Tag: euro

  • 28.05.2015 (mise à jour)

    28.05.2015 (mise à jour)

    Euro – Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu jeudi avec le premier ministre Victor Ponta et le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu, sur le processus d’adhésion de la Roumanie à la zone euro. Selon un communiqué de la présidence de Bucarest, le chef de l’Etat aura également des consultations avec les partis parlementaires dans une tentative d’arriver à un consensus sur ce sujet, de sorte que la Roumanie soit préparée le mieux possible et que l’adoption de l’euro soit au bénéfice de toute la population. Les pourparlers de jeudi ont visé à identifier les principales étapes et responsabilités économiques et institutionnelles du passage à l’euro, aux termes des engagements assumés par le gouvernement roumain dans le cadre du Programme de convergence 2015 – 2018. En même temps, les responsables de Bucarest ont décidé de la création d’un Comité de coordination du processus d’adoption de la monnaie unique dont la mission sera de fixer, coordonner et de surveiller les étapes et les responsabilités nécessaires pour atteindre cet objectif.

    Protestations – Le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea, a rencontré jeudi les mineurs qui protestent depuis mercredi devant le Complexe énergétique de Hunedoara (centre-ouest) et la direction de l’entreprise minière. Un protocole a été signé à cette occasion qui reporte à 2024 la date butoir de la fermeture des 4 mines du complexe, pour que celles-ci puissent bénéficier de l’aide publique à laquelle elles ont droit conformément à une décision de la Commission Européenne. Les responsables de Bucarest ont également été d’accord avec la demande des protestataires de séparer la gestion de l’exploitation minière de celle des centrales thermiques. Suite à ces négociations, les mineurs rependront le travail, mais de nouvelles protestations ne sont pas exclues si le protocole conclu jeudi n’est pas respecté. Notons aussi que le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi une aide publique de près de 40 millions d’euros au Complexe énergétique de Hunedoara.

    Diplomatie – En visite à Strasbourg, le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, aprésenté au le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, l’instrument de ratification du Protocole nr 15 amendant la Convention européenne des droits de l’homme. La Roumanie devient ainsi le 15 Etat membre de l’Union à ratifier ce document. Jeudi encore, le chef de la diplomatie roumaine s’est entretenu avec le président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, Dean Spielmann, sur la réforme à long terme de l’insitution. Toujours à Strasbourg, lors de la réunion mondiale des Sociétés nationales de droit international, Bogdan Aurescu a présenté l’initiative de la Roumanie de créer une Cour internationale contre le terrorisme. L’Etat de droit et la justice internationale sont des valeurs universelles, qui nécessitent des instruments concrets, tels les cours et les tribunaux internationaux, a déclaré à cette occasion l’officiel roumain. Et lui d’ajouter que pour relever le défi du terrorisme, il faut mener une action globale, ayant comme instruments le droit et la justice.

    Délégation – Le premier ministre roumain Victor Ponta a accueilli jeudi à Bucarest une délégation du Congrès des Etats-Unis, ayant à sa tête Deb Fisher, présidente du sous comité pour les menaces émergentes du Sénat américain. Le Gouvernement de Bucarest apprécie l’implication active des Etats-Unis visant à renforcer le Partenariat Stratégique avec la Roumanie dans plusieurs domaines – politique, militaire et économique, a déclaré à cette occasion le premier ministre roumain. Pour leur part, les membres de la délégation du Congrès américain ont salué l’excellente coopération politique et militaire entre Bucarest et Washintgon, tant au niveau bilatéral, qu’au sein de l’OTAN, notamment sur les théâtres d’opérations en Afghanistan. A l’agenda des pourparlers ont également figuré les évolutions en Europe de l’Est, avec un accent mis sur la situation de sécurité dans la zone.

    TIFF – Feu vert, vendredi, à Cluj, dans le centre de la Roumanie, au Festival International du Flim Transilvania (TIFF), la plus grande manifestation du genre de Roumanie. A l’affiche: 223 productions d’une soixantaine de pays. Le festival sera ouvert par la première national de la proposition de l’Argentine aux Oscars: Les Nouveaux Sauvages de Damián Szifron. Jusqu’au 7 juin, le public de Cluj pourra se régaler des meilleurs films récents, concerts, expositions, masterclasses, débats et parties. Parmi les nouveautés, mentionnonts TIFF Campus, un projet démarré à l’occasion de l’événement Cluj – Capitale européenne de la Jeunesse 2015, la Ciné- piscine, une manière inédite de regarder des films et bien d’autres surprises.

    Tennis – Les joueuses de tennis roumaines Irina Begu et Andreea Mitu se sont qualifiées jeudi au 3e tour du tournoi de grand chelem de Roland Garros. Irina Begu, nr 30 WTA, a vaincu la Croate Ana Konjug, nr 94, alors qu’Andreea Mitu, 100e au classement mondial, a gagné le match contre Karolina Kvitova de République Tchèque, nr 12 WTA. Rappelons que mercredi les Roumaines Simona Halep, troisième favorite, et Alexandra Dulgheru ont quitté la compétition. A l’épreuve de double messieurs, le couple formé du Roumain Horia Tecău et du Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifié jeudi dans les 8e de finale, après la victoire contre les Américains Steve Johnson et Sam Querrey. Par ailleurs, au premier tour du double dames, la paire Alexandra Dulgheru (Roumanie)/Magdalena Rybarikova (Slovaquie) rencontrera Mona Barthel (Allemagne)/ Mandy Minella (Luxembourg), tandis que Elena Bogdan (Roumanie) et Vladimira Uhlirova (République Tchèque) disputeront le match contre le couple français Stéphanie Foretz/ Amandine Hesse. Enfin, au double mixte, la paire Florin Mergea (Roumanie)/Michaella Krajicek (Pays-Bas) rencontrera Elena Vesnina (Russie) et Nenad Zimonjic (Serbie), tête de série n° 3.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des températures un peu plus élevées, bien que situées en dessous de la normale saisonnière. Les maxima iront de 17 à 24 degrés. Par ailleurs, une personne est morte suite aux inondations engendrées par les fortes précipitations de ces deux derniers jours qui ont touché 7 comtés de Roumanie. Dans le nord, le nord-ouest et le centre du pays, la quantité d’eau tombée a atteint les 50 à 60 litres par mètre carré. Des centaines de foyers, plusieurs milliers d’hectares de terrains agricoles, des chemins et des ponts ont été submergés par les eaux. Plusieurs dizaines de personnes ont dû être évacuées et maintes écoles ont fermé leurs portes. Les météorologues ont prolongé jusqu’à vendredi après-midi la vigilance rouge inondations concernant une rivière qui traverse deux départements du nord du pays.

  • May 28, 2015 UPDATE

    May 28, 2015 UPDATE

    The President of Romania Klaus Iohannis discussed on Thursday with PM Victor Ponta and the governor of the National Bank of Romania Mugur Isărescu about the countrys switch to the European single currency. The presidency announced that the head of state is to hold consultations with the parliamentary parties in order to reach a consensus on this topic, so that Romania may be as well prepared for this as possible and the adoption of the euro may benefit all citizens. Thursdays talks focused on identifying the main stages and economic and institutional responsibilities in the switch to the euro, according to the commitments made by the Government as part of the Convergence Programme for 2015-2018. The decision was made to set up a Coordination Committee on the switch to the single currency. This Committee will be in charge with designing, coordinating and monitoring the stages and responsibilities involved in this process.



    On Thursday in Bucharest PM Victor Ponta had a meeting with a US Congress delegation headed by Deb Fischer, chair of the Sub-Committee on Emerging Threats and Capabilities in the US Senate. Ponta expressed Bucharests appreciation for the active involvement of the US in strengthening the Strategic Partnership with Romania, on various levels, including political, military and economic. The members of the US Congress appreciated Romanias excellent political and military cooperation with the US, both at a bilateral level and as part of NATO. Opinions were also exchanged, during the meeting, with respect to the developments in the eastern neighbouring region, with a focus on the security situation.



    A person died in the floods caused by the heavy rainfalls of the past few days, which affected 60 towns and villages in 4 Romanian counties. In the north, north-west and central Romania, rainfalls reached 50-60 litres per square meter, flooding hundreds of households, thousands of farming plots, village roads and bridges. More than 150 people have been evacuated and several schools have been closed down. Weather experts extended until noon Friday a code-red flood alert for a river that crosses two counties in northern Romania.



    The Romanian Minister for Energy, Andrei Gerea, had a meeting on Thursday with the miners who have been protesting for two days in front of the Hunedoara Power Company (in the south-west) and with representatives of the management. The parties have signed a protocol that extends to 2024 the deadline for closing down the 4 mines in the Company, so as to enable it to access state aid as stipulated by a European Commission resolution. The authorities have also agreed with the protesters request to make mining operations and thermal power plant operations separate. The leaders of the coal workers say they will resume work, but they do not rule out new protests if Thursdays protocol is breached. On Wednesday, the Government of Romania approved state aid for the Hunedoara Energy Company, in the amount of nearly 40 million euro.



    During his visit to the Council of Europe, the Romanian Foreign Minister Bogdan Aurescu had a meeting in Strasbourg on Thursday with Thorbjorn Jagland, the Council of Europe Secretary General. Aurescu presented to him the ratification instrument for Protocol no. 15 amending the Convention for the Protection of Human Rights, making Romania the 15th country to ratify this convention instrument. Also on Thursday, the Romanian Minister discussed with the President of the European Court of Human Rights, Dean Spielmann, about the long-term reform of the ECHR. While in Strasbourg, the head of the Romanian diplomacy presented on Wednesday, at the World Meeting of Societies of International Law, Romanias initiative to set up an International Terrorism Court. Aurescu said the rule of law and international justice are universal values that need specific instruments, such as international courts and tribunals, and that terrorism is a challenge that requires global response using law and justice as instruments.



    The British PM, David Cameron, set out on Thursday on a tour of European capitals, which began in Netherlands and France, and which is aimed at winning support for an EU reform plan. Camerons planned meeting with the head of the Danish government, Helle Thorning-Schmidt, in Copenhagen, was cancelled on Thursday, after the latter announced snap elections for June 18th. On Friday, the British Prime Minister travels to Poland and Germany. Cameron plans to complete the tour of EU member states before a summit of EU heads of state and government scheduled for June the 25th and 26th in Brussels. Renegotiating the relationship of the UK with the Union is part of the list of proposed legislation presented by Queen Elizabeth II on Wednesday at the State Opening of Parliament. Cameron primarily wants to change the rules for UE internal labour migration and to regain some of the powers transferred to Brussels. He promised to hold a referendum by 2017, on whether Britain should stay within the EU.



    223 films from over 60 countries will be screened, as of Friday, in the 14th Transilvania International Film Festival (TIFF), in Cluj, the largest such event in Romania. The festival will open with the national premiere of the film “Relatos salvajes / Wild Tales (Damián Szifron), Argentinas entry at the Oscars this year. Until June 7th, the public have a choice of the best recent films, concerts, exhibitions, masterclasses, roundtables and parties. The new projects of the festival are TIFF Campus – launched to celebrate Cluj as the European Youth Capital 2015, Cine-pool – a new way of film watching, and the Film Warehouse – reactivated last year as a consequence of a campaign called Save the Big Screen!



    The Romanian tennis player Irina Begu Thursday qualified into the third round of the French Open. Begu, no. 30 WTA, outplayed the Croatian Ana Konjuh (no. 94) in two sets. On Wednesday Simona Halep, seeded third, was surprisingly kicked out of the competition, alongside another Romanian, Alexandra Dulgheru.

  • Débats en marge de l’adoption de l’euro en Roumanie

    Débats en marge de l’adoption de l’euro en Roumanie

    70% des crédits bancaires sont accordés en euros, tandis que certains tarifs, dont ceux de téléphonie mobile ou les transactions automobiles, mobilières ou immobilières prennent pour point de référence l’euro. Dans le Programme de convergence, révisé chaque année et transmis à Bruxelles, le gouvernement roumain réitère son engagement à passer à l’euro à partir du 1er janvier 2019. L’économie de la Roumanie remplit les cinq critères de convergence nominale établis à Maastricht. Toutefois, un des problèmes importants qui demeurent est celui de la convergence réelle. En clair, son PIB par habitant ne représente actuellement que 55% de la moyenne européenne. « La convergence réelle de la Roumanie s’élèvera en 2018 à environ 65% et pourrait atteindre, à l’horizon 2020, le seuil de 71% de la moyenne européenne du PIB, niveau calculé par rapport au pouvoir d’achat en Roumanie », anticipe l’Exécutif de Bucarest.

    « Le 1er janvier 2019 comme date butoir pour l’adoption de l’euro est un objectif ambitieux, et il devient même très ambitieux. Voilà pourquoi nous devons bien penser à maintenir cette cible », a mis en garde le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu. « Nous n’avons pas encore de feuille de route et puis la société tout entière doit assumer cet objectif », a-t-il précisé: « Il faut bien réfléchir au maintien de cette date butoir et à ce que nous avons à faire, à savoir dépenser raisonnablement l’argent public, donner la priorité aux investissements, répartir les dépenses publiques par plans pluriannuels et ainsi de suite. Vu l’excellente situation macroéconomique, il faudrait procéder à des réformes structurelles, donc mieux utiliser l’argent. L’accent doit être mis sur la compétitivité, l’efficacité, sur l’équilibre entre les budgets des entreprises. »

    A son tour, l’économiste en chef de la Banque centrale de Roumanie, Valentin Lazea, a déclaré qu’il était très peu probable que le pays puisse joindre la zone euro en 2019, compte tenu du manque de consensus politique et social quand il s’agit de soutenir cet objectif.

    Valentin Lazea: « Si demain, par je ne sais quel miracle, la classe politique se mettait d’accord, signait un pacte et élaborait un programme trimestriel ou semestriel, cela pourrait s’avérer réaliste, dans les conditions où l’échéance prévue pour l’entrée dans le mécanisme du taux de change européen est le 1er janvier 2016. C’est donc le délai le plus restreint possible. Or, même avec ce scénario, il nous faut atteindre un taux de croissance annuel supérieur à 3,5%, alors que la moyenne européenne annuelle est de 1,5%. Je n’ai pas encore calculé le chiffre exact, mais je pense que l’économie roumaine devrait croître de 5%, ce qui n’est pas faisable. Par contre, en gardant un rythme de croissance supérieur de 2% à celui de l’UE, ce qui est en notre pouvoir, nous pourrions intégrer la zone euro dans les 7 années à venir. »

    Le président du Conseil fiscal, Ionuţ Dumitru, partage lui aussi l’opinion selon laquelle l’horizon temporel 2019 est très ambitieux pour la Roumanie : « Je crois que l’engagement que nous avons pris relatif au passage à l’euro en 2019 a été de nature purement politique et déclarative. Il n’a jamais été assumé réellement, ce qui aurait supposé l’existence d’une feuille de route et un calendrier très précis à respecter avant ce moment. De mon point de vue, il est absolument évident que le nouveau paquet fiscal, qui réduit sensiblement les taxes et nous pousse vers une zone où le déficit public gonfle à nouveau, ce paquet fiscal donc nous éloigne fort de la date cible 2019. L’impression est qu’il n’y a pas d’harmonisation entre l’objectif visant l’adoption de la monnaie unique en 2019 et ce paquet de stimulation fiscale. »

    Par contre, le président honoraire de l’Association roumaine des banques, Radu Graţian Gheţea, affirme que le système bancaire est prêt à passer à l’euro: « D’un point de vue technique, le système bancaire roumain est déjà prêt, à la différence de ceux de bien des pays qui ont, entre temps, adhéré à la zone euro. L’Association roumaine des banques a démarré il y a cinq ans déjà un projet permettant de mettre en œuvre toutes les normes et les restrictions requises. Nous avons appliqué les normes actuelles relatives aux paiements en euros même aux paiements effectués en monnaie nationale. »

    Selon Radu Graţian Gheţea, la Roumanie bénéficie d’opportunités qu’elle pourrait mieux mettre à profit en tant que membre de la zone euro. Parmi elles, l’exploitation efficiente de ses ressources tarissables ou renouvelables, l’absorption des fonds européens ou la modernisation de l’infrastructure. Par ailleurs, après le passage à l’euro, de nouveaux défis se feront jour liés notamment à la gestion de certains indicateurs macroéconomiques et à la fiscalité, a souligné le président honoraire de l’Association roumaine des banques, Radu Graţian Gheţea. (Trad. : Mariana Tudose)

  • La semaine du 27 avril au 02 mai 2015

    La semaine du 27 avril au 02 mai 2015

    Visite du président roumain Klaus Iohannis en Italie



    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a effectué une visite officielle en Italie, lors de laquelle il s’est entretenu avec le premier ministre Matteo Renzi. Ce dernier a estimé que les membres de la communauté roumaine de la Péninsule étaient très bien intégrés, qu’ils contribuent au développement de l’Italie et qu’ils constituent un pont entre les deux pays. Le président Iohannis et le premier ministre Renzi ont également examiné les rapports économiques et culturels bilatéraux, ainsi que le rapprochement de la République de Moldova et de la Géorgie de l’UE. A Rome, Klaus Iohannis a également discuté avec son homologue, Sergio Mattarella, et avec le président du Sénat italien, Pietro Grasso, et a tenu un discours devant les étudiants roumains, bénéficiaires de bourses de l’Accademia di Romania, l’Université roumaine de Rome. Klaus Iohannis sera de retour dans la péninsule le 15 mai pour une visite au Vatican.



    Le Sénat de Bucarest a avalisé les Codes Fiscal et de Procédure Fiscale



    Le Sénat de Bucarest a approuvé cette semaine le projet de loi du Code fiscal et celui du Code de procédure fiscale. Le document vise à simplifier la fiscalité, y compris par l’élimination de certaines taxes et impôts, la réduction de l’évasion fiscale, la hausse de la consommation et la stimulation de la croissance économique. La réduction à partir du 1er juin de la TVA sur les aliments et la baisse de la TVA de 24 à 20% pour tous les biens et services à partir du 1er janvier 2016 comptent parmi les dispositions. S’y ajoutent la suppression de l’impôt sur les constructions spéciales et de l’impôt de 16% sur les revenues provenant des dividendes, ainsi que la réduction de 16 à 14% du taux unique d’imposition à compter de janvier 2019. L’opposition critique les mesures proposées par le gouvernement, qu’elle considère non réalistes et illégitimes. C’est maintenant à la Chambre des Députés à débattre et de donner la décision finale sur ces projets de loi.



    Visites du premier ministre Victor Ponta à Strasbourg et dans les pays du Golfe



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a effectué une visite de travail à Strasbourg, où il s’est entretenu avec de hauts responsables européens, entre autres sur la situation économique de la Roumanie dans le contexte du plan d’investissements proposé par le président de la CE, Jean-Claude Juncker. Victor Ponta a également assuré ses partenaires européens que la croissance économique et la stabilité politique faisaient de la Roumanie un compétiteur puissant dans le sud-est de l’Europe.



    Et c’est toujours cette semaine que le premier ministre roumain a entamé une tournée dans les pays du Golfe, respectivement l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et les Emirats Arabes Unis. Les principaux objectifs de cette tournée sont de dynamiser le dialogue politique et diplomatique et d’approfondir les relations économiques et commerciales. Dans le cadre de ces visites, des opportunités d’affaires et d’investissements seront présentées, notamment dans des domaines tels que le bâtiment, linfrastructure, lagriculture, lindustrie, lénergie, la TIC, le tourisme et la santé.



    Le Sénat roumain rejette la loi « Big Brother »



    Le Sénat roumain a rejeté, après réexamen, le projet de loi visant la sécurité cybernétique appelée « Big Brother ». Le document avait déjà été rejeté par la Chambre des Députés antérieurement. Vu que la décision finale appartenait au Sénat, le Parti National Libéral (d’opposition) a contesté le document auprès de la Cour constitutionnelle, qui a décidé en janvier que la loi était non constitutionnelle dans son ensemble, avec des lacunes pour ce qui est du respect des normes de technique législative, et manquant de cohérence, de clarté et de prédictibilité. S’y ajoutent des problèmes liés à la procédure législative, car le document n’a pas reçu l’aval du Conseil Suprême de Défense de la Roumanie. Notons que le document permet de stocker les données générées par les fournisseurs de réseaux publics de communications électroniques et par les fournisseurs de services de communications électroniques destinées au public.



    Préparatifs pour le passage à l’euro



    « La Roumanie doit être bien préparée pour pouvoir intégrer la zone euro, notamment par la suppression des sources qui exercent une grande pression sur l’économie », c’est ce qu’a déclaré le gouverneur de la Banque Centrale de Roumanie, Mugur Isarescu. Et lui d’ajouter qu’avant le passage à l’euro en 2019, l’économie roumaine doit être préparée pour les risques que pourrait engendrer le taux de change pratiqué dans le pays. Pour ce faire, il est nécessaire de restructurer les entreprises d’Etat et le marché de l’énergie et clarifier des aspects liés au cofinancement par le budget de l’Etat du développement de l’infrastructure routière. Et pour cause. Selon une récente étude, en Roumanie, le nombre des cas d’insolvabilité a diminué presqu’à moitié au cours du premier trimestre de l’année en cours par rapport à la même période de 2014, même si leur impact social et financier sur l’économie a été plus important et dans les conditions où les licenciements des salariés ont augmenté de 24%.



    Début du programme Le Tacot 2015 en Roumanie



    Feu vert cette semaine au programme Le Tacot, édition 2015. Les Roumains qui mettent à la casse une voiture vieille de plus de 8 ans reçoivent un ticket de 6.500 lei (l’équivalent de 1470 euros) qu’ils peuvent utiliser pour s’acheter une auto neuve. Ils peuvent tout aussi bien céder le ticket à une autre personne. Le programme «Le Tacot » bénéficie cette année de 200 millions de lei (soit 45 millions d’euros), une somme de 33% plus élevée que l’année dernière. Les autorités s’attendent à ce que 20.000 chauffeurs changent de voiture en 2015. Grâce à ce programme lancé il y a 10 ans, environ un demi-million d’automobiles anciennes ont été cassées. Ce qui plus est, le ministère roumain des Finances se propose de modifier d’ici juin le certificat vert pour les véhicules dans une tentative d’encourager la population à s’acheter des véhicules moins polluants. (Trad. Valentina Beleavski, Ligia Mihaiescu)

  • Notenbankchef Mugur Isarescu über den Übergang Rumäniens zur Eurozone

    Notenbankchef Mugur Isarescu über den Übergang Rumäniens zur Eurozone

    Am 1. Januar 2019 sollte Rumänien die europäische Gemeinschaftswährung Euro einführen; das ist ein ambitioniertes Ziel, das sorgfältig vorbereitet werden sollte, betonte der rumänische Notenbankchef, Mugur Isarescu, bei einer Konferenz zum Thema Länderrisiko, die in Bukarest von der internationalen Rating-Agentur COFACE organisiert wurde. Bis zum Starten des Wechselratenmechanismus vor dem Übergang zum Euro sollte Rumänien die wichtigsten Änderungen seiner Wirtschaftspolitik finalisieren, vor allem durch die Eliminierung der Elemente, die die rumänische Wirtschaft unter Druck setzen könnten. Mugur Isarescu:



    Zum ersten meine ich die Eliminierung der Quellen der verdeckten Inflation – sehr wichtig wäre in diesem Sinne die Liberalisierung des Energiemarktes in Rumänien. Zum zweiten kämen die quasi fiskalen Defizite, wie diejenigen, die infolge der Umstrukturierung von verlusteschreibenden staatlichen Unternehmen resultieren. Und zum dritten denke ich an andere Elemente, die in Zukunft Druck auf den Staatshaushalt ausüben könnten, wie zum Beispiel die unvermeidbaren Ausgaben für die Modernisierung der Stra‎ßeninfrastruktur.”



    Mehr noch: Rumänien sollte auch einige Anpassungen seiner Währungspolitik durchführen, bzw. die Anpassung der Raten der verpflichtenden Mindestreserven an denen der Eurozone. Die Bukarester Behörden haben das Zieldatum für den Übergang zum Euro am 1. Januar 2019 festgelegt, und das bedeutet, dass am 1. Januar 2016 Rumänien den Mechanismus der Wechselraten einführen mu‎ß, aber auch dass die rumänische Wirtschaft ein gewisses Entwicklungsniveau erreichen sollte, so Mugur Isarescu.



    Rumänien ist der einzige EU-Staat des ehemaligen Ostblocks, der ein klares Zieldatum für die Einführung der europäischen Gemeinschaftswährung Euro festgelegt hat. Der Kalender für den Übergang zum Euro mu‎ß sorgfältig vorbereitet werden, da die umgebenden Länder, wie Bulgarien, Tschechien, Polen, Kroatien und Ungarn, damit noch warten wollen, sagte noch der rumänische Notenbankchef auf der COFACE-Konferenz in Bukarest.



    Die anderen Konferenzteilnehmer meinten, der Übergang Rumäniens zum Euro im Jahr 2019 sei äu‎ßerst schwierig zu erreichen. Einerseits würden die Ma‎ßnahmen des neuen Steuerrechts lediglich das Wirtschaftswachstum kurzfristig ankurbeln und den Verbrauch steigern; dieser würde eine positive Tendenz erweisen, in den nächsten Jahren ein Potential für spätere Ungleichgewichtssituationen schaffen und den Übergang zur europäischen Gemeinschaftswährung Euro verlangsamen, so die COFACE-Fachleute. Die rumänische Regierung sollte nicht vergessen, dass die Wirtschaft Investitionen braucht, um das Wachstum des Bruttoinlandproduktes zu stimulieren und das Wohlstandsgefälle gegenüber dem Westen zu reduzieren, sagten noch die Konferenzteilnehmer.

  • Guvernatorul BNR despre economia românească

    Guvernatorul BNR despre economia românească

    Aderarea României la Zona Euro, la 1 ianuarie 2019, este un obiectiv foarte ambiţios şi trebuie pregătit riguros, a reafirmat guvernatorul Băncii Naţionale, Mugur Isărescu, la o conferinţă pe tema riscului de ţară organizată la Bucureşti de Agenţia internaţională de evaluare COFACE. El susţine ca România trebuie să finalizeze ajustările majore de politică economică înainte de intrarea în mecanismul ratelor de schimb care precede zona euro, în special, prin eliminarea acelor surse care pun presiune mare asupra economiei. Este vorba de sursele de inflaţie reprimată, deficitele cvasifiscale de tipul celor care rezultă din restructurarea întreprinderilor de stat cu pierderi substanţiale, precum şi alte surse de presiuni bugetare viitoare.



    Mugur Isărescu: ” Am în vedere în primul rând eliminarea surselor de inflaţie reprimată, relevante în acest sens fiind de exemplu finalizarea liberalizării pieţei energiei. Doi: deficite cvasifiscale de tipul celor care rezultă din restructurarea întreprinderilor de stat cu pierderi substanţiale; şi trei: alte surse de presiuni bugetare viitoare, ca de exemplu cheltuielile inevitabile de modernizare a infrastructurii rutiere”.



    In plus, mai spune şeful Băncii Centrale, România trebuie să efectueze şi ajustări de natură monetară, respectiv încheierea procesului de armonizare a ratelor rezervelor minime obligatorii cu cele prevalente în zona euro. Tehnic, a explicat Isărescu, data ţintă – 2019, stabilită la nivel declarativ de autorităţile de la Bucureşti, presupune intrarea în mecanismul ratelor de schimb la 1 ianuarie 2016, dar aceasta reclamă şi un anumit nivel de dezvoltare a economiei.



    Pe de alta parte, Isărescu atrage atenţia că România este singurul stat membru UE fost comunist din estul Europei, care are în prezent o dată ţintă pentru adoptarea monedei unice. El consideră ca este momentul evaluării calendarului de aderare la euro, în contextul în care ţările din jur, precum Bulgaria, Cehia, Polonia, Croaţia şi Ungaria adoptă o atitudine de expectativă.



    Participanţii la conferinta COFACE de la Bucuresti au susţinut, la rândul lor, că adoptarea euro de către România în 2019 este foarte dificil de realizat. Ei cred, pe de altă parte, că măsurile prevăzute în noul Cod fiscal vor impulsiona numai creşterea economică pe termen scurt şi vor contribui la îmbunătăţirea consumului; acesta ar avea, oricum, o tendinţă pozitivă şi ar crea potenţialul pentru dezechilibre în anii următori, întârziind, astfel, procesul de adoptare a monedei euro. În acelasi timp, ei atrag atenţia guvernului că economia are nevoie de investiţii pentru a putea stimula creşterea PIB-ului, în vederea reducerii decalajelor faţă de vest.

  • Moneda EURO – perspective româneşti

    Moneda EURO – perspective româneşti

    Autorităţile române trebuie să se gândească bine dacă menţin data de 1 ianuarie 2019 pentru adoptarea euro, deoarece obiectivul este unul foarte ambiţios şi trebuie asumat de întreaga societate, a atras atenţia, luni, guvernatorul BNR, Mugur Isărescu. Prezent la conferinţa Calea României către Zona Euro, organizată la Bucureşti de Comisia Europeană, şeful Băncii Centrale a apreciat că termenul nu este lipsit de temei, dar trebuie susţinut de un plan de acţiune coerent.



    Ne-am stabilit ţinta de a adopta euro, deocamdată mai mult printr-un acord verbal, a afirmat Isărescu, care a spus că problema României e că nu face reforme structurale şi, deşi are două asemenea programe — cu FMI şi CE-, ambele sunt întârziate. El a amintit că România îndeplineşte în prezent toate criteriile nominale de aderare la zona euro, dar acestea nu sunt suficiente, fiind nevoie şi de o convergenţă reală, care presupune inclusiv apropierea nivelului de trai din România de cel din statele dezvoltate ale UE. Un alt aspect care nu trebuie neglijat, mai spune guvernatorul, este că România înregistrează unul dintre cele mai mari decalaje de dezvoltare între regiunile ţării din întreaga Uniune.



    Mugur Isărescu: Lipsa unei infrastructuri de calitate care să interconecteze provinciile istorice favorizează accentuarea acestor disparităţi prin concentrarea investiţiilor în apropierea graniţei de vest şi permanentizarea decalajelor de dezvoltare. Avem un călcâi al lui Ahile, nu avem un cadru funcţional pentru dezvoltarea, prioritizarea şi execuţia preţurilor de investiţie publică dincolo de orice ciclu electoral şi orice ciclu de gândire.



    În plus, susţine guvernatorul trecerea la euro în 2019 presupune intrarea în mecanismul ratelor de schimb la 1 ianuarie 2016, iar ţara nu este încă pregătită să facă pasul. El a explicat că Intrarea în zona euro presupune renunţarea la politica monetară şi preluarea poverii de către fiscalitate şi întreprinderi, acestea din urmă trebuind să fie foarte bine pregătite în materie de eficienţă şi competitivitate în momentul aderării. Provocările in perioada urmatoare, in opinia lui Isărescu, sunt menţinerea stabilităţii financiare cu o cheltuire chibzuită a banilor publici, prioritizarea investiţiilor şi stimularea competitivităţii.



    Participanţii la Conferinţa de la Bucureşti, responsabili români şi europeni, au căzut de acord că România are cel mai bun echlibru macroeconomic din ultimii 25 de ani şi că trebuie să profite de situaţie pentru a-şi accelera reformele structurale, pentru adoptarea euro. Seful Reprezentanţei CE la Bucureşti, Angela Filote, a afirmat, la rândul său, că aderarea la euro ar putea să fie viitorul proiect major de ţară pentru România, Bruxelles-ul dorind ca, după aderare, românii să trăiască la fel de bine ca şi cetăţenii din ţările din zona euro.

  • 21.04.2015

    21.04.2015

    Législation — Le président roumain, Klaus Iohannis, estime que la législation des élections et du financement des partis politiques avance de manière satisfaisante au Parlement, mais que la loi sur la participation au vote de la diaspora continue de marquer le pas. Dans un message posté sur Facebook, après les consultations de lundi avec les partis parlementaires, le chef de l’Etat a mentionné qu’il existait à l’étranger environ 4 millions de Roumains et que beaucoup d’entre eux avaient fait la file pendant des heures lors de la présidentielle de novembre 2014, pour pouvoir voter. Klaus Iohannis a annoncé qu’il suivait attentivement l’évolution de la législation en la matière et qu’il attendait que les partis parlementaires honorent leurs promesses.



    Zone euro — Le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isarescu, a attiré l’attention sur le fait que l’adhésion de la Roumanie à la zone euro, au 1er janvier 2019, est un objectif très ambitieux, et que les autorités doivent mûrement réfléchir si elles le maintiennent. Il a opiné que le problème de la Roumanie, c’est qu’elle ne met pas en place des réformes structurelles. Selon le gouverneur de la Banque centrale, Bucarest remplit à présent tous les critères nominaux d’adhésion à la zone euro, mais cela ne suffi pas, une convergence réelle est nécessaire aussi. Le premier ministre Victor Ponta a affirmé quant à lui que la Roumanie satisfait à présent les critères nominaux d’adhésion à la zone euro, mais pour être effectivement prête à franchir le pas, elle doit également remplir les « critères réels » qui relèvent de la compétitivité de l’économie et de l’accord des pays de la région.



    Défense — Le ministre de la Défense, Mircea Duşa, discute aujourd’hui, à Bucarest, avec l’adjoint au commandant suprême des Forces alliées d’Europe, le général Adrian Bradshaw, en visite officielle en Roumanie jusqu’à demain. L’agenda porte sur la sécurité dans le bassin de la mer Noire, la participation de l’Armée roumaine à la mission de l’OTAN en Afghanistan, ainsi que sur les deux commandements de l’Alliance qui fonctionneront à Bucarest. Dans le courant de la journée, les deux hauts responsables visiteront les bases militaires de Galaţi et Constanţa (sud-est), qui accueillent jusqu’au 30 avril l’exercice Wind Spring. Plus de 2200 militaires y participent, ainsi que de l’armement et de la technique de combat des armées britannique, moldave, roumaine et américaine. L’exercice fait partie de la série d’activités d’instruction conjointes qui ont lieu tant à l’intérieur du pays qu’en dehors du territoire national, dans le cadre de l’opération « Atlantic Resolve ». C’est l’opération par laquelle l’OTAN et les Etats Unis prouvent leur appui dans l’assurance de la stabilité et de la sécurité régionales, notamment dans le climat actuel de sécurité dans la région.



    Migrants — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a déclaré qu’une réponse commune européenne appropriée était nécessaire en ce qui concerne la situation engendrée par la crise des migrants de Méditerranée. Il a mentionné dans ce contexte la contribution déjà substantielle de la Roumanie aux opérations de l’Agence Européenne. Le chef de la diplomatie roumaine a participé, à Luxembourg, à la réunion d’urgence des ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des Etats membres, convoquée après le naufrage d’un chalutier, dimanche, en méditerranée, qui s’est soldé par 800 morts, selon le Haut Commissariat des NU aux réfugiés. Dans cette réunion, la Commission européenne a présenté un plan de prévention de certaines nouvelles tragédies en Méditerranée, approuvé par les ministres européens et qui sera examiné, jeudi, par les chefs d’Etats et de gouvernements des 28. des milliers de personnes de plusieurs Etats européens ont manifesté hier, en exigeant aux gouvernements de s’investir à l’appui des immigrants qui risquent leur vie dans lea eaux de la Méditerranée dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.



    Corruption — Les procureurs roumains anticorruption demandent à la Chambre des députés d’approuver la garde à vue et l’arrestation provisoire du député PSD Ion Ochi, pour corruption passive et abus de fonctions. Il est soupçonné d’avoir favorisé et approuvé l’attribution de marchés publics pour la réparation de certaines routes départementales de manière préférentielle en 2011, lorsqu’il était vice président du Conseil départemental de Braşov (centre). Ion Ochi aurait agi ainsi en vue d’une prise illégale d’intérêt et d’obtenir du capital électoral pour les élections parlementaires de 2012, suite auxquelles il est d’ailleurs devenu député.



    Tennis — Le Roumain Adrian Ungur a perdu, lundi, le match contre le Russe Mihai Iujnîi au premier tour du tournoi de tennis BRD Năstase Ţiriac Trophy (ATP) de Bucarest, doté de prix de 439.000 euros. C’est toujours au premier tour, mais à Stuttgart, que le couple formé de la joueuse roumaine de tennis Simona Halep et de la Suissesse Belinda Bencic a été dépassée, lundi, par le coupe Chin-Wei Chan (Taïwan)/Chen Liang (Chine), dans l’épreuve de double du tournoi WTA doté de prix de 731.000 $. A l’épreuve individuelle, Simona Halep, n° 3 mondial et deuxième favorite de la compétition, jouera directement dans les huitièmes de finale avec la gagnante entre Garbine Muguruza (Espagne) et Barbora Zahlavova-Strycova (République tchèque).

  • Fiskalrat: Steuerpaket könnte Einführung des Euro in Rumänien verzögern

    Fiskalrat: Steuerpaket könnte Einführung des Euro in Rumänien verzögern

    Der erste Schritt der umfassenden Steuerentlastung wird bereits am 1. Juni dieses Jahres vollzogen: Die Mehrwertsteuer auf Lebensmittelverkäufe und Gastronomiedienstleistungen sinkt von heute 24 auf dann neun Prozent. Die Regierung will, dass die Ma‎ßnahme einen korrekten Wettbewerb fördert und die Mehrwertsteuerhinterziehung abnimmt. So sollen auch der Konsum angekurbelt und mehr Wirtschaftswachstum geschaffen werden. Ein ermä‎ßigter Mehrwertsteuersatz von neun Prozent gilt seit 18 Monaten bereits für Brotwaren — mit kaum nennenswerten Auswirkungen, bemängeln Experten. Der Fiskalrat, ein Expertengremium mit Beratungsfunktion, hat die Steuerpläne der Regierung von Victor Ponta schon von Anfang an kritisiert. Fiskalratschef Ionuţ Dumitru befürchtet, dass auch jetzt die Steuersenkung nicht voll an die Verbraucher weitergegeben wird. Er glaubt, dass nur 50 bis 60 Prozent der Einsparung in niedrigere Verkaufspreise übersetzt werden — die eventuellen Verbilligungen liegen im Ermessensspielraum der gro‎ßen Einzelhandelsketten. Auch wenn eine geringere Mehrwertsteuer nicht unbedingt zu einem höheren Defizitrisiko führt, wittert Dumitru die Gefahr, dass ein eventuell höheres Haushaltsdefizit über die Drosselung öffentlicher Investitionen aufgefangen werden könnte. Das bedeutet weniger Geld für Infrastrukturprojekte, die zur Heranziehung von Investitionen und für mehr Wachstum wesentlich wichtig sind, so Ionuţ Dumitru.



    Wie eine von der rumänischen Zentralbank organisierte Konferenz zeigt, greift die Mehrwertsteuerdebatte jetzt auch auf das Thema des Beitritts zur Eurozone über. Der Chef des Fiskalrates sagte dabei, dass der Weg zum Euro vorsichtig beschritten werden sollte, da eine Rückkehr aus der Europäischen Währungsunion nicht möglich sei: “Wir haben uns für den Euro das Ziel 2019 gesetzt, aber das ist ein rein politisches Ziel, das nie konkret mit einem Fahrplan und klaren Terminen und Schritten versehen wurde. Für mich ist absolut klar, dass das neue Fiskalpaket, das Steuer und Abgaben stark drückt, uns in die Gefahr eines höheren Haushaltsdefizit bringt – und damit rückt das Ziel 2019 in weitere Ferne”.



    Der Beitritt zum Euro ist allerdings für Politiker und Experten nicht mehr ganz so interessant. Der Begeisterung setzten nicht zuletzt die jüngeren Turbulenzen auf den Finanzmärkten einen Dämpfer auf.


  • Quels pas entre la baisse de la TVA et l’adoption de l’euro?

    Quels pas entre la baisse de la TVA et l’adoption de l’euro?

    La première étape dun long processus de détente fiscale enclenché par le gouvernement de Bucarest doit commencer le premier juin prochain avec une chute abrupte de 24 à 9% de la TVA sur les denrées alimentaires, les boissons non-alcoolisées et la restauration. Le Cabinet entend ainsi appuyer une concurrence correcte au sein du milieu daffaires, enrayer lévasion fiscale et, pas en dernier lieu, stimuler la consommation pour donner un coup de pouce à léconomie.



    Cette baisse substantielle de la TVA survient une année et demie après linstitution de cette même taxe de 9% pour les produits de panification, sans pour autant avoir limpact majeur escompté sur le reste des prix, selon les analystes. Maintenant non plus, cette mesure ne devrait pas se refléter complètement dans la baisse générale des prix, affirme Ionuţ Dumitru, président du Conseil fiscal, institution qui veille à la rigueur de lélaboration du budget.



    Le Conseil sétait opposé dès le début à la modification du Code fiscal dans la formule proposée par le gouvernement de Victor Ponta, comportant cette diminution de la TVA aussi. Celle-ci ne compterait que de 50 à 60% dans la baisse des prix, qui devrait dépendre plutôt des mesures prises par les grands centres commerciaux, affirme Ionuţ Dumitru. Et lui destimer que, même sil ny a pas de risque majeur de hausse du déficit public, cette baisse de la TVA engendrerait un recul des investissements publics.



    Ionuţ Dumitru prévoit donc des conséquences négatives pour le financement des programmes dinfrastructure, nécessaires pour améliorer le climat des affaires, attirer de nouveaux investissements et dynamiser la croissance économique, dit-il.



    Le seuil vers le débat autour de ladhésion de la Roumanie à la zone euro a été, de même, rapidement franchi. Jeudi, lors dune réunion organisée par la Banque centrale de Bucarest, le président du Conseil fiscal roumain, Ionuţ Dumitru, a appelé les autorités à bien calculer leurs mesures fiscales et leurs pas vers ladoption de la monnaie unique: “Je pense que ladoption de leuro en 2019, date butoir, est un engagement purement politique et déclaratif, car il na jamais été assumé pour de vrai. Nous navons pas défini un parcours, un agenda très clair de préparation que nous devons mettre en œuvre jusquà ce moment-là. A mon avis, il est très clair que le nouveau paquet fiscal nous éloigne beaucoup de cet objectif 2019, car il diminue les taxes de manière importante et nous amène à un déficit budgétaire à nouveau élevé”.



    Il nest pas moins vrai que les turbulences intervenues dans la zone euro ont douché lenthousiasme des décideurs politiques et des experts quant à ladoption par Bucarest de la monnaie unique. (trad.: Andrei Popov)

  • 26.03.2015

    26.03.2015

    Codes — Les projets des Codes fiscal et de procédure fiscale font aujourd’hui l’objet d’un débat au Parlement, après le vote donné hier par le gouvernement. Le nouveau code se propose d’accélérer la croissance économique à travers la baisse de la fiscalité. Parmi les modifications les plus importantes introduites par le nouveau Code fiscal figure la réduction de la TVA de 24% à 20% à partir de 2016. Dans le cas de la viande, des fruits et légumes, la réduction sera de 15%.



    Justice – La Haute Cour de Justice et de Cassation décide ce jeudi du placement en détention provisoire du ministre démissionnaire des Finances Darius Vâlcov dans une affaire de trafic d’influence. Valcov a été placé mercredi en garde à vue, suite à une demande en ce sens formulée par la Direction Nationale Anticorruption et approuvée par le Sénat. M Vâlcov fait l’objet d’un dossier pénal qui vise la période 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud du pays. Selon les procureurs anticorruption, Darius Vâlcov aurait reçu deux millions d’euros de pots-de-vin en échange de contrats de marchés publics accordés par la mairie à une société privilégiée. Mercredi encore, le Sénat a rejeté la demande formulée par la DNA d’approuver la levée de l’immunité de Dan Sovan, ex ministre des Transports, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat. En échange, le plénum de la Chambre des députés de Bucarest a approuvé la demande des procureurs de placer en détention provisoire le député Theodor Nicolescu, accusé de corruption et d’abus de fonction dans une affaire de rétrocession d’immeubles surévalués.



    Entretiens — Le ministre délégué aux Relations avec les Roumains de l’étranger au sein du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, entame une visite officielle de deux jours en République de Moldova voisine pour des rencontres avec des responsables et des représentants de la société civile. La visite intervient au moment où le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu se trouve à Bucarest. Le responsable moldave a eu des entretiens avec le premier ministre roumain, Victor Ponta, le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et les présidents des deux chambres du Parlement roumain qui l’ont assuré du soutien de la Roumanie à l’intégration européenne de Chisinau. Ces rencontres Bucarest – Chisinau précédent le 97ème anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie. Le 27 mars 1918, le Conseil du Pays, organisme législatif de Chisinau, décidait de l’union avec la Roumanie de la province roumanophone de Bessarabie jusqu’alors sous occupation tsariste. L’actuelle République de Moldova s’est formée sur une partie des territoires orientaux roumains ré-annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum du dictateur soviétique Staline.



    Football- La sélection nationale de foot se prépare à rencontrer à Ploiesti, en Roumanie, la représentante des Iles Féroé dans le cadre d’un match du groupe F du tour préliminaire du Championnat d’Europe 2016. Après les matchs disputés l’automne dernier en déplacement, contre la Grèce et la Finlande et ceux joués sur terrain propre contre la Hongrie et l’Irlande du Nord, la Roumanie se classe première au sein de son groupe et quinzième dans le classement de la FIFA.



    Tennis- La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’apprête à rencontrer jeudi la Tchèque Tereza Smitkova, dans le second tour de l’Open de Miami. Simona Halep, numéro trois mondial et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondial et favorite de la compétition.

  • Starker Dollar, schwacher Euro

    Starker Dollar, schwacher Euro

    Die neusten Kursentwicklungen sind vor dem Hintergrund massiver Anleihenkäufe durch die Europäischen Zentralbank EZB festzustellen — Ziel dieser Politik ist, Geld in die Wirtschaft zu pumpen, um die Wachstumsmaschine anzuwerfen. Der Bukarester Finanzexperte Ionuţ Dumitru weist darauf hin, dass in den USA höhere Zinsen, in Europa dafür niedrigere, sogar fallende Zinsen zu erwarten sind. Diese Erwartungen der Märkte schaffen einen stärkeren Dollar, meint er. Für Rumänien sind die Schwankungen zum Teil bedenklich, gibt der Finanzexperte weiter zu verstehen:



    Der Dollar hat keine unmittelbare Relevanz auf dem rumänischen Devisenmarkt. Was zählt, ist der Kurs des Dollars zum Euro, und diesbezüglich haben wir eine spektakuläre Entwicklung gehabt, seitdem Europa seine Währungspolitik massiver Liquiditätszufuhren umsetzt. Von daher gibt es Auswirkungen auf den Leu — Dollar Kurs. Aber gesamtwirtschaftlich ist das nun einmal weniger wichtig, da wir uns in den letzten 15 Jahren, aber besonders nach dem EU-Beitritt langsam vom Dollar abgekoppelt haben. Was weiterhin in Dollar gehandelt wird, sind importierte Energieprodukte. Wir importieren ja auch Erdöl, und der stärkere Dollar wirkt sich sichtbar auf die Treibstoffpreise aus,” sagt Dumitru.




    Was aber als au‎ßerordentliche Aufwertung des Dollars zu sein scheint, entspricht in Wirklichkeit einer starken Abwertung des Euro — die europäische Wirtschafts- und Währungspolitik scheint in einer Sackgasse zu stecken, glaubt Prof. Radu Muşetescu, der den Lehrstuhl für internationale Wirtschaftsbeziehungen an der Akademie für Volkswirtschaft in Bukarest leitet:



    “In den letzten Jahren schien es so zu sein, dass der Dollar aufgrund der Herausforderungen der USA absteigt — Kriege, Wahlen, Blockaden zwischen Demokraten und Republikanern. Es zeigt sich aber, dass andere sich noch grö‎ßere Fehler leisten als die Amerikaner, weshalb der Dollar neu bewertet wird — und zwar positiv. Interessant ist aber auch die Rolle Chinas in der globalen Wirtschaft. Zu betonen ist, dass das ganze Wirtschaftswachstum Chinas und seine Exporte meiner Meinung nach über den Dollar laufen. Anders gesagt ist der US-Dollar eine viel internationalere Währung als der Euro oder der japanische Yen,” so Prof. Radu Muşetescu.




    In einem Interview mit Radio Rumänien erläutert der frühere Privatisierungsminister und gegenwärtige Finanzberater Valentin Ionescu, welches die Konsequenzen der neueren Entwicklungen sein könnten:



    In dem Moment, wo Euro und Dollar auf gleichem Level sind, und der Kurs nähert sich heute diesem Niveau, erscheint die Konkurrenzfähigkeit amerikanischer und europäischer Exporte in einem klaren Licht. Die meisten Unternehmen, amerikanische und europäische, verdienen ihr Geld auf den Auslandsmärkten — und dort ist die Hauptwährung interessanterweise der Dollar. Zwei Drittel des Welthandels werden in Dollar abgewickelt, nicht in Euro. Eine Aufwertung des Dollars wird für einige ein Gewinn sein, für andere ein Verlust. Zweitens kann man sowieso nicht mehr über Kosten wettbewerbsfähig werden, zumindest nicht in diesem bilateralen Verhältnis zwischen EU und USA”




    Der Finanzspezialist Ionuţ Dumitru sagt allerdings, dass es sehr schwierig ist, heute zu sagen, wo der Kurs des Euro zum Dollar morgen landen wird:



    Eine Prognose ist schon deshalb schwer zu erstellen, weil die Entwicklungen der letzten Wochen kaum von jemandem vorausgesehen wurden. Vieles hängt ab von den Erwartungen der Märkte und von dem Umgang der amerikanischen Fed mit den Zinssteigerungen. Einige Prognosen rechnen mit einer Parität zwischen Euro und Dollar in nächster Zukunft, aber das sind eben nur Prognosen, die immer relativ unzuverlässig sind. Niemand kann heute sagen, wo wir morgen sein werden — es gibt ja auch Voraussetzungen für einen Dollar, der stärker ist als der Euro.”



    Dumitru behält aber seine Ruhe — schlie‎ßlich wickelt Rumänien 70% seines Au‎ßenhandels mit Europa ab. Nur 30% entfallen auf Märkte, die vordergründig in Dollar abrechnen.

  • Les conséquences d’un dollar plus fort

    Les conséquences d’un dollar plus fort

    Le dollar américain s’est fortement apprécié et selon les experts, il continuera son ascension jusqu’à sa parité avec la monnaie européenne, le plus probablement vers la fin de l’été. Cette évolution intervient après que l’euro a été poussé vers le bas par la politique de relance adoptée par la Banque centrale européenne. Quelles conséquences a le renchérissement du billet vert sur le marché financier et économique roumain ?



    Ionut Dumitru, vice-président de l’Association des Experts financiers- bancaires de Roumanie explique : « Le dollar ne peut pas à lui seul influencer le marché roumain de devises, mais il le fait par sa parité avec l’euro. La monnaie américaine a connu dernièrement un renforcement spectaculaire suite à la politique monétaire d’injection massive de liquidités adoptée par l’UE. Entre temps, les Etats-Unis s’attendent à une augmentation des intérêts. Nous avons donc l’Europe d’une part, où les taux d’intérêts baissent et les Etats-Unis de l’autre, où ces taux sont majorés. C’est ainsi que se présente le marché financier, d’où le renforcement du dollar américain. Le billet vert a connu une majoration importante par rapport aussi à la monnaie roumaine, le leu, mais cette parité a des conséquences limitées dans l’économie roumaine depuis l’adhésion du pays à l’UE. Si l’on parle commerce extérieur, les principaux produits dénominés en dollars sont ceux énergétiques ou encore les combustibles importés, dont les tarifs varient en fonction du prix du baril de pétrole exprimé en dollars. Pour conclure, les rapports entre l’économie roumaine et le dollar américain se sont affaiblis ces 10 ou 15 dernières années et se résument à présent au domaine énergétique et des carburants, d’où la récente majoration du prix à la pompe. »



    Du coup, derrière la forte appréciation du billet vert se cache en fait une importante dépréciation de l’euro, ce qui témoigne d’un contexte économique européen très délicat, selon le professeur Radu Musetescu, chef de la chaire de Relations Economiques Internationales à l’Académie d’Etudes économiques de Bucarest : « On aurait cru, ces dernières années, que le dollar américain suivait une tendance descendante, en raisons des défis qui se posaient devant les Etats-Unis, depuis les guerres jusqu ’aux blocages politiques entre démocrates et républicains, en passant par les élections. Paradoxalement, il y en qui font des erreurs encore plus graves que les Américains, d’où cette nouvelle appréciation du billet vert et sa position relativement bonne. Il convient de mentionner également une chose fort intéressante dans cette économie globale, à savoir le rôle que joue la Chine. A mon avis, la croissance de cette économie et de toutes les exportations chinoises ne sont pas sans rapport avec le dollar. Autrement dit, le dollar américain est une devise beaucoup plus internationalisée que l’euro ou le yen. »



    Quelles seraient les conséquences d’une égalité anticipée euro-dollar ? Dans une interview à Radio România, l’analyste Valentin Ionescu, ancien ministre vers la fin des années ’90, explique : « Lorsque les deux devises seront arrivées à la parité – niveau dont elles se rapprochent déjà — on pourra juger de la compétitivité des exportations européennes et américaines. La compétition en matière d’exportations de biens et de services est un indicateur particulièrement révélateur. Toutefois, ce qui est intéressant c’est que la plupart des entreprises américaines et occidentales gagnent de l’argent sur les marchés extérieurs, là où la principale devise est le dollar américain et non pas l’euro. Deux tiers du commerce mondial se déroulant donc en dollars et non pas en monnaie unique européenne, cela rapporte des profits en dollars. Par conséquent, le renforcement de la monnaie américaine profitera aux uns et nuira aux autres. En outre, au même chapitre exportations, il sera très difficile de miser sur les coûts, en termes de compétitivité, du moins dans la relation bilatérale UE — Etats-Unis. »



    L’analyste économique Ionuţ Dumitru affirme pourtant qu’il est difficile de prévoir, à ce jour, que deviendra le taux de change euro-dollar : « Faire des pronostics n’est pas si simple que ça, surtout dans le contexte où l’on a eu du mal à anticiper les évolutions. Tout dépend des attentes du marché et de la manière dont la Réserve Fédérale Américaine gérera la hausse des taux d’intérêts. Certaines estimations font état d’une bien prochaine égalité euro-dollar, ce qui ce traduirait par un taux de change leu – dollar très proche de celui leu — euro, mais ce ne sont là que des estimations, lesquelles comportent un certain degré d’incertitude. Quel avenir pour ce taux de change ? Personne ne saurait le dire, mais il existe des prémisses pour un renforcement significatif du dollar face à l’euro. »



    Les échanges dans les deux sens avec les pays de l’UE comptent pour 70% du commerce extérieur de la Roumanie, le poids des autres marchés étant donc limité à 30%, précise Ionuţ Dumitru. (Trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • Ce soluţii există pentru creditele în franci elveţieni?

    Ce soluţii există pentru creditele în franci elveţieni?

    Fireşti pe pieţele valutare, fluctuaţiile sunt analizate, însă, cu maximă atenţie în cazul evoluţiilor bruşte. Aşa s-a întâmplat la începutul anului cu francul elveţian, iar în ultima perioadă cu dolarul american. Care sunt explicaţiile şi mai ales care sunt consecinţele? Cine are de câştigat şi cine are de pierdut în România? În ianuarie, Banca Naţională a Elveţiei a renunţat la pragul minim valutar al monedei naţionale faţă de euro, pe care l-a apărat în ultimii ani, iar această decizie a aruncat francul elveţian la un nivel apropiat de cel al monedei europene, aprecierea fiind una record, de aproape 30%. Situaţia a adus la disperare şi a scos în stradă românii cu credite în această monedă.



    Atraşi în perioada de boom a creditelor, în urmă cu mai bine de opt ani, de stabilitatea francului elveţian, dar mai ales de dobânzile mai mici în raport cu euro sau dolarul, zeci de mii de români au optat pentru împrumuturi în franci elveţieni, iar acum au ajuns în situaţia de a nu mai putea plăti şi au cerut statului să intervină.



    Au fost vehiculate mai multe propuneri, între care conversia în lei a creditelor, la un curs mai apropiat de cel la care au fost încheiate majoritatea contractelor, sau prelungirea perioadei de rambursare a creditelor.



    În această săptămână, executivul a discutat în primă lectură un proiect de lege privind conversia în lei a creditelor în valute. Băncile ar urma să ofere o reducere de 15% din valoarea creditului în lei rezultat în urma conversiei, iar statul să asigure garanţii pentru jumătate din suma de plată. Proiectul îi vizează pe cei cu credite ipotecare sau imobiliare care au restanţe la plată mai mici de 60 de zile şi venitul net de maxim de 3.000 de lei (circa 670 de euro).Proiectul s-a aflat pe agenda şedinţei de Guvern sub formă de ordonanţă de urgenţă, dar, la cererea premierului, a fost transformat în proiect de lege.



    Dacă aprecierea bruscă şi consistentă a francului elveţian a fost surpriza valutară a începutului de an, în ultima perioadă şi dolarul s-a apreciat puternic faţă de leu. Creşterea se datorează în principal întăririi dolarului în raport cu euro, ca urmare a creşterii economice superioare a SUA şi aşteptărilor investitorilor legate de o creştere a dobânzii de către Rezerva Federală – Banca Centrală din SUA. Aceasta a mai făcut, miercuri, un pas spre prima majorare a dobânzii de politică monetară de după 2006, însă în paralel şi-a înrăutăţit prognozele de creştere şi inflaţie.



    Într-un comunicat publicat la sfârşitul reuniunii de politică monetară, Banca centrală a SUA a renunţat la promisiunea de a avea răbdare înainte de a decide majorarea costului creditului, ceea ce, potrivit analiştilor, înseamnă că o majorare a dobânzii de bază în SUA este posibilă în lunile următoare.

  • Bukarester Regierung: auf der Suche nach Ausweg aus der Franken-Krise

    Bukarester Regierung: auf der Suche nach Ausweg aus der Franken-Krise

    Die überraschenden un starken Kursschwankungen an Finanzmärkten wecken überall Besorgnis und Befürchtungen. Das passierte sowohl Anfang des Jahres mit der erheblichen Aufwertung des Schweizer Franken, als auch vor kurzem mit der unerwarteten Aufwertung des Dollar. Wie kann dieses Phänomen begründet werden und welche sind seine Folgen? Wer profitiert und wer verliert in Rumänien? Im Januar hatte die Schweizerische Nationalbank ihre Politik des Mindestkurses aufgebeben und hob die Untergrenze der Nationalwährung gegenüber dem Euro deutlich auf.



    Der Schweizer Franken stieg infolgedessen auf Rekordwerte, indem die Aufwertung um knapp 30% lag. Die Wertsteigerung des Schweizer Franken stürzte in Rumänien tausende Kreditnehmer in Verzweiflung. Grund war das rasante Wachstum der Raten für Kredite, die an die Schweizer Währung gekoppelt waren. Vor acht Jahren, bei einem stabilen Wechselkurs und guten Zinsen im Vergleich zu den Euro-und Dollarkrediten, erwiesen sich die Kredite in Schweizer Franken als besonders attraktiv für tausende Rumänen, die jetzt in Notlage geraten sind.



    Auf der Suche nach einem Ausweg, brachten die Bukarester Behörden zahlreiche Lösungen in Vorschlag. Überlegt wurden die Umwandlung der Kredite in Lei oder die Verlängerung der Laufzeit für die Rückzahlung des Darlehens. Diese Woche diskutierte die Bukarester Regierung erstmals über einen Gesetzentwurf zur Umwandlung in Lei der in Fremdwährung vereinbarten Kredite. Die Banken müssten die Reduzierung um 15% des in der rumänischen Währung umgewandelten Kredite bieten und der rumänische Staat soll Garantien für die Hälfte des rückzahlenden Betrags sichern.



    Der Gesetzentwurf richtet sich an Hypotheken-und Immoblienkreditnehmer, die einen Zahlungsverzug von weniger als 60 Tagen verzeichnen und über ein Netto-Einkommen unten der Grenze von 3.000 Lei (rund 670 Euro) verfügen. Das Projekt stand auf der Agenda der Regierungssitzung als Eilverordnung, Premierminister Victor Ponta brachte es aber als Gesetzentwurf ein. In letzter Zeit sorgte auch die beschleunigte Aufwertung des Dollar gegenüber der rumänischen Währung Leu für Besorgnis. Die Wertsteigerung der US-amerikanischen Währung gegenüber dem Leu ist hauptsächlich auf die Aufwertung des Dollar gegenüber dem Euro zurückzuführen.



    Die Dollarstärke liegt vor allem im starken Wachstum der amerikanischen Wirtschaft und den anstehenden Zinserhöhungen begründet. Die US-Notenbank machte am Mittwoch einen weiteren Schritt zur ersten Leitzinserhöhung nach über sechs Jahren der Nullzinspolitik und revidierte die Prognose des Wirtschaftswachstums und der Inflation nach unten. In einer offiziellen Mitteilung, gab die US-Notenbank bekannt, sie werde in ihrer Geldpolitik und mit Blick auf eine Zinserhöhung nicht mehr geduldig sein. Der Schritt war von Experten erwartet worden.