Tag: Eurobaromètre

  • La semaine du 30 septembre au 06 octobre 2024

    La semaine du 30 septembre au 06 octobre 2024

    L’Allemagne soutient l’adhésion complète de la Roumanie à Schengen

     

    Une adhésion des frontières terrestres roumaines à la zone de libre circulation le plus rapidement possible, contribuera à renforcer les échanges commerciaux, a déclaré le chef du gouvernement du Land allemand de Bade-Wurtemberg, lors d’une rencontre lundi, à Bucarest, avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Leurs discussions ont visé notamment la coopération dans les domaines politique, économique, social, éducationnel à travers l’élargissement des projets à succès dans le domaine de la formation professionnelle bilatérale. Les pourparlers qui se sont tenus à Bucarest ont débouché sur la signature de deux déclarations de coopération entre les gouvernements roumain et fédéral du land de Bade-Wurtemberg et entre les deux ministères de l’Intérieur. Parmi tous les lands allemands, celui de Bade-Wurtemberg est celui avec lequel la Roumanie a le plus d’échanges commerciaux. L’année dernière, leur niveau a atteint 8,32 milliards d’euros, 12 fois plus qu’il y a onze ans. Le responsable allemand a aussi discuté avec le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Celui-ci a déclaré vouloir reprendre le plus vite possible les réunions de la commission mixte gouvernementale afin que tous les nouveaux projets dans des domaines clé tels l’économie, l’énergie, l’environnement, la santé, l’agriculture ou encore l’éducation puissent être mis en pratique rapidement.

     

    Le sommet de la Diaspora

     

    Une centaine de Roumains de la Diaspora qui se sont fait remarquer dans différents domaines d’activité tels l’entrepreneuriat, le management, la santé, les arts, les sciences ou le sport ont été décorés lors de la 9ème édition du sommet RePatriot organisé jeudi, au Palais du Parlement de Bucarest. La Roumanie est l’un des pays européens les plus sûrs et elle mène des investissements dans tous les domaines. Les millions de citoyens roumains qui ont quitté la Roumanie ces 35 dernières années devraient être encouragés pour revenir dans le pays, ont affirmé à l’unisson les responsables roumains présents à l’événement.

     

    Quand les Roumains pourront-ils voyager sans visa aux Etats Unis?

     

    Il est fort probable que les Roumains puissent voyager librement aux Etats-Unis  à partir de l’année prochaine. L’ambassadeur de Roumanie à Washington, Andrei Muraru:

    «  L’année fiscale s’est clôturée aux Etats-Unis et la Roumanie a répondu au  dernier critère qu’il lui restait à remplir. Certes, nous attendons prochainement une confirmation de la part de nos partenaires américains, mais au vue du nombre de demandes de visa de cette année et la forte tendance à la baisse des demandeurs de visas ces dernières années, la Roumanie est tombée en dessous du taux de rejet de 3 %. L’élimination des visas d’entrée aux Etats-Unis représente la meilleure reconnaissance de la solidarité roumano-américaine ». Durant les prochains mois, la Roumanie doit encore franchir des étapes importantes pour être admise au Programme Visa Waiver, a mis en garde l’ambassadrice des Etats-Unis à Bucarest, Kathleen Kavalec. Elle a ajouté que cet automne, des consultations supplémentaires entre les deux gouvernements auront lieu afin de déterminer si la Roumanie a correctement adhéré à une série de mesures de sécurité convenues préalablement. Et d’ajouter que des consultations supplémentaires entre les deux gouvernements auront lieu cet automne pour réviser l’adoption par la Roumanie d’une série de mesures de sécurité décidées antérieurement.

     

     

    Des enfants libanais blessés soignés dans des hôpitaux roumains

     

    Les étrangers quittent le Liban pendant qu’Israël intensifie les bombardements sur la capitale Beyrouth. Des dizaines de Roumains ont été rapatriés à bord d’un avion appartenant aux forces aériennes roumaines. Par ailleurs, 8 enfants ayant souffert de blessures lors des attaques dans la Bande de Gaza et 24 membres de leurs familles ont été transportés à bord d’un avion du Ministère roumain de la Défense pour se faire soigner en Roumanie. Bucarest accorde son soutien sur la base de la demande d’assistance internationale formulée par l’Organisation mondiale de la santé, à travers le Mécanisme européen de protection civile. « Nos efforts sont doublés de démarches diplomatiques visant à rétablir la sécurité dans la région et encourager un accord de cessez-le-feu et la libération des otages » a affirmé le Premier ministre roumain. Celui-ci a participé à l’action d’aide aux côtés de la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu et du chef de la Direction des Situations d’urgence, Raed Arafat.

     

    Mugur Isarescu reconduit à la tête de la Banque centrale de Roumanie

     

    Le gouverneur de la Banque centrale roumaine a été reconduit à la tête de la Banque National de Roumanie pour un nouveau mandat de 5 ans. A la tête de cette institution depuis 1990, avec une année de pause pendant laquelle il a été Premier ministre, Mugur Isarescu est considéré comme le directeur de banque centrale avec le mandat le plus long jamais effectué en Europe. A la direction de la BNR telle qu’elle a été votée par le Parlement figure aussi Leonardo Badea, Premier vice-gouverneur et Florin Georgescu et Cosmin Marinescu, vice-gouverneurs. Le Parlement a voté aussi les mandats de certains membres du Conseil d’administration de l’Autorité pour la Surveillance financière et du Conseil national pour l’audiovisuel. Par ailleurs, les parlementaires ont approuvé les demandes formulées par le chef de l’Etat concernant le déploiement sur le territoire national de plusieurs missions d’assistance de sécurité de l’OTAN au bénéfice de l’Ukraine et de plusieurs manœuvres maritimes pour les soldats ukrainiens.

     

  • Eurobaromètre après les élections européennes

    Eurobaromètre après les élections européennes

    Selon un sondage Eurobaromètre publié par le Parlement européen jeudi, le contexte économique actuel a été la principale motivation qui a poussé les Roumains à voter aux élections européennes de l’été dernier. C’est du moins ce qu’ont affirmé 45% d’entre eux, qui se sont rendus aux urnes en juin dernier afin d’élire leurs députés au Parlement européen, tandis que 44% ont été motivés par la hausse des prix et le coût de la vie. L’enquête place les Roumains au-dessus de la moyenne des 27 pays de l’UE en ce qui concerne l’optimisme quant à l’avenir de l’UE. Les autres sujets importants qui ont motivé les Roumains à voter sont la protection sociale, le bien-être et l’accès aux soins de santé (32 %, contre seulement 24 % en moyenne dans l’UE), le contexte international (30 %), la démocratie et l’État de droit (27 %), ainsi que la défense et la sécurité (27 %, ce qui est presque similaire à la moyenne de l’UE actuellement de 28 %).

     

    Les Roumains optimistes quand à l’avenir de l’UE

     

    L’enquête révèle également que le soutien à l’UE reste élevé, malgré les problèmes économiques. L’enquête montre que 65 % des Européens restent optimistes quant à l’avenir de l’Union. Le pourcentage de Roumains optimistes à ce sujet est supérieur à la moyenne européenne de 68 % et a augmenté de 7 points de pourcentage par rapport à l’enquête effectuée au printemps dernier. Si l’on en croit ce  même sondage, l’appartenance à l’UE est perçue de manière favorable, sept Européens sur dix estimant que leur pays a bénéficié de l’adhésion à l’UE, un chiffre qui est resté stable ces dernières années.

     

    L’UE reste une valeur sûre pour beaucoup de Roumains

     

    Quatre raisons expliquent que l’appartenance à l’UE soit considérée comme bénéfique : la coopération accrue entre les États membres, la protection de la paix et le renforcement de la sécurité, la contribution de l’Union à la croissance économique et la création d’opportunités sur le marché du travail. L’analyse de cette enquête postélectorale suggère également que le vote aux élections européennes devient une habitude pour de nombreux citoyens. Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils votaient, 46 % des électeurs européens ont répondu qu’il leur semblait normal de le faire. En Roumanie, 35 % ont fourni la même réponse.

     

    Le Parlement européen prêt à tenir ses engagements auprès des citoyens UE

     

    « En juin, les citoyens de toute l’Europe ont fait entendre leur voix et nous avons assisté à la plus forte participation aux élections du Parlement européen depuis 30 ans. Les citoyens nous ont donné un mandat pour agir, pour apporter des réponses et des solutions qui profitent à leur vie quotidienne », a déclaré la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, citée dans un communiqué de presse du Parlement européen, commentant les résultats de l’enquête Eurobaromètre. Elle a ajouté que le Parlement honorera ses promesses. « Dans les semaines à venir, la nouvelle Commission européenne sera examinée de près afin de s’assurer qu’elle aborde les questions prioritaires pour les citoyens : le coût de la vie, l’état de l’économie et de la démocratie, l’État de droit, l’immigration et la sécurité », a ajouté Roberta Metsola.

  • L’Eurobaromètre de l’élection européenne

    L’Eurobaromètre de l’élection européenne

    74% des Roumains ont l’intention de voter au scrutin européen

     

    Après la République tchèque, c’est la Roumanie qui enregistre la 2e plus grande hausse des intentions de vote au scrutin pour le Parlement Européen, soit de 74 % des personnes qui ont répondu au plus récent Eurobaromètre rendu public mercredi. A comparer avec 19 %, lors du scrutin d’il y a 5 ans.

     

    Néanmoins, l’intérêt des Roumains pour l’élection au PE du 9 juin prochain est plutôt bas, notre pays ne se retrouvant pas dans le premier tiers des Etats-membres de l’UE, en termes d’intentions de se rendre aux urnes.

     

    Concrètement, si le scrutin européen avait lieu la semaine prochaine, près de 3 quarts des Roumains questionnés se rendraient probablement aux vote et seulement 6 % sont plutôt sûrs de ne pas aller voter.

     

    Une bonne opinion sur le PE

     

    Par ailleurs, près de la moitié des Roumains ont toujours une bonne impression du PE, tout comme l’automne dernier, bien que le pourcentage de ceux qui ont une image négative ait augmenté jusqu’à 19 %. En même temps, plus de 50 % de nos compatriotes aimeraient voir le rôle du Législatif européen se renforcer à l’avenir, soit un taux similaire à la moyenne européenne. Par contre, 37 % d’entre eux aimeraient voir le rôle du PE diminuer.

     

    Quant à l’importance du vote à l’élection européenne, un peu plus de la moitié des Roumains questionnés considèrent ce vote comme ayant une importance moyenne, alors que 5 % disent que ce scrutin n’est pas vraiment important pour eux. En fait, ils estiment que les élections nationales sont plus importantes que celle pour le PE, c’est valable pour 63 % des sujets.

     

    Economie, les emplois et la santé – au centre de l’intérêt

     

    Parmi les principaux sujets qui devraient être débattus pendant la campagne électorale de cette élection européenne, les Roumains questionnés ont nommé le soutien pour l’économie, la création d’emplois, la santé publique, la lutte contre la pauvreté et contre l’exclusion sociale. Les valeurs à défendre par le futur PE, selon ce sondage sont : la démocratie, le respect des identités nationales, de la culture et des traditions des Etats-membres, la solidarité entre les Etats-membres et entre les différentes régions de l’UE.

     

    Des avis quand même partagés 

     

    Les avis sont quand même partagés quant l’avenir de l’UE : 45 % des Roumains affirment que « les choses vont dans la bonne direction » au sein de l’espace communautaire, alors que 41 % les contredisent. A comparer avec la moyenne européenne de ces derniers qui est de 49 %. Interrogés sur la situation dans leur propre pays, seulement 34 % des Roumains ont donné une réponse optimiste, alors que 57 % d’entre eux ont pointé du doigt la mauvaise direction dans laquelle le pays se dirige.

     

    Les Roumains, plus optimistes que la moyenne européenne

     

    A en croire les chiffres de cet Eurobaromètre, les Roumains sont quand même plus optimistes que la moyenne européenne et estiment que leur niveau de vie sera meilleur dans les 5 années à venir. Ils sont aussi plus optimistes que la moyenne des citoyens européens à propos de l’économie de leur pays d’ici une année. Côté confiance faite à l’avenir de l’UE, les Roumains s’inscrivent dans le courant de la moyenne européenne.

     

    Enfin, aux dires de la plupart de nos compatriotes la Roumanie a tiré profit de son adhésion à l’UE. Ils sont seulement 30 % à dire le contraire.

     

    Autant d’opinons, à moins de deux mois avant les élections européennes. Pour rappel, en Roumanie, le scrutin pour le PE se tiendra le 9 juin, le même jour que l’élection municipale. (trad. Valentina Beleavski)

  • Que disent les Européens de la crise en Ukraine ?

    Que disent les Européens de la crise en Ukraine ?

    La plupart des Européens sont favorables à la réponse de
    Bruxelles à la guerre en Ukraine, selon un Eurobaromètre Flash réalisé dans
    tous les Etats-membres, lit-on dans un communiqué de la Commission européenne. L’enquête
    montre aussi que la plupart des Européens considèrent l’Ukraine comme faisant partie
    de l’Europe et ils se disent solidaires avec le peuple ukrainien.






    Par ailleurs, les citoyens européens soutiennent en grand
    nombre les sanctions décidées par Bruxelles contre la Russie à cause de son
    attaque sur l’Ukraine, constate l’étude. Ils sont 8 sur 10 à valider la mise en
    place de sanctions économiques et politiques contre Moscou, les oligarques
    russes, et l’élite politique russe, qu’ils tiennent pour responsable de l’invasion.
    Plus encore, deux tiers des Européens sont d’accord avec le fait que l’UE finance
    le rachat et la livraison d’équipement militaire à l’Ukraine. En même temps, trois
    quarts de personnes questionnées estiment que la guerre en Ukraine témoigne de
    la « nécessité d’avoir une coopération militaire renforcée au sein de l’UE ».








    L’Eurobaromètre fait aussi état d’un large soutien de la
    part des citoyens européens pour les actions de l’UE censées diminuer la
    dépendance aux combustibles fossiles provenant de Russie. Plus de 80 % des
    Européens sont favorables à la reconstitution des stocks de gaz européen pour
    éviter le risque d’une pénurie en hiver prochain, mais aussi aux mesures
    censées accroître l’efficacité énergétique des bâtiments et, des transports,
    tout comme aux investissements dans l’énergie renouvelable. De même, 9 sur 10
    participants au sondage ont affirmé qu’il fallait prendre des mesures au niveau
    européen pour limiter l’impact de la hausse des tarifs de l’énergie sur les
    consommateurs et sur les entreprises. Ils sont presque tout aussi nombreux à
    dire que les prix trop élevés de l’énergie ont eu un impact considérable sur
    leur pouvoir d’achat.






    Pour ce qui est de l’aide humanitaire accordée à l’Ukraine,
    la plupart des Européens questionnés ont exprimé leur désir ferme de soutenir l’Ukraine
    et son peuple. Concrètement, 9 sur 10 d’entre eux approuvent l’aide humanitaire
    accordée aux personnes touchées par la guerre, et ils sont très nombreux à
    valider l’accueil des réfugiés en UE et l’aide financière accordée à Kiev.






    Enfin, deux tiers des Européens questionnés sont favorables
    aussi « l’adhésion de l’Ukraine à l’UE au moment où celle-ci est prête ».






    Quant à la Roumanie, 63 % des participants au sondage
    sont contents de la réaction de l’UE depuis le début de la guerre en Ukraine
    voisine, soit plus de moitié européenne. 82 % des Roumains se disent aussi satisfaits
    de la réaction de leurs co-nationaux à cette guerre, alors que la moitié européenne
    et de 69 %. La plupart des Roumains estiment encore que, depuis le déclenchement
    de la guerre, l’UE a fait preuve de solidarité, d’unité et de promptitude.






    Notons pour terminer que plus de 26 000 citoyens européens
    ont été interviewés en ligne pour cet Eurobaromètre réalisé du 13 au 20 avril
    dans les 27 Etats membres de l’UE. (Trad. Valentina Beleavski)





  • 03.06.2021

    03.06.2021


    Coronavirus – Le
    certificat numérique de vaccination sera lancé le 1er juillet au
    niveau européen et la Roumanie est en bonne voie pour respecter ce délai, a annoncé
    Andrei Baciu, secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Santé. Les autorités
    roumaines vont lancer une plateforme en ligne sécurisée qui permettra aux gens
    de télécharger leur certificat afin de l’imprimer ou de le garder en version numérique.
    L’authenticité du document sera garantie par un QR code, qui sera scanné au
    passage aux frontières. Le certificat COVID numérique de l’UE est une preuve attestant
    qu’une personne a été vaccinée contre la COVID-19, a reçu un résultat de test
    négatif, ou a guéri de la maladie. Par ailleurs, la vaccination des 12-15 ans a
    démarré mercredi en Roumanie, après que l’Agence européenne des médicaments a autorisé
    l’utilisation du vaccin Pfizer/BioNTech pour cette tranche d’âge. Jeudi, les
    chiffres officiels font état de 196 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2
    sur près de 32.000 tests effectués. 365 malades de Covid-19 sont en
    réanimation.






    Enquête – 76%
    des Roumains considèrent que la pandémie de Covid-19 a eu ou aura un impact sur
    leurs finances personnelles, alors que la moyenne dans l’Union européenne est
    de seulement 57% – montrent les données publiées jeudi du plus récent
    Eurobaromètre. La dernière enquête du Parlement européen a été effectuée entre
    mars et avril cette année et montre l’impact croissant de la pandémie sur la
    vie personnelle et la situation financière des européens. Malgré les dommages sur
    leurs portefeuilles, une petite majorité des personnes interrogées – 57% dans l’UE
    et 45% en Roumanie – considèrent que les bénéfices des mesures de confinement
    sur la santé des citoyens dépassent leurs effets économiques négatifs. Cette
    opinion est partagée dans la plupart des pays de l’UE et suggère un changement
    d’attitude des européens par rapport à la seconde moitié de l’année précédente,
    où une légère majorité d’entre eux considéraient que les dommages économique étaient
    plus importants. Près de la moitié des citoyens – 48% dans l’UE et 41% en
    Roumanie – sont au courant des mesures prises par Bruxelles pour lutter contre
    la pandémie et ses effets, mais seulement 48% des citoyens européens et, respectivement, 52% des Roumains en sont satisfaits.




    Schengen – La
    Commission européenne soutient l’entrée rapide de la Roumanie, de la Bulgarie
    et la Croatie dans l’espace Schengen, a déclaré la commissaire aux Affaires
    intérieures Ylva Johansson. Bruxelles a présenté hier sa stratégie pour réformer
    l’espace européen de libre circulation. La Commission rappelle dans le document
    que la Roumanie et la Bulgarie avaient reçu des évaluations positives pour rejoindre
    l’espace Schengen et que c’est aussi le cas de la Croatie plus récemment. A présent,
    22 pays membres de l’UE, aux côtés de l’Islande, de Liechtenstein, de la Norvège
    et de la Suisse, font partie de l’espace de libre circulation.




    Moldavie – La
    Commission européenne a approuvé mercredi un plan de relance économique pour la
    République de Moldova de 600 millions d’euros pour les trois prochaines années.
    Le plan est fondé sur cinq piliers : la gestion des finances publiques et
    la gouvernance économique ; économie compétitive, commerce et PME ; infrastructure ;
    éducation et emploi ; ainsi que la réforme de l’Etat de droit et de la
    Justice. La Roumanie a réitéré à de nombreuses reprises qu’elle restait le
    principal partenaire des citoyens de la République de Moldova et qu’elle
    continuait à soutenir le parcours européen de ses voisins moldaves.




    Football – L’équipe
    de Roumanie de football a été vaincue hier soir, pour la première fois, par la Géorgie,
    score 2-1, lors d’un match amical déroulé à Ploieşti, dans le sud de la Roumanie. C’est la troisième défaite d’affilée essuyée par les footballeurs roumains, après s’être inclinés 0-1 devant l’Allemagne
    et 2-3 devant l’Arménie dans les préliminaires de la Coupe du monde 2022. La dernière
    présence de la Roumanie à une Coupe du monde de football remonte à 1998, en France.
    Ce samedi 5 juin un autre match amical est prévu contre l’Angleterre à Middlesbrough.




    Tennis – Les sportives
    roumaines Mihaela Buzărnescu et Patricia Ţig affrontent aujourd’hui, dans l’épreuve
    de double dames du tournoi du Grand Chelem de Rolland Garros, le duo Lara
    Arruabarrena d’Espagne – Caroline Dolehide des Etats-Unis. Aujourd’hui encore, la paire Irina Begu de
    Roumanie – Nadia Podoroska d’Argentine a vaincu 6-3, 6-1 la paire française Estelle
    Cascino – Jessika Ponchet. Seulement deux joueuses roumaines sont encore en
    compétition dans l’épreuve de simple dames. Sorana Cîrstea, qui affrontera la
    Russe Daria Kasatkina, et Ana Bogdan, qui aura pour adversaire Paula Badosa
    Gibert d’Espagne, vendredi, dans le troisième tour de la compétition. Côté
    hommes, le Roumain Horia Tecău et l’Allemand Kevin Krawietz joueront demain
    contre le duo Yen-Hsun Lu de Taiwan – Yoshihito Nishioka de Japon.




    Météo – Le temps se
    réchauffe légèrement en Roumanie, mais reste instable. Dans le sud-est du
    territoire, le ciel est principalement couvert et on signale des pluies
    localement. Ailleurs dans le pays, on attend des pluies de courte durée, qui
    pourraient tourner à l’orage. Le vent est faible à modéré, mais connaît des
    intensifications sur les crêtes des Carpates et dans l’est du pays, où les
    rafales pourraient atteindre 45 à 55 km/h. Les températures maximales iront de
    16 à 25°. 17° et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 11.06.2020

    11.06.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – En Roumanie,
    le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 fait état de près de 21.100 de cas d’infection
    au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger
    ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu
    la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à
    approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine,
    en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection.
    Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule
    législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis
    politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le
    gouvernement libéral.

    Mesures -
    Le gouvernement roumain se réunit aujourd’hui pour examiner les mesures de
    relâchement annoncées pour l’après 15 juin. L’Exécutif devrait aussi continuer
    à analyser les actes normatifs à adopter pour relancer l’économie du pays.




    Coronavirus
    dans le monde
    – L’Organisation
    mondiale de la santé (OMS) avertit que la pandémie de coronavirus n’est pas
    encore terminée et se déclare très inquiète du fait que, dans le monde, des
    systèmes de santé nationaux font des efforts pour survivre. Le directeur
    exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire,
    Mike Ryan, a averti contre l’impact du
    virus dans l’hémisphère sud de la planète, pendant la saison hivernale,
    affirmant qu’il était impossible de prévoir l’évolution de la situation.












    Corruption – Six Roumains sur dix affirment que la
    corruption affecte leur vie au quotidien, indique le plus récent Eurobaromètre -
    un sondage d’opinion réalisé dans l’Union européenne en décembre 2019 et rendu
    public ce mercredi. Par rapport à l’année 2017, c’est une baisse de 4%, mais ce
    chiffre est tout de même deux fois supérieur à la moyenne européenne. Huit
    Roumains sur dix considèrent que la corruption est largement répandue dans leur
    pays, cette perception étant relativement proche de celle communautaire. Selon
    le sondage, une majorité considérable des Européens (69%) considère que la
    corruption est inacceptable. C’est le Portugal qui enregistre le plus fort
    rejet de la corruption par la population (88%), tandis que la Hongrie affiche
    le pourcentage le plus faible (38%). En Roumanie, 48% de la population
    rejettent la corruption.


    Universités – L’Université de Bucarest et l’Université « Babeş-Bolyai »
    de Cluj-Napoca (nord-ouest) sont les seuls établissements d’enseignement
    supérieur de Roumanie présents au classement QS 2020 – Quacuarelly Symonds
    World University Rankings 2020, le plus connu classement global des universités
    en fonction des domaines d’étude et de recherche. Plus de 1.000 établissements
    universitaires du monde entier y sont évalués du point de vue de la réputation
    académique, de celle d’employeur, du nombre d’étudiants et de celui de
    citations des facultés, des facultés internationales et des étudiants
    internationaux. Pour ce qui est du classement par domaines fondamentaux, l’Université
    de Bucarest est présente dans dix domaines et sous-domaines, sur les 53 analysés.
    Pour le domaine « sciences de la nature » et le sous-domaine « langue
    et littérature anglaises », elle est la seule université de Roumanie à
    figurer au classement QS. L’UB est aussi l’unique établissement universitaire
    roumain présent au classement QS-University Ranking by Subject 2020, dans le sous-domaine
    « linguistique ».








    Migrants – Dix migrants afghans, dont trois enfants, ont
    été interpellés par les agents de la police aux frontières de Roumaine, lorsqu’ils
    tentaient de franchir la frontière avec la Hongrie, à Nădlac. Les migrants ont
    déclaré qu’ils voulaient se rendre dans Etats de l’ouest de l’Europe. Une
    enquête est ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat.


    Météo – En Roumanie, une
    alerte jaune à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur l’ensemble du
    territoire jusqu’à samedi. Aujourd’hui,
    les températures maximales vont de 20° à 30°, avec 20° à Bucarest, à midi.

  • Eurobaromètre sur la corruption

    Eurobaromètre sur la corruption




    64%
    des Roumains se heurtent à la corruption dans leur vie quotidienne, constate
    une étude menée au niveau de l’UE en décembre 2019 et publiée mercredi par la
    Commission européenne. A comparer avec 2017, le taux a diminué de 4 points de
    pourcentage, mais la Roumanie dépasse toujours par deux fois la moyenne
    européenne. 8 sur 10 Roumains interrogés estiment que le problème de la
    corruption est largement répandu dans notre pays. Ensuite, 48% des Roumains
    affirment que la corruption était à la hausse ces dernières années et ils sont
    de 2% plus nombreux à le dire par rapport à 2017. 37% de nos compatriotes ne
    sont pas d’accord et disent que le niveau de corruption est resté le même,
    alors que 7% seulement pensent que le phénomène a diminué. Ils sont toujours 8
    sur 10 à déclarer que la corruption est toujours présente au sein des
    institutions publiques locales, régionales ou nationales. Qui plus est, 4 sur
    10 Roumains pensent qu’offrir et accepter des pots-de-vin et l’abus de fonction
    pour obtenir des gains personnels sont une pratique répandue au sein des partis
    politiques, 36% les attribuent aux politiciens, alors que 33% – aux
    fonctionnaires publiques qui décident qui gagne les appels d’offre publiques.
    25% des participants au sondage attribuent ces pratiques aussi aux compagnies
    privées. Tous ces chiffres se situent en dessous de la moyenne européenne. Pour
    ce qui est des domaines où la corruption est la plus présente, 48% des Roumains
    pointent du doigt le système sanitaire et 41% ont nommé la police et les
    douanes.






    Voyons
    maintenant ce qui se passe au niveau de l’UE. Selon cet Eurobaromètre, 69% des
    Européens affirment que la corruption est inacceptable. C’est notamment le
    Portugal qui rejette cette pratique, avec 88% des Portugais participants au
    sondage. Au pôle opposé l’on retrouve la Hongrie, dont 38 % des représentants
    ont affirmé la même chose.


    En
    Roumanie, l’enquête a été menée début décembre 2019, par des interviews face à
    face, avec plus d’un millier de personnes. A ce moment-là, a Grande Bretagne
    était encore membre de l’UE, donc elle a été incluse dans la moyenne
    européenne.






    Cet
    Eurobaromètre s’ajoute le rapport annuel du GRECO, l’organisme anticorruption
    du Conseil de l’UE, publié la semaine dernière. Les gouvernements et les
    personnes occupant des fonctions publiques doivent agir de manière exemplaire
    et respecter les mesures anticorruption et les normes de transparence, lit-on
    dans le texte. Le rapport examine les mesures anticorruption adoptées par les
    Etats-membres du GRECO en 2019, notamment en ce qui concerne les
    parlementaires, les juges et les procureurs, sans oublier les gouvernements, ni
    les fonctions exécutives de haut niveau ou les agences qui appliquent la
    loi.






    Notons
    aussi que la Roumanie compte parmi les 15 Etats membres visées fin 2019 par une
    procédure de non-conformité dans le cadre de sa 4e étape
    d’évaluation. Avant le 31 décembre 2019, sur les 16 recommandations formulées
    par le GRECO, Bucarest n’avait mis en place que 6 complètement et 4 -
    partiellement. Récemment, l’ambassadeur britannique à Bucarest, Andrew Noble, a
    déclaré que la Roumanie était un de pays les plus courageux de l’est du
    continent, ayant créé des institutions ayant des mandats précis de lutter
    contre la corruption à tous les niveaux. « Même pendant des périodes
    difficiles, lorsque ces institutions n’ont pas bénéficié du soutien politique,
    elles n’ont pas cessé de respecter leur mission et d’amener devant la justice
    les personnes qui ont commis des actes de corruption », a conclu le diplomate.
    (Trad. Valentina Beleavski)





  • La confiance des citoyens dans l’UE

    La confiance des citoyens dans l’UE

    La Roumanie se classe deuxième, après le Portugal, en ce qui concerne la perception positive de l’UE, selon l’Eurobaromètre rendu public lundi. Le nombre des Roumains qui ont une image positive du bloc communautaire va croissant – 60 % contre une moyenne européenne de 45%. Le nouveau sondage révèle une forte croissance de la perception positive des citoyens à l’égard de l’UE dans tous les domaines, allant de l’économie jusqu’à l’état de la démocratie.



    Plus de moitié des Roumains font confiance à l’UE et se disent optimistes quand il s’agit de la situation du marché de l’emploi, alors que la moyenne européenne à ce chapitre est de 44%. La confiance dans lUE a augmenté dans 20 Etats membres et continue d’être supérieure à celle quéprouvent les citoyens à légard des gouvernements et des parlements nationaux. Les résultats les plus élevés ont été enregistrés en Lituanie, au Danemark et en Estonie. En outre, plus de la moitié des personnes interrogées dans 15 pays, dont la Roumanie, ont tendance à faire confiance à lUE. 61% des citoyens européens sont optimistes quant à lavenir de lUE, tandis que seuls 34 % sont pessimistes. Loptimisme est le plus élevé en Irlande, au Danemark, en Lituanie et en Pologne. À lautre extrémité, on retrouve le Royaume-Uni et la France. Plus de la moitié des Européens affirment que leur voix compte dans lUE, ce qui se traduit par une croissance du pourcentage par rapport à l’automne 2018 et au mois de juin 2014.



    La citoyenneté de lUnion et la libre circulation sont considérées comme les principales réalisations de lUE. Au niveau national et européen, limmigration reste la principale préoccupation, avec 34 % de mentions, malgré une diminution depuis lautomne 2018. L’étude constate également que le soutien à leuro a atteint un nouveau record et que le changement climatique constitue la deuxième préoccupation majeure des citoyens de l’Union, après l’immigration.



    Dans lensemble des 28 États membres, plus de la moitié des répondants se sentent citoyens de lUE. Ces résultats sont les meilleurs depuis lenquête Eurobaromètre de juin 2014 menée avant lentrée en fonction de la Commission Juncker. Ce dernier sondage a été réalisé après les élections européennes, entre le 7 juin et le 1er juillet 2019, dans les 28 pays de lUE et cinq pays candidats (Macédoine du Nord, Turquie, Monténégro, Serbie et Albanie).

  • 05.08.2019 (mise à jour)

    05.08.2019 (mise à jour)

    Meurtres — A Caracal (ville du sud de la Roumanie), les enquêteurs ont poursuivi, lundi, les perquisitions au domicile de Gheorghe Dincă, le sexagénaire qui a déclaré avoir tué deux adolescentes — Alexandra Măceşanu, 15 ans, et Luiza Melencu, 18 ans. Selon le Parquet antimafia, les enquêteurs, qui ont suivi une nouvelle piste de recherches, indiquée par le suspect, ont découvert dans une forêt, à proximité de la ville, des restes osseux calcinés et des cendres. Gheorghe Dincă affirment que ces restes humains appartiennent à Luiza. De nouvelles preuves biologiques ont été prélevées sur la propriété du suspect, les investigations cherchant à découvrir des indices qui confirment la présence, là-bas, de Luiza Melencu, la première adolescente disparue en avril dernier. La structure centrale de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), en charge de l’enquête, a informé que, dans les restes calcinés découverts au domicile du suspect, seul l’ADN d’Alexandra Măceşanu, disparue le 24 juillet et qui avait réussi à appeler le numéro d’urgence unique 112, avait été mis en évidence. Les autorités sont intervenues, pourtant, trop tard, la série d’erreurs commises dans cette affaire ayant déjà entraîné des démissions et des destitutions.



    Communications — Le ministre roumain des communications et de la société informationnelle, Alexandru Petrescu, est en visite officielle aux Etats-Unis du 5 au 7 août. La visite est axée sur le développement du secteur des communications, l’intensification de la coopération internationale dans le domaine de la technologie de l’information, le renforcement de la sécurité informatique et la mise en œuvre de politiques gouvernementales pour soutenir l’économie des données. Dans le contexte du partenariat stratégique Roumanie — Etats-Unis pour la sécurité informatique, le ministre Alexandru Petrescu rencontrera le management des principales institutions fédérales responsables du développement technologique et des politiques en matière de communications, ainsi que les opérateurs de télécommunications et les fournisseurs d’équipements et de solutions de télécommunications.



    Finances – Le Conseil d’Administration de la Banque centrale de Roumanie a décidé lundi de maintenir à 2,5% son taux directeur annuel ainsi que les ratios des réserves minimes obligatoires applicables aux passifs en monnaie nationale et en devises étrangères des institutions de crédit. Selon un communiqué de la Banque nationale, il a également été décidé de maintenir à 1, 5% le taux d’intérêt annuel de la facilité de dépôt et à 3,5% celui de la facilité de crédit.



    Eurobaromètre — La Roumanie se classe deuxième, après le Portugal, en ce qui concerne la perception positive de l’UE, selon l’Eurobaromètre rendu public lundi. Le nombre des Roumains qui ont une image positive du bloc communautaire va croissant. Il s’agit de 60 % contre une moyenne européenne de 44%. Le nouveau sondage révèle une forte croissance de la perception positive des citoyens à l’égard de l’UE dans tous les domaines, allant de de l‘économie jusqu’à l’état de la démocratie. Ce sont les meilleurs résultats recensés depuis l’Eurobaromètre de juin 2014. En plus, 52% des Roumains font confiance à l’UE, contre une moyenne européenne de 44%. Le sondage mentionné met en évidence un nombre record de citoyens favorables à la monnaie unique et qui considèrent que les changements climatiques devraient constituer la deuxième préoccupation majeure de l’Union après l’immigration.



    Cinéma — La 16e édition du Festival international du film indépendant Anonimul a démarré lundi à Sfântu Gheorghe, au delta du Danube (sud-est de la Roumanie). En ouverture du festival était prévue la projection du dernier film du réalisateur Jim Jarmusch, « The Dead Don’t Die », présent, cette année, dans la compétition officielle à Cannes. Le réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa, gagnant du Prix de la mise en scène dans la section Un certain regard à Cannes en 2018 pour son film « Donbass », est l’invité spécial de cette 16e édition. Il se verra accorder le trophée Anonimul pour sa contribution à la beauté de la cinématographie universelle. Le public présent au village de Sfântu Gheorghe aura l’occasion de voir sept titres de sa filmographie, chaque projection étant suivie par une session de questions — réponses. Cette année, le Festival Anonimul propose six longs métrages roumains et étrangers dans la sélection officielle, ainsi qu’une compétition de courts métrages roumains et respectivement étrangers. Une section « Roumanie OFF » permettra au public de voir d’autres productions roumaines du moment, alors que le programme « Fluidités » comprend des documentaires sur l’art, qui s’intéressent aux arts plastiques, à la musique, aux traditions culturelles et à l’artisanat. Pendant toute cette semaine, jusqu’au dimanche 11 août, le festival Anonimul sera aussi l’occasion de rencontrer les équipes de production des films, de participer aux débats avec des réalisateurs et des critiques, de profiter des projections en plein air et des concerts.



    Chisinau — Le Parquet général de République de Moldova a ouvert lundi une procédure pénale, pour usurpation de pouvoir, contre l’ancien régime de Vlad Plahotniuc. La poursuite pénale vise à sanctionner l’ancien leader démocrate Vlad Plahotniuc et les juges de la Cour constitutionnelle qui auraient approuvé, du 7 au 9 juin dernier, des décisions contrevenant à la Loi fondamentale du pays, afin de permettre aux démocrates de continuer à tenir abusivement les rennes du pouvoir. Investi par le Parlement le 8 juin, le nouveau gouvernement de Chisinau, dirigé par la pro-européenne Maia Sandu, s’est vu rétablir dans ses prérogatives à la mi-juin, à l’issue du blocage politique engendré par le refus de l’ex cabinet de centre-gauche, contrôlé par l’oligarque Vladimir Plahotniuc, de renoncer au pouvoir.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, on attend des températures à la hausse. Le ciel sera variable et des pluies à verse seront signalées dans le nord, le nord- est et localement en haute montagne. Le mercure grimpera jusqu’à 33°.


  • Les Roumains dans le plus récent Eurobaromètre

    Les Roumains dans le plus récent Eurobaromètre

    Les résultats du réputé instrument de mesure
    de l’opinion publique sur le vieux continent, le dénommé Eurobaromètre, étaient
    d’autant plus attendus en ce moment, à l’approche des élections parlementaires européennes
    du mois de mai. Les rapports sont publiés deux fois par an, l’été et l’hiver,
    depuis 1974. Les dernières données concernant la Roumanie, rendues publiques ce
    mercredi, ont été recueillies en novembre 2018. Ainsi, plus de deux tiers des
    Roumains, 69% plus précisément, estiment que les nouvelles et les informations
    qui dénaturent la réalité ou qui sont tout simplement fausses, constituent un
    danger pour la démocratie. 72% de la population considère qu’elle rencontre
    souvent ce type d’information et que cela représente un problème au niveau du
    pays.


    « Les Roumains sont conscients
    des tentatives de désinformation et de manipulation de ce qu’ils lisent,
    pensent et, à la fin, votent. Ceci est très important, surtout à l’approche des
    élections européennes de mai 2019. Nous souhaitons que le plus grand nombre de
    Roumains votent en connaissance de cause, sur la base d’informations
    correctes »
    , a souligné la responsable de la Représentation en
    Roumanie de la Commission européenne, Angela Cristea, lors du lancement du
    Rapport national. Selon les données publiées, la principale source
    d’information des Roumains reste la télévision. 97% de la population regarde la
    télé au moins une fois par semaine, contre 58% des Roumains qui utilisent
    Internet chaque semaine. 60% des habitants considèrent les réseaux sociaux comme
    une manière moderne de s’informer sur des problèmes politiques, mais aussi d’exprimer
    ses propres opinions.

    L’enquête relève surtout l’euro-enthousiasme des Roumains
    : 52% d’entre eux ont une image positive de l’Europe contre seulement 43% de
    moyenne communautaire. Les Roumains sont également optimistes quant à l’avenir
    de l’Union européenne, 63% d’entre eux, un pourcentage supérieur à la moyenne
    communautaire qui se situe à 58%. La libre circulation des personnes, des biens
    et des services est considérée par les Roumains comme la plus grande réussite
    de l’UE. L’Eurobaromètre indique aussi que 55% des citoyens roumains ont
    confiance dans la Commission européenne. Par comparaison, seulement 23% de la
    population fait confiance au gouvernement de Bucarest. Quant au pouvoir législatif,
    60% des Roumains font confiance au Parlement européen, mais seulement 24% des répondants
    se fient à la Chambre roumaine des députés.


    Par ailleurs, cette tendance est observée au
    niveau de toute l’Union : le niveau de confiance dans les gouvernements
    nationaux (35%) est inférieur à la confiance dans les institutions européennes
    (42%). La justice nationale des pays membres inspire confiance à 51% des
    citoyens européens. Pour ce qui est de la démocratie, 55% des Roumains sont
    satisfaits de la manière dont elle fonctionne dans l’Union européenne.
    Toutefois, seulement un Roumain sur trois est satisfait du fonctionnement de la
    démocratie au niveau local. (Trad. Elena Diaconu)

  • 22.12.2018 (mise à jour)

    22.12.2018 (mise à jour)

    Commémoration — Plusieurs événements ont été organisés samedi à Bucarest et dans d’autres villes martyrs du pays, à la mémoire des héros de la révolution anticommuniste. Eclatée à Timisoara (ouest), le 16 décembre 1989, la révolte sétait rapidement répandue à toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre, avec la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées pendant ces événements. La Roumanie a été le seul pays de l’ancien bloc communiste où le renversement du régime s’est fait par la violence et où le couple dictatorial a été exécuté.


    Dans la capitale, la commémoration des héros a commencé au monument érigé sur la Place de la Révolution, pour continuer à la Radiodiffusion roumaine, à la Télévision publique et au Palais des postes. Ont été présents anciens révolutionnaires, parents des victimes, anciens membres de l’armée qui, en 1989, avaient été appelés à défendre les institutions publiques de ceux que les responsables, en ces temps-là, nommaient « terroristes ». Des services divins ont été célébrés dans les églises et les monastères.



    Marche — Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées samedi, à Bucarest, sur la Place de la Victoire. Ensuite, elles se sont dirigées vers les Places de l’Université et de la Révolution. Selon les organisateurs, cette action annoncée sur les réseaux sociaux et intitulée « 22 Décembre — Notre révolution » visait principalement à rendre hommage aux victimes de la révolution anticommuniste de décembre 1989, « à ceux qui ont cru en la liberté ».



    Réunion — Présente à la réunion de haut niveau Roumanie — Serbie – Bulgarie — Grèce, qui a eu lieu samedi à Belgrade, la première ministre roumaine, Viorica Dancilă, a parlé des priorités de la présidence tournante de l’UE que Bucarest assurera à partir du 1er janvier 2019, un accent particulier étant mis sur la politique de cohésion. “Durant cette présidence, nous aurons à relever bien des défis, dont certains se posent pour la première fois devant l’UE. Je suis tout à fait convaincue qu’ensemble nous pourrons esquisser un avenir proche du citoyen ” — a déclaré la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. Elle a également mis en exergue le soutien à l’intégration européenne des Balkans occidentaux. Les quatre premiers ministres se sont penchés sur la coopération dans les domaines de l’énergie, de l’infrastructure, du tourisme et des sports.



    Eurobaromètre – 52% des Roumains perçoivent positivement l’UE, contre une moyenne européenne de 43%, révèle la dernière enquête Eurobaromètre. La moitié des Roumains se disent confiants dans l’UE et trouvent que leur voix compte. 56% d’entre eux ont une opinion positive de la situation de l’économie européenne, tandis que 48% se déclarent optimistes à l’égard du marché de l’emploi. Selon la même source, pour la première fois, une majorité dEuropéens pensent que leur voix compte dans lUE. En plus, 20 ans après lintroduction de la monnaie unique, le soutien à lUnion économique et monétaire, ainsi que le soutien en faveur de leuro demeurent à un niveau historiquement élevé, trois quarts des répondants dans la zone euro soutenant la monnaie unique. Limmigration reste la principale préoccupation au niveau de lEurope communautaire, étant citée deux fois plus souvent que le terrorisme.



    Chômage — En Roumanie, le taux de chômage s’élevait à 3,3%, fin novembre. Un chiffre en baisse par rapport au mois précédent et inférieur au niveau enregistré à la même période de l’année dernière. Selon l’Agence nationale pour l’occupation de la main d’œuvre, sur les 289 mille chômeurs recensés fin novembre, quelque 57 mille touchaient l’allocation chômage. La plupart des personnes au chômage sont âgées de 40 à 49 ans, tandis que la majorité de ceux qui ont un emploi ont entre 25 et 29 ans.



    Mesures — Ces derniers jours, le trafic des voyageurs s’est intensifié dans tous les postes-frontières roumains, car bien des ressortissants roumains vivant ou travaillant à l’étranger regagnent le pays pour les fêtes de fin d’année. En plus, nombre de Roumains ont prévu de passer les vacances d’hiver hors du pays. L’Inspection générale de la Police aux frontières rappelle que les personnes intéressées ont à leur disposition l’application en ligne leur permettant d’apprendre le temps d’attente moyen aux postes-frontières ouverts au trafic international. La Police roumaine a elle aussi annoncé qu’en cette période de fin d’année, plus de 8.500 policiers à travers le pays veilleront à la sécurité et à l’ordre publics. Enfin, la Société nationale des chemins de fer met en circulation, jusqu’au 6 janvier, des trains supplémentaires à destination des grandes villes et des stations de montagne.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures maximales, qui iront de 2 à 11°, seront plus élevées que la normale de saison, notamment dans le sud et le sud-ouest du pays. Le ciel sera couvert sur la plupart des régions. Des pluies sont attendues surtout dans l’ouest, le centre et le nord. A la montagne, à plus de 1500 m d’altitude, il neigera et le vent soufflera fort, les rafales pouvant atteindre les 80 – 90 km/h.

  • Baisse de confiance des Roumains en l’UE

    Baisse de confiance des Roumains en l’UE

    Quelques mois avant que la Roumanie ne prenne pour la première fois la présidence du Conseil de l’UE, la perception des Roumains sur l’appartenance à l’UE décline de 59% à 49% d’avis la soutenant. C’est la plus forte baisse enregistrée par le bloc communautaire sous ce chapitre, révélée par le plus récent Eurobaromètre publié par le Parlement européen. Ce n’est pas une bonne nouvelle, a estimé le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, selon lequel la baisse de confiance des Roumains n’est que temporaire.

    « Comme nous le savons tous, la perception d’une nation sur les problèmes européens relève d’habitude des problèmes internes plutôt que des problèmes européens. Si nous arrivons à redresser la barre en Roumanie, je pense que l’attitude vis-à-vis de l’Europe reviendra à des niveaux de normalité, supérieurs à 50% », déclarait le président. « En Roumanie, le contexte national turbulent que traverse le pays à compter d’août dernier semble affecter aussi les indicateurs de soutien à l’UE, qui sont d’habitude plus élevés. Différentes protestations antigouvernementales pour dénoncer la corruption et la réforme du système judiciaire ont lieu en Roumanie. Le mécontentement au niveau national semble se refléter sur la perception des sondés de Roumanie par rapport à l’UE exprimée dans cette étude », indique l’Eurobaromètre.

    Le caractère temporaire de cette perception est parfaitement plausible alors que, selon les résultats de l’enquête, 65% des Roumains, auparavant les supporters les plus fervents de la qualité de membre de l’Union, considèrent qu’en cas de possible référendum sur la sortie de la Roumanie de l’UE, ils voteraient contre. Au niveau de l’UE, l’adhésion moyenne des citoyens européens à l’appartenance au bloc communautaire est de 62%, à la hausse de deux points de pourcentage par rapport au mois d’avril. L’étude indique aussi que 21% des Roumains sont d’avis que l’appartenance de leur pays au bloc communautaire est une mauvaise chose, alors que la moyenne de cet indicateur au niveau de l’UE est de 11%.

    En même temps, 64% de la population de la Roumanie (soit un chiffre en dessous de la moyenne de l’UE, qui est de 68%) est d’avis que le pays a gagné suite à son adhésion à l’UE. Selon 13% des Roumains, la principale raison pour laquelle la Roumanie gagne suite à son adhésion, c’est que le bloc communautaire contribue à la démocratie de leur pays. D’autre part, 50% des Roumains sont favorables à une union économique et monétaire européenne avec une monnaie unique, l’euro. Au sujet des thèmes qui devraient être prioritaires pour la campagne électorale en vue des élections européennes de mai 2019, les Roumains considèrent que la protection des frontières extérieures est le sujet le plus important pour eux.

  • La confiance des Roumains dans les institutions européennes

    La confiance des Roumains dans les institutions européennes

    Selon un Eurobaromètre rendu public jeudi dernier et portant sur le degré de confiance des Européens dans les institutions et les politiques de l’UE, les Roumains s’avèrent plutôt optimistes quant à l’avenir de l’Europe qu’à celui de leur propre pays. Un résultat qui devrait inquiéter les autorités de Bucarest. Concrètement, 31% des habitants de la Roumanie entrevoient une relance de l’économie communautaire dans les douze mois à venir, un pourcentage bien au-dessus d’une moyenne européenne de 21%.

    La situation change quand il s’agit de l’économie nationale dont le niveau de croissance ne satisfait que 27% des sujets questionnés, 22% de moins que la moyenne européenne. La majorité des Roumains, à savoir 52%, fait plus volontiers confiance aux structures européennes qu’aux institutions nationales. Il convient de mentionner qu’au niveau européen, le crédit accordé aux institutions communautaires est de 42% en moyenne. A la différence d’autres européens, les Roumains se disent plutôt mécontents de leur niveau de vie et de leur lieu de travail. Ils ne sont que 54% des sondés à avoir qualifié de bonne leur situation financière et seulement 42% à se dire satisfaits de leur lieu de travail face à une moyenne européenne de 71% et respectivement de 61%. Les principaux responsables en sont la flambée des prix et implicitement, du coût de la vie, conséquence de la majoration du taux d’inflation à plus de 5% en mai, le taux le plus élevé des cinq dernières années.

    Au niveau européen, l’Eurobaromètre met en évidence un optimisme à la hausse vis-à-vis de la croissance économique, parallèlement à un soutien renforcé de la monnaie unique. Pour la première fois depuis le printemps 2007, les opinions positives sur la situation de l’économie nationale- 49% l’emportent sur les opinions négatives- 47%. Par ailleurs, le soutien à l’Union économique et monétaire est à son plus haut niveau, 74% des répondants se disant en faveur de l’euro. Par ailleurs, la confiance dans l’UE est à la hausse- 42%-, atteignant son niveau le plus élevé depuis l’automne 2010, tandis qu’une majorité d’Européens, soit 58%, se dit optimiste quant à l’avenir de l’Union.

    A l’heure où l’on parle, un nombre croissant de citoyens européens estiment avoir bénéficié des initiatives clés de l’Union telles l’absence de contrôle aux frontières ou leur réduction en cas de voyage à l’étranger, la diminution du coût des appels lors de l’utilisation d’un portable dans un autre Etat membre de l’UE, davantage de droits pour le consommateur en cas d’achat de produits ou de services dans un autre pays européen ou encore l’amélioration des droits des passagers dans le transport aérien. Quant aux sujets d’inquiétude dans le cas des Européens, ce sont la migration et le terrorisme qui se classent en première position. Parmi les priorités fixées par Bruxelles et largement soutenues par les Européens, il faut rappeler la libre circulation des personnes et la politique commune de sécurité et de défense.

    Menée en mars 2018, la présente enquête repose sur des entretiens avec plus de 33 milles personnes issues des Etats membres et des pays candidats. (trad. Ioana Stancescu)

  • 03.03.2017 (mise à jour)

    03.03.2017 (mise à jour)

    Fonctions — La coalition au pouvoir à Bucarest, formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a décidé de démarrer, la semaine prochaine, les procédures parlementaires en vue de l’occupation des postes vacants dans plusieurs institutions publiques importantes. Le vice premier- ministre et coprésident de l’ALDE, Daniel Constantin, a précisé qu’il s’agissait de la désignation des présidents de l’Institut culturel roumain et de l’Autorité électorale permanente, du vice-gouverneur de la Banque nationale et du vice-président de l’Autorité de surveillance financière. Des discussions sont également prévues concernant la Société roumaine de radiodiffusion, a-t-il ajouté. Daniel Constantin a par ailleurs déclaré que tous les partis allaient avancer des propositions, la décision devant être prise surtout en fonction du CV de chaque candidat et de son expérience, le critère de l’appartenance politique arrivant en dernière position. Rappelons que le fauteuil de président de l’Autorité électorale permanente est devenu vacant suite à la démission d’Ana Maria Pătru, poursuivie pour corruption et arrêtée l’an dernier. Enfin, l’ancien vice-gouverneur de la Banque centrale, Bogdan Olteanu, a lui aussi démissionné en 2016, après avoir été arrêté par les procureurs anticorruption pour des faits commis avant d’occuperce poste.



    Eurobaromètre — Dix ans après l’intégration européenne du pays, la confiance des Roumains dans l’UE continue d’être supérieure à la moyenne européenne, soit 52% contre 36%. Elle est pourtant plus faible qu’au moment de l’adhésion, lorsqu’elle se situait à 65%, révèle l’Eurobaromètre rendu public ce vendredi. L’optimisme des Roumains quant à l’avenir de l’Europe se situe lui aussi en dessus de la moyenne européenne (67% contre 50%), même s’il est inférieur de 12 points de pourcentage par rapport à 2007. Par ailleurs, 55% d’entre eux déclarent soutenir les priorités concernant l’union économique et monétaire et 77% celles liées à la libre circulation des personnes. Enfin, deux tiers des Roumains affirment éprouver le sentiment d’être citoyens européens et sont favorables à une politique étrangère commune. Selon eux, les valeurs qui représentent le mieux l’UE sont les droits de l’homme, la démocratie et la paix.



    Gazoduc — Le ministère roumain de l’Energie a annoncé avoir émis le permis autorisant la construction du gazoduc BRUA, nouveau corridor européen de transport du gaz naturel qui traversera la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. Le ministre du domaine, Toma Petcu, a déclaré que les travaux de construction devraient démarrer au dernier trimestre de l’année en cours et s’achever en 2020. Le tronçon roumain du gazoduc mesurera 550 km de long et traversera 11 départements du pays. Le coût total de ce projet se chiffre à 600 millions d’euros. Un tiers de ce montant sera financé par des fonds européens.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera plus chaud que la normale de saison, les températures maximales devant s’étaler entre 10 et 19 degrés.

  • 04.08.2016 (mise à jour)

    04.08.2016 (mise à jour)

    Exercice — Saber Guardian-2016 est l’expression du renforcement des relations entre les Etats membres de l’OTAN et les pays partenaires. C’est ce qu’a déclaré jeudi le président roumain, Klaus Iohannis, qui a assisté à Cincu, au centre de la Roumanie, à cet exercice militaire multinational, co-organisé par l’armée roumaine et le Commandement des forces des États-Unis en Europe. Le chef de l’Etat roumain a précisé que c’était le premier exercice d’envergure accueilli par la Roumanie depuis le récent sommet de l’OTAN qui préfigure un programme très intense pour l’année prochaine. L’exercice Saber Guardian-2016, qui s’achèvera le 7 août, réunit plus de 2.700 militaires de cinq pays membres de l’OTAN, à savoir Bulgarie, Canada, Pologne, Roumanie et Etats-Unis, ainsi que cinq Etats membres du Partenariat pour la paix – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine. Cet exercice qui se déroule annuellement, par rotation, depuis 2013, en Roumanie, Bulgarie et Ukraine, fait partie du Programme européen d’exercices de l’Armée américaine.



    Diaspora — En l’absence de modification de la législation électorale actuelle, au scrutin parlementaire prévu cet automne la diaspora roumaine aura à sa disposition beaucoup moins de bureaux de vote que lors des élections organisées depuis 2008. C’est ce qu’a déclaré jeudi à Bucarest la ministre déléguée à la relation avec les Roumains du monde, Maria Ligor. Celle-ci s’est entretenue, ces derniers jours, avec les représentants des partis parlementaires au sujet des prochaines. législatives. Vasile Blaga, co-président du Parti national libéral, a fait savoir qu’un décret d’urgence facilitant la présence aux urnes du plus grand nombre possible de ressortissants roumains de l’étranger sera soumis au débat public à partir du 15 août et puis au vote du gouvernement, peu avant le début de la session parlementaire. Rappelons qu’en raison de la mauvaise organisation des élections présidentielles de 2014 plusieurs milliers de Roumains vivant à l’étranger ont dû faire la queue pendant des heures sans pour autant parvenir à exercer leur droit de vote.



    TIC — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a fait savoir que son gouvernement offrirait dix bourses mensuelles de 2 mille euros chacune, 6 mois durant, aux spécialistes du domaine des technologies informatiques qui souhaitent s’investir pour rendre l’administration roumaine plus efficace. Le gouvernement a lancé ce jeudi la plate-forme GovITHub afin d’insérer dans l’administration roumaine la capacité d’innover dans le domaine des technologies informatiques. Elle s’appuie sur des expériences réussies du domaine des technologies de l’information et de la communication.



    Reine Anne— Les Roumains ont continué à signer jeudi dans le livre de condoléances ouvert au Palais royal de Bucarest, à la mémoire de la reine Anne, épouse de l’ancien souverain de Roumanie, Michel 1er. Des fleurs et des bougies ont été déposées devant les grilles du palais. La reine Anne est décédée lundi dans un hôpital de Suisse, à l’âge de 92 ans. La dépouille de la reine sera rapatriée le 9 août et les funérailles auront lieu le 13 août, à la nouvelle cathédrale orthodoxe de Curtea de Arges, nécropole des têtes couronnées du pays. Le 13 août a été décrété journée de deuil national en Roumanie. Le drapeau national sera mis en berne, tandis que les chaînes de télévision et de radio adapteront leurs programmes.



    Eurobaromètre — Les Roumains se disent optimistes quant à l’avenir de l’UE. Selon le plus récent Eurobaromètre publié par la Commission européenne, 70% d’entre eux en ont une opinion positive, tandis que 26% se déclarent pessimistes à cet égard. Au niveau national, les Roumains s’inquiètent surtout de l’état du système de santé (37%) et du taux de chômage (25%). Sur le plan personnel, ce qui les préoccupe ce sont le coût de la vie ( 29%), la santé ( 24% ) et les faibles pensions de retraite ( 22%).



    Untold – Plus de 350 mille personnes sont attendues au plus grand festival de musique de Roumanie, Untold, qui se déroule du 4 au 7 août à Cluj, au centre de la Roumanie. Plus de 150 artistes internationaux et cinq des meilleurs DJs du monde monteront sur la scène du festival, qui en est à sa deuxième édition.