’embouteillages, selon le classement annuel réalisé par la compagnie de systèmes de navigation TomTom, cité par Bloomberg. Au niveau mondial, les villes avec le trafic le plus encombré sont Bangkok, Mexico City, Bucarest, Jakarta et Moscou. Limiter l’utilisation des automobiles serait une manière de réduire les embouteillages, lit-on dans ce rapport qui examine le trafic urbain de 390 villes de 48 pays sur 6 continents.



    Culture — Bucarest accueille du 14 au 18 novembre prochain la 25e édition de la Foire internationale du Livre Gaudeamus, un événement organisé par Radio Roumanie, la seule station de radio au monde à mener un tel projet culturel. Le thème central de cette édition est le Centenaire de la Grande Union, qui aura un stand dédié, réunissant à lui seul environ 600 volumes consacrés ce grand événement historique, et une cinquantaine d’événements — lancements de livres, débats, projections de films et lectures publiques. Les prix de la Foire Gaudeamus seront remis dimanche, le dernier jour de la manifestation.



    Météo — Un ciel couvert et des températures en baisse sont à prévoir pour les 24 prochaines heures en Roumanie, à l’exception, une fois n’est pas coutume, des régions montagneuses, là où le mercure se situera au-dessus des moyennes saisonnières. Comptez ainsi sur des températures maximales entre 5 et 19°C.


  • 12.11.2018

    12.11.2018

    Corruption – Le Bureau permanent du Sénat de la Roumanie se penche aujourd’hui sur la demande de la Direction Nationale Anticorruption de démarrer les poursuites pénales à l’encontre du président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, accusé d’acceptation de pots-de-vin. Après avoir examiné la demande, le Bureau permanent la transmettra à la Commission juridique pour que celle-ci rédige un point de vue qui sera à son tour envoyé au Parlement qui donnera son avis final. Pour sa part, M Tariceanu estime que les accusations qui le visent sont « une démarche politique » par laquelle on tente de « l’éliminer de la course » aux élections euro-parlementaires et présidentielles de l’année prochaine. De son côté, la Direction nationale anticorruption affirme que le chef du Sénat de Bucarest aurait reçu indirectement des biens d’une valeur estimée à environ 800.000 dollars de la part d’une société autrichienne. Ces faits remontent à 2007 et 2008, lorsqu’il était premier ministre.

    Justice – Le Parlement Européen devrait se prononcer mardi au sujet d’une résolution sur le respect de l’Etat de droit en Roumanie. Le même jour, à Bruxelles sera rendu public le rapport du Mécanisme de Coopération et de vérification pour 2018. Selon la presse roumaine ce projet de résolution critique le pouvoir roumain, alors que le MCV formule de recommandations dures pour Bucarest au sujet de son système de la justice.

    Gaudeamus – Bucarest accueille du 14 au 18 novembre la 25e édition de la Foire internationale du Livre Gaudeamus, un événement organisé par Radio Roumanie, la seule station de radio au monde à dérouler un tel projet culturel. Le thème central de cette édition est le Centenaire de la Grande Union, qui aura un stand dédié, réunissant à lui seul environ 600 volumes consacrés ce grand événement historique et une cinquantaine d’événements – lancements de livres, débats, projections de films et lectures publiques. Les prix de la Foire Gaudeamus seront remis dimanche, le dernier jour de la manifestation.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel de l’inflation a baissé de 5,03% en septembre à 4,3% au mois d’octobre, dans le contexte de l’augmentation des prix des marchandises non alimentaires et des services. C’est ce que constate l’Institut national de la statistique. Cette année, le taux annuel de l’inflation avait atteint son plus haut niveau des 5 dernières années en mai dernier, à savoir de 5,41%. Pour sa part, la Banque nationale de la Roumanie a maintenu à 3,5% ses prévisions pour l’inflation en fin d’année. Par contre, la Commission Européenne, dans ses prévisions d’automne, a révisé légèrement à la hausse, à 4,3% ses estimations pour l’inflation roumaine cette année, à la différence des 4,2% estimés au printemps.

    Trafic – Bucarest est la 3e ville au monde et la première en Europe en termes d’embouteillages, selon le classement annuel réalisé par la compagnie de systèmes de navigation TomTom, cité par Bloomberg. Au niveau mondial, les villes ayant le trafic le plus chargé sont Bangkok, Mexico City, Bucarest, Jakarta et Moscou. Limiter l’utilisation des automobiles serait une manière de réduire les embouteillages, lit-on dans ce rapport qui examine le trafic urbain de 390 villes de 48 pays sur 6 continents.

    Handball – Le club champion de handball féminin de Roumanie, CSM Bucarest, s’est qualifié dans les groupes principaux de la Ligue des Champions, après avoir vaincu dimanche, en déplacement, de l’équipe hongroise FTC-Rail Cargo Hungaria, au score de 34 à 28. Dans son dernier match comptant pour le groupe D préliminaire, CSM Bucarest affrontera à domicile les Allemandes de Bietigheim. Rappelons-le l’équipe Bucarestoise a remporté la Ligue des Champions lors de son début dans cette compétion, dans la saison 2015-2016.

    Météo – En ce début de semaine, en Roumanie, les températures diurnes restent supérieures aux normales de saison, notamment en Transylvanie et dans le sud-ouest. Sur le reste du territoire, elles sont à la baisse et l’on siglane des pluies faibles par endroits. Les maxima de la journée iront de 7 à 20 degrés. 8 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 07.11.2018 (mise à jour)

    07.11.2018 (mise à jour)

    Forum — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a présidé, mercredi, un forum économique organisé à Doha, à l’occasion de sa visite au Qatar. Dans ce contexte, la cheffe du gouvernement de Bucarest a présenté les principaux projets et opportunités d’affaires qui peuvent être réalisées sous la forme de partenariats public-privé, ainsi que l’intention des autorités de Bucarest de coopérer aussi étroitement que possible avec les hommes d’affaires qatariotes. D’ailleurs, Mme Dăncilă a encouragé ces derniers à venir investir dans les secteurs clé de Roumanie, tels que l’infrastructure, l’agriculture, le tourisme et la santé. Elle a mis en exergue la position géostratégique du pays et la situation ascendante de l’économie ces dernières années. Ce mercredi, la première ministre roumaine a également eu une série de rencontres avec le président de l’Autorité pour les investissements, ainsi qu’avec le président de la Fondation Qatar. Dans ce cadre aussi, les discussions ont visé le stade des relations bilatérales roumano-qataries, avec un accent sur les éléments sectoriels que sont la santé, l’éducation et la culture.



    Etat de droit — Le Parlement européen a finalisé son projet de résolution sur l’Etat de droit en Roumanie. Le document sera débattu au sein des groupes parlementaires, avant d’être présenté devant le plénum du PE la semaine prochaine. Selon la version préliminaire du projet, le Législatif communautaire exprime son inquiétude quant à la réforme de la législation roumaine dans le domaine judiciaire et pénal, estimant qu’elle pourrait miner de manière structurelle l’indépendance du système judiciaire et sa capacité de lutter contre la corruption. De même, le PE invite le gouvernement et le parlement roumains à mettre en œuvre toutes les recommandations de la Commission européenne, du GRECO et de la Commission de Venise et d’arrêter toute réforme à même de mettre en danger l’Etat de droit. Le projet de résolution de Bruxelles parle aussi de l’existence d’un débat continu sur le rôle du Service roumain de renseignements et sa supposée immixtion dans le système judiciaire. Enfin, le texte condamne l’intervention violence et disproportionnée des forces de l’ordre au cours de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier à Bucarest. Notons aussi que ce document a été rédigé dans le contexte où, le 3 octobre dernier, un débat sur l’Etat de droit en Roumanie avait été organisé au PE.



    JAI UE/E-U — La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, ira, jeudi et vendredi, aux Etats-Unis, pour participer à la réunion ministérielle UE/E-U dans le domaine Justice et Affaires intérieures. A l’occasion de cette réunion de haut niveau où est également attendu le procureur général américain, Carmen Dan présentera les priorités de la prochaine présidence tournante du Conseil de l’UE, qui sera détenue par la Roumanie à partir du 1er janvier prochain. La réunion est organisée par la présidence autrichienne du Conseil de l’UE et aura lieu à Washington. Ces réunions bilatérales ont lieu deux fois par an et, selon la coutume, au premier semestre elles sont accueillies par l’Etat européen qui préside le Conseil de l’UE, alors que la capitale américaine accueille les réunions bilatérales UE/E-U dans le domaine Justice et Affaires intérieures au deuxième semestre de chaque année. L’UE est représentée à Washington par les ministres de Justice et des Affaires intérieures de la présidence autrichienne, en exercice, et de la Roumanie, qui reprendra le flambeau de la présidence prochainement, ainsi que par le commissaire européen à la Migration, aux Affaires intérieures et à la Citoyenneté.



    ECOFIN — Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, participe à Bruxelles au Conseil Affaires économiques et financières de l’UE (ECOFIN). En marge de cette réunion, il a eu des pourparlers avec des responsables du PE, notamment sur le futur cadre financier pluriannuel et sur les priorités de Bucarest, pendant la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera début 2019, des priorités parmi lesquelles figurent les programmes InvestEU et le Programme d’appui pour à la réforme structurelle.



    Justice — La Cour constitutionnelle de Roumanie a déclaré recevable mercredi, à la majorité des voix, la saisine déposée par le gouvernement de Bucarest portant sur l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre le Parlement et la Haute Cour de cassation et de justice, au sujet de la manière dont sont constituées les chambres de cette dernière. Il s’ensuit que la Cour suprême devrait prendre ses dispositions pour établir les formations de 5 juges par tirage au sort de tous les membres, alors que, depuis 2014, cela ne se faisait que pour 4 des 5 membres dans le cas d’une formation de jugement de 5 juges. Pour rappel, la Cour suprême a à son rôle une multitude de dossiers à enjeux importants notamment pour le monde politique dont, en outre, celui qui met en cause le président du principal parti au pouvoir, le PSD, et président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, le président du parti allié du PSD dans la coalition gouvernementale et président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, ou encore le secrétaire général du gouvernement, Toni Grebla, ancien juge à la Cour constitutionnelle. Dans la même veine, le président du PSD avait intenté une action en justice devant la Cour d’appel de Bucarest contre la Haute Cour de Cassation et de Justice pour réclamer la manière dont sont constituées les formations de juges de cette dernière. La décision de la Cour constitutionnelle pourrait remettre en cause toute une série d’arrêts définitifs rendus par la Cour suprême.



    Aéronautique — Les compagnies Airbus et la roumaine IAR Ghimbav ont scellé leur contrat de collaboration exclusive pour une période de 15 ans, pour fabriquer en Roumanie l’hélicoptère bimoteur multirôle H215M. Airbus et IAR sont depuis une décennie partenaires au sein de la compagnie Airbus Helicopters Roumanie, centre d’excellence dans la maintenance d’une gamme variée hélicoptères, civils et militaires, destinés au marché domestique et étranger, ce dernier représentant 75% du chiffre d’affaires de la compagnie. L’inauguration de l’usine qui produira le modèle H215M a eu lieu à Ghimbav, en 2016. IAR, compagnie dont la part de l’Etat roumain est majoritaire dans son capital, est un des leaders de l’aéronautique roumaine, spécialisé dans la production et la maintenance des hélicoptères. Airbus est leader mondial en aéronautique.



    PPE — Les partis roumains PNL, le PMP et l’UDMR, membres du Parti Populaire Européen, participent ces mercredi et jeudi, à Helsinki, en Finlande, au Congrès du Parti Populaire Européen. Principal point à l’agenda de la réunion : l’élection du candidat à la présidence de la future Commission européenne, qui se formera après les élections euro parlementaires du printemps prochain. Pour sa part, le chef du PNL, Ludovic Orban, a précisé que les libéraux roumains soutiendraient l’Allemand Manfred Weber, leader du groupe parlementaire du PPE et contre-candidat d’Alexander Stubb, ancien premier ministre finlandais.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, première du monde pour la deuxième année de suite, détient le record de victoires du circuit professionnel féminin de tennis en 2018. Elle occupe également la 6e place dans le classement des revenus des compétitions professionnelles de tennis, avec des gains de 28 millions de dollars. La première dans cette hiérarchie est l’Américaine Serena Williams, avec plus de 88 millions de dollars, suivie par sa sœur Venus, avec 41 millions, et par la Russe Maria Sharapova, avec 38 millions de dollars.



    Haltérophilie — Le Roumain Nicolae Onica a ravi, mercredi, la médaille de bronze dans sa catégorie de 96 kilos aux Championnat du monde d’Haltérophilie qui se déroulent ces jours-ci à Achgabat, au Turkménistan. Il a été devancé au classement final par l’Iranien Sohrab Moradi et par le Chinois Tao Tian. La Roumanie a envoyé 4 concurrents aux Mondiaux du Turkménistan, comptant pour la sélection aux Jeux olympiques de Tokyo prévus en 2020. Mis à part le bronze obtenu par Onica, les sportifs roumains ont remporté la médaille d’argent, par Loredana Toma (arraché, catégorie 64 kg), et encore une médaille de bronze par Cristina Iovu (épaulé-jeté, catégorie 55 kg). A l’édition précédente, déroulée à Anaheim, aux Etats-Unis, la Roumanie avait envoyé 6 concurrents, et réussi à conquérir 3 premières places.



    Météo — On attend un ciel couvert sur l’ensemble du territoire pour les 24 prochaines heures. Prévoir, dans certaines régions, un risque de brume, le matin. Les températures s’inscrivent en général dans les moyennes saisonnières, et varieront entre 10 et 19° C.

  • 07.11.2018

    07.11.2018

    Etat de droit – Le Parlement Européen a finalisé son projet de résolution sur l’Etat de droit en Roumanie. Le document sera débattu au sein des groupes parlementaires, avant d’être présenté devant le plénum du PE la semaine prochaine. Selon la version préliminaire du projet, le Législatif communautaire exprime son inquiétude quant à la réforme de la législation roumaine dans le domaine judiciaire et pénal, estimant qu’elle pourrait miner de manière structurelle l’indépendance du système judiciaire et sa capacité de lutter contre la corruption. De même, le PE invite le gouvernement et le parlement roumains à mettre en œuvre toutes les recommandations de la Commission européenne, du GRECO et de la Commission de Venise et d’arrêter toute réforme à même de mettre en danger l’Etat de droit. Le projet de résolution de Bruxelles parle aussi de l’existence d’un débat continu sur le rôle du Service roumain de renseignements et sa supposée immixtion dans le système judiciaire. Enfin, le texte condamne l’intervention violence et disproportionnée des forces de l’ordre au cours de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier à Bucarest. Notons aussi que ce document a été rédigé dans le contexte où, le 3 octobre dernier, un débat sur l’Etat de droit en Roumanie avait été organisé au PE.

    Doha – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, poursuit sa visite au Qatar. Mardi, lors de pourparlers avec l’Emir de l’Etat, Son Altesse Royale, le Cheik Tamim Bin Hamad al Thani, et avec le premier ministre qatari le Cheik Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al Thani, Mme Dancila a affirmé que Bucarest souhaitait élargir la coopération bilatérale dans plusieurs domaines clé, tels l’infrastructure, la santé, l’agriculture et le tourisme. Les deux premiers ministres ont également assisté à la signature de trois documents de coopération bilatérale dans le domaine diplomatique, agricole et du tourisme. L’occasion aussi pour Viorica Dancila de souligner que pendant son mandat à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, Bucarest plaiderait pour le renforcement des efforts de promouvoir la paix et la sécurité et pour le maintien d’un dialogue constant entre l’UE et le Conseil de Coopération du Golfe.

    ECOFIN – Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, participe à Bruxelles au Conseil Affaires économiques et Financières de l’UE (ECOFIN). En marge de cette réunion, il a eu des pourparlers avec des responsables du PE, notamment sur le futur cadre financier pluriannuel et sur les priorités de Bucarest, pendant la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera début 2019, des priorités parmi lesquelles figurent les programmes InvestEU et le Programme d’appui pour à la réforme structurelle.

    Congrès – Les partis roumains Parti National Libéral, Parti du Movement Populaire et l’Union Démocrate Magyare de Roumanie, membres du Parti Populaire Européen, participent ces mercredi et jeudi, à Helsinki, en Finlande, au Congrès du Parti Populaire Européen. Principal point à l’agenda de la réunion : l’élection du candidat pour la présidence de la future Commission Européenne, qui se formera après les élections euro parlementaires du printemps prochain. Pour sa part, le chef du PNL, Ludovic Orban, a précisé que les libéraux roumains soutiendraient l’Allemand Manfred Weber, leader du groupe parlementaire du PPE et contre candidat d’Alexander Stubb, ancien premier ministre finlandais.

    Tennis – La Roumaine, Simona Halep, première du monde pour la deuxième année de suite, détient le record de victoires du circuit professionnel féminin de tennis en 2018. Elle occupe également la 6e place dans le classement des revenus des compétitions professionnelles de tennis, avec des gains de 28 millions de dollars. La première dans cette hiérarchie est l’Américaine Serena Williams, avec plus de 88 millions de dollars, suivie par sa sœur Venus, avec 41 millions et par la Russe Maria Sharapova, avec 38 millions de dollars.

    Météo – Aujourd’hui les températures tournent autour de la normale saisonnière dans le sud et l’est de la Roumanie, alors qu’il fait plus chaud sur le reste du territoire. Les températures maximales de la journée iront de 11 à 21 degrés. 12 degrés et un ciel plutôt couvert à midi à Bucarest.

  • Le président roumain s’est exprimé sur l’avenir de l’Europe

    Le président roumain s’est exprimé sur l’avenir de l’Europe

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a présenté, en première, dans un discours devant le Parlement européen, la vision de la Roumanie sur lavenir de lEurope communautaire. Il a plaidé en faveur de lunion, de la cohésion et de la solidarité des efforts visant à consolider le projet européen, a rejeté lidée dune Union à plusieurs vitesse ou des cerces concentriques et a souligné que le pays était profondément attaché au projet européen. Klaus Iohannis a également affirmé que ladhésion de la Roumanie à la zone euro, le plus vite possible et quand les conditions auraient été réunies, constituait un objectif national, tout comme lentrée dans lespace Schengen.



    Il a, par ailleurs, déclaré quà son avis la Roumanie avait profondément changé depuis la chute du régime communiste et quil continuait de croire dans la démocratie de type européen. Léconomie roumaine va croissant et représente un pôle de stabilité dans la région, a encore affirmé le chef de lEtat roumain. Ce qui plus est, a-t-il souligné, la Roumanie est appréciée et responsable de la sécurité quelle fournit au niveau régional et au sein de lOTAN. Selon Klaus Iohannis, lEurope se doit dœuvrer à ce que pas un Etat membre et pas un des ressortissants européens ne soient laissés derrière.



    Le président roumain a également affirmé quil ne sécarterait pas des standards en matière dEtat de droit et quil travaillerait ensemble avec le gouvernement de Bucarest pour la réussite de la future présidence roumaine du Conseil de lUE, au premier semestre de 2019. Klaus Iohannis: « En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout prêt et pour aucun objectif au monde à abaisser mes standards en ce qui concerne lEtat de droit ou la justice en Roumanie. LEtat de droit doit rester un Etat de droit, la Justice doit être indépendante et la démocratie intouchée. Par ailleurs, il est évident que tout le monde comprend la nécessité que la présidence roumaine du Conseil de lUE ait du succès et moi, je suis prêt à travailler ensemble avec le gouvernement pour combler ce desideratum ».



    Klaus Iohannis a assuré de sa détermination à rester engagé dans la lutte contre la corruption: « Je peux vous assurer que je suis résolu à rester impliqué de sorte à garantir aux Roumains la préservation des valeurs démocratiques, des règles et des principes de lEtat de droit et la poursuite de la lutte difficile, mais juste, contre la corruption ».



    A son tour, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a souligné la nécessité dun consensus au niveau de la classe politique roumaine pour ce qui est de lEtat de droit et de la lutte contre la corruption, de sorte que ladhésion du pays à lespace Schengen ne soit pas affectée. Lofficiel européen a également réaffirmé son appui à ladhésion de Bucarest à lespace de libre circulation, avant la fin du mandat de cette Commission. (Trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 1er au 06 octobre 2018

    La semaine du 1er au 06 octobre 2018

    Débat au Parlement européen sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie.

    La situation de l’Etat de droit en Roumanie, notamment les récentes modifications opérées dans les lois de la justice par la coalition PSD-ALDE au pouvoir à Bucarest, a fait, cette semaine, l’objet d’un débat au Parlement européen. La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a été invitée, elle aussi, à Strasbourg. La Commission Européenne suit avec inquiétude les dernières évolutions de Roumanie, a déclaré le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans en lançant le débat au Parlement Européen sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie. Evoquant les modifications controversées opérées par le pouvoir de Bucarest dans les lois régissant le fonctionnement de la justice ou encore la destitution de Laura Codruta Kovesi de son poste de cheffe du parquet roumain anticorruption, institution qui a eu une évaluation positive dans le dernier rapport MCV, le responsable européen a affirmé que la Roumanie a fait des pas en arrière en ce qui concerne la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption. L’indépendance du système judiciaire et sa capacité de lutter contre la corruption sont essentiels pour une Roumanie forte au sein de l’UE, a souligné Frans Timmermans.

    La chef du gouvernement roumain, Viorica Dăncilă, a répliqué en affirmant qu’un système de justice viable devait être construit avant tout pour les citoyens, non pas pour les magistrats, les politiciens et les institutions. Elle a déclaré ne pas s’être présentée devant le Parlement européen pour rendre des comptes, mais par respect pour les institutions européennes et qu’elle s’attendait à ce que la Roumanie soit traitée comme les autres Etats membres.

    Mme Dăncilă a aussi parlé du Mécanisme de coopération et de vérification: « Ce Mécanisme a échoué dans la mission pour laquelle il a été créé et je demande officiellement à ce que l’on nous dise qui a rédigé les rapports du MCV, qui a fourni les données et a omis par négligence ou par mauvaise foi ces réalités inconcevables dans l’Union européenne. »

    Par ailleurs, dans son allocution devant le PE de Strasbourg, Mme Dancila a défendu la Gendarmerie roumaine, accusée d’avoir agi de manière disproportionnée lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier de Bucarest. Selon la cheffe du gouvernement roumain, les forces de l’ordre sont intervenues de la même manière dont ont agi les structures similaires d’autres Etats membres de l’Union. Le débat de Strasbourg a produit des réactions diverses parmi les eurodéputés roumains, qui, soit, ont critiqué la position exprimée par Frans Timmermans, soit se sont fait des reproches mutuels ou bien ont reproché d’autres choses au gouvernement de Bucarest. Dans la capitale de la Roumanie, les positions des représentants des partis parlementaires ont été, là encore, totalement divergentes. Les leaders des partis au pouvoir, le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, ont loué la prestation de la première ministre, tandis que le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, ont été d’avis que Mme Dăncilă avait présenté une réalité parallèle.

    Visite en Roumanie du négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier.

    En visite en Roumanie, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, a rencontré les principaux leaders politiques de Bucarest. L’agenda des entretiens a comporté le stade des négociations et les étapes qui restent à franchir pour que le Royaume-Uni puisse quitter l’UE. Le président Klaus Iohannis a souligné qu’il était nécessaire de préserver l’unité des 27 Etats membres tout au long des négociations pour le Brexit. A son tour, Michel Barnier a rappelé le fait qu’en sa qualité d’Etat qui présidera le Conseil de l’UE au premier semestre de l’année prochaine, la Roumanie allait jouer un rôle important dans le déroulement des négociations sur les futures relations entre l’Union et le Royaume Uni. La première ministre Viorica Dăncilă a insisté sur le fait que la Roumanie accordait une attention spéciale au dossier du Brexit, en pensant à l’importante communauté roumaine installée en Grande Bretagne. Bucarest suivra attentivement la manière dont des dispositions de l’accord seront mises en œuvre, de sorte que tous les ressortissants roumains vivant au Royaume-Uni puissent continuer à y habiter, travailler et étudier dans les mêmes conditions qu’avant – a encore déclaré Viorica Dăncilă. Les Roumains constituent la deuxième minorité européenne du Royaume Uni, après les Polonais.

    Une ex-ministre du tourisme et une ancienne chef du parquet antiterroriste de Roumanie, arrêtées au Costa Rica.

    La police roumaine a confirmé jeudi matin le fait que l’ex ministre du Tourisme, Elena Udrea, et l’ancienne cheffe du parquet antiterrorisme, Alina Bica, ont été arrêtées au Costa Rica, suite à des informations transmises par Bucarest. Selon des sources judiciaires, les deux femmes seront auditionnées par les juges. Vu que les deux ont déposé des demandes d’asile au Costa Rica, les juges pourraient ajourner la décision portant sur leur extradition. Elena Udrea et Alina Bica étaient investiguées et surveillées par les autorités costaricaines, étant poursuivies par l’Interpol suite aux condamnations reçues en Roumanie dans des dossiers de corruption. Longtemps considérée comme le personnage le plus influent de l’entourage de l’ancien président Traian Basescu, Elena Udrea a reçu de la part des juges de la Haute Cour de cassation et de justice de Roumanie une condamnation définitive de 6 ans de prison ferme pour acceptation de pots-de-vin et abus de fonction. La même instance a condamné définitivement Alina Bica à 4 ans de prison ferme pour favorisation de l’infracteur.

    Référendum pour la révision de la Constitution.

    Samedi et dimanche, près de 19 millions d’électeurs roumains sont appelés aux urnes pour dire s’ils sont d’accord avec la révision de la Constitution de leur pays, dans le sens de définir la famille comme une union librement consentie entre un homme et une femme au lieu de la définition actuelle d’« union entre deux époux ». Le projet de modification de la Constitution a déjà été adopté par le Parlement. Pour être valide, le référendum doit avoir une participation d’au moins 30% des électeurs et 25% de votes valides. Plus de 18.600 bureaux de vote seront ouverts en Roumanie et 378 seront mis en place à l’intention des Roumains de la diaspora, la plupart se trouvant en Italie, en Espagne, en République de Moldova, en France, en Allemagne et aux Etats-Unis. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Après le débat sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie au Parlement européen

    Après le débat sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie au Parlement européen

    La première ministre sociale-démocrate de Bucarest, Viorica Dăncilă, a été présente à Strasbourg, alors que le gouvernement qu’elle dirige traverse une période de questions et de réponses dans ses rapports avec l’Union européenne, sur la toile de fond des mécontentements relatifs à la modification des lois de la justice. Ces mécontentements ont culminé par les heurts dans la capitale, au meeting du 10 août.

    Mardi, lors des débats à la Commission des Libertés civiles du Parlement européen, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, avait mis en garde que si la conclusion était que les règles communautaires sont violées, Bruxelles n’hésiterait pas à assigner le gouvernement roumain devant la Cour de justice de l’Union européenne. Un débat s’est ensuivi, mercredi, en session plénière du Parlement de Strasbourg, sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie.

    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a déclaré ne pas s’être présentée devant le Parlement européen pour rendre des comptes, mais par respect pour les institutions européennes et qu’elle s’attendait à ce que la Roumanie soit traitée comme les autres Etats membres. La cheffe du gouvernement a souligné qu’un système de justice viable doit être construit tout d’abord pour les citoyens, et non pas pour les magistrats, les politiciens et les institutions. Elle a également estimé que le Mécanisme de coopération et de vérification, censé initialement aider la Roumanie à remédier ses problèmes de corruption, avait ses limites, car les rapports du MCV ne mentionnent rien sur les protocoles secrets, récemment révélés, entre les services du renseignement de Roumanie et les Parquets.

    Viorica Dăncilă: « Ce Mécanisme a échoué dans la mission pour laquelle il a été créé et je demande officiellement à ce que l’on nous dise qui a rédigé les rapports du MCV, qui a fourni les données et a omis par négligence ou par mauvaise foi ces réalités inconcevables dans l’Union européenne. »

    Les déclarations de Viorica Dăncilă ont engendré des réactions différentes de la part des eurodéputés roumains ; certains ont critiqué la position exprimée par le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et d’autres se sont fait des reproches les uns aux autres ou ont fustigé le gouvernement roumain en place.

    En Roumanie, la justice doit être rendue uniquement dans les salles d’audience, et non pas en vertu de protocoles secrets et d’accords occultes – ont dit certains. La Roumanie n’est pas synonyme d’un groupe de politiciens corrompus, dont la justice est l’adversaire principal – ont déclaré certains autres. Dans ce pays, les positions des représentants des partis parlementaires ont été, là encore, totalement divergentes. Les leaders des partis au pouvoir, le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, ont loué la prestation de la première ministre, remarquant que la situation des protocoles n’avait figuré dans aucun des 11 rapports du MCV.

    En revanche, le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, ont été d’avis que Mme Dăncilă avait présenté une réalité parallèle. Le président de l’USR, Dan Barna : « Mme Dăncilă est allée là-bas pour essayer de convaincre toute l’Europe que le blanc est noir. Pratiquement, c’était un véritable spectacle de théâtre de l’absurde que de suivre la prestation de Mme Dăncilă ».

    Le Parlement européen adoptera, le mois prochain, une résolution sur la situation de Roumanie. Et c’est toujours en novembre que la Commission européenne rendra public un nouveau rapport du MCV. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 03.10.2018

    03.10.2018

    Parlement Européen – La Commission Européenne suit avec inquiétude les dernières évolutions de Roumanie, a déclaré le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans en lançant le débat au Parlement Européen sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie. Evoquant les modifications controversées opérées par le pouvoir de Bucarest dans les lois régissant le fonctionnement de la justice ou encore la destitution de Laura Codruta Kovesi de son poste de cheffe du parquet roumain anticorruption, institution qui a eu une évaluation positive dans le dernier rapport MCV, le responsable européen a affirmé que la Roumanie a fait des pas en arrière en ce qui concerne la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption. Frans Timmermans a aussi demandé aux responsables roumains d’investiguer les protocoles conclus dans le passé entre les services secrets et les parquets. La Commission titrera les conclusions adéquates si les amendements aux Codes pénaux, aux lois de la justice et à la Loi portant sur les conflits d’intérêts sont promulgués sans tenir compte des préoccupations de la Commission, a souligné M Timmermans, appelant Bucarest à remettre sur la bonne voie le processus des réformes.

    Invitée aux débats, la première ministre roumaine Viorica Dancila a dénoncé les protocoles entre les renseignements et les parquets, en raison desquels de nombreux Roumains ont été suivis. Elle a aussi plaidé pour une justice correcte pour les citoyens et a défendu les modifications des lois de la justice. Mme Dancila a également critiqué le Mécanisme de Coopération et de Vérification (MCV), qui, à son avis, a raté son objectif car il n’a pas tenu compte des abus et des violations des droits de l’homme dont certains les Roumains sont tombés victimes pendant les enquêtes pénales. Par ailleurs, dans son allocution devant le PE de Strasbourg, Mme Dancila a défendu la Gendarmerie roumaine, accusée d’avoir agi de manière disproportionnée lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier de Bucarest. Selon la cheffe du gouvernement roumain, les forces d’ordre sont intervenues de la même manière dont ont agi les structures similaires d’autres Etats membres de l’Union. Enfin, Mme Dancila a demandé aux responsables européens que la Roumanie soit traitée comme un partenaire égal au sein de l’UE, assurant que personne ne pouvait arrêter le pays de son parcours européen.

    OTAN – Bruxelles accueille deux jours durant la réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, la première depuis le sommet de l’Alliance en juillet dernier. Cette réunion marque de début de la mise en œuvre de la Déclaration adoptée cet été. La Roumanie y est représentée par son ministre Mihai Fifor. A l’agenda des débats figurent entre autres les évolutions sur la flanc est de l’OTAN et la réforme de la structure de commande de l’Alliance, sans oublier la lutte contre les menaces hybrides et cybernétiques.

    Agriculture – Et c’est toujours à Bruxelles que le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, discute aujourd’hui de l’allocation de fonds supplémentaires pour dédommager les fermiers qui ont connu des manques à gagner à cause de la peste porcine africaine. 6000 dossiers de dédommagements d’une valeur totale de 11 millions et demi d’euros ont été déposés jusqu’ici. 5000 en ont déjà été traités. Rappelons-le 950 foyers de peste porcine africaine ont été confirmés en Roumanie depuis le début de la maladie, des centaines de milliers de cochons ayant été abattus.

    Transporteurs – Les représentants du ministère des Transport et ceux des transporteurs ont eu des négociations ce mercredi au siège du ministère de Bucarest. Les transporteurs dénoncent les modifications proposées en ce qui concerne l’attribution des licences pour les courses entre les départements. Ils demandent le retrait de l’ordre ministériel qui propose la libéralisation du marché du domaine afin de permettre l’existence d’une concurrence réelle entre les sociétés qui ont déjà des itinéraires attribués et celles qui souhaitent entrer sur le marché. Le Conseil de la Concurrence estime à son tour que le critère de l’ancienneté est non concurrentiel, le ministère des Transports décidant d’introduire de nouveaux critères dans l’octroi des itinéraires prioritaires, dont l’existence de cars nouveaux qui renforce le confort des voyageurs. C’est la deuxième journée de protestations devant le ministère des Transports de Bucarest, les représentants de la Confédération des Opérateurs et Transporteurs autorisés de Roumanie ayant occupé avec des microbus et autocars les rues avoisinant le ministère.

    Pénitenciers – Des centaines de syndicalistes des pénitenciers de Roumanie protestent ce mercredi devant le ministère de la Justice, demandant de meilleures conditions de travail et le paiement des heures supplémentaires. Ils affirment protester également contre « l’indolence et l’incompétence » du ministre de la Justice, Tudorel Toader, et demandent sa démission. Les syndicalistes menacent de bloquer l’activité des pénitenciers, si leurs revendications ne reçoivent pas de réponse affirmative.

    Territoire – La Cour Constitutionnelle de la Roumanie a rejeté aujourd’hui la saisine formulée par le président roumain Klaus Iohannis au sujet des modifications opérées dans la Loi sur l’organisation administrative du territoire de la Roumanie. Le chef de l’Etat y dénonçait l’existence de différences majeures de contenu juridiques entres les variantes adoptées par les deux Chambres du Parlement. Il affirmait encore que les exigences constitutionnelles en matière d’organisation du territoire, de souveraineté et d’autonomie locale ne permettaient pas d’interdire aux citoyens d’une unité administrative et territoriale d’exprimer leur volonté sur la modification des limites territoriales de celle-ci.

    Motion – La Chambre de Député de Roumanie doit débattre aujourd’hui d’une motion simple déposée par le Parti National Libéral (PNL), d’opposition, contre le ministre des finances, Eugen Teodorovici. De l’avis des Libéraux le ministre est coupable pour l’échec de la stratégie fiscale et budgétaire ; ils demandent donc que l’accise supplémentaire sur les carburants soit supprimée, que des projets majeurs d’investissements soient démarrer et que la totalité des impôts sur les revenus soit versée à l’administration locale à compter de l’année prochaine. Rappelons aussi que mardi, le Sénat de Bucarest a rejeté la motion simple contre le ministre des Transports, Lucian Sova, déposée par le PNL et par l’Union Sauvez la Roumanie (USR), qui lui reprochaient la manière dont il avait géré le secteur routier et ferroviaire de Roumanie.

    Météo – Nous avons du beau temps aujourd’hui dans le sud et le sud-est de la Roumanie avec des températures approchant la normale saisonnière. Sur le reste du territoire il fait plus frais, alors que le ciel est couvert, notamment sur le nord et le nord-ouest. Les températures maximales iront jusqu’à 22 degrés.17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine ce 03.10.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 03.10.2018

    … et la loi offshore, toujours en débat, mais au parlement de Bucarest, polarisent l’attention de tous les médias roumains du jour.