Tag: FITS

  • 15.06.2019

    15.06.2019

    Moldova – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, salue les dernières évolutions politiques en République de Moldova qui semblent pouvoir aider le pays à surmonter la crise et à assurer une passation pacifique des pouvoirs. En visite à Chisinau, vendredi, le conseiller présidentiel sur des questions de politique étrangère, Bogdan Aurescu, a discuté avec la présidente du Parlement moldave, Zinaida Greceanîi et avec les leaders du Bloc ACUM, Maia Sandu et Andrei Nastase. Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a lui aussi rencontré vendredi, à Odessa, son homologue ukrainien, Pavlo Klimkin, pour examiner la crise politique moldave. Vendredi soir, le Parti démocrate de Chisinau a annoncé quitter le pouvoir. Rappelons-le, à Chisinau, deux gouvernements parallèles, l’un formé par les socialistes russophones et la droite pro-européenne, et l’autre par le Parti Démocrate de l’oligarque Valdimir Plahotniuc, se sont accusé réciproquement de coup d’Etat.


    ECOFIN – Pendant son mandat à la tête de l’UE, la Roumanie a clôturé 11 des 13 dossiers concernant l’Union des marchés de capitaux, a affirmé vendredi, à Luxembourg, le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici. Celui-ci a présidé la dernière réunion du Conseil Affaires économiques et financières (ECOFIN) de la présidence roumaine du Conseil de l’UE et la réunion annuelle des gouverneurs de la Banque européenne d’investissements (BEI). 66 trialogues avec le Parlement européen portant sur la conclusion de 15 dossiers législatifs, 173 réunions des groupes de travail, 6 dossiers législatifs et un autre non législatif agréés au niveau du Conseil ont eu lieu durant le mandat de Bucarest à la tête de l’Union. «La présidence roumaine du Conseil de l’Union a été un véritable teste pour l’administration publique qui a prouvé pouvoir relever n’importe quel défi », a conclut Eugen Teodorovici, à Luxembourg.


    Exercice – Le plus important exercice multinational de l’OTAN organisé cette année en Roumanie – Saber Guardian 2019 – se poursuit jusqu’au 24 juin. Les activités de perfectionnement des techniques d’instruction commune se déroulent sur 5 bases de Roumanie. L’exercice vise à mettre en évidence la cohésion, l’unité et la solidarité des Etats partenaires et alliés à travers une mobilisation rapide à même de les protéger contre toute agression, partout en Europe. Pour rendre plus efficaces les activités d’instructions dans le contexte international, Saber Guardian 2019 est lié à plusieurs autres exercices nationaux et multinationaux, de sorte que le nombre total des militaires participants s’élèvera à quelque 13.500 dont 7600 Roumains. Au total 14 pays alliés et partenaires y seront représentés.

    FITS – L’ambassadrice de la France en Roumanie, Son Excellence, Michèle Ramis figure parmi les invités de marque de la 26ème édition du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS) qui se poursuit ce samedi. A cette occasion, Mme Ramis participera à une conférence ciblée sur la Saison France- Roumanie et à la cérémonie d’inauguration d’une plateforme numérique. 3300 artistes et invités de 73 pays participent à l’actuelle édition dont le thème est cette année: « L’art de donner ». Au programme des 10 jours du festival : 540 événements dans 75 espaces. Le Festival international de théâtre de Sibiu est l’événement de ce genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire d’Europe. Radio Roumanie en est un des coproducteurs.


    Touristes – Les visiteurs étrangers présents en Roumanie durant le premier trimestre de l’année en cours, ont déboursé au total, presque 275 millions d’euros, de 35 millions d’euros de plus par rapport à la même période de l’année dernière, selon l’Institut national de la Statistique. Un étranger a déboursé en moyenne, presque 630 euros pendant son séjour en Roumanie, de 130 euros de plus que la moyenne enregistrée en 2018. Selon les statistiques, la Roumanie a recensé pendant les trois premiers mois de l’année en cours presque 443.000 visiteurs étrangers. Pourtant, 60% d’entre eux se sont rendus en Roumanie pour des raisons professionnelles.


    Météo – En Roumanie, les météorologues ont prolongé jusqu’à dimanche soir l’alerte à l’instabilité atmosphérique et à l’inconfort thermique pour la plupart du territoire de la Roumanie. Une vigilance jaune d’orages a été mise en place dans 32 départements. Une vague de chaleur touche notamment l’ouest, le nord-ouest, le sud et le sud-est. Des pluies à verse seront signalées surtout dans les régions collinaires et en altitude. Les températures maximales iront de 27 à 35.

  • Festivalul Internaţional de Teatru Sibiu

    Festivalul Internaţional de Teatru Sibiu

    În 29 de ani de libertate post-comunistă, Sibiul e, pentru a 26-a oară, amfitrionul
    celui mai important festival al artelor spectacolului din România. Acesta a fost conceput ca un organism
    multifuncțional şi un spațiu creativ, care să permită manifestarea a noi
    tehnici de exprimare teatrală. Oferta culturală
    este deosebit de bogată: producțiile cele mai reprezentative ale marilor teatre
    românești, montări internaționale importante, spectacole de stradă programate
    zilnic în pieţe, pe străzile orașului vechi și în cetățile și bisericile
    fortificate medievale saxone din împrejurimile Sibiului. O parte din
    reprezentaţiile sub egida FITS vor fi susţinute şi pe scene din Bucureşti, Cluj sau Mediaş.

    Festivalul Internațional de Teatru a fost,
    notează critica de specialitate, motorul obținerii de către Sibiu a statutului
    de Capitală Culturală Europeană în 2007, anul în care România era admisă în
    Uniune. Graţie pieței de desfacere creată
    de acest Festival prin Bursa de Spectacole, Teatrul Național Radu Stanca din Sibiu
    a fost prezent la unele dintre cele mai importante festivaluri de gen din lume:
    Edinburgh, Avignon, Napoli, Bruxelles, Seul, Tokyo, Porto sau Frankfurt. Ediţia
    de anul acesta, care
    va avea loc în perioada 14-23 iunie, propune 540 de evenimente, susţinute de
    3.300 de artişti din 73 de ţări, care vor juca în 75 de spaţii, cu circa 70.000
    de spectatori pe zi – a anunţat fondatorul şi preşedintele FITS, actorul
    Constantin Chiriac. Aceste cifre, adaugă el, poziţionează FITS pe primul loc în
    lume ca festival unic.

    Şase personalităţi ale artei teatrale internaţionale vor
    primi la ediţia din acest an a festivalului câte o stea pe Aleea Celebrităţilor
    din Sibiu. Ambasadoarea Franţei la Bucureşti, Michele Ramis, a spus, la
    rându-i, că Festivalului Internaţional de Teatru e parte a sezonului cultural
    încrucişat România-Franţa, astfel că din Hexagon vor veni la Sibiu nu mai puţin de 28 de companii şi 76 de spectacole. Parteneri
    ai Festivalului sunt şi amabasadele Japoniei, Germaniei, Israelului, Chinei şi
    Marii Britanii. FITS e un obiectiv
    strategic al ministerului român al Culturii, care, alături de administraţia locală,
    este principalul finanțator al acestui eveniment, şi e sprijinit de Comisia
    Europeană, de centrele culturale și ambasadele străine din România, de rețele
    internaționale și de sponsori privați. Anul
    trecut, în premieră, Festivalul a avut şi doi patroni onorifici, pe
    preşedintele României, Klaus Iohannis, fost primar al Sibiului vreme de 14 ani
    şi patru mandate, şi pe moştenitorul coroanei britanice, Prinţul Charles, celebru
    pentru pasiunea sa faţă de Transilvania, unde deţine şi câteva proprietăţi, şi
    faţă de arhitectura medievală saxonă.

  • La semaine du 10 au 16 juin

    La semaine du 10 au 16 juin

    Nouvelle motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    En Roumanie, l’opposition de droite a présenté mercredi, au Parlement, une motion de censure contre le gouvernement de coalition formé du Parti Social – Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Le document sera voté mardi prochain. Pour destituer l’Exécutif dirigé par la sociale-démocrate Viorica Dancila, il faut que la motion soit votée favorablement par 233 sénateurs et députés. Pour réunir ce nombre de voix, les principaux partis de l’opposition – le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du Mouvement Populaire – ont besoin du soutien du parti Pro Romania dirigé par l’ancien premier ministre Victor Ponta, de l’Union démocrate magyare de Roumanie et des autres représentants des minorités nationales. Pour sa part, la première ministre Viorica Dancila qui est aussi chef par intérim du PSD, a demandé aux parlementaires sociaux-démocrates d’être présents dans la salle pendant le vote pour assurer le quorum, mais de ne pas voter.

    Motion simple contre le ministre des Affaires étrangères

    Le Sénat de Bucarest a rejeté mardi une motion simple contre le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, déposée par les principaux partis de l’opposition. La motion portait notamment sur les problèmes survenus à l’étranger pendant les récentes élections européennes du 26 mai, Les parlementaires de l’opposition – Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie et le Parti du mouvement populaire – accusent de manque de responsabilité M Melescanu et son ministère pour l’organisation du scrutin européen pour la diaspora. Pour sa part, le chef de la diplomatie roumaine s’est à nouveau excusé devant les Roumains de la diaspora qui n’ont pas pu exercer leur droit du vote le 26 mai. Néanmoins, il soutient toujours que son ministère avait rempli toutes ses obligations légales. Il a annoncé que, dans la période à venir, des consultations auront lieu dans les ambassades concernées pour établir les responsables, mais aussi pour prévenir ce genre de situation à l’avenir.

    Accord politique national pour une Roumanie européenne

    L’Accord Politique National pour le renforcement du parcours européen de la Roumanie a été signé jeudi à Bucarest par les leaders de l’opposition – le Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR), le Parti PRO România et le Parti du Mouvement populaire (PMP). Les leaders de la coalition au pouvoir Parti social-démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), ne figurent pas sur la liste de signataires, alors que leur ancien partenaire parlementaire – l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) signera l’accord la semaine prochaine. La liste reste ouverte, a précisé le chef de l’Etat. C’est le président Klaus Iohannis qui a proposé cet accord à tous les partis parlementaires qui ont participé récemment à des consultations au sujet du référendum sur la justice validé par le vote des électeurs. Cette proposition vise donc à transposer dans la législation nationale l’interdiction de l’amnistie et de la grâce pour les faits de corruption et l’interdiction pour le gouvernement d’adopter des décrets d’urgence dans le domaine de la justice. Lors de la cérémonie de signature de l’Accord Politique National, le président Klaus Iohannis a de nouveau attaqué durement le Parti social-démocrate (PSD), dont il a affirmé avoir fortement nui à la Roumanie. C’est à cause du PSD que la Roumanie ne s’est pas développée et ne se développe toujours pas, a ajouté le chef de l’Etat.

    Un début d’été pluvieux et caniculaire en Roumanie

    Avertissements météorologiques et hydrologiques, vigilances jaunes et oranges à l’instabilité atmosphérique accentuée, pluies abondantes, orages, grêle et inondations – l’été démarre avec beaucoup de caprices cette année sur l’ensemble de la Roumanie. Et depuis quelques jours à tout cela s’ajoute l’inconfort thermique causé par l’humidité. Les pluies torrentielles ont causé de nombreux dégâts dans les fermes et les cultures et a perturbé le trafic routier.

    Feu vert à la 26e édition du Festival international de théâtre de Sibiu

    3300 artistes et invités de 73 pays participent à compter du 14 juin à la 26e édition du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), dont le thème est cette foic-ci : « L’art de donner ». Au programme des 10 jours du festival : 540 événements dans 75 espaces. Selon les organisateurs, cette manifestation se veut une célébration de la beauté, qui réunit plusieurs arts du spectacle des 4 coins du monde : théâtre, danse, musique, cinéma, conférences, lancements de livres, cirque contemporain, expositions et la liste se poursuit. Le Festival international de théâtre de Sibiu est l’événement de ce genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire d’Europe. Radio Roumanie en est un des coproducteurs.

  • In den Startlöchern: Internationales Theaterfestival Hermannstadt (FITS)

    In den Startlöchern: Internationales Theaterfestival Hermannstadt (FITS)

    Das Hermannstädter Theaterfestival hat unglaublich schnell ein au‎ßerordentliches Ausma‎ß erreicht — jetzt spielt es in der gleichen Liga mit den Festivals in Edinburgh und Avignon. Beim Festival in Sibiu (FITS) steht das Programm jetzt schon fest, sagt Constantin Chiriac, der Leiter des Nationaltheaters Radu Stanca“ und Festivalintendant.



    Wir haben dieses Jahr Hideki Noda als Gast, den Kunstdirektor des Tokyo Metropolitan Theatre, mit »One Green Bottle«, einer Ko-Produktion des Tokyo Metropolitan Theatre und des Londoner Nationaltheaters. Es ist eine absolut hervorragende Komödie, eine Aufführung in englischer Sprache, mit Herrn Hideki Noda in einer weiblichen Rolle; au‎ßerdem sind noch weitere zwei gro‎ße Schauspieler in der Besetzung, ein Nō-Schauspieler und ein Kabuki-Darsteller. Und dann haben wir eines der aus meiner Sicht bedeutendsten Theater hier, nicht nur in Israel, sondern weltweit. Es geht um das Gesher-Theater, mit der Aufführung »Yakish and Poopche«, eine Bearbeitung nach Hanoch Levin, dem wahrscheinlich grö‎ßten israelischen Dramatiker. Wajdi Mouawad kehrt mit einer seiner ergreifendsten Aufführungen nach Hermannstadt zurück, die er selbst geschrieben hat und bei der er selbst mitspielt. Es handelt sich um »Inflammation Du Verbe Vivre«, eine Produktion des Théâtre de la Colline. Sowohl Wajdi Mouawad als auch Hideki Noda bekommen einen Stern auf der Prominenten-Allee. Dann kommt Isabelle Huppert nach Hermannstadt, in einer Aufführung von Jan Fabre, »Je Suis un boeuf«. Thomas Ostermeier bringen wir ebenfalls erneut hierher, mit »Rückkehr nach Reims« / »Returning to Reims«, einer Produktion der Schaubühne Berlin. Ferner kehrt der Regisseur Luk Perceval zum FITS zurück, mit der gesamten Trilogie nach Émile Zola, bei der eine Ko-Produktion mit dem Hamburger Thalia-Theater gewagt wurde. Im Programm ist au‎ßerdem Det Norske Teatret aus Oslo, eines der zwei gro‎ßen norwegischen Theater, mit »Trauer muss Elektra tragen« / »Mourning Becomes Electra«. Nach vielen Jahren laden wir wieder Les Ballets Jazz de Montréal nach Hermannstadt ein, mit zwei unterschiedlichen Aufführungen. Wir sind sehr stolz darauf, denn es ist eines der wichtigsten Tanzensembles der Welt. Zum ersten Mal ist auch das Alexandrinsky Theatre aus Sankt Petersburg in Rumänien zu Gast. Es ist ein gro‎ßartiger Erfolg, dass wir Valery Fokin bei uns haben werden, einen der grö‎ßten russischen Regisseure aller Zeiten und der Leiter des Moskauer Meyerhold-Zentrums. Das Alexandrinsky-Theater präsentiert die Aufführung »Ihr Gogol«, die mit der Golden Mask ausgezeichnet wurde.“




    Der Tanz genie‎ßt wie üblich einen Sonderstatus beim FITS. Zu den eingeladenen Aufführungen gehört in diesem Jahr FLEXN“, in der Regie von Peter Sellars und mit der Choreographie von Reggie (Regg Roc) Gray. Ebenfalls aus der Welt des Tanzes kommt die Kibbutz Contemporary Dance Company zur 25. Auflage des FITS, mit der Aufführung Mothers Milk“, die Choreographie ist von Marie Chouinard und Michèle Noiret.



    Zu den Premieren der aktuellen Spielzeit des Nationaltheaters Radu Stanca“, die ins Festivalprogramm aufgenommen wurden, gehört auch das mit Spannung erwartete Kabuki-Theater-Projekt, an dem noch gefeilt wird. Dieses hei‎ßt The Scarlet Princess of Edo“, daran arbeitet der Regisseur Silviu Purcărete gemeinsam mit dem Bühnenbildner Dragoş Buhagiar und dem Komponisten Vasile Şirli. Besetzt ist die Aufführung ausschlie‎ßlich mit Schauspielern des Nationaltheaters in Sibiu sowie Studenten und Masteranden der Hermannstädter Theaterschule, berichtet Constantin Chiriac:



    Mit dieser Premiere werden wir auch den Kabuki-Saal einweihen, der nach allen Regeln der Kabuki-Kunst von Dragoş Buhagiar gestaltet wurde. Der Raum befindet sich in der unmittelbaren Nähe des Faust-Saals, in der Kulturfabrik. Wir haben einschlie‎ßlich kleine Balkone eingerichtet, die klassische Verlängerung des Kabuki-Saals bis in den Publikumsbereich, mit reservierten Plätzen, genauso wie am Nationalen Kabuki-Theater in Japan. Die zweite Serie von Proben beginnt Mitte April. Im Dezember hatten wir ein Treffen mit der gesamten Mannschaft, einschlie‎ßlich mit dem Herrn Nobuaki Tomita, der zu diesem Zweck speziell eingereist war und der für einen magischen Moment gesorgt hat: Er zeigte uns, wie ein Schauspieler innerhalb von zehn Sekunden zehn unterschiedliche Kostüme anhaben kann. Au‎ßerdem präsentierte er uns einen Stoff, den nur er schaffen kann, der unterschiedlichste Farben annehmen kann, je nach Intensität des Lichts. Wir sind sehr stolz darauf, dass wir den wichtigsten Kimono-Designer Japans, Herrn Nobuaki Tomita, für unser Projekt gewinnen konnten, er ist einer der berühmtesten Künster in Hollywood.“




    Festivalintendant Constantin Chiriac konnte anschlie‎ßend bestätigen, dass The Scarlet Princess of Edo“ die erste Aufführung aus dem Programm sein wird, die bei der Einweihungszeremonie der Kulturellen und Olympischen Spiele in Tokyo 2020 dargeboten werden soll.



    Interessenten können sich bis zum 23. März noch für die Aufführungs-Börse in Hermannstadt anmelden, eine Struktur, die in das Festival integriert ist und vom Radu Stanca“-Theater organisiert wird. Seit der ersten Ausgabe 1997 ist die Aufführungs-Börse zu einem wichtigen kulturellen Netzwerk gewachsen. Es ist die Schnittstelle zwischen Festivals und Künstlern, unabhängigen Ensembles oder staatlichen Institutionen mit Zuständigkeiten im Bereich darstellender Künste. Jährlich kommen über 300 Börsen-Teilnehmer aus der gesamten Welt in Hermannstadt zusammen, um über mögliche Partnerschaften zu diskutieren. Die diesjährige Ausgabe der Börse findet im Zeitraum 11.-16. Juni 2018 statt.

  • Pregătiri pentru ediţia aniversară a FITS

    Pregătiri pentru ediţia aniversară a FITS

    Cel mai cunoscut festival de artele spectacolului din România, Festivalul Internaţional de Teatru de la Sibiu (FITS), se pregăteşte pentru a 25-a ediţie, care se va desfăşura între 8 şi 17 iunie 2018 sub tema Pasiune”. Ajuns uimitor de repede la o amploare extraordinară, care îl situează alături de festivalurile de la Edinburgh şi Avignon, FITS are deja programul internaţional confirmat în totalitate.


    Constantin Chiriac, directorul Teatrului Naţional Radu Stanca” şi preşedintele FITS: Îl vom avea pe Hideki Noda, directorul artistic de la Tokyo Metropolitan Theatre, cu One Green Bottle”, o coproducţie Tokyo Metropolitan Theatre şi Teatrul Naţional din Londra. Este o comedie absolut excepţională, un spectacol care se joacă în limba engleză, cu domnul Hideki Noda în rol de femeie; de asemenea, cu doi mari actori, un actor de Noh şi un actor de Kabuki. Vom avea, din punctul meu de vedere, unul dintre cele mai importante teatre nu numai din Israel, ci din lume. Este vorba despre Gesher Theatre, care vine cu spectacolul Yakish and Poopche”, după Hanoch Levin, probabil cel mai important dramaturg al Israelului. Wajdi Mouawad revine la Sibiu cu unul dintre cele mai tulburătoare spectacole regizate şi jucate de el. Este vorba despre Inflammation Du Verbe Vivre”, producţie Théâtre de la Colline. Atât Wajdi Mouawad, cât şi Hideki Noda vor primi câte o stea pe Aleea Celebrităţilor. O vom avea la Sibiu pe Isabelle Huppert într-un spectacol al lui Jan Fabre, Je Suis Un Boeuf”. Îl readucem pe Thomas Ostermeier, cu Reîntoarcerea la Reims”/ Returning to Reims”, producţie Schaubühne Berlin. De asemenea, revine la Sibiu regizorul Luk Perceval, cu toată trilogia după Émile Zola, pe care ne-am aventurat să o coproducem împreună cu Thalia Theater Hamburg. Vom aduce, de asemenea, Det Norske Teatret din Oslo, unul dintre cele două mari teatre ale Norvegiei, cu Din jale se întrupează Electra”/ Mourning Becomes Electra”. Readucem la Sibiu, după mulţi ani, Les Ballets Jazz de Montreal, cu două spectacole diferite. Suntem foarte mândri că putem să îi aducem, pentru că este una dintre cele mai importante companii de dans din lume. Pentru prima dată în România, vine Alexandrinsky Theatre din Sankt Petersburg. Este o victorie extraordinară că putem să îl aducem pe Valery Fokin, unul dintre cei mai mari regizori ai Rusiei din toate timpurile şi cel care conduce Centrul Meyerhold de la Moscova. Teatrul Alexandrinsky vine cu spectacolul Al dumneavoastră Gogol”, premiat cu Golden Mask”.



    Dansul ocupă, ca de obicei, un loc special la FITS. Printre invitaţii de anul acesta se află spectacolul FLEXN”, în regia lui Peter Sellars şi coregrafia lui Reggie (Regg Roc) Gray. Tot din lumea dansului mai vin la a 25-a ediţie a FITS Kibbutz Contemporary Dance Company, cu spectacolul Mothers Milk”, coregrafele Marie Chouinard şi Michele Noiret.


    Dintre premierele din această stagiune a Teatrului Naţional Radu Stanca” care vor fi prezentate în festival face parte şi un mult aşteptat proiect de teatru kabuki, aflat încă în lucru. Este vorba despre spectacolul The Scarlet Princess of Edo”, la care regizorul Silviu Purcărete lucrează împreună cu scenograful Dragoş Buhagiar şi cu compozitorul Vasile Şirli. În distribuţia spectacolului vor fi în exclusivitate actori ai Teatrului Naţional din Sibiu şi studenţi şi masteranzi din Şcoala de teatru de la Sibiu. Constantin Chiriac: Cu această premieră vom inaugura şi Sala Kabuki, făcută după toate regulile kabuki de Dragoş Buhagiar. Este spaţiul paralel cu Sala Faust, în Fabrica de Cultură. Vom avea inclusiv balconaşe, felul în care se prelungeşte sala kabuki în public, cu spaţii special rezervate, exact ca la Teatrul Naţional Kabuki din Japonia. Seria a doua de repetiţii va începe în 14 aprilie. În decembrie am avut o întâlnire cu toată echipa, inclusiv cu domnul Nobuaki Tomita, care s-a deplasat special şi a făcut un moment miraculos: ne-a arătat cum se poate ca, în zece secunde, un actor să poată avea zece costume diferite. De asemenea, ne-a arătat un material pe care numai domnia sa îl produce, care poate căpăta diverse culori, în funcţie de intensitatea luminii. Suntem foarte mândri că s-a alăturat acestui proiect cel mai important creator de kimonouri din Japonia, domnul Nobuaki Tomita, unul dintre cei mai renumiţi artişti de la Hollywood”.



    Potrivit directorului Constantin Chiriac, The Scarlet Princess of Edo” va fi primul spectacol, dintre cele trei invitate, care va inaugura Jocurile Culturale şi Olimpice de la Tokyo, în 2020.



    Pentru cei interesaţi, până la data de 23 martie se mai fac înscrieri pentru Bursa de Spectacole de la Sibiu, structură asociată Festivalului şi organizată de Teatrul Naţional Radu Stanca”. De la prima ediţie organizată în 1997, Bursa de Spectacole s-a dezvoltat şi a devenit o importantă reţea culturală, mijlocind legătura dintre festivaluri şi artişti, companii independente sau instituţii de stat, din domeniul artelor spectacolului. Anual, peste 300 de participanţi din întreaga lume se întâlnesc la Sibiu pentru a stabili conexiuni în vederea realizării unor posibile parteneriate viitoare. Ediţia de anul acesta se desfăşoară în perioada 11-16 iunie 2018.

  • Tanzaufführungen beim Internationalen Theaterfestival in Hermannstadt FITS 2017

    Tanzaufführungen beim Internationalen Theaterfestival in Hermannstadt FITS 2017

    Eine argentinische Tanzgruppe, die in den schwebenden Lufttanz innovative Elemente eingeführt hat, und das weltweit berühmte israelische Ensemble Vertigo Dance Company waren einige der Gäste der dem Tanz gewidmeten Sektion des Internationalen Theaterfestivals in der siebenbürgischen Stadt. Die israelische Tanzgruppe Vertigo Dance Company, die einen hohen Anspruch an künstlerische Kreativität stellt, wurde 1992 in Jerusalem von Noa Wertheim und Adi Sha’al gegründet. Das berühmte Ensemble war bereits fünf Mal beim Internationalen Theaterfestival in Sibiu zu Gast, an der 24. Ausgabe nahm es mit zwei Choreographien teil: der feierlichen Aufführung Vertigo 20“, die mit dem Exzellenzpreis für Performance des israelischen Kulturministeriums geehrt wurde, und Yama“, einer aktuellen Aufführung der Choreographin Noa Wertheim. Über die berühmte Aufführung Vertigo 20“ der Tanzgruppe, die dieses Jahr ihr 25. Jubiläum feierte, sagt Noa Wertheim:



    Am Anfang wollte ich eine Aufführung schaffen, die Elemente einer Feier erahnen lässt, aber es fällt mir immer schwer, Kunst für Unterhaltung oder ein feierliches Ereignis zu schaffen. Ich bin nicht diese Art von Künstlerin. Jedes Mal versuche ich, zum Kern meiner Schöpfung vorzudringen. Besonders interessant ist für mich das Thema des freien Willens, das ich als Teil meiner Schöpfung betrachte. Ich frage mich selbst oftmals, inwiefern gehören uns die Entscheidungen in unserem Leben, was steht überhaupt in unserer Macht, was können wir kontrollieren und was nicht? Die gro‎ße Frage steht also in enger Verbindung damit, ob die freie Wahl meine Handlungen wirklich bestimmt. In meinen Aufführungen versuche ich, die feierlichen Momente des Lebens sowie die Zeit und den Raum zwischen Erde und Himmel zum Ausdruck zu bringen. Es handelt sich um abstrakte Plätze, die den Stühlen ähnlich sind, wo man sich setzen kann, ohne dass die Zehen den Boden berühren; der somit geschaffene Raum ähnelt einem Abstellraum zwischen Erde und Himmel. Jedes Mal, wenn wir handeln, betreten wir diese Welt, am Ende gehen wir aber aus dieser Welt als Marionetten heraus, die von Gott und dem Publikum gehandhabt werden.“




    Yama“ ist eine Aufführung, die hingegen um ein spirituelles und schwerwiegendes Thema kreist. Noa Wertheim erläutert:



    »Yama« steht für Wasser, die Kostüme der Darsteller sind aber schwarz, alles ist schwarz. Laut der Bibel habe Gott am zweiten Tag das Wasser und den Himmel geschaffen. Das haben wir auf der Bühne mit Hilfe einiger Schachteln ausgedruckt, die über unseren Köpfen hängen. Die Schöpfung Gottes bringen wir zudem mit Hilfe flie‎ßenden Wassers und der Wellen zum Ausdruck. Es handelt sich um eine explosionsartige Energie, die in chinesischen Kampfkünsten durch den Begriff Fa jin definiert wird. »Yama« ist völlig anders im Vergleich zu »Vertigo 20«. Mit »Vertigo 20« haben wir das 20. Bestehen unserer Tanzgruppe gefeiert, es ist ein Fest für Auge und Ohr, mit »Yama« wenden wir uns hingegen einem tiefgreifenden Thema zu: der spirituellen Hoffnung.“




    Auch die Aufführung Horses In the Sky“ der Tanzgruppe Kibbutz Contemporary Dance Company in der Choreographie von Rami Be’er wurde vom Publikum des Internationalen Festivals in Hermannstadt begeistert aufgenommen. Batsheva Dance Company ist die dritte israelische Tanzgruppe, die beim Festival zu Gast war. Die Aufführung Naharin’s Virus“ von Ohad Naharin wurde 2002 bei der Gala New York Dance and Performance Awards“ mit dem Bessie-Preis geehrt. Ohad Naharin hat mit seiner Tanzgruppe eine neue Bewegungssprache, die Gaga-Sprache, entwickelt. Der israelische Tänzer und Choreograph ist einer der sechs Künstler, die dieses Jahr mit einem Stern auf der Ruhmesmeile in Sibiu ausgezeichnet wurden.




    Die dem zeitgenössischen Tanz gewidmete Sektion der Festspiele brachte dieses Jahr auch eine argentinische Tanzgruppe nach Sibiu, es handelt sich um das Ensemble Brenda Angiel Dance Company. Die Choreographin hat 1994 die Tanzgruppe gegründet, die ihren Namen trägt. Brenda Angiel gilt weltweit als Innovatorin des schwebenden Lufttanzes. Brenda Angiel Dance Company beteiligt sich das zweite Jahr in Folge an den Internationalen Festspielen in Sibiu. Nach dem herausragenden Erfolg der Aufführung Tango la înălţime“ (Tango in der Höhe“) schlagen die argentinischen Tänzer dem siebenbürgischen Publikum eine Fortsetzung vor. Die Darsteller scheinen frei im Raum zu schweben, der Boden und die Wände dienen ihnen als Stützpunkt, sie gehen über ihre Grenzen hinaus und schaffen ein Kaleidoskop der Bewegung und der Animation. Brenda Angiel erläutert das Konzept aerial dance“ (schwebender Lufttanz):



    Was wir jetzt auf die Bühne bringen, ist das Ergebnis einer 22-jährigen Erfahrung. Das kann man nicht von heute auf morgen machen. Ich will die Bewegung erforschen, um neue Perspektiven und Möglichkeiten zu entdecken. Ich konzentriere mich ausschlie‎ßlich auf den schwebenden Lufttanz, der den Darstellern im Tanz neue Bewegungsmöglichkeiten und dem Publikum neue Perspektiven anbietet. Das ist irgendwie mit einer endlosen Gelegenheit zu vergleichen. Heutzutage gilt das Konzept ›aerial dance‹ als Zirkusakrobatik und so wird es meistens vom Publikum wahrgenommen. Ich bin ausgebildete Tänzerin und meine Arbeit besteht aus Tanz, und nicht aus Akrobatik. Ich tanze und die Akrobatik entsteht daraus. Deswegen gilt für mich der Tanz als Kern meiner Arbeit und der Tanz kann sich durch Bewegung ausdrücken, mehr braucht er nicht. Manchmal kann er von starken emotionalen Zügen geprägt werden oder er kann Geschichten schaffen. Man kann sagen, dass ich mit der Abstraktion spiele, ich schaffe Geschichten, dann kehre ich zur Bewegung zurück.“




    Berühmte Tanzgruppen aus Israel, Argentinien, Spanien, Frankreich, Südkorea traten beim Internationalen Festival im mittelrumänischen Sibiu auf. Rumänien durfte natürlich nicht fehlen. Der Choreograph Gigi Căciuleanu schlägt dem Hermannstädter Publikum eine Aufführung vor, die spezifische Themen für das Universum der Jugendlichen angeht. Zum ersten Mal brachte der Choreograph die Aufführung #EMOJIPLAY auf die Bühne des Bukarester Theaters Excelsior. Gigi Căciuleanu:



    Ein wichtiges Thema meiner Aufführung ist die Kommunikation und der Dialog. Manchmal ein Dialog der Tauben oder ein Dialog, der funkt, als ob man ein Streichholz auf einer Reibfläche anzündet. In dieser Aufführung betonen wir diese Idee des Menschlichen in einer unmenschlich gewordenen Welt. Das Leben des modernen Menschen wird zunehmend von den Fortschritten der Technik geprägt, die ihn seiner menschlichen Natur berauben.“




    Der Choreograph Gigi Căciuleanu wurde 2013, bereits bei der ersten Ausgabe des Projektes Ruhmesmeile, für die Einzigartigkeit seiner Schöpfung in der Tanz- und Theaterwelt“ mit einem Stern ausgezeichnet.

  • Internationales Theaterfestival in Hermannstadt zu Ende

    Internationales Theaterfestival in Hermannstadt zu Ende

    Für zehn Tage hat sich die siebenbürgische Stadt Sibiu (Hermannstadt) in einen märchenhaften Ort verwandelt, in dem Schauspieler und Artisten hunderte Darbietungen geboten haben. Am Sonntag ist das Internationale Theaterfestival Sibiu (FITS), das grö‎ßte Festival der darstellenden Kunst in Rumänien und eines der wichtigsten der Welt, zu Ende gegangen. Mit einem beeindruckenden Feuerwerk und einer Aufführung auf der Stra‎ße gingen die Lichter der 24. Auflage des Kulturmarathons aus, im Laufe dessen die mittelalterlichen Märkte und Plätze der Altstadt zu Bühnen für Paraden, Konzerte, Stegreiftheater und Zirkusaufführungen mit Künstlern aus aller Welt geworden sind. Die Liebe war das Thema des diesjährigen Festivals und dieses Gefühl haben die Veranstalter versucht dem Publikum zu vermitteln. Mir lag viel an diesem Thema, weil wir uns jetzt in einer Zeit des Hasses, der Zwietracht und des schrecklichen Zerfalls befinden“, sagte vor einiger Zeit der Intendant des Festivals, Constantin Chiriac.



    Die Tanzkunst nahm einen besonderen Platz ein. Ehrengast war der berühmte in den USA lebende russische Tänzer Michail Baryschnikow, der eine One-Man-Show, ausgehend von den Gedichten des Nobelpreisträgers Joseph Brodski, dargeboten hat. Er zeigte sich sowohl von dem Charme der siebenbürgischen Stadt als auch vom Festival selbst beeindruckt:



    Seit ich hergekommen bin, habe ich einiges von Ihrer Stadt gesehen und bin tief beeindruckt von deren Schönheit, aber auch von der Grö‎ße und Qualität des Festivals. In einigen Worten zusammengefasst, ist das, was ich hier gesehen habe, Kunst für die Menschen und Menschen für die Kunst. Ich habe hier eine sehr persönliche Aufführung vorgestellt, die von meiner Freundschaft mit dem gro‎ßen russischen Dichter Joseph Brodski handelt, einer Freundschaft, die mehrere Jahrzehnte gehalten hat. Ich möchte noch hinzufügen, für die Regie der Aufführung war der Lette Alvis Hermanis verantwortlich, dessen Werk Ihnen wohl bekannt ist.“



    Am Sonnabend haben sechs weitere Künstler Sterne auf der Walk of Fame der siebenbürgischen Stadt erhalten. Geehrt wurden der rumänische Schauspieler Marcel Iureş und der Komponist Vasile Şirli, die Regisseure Philippe Genty aus Frankreich und Rimas Tuminas aus Litauen, der US-amerikanische Regisseur und Theaterautor Robert Wilson und der israelischen Tänzer und Choreograph Ohad Naharin. Der Letztere erklärte:



    Ich habe das Gefühl, mit dieser Zeremonie greift die Wertschätzung des Publikums in Sibiu für Kunst über. Es ist schon erstaunlich, dass eine Stadt dieser Grö‎ße etwas so Vielfältiges und von so hoher Qualität organisieren kann. Ich habe im Laufe meiner Karriere an vielen Festivals teilgenommen und sage Ihnen, das in Sibiu ist Spitze, was sowohl Menschen als auch Stadt betrifft. Ich bin sehr angetan. Viele, die ich hier getroffen haben, haben mir einen tiefen Eindruck hinterlassen. Mein Leben hat sich verändert, es gibt ein vor und nach diesem Festival, auf dem ich mich wundervoll gefühlt habe.“



    Die Veranstalter konnten bereits jetzt mitteilten, dass sie für die Ausgabe im nächsten Jahr den Regisseur Robert Wilson mit drei Aufführungen gewinnen konnten.

  • Preşedintele ICR, Liliana Ţuroiu, a deschis Gala Celebrităţilor de la Sibiu

    Preşedintele ICR, Liliana Ţuroiu, a deschis Gala Celebrităţilor de la Sibiu


    Aleea Celebrităților din Sibiu s-a îmbogățit sâmbătă, 17 iunie 2017, cu șase personalități marcante din cultura planetară, aşa cum a numit-o directorul Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu (FITS), Constantin Chiriac. Vasile Șirli, Philippe Genty, Rimas Tuminas, Ohad Naharin, Marcel Iureș și Robert Wilson au fost artiștii ale căror nume au completat colecția de stele de pe aleea dintre zidurile-simbol ale Cetății Sibiului, cetate care nu a fost cucerită până acum decât de artişti. Institutul Cultural Român (ICR) a fost reprezentat la festivitate de președintele instituției, Liliana Țuroiu, și de vicepreședintele Krizbai Béla Dan.

    Ceremonia de pe Aleea Celebrităţilor a continuat cu Gala Celebrităților, unde fiecare artist cu stea a fost onorat, pe scena Sălii Thalia, de personalităţi invitate în cadrul FITS, ajuns la cea de-a 24-a ediţie.

    Preşedintele ICR, Liliana Ţuroiu, a deschis Gala Celebrităţilor de la Sibiu şi i-a înmânat primul premiu compozitorului Vasile Şirli.

  • La semaine du 05 au 10 juin 2017

    La semaine du 05 au 10 juin 2017

    Le président roumain, Klaus Iohannis en visite à la Maison Blanche

    La semaine politique a été dominée par la visite de cinq jours aux Etats-Unis du président roumain Klaus Iohannis. Il est le premier chef d’Etat d’Europe Centrale et de l’Est à être reçu par le nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump. Le point central de toute la visite du leader de Bucarest a été la consolidation du Partenariat stratégique entre les Etats-Unis et la Roumanie, sur la toile de fond des 20 ans écoulés depuis son lancement. La sécurité et la défense constituent une composante clé du Partenariat stratégique, a affirmé le président Klaus Iohannis à l’occasion d’un débat accueilli à Washington par la Fondation Heritage, un prestigieux centre d’analyse de la politique internationale. Il a rappelé que la Roumanie avait déjà alloué 2% de son PIB à la défense, devenant ainsi le 6e Etat membre de l’OTAN à allouer un pourcentage important de son PIB à sa sécurité nationale. Passant en revue les défis actuels du milieu sécuritaire international et régional, le chef de l’Etat roumain a fait état de la nécessité d’avoir une approche stratégique et cohérente, doublée par le besoin de préserver l’unité, tant à l’intérieur de l’UE que pour ce qui est de la relation UE-Etats-Unis. Klaus Iohannis a également souligné l’importance particulière de la dimension économique des relations bilatérales roumano-américaines et notamment leur dimension interhumaine. L’inclusion de la Roumanie au programme Visa Waiver, soit la libéralisation du régime des visas pour les citoyens roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis, serait un catalyseur pour stimuler ces dimensions. Dans le cadre de sa réunion avec les représentants des communautés roumaines des Etats-Unis, le président Iohannis a exprimé son appréciation à l’égard de la manière dont elles se sont intégrées avec succès dans la société américaine par leur travail, leur talent et leur honnêteté, contribuant considérablement à l’économie américaine et au renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays.

    Visite du premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, à Paris

    Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, a effectué une visite de deux jours à Paris pour rencontrer son homologue français Edouard Philippe. Les pourparlers ont visé l’appui de la France à l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation de coopération et de développement économiques, OCDE. L’agenda de la visite a également inclus des pourparlers sur le partenariat stratégique qui lie les deux pays, ainsi que la consolidation de l’UE post-Brexit. Sorin Grindeanu : « J’ai remercié pour le soutien que nous accorde la France en vue d’atteindre l’objectif de devenir membre de l’OCDE et nous apprécions cet appui, c’est un soutien que la France a accordé à la Roumanie à travers l’histoire. La France a toujours été à nos côtés et pour vous donner quelques exemples, elle nous a soutenus durant nos efforts visant à devenir membres de l’OTAN et de l’UE. C’est le pays qui soutient l’adhésion de la Roumanie à l’OCDE », a déclaré Sorin Grindeanu. A Paris, le premier ministre Grindeanu a participé à la cérémonie d’adhésion de la Roumanie à l’Agence de l’Energie nucléaire, où il a affirmé que l’intégration à cet organisme constituait un pas important pour le secteur nucléaire du pays. Cette adhésion est également une opportunité pour les experts roumains de rejoindre l’élite des experts internationaux des pays qui détiennent les normes les plus élevées dans le domaine de l’énergie nucléaire, a également affirmé Sorin Grindeanu.

    La loi de la grille unitaire des salaires, adoptée par la Chambre des députés de Bucarest

    Suite à de vifs débats, le projet de loi controversé de la grille unitaire des salaires, assumé par le gouvernement de gauche de Bucarest, a fini par avoir le feu vert de la Chambre des Députés. Durant les quatre prochaines années, les salariés du secteur public devraient bénéficier d’une majoration moyenne de 56% de leurs salaires, qui se traduit par un effort budgétaire de 7 milliards d’euros. Le but est d’accroître le niveau de vie des fonctionnaires de l’Etat. La loi prévoit une majoration de 25% du salaire minimum brut de tous les employés de la fonction publique à partir du 1er janvier 2018, alors qu’à partir du 1er mars, les enseignants et les médecins recevront la différence d’argent promise. Le ministère des Finances a assuré que l’effort budgétaire était soutenable. Le projet de loi de la grille unique des salaires a déjà provoqué le mécontentement de certaines catégories d’employés de l’Etat. Les salariés de l’administration publique, des agences de protection de l’enfance et les policiers locaux ont protesté la semaine dernière à Bucarest et dans plusieurs autres villes roumaines. Les syndicalistes de l’éducation sont également mécontents puisque les majorations salariales de leur secteur ont été ajournées.

    Théâtre et film en Transylvanie

    Coup d’envoi vendredi à Sibiu, dans le centre de la Roumanie, du Festival international de théâtre, le plus grand de Roumanie et un des plus importants au monde. Près de 70 000 spectateurs, roumains et étrangers, sont attendus à Sibiu pendant le festival, pour assister aux 500 spectacles et événements culturels proposés par les organisateurs. La ville entière, mais aussi une partie du département dont Sibiu est le chef-lieu se transforment en espaces culturels, qui accueilleront, du 9 au 18 juin, environ 3 300 artistes et autres invités de plus de 70 pays. Le Festival international de théâtre de Sibiu est aussi réputé pour l’attention accordée aux spectacles de rue, très appréciés pour leur qualité artistique, pour leur charme et pour les émotions qu’ils suscitent. Egalement en Transylvanie, à Cluj, la 16e édition du Festival international du fil Transilvania se poursuit jusqu’au 11 juin. Vendredi a eu lieu la projection spéciale du film « Pour la peau d’un flic», de 1981, en présence du réalisateur et de l’acteur qui a joué le rôle principal, la star française Alain Delon. Invité spécial à Cluj, il se verra décerner le prix pour l’ensemble de sa carrière. Alain Delon, 81 ans, fête les 6 décennies depuis son début cinématographique. Plus de 1200 invités roumains et étrangers participent aux projections, concerts, ateliers, débats et lancements du plus important festival roumain du film dont un des partenaires média est la Radio publique roumaine.

  • 09.06.2017

    09.06.2017

    Rencontre – Le président roumain, Klaus Iohannis, rencontre aujourd’hui à Washington son homologue américain Donald Trump. Selon le chef de l’Etat roumain, cette entrevue aura un impact positif majeur tant sur le public roumain que sur la communauté roumaine des Etats-Unis. Conformément à l’Administration présidentielle de Bucarest, le principal thème de la réunion est l’élargissement du partenariat stratégique bilatéral, sur la toile de fond de son 20e anniversaire cette année. Le président roumain confirmera une nouvelle fois l’engagement ferme des autorités de Bucarest de demeurer un allié prédictible, stable et fiable des Etats-Unis. Le responsable roumain doit également rencontrer le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson. La veille, le chef de l’Etat a décoré plusieurs membres du Congrès américain, pour leurs efforts d’approfondir le Partenariat stratégique bilatéral.

    Visite – L’adjoint au secrétaire général de la Commission européenne, Jean-Eric Paquet, fait, aujourd’hui, une visite en Roumanie. Le responsable européen discutera avec les autorités de Bucarest du droit communautaire ainsi que de la transposition correcte et dans les délais requis de la législation de l’Union. Jean-Eric Paquet prendra également part à un dialogue avec les étudiants et les représentants de la société civile, du milieu académique et des médias, au sujet de l’avenir de l’Europe.

    Film – La 16e édition du Festival international de Film Transilvania – TIFF 2017 – se poursuit aujourd’hui à Cluj-Napoca (centre-ouest) par la projection spéciale du film Pour la peau d’un flic de 1981. Alain Delon y a joué le rôle principal, et a également signé la réalisation. A l’occasion, il est venu en première en Roumanie, en tant qu’invité spécial, et se verra décerner le prix pour l’ensemble de sa carrière. Alain Delon (81 ans) célèbre cette année 60 ans depuis ses débuts dans le cinéma. Dans le cadre du même festival, l’actrice roumaine Tora Vasilescu se verra conférer un prix d’excellence. Jusqu’au 11 juin, le festival propose la projection de 255 films de 53 pays, dans des espaces et salles de cinéma de Cluj-Napoca et d’autres localités du comté. Plus de 1200 invités roumains et étrangers prennent part aux projections, concerts, ateliers, débats et lancements du plus grand festival roumain consacré au 7e art et dont Radio Roumanie est partenaire médias.

    Théâtre – Le Festival international de théâtre de Sibiu, le plus grand de Roumanie et un des plus importants au monde, ouvre ses portes aujourd’hui. Pendant 10 jours, l’édition 2017 du Festival propose 500 spectacles et événements culturels, présentés par 3300 artistes de 72 pays. Le thème de l’édition de cette année – la 24e – c’est l’amour. Des détails après nos infos.

    Handball – La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie rencontre aujourd’hui l’Autriche à domicile, à Oradea (ouest), dans la première manche du barrage de qualification au Championnat du monde, compétition organisée par l’Allemagne, en décembre. Le match retour est prévu le 13 juin. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les 22 éditions du Championnat du monde. A l’édition précédente, en 2015, la Roumanie a gagné la médaille de bronze.

    Tennis – Et la joueuse roumaine de tennis Simona Halep, 4e mondiale, disputera samedi la finale du tournoi de tennis de Roland Garros contre la Lettone Jelena Ostapenko (47e). Jeudi soir, dans les demi-finales, Simona a dépassé la Tchèque Karolina Pliskova, 3e mondiale, par 6-4, 3-6, 6-3. C’est la deuxième finale parisienne de la carrière de la Roumaine, après celle qu’elle a perdue en 2014 face à la Russe Maria Sharapova. En cas de victoire, Simona Halep passera première dans la hiérarchie mondiale.

    Météo – En Roumanie, le temps est généralement beau. Le ciel est nuageux sur le sud-est, où les quantités de pluie sont importantes. Des précipitations isolées sont signalées sur le sud, l’est et le sud-ouest. Le vent est faible à modéré, plus intense dans l’est et le sud-est. Les maximales de température, en hausse par rapport à hier, se situent entre 18 et 28°. Nous avons 17° à Bucarest sous un ciel morose.

  • Hermannstädter Theaterfestspiele FITS: „Love is in the Air“

    Hermannstädter Theaterfestspiele FITS: „Love is in the Air“

    Das 24. Internationale Theaterfestival FITS steht vor der Tür. Zwischen dem 9. und dem 18. Juni kommen über 3.000 Künstler aus allen Ecken der Welt in der siebenbürgischen Stadt Sibiu (Hermannstadt) zusammen. Auch dieses Jahr locken die Organisatoren mit gro‎ßen Namen der internationalen Theaterkunst und 503 Veranstaltungen, die in 71 konventionellen und unkonventionellen Räumen stattfinden. Zu den renommierten Gästen der Festspiele in Sibiu zählen Mikhail Baryshnikov, Robert Wilson, Pippo Delbono, Silviu Purcărete, Andrei Şerban, Marcel Iureş sowie die Theaterensembles Vakhtangov State Academic Theatre of Russia, Beijing People’s Art Theatre, Yamamoto Noh Theater und Vertigo Dance Company. Das traditionsreiche Festival stellt seine 24. Ausgabe unter das Motto: Liebe“. Wir haben den Festivalintendanten Constantin Chiriac um Einzelheiten über das Event gebeten:



    Unser Festival war immer in voller Übereinstimmung mit dem Leben und mit allem, was unser Leben bedeutet. Wir wollten nie feierliche Veranstaltungen organisieren. Nicht einmal vor 10 Jahren, als Sibiu zur europäischen gekürt ernannt wurde, selbst wenn das Festival einen deutlichen Beitrag dazu geleistet hatte, dass Sibiu den Titel erhält. Damals stellten wir die Festspiele unter das Motto: »Next« — was wir morgen machen können. In den trüben Zeiten von heute, in denen die Einheit Europas gefährdet ist, die Kriege so viele Regionen verwüsten, in denen es Wahlen gibt, die alles auf den Kopf stellen und Mauern gebaut werden, in Zeiten, in denen die Welt im Zeichen des Hasses steht, wollen wir Menschen im Zeichen der Liebe zusammenbringen, um die Liebe zu feiern und den anderen zu zeigen, dass die Liebe noch die Schöpfungskraft der Welt ist.“




    Auf dem Programm der Festspiele, die die Darstellungskunst in vollen Zügen feiern, stehen dieses Jahr neben Theater- auch Tanz- und Zirkusaufführungen, Ausstellungen und Filmvorführungen. Konzerte, Buchvorstellungen, Publikumsgespräche ergänzen das Programm neben den langjährigen Projekten Die Ruhmesmeile“ und Das Festival der Theateruniversitäten“. Dazu gebe es aber auch neue Projekte, sagt Constantin Chiriac:



    Zum ersten Mal haben die Festspiele eine neue Sektion: Aufführungen, die wir für NATO-Soldaten auf die Bühne bringen. Auf dem rumänischen Staatsgebiet gibt es NATO-Soldaten, die zu 80% aus den USA kommen, um unseren Frieden zu sichern. Somit verwandeln wir den Festsaal der Akademie der Bodentruppen in einen Theatersaal. Wir bringen einige Aufführungen in englischer Sprache auf die Bühne und werden alles Mögliche tun, damit diese Aufführungen auch die anderen Theaterliebhaber anlocken. Zusammen mit der Stiftung »Michael Schmidt« werden wir au‎ßerdem eine weitere neue Sektion in Gang setzen, es handelt sich um eine den Orgelkonzerten gewidmete Sektion. Die Idee ist entstanden, nachdem einige alte Kirchen mit Orgeln in mehreren Gemeinden im Kreis Sibiu (Hermannstadt) — Slimnic (Stolzenburg), Cisnădie (Heltau), Cisnădioara (Michelsberg) — saniert wurden. Aus Anlass des Treffens der Siebenbürger Sachsen, das dieses Jahr im August stattfindet, haben wir uns zudem zum Ziel gesetzt, das Projekt zu erweitern, und hoffen, dass sich alle siebenbürgische Kirchen anschlie‎ßen.“




    Dem Internationalen Theaterfestival in Sibiu ist es vor allem zu verdanken, dass es einen Raum für Dialog schafft. Im Zeichen des Dialogs wird das Festival dieses Jahr die Online-Kampagne Sei Teil der Geschichte“ ins Leben rufen. Wer das Theater liebt, aber trotzdem in diesem Bereich nicht berufstätig ist, hat somit die Möglichkeit, auf der Bühne der diesjährigen Festspiele in der Aufführung Happy Holidays“ in der Regie von Cristian Juncu nach einem Text von Neil LaBute aufzutreten.



    Die Tickets können online bestellt werden, die Zahlung kann in jeder Währung erfolgen. Die öffentlich-rechtliche Rundfunkanstalt Radio Rumänien ist, wie jedes Jahr, Koproduzent der Veranstaltung.

  • Theaterfestival FITS 2016 in Hermannstadt: Ort der Begegnungen

    Theaterfestival FITS 2016 in Hermannstadt: Ort der Begegnungen

    Die diesjährigen internationalen Theaterfestspiele in Sibiu (Hermannstadt) waren auch dieses Jahr für zahlreiche Theaterschaffende ein wichtiger Treffpunkt und Raum zum Ideenaustausch. Das Festival brachte renommierte Darsteller und Regisseure aus allen Ecken der Welt in die siebenbürgische Stadt. Vertrauen aufbauen“ — unter diesem Motto fanden die 23. Internationalen Theaterfestspiele im mittelrumänischen Sibiu statt. Das traditionsreiche Festival begeisterte auch dieses Jahr das Publikum mit 472 Veranstaltungen und gro‎ßen Namen der rumänischen und internationalen Theaterszene. Aufgetreten sind die Künstler sowohl auf traditionelle Theaterbühnen als auch in unkonventionellen Räumen. Zahlreiche Aufführungen fanden auf der Stra‎ße statt. Auch bei Konzerten, Filmvorführungen, Buchpräsentationen und den zahlreichen Konferenzen, die die Theateraufführungen begleiteten, genoss das Hermannstädter Publikum die Anwesenheit berühmter Theatermacher, die aus allen Ecken der Welt nach Hermannstadt gereist sind. Viele Gäste haben auch dieses Jahr dabei die Gelegenheit genutzt, künstlerische Partnerschaften abzuschlie‎ßen.



    Organisator und Gastgeber war auch dieses Jahr das Nationaltheater Radu Stanca“. Das Ensemble des Hermannstädter Theaters trat auf die Bühne mit drei Aufführungen des Regisseurs Silviu Purcărete auf: Faust“, Lulu“ und Metamorphosen“. Einen besonderen Raum widmeten die Organisatoren den Erstaufführungen der Sommerspielzeit. Eine davon ist der zweite Teil der Trilogie Wie weit sind wir von den Höhlen, die wir hinter uns gelassen haben?“, eine Koproduktion des Nationalen Theaters Sibiu und der Universität Lucian Blaga“. Die Aufführung #minor“, von Bogdan Georgescu geht, genau wie der erste Teil der Trilogie, Antisocial“(Unsozial“), erziehungsbezogene Themen an. Der Regisseur Bogdan Georgescu kommt zu Wort mit Einzelheiten:



    Es ist durchaus wichtig, dass diese Aufführungen zu Gesprächen einladen, Fragen darüber aufwerfen, was die Erziehung eigentlich bedeutet, wo endet etwas und wo beginnt etwas anderes… Im Theaterstück »Antisocial« (»Unsozial«), geben wir Diskussionen zwischen Eltern, Lehrern und Schülern wieder, in diesem Stück nimmt die Diskussion eher persönliche Merkmale ein, sie stellt das Kind und einen Elternteil gegeneinander. Die ganze Diskussion dreht sich um die tief verwurzelte rumänische Mentalität, laut der Kinder zu schlagen zur Erziehung gehört. Im Jahr 2016 ist die Gewalt an Kindern in Rumänien nicht nur geduldet, sondern gilt eher als Erziehungsmethode. Das ist empörend.“




    2013 kam im Rahmen der Internationalen Theaterfestspiele in Sibiu ein neues Projekt zustande: der Boulevard der Stars. Nach dem Vorbild des Walk of Fame in Hollywood werden dort mit einem Stern Persönlichkeiten geehrt, die Herausragendes zur Entwicklung der siebenbürgischen Stadt geleistet haben. Klaus Maria Brandauer, Neil LaBute, Tim Robbins — dem dieses Jahr ein Stern gewidmet wurde — zählen zu den Freunden des Festivals und der Stadt Sibiu. Nach dem Theaterkritiker George Banu und den Regisseuren Silviu Purcărete und Gigi Căciuleanu erhielt dieses Jahr auch der Darsteller Victor Rebengiuc einen Stern auf dem Hermannstädter Boulevard der Stars. Victor Rebengiuc erntete bei der Veranstaltung viel Applaus. Der Darsteller sagte dazu:



    Ich bin kein Star, ich würde mich selber eher als Darsteller bezeichnen, der dank seiner langjährigen Arbeit bekannt wurde. Ich bin zu dieser Schlussfolgerung gekommen, als ich merkte, wie mich hier in Hermannstadt die Passanten auf der Stra‎ße respektvoll grü‎ßten. Das ist, was mich bewegt. Ich bin sehr zufrieden, dass meine Arbeit nicht unbemerkt bleibt. Die anderen Rumänen, deren Namen auf dem Boulevard der Stars zu finden sind, Silviu Purcărete, George Banu und Gigi Căciuleanu, kenne ich persönlich. Die anderen sind weltweit berühmte Persönlichkeiten des Theaters. Ich schätze ihre Arbeit. Ich bin besonders mit den Aufführungen der Regisseure Christoph Marthaler und Thomas Ostermeier vertraut. Der russische Regisseur Jewgeni Mironow sagte, er sei glücklich, die Chance genossen zu haben, mit gro‎ßen Theatermachern der Welt zusammengearbeitet zu haben. Diese Chance habe ich noch nicht gehabt, ich hatte dennoch das Glück, mit gro‎ßen rumänischen Regisseuren zusammenzuarbeiten: Liviu Ciulei, Lucian Pintilie, Radu Penciulescu, Silviu Purcărete, Yuri Kordonsky, Andrei Şerban, den auch Tim Robbins erwähnte.“




    Der Theaterkritiker George Banu ist ein langjähriger und treuer Freund der internationalen Theater-Festspiele in Sibiu. Der dreifache Gewinner des Preises für das beste Theaterbuch in Frankreich ist Professor an der berühmten Pariser Universität Sorbonne Nouvelle-Paris. Ihm ist die Präsenz renommierter Theatermacher der Welt am Festival in der siebenbürgischen Stadt zu verdanken. Das im Verlag Nemira erschienene Buch, das der Theaterkritiker im Rahmen der Festspiele präsentierte, Convorbiri teatrale. Festivalul Internaţional de Teatru de la Sibiu“ (Theatergespräche. Das Internationale Theaterfestival in Hermannstadt“), verschafft einen Einblick in die internationalen Theaterfestspiele als Treffpunkt und Raum zum Ideenaustausch über die Schöpfung berühmter Theaterleute wie Peter Stein, Wajdi Mouawad, Silviu Purcărete und Dragoş Buhagiar. Einzelheiten haben wir vom Autor bekommen:



    Dieses Buch schrieb ich nach einer Diskussion mit dem Regisseur Constantin Chiriac, der sagte, dass es in Sibiu ein wertvolles Kapital der Theatertreffen gibt. Dann habe ich gesagt, es wäre interessant, zu wissen, was berühmte Theaterleute wie Peter Stein und Krystian Lupa hier in Sibiu, und nicht im Allgemeinen gesagt haben. Ich habe mit Theaterschaffenden gesprochen, deren Werk als ausschlaggebend für die europäische Theaterszene gilt. Ich kannte sie bereits, und das war wichtig, denn es gab bereits ein gegenseitiges Vertrauen. Ich zeige immer ein gro‎ßes Interesse gegenüber den Ideen anderer Menschen und anderen Menschen muss ich meinerseits das Interesse für meine Ideen verdanken. Deswegen glaube ich, dass diese Theatertreffen in Sibiu uns alle geistlich bereichert haben. Nicht zuletzt entstand das Buch dank der Idee, dass Theaterschaffende besser reden als sie schreiben.“




    Am Ende der Veranstaltung teilte der Theaterkritiker seine Eindrücke über die diesjährigen Festspiele. George Banu:



    Ich möchte die Initiative der Veranstalter begrü‎ßen, diese einzigartigen Aufführungen zu organisieren, die am Hermannstädter Gro‎ßen Ring stattfanden. Solche Aufführungen kommen nicht oft vor, einige habe ich in Westeuropa gesehen. Das ist auch der tiefgreifenden Theaterstrategie von Constantin Chiriac zu verdanken. Der Regisseur Eugenio Barba sagte über Chriac, er bringe das qualitativ hochwertige Animationstheater und die reinen und perfekten Formen des japanischen Noh-Theaters zusammen. Diese sich gegenseitig widersprechenden Merkmale seines Theaters stellen das Einzigartige dar, das ihm erlaubt, vor dem Hermannstädter Publikum aufzutreten.“

  • 12.06.2016

    12.06.2016

    Forum — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, se trouve au Forum européen de Wachau, en Autriche. Une réunion qui en est à sa 21e édition et qui pose sur la table un thème épineux — « l’Europe — Etats membres unis par temps de prospérité, divisés en période de crise ». En ce sens, Bucarest appuie un renforcement de l’Europe, qui doit être plus puissante et plus unie, dans l’esprit des traités et des valeurs fondamentales du continent, a souligné Lazar Comanescu devant les participants. Cela est dans l’intérêt de tous les acteurs européens, a encore indiqué le chef de la diplomatie roumaine. Le Forum européen de Wachau réunit des représentants gouvernementaux, des scientifiques et des hommes de culture, mais aussi des représentants des médias des Etats de l’UE, notamment d’Europe Centrale et de l’Est.



    Présidents — Mois intense à Bucarest du côté des contacts diplomatiques au sommet avec les visites des présidents allemand et italien, Joachim Gauk et, respectivement, Sergio Mattarella. Les questions économiques s’inviteront en priorité dans les pourparlers, les deux pays ayant de forts liens commerciaux avec la Roumanie, l’Allemagne étant d’ailleurs son premier partenaire dans ce secteur et le troisième investisseur dans l’économie roumaine. Le président italien, Sergio Mattarella, arrive à Bucarest dans le courant de cette semaine, en réponse à une invitation du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion d’une visite officielle de ce dernier, en avril 2015, à Rome. En Allemagne, le président roumain, lui-même avec des origines germaniques, s’est déjà rendu à titre officiel à plusieurs reprises, son dernier déplacement de la sorte remontant à février 2015.



    Marine — A compter de lundi et jusqu’au 17 juin, les Forces navales roumaines et la US Navy doivent effectuer plusieurs exercices d’entraînement dans la mer Noire pour améliorer leur interopérabilité. La Marine militaire roumaine y participe avec la frégate « Regina Maria », une corvette, un dragueur de mines maritime, deux navires lance-roquettes, un hélicoptère Puma et des scaphandriers des Forces pour les opérations spéciales. Les Forces aériennes rejoindront les manœuvres avec trois avions de chasse MIG 21 Lancer. Les Etats Unis enverront le destroyer USS Porter qui se trouve à sa troisième escale en Roumanie, depuis 2006. Ce bâtiment sera également impliqué dans des entraînements sur les protocoles de communication avec les Forces navales roumaines. Pour sa part, le ministère russe des Affaires étrangères, cité par les agences de presse, a fait savoir que Moscou répondra à l’entrée du destroyer USS Porter en mer Noire, sans pour autant préciser de quelles mesures il s’agira.



    Commémoration – Dans la région de Cernăuţi, dans l’ouest de l’Ukraine, à la frontière avec la Roumanie, l’Institut culturel roumain marque les 75 années depuis les premières déportations entreprises par les occupants soviétiques dans les territoires roumains de l’est annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum. Point d’orgue de ces commémorations, une représentation du spectacle « 20 années en Sibérie » du Théâtre national de Bucarest. Il s’agit d’une oeuvre adaptée d’après le livre écrit par Aniţa Nandriş-Cudla, une paysanne roumaine de Bucovine, qui parle du drame vécu par les dizaines de milliers de Roumains du nord de la Bucovine et de la Moldova soviétique, déportés dans le goulag soviétique, au Cercle polaire, après la seconde guerre mondiale. Avec l’annexion par Moscou de la Bessarabie, du nord de la Bucovine et de la contrée de Herţa, la population roumaine a été soumise à une ample campagne de déportations, d’arrestations et de déplacements forcés, qui a duré jusqu’en 1956 et dont sont tombés victimes, en tout, des centaines de milliers de personnes. La première vague de déportations a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 juin 1941 et a visé plus de 32.000 personnes, dont de nombreuses personnalités de la vie publique, culturelles, politiques et économiques.



    Festival — Des représentations théâtrales et de nombreux autres événements culturels ont lieu en cette troisième journée du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), un des événements les plus importants au monde consacrés aux arts du spectacle. Un jour sous le signe de l’expression corporelle, avec notamment « Une minute de danse » du chorégraphe international d’origine roumaine, Gigi Caciuleanu, ou encore l’agencement des masses avec la reprise d’un des spectacles-phare du Théâtre national de Sibiu, « Faust », dans la version du metteur en scène Silviu Purcarete, basé ces dernières années en France. Inauguré vendredi, le Festival international de théâtre de Sibiu est à sa 23e édition et réunit dans cette ville du centre du pays 2500 artistes de 70 pays. Jusqu’au dimanche suivant, ils participeront à 450 spectacles. Le directeur de l’événement, Constantin Chiriac, a annoncé que cette année, le budget du festival est de 9 millions d’euros.



    Météo — Temps instable en Roumanie avec des températures en baisse dans la plupart des régions du pays, mais notamment dans le nord, où les valeurs sont largement inférieures aux normales saisonnières. Des pluies abondantes, parfois accompagnées de grêle, sont attendues sur l’ensemble du territoire et ce jusqu’à mardi soir. Les prévisionnistes tablent sur 20 à 30 litres d’eau au mètre carré. Des quantités qui engendreront des crues sur les rivières de 19 départements. Les maximales de la journée vont de 18 à 27 degrés, avec 22 degrés, à midi à Bucarest.

  • Premieren beim Internationalen Theaterfestival FITS 2016 in Hermannstadt

    Premieren beim Internationalen Theaterfestival FITS 2016 in Hermannstadt

    Das Internationale Theaterfestival in Sibiu (FITS) bringt jedes Jahr unzählige Künstler und Theatergruppen aus 70 Ländern der Welt zusammen. Vom 10. bis zum 19. Juni 2016 findet das Festival nun zum 23. Mal statt. Das Nationaltheater Radu Stanca“ in Sibiu/Hermannstadt präsentiert dabei drei Premieren.



    Das Stück Oameni obişnuiţi“ (Gewöhnliche Menschen“), Regie Gianina Cărbunariu, ist eine Aufführung im Rahmen des Projekts Be SpectACTive!“, das vom EU-Programm Kreatives Europa mitfinanziert wird. Von 2014 bis 2018 beteiligt sich auch das Hermannstädter Nationaltheater an diesem Programm. Das Projekt präsentiert acht Whistleblower-Fälle aus Italien, Gro‎ßbritannien und Rumänien — das sind Länder mit unterschiedlichen Kontexten und Gesetzen in Bezug auf Skandalaufdecker. Sechs Schauspieler bringen die acht Whistleblower-Geschichten auf die Bühne — sowohl das Publikum als auch die Darsteller erleben dabei eine besondere Theatererfahrung. Die Schauspielerin Ofelia Popii dazu:



    Es ist ein besonderes Erlebnis — von der Vorbereitungsarbeit bis zu dem Moment, wenn man die Rolle auf der Bühne verkörpert, verdoppelt sich die Verantwortung des Darstellers. Ich bin sowieso eine verantwortungsbewusste Schauspielerin, ich verantworte mich vor der Theaterfigur, vor mir selbst, vor meinem Beruf und vor dem Publikum. Die Tatsache aber, dass es einen Menschen aus Fleisch und Blut gibt, der all das auf eigener Haut erlebt hat und weiterhin dieses Drama erlebt, macht mich viel stärker — ich fühle, dass ich seine Geschichte erzählen muss. Gleichzeitig aber fühle ich mich verantwortlich dafür, ich spüre den Druck der Verantwortung.“



    Oameni obişnuiţi“ / Gewöhnliche Menschen“ — eine Aufführung, die nachdenklich stimmt. Wenn das Stück zu Ende ist, kann man nicht einfach unberührt nach Hause gehen. Ofelia Popii:



    Von dieser Aufführung versteht jeder, was er will, was er kann. Für mich geht es darum, den eigenen Instinkten, dem eigenen Gerechtigkeitssinn zu vertrauen. Und, vielleicht, weniger erwachsen zu sein, auch wenn das etwas komisch klingt. Als ich begann, erwachsen zu werden, als mir klar wurde, dass die Welt, in der wir leben, keine ideale Welt ist, bin ich gegen diese Denkart gesto‎ßen. Warum sollte ich mir vorstellen, es gäbe Gerechtigkeit auf diese Welt? Ich sollte lieber versuchen, zu überleben, unter Menschen zu leben, die nicht unbedingt ehrlich sind. Und das tue ich, mehr oder weniger. Während der Arbeit für diese Aufführung ist mir aber klar geworden, dass meine frühere, so zu sagen ‚noch nicht erwachsene‘ Art, zu denken und zu leben, eigentlich die richtige war. Es wurde mir klar, wie man mit der Zeit den Mut verliert, wie man Argumente findet, falsch zu handeln. Oder wie man nicht mehr darauf besteht, dass die anderen korrekt handeln. Das ist aber nicht in Ordnung. Darum geht es in dieser Aufführung. Wofür sollten wir uns entscheiden? Sollten wir den Kopf in den Sand stecken, sollten wir weggucken, sollten wir uns selbst vormachen, das wir ehrliche Menschen sind?“



    Für die Rolle Mephisto in der Faust-Aufführung des Regisseurs Silviu Purcărete wurde Ofelia Popii beim Internationalen Theaterfestival in Edinburgh 2010 mit dem Preis Harold Angel“ ausgezeichnet.




    Eine weitere Premiere des Nationaltheaters Sibiu, die beim Internationalen Theaterfestival FITS 2016 aufgeführt wird, ist Der 20. November“ nach Lars Noren, eine Inszenierung des Regisseurs Eugen Jebeleanu mit dem jungen Schauspieler Ali Deac in der Hauptrolle. Der Text bezieht sich auf den Amoklauf von Emsdetten am 20. November 2006. Der 18-jährige Sebastian Bosse betrat gegen 9:25 Uhr das Gelände seiner ehemaligen Schule maskiert, schoss auf Menschen und zündete Rohr-, Rauch- und Brandbomben. Anschlie‎ßend beging er Suizid. Mindestens sechs Personen wurden durch Geschosse, eine Person durch den Wurf einer Rauchgranate verletzt, weitere 30 mussten wegen eines Schocks oder einer Rauchgasvergiftung behandelt werden. Der Autor nimmt den echten Amoklauf als Grundlage und konstruiert eine dokumentierte Fiktion über das zerstörte Leben eines misshandelten Jungen. Der Schauspieler Ali Deac arbeitete zusammen mit dem Regisseur Eugen Jebeleanu auch an der Übersetzung des Textes ins Rumänische. Ali Deac:



    Als ich den Text zum ersten Mal las, empfand ich ihn als sehr hart, sehr radikal. Der Text war extrem hart, man brauchte fast nicht mehr zu spielen. Dann versuchte ich, diesen Jungen zu verstehen, ich wollte das Ganze auch von seinem Standpunkt aus sehen. Nach einer solchen Geschichte sagen alle, er sei verrückt gewesen. Die wenigsten wissen aber, dass nur zwei Jahre vorher Sebastian ein Musterschüler war. Es ist hochinteressant, dass nur einige Monate vor seinem Amoklauf, im August, er auf mehreren Online-Psychologie- und Psychiatrieforen geschrieben hatte, um Hilfe zu bekommen. Damals hatten sich die anderen über ihn lustig gemacht. Mit dieser Aufführung versuchten wir, Eugen Jebeleanu und ich, Sebastian den Zuschauern näher zu bringen, er sollte nicht abscheulich wirken. Nach der Aufführung sollten die Zuschauer nicht mit demselben Eindruck nach Hause gehen wie nach einer Nachrichtensendung. Es war mir wichtig, dies zu erreichen, und es wurde mir noch wichtiger, weil man einsehen sollte, wohin Missbrauch und Misshandlung von Kindern führen können. Manchmal kann ein Wort härter als eine Ohrfeige sein, es kann tiefe Schäden verursachen.“




    Die Geschichte von Sebastian Bosse, wie sie in der Aufführung Der 20. November“ erzählt wird, sollte dem Publikum als Startpunkt zum Nachdenken dienen, meint Ali Deac:



    Ich möchte, dass der Zuschauer über Sebastian Bosse nachdenkt und sich fragt: ‚Was könnte ich tun? Ich kann das System nicht ändern, aber ich könnte schon mit kleineren Dingen anfangen, zum Beispiel mit der Art, wie ich meine Kinder erziehe. Ich sollte meinen Kindern zeigen, dass sie andere falsch behandeln.‘ Auch wenn die Zuschauer Sebastian ablehnen, sollten sie doch daran denken, dass der Amoklauf tatsächlich stattgefunden hat. Sie sollten daran denken, was sie tun können, damit unsere Welt einigerma‎ßen besser wird. Sie sollten einfach mit kleinen Schritten anfangen.“




    In der Aufführung Moroi“ (Wiedergänger“) inszenierte der Regisseur Alexandru Dabija Texte von Cătălin Ştefănescu und Ada Milea, die sich von der rumänischen Folklore inspirieren lie‎ßen. In dem Stück geht es um die geheimen Pfade zwischen dem Diesseits“ und dem Jenseits“. Viel zu schnell vergessen wir unsere Toten, und es ist nicht richtig, sie aus unserem Leben zu beseitigen. Das Jenseits macht uns Angst, weil wir es nicht kontrollieren können“, sagte der Regisseur Alexandru Dabija in einem Interview. Auch wenn der Tod immer präsent ist, wird bei der Aufführung mit dem Stück Wiedergänger“ viel gelacht. Dazu der Schauspieler Adrian Matioc vom Nationaltheater Sibiu:



    In dieser Aufführung spiele ich mit Begeisterung, und das Publikum empfängt alles mit Begeisterung! Diese Aufführung ist voller Überraschungen, die Spannung lässt nie nach, jede Minute bringt etwas Neues! Es ist ein wilder Reigen voller Geschichten, Mythologie, Speisen und Küchengerüchen, voller Menschen! Es geht um Menschen, es geht um uns, es geht um die Menschen, die uns gro‎ßgezogen haben. Es geht um gottesfürchtige Menschen, die aber auch an übernatürliche Wesen glaubten, welche auf ihre Gärten aufpassten und ihnen manchmal den Getreideboden mit Mais füllten… Es geht um die Geschichten, die uns die Gro‎ßeltern erzählten, und darum, wie wir uns fürchteten, wenn das Kerzenlicht unheimliche Schatten an die Wände warf… Darum geht es in unserer Aufführung.“

  • Hermannstädter Theaterfestival 2015 – eine Bilanz

    Hermannstädter Theaterfestival 2015 – eine Bilanz

    Beim 22. Internationalen Theaterfestival im mittelrumänischen Sibiu (Hermannstadt) hat dessen Intendant, der Schauspieler Constantin Chiriac, sein Versprechen auch dieses Jahr gehalten, das anerkannte Niveau der Festspiele hinsichtlich der Zahl der Veranstaltungen, der beteiligten Künstler und vor allem der Qualität der Aufführungen aufrecht zu erhalten. Zehn Tage lang wurde das mittelrumänische Hermannstadt zu einer Riesenbühne, die 2673 Künstler und Gäste aus 70 Ländern zusammenbrachte. Das Fazit der internationalen Festspiele kann mit einer weiteren Angabe ergänzt werden: 65.000 Zuschauer am Tag.



    Eine der Veranstaltungen, die die Festspiele stark prägten, war die Uraufführung Nathan der Weise“, eine Koproduktion des Nationaltheaters Radu Stanca“ Hermannstadt und des Theaters Schauspiel Stuttgart, unter der Regie von Armin Petras. Es handele sich um keine einfache Inszenierung des Textes von Lessing, wie die Schauspielerin Ofelia Popii sagte:



    Die Aufführung spricht aktuelle Themen an. Es hat mich auch überrascht, wie der Regisseur den Text gelesen hat, ohne ihn zu manipulieren oder irgendwie zu ändern. Er brachte Ideen in den Fokus, die uns heutzutage beschäftigen, Ideen in Bezug auf Religion, Politik und Alltagsleben: Was es bedeutet, Eltern zu sein, was die Beziehungen zwischen Menschen bedeuten. Es wäre mir ein Vergnügen, diese Aufführung als Zuschauerin zu sehen, weil sie viele Fragen aufwirft und einem die ganze Stimmung ändert.“




    Zur Besetzung gehören rumänische und deutsche Schauspieler, die das Stück auf Deutsch, Rumänisch und Englisch aufführen. Die Aufführung soll anschlie‎ßend auch in Stuttgart und Oslo präsentiert werden.



    Die Aufführung Mein Kampf“ von George Tabori hat das Publikum drei Stunden lang, bis Mitternacht, in Atem gehalten. Die Aufführung wurde von Alexandru Dabija vom Nationalen Staatstheater Cluj (Klausenburg) inszeniert. Mein Kampf“ ist eine anti-nazistische Farce, ein Freiheitsruf des Autors, der selber ein Opfer des Naziterrors war. Ionuţ Caras spielt die Rolle des Schlomo Herzl, eines alten Juden, der bei ihm im Altersheim einen jungen Mann Namens Hitler empfängt, der in Wien die Kunsthochschule besuchen wollte:



    Der Text spielt eine besondere Rolle, weil er sehr gut ist. Es handelt sich um eine schwarze Komödie, eine tragisch-komische Farce. Ein Gro‎ßteil der Familie Taboris ist in Konzentrationslagern ums Leben gekommen. Er sagte, der Humor sei die einzige Möglichkeit, das zu vergelten. Seinen Text inszenierte Alexandru Dabija, bekanntlich kein steifer, sondern ein offener Regisseur mit einer jungen und spielerischen Denkweise. Wir, das Theaterensemble von Cluj (Klausenburg) befinden uns gerade in einer guten Zeit, in der wir viel an Erfahrung mit Komödien gewonnen haben. Ich selber hatte also nicht so viel zu tun. Als ich zum ersten Mal den Text las, war ich total überrascht. Ich wusste nichts über Tabori und der Text weckte bei mir starke Gefühle: Ich wollte lachen, dann war ich mir hingegen nicht mehr sicher, ob das überhaupt zum Lachen sei, dann musste ich wieder lachen und es mir gleich verkneifen — und schon fing wieder alles von vorne an. Das war wie ein Achterbahn-Gefühl. Diese Aufführung löst sowohl beim Darsteller, als auch beim Zuschauer komplexe Gefühle aus. Es war mir ein gro‎ßes Vergnügen, Teil der Aufführung zu sein. Diese Rolle habe ich sehr lieb gewonnen und versuche irgendwie weiter auf diesem feinen Faden zwischen Komödie und Drama in der Luft zu schweben.“




    Drei Frauen, drei Generationen, drei Lebensstile: Gro‎ßmutter, Mutter und Tochter. Was bedeutete es, vor 50 Jahren ein Jude im kommunistischen Deutschland zu sein, und was bedeutet es, einer im heutigen Deutschland zu sein? Die Aufführung Mameloschn — limba în care să ne înţelegem cu toţii“ / Mother tongue Mameloschn“ / Muttermale Fenster blau“ wirft Fragen zur Identität, Zugehörigkeit und Heimat auf. Die Aufführung wurde am ersten Tag der Festspiele vom Deutschen Theater Berlin auf die Bühne gebracht. Der Dramaturg Ulrich Beck vom Deutschen Theater Berlin erläutert:



    Wir waren sehr glücklich, diesen Text zu haben, denn er ist sehr wichtig für Berlin und für die Geschichte der Menschen, die hier leben. Das ist nicht alleine auf den jüdischen Hintergrund zurückzuführen. Ich glaube, dass sowohl das rumänische als auch das Berliner Publikum die Witze, die Beziehungen zwischen Mutter, Tochter und Gro‎ßmutter sehr genossen haben. Wir haben immer das Gefühl, dass die Probleme zwischen ihnen, genau wie die Zuneigung und die Kommunikation dem Publikum sehr nah am Herzen liegt. Die sozialen und politischen Verbindungen zwischen Menschen und dem politischen System stellen meiner Meinung nach ein äu‎ßerst wichtiges Thema für das zeitgenössische Theater dar. Die politische Situation steht im engen Zusammenhang mit den Menschen, mit der Art und Weise, in der sie ihr Leben prägen.“




    Die Tanzaufführungen sind schon lange eine Attraktion für das Publikum der Internationalen Theaterfestspiele in Hermannstadt. Die Performance Derwisch“ von Ziya Azazi lässt sich bei den diesjährigen Festspielen als besonders gelungen bezeichnen. Der Choreograph Ziya Azazi hat sich zum zeitgenössischen Tänzer ausbilden lassen, mit drei‎ßig Jahren kehrte er zurück zu seinen Wurzeln. Selbst wenn Derwisch — der Tanz des Mönchs“ auf den ersten Blick traditionell scheint, handelt es sich eher um eine universelle Aufführung. Wenn er tanzt, legt Ziya einen besonderen Wert auf seine Modalität, die innere und die äu‎ßere Welt miteinander zu verbinden:



    Wenn man den Kanal zwischen den beiden Welten öffnet, gelangen alle Informationen aus der inneren Welt in die äu‎ßere und umgekehrt. Wem das gelingt, der erreicht im wahrsten Sinne des Wortes die Bewegungsfreiheit. Dank dieser Theorie versuche ich stets während meiner Performance, diesen Geisteszustand zu erreichen. Ich versuche, einen klaren Kopf zu kriegen, meinen Körper zu reinigen und mich für das Publikum vorzubereiten. Wenn ich auf der Bühne auftrete, stelle ich mir dieses Ziel in Aussicht. Selbstverständlich spielt ebenfalls eine wichtige Rolle, meinen eigenen choreographischen Blickwinkel zum Ausdruck zu bringen, meine Fähigkeiten für den Tanz zu zeigen. Das Wichtigste für mich ist, auf der Bühne real zu wirken, diese zwei Welten miteinander zu verbinden. Ich glaube, dass das in dieser Performance dank der Trance, der mystischen Elemente, der Wiederholung und der allmählichen Variationen der Bewegungen gut funktioniert hat. Das alles hilft mir dabei, real und transzendental zu werden. Von daher spielt es keine Rolle, wo ich meine Aufführung auf die Bühne bringe, das Publikum versteht mich sowieso. Wie es auch hier in Rumänien der Fall war, ist der Effekt immer positiv.“