Tag: festival

  • 21.06.2013

    21.06.2013

    Déficit – Estimant que le déficit public de Bucarest continuera à baisser entre 2013 et 2014, après qu’en 2012 il n’a pas dépassé le seuil de 3%, Bruxelles propose que la Roumanie sorte de la procédure dinfraction pour déficit excessif. Une mesure similaire a été adoptée dans le cas de 4 autres pays : l’Italie, la Lettonie, la Hongrie, la Lituanie ce qui a entraîné une baisse du nombre des pays européens frappés par une telle procédure à 16 sur l’ensemble de 27. La plupart des procédures d’infraction pour déficit excessif ont été adoptées suite à la crise financière. La Commission Européenne estime que le déficit budgétaire de la Roumanie diminuera dans le courant de l’année à 2,6% du PIB pour se fixer à 2,4% en 2014.



    Réunion – Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolàescu, participe ce vendredi au Luxembourg, aux côtés de ses homologues de l’UE, à la réunion du Conseil Emploi, Politique sociale, Santé et Consommateurs (EPSCO). Le principal thème de la réunion est la législation de l’UE sur la fabrication, la présentation et la vente du tabac. Jeudi, l’EPSCO a réuni les ministres européens de l’Emploi. L’occasion pour la ministre roumaine Mariana Câmpeanu et de son homologue néerlandais de signer, en marge de la réunion, une déclaration commune sur le bon fonctionnement du marché de l’emploi entre les deux pays, en luttant contre l’exploitation des ouvriers et le travail illégal.



    Chômage – Au premier trimestre 2013, le taux de chômage en Roumanie s’est élevé à 7,5%, a annoncé vendredi l’Institut National de la Statistique. Le taux d’occupation de la population entre 15 et 64 ans a atteint les 58,1% et les 62,3% entre 20 et 64 ans, alors que la cible nationale fixée dans le contexte de la stratégie Europe 2020 était de 70%. Le nombre de personnes inactives et au chômage reste plus important chez les femmes.



    Corruption – La Commission disciplinaire de l’UEFA examine ce vendredi le dossier de la championne de Roumanie de football, Steaua Bucarest, soupçonnée de corruption. L’organisme européen a ouvert ce dossier après la condamnation à la prison ferme du patron du club George Becali pour avoir donné en 2008 des pots-de-vin. Becali avait alors promis 1,7 millions d’euros aux joueurs d’Universitatea Cluj en cas de victoire sur CFR Cluj, équipe rivale de Steaua au titre national, lors de la dernière journée du championnat. L’UEFA se montre particulièrement sévère quand il s’agit d’actes de corruption dans le football; s’il est trouvé coupable, le club bucarestois risque de se voir exclure des compétitions européennes pour une ou plusieurs années. Steaua s’est qualifié dans les préliminaires de la Ligue des Champions. Une décision à ce sujet est attendue le 24 juin au plus tôt.



    Musique – La Place George Enescu du centre ville bucarestois deviendra jusqu’au 30 juin un véritable oasis de musique, danse et projections cinématographiques à l’occasion de la 8ème édition du festival Bucharest Music Film. Dix jours durant, le public sera invité à assister gratuitement à toute sorte de concerts de musique classique, de projections de film, de spectacles de ballet et d’opéra.


  • L’Orchestre national de la Radio publique roumaine en tournée à Chisinau

    L’Orchestre national de la Radio publique roumaine en tournée à Chisinau


    Ce dimanche le 3 mars, l’Orchestre national de la Radiodiffusion roumaine s’est produit à Chisinau devant environ 2000 spectateurs. Cette première dans l’histoire de 85 ans de cet ensemble a été organisée par la Radio publique roumaine et la Russian Music Society. Déroulé en marge de la 47e édition du Festival International de musique « Martisor », le concert a été transmis en direct par Teleradio Moldova, la chaîne de radio publique de Chisinau.






    Marius Lazurca, l’ambassadeur roumain en République de Moldova a compté parmi les invités au concert de l’Orchestre national de la Radio. Le diplomate roumain a évoqué notamment le succès que les musiciens roumains avaient enregistré devant le public de Chisinau.






    Marius Lazurca : « Je regrette le fait que ce concert s’est déroulé seulement pour la première fois en 85 ans. Il est clair qu’un orchestre d’une qualité pareille aurait dû se rendre à Chisinau de par le passé aussi. Je comprends qu’il est difficile de produire très souvent un événement d’une telle ampleur. Et pourtant, en observant ce qui s’est passé ce soir, il est clair qu’il a vraiment valu la peine de déplacer un orchestre tellement impressionnant dans la capitale moldave. Nous avons tous vu une salle comble, un accueil très chaleureux, un public qui a suivi le programme avec beaucoup d’attention et qui a manifesté son enthousiasme lors de cette véritable fête de la musique et de l’Orchestre de la Radiodiffusion roumaine ».




    Voyons aussi les impressions d’un spécialiste, le compositeur Gheorghe Mustea, le chef de l’Orchestre symphonique Teleradio Moldova: « L’Orchestre national de la Radio roumaine est un ensemble qui m’est très cher. D’abord c’est un collectif très bien formé, qui a une tradition, un ensemble avec lequel on travaille parfaitement. Je dirais qu’une des grandes qualités de l’Orchestre roumain de la Radio est la précision de l’interprétation. Nous avons collaboré à plusieurs reprises et j’ai été très content de travailler avec un ensemble avec un niveau de professionnalisme aussi élevé ».






    Le concert à Chisinau de l’Orchestre national de la Radiodiffusion roumaine s’est déroulé sous la baguette du chef d’orchestre Yuri Botnari, artiste qui s’enorgueillit d’une riche expérience devant l’orchestre philharmonique de Moscou. Le lien entre Yuri Botnari et ce projet est également symbolique : né à Chisinau, le chef d’orchestre est issu d’une famille mixte roumano-russe. Même s’il possède la nationalité roumaine, il est actif surtout en Russie.






    Le programme de la soirée a réuni trois morceaux célèbres. Oltea Serban Pârâu, directrice des Orchestres et des Chorales de la Radio roumaine explique : « Nous avons proposé des œuvres très, très connues du répertoire classique et romantique, des pièces qui raisonnent dans l’esprit de tous les publics, non seulement des personnes qui se rendent chaque semaine aux concerts. Nous avons pensé que le public venait par simple curiosité pour écouter un orchestre de Roumanie ; d’ailleurs le meilleur orchestre du pays à l’heure actuelle, si j’ose dire. Le public moldave n’est pas tellement habitué aux symphonies de George Enescu et aux autres créations musicales roumaines récentes. Nous avons donc combiné la musique russe romantique archi-connue, comme la Symphonie no. 5 de Tchaïkovski et le Concerto no. 2 pour le piano et orchestre de Rachmaninov, à la Rhapsodie no 1 d’Enescu. Qu’est-ce que ces œuvres ont en commun ? Eh bien, le fait qu’il s’agit d’une musique qui rend les auditeurs plus sensibles. Ceux-ci ont été vraiment émus. Et ce furent précisément ces morceaux archi-connus, et surtout la Rhapsodie no 1 par Enescu, qui ont eu le succès escompté et qui ont constitué le point fort de la soirée. C’est précisément pour cette raison que la Rhapsodie a été jouée à la fin du concert. »




    Le concert à Chisinau de l’Orchestre national de la Radiodiffusion roumaine s’est déroulé sur la toile de fond d’un anniversaire historique. Cette année, la Radio publique roumaine fête ses 85 ans. En effet, ce fut également en 1928 que l’Orchestre symphonique de la Radio fut fondée suite à l’initiative et sous la direction du compositeur Mihail Jora. (trad. : Alex Diaconescu)

  • Caravana clătitelor

    Caravana clătitelor


    Caravana clătitelor” nu este denumirea unui desert, ci a unui festival organizat în localitatea Prejmer din judeţul Braşov (centrul României). Ajuns la cea de a 9-a ediţie, Festivalul Caravana clătitelor” are la origine o sărbătoare cu specific săsesc, Fasching, care marchează intrarea în Postul Paştelui. Se spune că acest obicei are rolul de a îmbuna natura în perspectiva primăverii ce se apropie şi de a alunga spiritele rele. Se spune, de asemenea, că acest obicei al saşilor din zona Braşovului, era datorat tinerilor care urmau să plece în armată. Aceştia colindau prin sat pentru a-şi lua rămas bun, împărţind tuturor clătite pentru ca oamenii să nu îi uite. În cursul serii pentru ei era organizată o petrecere la care se strângea toată lumea din localitate.


    Marea majoritate a saşilor a emigrat, iar în zilele noastre, tinerii nu mai pleacă în mod obligatoriu în armată, însă cei care vor ajunge duminică, 10 februarie, la Prejmer, vor vedea o reconstituire a acestui obicei. Grupuri de băieţi mascaţi străbat localitatea într-o căruţă în care a fost montată o sobă pe care se prepară clătitele care, conform tradiţiei, sunt împărţite locuitorilor. Tinerii primesc în schimb făină, zahăr şi ouă, ingrediente folosite apoi pentru prepararea gogoşilor de la Balul mascat programat în seara acelei zile. Potrivit obiceiului, grupul de băieţi nu trebuie să facă doar clătite, ci să fure şi o fată din comună, pe care să o urce în căruţă. Până când părinţii o vor răscumpăra, fata va face parte din această caravană a clătitelor, însoţită de muzicanţi.


    Festivalul are şi o componentă gastronomică pentru că bucătarii dau dovadă de o mare imaginaţie în materie de preparat, dar mai ales de umplut clătite. Sunt clătite rulate sau pliate în patru, umplute cu diferite sortimente de gem şi dulceaţă, dar tot aici puteţi întâlni clătite umplute cu nuci, cu miere de albine sau cu mere rase, ba chiar şi tort de clătite. Există, de asemenea, clătite pentru aperitive, umplute cu carne sau cu ciuperci.


    Pentru că în alte ediţii am mai prezentat modul de preparare a clătitelor, de această dată vă sugerăm un aluat cu mere rase. Avem nevoie de un pahar de făină, de un ou, de jumătate de pahar de lapte, de apă minerală sau sifon, de ulei, zahăr şi sare, dar şi unul sau două mere. Amestecăm făina cu oul într-un castron şi adăugăm laptele până când obţinem un aluat cremos, de consistenţa smântânii. Adăugăm puţină sare şi zahăr, dar nu foarte mult, deoarece aluatul poate deveni lipicios şi s-ar putea prinde de tigaie. Adăugăm merele rase şi omogenizăm, după care lăsăm aluatul la rece pentru circa jumătate de oră. Într-o tigaie în care am pus puţin ulei pe care l-am încins, cu ajutorul unui polonic turnăm şi aluat. Înclinăm apoi tigaia astfel încât aluatul să se întindă pe toată suprafaţa într-un strat subţire şi uniform. Clătita se prăjeşte până ce capătă o culoare aurie, după care cu ajutorul unei spatule sau, dacă aveţi dexteritate, printr-o mişcare energică în sus a tigăii, o întoarcem pe cealaltă parte. Aceste clătite se pot umple cu dulceaţă sau ciocolată sau, dacă sunt puse la prăjit sunt forma unui şniţel, pot fi consumate fără umplutură, doar pudrate cu zahăr. Poftă bună!

  • Caravana clătitelor

    Caravana clătitelor


    Caravana clătitelor” nu este denumirea unui desert, ci a unui festival organizat în localitatea Prejmer din judeţul Braşov (centrul României). Ajuns la cea de a 9-a ediţie, Festivalul Caravana clătitelor” are la origine o sărbătoare cu specific săsesc, Fasching, care marchează intrarea în Postul Paştelui. Se spune că acest obicei are rolul de a îmbuna natura în perspectiva primăverii ce se apropie şi de a alunga spiritele rele. Se spune, de asemenea, că acest obicei al saşilor din zona Braşovului, era datorat tinerilor care urmau să plece în armată. Aceştia colindau prin sat pentru a-şi lua rămas bun, împărţind tuturor clătite pentru ca oamenii să nu îi uite. În cursul serii pentru ei era organizată o petrecere la care se strângea toată lumea din localitate.


    Marea majoritate a saşilor a emigrat, iar în zilele noastre, tinerii nu mai pleacă în mod obligatoriu în armată, însă cei care vor ajunge duminică, 10 februarie, la Prejmer, vor vedea o reconstituire a acestui obicei. Grupuri de băieţi mascaţi străbat localitatea într-o căruţă în care a fost montată o sobă pe care se prepară clătitele care, conform tradiţiei, sunt împărţite locuitorilor. Tinerii primesc în schimb făină, zahăr şi ouă, ingrediente folosite apoi pentru prepararea gogoşilor de la Balul mascat programat în seara acelei zile. Potrivit obiceiului, grupul de băieţi nu trebuie să facă doar clătite, ci să fure şi o fată din comună, pe care să o urce în căruţă. Până când părinţii o vor răscumpăra, fata va face parte din această caravană a clătitelor, însoţită de muzicanţi.


    Festivalul are şi o componentă gastronomică pentru că bucătarii dau dovadă de o mare imaginaţie în materie de preparat, dar mai ales de umplut clătite. Sunt clătite rulate sau pliate în patru, umplute cu diferite sortimente de gem şi dulceaţă, dar tot aici puteţi întâlni clătite umplute cu nuci, cu miere de albine sau cu mere rase, ba chiar şi tort de clătite. Există, de asemenea, clătite pentru aperitive, umplute cu carne sau cu ciuperci.


    Pentru că în alte ediţii am mai prezentat modul de preparare a clătitelor, de această dată vă sugerăm un aluat cu mere rase. Avem nevoie de un pahar de făină, de un ou, de jumătate de pahar de lapte, de apă minerală sau sifon, de ulei, zahăr şi sare, dar şi unul sau două mere. Amestecăm făina cu oul într-un castron şi adăugăm laptele până când obţinem un aluat cremos, de consistenţa smântânii. Adăugăm puţină sare şi zahăr, dar nu foarte mult, deoarece aluatul poate deveni lipicios şi s-ar putea prinde de tigaie. Adăugăm merele rase şi omogenizăm, după care lăsăm aluatul la rece pentru circa jumătate de oră. Într-o tigaie în care am pus puţin ulei pe care l-am încins, cu ajutorul unui polonic turnăm şi aluat. Înclinăm apoi tigaia astfel încât aluatul să se întindă pe toată suprafaţa într-un strat subţire şi uniform. Clătita se prăjeşte până ce capătă o culoare aurie, după care cu ajutorul unei spatule sau, dacă aveţi dexteritate, printr-o mişcare energică în sus a tigăii, o întoarcem pe cealaltă parte. Aceste clătite se pot umple cu dulceaţă sau ciocolată sau, dacă sunt puse la prăjit sunt forma unui şniţel, pot fi consumate fără umplutură, doar pudrate cu zahăr. Poftă bună!