Tag: FMI

  • La semaine du 14 au 20 janvier

    La semaine du 14 au 20 janvier


    Une délégation conjointe FMI-l’UE-Banque Mondiale se trouve à Bucarest pour une nouvelle mission d’évaluation


    Les experts du FMI, de l’UE et de la Banque Mondiale sont à Bucarest jusqu’au 29 janvier pour une nouvelle mission d’évaluation de l’accord préventif estimé à environ 5 milliards d’euros, conclu avec la Roumanie au printemps 2011. C’est la première visite en Roumanie des bailleurs de fonds après le scrutin législatif de décembre et la constitution du nouveau gouvernement de centre-droit dirigé par le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des réunions figurent les récentes évolutions de l’économie roumaine, le projet du budget 2013, les politiques monétaires menées par la Banque centrale et la manière dont le système bancaire peut résister aux éventuels chocs provenant de l’extérieur.


    Les négociations s’annoncent difficiles, étant donné que Bucarest se confronte à certains retards, notamment pour ce qui est de la privatisation de grandes entreprises d’Etat et la restructuration efficace des dépenses dans le secteur sanitaire. Les autorités roumaines souhaitent obtenir un délai de quelques mois afin de respecter les engagements assumés dans le cadre de cet accord. Les représentants du cabinet de Bucarest parleront aux bailleurs de fonds sur l’impact de certaines mesures comme la majoration du SMIC de 155 euros à 177 euros et la réduction de la TVA appliquée aux produits alimentaires de base.


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    Recommandations de la Banque Mondiale pour la Roumanie


    La Roumanie doit continuer les réformes structurelles, sans se hâter d’adopter l’euro avant de réaliser une convergence réelle avec les économies européennes. Cette recommandation vient de la part du directeur de la Banque Mondiale pour la Roumanie, François Rantrua, qui l’a émise au cours d’une conférence de presse donnée à Bucarest. Et M. Rantrua d’ajouter que la BM avait remarqué les bons résultats enregistrés dernièrement par la Roumanie dans la réduction du déficit budgétaire, le contrôle de l’inflation et l’augmentation de ses exportations ; le responsable de la BM a cependant attiré l’attention que la reprise économique a besoin d’investissements, notamment dans les transports et le secteur énergétique.


    La Roumanie doit relever d’autres défis aussi : rééquilibrer le budget de la Sécurité sociale, réformer le secteur des soins de santé, introduire l’efficience dans l’activité des entreprises à capital d’Etat, améliorer la collecte des recettes au budget de l’Etat, accroître le taux d’absorption des fonds européens.


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    Débats autour du financement du système roumain de santé


    Réformer le système national de santé est une priorité du gouvernement de Bucarest ; la preuve — le projet de budget pour 2013 prévoit une majoration de 30% des fonds alloués à ce secteur. Le ministre de tutelle, Eugen Nicolăescu, a annoncé plusieurs mesures en ce sens, dont la suspension des fonds de la CNAM pour les hôpitaux privés ou encore l’abandon de la gestion des établissements hospitaliers départementaux par les pouvoirs locaux.


    Le mécontentement exprimé par les directions des hôpitaux et par la population ont déterminé le ministre à faire d’autres précisions. Il a fait savoir qu’une décision serait prise au moment de l’approbation, par le gouvernement, du contrat-cadre sur 2013 destiné à ce secteur. Pour ce qui est de l’éventuel conflit d’intérêts qui pourrait frapper les médecins travaillant en même temps dans les secteurs public et privé, le ministre Eugen Nicolăescu a déclaré qu’aucune décision n’avait été prise.


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    La Roumanie réagit à la crise du Mali et à la prise d’otages en Algérie


    La communauté internationale connaît une nouvelle crise, cette fois-ci au Mali, pays confronté à une amplification des actions des groupes terroristes qui risquent de s’étendre et de déstabiliser toute la région. Une réunion extraordinaire provoquée par cette crise a eu lieu aussi à Bruxelles, où les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de créer une mission de formation et de réorganisation de l’armée malienne, dont le mandat s’étendra sur 15 mois. La mission des 200 instructeurs militaires et 250 agents de sécurité sera de former les forces du gouvernement de Bamako pour lutter contre les groupes rebelles islamistes.


    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a affirmé que la Roumanie pourrait participer à la mission militaire européenne au Mali. Le responsable roumain a fermement condamné les actions des groupes terroristes du Mali et a transmis un message soutenant la décision de la France d’intervenir avec des forces armées pour rétablir l’ordre.


    Par ailleurs, Bucarest a confirmé que la Roumanie figure parmi les pays dont les ressortissants ont été pris en otage en Algérie par un groupement affilié à Al-Qaïda en représailles à l’intervention aérienne et terrestre des militaires français contre les bastions islamistes du Mali. Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé la constitution d’une cellule de crise chargée de la prise d’otages en Algérie. (aut. : Andreea Bojoi ; trad. : Ileana Taroi, Alex Diaconescu)

  • La semaine du 21 au 26 janvier

    La semaine du 21 au 26 janvier


    Le gouvernement avalise le budget de la Roumanie pour 2013


    L’exécutif de Bucarest a donné son feu vert aux projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale pour 2013. A compter de lundi prochain, ces documents seront examinés par les commissions parlementaires spécialisées, et que les sénateurs et les députés les débattront à partir du 5 février. Concrètement, le projet du budget table sur une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation moyen annuel de 4,3%, un taux de change de 4 lei et demi pour un euro, ainsi que sur un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.


    Selon le ministre des Finances, Daniel Chitoiu, le budget vise le développement économique du pays, étant construit sur des indicateurs macroéconomiques revus à la hausse par rapport à l’année dernière.


    Par ailleurs, le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, a précisé que le projet du budget envisageait des dépenses plus élevées que celles de 2012, chiffrées à quelque 3,5 milliards d’euros, orientées notamment vers la revalorisation salariale des travailleurs du secteur public ainsi que vers les arriérés dans le domaine de la santé.


    A son tour, le premier ministre Victor Ponta estime que ce budget est réaliste, permettant de maintenir les investissements et d’allouer plus d’argent au cofinancement des projets européens. Equilibré et rationnel, le budget 2013 permet à la Roumanie d’observer ses engagements assumés face aux principaux bailleurs de fonds internationaux, mais aussi de majorer le salaire minimum à 800 lei (180 euros) et les pensions de retraite de 4% – a encore dit le chef de l’exécutif.


    Les bailleurs de fonds de nouveau à Bucarest


    Les experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale discutent à Bucarest avec des responsables roumains sur les perspectives économiques internes et internationales, de la réforme des compagnies d’Etat et des problèmes dans le domaine de la santé publique. La Roumanie a enregistré des retards dans la privatisation des compagnies d’Etat qui travaillent à pertes.


    Le ministre des Transports Relu Fenechiu a déclaré que la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa était la priorité de son ministère. Selon lui, vu la situation économique difficile de la compagnie, aucun redressement n’est possible en l’absence d’une infusion de capital privé. Pour ce qui est de la compagnie aérienne Tarom, l’Etat envisage de vendre dans six moisun paquet minoritaire de 20% des actions. Pour les deux entreprises du ministère des Transports, la date butoir est dans six mois. Le conseil d’administration d’Oltchim Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, a décidé de déclarer l’insolvabilité afin de permettre aux usines de se redresser. Le personnel, qui s’oppose à cette solution, menace de protester.


    Corneliu Cernev, leader syndical : « J’aurais voulu davantage d’implication de la part des hauts responsables du ministère et du gouvernement dans la question Oltchim. A l’heure actuelle, nous n’avons aucune certitude, nous n’avons que des engagements » .


    Par ailleurs, le ministère de l’Energie envisage de redresser aussi le transporteur et le producteur de gaz Transgaz et respectivement Romgaz, ainsi que le producteur d’électricité d’origine nucléaire NuclearElectrica.


    Des droits et des responsabilités pour les parlementaires roumains


    Le plénum de la Chambre des députés et du Sénat a adopté cette semaine à une large majorité le projet de modification du statut des parlementaires. Au terme du nouveau statut, les élus se voient imposer certaines restrictions de dépenses et interdire d’embaucher des membres de leur famille au cabinet parlementaire. Pourtant, la nouvelle loi permet en première aux parlementaires d’avoir d’autres fonctions dans plusieurs domaines fixés par la loi tels l’éducation ou la recherche.


    Sur l’ensemble des modifications opérées dans le statut des élus, la plus controversée vise l’immunité parlementaire. Bien que la procédure judiciaire en cas de mise en examen, arrestation ou perquisition reste la même, le nouveau texte prévoit que la suspension du mandat intervienne seulement suite à une décision définitive qui constate l’incompatibilité ou le conflit d’intérêts. Au terme des prévisions antérieures, les commissions juridiques du Parlement étaient obligées d’examiner toute sollicitation visant l’ouverture d’une enquête pénale contre un parlementaire pour donner un avis consultatif avant le vote obligatoire au plénum du Parlement. Or, au terme du nouveau document, si les commissions rejettent les sollicitations des procureurs, le vote ne s’impose plus.


    Aux dires du président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea, un changement du statut s’imposait, le précédant datant de 2006 depuis l’époque où la Roumanie n’était pas membre de l’UE. Les principaux partis d’opposition, le PDL et le PP-DD ont critiqué les modifications de statut. Par ailleurs, cette semaine encore les deux Chambres du Parlement ont adopté leurs budgets d’un montant similaire à celui de 2012.


    Roumains, victimes du terrorisme


    Deux Roumains sont décédés dans la crise des otages d’Algérie aux côtés de dizaines de spécialistes étrangers qui se trouvaient dans le site gazier d’In Amenas au moment de l’attaque terroriste. Près de 700 ouvriers algériens et une centaine d’étrangers dont trois Roumains se sont sauvés ou ont été libérés par l’armée algérienne. Le président Traian Basescu a déclaré que le terrorisme avait déjà franchi la frontière sud de l’UE : « Les événements d’Algérie confirment à nouveau le fait que des groupes terroristes puissants sont capables de tuer nos ressortissants et c’est pourquoi nous devons nous poser une question : comment défendons-nous nos citoyens ? Nous ne pouvons pas passer outre les événements d’Algérie sans nous poser cette question. Lorsqu’ils partent travailler avec nos entreprises dans des territoires étrangers, ils partent avec le sentiment que leur pays les protégera. »


    A son tour, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a souligné qu’il n’avait rien à reprocher à la cellule de crise constituée à Bucarest. L’attaque terroriste a été revendiquée par un groupe, « Les Signataires par le Sang », ayant des liens avec la mouvance terroriste d’al-Qaïda, en guise de représailles à l’offensive française sur les bastions islamistes du Mali, voisin de l’Algérie. ( trad.: Ioana Stancescu, Alex Diaconescu, Andrei Popov)

  • Eveniment Top – 26.01.2013

    Proiectul a bugetului di stat ali Românii pi 2013 fu apruchiat di executiv



    Guvernul di Bucureşti apruchie tuti proiectili di nom mutrinda bugetlu di stat şi bugetlu a asigurărilor sociali di stat pi anlu 2013. Di luni, eali va s-intrâ tu analiza a comisiilor di specialitati, iara dezbaterile, moaubeţli, tu plenlu adunat a Parlamentului va s-ahurheascâ pi 5 di şcurtu. Proiectul a bugetului di stat s-îndrupaşti pi unâ crişteari icunumicâ di 1,6%, unâ inflaţii medie anualâ di 4,3%, un curs mediu di 4,5 lei ti un euro şi un deficit bugetar di 2,1% dit PIB. Uidisit cu ministrul di Finanţi, Daniel Chiţoiu, năulu proiect bugetar mutreaşti împrutarea icunumicâ ali Românii şi easti bâgat pi indicatori macroicunumiţ tu crişteari andicra di anlu ţi tricu. Ministrul delegat ti buget, Liviu Voinea, dzâsi câ năulu proiect di buget priveadi hârgi ma mări cu 15,4 miliardi di lei (3,5 miliarde di euro) andicra di 2012, îndreapti prota câtâ riîntridzearea a salariilor a bugetarilor, ama şi câtâ arieratili dit sânâtati. Şi premierlu Victor Ponta veadi bugetlu hiindaluica unlu realistu, ţi va s-da cali ti pâstrarea a investiţiilor şi darea di ma mulţâ pâradz ti cofinanţarea a proiectilor europeani. Uidisit tut cu zboarâli a lui, echilibrat şi raţional, bugetlu ti 2013 va s-asiguripseascâ tin’isirea a angajamentilor cu proţl’ii creditori internaţionali ali Românii, ama şi a apofasilor di crişteari a salariului minim la 800 di lei (180 di euro) şi di indexari a pensiilor cu 4%.



    Creditorl’ii internaţionali ali Românii, disnău Bucureşti



    Pânâ tu inşita a meslui, experţâ’lii FMI, ali Comisii Europeani şi ali Băncâ Mondialâ zburăscu, Bucureşti, cu oficialii român’i, di perspectivili icunumiţi interni şi internaţionali, di reforma a companiilor di stat şi di problemili dit domenea ali sânâtati. România înregistră amânări tu ţi mutreaşti privatizarea a companiilor di stat ţi cher pâradz. Ministrul a Transporturilor, Relu Fenechiu, dzâsi că privatizarea al CFR Marfâ easti protlu lucru ti mutreari a ministerlui. Uidisit cu spusili a lui, catandisea icunumicâ ali companii apruachi redresarea maşi tu sinfuniili ali unâ infuzii di capital dit partea a unui investitor privat. La compania aerianâ Tarom va s-hibâ vindut un mânuncl’iu minoritar di 20% dit acţiun’i, ti dauli societăţ chirolu limitâ hiinda di şasi meşi. Tu ţi mutreaşti combinatlu petrochimic Oltchim (sud), Consililu a lui di Administraţii apufusi, la pripunearea a ministerlui di Icunumii, intrarea tu insolvenţâ, aestu lucru ti gairetea di redresari ali societati. Angajaţl’ii ţi nu îndrupăscu aestu lucru, ameninţâ cu năi protesti. Corneliu Cernev, lider di sindicat, dzâsi: Vream cama multâ implicari dit partea a oamin’ilor cu îngricari la nivelu a ministerlui şi guvernului tu problema Oltchim. Nu avem, azâ, cându zburâm, tuti asiguripserli, maşi niscânti angajamenti”. Pi di altâ parti, ministerlu di Energii mutreaşti, prota oarâ, redresarea Transgaz, NuclearElectrica şi Romgaz.



    Îndrepturi şi borgi ti parlamentarl’ii român’i



    Senatorl’ii şi deputaţl’ii român’i şi-apruchiarâ, tu aestâ stâmânâ, dupu moaubeţ apreasi, ama cu majoritati di voturi, năulu statut. Aestu lâ bagâ zori tu ţi mutreaşti niscânti restricţii la hărgi, nu pot sâ-şi angajeadzâ pi vârâ dit soi tu cabinetili parlamentare, ama pot sâ aibâ şi-alti ipotisi maca suntu tu niscânti domenii stabiliti prit nom, cum suntu educaţia icâ cercetarea. Nai ma zburâtlu lucru dit statut mutreaşti imunitatea. Procedura tu cazlu di reţineri, arestari icâ percheziţii câftatâ ti senator icâ deputat armasi nemintitâ, ama textul priveadi că mandatlu a parlamentarlui s-bitiseaşti maşi cându ari unâ apofasi definitivâ ţi mutreaşti incompatibilitatea icâ conflictlu di interesi. Uidisit cu reglementărli di ma ninti, comisiile giuridiţi dit Parlament evaluau câftărli mutrinda deşcl’idearea a unor ancheti penali contra a parlamentarilor şi dâdeau un aviz consultativ, dupu cari yinea votlu obligatoriu dit plen. Prit aesti alâxerli, nu va s-mai agiungâ la votlu dit Parlament maca comisiili nu va s-aproachi ţiia ţi procurorl’ii câftarâ, iara ei lipseaşti s-prezintâ “furn’ii concreti şi întimil’iati”. Uidisit cu zboarâli a prezidentului a Udălui a Deputaţlor, Valeriu Zgonea, alâxearea a statutlui lipsea, aţel di nâinti hiindalui apruchiat tu 2006, cându România nu adra parti dit Uniunea Europeanâ şi cându nu exista Agenţia Naţionalâ di Integritati. Dit opoziţii, PDL şi PP-DD nu apruchiarâ ici năulu statut. Tot tu aestâ stâmânâ, doil’i udaţ a Parlamentului şi-adopatarâ şi propriili bugeti — cari armasirâ idyea cu aţeali di anlu ţi tricu.



    Român’i, victimi a terorismului



    Doi român’i murirâ tu criza a ostaticilor dit Algeria, anamisa di alti îndauâ dzâţ di angajaţ xen’i ţi s-aflau tu complexul di exploatari a gazilor naturali cându terorişţâl’ii vinirâ si-l’i aputrusirâ. Vârâ 700 di lucrâtori algerieni şi 100 di xen’i, prit cari şi 3 român’i, amintarâ s-fugâ icâ furâ ascâpaţ di armata algerianâ. Prezidentul Traian Băsescu dzâsi câ terorismul easti la frontiera di sud ali U.E: Evenimentili dit Algeria spusirâ nica unâ oarâ câ grupări teroristi vârtoasi pot sâ-i vatâmâ pi cetăţen’ii a noşţâi şi aoa lipseaşti s-nâ-întribăm: cum nâ afirim cetăţen’ii? Nu putem s-triţem pisti evenimentili dit Algeria fărâ s-nâ-întribăm aestu lucru. Ei cându fug cu companiili a noastri s-lucreadzâ tu locuri xeani, fug cu minduiarea câ vâsâlia a lor va-l’i agiutâ.” Premierlu Victor Ponta dzâsi câ nu ari ici ţiva ta s-caftâ giuiapi la pareia di crizâ adratâ Bucureşti ti salvarea a ostaticilor român’i dit Algeria. Acţiunea teroristâ fu pricânâsutâ di unâ grupari ţi ari ligâturi cu al-Qaida şi fu ahurhitâ ca represalii la ofensiva militarâ francezâ di pisti bastioanili islamisti dit Mali, vâsâlia viţinâ cu Algeria.





    Armâneaşti: Cristina Mina


  • Insolvabilité et privatisation

    Insolvabilité et privatisation


    Le sort du colosse chimique de Râmnicu Vâlcea demeure incertaine. L’unique solution à court terme imaginée par le gouvernement de Bucarest et approuvée par que le conseil d’administration d’Oltchim est de déclarer les usines insolvables, procédure déjà utilisée dans le cas d’une autre grande entreprise d’Etat, Hidroelectrica.




    L’insolvabilité est la procédure par laquelle les entreprises qui ont des dettes immenses sont protégées face aux créditeurs, obtenant ainsi le délai nécessaire pour se réorganiser et devenir plus efficaces. Les dettes d’Oltchim s’élèvent à 600 millions d’euros.




    La première option était la privatisation, mais la tentative de vente du paquet majoritaire d’actions s’est achevée l’automne dernier par un échec retentissant. Alors que la direction d’Oltchim soutient que l’insolvabilité était l’unique mesure à même de produire le redressement économique, les leaders syndicaux sont plutôt réticents. Ils menacent de protester si le gouvernement ne s’engage pas à fournir un appui financier chiffré à 45 millions d’euros, nécessaire pour redémarrer la production.




    Les personnels ne veulent pas qu’Oltchim suive le modèle de Hidroelectrica, où le plan de réorganisation proposé après la déclaration de l’insolvabilité prévoit des licenciements massifs. L’annonce de l’insolvabilité a provoqué une chute de 15% des actions en bourse d’Oltchim. Ses ennuis financiers sont une conséquences des coûts de production élevés, du grand nombre d’intermédiaires chargés de la commercialisation de ses produits, mais aussi du personnel excédentaire.






    Son cas n’est pas unique en Roumanie, où de nombreuses compagnies d’Etat ne sont pas rentables et ont accumulé des dettes. Aux termes de l’accord que déroule actuellement la Roumanie avec le FMI, la Commission européenne et la Banque Mondiale, les autorités de Bucarest se sont engagées à mener à bien la réforme des entreprises à capital d’Etat, dont une grande partie est classée d’intérêt stratégique.






    La liste des compagnies confrontées à des problèmes financiers inclut, hormis les usines Oltchim, pour lesquelles l’insolvabilité semble être l’unique option selon le FMI, la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, dont la privatisation est la priorité du ministère roumain des transports.




    Dans le cas de la compagnie aérienne TAROM la date butoir pour la vente d’un paquet de 20% des actions est dans six mois. Pour ce qui est des entreprises du secteur énergétique, les autorités ont promis de coter en bourse les paquets majoritaires d’actions des sociétés Transgaz et NuclearElectrica. Les autres doivent être privatisées avant le premier trimestre de l’année 2014… (trad.: Alex Diaconescu)

  • La privatisation de grandes compagnies roumaines

    La privatisation de grandes compagnies roumaines


    Les représentants du FMI et les responsables des ministères de l’Economie, des Transports et de l’Energie ont parlé à Bucarest au sujet de la réforme des entreprises à capital d’Etat, et des délais enregistrés dans le respect des engagements assumés par la Roumanie. Sur la liste des entreprises que Bucarest doit privatiser figurent, entre autres, les usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, la société de transport du gaz Transgaz, et la compagnie aérienne nationale Tarom.






    Après la réunion avec les bailleurs de fonds, le ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a déclaré que la privatisation de CFR Marfa est désormais la priorité de son ministère. Selon lui, en raison de la situation économique de la compagnie, aucun redressement n’est possible sans une infusion de capital privé. Pour ce qui est de la compagnie aérienne Tarom, l’Etat envisage de vendre un paquet minoritaire de 20% des actions. Pour les deux entreprises, la date butoir est dans six mois. Relu Fenechiu a également précisé que toutes les compagnies subordonnées à son ministère seront dirigées par des managers professionnels d’ici 90 jours.






    Le ministère de l’Economie a également établi de nouvelles dates butoir pour mener à bien les engagements assumés face aux bailleurs de fonds. Le ministre de l’Economie, Varujan Vosganian précise sur les négociations avec les représentants des institutions financières internationales : « Nous avons déjà présenté notre point de vue devant la Commission Européenne, le FMI et la Banque Mondiale et ceux-ci ont estimé que notre formule était correcte » .






    Côté énergie, le ministre délégué, Constantin Nita a indiqué : « Avant la fin avril, nous devons vendre en bourse les paquets minoritaires d’actions des sociétés Transgaz et NuclearElectrica. Pour les autres compagnies, le délai s’étend jusqu’au 2e semestre 2013, voire début du 1er semestre 2014. La sélection des managers privés commencera avec les sociétés Transgaz, Nuclearelectrica et Romgaz » .






    Selon le même Constantin Nita, à partir du 1er février, les compagnies qui exploitent les ressources minérales, mais aussi les distributeurs et les transporteurs de gaz et d’électricité payeront des taxes supplémentaires. Le responsable roumain a assuré que l’introduction des nouvelles taxes n’allait pas influencer les coûts des compagnies, mais uniquement leurs profits et que les effets ne se retrouveraient pas sur les factures des consommateurs. Constantin Nita : « Il s’agit d’une conséquence à court terme. En effet, tout le monde devrait supporter les efforts que mène le pays pour sortir de la crise. Les compagnies qui ont payé des redevances très réduites et qui ont fait ainsi des profits immenses devraient participer à cet effort collectif de la société. Le décret gouvernemental demande clairement que ces taxes ne se retrouvent pas dans le prix payé par le consommateur final mais dans le profit » .






    Par ailleurs, aux termes d’un ordre de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie, les producteurs de gaz naturel seront obligés à vendre par des appels d’offre 45% des quantités extraites cette année. A l’heure actuelle, le gaz provenant de la production interne est vendu à un prix recommandé par le Régulateur national et qui est chiffré à un tiers du prix du gaz importé. (trad.: Alex Diaconescu)

  • Mesures fiscales pour 2013

    Mesures fiscales pour 2013


    Reporté pour après les élections parlementaires, le projet de budget 2013 de la Roumanie est pratiquement finalisé et entrera, cette semaine, dans le flux des débats au Législatif. Le budget sera accompagné par des modifications du Code fiscal, dont l’entrée en vigueur est prévue au 1er février.






    Elles concernent la manière d’imposer les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 65.000 euros, l’introduction d’une taxe supplémentaire sur le chiffre daffaires dans l’exploitation des ressources naturelles et l’imposition supplémentaire des compagnies énergétiques, ainsi que la taxation des agriculteurs qui touchent des subventions, mais ne déclarent pas de profit.






    Le premier ministre Victor Ponta explique: « C’est une taxe spéciale pour les sociétés qui exploitent des ressources naturelles — or, pétrole, gaz. Pour ce qui est de l’impôt agricole, nous essayons d’élargir la base de personnes soumises à imposition dans l’agriculture de manière à ce que pratiquement tous ceux qui reçoivent des subventions par le biais de l’Agence de paiements et d’interventions dans l’agriculture (APIA) paient un impôt moindre que jusqu’ici. Il sera applicable à un nombre aussi grand que possible de contribuables, en tout cas à ceux qui détiennent plus de 2 ha, et en zootechnie — pour un certain nombre d’animaux, mais pas pour ceux que les gens élèvent pour leur propre consommation. »



    Toutes les mesures ont été discutées avec les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale, présents à Bucarest en mission d’évaluation de l’accord préventif conclu avec la Roumanie. Les responsables du FMI ont attiré l’attention sur le fait que l’intention de surtaxer les affaires dans le secteur des ressources naturelles, bien que justifiée en pensant aux recettes de l’Etat, pourrait engendrer une baisse des investissements dans l’énergie. La président du Conseil des investisseurs étrangers, Steven van Groningen, a dit que la mesure risque d’avoir un impact négatif sur la perception de la Roumanie en tant que destination pour investir.



    D’autre part, les experts du FMI soutiennent le maintien des financements publics aussi pour les établissements médicaux privés, alors que le gouvernement a l’intention de les revoir à la baisse. La discussion a porté aussi sur les arriérés dans le domaine de la santé et sur la nécessité que l’Etat acquitte ses factures à temps, surtout dans le contexte de l’entrée en vigueur — en mars prochain — d’une directive européenne à cet effet.



    Parmi les mesures annoncées par le cabinet Ponta, mentionnons aussi la majoration du salaire minimum, équivalent du SMIC. La hausse se fera en deux étapes ; ainsi le SMIC roumain passera-t-il à 800 lei (180 euros) à partir du 1er juillet. Rappelons que le programme de gouvernance de l’Union sociale libérale prévoit l’augmentation du salaire minimum à 1.000 lei pour la période 2013 — 2016. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • 21.01.2013

    21.01.2013


    Rapatriement – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, sera présent mardi au Parlement pour faire le point sur la situation en Algérie. Deux Roumains sont morts dans la prise d’otages sur un site gazier dans ce pays et leurs dépouilles mortelles seront rapatriées dans le courant de la journée. Le ministère roumain des Affaires étrangères a accusé les autorités algériennes de ne pas avoir sufissamment coopéré durant la crise des otages. Des dizaines de citoyens étrangers ont perdu la vie lors pendant les opérations de sauvetage entreprises par l’armée algérienne contre le groupe terroriste affilié d’al-Qaïda. L’action des terroristes s’est voulu une réplique à l’offensive militaire française contre les bastions des islamistes du Mali, voisin de l’Algérie.



    Schengen – Le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, a appelé lundi les Etats membres de l’UE à revenir à une approche technique du dossier de l’adhésion roumaine à l’espace Schengen. Lors d’une réunion avec les ambassadeurs accrédités à Bucarest, le président roumain a souligné que la Roumanie pense avoir répondu à tous les critères d’adhésion en matière de défense des frontières européennes. D’autre part, Basescu a réaffirmé que le partenariat avec les Etats-Unis restait prioritaire pour Bucarest qui accorderait son soutien à l’Afghanistan après 2014 aussi. Quant à la situation en Algérie, le chef de l’Etat roumain a déclaré que la Roumanie devrait se poser des questions quant à la sécurité de ses citoyens vivant dans ce pays et prendre les mesures nécessaires.



    Parlement – Le nouveau Parlement roumain, issu des élections du 9 décembre, commence son activité cette semaine. Les Bureaux Permanents des deux Chambres se réunissent aujourd’hui pour convoquer une session plénière extraordinaire. Ce lundi est la dernière journée du dépôt des amendements au projet de loi sur la modification du statut des parlementaires, qui devrait être voté avant la fin de la semaine.



    Entretiens
    – Les représentants des 5 grandes confédérations syndicales de Roumanie rencontrent ce lundi, à Bucarest, la délégation du FMI. Les discussions porteront notamment sur la situation économique actuelle, sur le projet de budget 2013, le niveau du SMIC et les réformes des entreprises publiques. Tandis que les syndicats plaident en faveur d’un SMIC supérieur à 190 euros, le gouvernement ne souhaite pas dépasser le seuil de 185 euros par mois. Une mission commune du FMI, de la CE et de la BM se trouve à Bucarest jusqu’au 29 janvier pour examiner avec les responsables roumains l’accord de précaution d’un montant de 5 milliards d’euros signé avec la Roumanie.

  • Eveniment Top – 19.01.2013

    Unâ delegaţii deadun ali FMI, UE şi BM easti Bucureşti tu unâ nauâ misiuni di evaluari





    Experţâl’ii FMI, UE şi ali Bancâ Mondialâ s-aflâ Bucuresti, pânâ pi 29 di Yinaru, tu unâ nauâ misiuni di evaluari a acordului di turlii preventivâ di vârâ 5 miliardi di euro, faptu achicâseari cu România tu primuvearea al 2011. Easti prota vizitâ a finanţatorilor internaţionali dupu alidzerli leghislativi dit andreu şi adrarea a năului guvernu di ţentru stânga cumânadisit di premierlu Victor Ponta. Va s-hibâ fapti isapi evoluţiili di tora ayoniea ali icunumii româneascâ, proiectul di buget pi 2013, politiţli monetari promovati di Banca Naţionalâ şi turlia tu cari sistemlu bancar easti îndreptu s-facâ faţâ a niscântor şocuri externi. “Pâzâripserli s-spun greali avânda tu videari că Bucureştiul ari îndauâ restanti, armâneri nâpoi, maxus mutrinda privatizarea a mărilor companii di stat, eficientizarea a hărgilor ditru sectorlu sanitar, plata a arieratelor. Autorităţili române vor un chiro di îndoi meşi ti tin’isearea a angajamentilor luati tu cadrul a acordului. Reprezentanţâl’ii a executivlui va s-zburascâ cu finanţatorl’ii internaţionali di oportunitatea şi impactul a niscântor meatri pi cari guvernul şi-anunţâ intenţia s-li bagâ tu practico, cum suntu crişterea a salariului minim pi icunumii di la 700 di lei (155 euro) la 800 di lei (177 euro) icâ n’icşurarea TVA la produsili agroalimentari di bazâ.





    Recomandări ali Bancâ Mondialâ ti Românii





    România lipseşti s-ducâ ninti reformili structurali şi s-nu ayuniseascâ s-treacâ la moneda euro, pânâ nu agiundzi la unâ convergenţâ dealihea cu icunumiili europeani. Recomandarea fu faptâ di directorlu ti Romania ali Bancâ Mondialâ, Francois Rantrua, la unâ conferinţâ pi temi icunumiţi îndreaptâ Bucureşti. El dzâsi că BM alâvdă rezultatili buni ali Românii tu aţel dit soni chiro mutrinda n’icşurarea a defiţitului bugetar, controlul ali inflaţii şi lişoara crişteari a exporturior, ama trapsi atentia că ti unâ crişteari icunumicâ lipsescu investitiili, maxus tu transporturi şi energhii. Alti provocări ti România sunt stabilizarea disnău a bughetului a asigurărilor soţiali, reforma a sectorlui di sânâtati, eficientizarea a activităţlor a întreprindirilor cu capital di stat, adrarea cama bunâ a adunarâl’ei di pâradz la bughetlu di stat, ama şi criştearea ali ratâ di luari a fondurilor europeani.



    Moaubeţ mutrinda finanţarea a sistemului di sânâtati dit Românii



    Reformarea a sistemlui di sânâtati dit Românii easti şi ti guvernul di tora un prot lucru ti mutreari, dovadâ că tu proeictul di bughet pi 2013 aestâ domeni ari pruvidzutâ unâ crişteari a fondurilor di pâradz di vârâ 30 di proţenti. Ministrul di resortu, Eugen Nicolăescu, hâbârisi îndauâ meatri, cum suntu dânâsearea ali finanţari di la stat ti spitalili privati şi scuaterea a spitalilor giudeţeani dit cumândisearea a autorităţilor locali. Reacţia di nimulţan’isiri a reprezentanţâlor a spitalilor şi a pacienţilor lu adrarâ pi ministrul s-toarnâ cu năi precizări. El spusi câ reprezentanţâl’ii a Ministerului şi aţei a spitalilor privati va s-ahurheascâ moaubeţli stâmâna yinitoari şi că unâ apofasi mutrinda limitarea a finanţârl’ei a lor va s-hibâ luatâ maşi unâoarâ cu apruchiearea tu guvernu a contractului-cadru pi 2013. Nicolaescu ninga dzâsi că nu fu luatâ unâ apofasi niţi tu ţi mutreaşti yeaţârl’ii ţi lucreadzâ tu sistemlu public, ama niţi şi tu aţel privat, dupu ţi MS avea câftatâ ca dubla calitati di angajat a personalului medical s-hibâ faptâ isapi ahât dit perspectiva a unâ niachicâseari di interes, cât şi ti furn’iea câ s-racoleadzâ pacienţâl’ii ditru serviţiili publiţi tu ufilisirea a unităţilor privati.



    România reactioneadzâ la criza dit Mali şi a ostaticilor xen’i dit Algeria viţinâ



    Comunitatea internaţionalâ s-alumtâ cu unâ nauâ crizâ, tu Mali, ahurhitâ di unâ adrari cama mari a actiun’ilor a grupărilor teroristă tu aestâ vâsâlii vest-africanâ, crizâ ţi s-poati s-extindâ şi s-destabilizeadzâ reghiunea. Unâ andamusi extraordinarâ determinatâ di aestâ crizâ avu loc Bruxelles, iu capii a diplomaţiilor a vâsâliilor UE apruchiarâ unâ misiuni ti adrarea şi îndridzearea a armatâl’ei dit Mali, faptâ dit 200 di instructori militari şi 250 di aghenţâ di securitati, misiuni cu un mandat di 15 meşi. Şeflu ali diplomaţii di Bucuresti, Titus Corlăţean, dzâsi că România s-poati s-l’ia parti la aestâ misiuni. El nu apruchie ici acţiun’ili a grupărilor teroristi dit Mali şi pitricu un zbor di îndrupari a apofasâl’ei ali Franţâ ta s-intervinâ militar ti dânâsirea a lor şi bâgarea disnău ali ordini. Pi di altă parti, Bucurestiul confirmă câ România s-aflâ prin vâsâliili cu cetăţen’i luaţ ostatici tu Algeria viţinâ di unâ grupari afiliatâ la Al-Qaida ca represalii la intervenţia aerianâ şi terestrâ a militarilor francezi contra a bastioanilor islamisti dit Mali. MAE hâbârisi adrarea ali unâ celulâ di crizâ tu ţi mutreaşti aesti arâchiri.



    Armâneaşti: Cristina Mina


  • 17.01.2013

    17.01.2013


    FMI – Les experts du FMI s’entretiennent ce jeudi à Bucarest avec les représentants de la Banque centrale. A l’ordre du jour: la surveillance bancaire, le système bancaire et la prudentialité, les garanties éligibles ainsi que les progrès en matière de plans d’urgence et de procédures bancaires.

    La mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale a entamé mardi une nouvelle évaluation de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie et qui se monte à 5 milliards d’euros. Les représentants des créanciers internationaux doivent examiner jusqu’au 29 janvier les évolutions récentes de l’économie roumaine ainsi que le projet de budget 2013.






    Economie – 2013 sera une bonne année pour la Roumanie, qui a la chance unique d’attirer plus d’argent européen et d’obtenir des crédits d’investissements à bas coûts, a déclaré aujourd’hui le vice président de la Banque européenne d’investissements, le Roumain Mihai Tanasescu. Selon lui, les fonds européens représentent le principal moteur de croissance économique en Roumanie. Viennent ensuite l’agriculture, la recherche et l’innovation, les exportations automobiles et les équipements. La Roumanie n’a pas besoin d’un nouvel accord de financement avec les institutions internationales, a encore précisé le vice-président de la Banque européenne d’investissements. Mais lui d’ajouter qu’une prochaine nouvelle collaboration avec le FMI et la Commission européenne est importante quand il s’agit de poursuivre les réformes.






    Schengen – Achever le processus d’adhésion à l’espace Schengen — c’est la priorité de la Roumanie pour la prochaine période, c’est ce qu’a déclaré le ministre roumain de l’Intérieur, Radu Stroe, qui participe à Dublin au Conseil Justice-Affaires intérieures. Le responsable roumain a également eu des entretiens avec les membres des délégations polonaise, finlandaise et bulgare. Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, son homologue finlandais a précisé que l’entrée de la Roumanie dans l’espace de libre circulation était une décision politique, le rapport qui sera publié fin janvier dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification s’avérant essentiel à cet effet.






    Réunion – Réunion extraordinaire ce jeudi à Bruxelles du Conseil Affaires Etrangères de l’UE. C’est la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui l’a convoquée en régime d’urgence, suite aux récentes évolutions au Mali. La Roumanie y est représentée par le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean. La crise au Mali a gagné mercredi une nouvelle dimension internationale, après la prise de 40 otages étrangers sur un site gazier en Algérie. Un groupe islamiste armé a revendiqué l’action, réclamant notamment “larrêt de lagression” au Mali.






    Coopération – La Roumanie se propose d’amener la relation avec le Turkménistan au niveau d’un partenariat stratégique, vu l’importance de la coopération énergétique avec ce pays. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques du Ministère roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Il s’exprimait à l’issue de ses entretiens avec Murat Atajanov, président de l’Agence présidentielle turkmène pour la mer Caspienne. Aurescu a également réitéré l’engagement de Bucarest visant la mise en place des projets communs, notamment dans les domaines énergétique et des transports, prévus dans le plan d’actions signé en octobre 2012 par les présidents des deux pays.






    Finances – Le rendement des obligations roumaines a reculé mercredi jusqu’à un niveau record d’environ 5,5 –5,6%, le plus bas depuis 1989. Par ailleurs, la monnaie nationale, le leu, s’est appréciée mercredi, jusqu’à son plus haut niveau ces 11 derniers mois, soit 4,33 unités pour un euro.

    La Banque américaine d’investissements JP Morgan a annoncé sa décision d’introduire la Roumanie dans l’indice de la banque pour les bons d’Etat sur les marchés émergents.

    L’agence Reuters note que l’annonce de la banque américaine ainsi que la décision similaire, en novembre dernier, de la banque britannique Barclays, vont contribuer au renforcement de la monnaie nationale, à la hausse des investissements étrangers et des liquidités sur un petit marché.






    Investissements – La compagnie allemande Karl Heinz Dietrich International Exped, spécialisée dans l’aménagement et la gestion d’entrepôts logistiques, investira 15 millions d’euros dans le parc industriel de Jucu, au centre de la Roumanie. Au total, 200 nouveaux emplois seront créés grâce à cet investissement. La compagnie allemande est implantée en Roumanie depuis 1997 et emploie plus de 500 personnes dans 5 villes du pays.






    Tennis – Le double dames formé des Roumaines Irina Camelia Begu et Monica Niculescu, tête de série n° 13, s’est qualifié mercredi au deuxième tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Même performance pour le double messieurs formé du Roumain Horia Tecau et du Biélorusse Max Mirnyi. Notons que Sorana Cârstea, tête de série n° 27, est la seule joueuse roumaine de tennis à s’être qualifiée au troisième tour de l’Open d’Australie.

  • Mesures sociales du gouvernement de Bucarest

    Mesures sociales du gouvernement de Bucarest


    L’agenda des discussions entre le Gouvernement de Bucarest et la délégation du FMI qui est en mission d’évaluation en Roumanie comporte plusieurs éléments, y compris le projet de budget 2013 et des thèmes déjà consacrés concernant les réformes structurelles et les privatisations en retard, des sujets qui contiennent une forte composante sociale. Parmi ces derniers, l’intention de l’exécutif d’accroître le salaire minimum de 700 lei (160 euros) à 800 lei (presque 180 euros). Cette majoration est demandée par les syndicats et représente, en égale mesure, une promesse de l’Union Sociale-Libérale, au gouvernement, lancée pendant la campagne électorale pour les élections parlementaires.


    La simple majoration du salaire minimum garanti, sans corrélation avec la croissance de la productivité du travail pourrait avoir, néanmoins, des effets adverses, tire la sonnette d’alarme Ovidiu Nicolescu, président du Conseil National des Entreprises Privées Petites et Moyennes : « Le Conseil National des Entreprises Privées Petites et Moyennes, pour des raisons essentiellement sociales, est d’accord avec cette croissance car il est bien clair que les très petits revenus ne permettent pas une vie décente. Nous estimons que cette mesure aura un impact positif sur la demande, aussi, et nous en sommes d’accord puisqu’elle va améliorer le climat de travail, essentiel pour les performances des sociétés. Pourtant , il faut faire grande attention aux mesures prises car si les revenus excèdent le niveau de la productivité, on aura de gros problèmes en matière d’inflation, de survie des firmes et à la baisse des exportations. »


    Un projet plus ancien des sociaux-libéraux est celui de baisser la TVA aux aliments de base. Le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, dit que cette mesure pourrait être introduite à titre expérimental pendant le deuxième trimestre, après des discussions avec le Fonds Monétaire International et les autres créditeurs internationaux. Ce projet-pilote viserait la baisse de la TVA de 24% à 9% pour céréales, farines et panification, éléments composant le prix du pain. Un calcul préliminaire montre que l’effort budgétaire que supposerait cette baisse de TVA, quelques 150 millions de lei, ne serait pas dramatique, selon les estimations des représentants du Gouvernement.


    En échange, le bénéfice préconisé mènerait à une diminution significative de l’évasion fiscale du domaine, estimée, actuellement, à 70%. La baisse de l’évasion à 20% équivaudrait au succès du projet, ce qui pourrait mener à son élargissement. En réalité, la baisse de l’évasion est la principale raison du projet et non pas son côté social — précise, également, le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin. (trad.: Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine 15.01.2013

    A la Une de la presse roumaine 15.01.2013


    Le quotidien Evenimentul zilei s’engage en ce mardi à dévoiler à son lectorat « ce qui se cache derrière la réforme communiste dans la santé ». La dette – record des hôpitaux publics menace les ratios de ressources allouées aux cliniques et hôpitaux privés. Concrètement, la dette « de presque un milliard d’euro envers les producteurs de médicaments » pousse les responsables du Ministère de la Santé « à faire la course à l’argent », écrit Evenimentul.


    Une solution a été déjà trouvée par le ministre Eugen Nicolaescu, qui a décidé de stopper le financement des hôpitaux privés de fonds provenant de la Caisse nationale d’assurance maladie. Si une telle mesure entre en vigueur, l’assuré roumain ne pourra accéder aux services médicaux dans les établissements privés qu’en payant davantage, note les principaux quotidiens parus mardi. « Cette mesure du ministre de la Santé contrevient à la liberté de choix des patients » s’exclame Romania libera qui ajoute : «ce financement qui se dirige vers les fournisseurs privés n’est pas public, comme on a essayé de le dire. Il s’agit bien d’un financement privé, provenant du Fonds de l’assurance maladie».


    Pourtant, les responsables du Ministère répliquent, en affirmant qu’une telle mesure permettrait le financement supplémentaire de 53 hôpitaux stratégiques où l’on soigne 70% des cas les plus graves de Roumanie. La réplique n’a pas tardé : de l’avis de Lucian Duta, ancien président de la Caisse nationale d’assurance maladie, cité par Evenimentul zilei, le financement des hôpitaux privés ne représente qu’1,5% du total des fonds alloués par la CNAM aux services médicaux. Une somme qui ne pourra pas combler la dette de 800 millions d’euros cumulée de l’Etat envers les producteurs de médicaments, selon Evenimentul zilei. Une chose est certaine : si une telle mesure entre en vigueur, l’assuré roumain se verra obliger de contribuer à la Caisse nationale d’assurance maladie pour voir, par la suite, « limiter ses possibilités d’opter pour un hôpital public ou privé » comme l’affirme Gabriel Bejan dans son édito de Romania libera.


    Et puisque nous parlons argent et réforme, donnons la parole au quotidien Adevarul qui lance : « le FMI arrive en Roumanie: qu’est ce qu’il veut de nous, qu’est ce qu’on veut de lui? ». Une nouvelle mission du Fonds se déroule ces jours-ci à Bucarest. Les discussions avec les responsables roumains porteront notamment sur « les perspectives économiques, le budget 2013, les réformes structurelles et la politique monétaire », note Adevarul. Pourtant, le journal tient à précisé que l’actuelle visite à Bucarest de la délégation dirigée par Erik de Vrijer a lieu après que l’institution de Washington a reconnu que « les réformes exigées de la Roumanie étaient trop austères ».


    Le CP sème de nouveau la discorde au sein du gouvernement roumain ! Cette fois-ci, l’organisation du cours préparatoire à l’école ou à la maternelle oppose l’actuel ministre de l’Education, Remus Pricopie, à son chef, le premier ministre, Victor Ponta. Après que Pricopie eut déclaré dans un premier temps que le CP aurait sa place à l’école en 2013 aussi, le premier ministre est sorti sur le devant de la scène pour critiquer son ministre et se prononcer contre cette décision : « personnellement, je crois que cela est une erreur » a affirmé Ponta cité par Adevarul. Mais pour l’instant, il n’existe pas de solutions concrètes pour la corriger. Affaire à suivre !

  • 15.01.2013

    15.01.2013


    FMI – Les négociations entre la mission d’évaluation du FMI et les autorités roumaines commencent aujourd’hui à Bucarest et devraient s’achever le 29 janvier. Pour ce qui est du budget, le premier ministre Victor Ponta a fait savoir que la Roumanie avait rempli les obligations assumées aux termes de son accord avec le Fonds, mais que c’étaient les réformes structurelles qui posaient toujours problème. Principaux sujets à l’agenda des discussions: les perspectives économiques internes et internationales, le projet de budget public 2013, la réforme des compagnies d’Etat et les problèmes dans le domaine de la Santé. L’intention du gouvernement d’augmenter le SMIC de 700 à 800 lei, soit à environ 180 euros, et de réduire la TVA appliquée aux produits alimentaires de base comptera également parmi les sujets analysés par les deux parties. A Bucarest, la délégation du FMI évaluera l’accord préventif chiffré à 5 milliards d’euros conclu avec la Roumanie en 2011.


    Extradition – La Cour d’appel de Bucarest a approuvé l’extradition vers les Etats Unis d’un ressortissant roumain, ancien salarié du ministère de la défense de Bucarest. Aux Etats-Unis, celui-ci est accusé de terrorisme et soupçonné d’avoir commercialisé en Iran, par le biais de ses sociétés de Roumanie, des équipements qui peuvent être installés sur des avions de combat. En Roumanie, le dossier a été traité par le Service roumain de renseignement et par la Direction d’investigations des infractions de criminalité organisée et de terrorisme.


    Sondage – La suspension du président roumain, Traian Basescu a été le plus important événement politique de l’année 2012 en Roumanie, selon un sondage rendu public aujourd’hui l’ONG appelée l’Institut roumain pour évaluation et stratégie (IRES). La recherche montre que pour 35% des Roumains, le référendum pour la destitution du président, organisé en juillet a été le principal moment politique de l’année. Autres événements notables : l’investiture de l’actuel gouvernement, après de scrutin législatif de décembre et la chute du cabinet du premier ministre Mihai Razvan Ungureanu en avril. Avec trois gouvernements, trois scrutins et d’amples mouvements sociaux, 2012 a compté parmi les années les plus agitées depuis une décennie, précisent les auteurs de l’étude.


    Fête En Roumanie, aujourd’hui c’est la fête de culture nationale qui coïncide avec les 163 ans écoulées depuis la naissance du poète national Mihai Eminescu, un des derniers poètes romantiques européens. A cette occasion, les institutions culturelles roumaines organisent toute une série d’événements. Un récital du violoniste Alexandru Tomescu, un concert de l’orchestre philharmonique « George Enescu », des expositions de livre et de récitals de poésie figurent également au programme des événements organisés à Bucarest pour célébrer la culture roumaine. La naissance de Mihai Eminescu est officiellement marquée aussi en République de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger.

  • Economia: misure finanziarie del Governo di Bucarest

    Economia: misure finanziarie del Governo di Bucarest


    La Romania registra certi ritardi nel rispettare gli impegni assunti nei confronti dei suoi creditori internazionali e desidera un proroga di qualche mese per riemediare la situazione e cominciare la negoziazione di un nuovo accordo di prestito. È questa la posizione di Bucarest, espressa, di recente, dal premier Victor Ponta. I ritardi riguardano soprattutto la privatizzazione delle grandi compagnie statali e lo svolgimento dei processi di privatizzazione di compagnie come quella di bandiera Tarom, il Complesso Energetico Oltenia oppure Elettrica. Altri ritardi riguardano il miglioramento del sistema fiscale, la spesa efficiente dei soldi nel settore sanitario, le politiche monetarie promosse dalla Banca Centrale o le misure di vigilanza del sistema bancario in Romania.



    Una delegazione congiunta del Fondo Monetario Internazionale, della Banca Mondiale e della Commissione Europea si trova questi giorni a Bucarest per una nuova missione di valutazione dell’accordo di tipo preventivo di circa 5 miliardi di euro concluso con la Romania nella primavera del 2011, e affronterà tutti questi aspetti con gli esponenti del Governo romeno. Stando al ministro delegato al Bilancio romeno, Liviu Voinea, nella prima settimana della visita, che si svolgerà fino al 29 gennaio, si concluderanno le discussioni sulla bozza della Finanziaria 2013. Non si preannunciano problemi importanti perchè, affermano le autorità romene, sono state rispettate le intese sul deficit e sulla spesa pubblica. Liviu Voinea ha sottolineato che il bilancio per il 2013 non è uno di austerità, ma di sviluppo, dopo che nel 2010 e nel 2011 il deficit di bilancio è stato ridotto a scapito del tenore di vita della popolazione, e nel 2012 si è puntato sulla riduzione degli investimenti inefficienti e delle perdite nel sistema.



    L’analista economico Dan Suciu ritiene che, al di là del rispetto dei requisiti assunti, resta un’altra sfida, quella del ritorno della Romania ad una crescita economica sostenibile, praticamente l’obiettivo di tutte le riforme e di tutti gli aggiustamenti fatti negli ultimi anni. I rappresentanti dell’Esecutivo discuteranno con i finanziatori internazionali anche dell’opportunità e dell’impatto di alcune delle misure che il Gvoerno di Bucarest intende attuare, come l’aumento del salario minimo garantito da 700 lei (pari a 155 euro) a 800 lei (pari a 177 euro) oppure la riduzione dell’Iva per i prodotti agroalimentari di base. Il ministro del Lavoro, Mariana Campeanu, ha dichiarato che le uniche crescite salariali e pensionistiche di quest’anno sono quelle annunciate durante la campagna elettorale dall’Unione Social-liberale, al governo — l’indicizzazione delle pensioni del 4% e il ripristino dei livelli salariali dei pubblici dipendenti precedenti i tagli del 2010.

  • Mesures financières du gouvernement de Bucarest

    Mesures financières du gouvernement de Bucarest


    La Roumanie enregistre des retards dans l’exécution des engagements assumés envers ses créanciers internationaux. Elle a aussi besoin de quelques mois supplémentaires pour remédier à ces lacunes et pour entamer des négociations pour un nouvel accord — c’est la position de Bucarest récemment exprimée par le premier ministre roumain, Victor Ponta.


    L’exécutif a notamment pris des retards sur la privatisation des grandes compagnies d’Etat et le déroulement de la privatisation dans le cas de certaines sociétés, telles la compagnie nationale de transport aérien, Tarom, les usines énergétiques Oltenia, ou la compagnie d’électricité Electrica.


    Des progrès sont encore nécessaires pour améliorer le système fiscal, mieux gérer les dépenses dans le secteur sanitaire, ou encore appliquer les politiques monétaires promues par la Banque centrale ou les mesures de surveillance du système bancaire de Roumanie. Autant de sujets à l’agenda de la visite qu’une délégation conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la commission européenne fait ces jours-ci à Bucarest afin d’évaluer l’accord de précaution d’environ 5 milliards d’euros, conclu avec la Roumanie au printemps 2011. Selon le ministre roumain délégué au budget, Liviu Voinea, le budget 2013 sera mis en discussion durant la première semaine de la visite, qui doit s’achever le 29 janvier. Et les négociations sur ce sujet ne s’annoncent pas difficiles, vu que, selon les autorités de Bucarest, les engagements sur le déficit et les dépenses budgétaires ont été respectés.


    Liviu Voinea a également souligné que le budget 2013 n’était pas d’austérité mais de croissance. Et ce après que le déficit budgétaire eut été réduit en 2010 et 2011 aux dépens de la population qui a vu baisser son niveau de vie. Selon le ministre roumain délégué au budget, en 2012, le pouvoir a notamment visé à réduire les investissements inefficaces ainsi que les pertes.


    L’analyste économique, Dan Suciu, estime qu’hormis le respect des engagements assumés, les autorités roumaines ont aussi un autre défi à relever. Il s’agit d’aboutir à une croissance économique durable, soit l’objectif de toutes les réformes et les ajustements de ces dernières années.


    Les responsables de Bucarest et les bailleurs internationaux feront aussi le point sur l’opportunité et l’impact de plusieurs mesures envisagées par le gouvernement roumain. Parmi elles : la hausse du SMIC jusqu’à 177 euros contre 155 à présent, ou encore la réduction de la TVA dans le cas des produits alimentaires de base.


    Pour sa part, la ministre de l’Emploi, Mariana Câmpeanu, a déclaré que les seules majorations des retraites et des salaires en 2013 seront celles que l’Union sociale libérale, au pouvoir, avait annoncées dans sa campagne électorale. Il s’agit d’une hausse de 4% dans le cas des retraites et de la récupération des 25% coupés en 2010, dans le cas des salaires de la fonction publique…( trad.: Alexandra Pop)

  • El presupuesto, entre la austeridad y el FMI

    El presupuesto, entre la austeridad y el FMI


    Una delegación conjunta del FMI, la UE y el Banco Mundial estará este martes en Bucarest para una nueva misión de evaluación, la séptima, del acuerdo de tipo preventivo firmado con Rumanía en marzo de 2011. Durante dos semanas, los expertos internacionales analizarán las recientes evoluciones de la economía rumana y el borrador de presupuesto para el 2013. Recientemente, el primer ministro Victor Ponta ha presentado el borrador del presupuesto, destacando que desea poner fin al periodo de los últimos 4 años, muy difíciles para los rumanos, de los cuales 2 han sido años de recesión, así como recuperar el PIB al nivel del año 2008, anterior a la crisis.


    Lo que propone el Gobierno es una disciplina fiscal presupuestaria, luego eliminar los gastos públicos no justificados y eficientizar las inversiones. El borrador de presupuesto para el 2013 se fundamenta en un PIB estimado en 140.000 millones de euros, un tipo de cambio de 4,5 lei/euro,un crecimiento económico prudente de un 1,8% y un déficit presupuestario de un 2,1%, que tendrá financiación en igual medida de fuentes internas y externas.


    Para este año, el Gobierno estima ingresos presupuestarios de 46.000 millones de euros y gastos totales de 49.000 millones de euros.


    Los sectores que en 2013 recibirán mayores fondos del presupuesto son los seguros y la asistencia social (16.500 millones de euros), la sanidad (6.200 millones), los transportes (4.900 millones) y la educación (4.400 millones). El primer ministro ha anunciado que el 2013 no permite aumentos de pensiones y salarios, pero el borrador de presupuesto incluye tanto fondos para aumentar las pensiones en un 4 porciento, como dinero para finalizar las recuperaciones de los salarios del sector público a su nivel de julio de 2010.


    La parte más importante de los gastos está destinada a los pagos de los salarios – 10.200 millones de euros — y de las pensiones — 11.100 millones.


    Además, el borrador de presupuesto prevé inversiones por un valor de 7.800 millones de euros, de los cuales un tercio cuentan con la co financiación de fondos europeos. Este año,Rumanía tiene deudas que pagar que ascienden a 14.400 millones de euros, así como una deuda equivalente al 34,7% del PIB, una de las más pequeñas de la UE. Con el fin de respetar el objetivo de déficit presupuestario establecido con el FMI, el ejecutivo rumano propone reorganizar el sistema de recaudación de impuestos, luchar contra la evasión fiscal y no por último, reducir los gastos. Para ahorrar fondos, el Gobierno anuncia que el presupuesto asignado al Legislativo mantiene su mismo nivel que en 2012, aunque ha aumentado de modo significativo el número de los parlamentarios después de los comicios del pasado 9 de diciembre. Además, disminuirá el número de los consejeros, de los funcionarios de los ministerios y de los cargos gerenciales y se iniciará una reforma dura en las compañías estatales.