Tag: Ford

  • L’industrie des composantes auto

    L’industrie des composantes auto

    L’industrie des composantes auto a connu en Roumanie un développement impressionnant après 1999 lorsque RENAULT a acheté la Société AUTOMOBILE DACIA de Mioveni(dans le sud). Depuis, une série de fournisseurs traditionnels de RENAULT ont investi dans notre pays, parmi ceux-ci se trouvant AUTO CHASSIS INTERNATIONAL, VALEO, EURO APS, JOHNSON CONTROLS, UTOLIV de Suède, INERGY de France, EURALCOM ainsi que MICHELIN et CONTINENTAL. Parmi les fournisseurs roumains qui contribuent à l‘équipement des modèles DACIA on trouve ELBA de Timisoara qui assure les système d’éclairage, AUTONOVA de Satu Mare — freins, ROMBAT — batteries d’ accumulateurs et UAMT de Oradea — rétroviseurs, para-solaires et essuie glaces.



    Ces dernières années, à la suite de l’achat par FORD de la fabrique de voitures de Craiova (sud), des fournisseurs et des compagnies américaines dont JOHNSON CONTROLS, BAMESA, KIRCHOFF AUTOMOTIVE, LEONI WIRING SYSTEMS et GESTAMP AUTOMOCION ont fait des investissements importants en Roumanie.



    D’autres producteurs qui étaient déjà actifs en Roumanie tels FAURECIA qui réalise des housses pour les chaises auto à Tàlmaciu , au département de Sibiu (centre) et le producteur de jantes MAGNETTO WHEELS Roumanie de Dràgàsani (sud) sont devenus des fournisseurs de FORD.



    Des investissements importants dans le domaine des composantes auto appartiennent aux compagnies allemandes et sont généralement emplacés dans l’ouest et au centre du pays. Par exemple, le groupe CONTINENTAL a entamé ses investissements en Roumanie par les 120 millions d’euros investis dans une fabrique de pneus à Timisoara. Par la suite, le groupe allemand est parvenu à 8 centres de production et trois centres d’études développement en Roumanie, la plupart à Timisoara mais , également, à Sibiu, Carei, Arad, Brasov et Iasi. D’autres compagnies allemandes qui ont investi en Roumanie sont : LISA DRAEXMAIER, LEONI, KUHNKE RELEE, BOS, SIEMENS , TMD FRICTION , BENTELLER, OPTIBELT, SCHNEIDER & OECHSLER, HELLA LIGHTING et STABILUS.



    Des investissements d’envergure ont été réalisés en Roumanie, aussi, par les compagnies nippones CALSONIC KENSEI et YAZAKI à Ploiesti (sud) et SUMITOMO à Alba Iulia, Deva et Oràstie. De nouvelles capacités de production ont commencé leur activité cette année , le 9 mai la compagnie allemande BOSCH a inauguré à Jucu, près de Cluj Napoca, une fabrique d’unités électronique de commande, semi-conducteurs et senseurs, tant pour l’industrie auto que pour d’autres domaines, un investissement de 77 millions d’euros. Présent à cette inauguration, le premier ministre roumain Victor Ponta a parlé des massages positifs reçus ce dernier temps de plusieurs compagnies européennes et américaines désireuses d’accroître leurs investissements en Roumanie: «Un nouvel investissement d’un leader mondial en la matière a lieu en Roumanie. Ma satisfaction est double : premièrement car le long de seulement quelques jours, j’ai eu l’occasion de visiter les nouveaux projets. Sebes, qui a accru sa capacité de production en tant que nouvel investissement du groupe DAIMLER. Lorsqu’on a des compagnies allemandes si importantes, mais non pas seulement allemandes, des compagnies européennes et américaines qui investissent en Roumanie et qui disent, toutes, vouloir amplifier leur activité, c’est le meilleur signe et le meilleur message que quelquun peut recevoir. »



    Quelques jours, seulement, auparavant, le 30 avril, le président roumain Traian Bàsescu participait à Roman (dans l’est) à l’inauguration d’un investissement de la compagnie américaine TRW qui détient cinq autre fabriques en Roumanie: « Entre 2008 et 2013 les gouvernements de Roumanie ont mis à la disposition des investisseurs étrangers et roumains des aides d’Etat d’un montant de 770 millions d’euros du total des investissements de 3,1 milliards d’euros. Ceci a crée les conditions pour ce qui se passe aujourd’hui, la Roumanie chaque année ses exportations , même en période de crise. Des 770 millions d‘euros d’aides d’Etat offerts aux investisseurs pour créer des emplois et faire des investissements on n’a consommé que 320 millions, ce qui veut dire que les investissements ne sont pas encore finis et que le potentiel industriel de la Roumanie est en train de croître. C’est le principal message que je voudrais transmettre : vous pouvez faire confiance à la Roumanie. » A Roman, la compagnie américaine TRW produit des air-bags.



    A son tour, le président de l’Association Economique Allemagne-Roumanie de Arad, Manfred Engelman, a expliqué ce qui attire les investisseurs allemands dans l’industrie auto comme dans d’autres domaines dans la partie ouest et centrale du pays : « Tout comme la boule de neige, la même chose est arrivée à Sibiu et à Timisoara. L’un attire l’autre. Nous avons à Arad un atout supplémentaire, il y a des gens qui parlent allemand donc, automatiquement, les enfants parlent quatre langues à Arad. Il est beaucoup plus facile, donc, pour une société allemande, de former son personnel. Nous avons introduit, l’année dernière, à Sibiu, à Timisoara, à Satu Mare et à Brasov le système d’éducation et d’apprentissage double pour lequel nous avons milité depuis 1994. »



    Pour Waldemar Steimer, membre du Conseil Directeur de l’Association Economique Allemagne-Roumanie de Arad ajout son opinion: « Il n’y a pas de voiture en Europe qui ne contienne des composants fabriquées en Roumanie, particulièrement à Arad. Par exemple, toute ceinture de sécurité pour n’importe quelle voiture vient actuellement de Arad. »



    Le chiffre d’affaires du secteur auto de Roumanie a augmenté de quelques 20% l’année dernière par rapport à 2012 jusqu’à hauteur de 15,9 milliards d’euros, les producteurs DACIA et FORD générant, ensemble, un roulage de 5,2 milliards d’euros et la différence de 10,7 milliards étant couverte par le fournisseurs de composantes auto. Dans cette industrie oeuvrent plus de 600 compagnies dont le nombre total d’employés est de plus de 200 000 de personnes et, des 20 premiers fournisseurs auto à l’échelon mondial, 13 produisent des composantes auto dans notre pays, selon les statistiques des l’Association des Constructeurs d’Automobiles de roumanie. » (trad. : Costin Grigore)

  • Proteste beim Automobilwerk Dacia in Pitesti

    Proteste beim Automobilwerk Dacia in Pitesti

    Die Behörden in Bukarest haben nach monatlangen Versuchen, eine Variante für den paneuropäischen Korridor IV zu finden und die Strecke zwischen Nădlac (im Westen) und Constanţa (im Südosten) zu bauen, die Arbeiten bei der Autobahn Sibiu-Piteşti aufgeschoben. Der Beschluss hat tausende Mitarbeiter des Automobilwerks Dacia auf die Stra‎ße gebracht. Diese sind unzufrieden, weil die Engagements hinsichtlich der Veränderung des Arbeitsgesetzes und der industriellen Beziehungen verletzt werden. Dieser Protestaktion werden weitere folgen, so der Nationalblock der Gewerkschaften, der die Arbeiter aus mehreren Industriebereichen vertritt. Laut Dumitru Costin, dem Vorsitzender des Gewerkschaftsblocks, habe die schwache Leistung der Politiker die Unzufriedenheit der Mitarbeiter vertieft:




    Wenn wir die Finanzierung der Autobahn Piteşti-Sibiu für 2020 planen, dann ist es klar, dass wir uns für gestrichene Arbeitsplätze in der rumänischen Automobilindustrie und Arbeitslosigkeit vorbereiten. Wenn das gewünscht wird, dann soll man es uns klar sagen. Ja, ihr ward uns in diesen Krisenjahren von gro‎ßer Hilfe, ihr habt den Haushalt Rumäniens unterstüzt und heute brauchen wir euch nicht mehr.”




    Für die EU ist der Bau der Autobahn Piteşti – Sibiu eine Priorität. Für Renault ist sie günstig, weil sie zu Reduzierungen der Kosten und der Transportzeit führe, was wesentlich für den zweiten Investor in Rumänien, Ford, ist. Das amerikanische Unternehmen ist wegen der Infrastruktr unzufrieden und drohte, es werde Rumänien verlassen, wenn sich nichts ändere.




    Zur Zeit gibt es eine Autobahn auf der Strecke Constanţa – Bukarest – Piteşti. Es sei notwendig, dass diese in Richtung Sibiu fortgesetzt wird. Die rumänischen Behörden behaupten, die Bauarbeiten haben zu hohe Kosten. Die Strecke Sibiu-Braşov sei aber billiger. Die Autobahn Bucureşti — Braşov ist nicht beendet worden, man hat nur 60 km bis Ploieşti gebaut. Egal was die Regierung wählt, so muss die Autobahn den Zugang zu Europa erleichtern. Die Dacia-Modelle werden weiterhin trotz der Krise ganz gut auf dem europäischen Markt verkauft. Die Verkäufe von Dacia stiegen im Januar, während die Marktquote des autochtonen Automobilherstellers von 2,2% auf 3% gewachsen ist. Im Jahre 2013 sind über 294 Tausend Automobilien in den 29 europäischen Staaten verkauft worden, um 22,8% mehr verglichen mit 2012. Der rumänische Automarkt verzeichnete im vergangenen Jahr einen Absturz um13%.

  • Nachrichten 12.02.2014

    Nachrichten 12.02.2014

    Bukarest — Die Anführer der regierenden Koalitionsparteien haben am Mittwoch die Verhandlungen über die Zusammensetzung der neuen Regierung fortgesetzt. Der Vorschlag des sozialdemokratischen Ministerpräsidenten Victor Ponta sieht einerseits die Ernennung des liberalen Bürgermeisters von Hermannstadt, Klaus Johannis, zum Innenminister und Vize-Ministerpräsidenten vor. Die Regierung sollte allerdings vier Vize-Ministerpräsidenten haben, die alle vier Parteien der regierenden sozialliberalen Union vertreten. Die Liberalen äu‎ßern sich hingegen lediglich für die Ernennung von Johannis als Vize-Ministerpräsident und Innenminister. Nebem dem Geschäftsbereich Inneres, sind auch die Finanzen, Gesundheit und Wirtschaft derzeit unbesetzt.




    Bukarest — Der rumänische Automarkt wird derzeit mit einer katastrophalen Situation konfrontiert. 11 Gebrauchtwagen werden für jedes verkaufte neue Auto ins Land gebracht. Dies erklärte heute der Vizepräsident der Gruppe Dacia Renault und Präsident des Verbands rumänischer Automobilhersteller Constantin Stroe beim Geschäftsforum Frankreich-Südosteuropa, das in Bukarest stattfindet. Dacia Renault und Ford haben im Vorjahr in Rumänien nur 20.000 Autos aus einer Gesamtproduktion von 410.000 Autos verkauft. Die rumänischen Exporte haben jedoch eine bemerkenswerte Entwicklung verzeichnet, und die ersten Exportmärkte Rumäniens sind Frankreich, Deutschland, Algerien und die Türkei. Im Vorjahr wurden über 360.000 Ford und Dacia Renault-Wagen exportiert, 2004 belief sich der Wert der Exporte besagter Automarken auf 16.000. Der Vorstand der französischen Gruppe Renault kündigte allerdings an, er habe nicht vor, sich aus Rumänien zurückzuziehen. Renault inverstierte bislang in Rumänien über 2 Milliarden Euro. Die Entwiclung der rumänischen Infrastruktur sei jedoch wesetlich für die künftigen Projekte des franzöischen Automobilherstellers, so Renault-Vorstand anschlie‎ßend. Die Erklärung erfolgte nachdem der rumänische Präsident Traian Băsescu davor warnte, sollte der Korridor 4 nicht finalisiert werden, dann könnte die französische Gruppe das Automobilwerk im südrumänischen Pitesti schlie‎ßen.




    Bukarest – Rumäniens Aussenminister Titus Corlăţean hat das Votum von Mittwoch der Kommission für bürgerliche Freiheiten, Justiz und Innenangelegenheiten des Europäischen Parlaments für die Visaliberalisierung für moldauische Staatsangehörige begrüsst. Die Aufhebung soll nur für die Inhaber eines biometrischen Reisepasses gelten. Titus Corlăţean forderte von Europaabgeordneten, das EU-Assoziierungsabkommen mit der Moldaurepublik durch eine Dringlichkeitsverordnung zu ratifizieren, bevor die Abstimmung im Europaparlament am 25. Februar statfindet. Die europäischen Bestrebungen Chisinaus werden auch von Frankreich unterstützt, das durch Minister für Europaangelegenheiten Thierry Repentin die schnellstmögliche Aufhebung der Visumpflicht für moldauische Bürger forderte.

  • 20.09.2013

    20.09.2013

    Schengen — Les autorités de Bucarest comptent toujours sur l’appui de Paris à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, malgré les débats politiques en France. L’annonce a été faite ce vendredi par le Ministère roumain des Affaires Etrangères, selon lequel « les relations bilatérales connaissent une dynamique en pleine ascension ». De même, la diplomatie de Bucarest évoque les déclarations du premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, en faveur de l’entrée de la Roumanie dans l’espace de libre circulation. La réaction du Ministère roumain des affaires étrangères intervient après les réserves exprimées jeudi par le ministre français de l’intérieur, Manuel Valls, à l’égard de l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen au 1er janvier 2014. D’après lui, la Roumanie et la Bulgarie n’ont pas encore pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des autres pays de l’espace. Pour sa part, la Roumanie affirme remplir tous les critères techniques de l’adhésion, depuis 2011. Une position soutenue, à plusieurs reprises par la Commission européenne.



    Protestations – Poursuite des protestations des employés du système roumain de santé, pour le troisième jour de suite. Ceux-ci dénoncent le sous-financement et réclament l’octroi à ce secteur d’au moins 6% du PIB ainsi qu’une législation qui garantisse l’indépendance professionnelle. Les représentants du corps de métier ont accepté l’invitation aux discussions lancées par le ministre de la Santé, Eugen Nicolaescu, prévues dimanche. Toutefois, ils ont annoncé qu’ils allaient continuer à installer des piquets jusqu’au 27 septembre. Si les revendications ne sont pas satisfaites, les employés du système sanitaire envisagent d’organiser une ample marche de protestation et de déclencher une grève générale, en novembre, lorsque seulement un tiers de l’activité sera assuré.



    Chômage – Près de 2500 employés des Usines du constructeur automobiles Ford à Craiova, dans le sud de la Roumanie, sont mis à partir d’aujourd’hui au chômage technique. Selon la direction, l’activité a été suspendue jusqu’au 7 octobre, en raison de la baisse de la demande sur le marché extérieur. Durant cette période les employés toucheront 80% du salaire de base, a encore précisé la direction.



    Festival – Les formations musicales de la Radiodiffusion roumaine dominent en ce vendredi l’affiche du Festival International George Enescu, à Bucarest. Les chœurs et les orchestres de la Radio roumaine monteront sur la scène de la Salle du Palais, alors que les amateurs de jazz sont invités sur la Place du Festival pour écouter le Big-Band de la Radio. La vedette de jeudi a été l’Orchestre de la Radiodiffusion berlinoise, qui a présenté, en compagnie d’une distribution de grande valeur, l’Opéra Siegfried, de Richard Wagner.



    Film – Deux films roumains seront présentés au Festival International de Saint-Sébastien, en Espagne, qui s’ouvre ce vendredi. Il s’agit de la « La position de l’enfant », de Calin Peter Netzer et du « Chien japonais » de Tudor Cristian Jurgiu. Ours d’or à Berlin, en 2013 , « La Position de l’enfant » c’est la proposition de la Roumanie aux Prix Oscar 2014, dans la section réservée au meilleur film étranger. Pour sa part, « Le chien japonais » c’est le premier long-métrage de Tudor Jurgiu. Une autre présence roumaine à la 61e édition du Festival de Saint-Sébastien c’est la comédienne Olimpia Melinte, qui fait partie de la distribution de la production espagnole « Cannibal ».



  • Richard Nixon şi Gerald Ford la Bucureşti

    Richard Nixon şi Gerald Ford la Bucureşti

    După aproape două decenii de răceală între 1945-1947 şi jumătatea anilor 1960, cele două alianţe militare şi cele două sisteme politico-economice rivale conduse de SUA şi URSS încercau să coabiteze. Fiecare parte încerca să schiţeze gesturi diplomatice sau chiar să îndrăznească să facă paşi de apropiere peste “gardul de sârmă ghimpată”. România lui Ceauşescu a căutat să dezgheţe relaţiile cu SUA, vizitele preşedinţilor americani Richard Nixon din 2-3 august 1969 şi cea a lui Gerald Ford de la începutul lunii august 1975 fiind semnale importante.



    Mircea Carp era şeful secţiei române a postului de radio Vocea Americii şi el i-a însoţit pe cei doi preşedinţi americani la Bucureşti. Carp a fost nevoit să fugă din România după instalarea regimului comunist cu ajutorul sovieticilor. El a fost nu doar un simplu martor ocular al vizitei lui Nixon în România, ci a cunoscut percepţia care s-a format în rândul românilor asupra acelei vizite, aşa cum a spus într-un interviu acordat Centrului de Istorie Orală din Radiodifuziunea Română în 1997.



    Vizita lui Nixon la începutul lui august 1969 a însemnat prima vizită a unui preşedinte american în Roânia. A însemnat în acelaşi timp un moment de deschidere în relaţiile româno-americane. A însemnat în acelaşi timp însă şi un moment de dezlănţuire a unor speranţe în rândul românilor că această vizită a preşedintelui Nixon va aduce o ameliorare a situaţiei din ţară. Poate că au fost şi unii chiar care s-au gândit la o eliberare a României de sub ocupaţia comunistă. Aş vrea sa precizez ceva, mai ales că ştiu că în două cronici care s-au făcut în legătură cu cartea mea a fost exprimată părerea că Statele Unite au lăsat pe români să creadă că vizita lui Nixon ar însemna ceva, poate chiar o eliberare sau în orice caz o ameliorare simţitoare a situaţiei din ţară. Pot să spun cu toată certitudinea, şi desigur cu tot regretul din acest punct de vedere, că niciodată, nici Nixon, nici Departamentul de Stat, nici Ambasada americană de la Bucureşti nu au lăsat să se întrevadă câtuşi de puţin că vizita lui Nixon va însemna o schimbare a situaţiei din ţară. Ci doar o schimbare a relaţiilor dintre guvernele de la Bucureşti şi de la Washington.



    Richard Nixon a fost primit cu o simpatie de nedescris în capitala României. A fost un adevărat triumf, pe care Nicolae Ceauşescu l-a considerat ca semn de simpatie al populaţiei pentru sine. Mircea Carp are şi o explicaţie a simpatiei pe care Nixon a avut-o pentru Ceauşescu.



    Mai ales în lumina acestor speranţe neîntemeiate, Nixon a fost aşteptat în tară cu un entuziasm de nedescris. Mi-a fost confirmată mai târziu la Ministerul de Extene din Bucureşti informaţia că au ieşit pe străzile Bucureştiului aproximativ un milion de oameni. În ceea ce priveşte vizita lui Nixon, a fost un entuziasm extraordinar! Convorbirile care au avut loc între el şi Ceauşescu, convorbiri care au avut la bază o simpatie a lui Nixon faţă de Ceauşescu. Nixon a încercat politic să folosească România ca o trambulină pentru ameliorarea unor relaţii cu Moscova. Personal, cred că preşedintele Statelor Unite de atunci, cu tot respectul, a fost destul de naiv ca să-şi închipuie că Ceauşescu poate să joace un rol atât de important la Moscova! Oricum, ştiu precis că ăsta a fost unul din motivele vizitei sale. De ce îl simpatiza Nixon pe Ceauşescu? După ce eşuase în încercarea de a deveni preşedinte al Statelor Unite în lupta electorală contra lui John F. Kennedy, el devenise mai mult sau mai puţin a nobody din punct de vedere politic. Când a încercat să-şi refacă poziţia politică a făcut trei vizite în Europa de Răsărit : la Varşovia, la Moscova şi la Bucureşti. La Varşovia a fost primit rece, la Moscova i s-a întors spatele. La Bucureşti Ceauşescu, simţind probabil ceva, i-a întins covorul roşu. Lucrul ăsta Nixon nu l-a uitat niciodată. Iar primirea de la Bucureşti pentru el a fost poate unul dintre cele mai glorioase momente de publicitate, nu politice, dar oricum de publicitate, în relaţiile sale cu străinătatea.



    După 6 ani, succesorul lui Nixon, Gerald Ford, vizita România. Era şi acesta un succes, însă nu atât de mare precum fusese cel din 1969. Mircea Carp.



    Gerald Ford a venit de la Varşovia unde participase, întâi de la Helsinki, unde participase la conferinţa la vârf pentru Securitate şi Cooperare în Europa. Se oprise la Varşovia, unde fusese primit foarte-foarte frumos, şi pe urmă la Bucureşti, unde primirea a fost la fel, foarte frumoasă, dar mult inferioară celei pe care bucureştenii i-au rezervat-o lui Nixon cu 6 ani de zile mai-nainte. Am avut atunci informaţii că însuşi Ceauşescu şi oamenii din jurul lui, amintindu-şi încă de faptul că atâta lume a ieşit pe străzile capitalei, mult mai multă decât ar fi dorit sau ar fi permis regimul comunist, au ţinut întreaga primire în frâu. Se pare că n-au fost mai mult de vreo 350-400 de mii de persoane, ceea ce, din punct de vedere comunist reprezenta un lucru foarte important, dar nimic extraordinar. Românii de data asta nici nu au fost aşa de entuziaşti, pentru că cei 6 ani care s-au scurs între vizita lui Nixon şi vizita lui Ford au dovedit că Statele Unite nu erau dispuse să se angajeze mai mult decât ar fi cerut interesele lor politice într-o ameliorare a situaţiei din ţară.



    Cele două vizite ale lui Nixon şi Ford din 1969 şi 1974 în România au fost gesturi de apropiere între două ţări aflate în sisteme politico-militare opuse. Ele nu au dus la rezultate concrete întrucât esenţa regimurilor lor politice era opusă.