Tag: état d’urgence

  • Prolongation du confinement et de l’état d’urgence

    Prolongation du confinement et de l’état d’urgence

    Loin de se calmer, l’actuelle pandémie de coronavirus perdure et du coup, le risque d’infection et de décès reste accru, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, qui a décidé mardi de prolonger le couvre-feu jusqu’au 15 mai. Surtout que les spécialistes s’attendent à ce que la pandémie touche à son pic durant la deuxième partie du mois d’avril, juste après Pâques. Il est donc, dans l’intérêt public général que l’état d’urgence perdure, tout comme les mesures qui en découlent. Aux normes de sécurité déjà en place d’autres s’ajouteront afin de permettre aux autorités publiques d’intervenir efficacement dans la gestion de la crise.

    Ce qui plus est, tous les établissements scolaires restent fermés et le Gouvernement procédera à un plafonnement des prix des médicaments, des aliments et des services d’utilité publique. En période de couvre-feu, les marches de protestation, les activités culturelles, sportives ou religieuses sont entièrement interdites. De l’avis du chef de l’Etat, une relaxation des mesures de confinement risque d’entraîner une recrudescence des cas d’infection au coronavirus, un surpeuplement des hôpitaux et une forte pression sur le système sanitaire. C’est la raison pour laquelle, le numéro un de Roumanie a appelé, encore une fois, ses compatriotes, à respecter les restrictions mises en place par les autorités.

    Klaus Iohannis: « Je m’adresse à tous ceux qui pensent que la situation n’est pas si grave que ça et qui continuent à ignorer les règlementations instaurées par les autorités. Arrêtez de tromper les institutions publiques ! A force d’ignorer les mesures censées vous protéger la vie, vous ne faites que vous trompez vous-mêmes, vos proches, vos enfants, vos parents, vos grands-parents qui sont en danger. Avec chaque pas fait au-delà de la ligne tracée par les autorités, vous risquez de tomber malade et de propager le virus autour de vous. Arrêtez de vous exposez et d’exposez vos proches. Il faut rester responsable et solidaire ! »

    Le décret présidentiel au sujet de la prolongation du couvre- feu est paru dans le Journal officiel et sera soumis au vote électronique du Parlement, jeudi. Le Parti national libéral, au pouvoir, a annoncé soutenir cette mesure qui a reçu aussi le feu vert de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement Populaire. En revanche, l’Alliance des Libéraux et des Démocrates et le parti Pro Romania ont affirmé la rejeter. Quant au Parti Social-Démocrate, celui-ci s’est dit prêt à opter pour une solution responsable censée aussi bien protéger les Roumains, que l’économie. Le président social- démocrate par intérim, Marcel Ciolacu, a accusé l’actuel gouvernement libéral de Ludovic Orban d’ignorer aussi bien l’idée des sociaux- démocrates de passer au dépistage en masse des citoyens que les propositions avancées pour la relance de la croissance économique. Si la prolongation d’un mois du couvre-feu n’est pas votée au Parlement, le chef de l’Etat se verra contraint à révoquer le décret et toutes les mesures qui en découlent cesseront.(Ioana Stancescu)

  • 14.04.2020 (mise à jour)

    14.04.2020 (mise à jour)

    Etat d’urgence — Le président Klaus Iohannis a prolongé ce mardi l’état d’urgence de 30 jours en raison de l’épidémie de coronavirus. Selon le chef de l’Etat, il n’y a pas de signe de ralentissement de la pandémie et « le danger n’est pas derrière nous ». Les écoles restent fermées et les prix des médicaments, des aliments, de l’eau, du gaz et de l’électricité peuvent être plafonnés. Dans le même temps, le gouvernement prendra toutes les mesures pour assurer la sécurité alimentaire des citoyens. Par ailleurs, le décret stipule de manière claire la possibilité de nommer du personnel des institutions de défense et de sécurité nationale pour assurer la gestion des établissements publics de santé. Selon la Constitution roumaine, l’état d’urgence peut être prolongé autant de fois que cela s’avère nécessaire, mais uniquement avec l’accord du Parlement, qui doit donner son vote positif dans les cinq jours suivant la publication du texte au Journal officiel. L’opposition a déjà annoncé que son vote serait conditionné par la présentation par l’exécutif de mesures claires de stimulation de l’économie et de soutien de la population affectée par la pandémie. Le Parti social-démocrate estime qu’un plan économique consenti par toutes les forces politiques est nécessaire en ce moment et accuse le gouvernement de ne pas communiquer. L’Alliance des libéraux et des démocrates a déjà annoncé qu’elle ne voterait pas en faveur de la prolongation, parce qu’« il n’existe aucun plan de remise en marche de l’économie ». Le parti ProRomânia n’approuvera pas le décret non plus. En revanche, l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le parti du mouvement populaire soutiennent la démarche du président. Si le parlement rejette la prolongation de l’état d’urgence, le président devra révoquer le document immédiatement et les mesures ordonnées ne seront pas mises en œuvre.



    Coronavirus en Roumanie — 6.879 personnes, c’est le bilan le plus récent des infections au nouveau coronavirus en Roumanie. Parmi les personnes infectées, 1.051 ont guéri, 351 personnes sont décédées et plus de 220 malades sont actuellement en soins intensifs. Suceava (nord-est) continue d’être le département avec le plus de cas d’infections, suivi par la capitale, Bucarest, et les départements de Hunedoara (centre-ouest) et de Timiş (ouest). Nouvelle mesure pour endiguer la propagation du virus en Roumanie : près de 500 salariés des maisons de retraite, des établissements pour les personnes handicapées et des centres pour les enfants institutionnalisés sont, à compter de ce mardi, en confinement préventif sur leur lieu de travail ou à leur domicile. Par ailleurs, de nouveaux transports militaires avec des équipements de protection pour le personnel médical sont attendus en Roumanie chaque jour de la semaine en cours. Le ministre de l’Intérieur a annoncé mardi qu’un accord avait été conclu avec l’Eglise orthodoxe roumaine, par lequel les forces de l’ordre soutiennent et aident les fidèles et les prêtres en cette période pascale. Des dérogations ont été approuvées pour que les rituels ecclésiastiques puissent avoir lieu, en respectant les règles de distanciation sociale.



    FMI — L’économie de la Roumanie enregistrera une contraction de 5% en 2020, estime le Fonds monétaire international dans un rapport publié ce mardi. C’est une baisse importante, sur la toile de fond de l’épidémie de coronavirus, vu que la prévision précédente faisait état d’une avancée de 3,5%. Il est dit dans le rapport que l’économie roumaine connaîtra une reprise l’année prochaine, lorsqu’elle enregistrera une progression de 3,9%. Les nouvelles estimations du FMI sont beaucoup plus pessimistes que celles de la Banque Mondiale, qui préconisait la semaine dernière une croissance économique de 0,3% pour la Roumanie en 2020. A Bucarest, le ministre des Finances pense qu’un revirement de l’économie aura lieu à compter de la seconde moitié de l’année en cours. D’autre part, les nouvelles prévisions du FMI indiquent aussi une hausse explosive du taux de chômage en Roumanie, de 3,9% en 2019 à 10,1% en 2020, pour baisser à 6% en 2021. Au niveau global, le FMI estime qu’en raison de la pandémie, l’économie connaitra un recul de 3% en 2020, soit un déclin plus grave que celui de la période de crise de 2008-2009.



    Etude — Plus de trois quarts des Roumains pensent que la crise actuelle du COVID-19 sera longue et difficile, et plus de 50% d’entre eux ont peur d’être infectés avec le virus Sars-Cov-2. C’est l’Institut roumain pour les sondages d’opinion (IRSOP) qui le relate dans sa dernière étude, rendue publique cette semaine. Selon la plupart des personnes qui ont participé à l’enquête, le nombre de faillites dentreprises augmentera, ce qui engendrera des pertes d’emplois. 52% des habitants de la Roumanie s’attendent à une récession, ce qui ajoute des craintes économiques à celles liées directement au coronavirus. La perception générale est que les finances du pays sont pour le moins fragiles. Plus de 60% des personnes s’attendent à une augmentation du taux de l’inflation et du cours leu-euro. Malgré tout, l’étude en question signale également des tendances plus optimistes. Les Roumains espèrent que l’épreuve que le système de santé traverse et les mesures des autorités auront des effets positifs à long terme. La moitié de la population apprécie la gestion de la crise par le gouvernement, sans toutefois oublier de critiquer les autorités pour leurs défaillances. Dans le même temps, les Roumains continuent à voir l’Union européenne comme une source de sécurité. L’enquête a été réalisée par téléphone entre le 6 et le 11 avril, sur un échantillon représentatif de 768 personnes. La marge d’erreur est d’environ 3,6%.

  • L’état d’urgence est prolongé

    L’état d’urgence est prolongé

    C’est le président Klaus Iohannis qui a annoncé la prolongation de l’état d’urgence en Roumanie. Mis en place le 16 mars comme mesure de lutte contre la propagation du coronavirus, l’état d’urgence restera en vigueur jusqu’au 16 mai. Pour l’instant, à la différence d’autres pays touchés par la pandémie, la Roumanie affiche un bilan des cas d’infection modéré, a affirmé le chef de l’Etat, tout en appelant ses compatriotes à rester vigilants et à respecter les mesures de distanciation sociale imposées par les autorités. En Roumanie, l’épidémie n’a pas encore atteint son pic, a tenu à préciser Klaus Iohannis :

    « A regarder les chiffres et à en faire un bilan, j’ai décidé de la nécessité de prolonger l’état d’urgence. Du coup, j’ai demandé au gouvernement d’avancer des propositions à être stipulées dans le décret. Le texte sera élaboré d’ici la fin de la semaine et en début de la semaine prochaine, un nouveau décret sera émis afin de prolonger l’état d’urgence d’un mois. Cette période est nécessaire pour arriver à contrôler la pandémie. »


    En ce qui concerne les équipements de protection, Klaus Iohannis a annoncé que la Roumanie se verrait doter dans le courant de cette semaine de masques et de combinaisons à l’intention du personnel sanitaire.

    « On sait déjà que ce ne fut pas facile de procurer les équipements de protection et je pense aux masques, aux combinaisons et aux respirateurs. Mais la bonne nouvelle est que l’on voit déjà les premiers résultats concrets des mesures adoptées par le gouvernement. Cette semaine, la Roumanie recevra 2,5 millions de masques pour les médecins, 5 millions de masques pour les forces de l’ordre : gendarmes et policiers et 8 millions de masques pour les citoyens. On attend par la suite, un transport de 500 milles combinaisons de protection à l’intention des sanitaires. »

    Par ailleurs, le cabinet de Ludovic Orban a décidé le versement d’un bonus au personnel soignant censé entrer en contact direct avec les patients infectés. 75000 médecins, infirmiers, aides-soignants, ambulanciers et personnel paramédical recevront une enveloppe mensuelle de 2500 lei brut, soit 500 euros, frappée d’un taux d’imposition de 10%. Par ailleurs, un millier d’assistants sociaux et communautaires se verront récompenser de 2000 lei par mois, soit quelque 400 euros, pour leur travail auprès des personnes âgées de plus de 65 ans, seules et confinées à domicile. On parle donc d’une enveloppe totale de 810 millions d’euros provenant des fonds européens, une source de financement qui permettra aux autorités roumaines de déduire aussi l’achat d’équipements médicaux. A la fin, précisons que le gouvernement de Bucarest a discuté lundi du premier collectif budgétaire de l’année. L’occasion pour le ministre des Finances, Florin Cîţu, d’annoncer que les enveloppes les plus importantes iraient aux Ministères de la Santé et de l’Emploi.(trad. Ioana Stancescu)

  • 06.04.2020 (mise à jour)

    06.04.2020 (mise à jour)

    Etat d’urgence — Le président Klaus Iohannis a annoncé que la Roumanie devra prolonger d’un mois l’état d’urgence. Le décret présidentiel en ce sens sera prêt les prochains jours et sera signé au début de la semaine prochaine. Cette décision a été annoncée à l’issue d’une nouvelle réunion d’évaluation des mesures prises afin de gérer la crise causée par la pandémie de coronavirus, à laquelle ont participé plusieurs membres du gouvernement et le premier ministre Ludovic Orban. L’occasion pour le chef de l’Etat de réitérer le fait que le pic de la pandémie n’a pas encore été atteint en Roumanie. Bien que le nombre des infections ne soit pas trop grand par rapport aux autres pays, il ne doit pas y avoir de relâchement des mesures mises en place jusqu’ici, a-t-il encore précisé. Cette semaine, plusieurs millions de masques de protection seront mis à la disposition du personnel médical, des forces de l’ordre et de la population a encore fait savoir le président. S’y ajouteront des combinaisons de protection pour les personnels médicaux. En même temps, une équipe de 11 médecins et 6 infirmiers de Roumanie se rendra en Italie pour aider leurs collègues de Milan. A la fin de son allocution, le chef de l’Etat a une nouvelle fois exhorté les Roumains à respecter les normes imposées par les autorités. Les dernières données du Groupe de communication stratégique indiquent que jusqu’à maintenant, 4057 cas de contamination ont été confirmés, dont 406 ont guéri, et 168 ont péri. Depuis le communiqué précédent, 193 personnes ont contracté le virus. Près de 24.000 personnes sont actuellement en quarantaine institutionnalisée et environ 106.000 en isolement à domicile sous suivi médical. En dehors des frontières nationales, 627 ressortissants roumains ont été dépistés positifs et 29 sont décédés.



    Agriculture — Deux départements du sud-est de la Roumanie — Călăraşi et Ialomiţa — comptent parmi les régions européennes hautement spécialisées en agriculture, selon Eurostat. En 2017, lÉlide, sur la côte ouest de la Grèce, était la région la plus spécialisée en agriculture, sylviculture et pêche de toute l’Union européenne, suivie par Silistra, dans le nord-est de la Bulgarie. La troisième classée est la région de Călăraşi en Roumanie, de l’autre côté du Danube, où l’agriculture compte pour 20,4% de la valeur ajoutée brute de cette région. Le comté de Ialomiţa (sud) figure également dans ce classement. D’autre part, il a été annoncé ce lundi à Bucarest que l’Union européenne a remboursé à la Roumanie cette année plus de 2 milliards d’euros des montants utilisés du budget de l’Etat pour les paiements directs dans l’agriculture. L’année dernière, plus de 840.000 demandes uniques de paiement avaient été enregistrées, pour une superficie totale de 9,7 millions d’ha.



  • 06.04.2020 (mise à jour I)

    06.04.2020 (mise à jour I)

    Etat d’urgence – La Roumanie devra prolonger d’un
    mois l’état d’urgence, a déclaré lundi le président Klaus Iohannis. Le décret
    présidentiel en ce sens sera prêt dans quelques jours pour être signé en début
    de la semaine prochaine. Cette décision a été annoncée lundi, dans le cadre d’une
    déclaration de presse tenue à l’issue d’une nouvelle réunion portant sur l’évaluation
    des mesures prises afin de gérer la crise causée par la pandémie de coronavirus,
    à laquelle ont participé plusieurs membres du gouvernement et le premier
    ministre Ludovic Orban. L’occasion pour le chef de l’Etat de réitérer le fait que
    le pic de la pandémie n’a pas encore été atteint en Roumanie. Bien que le
    nombre des infections ne soit pas trop grand par rapport aux autre pays (environ
    4000 cas confirmés), on ne peut pas alléger les mesures mises en place jusqu’ici,
    a-t-il encore précisé. Cette semaine, quelques millions de masques de protection
    seront mis à la disposition du personnel médical, des forces de l’ordre et de
    la population a encore fait savoir le président. S’y ajouteront des combinaisons
    de protection pour les médecins. En même temps, une équipe de 11 médecins et 6
    infirmiers de Roumanie se rendra en Italie pour aider leurs collègues de Milan.


    A la fin de
    son allocution, le président Klaus Iohannis a une nouvelle fois exhorté les
    Roumains à respecter les normes imposées par les autorités.


    Avec 6
    nouveaux décès annoncés dans ces 24 dernières heures, le bilan des victimes faites
    par le COVID-19 en Roumanie s’élève à 157 personnes. Les chiffres les plus
    récents font état de 4.057 personnes testées positives, dont 406 ont guéri. Près
    de 24.000 personnes sont actuellement en quarantaine institutionnalisée et
    quelque 106.000 en isolement à domicile. En dehors des frontières nationales, 627
    ressortissants roumains ont été dépistés positifs et 29 sont décédés.



  • La semaine du 16 au 21 mars 2020

    La semaine du 16 au 21 mars 2020

    La Roumanie adopte l’état d’urgence sanitaire en raison de la pandémie au nouveau coronvirus

    Pour la première fois ces 20 dernières années,
    l’état d’urgence a été décrété en Roumanie lundi dernier, pour une période de
    30 jours, en raison de la pandémie de coronavirus. Selon le président Klaus
    Iohannis, qui a fait cette annonce, la propagation de l’infection au COVID-19
    ne peut être stoppée que par des mesures exceptionnelles qui ont prouvé leurs
    effets positifs dans des pays gravement affectés jusqu’ici. C’est pourquoi,
    pendant 30 jours, de telles mesures seront prises en Roumanie aussi. Les écoles
    et universités resteront fermées, les frontières pourraient être fermées aussi,
    et en cas de besoin, les transports routiers, ferroviaires ou aériens
    pourraient être interdits. Des stocks d’équipements de protection, des
    désinfectants et des médicaments utilisés pour soigner les personnes infectées
    au nouveau coronavirus pourraient être réquisitionnés. Le président Klaus Iohannis
    a appelé ses compatriotes à respecter les mesures adoptées, à éviter les lieux
    bondés et à limiter leurs déplacements. Le décret sur la mise en place de
    l’état d’urgence, signé par le chef de l’Etat, a été publié au Journal
    officiel. Jeudi à midi, le parlement s’est réuni en séance plénière pour le
    voter. Nouveau signe de l’urgence sanitaire que nous traversons, les débats ont
    eu lieu par téléconférence et les parlementaires ont voté par l’intermédiaire
    d’une application informatique sécurisée.

    Nouvelles restrictions pour mieux lutter contre le coronavirus


    La Roumanie, où l’état d’urgence a été décrété lundi, a annoncé de
    nouvelles restrictions pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.
    Le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a annoncé l’interdiction, par
    ordonnance militaire, de la vente et de la consommation de produits
    alimentaires et de boissons alcoolisées ou non alcoolisées à l’intérieur ou à
    l’extérieur des restaurants, hôtels, cafés et de tout autre lieu de
    convivialité. Toute activité culturelle, scientifique, artistique, religieuse,
    sportive, de divertissement, les jeux de hasard, les traitements balnéaires et
    les soins de beauté qui se déroule dans un espace clos a également été interdite.
    Sur le plan médical, les internes des spécialités de médecine d’urgence,
    anesthésie-thérapie intensive ou maladies infectieuses arrêtent leurs stages
    dans les services où ils étaient affectés par rotation et intègrent désormais
    les équipes et les gardes de leur spécialité. Les étudiants en médecine à
    partir de la 4e année et les élèves des écoles sanitaires post BAC à partir de
    la 2e année seront recrutés, sur une base de volontariat, pour soutenir
    l’activité des salles de garde, si la capacité courante des établissements
    médicaux est dépassée. Quant au transport
    aérien, tous les vols commerciaux entre l’Espagne et la Roumanie, dans les deux
    sens, sont également suspendus à compter de mercredi 18 mars pour une période
    de 14 jours. Les vols vers et depuis l’Italie restent suspendus pour deux
    semaines supplémentaires à compter du 23 mars. Le principal opérateur
    ferroviaire de Roumanie, CFR Calatori, a suspendu temporairement la circulation
    des trains internationaux à destination de la Hongrie, de l’Autriche, de la
    Bulgarie et de la République de Moldova.

    Le gouvernement durcit les peines pour tous ceux qui ne respectent pas les règles de lutte contre la pandémie

    Le Gouvernement roumain a annoncé le
    durcissement des peines en cas d’entrave à la lutte contre la propagation de
    l’épidémie ou de fausses déclarations par rapport à la pandémie de
    coronavirus. Cela vise les personnes qui n’observent pas le confinement à
    domicile ou qui mentent aux autorités sur les régions dans lesquelles ils ont
    voyagé. L’infraction d’entrave à la lutte contre la propagation des maladies
    figure désormais dans le Code pénal, qui a été modifié par ordonnance
    d’urgence. Le premier ministre, Ludovic Orban, a expliqué que ces changements
    ont été mis en place après que les autorités lancé des poursuites pénales contre
    des dizaines de citoyens qui se sont soustraits à la quatorzaine ou qui ont
    menti sur les régions de provenance pour ne pas être placées dans des centres
    de quarantaine. Les nouvelles peines peuvent aller jusqu’à 15 ans de prison.

    Mesures de soutien pour les salariés et les compagnies affectés par la pandémie

    Le gouvernement de Bucarest a pris une série de mesures pour soutenir
    l’économie, dans une tentative de limiter les effets négatifs de la pandémie de
    coronavirus. Les mesures concernent tant les compagnies directement affectées
    par les restrictions imposées actuellement que celles qui ressentent
    indirectement les effets négatifs engendrés par le changement temporaire du
    mode de vie des gens. L’exécutif a
    ainsi décidé de majorer le plafond de garantie des crédits pour les PMEs d’un
    milliard d’euros environ et d’assurer le paiement d’une indemnité compensatrice
    pour les salariés en chômage technique. Le montant assuré par l’Etat est de 75%
    du salaire brut du travailleur. Ces mesures sont prises alors que de
    grandes sociétés de Roumanie ont annoncé suspendre leur activité pour des
    durées différentes, afin de protéger leurs salariés de l’infection par le
    nouveau coronavirus. Ainsi, le constructeur automobile Dacia groupe Renault a
    interrompu sa production aux usines de Mioveni (sud) à compter de jeudi
    jusqu’au 5 avril. 13.500 salariés sont donc au chômage technique. Les
    Américains de Ford, qui détiennent une usine en Roumanie, à Craiova (sud), ont
    annoncé eux aussi que leurs travailleurs étaient mis au chômage technique, avec
    une indemnité de 78% de leur salaire de base. Les Italiens de Pirelli, qui
    emploient 4.000 salariés en Roumanie, ont également suspendu l’activité de leur
    fabrique de Slatina (sud).

    Les autorités roumaines soutiennent le rapatriement des Roumains affectés par les mesures qui visent à limiter la propagation du coronavirus

    Des milliers de Roumains
    qui étaient bloqués à la frontière entre l’Autriche et la Hongrie ont pu
    rentrer en Roumanie, après l’ouverture d’un couloir humanitaire sur le
    territoire de la Hongrie. Les autorités de Budapest ont annoncé qu’elles
    permettraient aux citoyens roumains de traverser la Hongrie chaque nuit de 21
    heures à 5 heures, en utilisant les itinéraires préétablis. Cet accord a été
    obtenu mercredi par le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan
    Aurescu, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue hongrois,
    Péter Szijjártó. Par ailleurs, des centaines de citoyens roumains ont été
    rapatriés cette semaine suite aux démarches des ministères des Affaires
    étrangères et des Transports de Bucarest. Il s’agit de citoyens roumains qui se
    trouvaient temporairement à l’étranger et qui ont été affectés par les mesures
    prises par les Etats européens pour gérer la pandémie de COVID-19. Le ministère
    des Affaires étrangères recommande à tous les citoyens d’éviter tout voyage non
    essentiel à l’étranger et recommande aux touristes roumains et à ceux qui se
    trouvent temporairement à l’étranger de revenir de toute urgence en Roumanie.
    L’institution demande également aux Roumains qui ont leur domicile ou leur
    résidence à l’étranger de respecter au pied de la lettre les recommandations
    des autorités nationales des Etats où ils vivent et déconseille les voyages
    vers la Roumanie. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, s’est lui aussi adressé
    aux Roumains vivant à l’étranger pour leur demander de ne pas rentrer cette
    année pour les fêtes de Pâques. Dans le contexte actuel, ils seront placés, à
    leur retour, en quarantaine ou à l’isolement, selon le cas. (Trad. Ioana Stancescu, Elena Diaconu)

  • 18.03.2020

    18.03.2020

    Coronavirus en Roumanie – 246 cas de contamination au COVID-19 ont été confirmés jusquici en Roumanie, 29 de plus quhier. 19 personnes ont guéri jusquà présent et ont pu quitter lhôpital. 3.441 personnes sont placées en quarantaine institutionnalisée sur tout le territoire et 23.679 autres sont en isolement à domicile, sous surveillance médicale. De nouvelles restrictions sont instituées en Roumanie à partir daujourdhui pour essayer darrêter la propagation du coronavirus. Tous les restaurants, cafés et bars ferment pour une période de 30 jours pour limiter le contact social. Les seuls locaux qui pourront rester ouverts : les restaurants de type drive-in, le roomservice dans les hôtels et la livraison à domicile. De même, toutes les activités qui ont lieu dans des lieux fermés, religieuses, sportives, celles visant les soins de beauté ou les cure balnéaire ou autres, sont interdites. Toujours à partir daujourdhui, les médecins résidents seront mobilisés pour venir en aide au personnel médical dans les hôpitaux et aux services durgence. Le Centre national de gestion et de contrôle de lintervention est actif à partir de ce mercredi pour coordonner lactivité des centres départementaux du pays. Le siège du Centre est situé à lextérieur de Bucarest. Toutes ces décisions sont prises par ordonnance militaire, sur la base du décret qui institue létat durgence sur le territoire roumain. Tous les vols Espagne-Roumanie sont également mis à larrêt à partir daujourdhui, et les courses pour lItalie restent suspendues pour deux semaines supplémentaires.



    Parlement – Les parlementaires roumains vont tester aujourdhui le vote en ligne pour préparer la séance de ce jeudi. Ce sera pour la toute première fois que le Parlement de Bucarest aura une séance virtuelle, alors que tous les rassemblements publics sont interdits dans le contexte de lépidémie de coronavirus. Les députés et sénateurs sont appelés à sexprimer concernant le décret qui institue létat durgence. Selon la Constitution roumaine, le législatif peut seulement approuver ou rejeter le décret présidentiel. Le décret a déjà reçu, mardi, lavis positif des commissions parlementaires, réunies elles aussi en séance virtuelle.



    Politique – Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourdhui pour la première fois depuis que le président Klaus Iohannis a décrété lundi létat durgence sur le territoire de la Roumanie. Cest également la première réunion du cabinet libéral monochrome dirigé par Ludovic Orban depuis son investiture à la fin de la semaine précédente. Les membres du gouvernement discuteront, par visioconférence, des mesures de soutien de léconomie roumaine, fortement affectée par la pandémie de COVID-19. Le gouvernement souhaite améliorer la trésorerie des compagnies et à les soutenir pour assurer le paiement du chômage technique des employés qui suspendent temporairement leur activité. De même, les délais de paiement des impôts locaux seront repoussés et les capacités de production de matériel sanitaire de protection et de produits désinfectants seront stimulées. Limpact financier des mesures est estimé à 2% du PIB pour les trois prochains mois, selon le ministre des Finances, Florin Cîţu.



    Frontières – Des milliers de Roumains et de Bulgares et des personnes dautres nationalités qui étaient bloqués à la frontière entre lAutrice et la Hongrie, après la décision de Budapest de fermer ses frontières au trafic terrestre, sont arrivées chez eux. Ils affirment avoir été obligés de quitter lEurope Occidentale après avoir perdu leur emploi sur toile de fond de la pandémie de coronavirus. Ils affirment aussi avoir été bloqués une vingtaine dheures durant à la frontière entre lAutriche et la Hongrie, dénonçant la manière dont ils ont été traités par les gardes – frontière hongrois. Dailleurs, cest suite à une intervention du ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, que les Roumains et Bulgares en question ont pu gagner leurs pays respectifs. M Aurescu a demandé à son homologue Peter Szijjarto douvrir un couloir humanitaire jusquà la frontière avec la Roumanie. Dans une tentative de limiter la propagation des infections au nouveau coronavirus, la Hongrie a décidé de fermer complètement ses frontières pour les ressortissants étrangers à compter de lundi soir. Exception font les transports de marchandises, qui doivent suivre certains itinéraire, utiliser certaines stations-service et respecter des conditions spéciales mises en place par le gouvernement hongrois.



    Coronavirus dans le monde – LUE a décidé de fermer ses frontières pour les ressortissants dautres pays et a interdit la circulation qui nest pas essentielle au sein de lespace Schengen. Tout cela afin de ralentir la propagation de la pandémie de coronavirus. En même temps, dans plusieurs Etats membres la population est confinée à domicile. LItalie est toujours le pays le plus touché par lépidémie, avec 2500 décès enregistrés jusquici, alors que ses hôpitaux ont du mal à faire face au nombre croissant de malades. La République de Moldova a rapporté ce mercredi son premier décès causé par le coronavirus. Par ailleurs, plusieurs pays du monde ont annoncé allouer des aides financières massives pour la lutte contre les effets de la pandémie. Le gouvernement de Rome alloue 350 milliards deuros pour assurer le flux dargent et garantit daider les compagnies touchées, notamment celles du tourisme et du transport aérien. A Madrid, le gouvernement dépensera 200 milliards deuros pour aider à labsorption du choc économique de la pandémie. A son tour, Bruxelles mobilise 37 milliards deuros pour soutenir léconomie belge et les secteurs vulnérables et 140 autres milliards pour la recherche des traitements, pour des tests rapides et pour un vaccin qui puisse être trouvé avant lautomne. De même, la France et lAllemagne ont alloué 550 milliards deuros chacune, alors que le Japon prépare un paquet de 190 milliards de dollars pour soutenir léconomie. Cest Washington qui alloue les sommes les plus importantes, à savoir un trillion de dollars, a fait savoir le président américain Donald Trump.



    Météo – Il fait beau aujourdhui en Roumanie. Le ciel est couvert par endroits sur lest et le sud-est. Les températures maximales de la journée iront de 8 à 17 degrés. 13 degrés à midi à Bucarest.

  • Nouvelles restrictions en Roumanie

    Nouvelles restrictions en Roumanie

    La Roumanie, qui
    a décrété l’état d’urgence ce lundi, annonce de nouvelles restrictions à compter
    de ce mercredi pour essayer d’arrêter la propagation du coronavirus. Le
    ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a interdit, par ordonnance militaire, les
    activités de vente et de consommation de produits alimentaires et des boissons alcoolisées
    ou non alcoolisées à l’intérieur ou à l’extérieur des restaurants, hôtels,
    cafés et tout autre local. Les restaurants de type drive-in, le room service
    dans les hôtels et la livraison à domicile restent encore autorisées. Toute
    activité culturelle, scientifique, artistique, religieuse, sportive, de
    divertissement, les jeux de hasard, les traitements balnéaires et les soins de
    beauté qui se déroule dans un espace clos est également interdite. Les
    événements qui ont lieu à l’extérieur sont limités à 100 personnes, avec
    l’obligation pour les organisateurs d’assurer une distance minimale de 1m entre
    les participants. Quant au transport aérien, tous les vols commerciaux
    Espagne-Roumanie sont également mis à l’arrêt à partir de mercredi 18 mars à
    18h pour une période de 14 jours. Les courses vers et depuis l’Italie restent
    suspendues, pour deux semaines supplémentaires à partir du 23 mars.

    Par rapport
    au transport de marchandises, le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a
    précisé : « Les chauffeurs routiers des
    véhicules dont le poids total autorisé en charge dépasse les 3,5 tonnes ont
    l’obligation de posséder ou de porter, aux points de passage frontaliers, des
    moyens individuels de protection, de la solution hydro-alcoolique, des gants et
    un masque, et de présenter les documents qui détaillent la route prise jusqu’à
    la destination. Ces mêmes routiers qui viennent des zones rouge ou jaune ou qui
    ont transité ces zones ne sont pas soumis aux mesures de quarantaine et
    d’isolement si, aux points de passage frontaliers, ils ne présentent pas de symptômes
    associés à l’infection au coronavirus SARS-CoV-2. »




    Sur le plan
    médical, parmi d’autres mesures, les internes des spécialités de médecine
    d’urgence, anesthésie-thérapie intensive ou maladies infectieuses arrêtent
    leurs stages dans les services où ils étaient distribués par rotation et
    intègrent désormais les équipes de leur spécialité. Les étudiants en médecine à
    partir de la 4e année et les élèves des écoles sanitaires post BAC à
    partir de la 2e année seront recrutés, sur une base bénévole, pour
    soutenir l’activité des salles de garde, si la capacité maximale des unités
    médicales est dépassée.

    A son tour, le secrétaire d’Etat Raed Arafat passe en
    revue d’autres mesures prises par les autorités roumaines : « On a
    installé 162 tentes spéciales destinées au triage médical et censées aussi
    fluidiser le trafic aux points de passage des frontières. De telles tentes on en
    trouve également devant certains hôpitaux, dans le but de séparer le flux entre
    ceux qui se rendent à l’hôpital pour des raisons autres que la fièvre et les
    problèmes respiratoires. En même temps, le ministère de la Défense aux côtés de
    l’hôpital Ana Aslan de Bucarest mettront en place l’Hôpital ROL 2 de l’Armée
    Roumaine et un camp pour soutenir cet hôpital en utilisant les espaces mis à disposition
    par l’Institut Ana Aslan. Tout cela afin de préparer une unité sanitaire permettant
    de traiter notamment les patients aux formes légères ou intermédiaires de la
    maladie, si besoin est. »




    Enfin, pour ce qui est des mesures concernant l’ordre public
    et la sécurité publique, il a été décidé que profiter de l’état d’urgence pour
    commettre toute infraction sera considérée comme circonstance aggravante.
    (Trad. Elena Diaconu, Valentina Beleavski)

  • 17.03.2020

    17.03.2020

    COVID-19
    interne
    – Le président roumain Klaus Iohannis préside
    aujourd’hui une visioconférence avec le premier ministre libéral Ludovic Orban
    et les ministres concernées directement par la pandémie de coronavirus.
    Aujourd’hui toujours, Klaus Iohannis participera à une autre visioconférence,
    avec les membres du Conseil européen, concernant les mesures à prendre au
    niveau européen pour gérer l’actuelle crise. Le chef de l’Etat a signé hier le
    décret qui institue l’état d’urgence sur le territoire de la Roumanie pour une
    période de 30 jours, document qui devrait être voté par le Parlement ce jeudi.
    Selon les données officielles, 184 cas de contamination au COVID-19 ont été
    confirmés en Roumanie, dont 16 qui ont guéri. Environ 3.300 personnes sont
    placées en quarantaine institutionnalisée et quelques 16.600 autres sont à
    l’isolement à domicile, sous surveillance médicale. Jusqu’à présent, de
    dizaines de poursuites pénales ont été engagées contre des personnes accusées
    de ne pas respecter les règles de protection contre la maladie.








    COVID-19
    externe
    – Le nombre de décès dus au nouveau
    coronavirus a dépassé le seuil de 7.000 personnes, après l’annonce de l’Italie,
    lundi, de 349 morts supplémentaires. L’on compte, au niveau mondial, 175.000
    cas de contamination dans environ 145 pays. La France a décrété le confinement
    général à partir de lundi pour une période de 15 jours minimum. Avec plus de
    9.000 cas d’infection, l’Espagne a fermé ses frontières et seuls les résidents
    en Espagne et les travailleurs transfrontaliers peuvent entrer dans le pays. La
    Hongrie a également interdit l’accès des étrangers dans le pays. La Commission
    européenne pourrait décider, aujourd’hui, la fermeture des frontières externes
    de l’Union et elle a proposé également l’interdiction des voyages non
    essentiels à l’intérieur de l’espace communautaire. La décision de l’exécutif
    européen viendrait alors que beaucoup d’Etats européens ont déjà pris la
    décision unilatérale de fermer totalement ou partiellement leurs frontières. Aussi,
    dans de nombreux pays européens les écoles sont fermées, les rassemblements
    publics, interdits, et les activités commerciales non essentielles, suspendues.
    Le président américain Donald Trump a annoncé lui aussi des mesures strictes de
    quarantaine et il estime que les Etats-Unis pourraient entrer en récession à
    cause de l’épidémie. Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom
    Ghebreyesus, a déclaré que les gouvernements devraient faire davantage pour
    combattre la pandémie au coronavirus et a souligné l’importance de la stratégie
    tester et isoler.








    Economie – La Bourse des valeurs de Bucarest a ouvert en hausse sur tous les
    indicateurs sa séance de mardi. Le BET, soit l’indicateur qui rend compte de
    l’évolution des sept compagnies disposant des plus grosses réserves de cash,
    ainsi que le BET-plus, qui montre l’évolution des 37 actions les plus liquides,
    enregistraient des appréciations d’environ 1,8 %. Les Bourses des valeurs
    européennes ont elle aussi ouvert en hausse, après que leurs actions ont chuté,
    lundi, aux minima enregistrés en 2012. Mais le redressement des marchés aura
    été de courte durée, car peu après 10h les indices ont rechuté. Cela en raison
    de la pandémie de coronavirus qui sévit en Europe et du fait que les mesures
    d’allègement adoptées par les banques centrales ne parviennent pas à rassurer les investisseurs qui s’inquiètent de l’éventualité
    d’une récession globale. Lundi toujours, le Wall Street a connu sa plus lourde
    dégringolade depuis le krach boursier du 19 octobre 1987. Cette chute est
    intervenue après la déclaration du président Donald Trump, qui estimait que la
    pandémie de coronavirus pourrait durer plusieurs mois et que l’économie
    américaine risquait de se diriger vers la récession. Par ailleurs, aux
    Philippines, la Bourse des valeurs a fermé ses portes indéfiniment mardi. C’est
    le premier pays au monde à prendre une telle mesure sur la toile de fond de la
    pandémie de COVID-19.










    Transports – La compagnie
    ferroviaire publique roumaine chargée de la circulation des trains de voyageurs,
    CFR Călători, a suspendu, à partir d’aujourd’hui, la circulation des trains
    internationaux reliant la Roumanie avec les pays voisins. La décision est prise
    dans le contexte de la pandémie au coronavirus. Ainsi, les trains pour Ruse, en
    Bulgarie, au sud de la Roumanie, sont annulés. De même pour le train de
    l’amitié qui circule sur la route Bucarest -Iaşi – Chişinău (la
    capitale de la République de Moldova, à l’est de la Roumanie). Pour ce qui de
    la Hongrie, dans l’ouest de la Roumanie, les trains qui assuraient le trafique
    local transfrontalier ont été également mis à l’arrêt. Les voyageurs peuvent
    demander le remboursement intégral des billets déjà achetés.




    Sport – Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, fera le
    point aujourd’hui sur la situation des Jeux olympiques de Tokyo, prévues pour
    juillet prochain. Avec les présidents des fédérations internationales, réunis
    en visioconférence, il devra décider du maintient ou du report de la
    compétition, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Aujourd’hui
    toujours, l’UEFA décidera si elle maintient ou si elle reporte la tenue du
    Championnat européen de football 2020. La compétition devrait avoir lieu, du 12
    juin au 12 juillet, dans douze pays de notre continent, dont la Roumanie.
    Bucarest devrait accueillir quatre matchs du tournoi final, trois comptant pour
    la phase des poules et un des huitièmes de finale. La sélection roumaine ne
    s’est pas qualifiée à la fin de l’étape préliminaire, mais elle a encore des
    chances d’être présente à l’EURO 2020, après le match de barrage de la Ligue
    des Nations, prévu ce mois. Dans le calendrier initial, la Roumanie devrait
    jouer en déplacement contre l’Islande, le 26 mars, pour affronter ensuite, en
    cas de victoire, le 31 mars, l’équipe gagnante de la rencontre Hongrie -
    Bulgarie.










    Météo – Il fait beau en Roumanie, sur la majorité du territoire. Le ciel est
    plutôt dégagé, mais on attend quelques nuages et des précipitations faibles sur
    le nord-est. Les températures maximales iront de 7 à 15 degrés, avec 9° et de
    belles éclaircies à midi dans la capitale.



  • Etat d’urgence en Roumanie

    Etat d’urgence en Roumanie

    Pour la première fois ces 20 dernières années, l’état d’urgence a été décrété lundi, en raison de la pandémie de coronavirus. Selon le président Klaus Iohannis, qui a fait cette annonce, la propagation de l’infection au COVID-19 ne peut être stoppée que par des mesures exceptionnelles qui ont prouvé leurs effets positifs dans des pays gravement affectés jusqu’ici. C’est pourquoi, pendant 30 jours, de telles mesures seront prises en Roumanie aussi. Elles sont afférentes à la priorité zéro — la santé des gens. Les écoles et universités resteront fermées, les frontières pourraient être fermées aussi, et en cas de besoin, les transports routiers, ferroviaires ou aériens pourraient être interdits. Si cela s’impose, les restaurants, les hôtels ou d’autres lieux publics pourraient être temporairement fermés. Des stocks d’équipements de protection, des désinfectants et des médicaments utilisés pour soigner les personnes infectées au nouveau coronavirus pourraient être réquisitionnés. Le président Klaus Iohannis : « Si le besoin s’en fait sentir, les prix des médicaments et des appareils médicaux peuvent être plafonnés, ainsi que ceux des aliments strictement nécessaires et des services communaux, tels que l’électricité, le gaz, l’alimentation en eau, les services de salubrité, les carburants, dans les limites de leur prix moyen des trois derniers mois avant l’état d’urgence. Les services médicaux pour traiter les cas d’infection liés au nouveau coronavirus et à ses complications sont accordés à toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire de la Roumanie et les frais sont supportés par le budget du Fonds national unique d’assurance maladie. Pour les personnes en confinement à domicilepour limiter la propagation du COVID-19, des mesures spéciales de soutien seront définies, qui seront mises en œuvre par les pouvoirs publics. Les employeurs et employés affectés par les effets de la crise COVID-19 seront soutenus par des dérogations aux dispositions légales en vigueur. Les travailleurs et leurs familles des secteurs économiques dont l’activité est affectée ou même arrêtée en tout ou en partie pendant l’état d’urgence bénéficieront de protection sociale, par des décisions des autorités publiques. »


    La mise en place de l’état d’urgence produit également des effets en justice — a ajouté le président de la Roumanie — qui a mentionné que le traitement des affaires se poursuivra uniquement en cas d’urgence spéciale. Klaus Iohannis a réitéré son appel aux citoyens de respecter les règles imposées par les autorités : « Chers Roumains, écoutez les messages officiels, respectez strictement les règles, maintenez l’hygiène des mains, évitez les lieux bondés, limitez autant que possible tout déplacement. Maintenant plus que jamais, prenez soin de vos proches, notamment des personnes âgées et des plus vulnérables. Même si cela peut s’avérer très difficile, gardez la distance sociale. »


    Le décret sur la mise en place de l’état d’urgence, signé par le chef de l’Etat, a été publié au Journal officiel. Jeudi à midi, le parlement se réunira en séance plénière pour le voter. Nouveau signe de l’urgence sanitaire que nous traversons, les débats auront lieu par téléconférence ; seuls les présidents des deux Chambres du parlement seront présents dans la salle. Les parlementaires voteront par l’intermédiaire d’une application informatique sécurisée. La réunion sera diffusée sur le site Internet de la Chambre des députés. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Réactions à l’état d’urgence

    Réactions à l’état d’urgence

    L’Etat
    d’urgence que la Roumanie a décrété pour une période de 30 jours est nécessaire
    afin de mieux gérer les effets de la crise due au COVID- 19, a tenu à préciser
    le porte-parole du gouvernement, Ionel Dancă, tout en affirmant que les citoyens ne
    se verront pas entraver leurs droits et libertés. Et, a-t-il ajouté, l’Exécutif
    adoptera en urgence des mesures censées assurer l’approvisionnement des
    hôpitaux et pharmacies en matériels sanitaires et médicaments. Le décret sera
    soumis au vote du Parlement jeudi.

    En attendant, le président de la Chambre des
    députés et chef par intérim du Parti social-démocrate (PSD), Marcel Ciolacu, a
    sollicité au cabinet monochrome du libéral Ludovic Orban de prendre des mesures
    de soutien financier à l’intention aussi bien des personnes démunies, que de
    toutes les entreprises frappées de plein fouet par l’actuelle pandémie.
    L’occasion pour M. Ciolacu d’invoquer un possible report des paiements des
    mensualités de crédit ou encore le gel des tarifs du gaz, de l’électricité, d’Internet
    ou de téléphonie pour une période allant de trois à six mois. Le PSD privilégie
    l’idée que l’Etat prenne en charge 75% du chômage partiel pour une période déterminée,
    que la TVA soit remboursée et que tous ceux en arrêt maladie se voient verser
    leurs contributions.


    L’ancien
    premier ministre technocrate, Dacian Cioloş, à la tête du parti PLUS, salue la
    décision du chef de l’Etat de décréter l’état d’urgence, mais affirme que des
    éclaircissements devraient être faits au plus vite afin de calmer la
    population. L’occasion pour M. Cioloşde
    rappeler que la Commission européenne a lancé un fonds d’investissements pour
    mieux contrecarrer les effets de l’actuelle crise mondiale. Du coup, l’Union
    européenne a décidé une réallocation des fonds de cohésion non déboursés, ce
    qui permettra éventuellement à la Roumanie de se voir verser plus de trois
    milliards d’euros.


    A en
    croire les analystes, les suggestions et les critiques à l’adresse du cabinet
    de Ludovic Orban, réinstallé samedi dernier à la tête de l’Etat, se
    multiplieront dans la période à venir. Surtout que le Parti national libéral,
    qui occupe seulement 20% des sièges au Parlement, n’aurait pu voir son
    gouvernement investi la semaine dernière sans le soutien des autres partis
    parlementaires. (Trad. Ioana Stăncescu)

  • 16.03.2020 (mise à jour)

    16.03.2020 (mise à jour)

    COVID-19 – En Roumanie, l’état d’urgence a été décrété lundi pour une période de 30 jours par le président Klaus Iohannis. Cela veut dire que tous les établissements scolaires publics et privés resteront fermés. Il est désormais possible de plafonner les prix des médicaments, des aliments de stricte nécessite et des services d’utilité publique. Les salariés bénéficieront de protection sociale. De même, l’état d’urgence permettra aux autorités d’adopter tout de suite ou graduellement des mesures telles la fermeture des frontières, de certains restaurants, cafés et clubs. La circulation routière, ferroviaire et aérienne pourrait être interdite pour différentes destinations, tout comme celle du métro de Bucarest. Dans le secteur sanitaire, il sera possible d’embaucher du personnel sans passer un concours, les médicaments et le matériel nécessaire seront achetés par acquisition directe et certains stocks de médicaments pourront être réquisitionnés. Le gouvernement peut aussi adopter des mesures censées soutenir les opérateurs économiques activant dans les domaines dont l’activité a été affectée par l’épidémie de coronavirus. Pour ce qui est de la Justice, son activité sera limitée aux urgences extrêmes. Le chef de l’Etat roumain a expliqué avoir pris cette décision pour que les autorités puissent mieux gérer la situation créée par la dissémination du nouveau coronavirus

    La Roumanie a confirmé jusqu’à présent 167 cas de contamination au COVID-19, dont neuf personnes qui ont guéri et ont pu quitter l’hôpital. Plus de 3.000 personnes sont placées en quarantaine et plus de 15.500 autres sont confinées à domicile, sous surveillance médicale. Jusqu’à présent, 36 poursuites pénales ont été engagées contre des personnes accusées de ne pas avoir respecté les règles de protection contre les maladies. Il a été aussi décidé que toutes les personnes qui arrivent en Roumanie depuis des pays enregistrant au moins 500 cas confirmés de contamination au COVID-19, tels la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Iran ou la Chine, soient placées en isolement à domicile pour 14 jours, même si elles ne présentent aucun symptôme clinique. La mesure s’applique à tous ceux qui entrent sur le territoire roumain par voie aérienne ou terrestre. Samedi, alors que la Roumanie est officiellement entrée dans le stade 3 de l’épidémie, les mesures pour contenir la dissémination du coronavirus ont été encore renforcées. Il s’agit, entre autres, de restrictions concernant les activités culturelles, scientifiques, artistiques, religieuses, sportives et de divertissement rassemblant plus de 50 personnes. En plus, le personnel essentiel pour le fonctionnement de la centrale nucléaire de Cernavodă (sud-est) est placé en isolement préventif. Le Parlement roumain a également modifié son règlement pour permettre, dans des situations exceptionnelles, d’organiser les séances et le vote à l’aide des moyens électroniques.

    Economie – Les autorités roumaines sont en train de définir le cadre pour offrir du soutien aux secteurs économiques affectés par l’épidémie de COVID-19. Le premier ministre Ludovic Orban a déjà annoncé un premier paquet de mesures, comme le remboursement rapide de la TVA, le versement aux compagnies des montants dus pour les arrêts maladie ou des mesures relatives au chômage technique. Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine a annoncé la baisse du taux d’intérêt de référence à près de zéro et la relance de ses achats de titres sur les marchés pour 700 milliards de dollars, dans le contexte de la propagation rapide du coronavirus. Après une semaine de baisses historiques des marchés financiers, les banques centrales de Grande Bretagne, Japon, Suisse et de la zone euro se concertent pour aider la monnaie américaine à maintenir ses cotations au niveau mondial. Lundi matin, les bourses européennes ont ouvert sur une baisse de 8% et les mesures dramatiques de politique monétaire adoptées par les banques centrales n’ont pas réussi à calmer les inquiétudes quand à une future crise économique. Par ailleurs, la Commission européenne a annoncé la décision d’allouer 37 milliards d’euros de la Politique de cohésion au financement des investissements, pour combattre les effets économiques de la pandémie de COVID-19.

    Coronavirus dans le monde – La Commission européenne introduira des restrictions des voyages non nécessaires au sein de l’UE pour une période de 30 jours, une mesure s’inscrivant dans les efforts des 27 d’endiguer la propagation du virus. Les leaders des Etats-membres en débattront dans le cadre d’une vidéo-conférence. Entre temps, de plus en plus de pays européens – le nouveau foyer mondial de la pandémie de COVID-19, selon l’Organisation mondiale de la santé – ont annoncé des mesures drastiques pour endiguer la propagation du virus. L’Italie, pays en quarantaine quasi-totale, a annoncé son jour le plus meurtrier ce dimanche, avec 368 décès en 24 heures. L’Espagne, deuxième pays européen le plus touché après l’Italie, est presque entièrement à l’arrêt. Les autorités de Madrid ont annoncé lundi que la période de quarantaine de 15 jours sera élargie.

    Vaccin – Les premiers tests sur des sujets humains d’un vaccin contre le coronavirus démarrent aujourd’hui à Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis. 45 jeunes bénévoles sains seront les premiers à être vaccinés. Ils ne seront pas infectés, car le vaccin ne contient aucune des composantes du coronavirus. En échange, le vaccin transmettra aux cellules de l’organisme l’ordre de produire des protéines qui préviennent, traitent ou guérissent la maladie. L’objectif est de tester si les doses provoquent une réaction d’immunité. Les experts en santé estiment que cela prendra entre 12 et 18 mois pour pleinement valider un potentiel vaccin, relate la BBC.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera beau en Roumanie. On attend quelques nuages et quelques précipitations sur le nord – est. Les températures maximales iront de 7 à 15 degrés

  • 15.03.2020 (mise à jour)

    15.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus
    – L’état d’urgence entrera en vigueur en Roumanie la semaine prochaine, a
    annoncé le président Klaus Iohannis, qui a expliqué avoir pris cette décision
    pour que les autorités puissent mieux gérer la situation créée par la
    dissémination du nouveau coronavirus. Ainsi, l’Exécutif pourra-t-il allouer des
    fonds supplémentaires au secteur de la santé, pour acheter des médicaments et
    de l’équipement médical en utilisant des procédures simplifiées et rapides. Il
    pourra également imposer des restrictions ou interdictions nécessaires pour combattre l’épidémie.
    La dissémination du COVID-19 moins
    rapide en Roumanie est la meilleure preuve de l’efficacité des mesures prises,
    a déclaré le premier ministre Ludovic Orban, lors d’une visioconférence tenue
    dimanche. Et lui d’ajouter que, dans sa première réunion post-investiture, le
    gouvernement adoptera des actes
    normatifs pour endiguer la dissémination de l’infection au coronavirus ainsi
    que des mesures de soutien réel aux secteurs économiques impactés. A partir de
    ce dimanche soir, toutes les personnes qui ne présentent aucun symptôme
    clinique et qui arrivent en Roumanie depuis des pays enregistrant au moins 500
    cas confirmés de contamination au COVID-19 seront placées en isolement à
    domicile pour 14 jours.La Roumanie enregistre en ce moment 139cas
    de contamination confirmés au COVID-19, dont 34 dans la capitale, Bucarest
    selon un dernier bilan officiel. 9 personnes ont guéri du nouveau coronavirus
    et ont pu quitter l’hôpital. Plus de 2.900personnes sont placées en quarantaine,
    à l’attente du résultat des analyses médicales, et plus de 14.600 autres sont
    confinées à domicile, sous surveillance médicale. Samedi, la Roumanie est
    officiellement entrée dans le stade 3 de l’épidémie et le Comité national pour
    les situations d’urgence a annoncé de nouvelles mesures pour contenir la
    dissémination du coronavirus. Il s’agit, entre autres, de restrictions
    concernant les activités culturelles, scientifiques, artistiques, religieuses,
    sportives et de divertissement rassemblant plus de 50 personnes. Le personnel
    essentiel pour assurer le fonctionnement de la centrale nucléaire de Cernavodă
    (sud-est) est placé en isolement préventif. Les facteurs de la Poste et les
    techniciens d’intervention pour les services communaux (eau, égouts,
    électricité, internet, téléphonie), qui entrent en contact avec des personnes
    placées en confinement, doivent utiliser de l’équipement de protection, et des produits
    désinfectants pour les mains. Par ailleurs, le ministère des affaires
    étrangères de Bucarest informe que les autorités roumaines donneront une réponse
    positive à la demande de la République de Moldova, formulée par voie
    diplomatique, d’autoriser la livraison de certains médicaments. Cette décision
    est prise dans le contexte de l’arrêt, par la Roumanie, des exportations de
    médicaments, suite à la mise en place du code rouge d’infection au nouveau coronavirus.




    COVID-19
    – L’Europe est actuellement le foyer mondial de la pandémie de COVID-19,
    considère l’Organisation mondiale de la santé, et un nombre croissant de pays
    européens ferment leurs frontières ou appliquent des restrictions à l’accès des
    étrangers sur leurs territoires, notamment dans les régions les plus touchées.
    Les gouvernements prennent des mesures urgentes pour arrêter la pandémie de
    coronavirus, qui a déjà infecté quelque 169.000
    personnes et tué 6.500 autres dans le monde entier. L’Italie enregistre plus de
    21.000 cas de contamination et près de 1.900 morts. L’Espagne, deuxième pays
    européen le plus touché après l’Italie, a pris des mesures draconiennes,
    instituant une quarantaine presque totale et l’état d’urgence pour une période
    de 15 jours. Les Espagnols ne sortent plus de leur domicile que pour aller s’acheter
    des produits de première nécessité et des médicaments ou pour se rendre au
    travail. La France, qui enregistre plus de 100 décès, a décidé de fermer tous
    les cafés, restaurants et salles de cinéma, ainsi que la majorité des magasins.
    Pourtant, les Français votent aujourd’hui, au premier tour de scrutin des élections
    municipales. Berlin a interdit, entre autres, tout événement public ou privé
    avec plus de 50 participants. La Hongrie a annoncé le premier décès provoqué
    par le COVID-19. Les établissements scolaires seront fermés à partir de lundi
    en Bulgarie et aux Pays-Bas. Israël a décidé de fermer les galeries
    commerciales, les hôtels et les restaurants, et a annoncé l’utilisation de la technologie
    anti-terroriste pour réduire le risque de dissémination du nouveau coronavirus.
    La Russie vient de créer un Conseil de coordination pour combattre le COVID-19,
    tandis que le président américain Donald Trump a décidé d’inclure le Royaume
    Uni et l’Irlande sur la liste de pays européens frappés par l’interdiction de
    voyager aux Etats-Unis. La Chine a annoncé ce dimanche 20 nouveaux cas de
    contamination au COVID-19, dont 16 sont des personnes rentrées de l’étranger.




















    Diplomatie – L’ambassadeur
    américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, salue l’investiture du nouveau gouvernement
    de Bucarest, appréciant le fait que les Roumains se soient unis pour répondre à
    un problème d’une magnitude globale. Dans un message affiché dimanche sur le
    site de l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest, Adrian Zuckerman a félicité les membres
    des différents partis politiques, notamment le président de la Chambre des
    députés, qui ont fait en sorte que la confirmation et la prestation de serment
    du gouvernement aient eu lieu rapidement, d’avoir placé la sécurité de la
    Roumanie et de son peuple au-dessus de l’intérêt politique. Dans l’opinion du
    diplomate américain, cela témoigne de l’intégrité et de la détermination qui
    ont transformé la Roumanie en une partie cruciale de la communauté économique,
    sociale et politique de l’Europe. Les Roumains n’ont pas de meilleur ami que
    les Etats-Unis, qui l’épauleront à chaque pas, a ajouté Adrian Zuckerman. Le
    nouveau gouvernement de Bucarest, du libéral Ludovic Orban a prêté serment
    devant le président Klaus Iohannis, ce samedi.










    Météo – Le
    temps reste gris et froid en Roumanie dans les prochaines 24 heures. Lundi, les
    températures maximales ne dépasseront pas les 10°.



  • 15.03.2020

    15.03.2020

    Coronavirus
    – L’état d’urgence entrera en vigueur en Roumanie la semaine prochaine, a
    annoncé le président Klaus Iohannis, après la prestation de serment du nouveau
    gouvernement Ludovic Orban. Le chef de l’Etat a expliqué avoir pris cette
    décision pour que les autorités puissent mieux gérer la situation créée par la
    dissémination du nouveau coronavirus. Ainsi, l’Exécutif pourra-t-il allouer des
    fonds supplémentaires au secteur de la santé, pour acheter des médicaments et
    de l’équipement médical en utilisant des procédures simplifiées et rapides. Il
    pourra également imposer des restrictions ou interdictions nécessaires pour combattre l’épidémie.
    La Roumanie enregistre en ce moment 123 cas de contamination confirmés au COVID-19, dont 34 dans la
    capitale, Bucarest selon un dernier bilan officiel. 9 personnes ont guéri du nouveau
    coronavirus et ont pu quitter l’hôpital. Plus de 2.700 personnes sont placées
    en quarantaine, à l’attente du résultat des analyse médicales, tandis que 14.500
    autres sont confinées à domicile, sous surveillance médicale. Samedi, la
    Roumanie est officiellement entrée dans le stade 3 de l’épidémie et le Comité
    national pour les situations d’urgence a annoncé de nouvelles mesures pour
    contenir la dissémination du coronavirus. Il s’agit, entre autres, de
    restrictions concernant les activités culturelles, scientifiques, artistiques,
    religieuses, sportives et de divertissement rassemblant plus de 50 personnes.
    Le personnel essentiel pour assurer le fonctionnement de la centrale nucléaire
    de Cernavodă (sud-est) est placé en isolement préventif. Les facteurs de la
    Poste et les techniciens d’intervention pour les services communaux (eau,
    égouts, électricité, internet, téléphonie), qui entrent en contact avec des
    personnes placées en confinement, doivent utiliser de l’équipement de
    protection, et des produits désinfectants pour les mains. Par ailleurs, le
    ministère des affaires étrangères de Bucarest informe que les autorités
    roumaines donneront une réponse positive à la demande de la République de
    Moldova, formulée par voie diplomatique, d’autoriser la livraison de certains
    médicaments. Cette décision est prise dans le contexte de l’arrêt, par la
    Roumanie, des exportations de médicaments, suite à la mise en place du code
    rouge d’infection au nouveau coronavirus.




    COVID-19
    – L’Europe est actuellement le foyer mondial de la pandémie de COVID-19,
    considère l’Organisation mondiale de la santé, et un nombre croissant de pays
    européens ferment leurs frontières ou appliquent des restrictions à l’accès des
    étrangers sur leurs territoires, notamment dans les régions les plus touchées.
    Les gouvernements prennent des mesures urgentes pour arrêter la pandémie de
    coronavirus, qui a déjà infecté quelque 160.000
    personnes et tué 6.000 autres dans le monde entier. L’Italie confirme une
    augmentation dramatique du nombre de nouveaux cas, qui ont dépassé le 21.000, et
    déplore près de 1.500 morts. L’Espagne, deuxième pays européen le plus touché
    après l’Italie, a pris des mesures draconiennes, instituant une quarantaine
    presque totale et l’état d’urgence pour une période de 15 jours. Les Espagnols
    ne sortent plus de leur domicile que pour aller s’acheter des produits de première
    nécessité et des médicaments ou pour se rendre au travail. La France, qui
    enregistre plus de 90 décès, a décidé de fermer tous les cafés, restaurants et
    salles de cinéma, ainsi que la majorité des magasins. Pourtant, les Français votent
    aujourd’hui, au premier tour de scrutin des élections municipales. Berlin a
    interdit, entre autres, tout événement public ou privé avec plus de 50
    participants. La Hongrie, où l’état d’urgence est en vigueur, a établi des
    routes terrestres de transit, avec des stations-essence et des parkings préétablis.
    Les établissements scolaires seront fermés à partir de lundi, mesures également
    prise par la Bulgarie dans le cadre de l’état d’urgence adopté par le Parlement.
    Israël a décidé de fermer les galeries commerciales, les hôtels et les
    restaurants, et a annoncé l’utilisation de la technologie anti-terroriste pour
    réduire le risque de dissémination du nouveau coronavirus. La Russie vient de
    créer un Conseil de coordination pour combattre le COVID-19, tandis que la
    président américain Donald Trump a décidé d’inclure le Royaume Uni et l’Irlande
    sur la liste de pays européens frappés par l’interdiction de voyager aux
    Etats-Unis. La Chine annonce aujourd’hui 20 nouveaux cas de contamination au
    COVID-19, dont 16 sont des personnes rentrées de l’étranger.


    Economie -
    Le milieu des affaires de Roumanie demande aux autorités nationales de venir en
    aide aux compagnies, pendant cette période. Les représentants des compagnies se
    réfèrent entre autres au report ou à l’exemption des taxes et des impôts, à l’ouverture
    de lignes de financement non-remboursable ou avec des clauses qui assurent les
    liquidités et le capital de travail. Les représentants des PME sollicitent
    aussi la création de mécanismes qui offrent de l’assistance aux PME en
    difficulté, ainsi que des subventions pour payer les salaires dans les secteurs
    les plus touchés, tels celui des transports. La Chambre de commerce américaine
    en Roumanie a demandé au ministère des finances de Bucarest de reporter les
    délais de dépôt des rapports financiers et fiscaux, puisque de nombreuses
    compagnies ont adopté le télétravail, ce qui pourrait générer des retards
    objectifs dans la préparation des rapports. Romanian Business Leaders a aussi
    envoyé au gouvernement une liste de propositions, dont le payement des tous les
    arriérés de l’Etat envers les compagnies ou bien des garanties gouvernementales
    pour étayer l’activité courante. Le ministre des finances, Florin Cîţu, a
    déclaré que l’Exécutif cherchait à venir en aide aux compagnies en reportant
    les délais de paiement de certaines dettes au budget d’Etat. Et le ministre d’ajouter
    qu’il avait eu des échanges avec les représentants des banques, auxquels il
    avait demandé de trouver une solution de reporter de deux ou trois mois le
    remboursement des dettes. Par ailleurs, il a souligné que les autorités étaient
    préparées à mettre en œuvre plusieurs scénarios dans le contexte de l’épidémie
    de coronavirus, les fonds pour les retraites, les salaires et les allocations
    sociales étant assurés.








    Militaire
    – Un militaire roumain, âgé de 51 ans, est décédé dans un hôpital d’Allemagne,
    des suites de la rupture d’un anévrisme cérébral, survenue alors qu’il était
    déployé à la Base militaire de Kandahar, en Afghanistan, indique le ministère
    de la défense nationale de Bucarest, dans un communiqué de presse. Hospitalisé
    d’urgence à l’hôpital américain ROL 3 de la Base aérienne Kandahar, le militaire
    roumain a été transféré par avion, dans la nuit du 12 au 13 mars, au Centre
    médical régional de l’Armée américaine de Landstuhl, en Allemagne. Malgré les efforts de l’équipe
    médicale, le militaire roumain n’a pas pu être sauvé.


    Météo – Temps
    gris et température en baisse en Roumanie, aujourd’hui, avec une maximale de 12°.
    A Bucarest, il y avait 5° à midi, sous un ciel chargé.

  • 14.03.2020 (mise à jour)

    14.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – La barre des 100 contaminations au coronavirus a été franchie en Roumanie. Le pays passe ainsi au 3e scénario pris en compte par les autorités. Ce scénario impose des mesures spéciales. Il s’agit entre autres, d’utiliser les hôpitaux de maladies infectieuses pour traiter exclusivement les patients diagnostiqués positifs au Covid-19. 10 % des places en soins intensifs dans les centres hospitaliers des urgences seront également réservés à ces patients. Sur la base des informations fournies par les autorités italiennes, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a confirmé samedi la mort d’une ressortissante roumaine des suites de l’infection par le coronavirus. La femme décédée souffrait d’autres maladies avant dêtre infectée par le virus.


    En Roumanie, quelque 2.300 personnes sont placées en quarantaine et plus de 14.000 sont confinées à domicile.


    8 ressortissants roumains vivant en Italie ont été rapatriés à bord d’un aéronef appartenant aux Forces aériennes roumaines et ont été placé en quarantaine. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest assure que la situation des ressortissants roumains d’Italie demeure une priorité permanente pour ses missions diplomatiques et offices consulaires ouverts dans ce pays.


    Par ailleurs, la diplomatie roumaine a fait savoir que plusieurs Etats européens ont adopté des mesures exceptionnelles afin d’endiguer la propagation du coronavirus. Parmi elles, la réintroduction des contrôles aux frontières, la suspension du transit ou son conditionnement, la fermeture de certains points de passage frontaliers. Selon la diplomatie de Bucarest, ces mesures ont été prises par les pays voisins de la Roumanie et de l’Italie. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a également fait savoir qu’un couloir de transit censé faciliter les transports bloqués sur différents itinéraires et aux différentes frontières avait pris contour grâce aux démarches entreprises via ses canaux diplomatiques.


    Toujours samedi, le chef de l‘Etat roumain, Klaus Iohannis, a promulgué samedi la loi stipulant que les parents contraints de rester chez eux pour garder leurs enfants, pendant la fermeture temporaire des établissements scolaires, pourront bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé. Ces jours de libre sont accordés sur demande et concernent les parents d’enfants âgés de moins de 12 ans et ceux dont les enfants de moins de 18 ans sont en situation de handicap.



    Gouvernement — Le gouvernement libéral dirigé par Ludovic Orban a reçu samedi le vote d’investiture du Parlement et a prêté serment devant le président de la Roumanie, Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a déclaré que ce vote au Parlement est un message d’unité et montre que les forces politiques ont compris la nécessité d’une action commune. La priorité du gouvernement et celle du président du pays sera la poursuite de la lutte contre la pandémie, a encore affirmé Klaus Iohannis. Et lui d’assurer que toutes les énergies seront consacrées à la gestion de la crise engendrée par le nouveau coronavirus. Il est très important de prendre à temps les mesures nécessaires, a souligné le président, précisant que pour rendre possible cette chose, il a décidé de décréter l’état d’urgence en Roumanie, à partir du début de la semaine prochaine. Cette mesure permettra d’allouer de nouvelles ressources importantes pour la gestion de la crise et de réaliser des acquittions en très peu de temps, a déclaré Klaus Iohannis. Dans le même temps, le chef de l’Etat a appelé les Roumains à respecter les recommandations des autorités, a insisté sur la nécessité de respecter les règles d’hygiène, d’éviter les contacts non nécessaires et a exhorté à nouveau la population à s’informer de sources publiques, directement des autorités .



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures maximales vont baisser, devant atteindre les 12°. Dans le sud du territoire on attend des pluies, ensuite des giboulées et des chutes de neige.