Tag: forêts

  • Rapport de l’ONU sur la préservation de la vie sauvage dans la région Danube – Capates

    Rapport de l’ONU sur la préservation de la vie sauvage dans la région Danube – Capates

    Bien connue pour ses trésors, l’aire naturelle située entre les Carpates et le Danube est actuellement en danger à cause d’une série d’infractions commises contre l’environnement, avertissent à l’unisson le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, l’organisation internationale WWF et le Centre de recherches environnementales «Eurac Research». Les coupes sauvages dans les forêts, le commerce illégal entrepris avec des espèces sauvages ou encore la pêche à l’esturgeon – espèce protégée – voire même le changement des cours de certaines rivières de montagne menacent la biodiversité de la zone, et cela en dépit de la législation en vigueur au niveau européen et international en la matière. Cette année, 24 mille hectares de forêts vierges, 5.500 hectares de forêts de hêtre dotées de structures primaires et d’autres forêts vierges des Carpates et de la région Podillya en Ukraine ont été désignées comme des sites protégés par l’UNESCO, grâce à leur exceptionnelle richesse naturelle. Qui plus est, les forêts des Carpates abritent l’une des populations les plus importantes de grands carnassiers qui, en dépit des lois internationales et des conventions en vigueur sur le territoire de l’UE, continuent d’être la cible des braconniers. WWF Roumanie travaille depuis plus de 10 ans dans cette région et mène des projets destinés à préserver la diversité biologique, des espèces sauvages et des écosystèmes naturels.

    Orieta Hulea, directrice générale de WWF Roumanie, a déclaré : « La Roumanie possède un vrai trésor en termes de forêts vierges ou quasi-vierges. World Wide Fund (soit le Fonds mondial pour la nature) Roumanie, avec d’autres organisations spécialisées dans la protection de l’environnement, a entamé un ample processus d’identification de ces zones forestières. Nous sommes partis d’une estimation d’environ 200 mille hectares, il y a 6 ou 7 ans. Ensuite on a fait des évaluations des superficies visées sur le terrain. Il n’est pas moins vrai que le fait de pouvoir faire enregistrer ces territoires dans le Catalogue des forêts vierges, qui n’a été créé que l’année dernière, exige un travail de Sisyphe. Là où les forêts en question sont en propriété publique, le processus a lieu plus ou moins correctement, et on arrive à les protéger assez rapidement. En revanche, pour ce qui est des forêts vierges en propriété privée, souvent les propriétaires actent difficilement ce statut qui protège la forêt. Alors, il nous semble évident que, pour faciliter le processus, on a besoin des mesures complémentaires, compensatoires, adressées aux propriétaires privés. Ensuite, nous sommes confrontés aux coupes illégales de bois. Le phénomène a, certes, diminué dernièrement, grâce notamment aux contrôles mis en place et à un suivi plus attentif des aménagements forestiers en cours, mais il n’en reste pas moins que les coupes illégales perdurent. C’est pour cela qu’il est important que la Roumanie mette en œuvre un système centralisé de suivi du bois et qu’elle crée l’institution appelée l’Inspecteur de la forêt pour pouvoir identifier et intervenir en temps réel. C’est pour pouvoir contrôler et intervenir de manière efficace dans de telles situations. »

    Aussi, lors des trois dernières décennies, les prises d’esturgeons ont baissé de plus de 99% au niveau mondial, suite à la baisse conséquente de la population vivante de l’espèce. De tout le continent européen, c’est dans le bassin du Danube que l’on retrouve aujourd’hui encore les dernières populations viables d’esturgeons. C’est pour donner une chance à cette espèce que l’année dernière la prohibition de la pêche à l’esturgeon a été prorogée les 5 prochaines années. Des six espèces d’esturgeon que comptait le bassin du Danube, l’une avait complètement disparu, alors que les autres étaient menacées.

    Orieta Hulea, directrice générale de WWF Roumanie : « La pêche à l’esturgeon est hors la loi. On peut encore obtenir dse dérogations à des fins de recherche, mais c’est la seule exception. En revanche, nous nous confrontons au braconnage. Et là, il y a beaucoup à faire, y compris ou surtout au niveau du contrôle. Nous avons publié en 2016 un rapport sur le trafic de caviar. On avait saisi des quantités importantes de viande d’esturgeon et de caviar, c’était il y a un an. La Police aux frontières fait des efforts, mais encore faut-il concerter ces efforts, ces initiatives. Aussi, il faut consentir à un travail d’information auprès des communautés de pêcheurs qui vivent tout au long du cours du Danube. Ces communautés sont confrontées à des défis de nature sociale, car le braconnage demeure un moyen de survie. Il nous faut donc imaginer et mettre en œuvre des mécanismes, des dispositifs pour faciliter l’accès à des alternatives au braconnage, pour que ces communautés trouvent les moyens de s’assurer une existence digne, sans devoir recourir à la pratique du braconnage. »

    C’est que les spécialistes mettent aussi en garde sur la disparition d’espèces protégées d’oiseaux sauvages, caractéristiques de la région bordée d’une part par les Carpates, de l’autre par le Danube. Chaque année, des dizaines de milliers d’oiseaux sont tués de façon illégale au pourtour de la Méditerranée.

    Le phénomène se répand en Roumanie. Orieta Hulea : « Cette année même on a saisi en Italie des oiseaux qui avaient été tués en Roumanie par deux braconniers italiens. Là, on parle d’espèces de petits oiseaux qui sont trafiqués en Europe Occidentale. Certaines espèces sont protégées par les lois internationales. Nous avons déjà rencontré un autre cas similaire à la frontière hongroise, où la Police aux frontières a saisi des milliers d’oiseaux. Il semble que la demande soit forte de la part de certains pays occidentaux, et notamment de l’Italie, où certaines espèces sont préparées et servies dans des restaurants haut de gamme, un must. L’impact de ces actes barbares est terrible dans les populations de ces espèces qui ont, évidemment, leur rôle dans le maintien de l’équilibre de l’écosystème global. »

    La région située entre le Danube et les Carpates constitue l’un des habitats les plus riches au monde, et cela pour nombre d’espèces. Les auteurs de l’étude mettent en avant le besoin d’une gestion durable, d’une collaboration renforcée entre les agences nationales et les Etats de la région, eu égard à l’échange d’informations et à l’application de la loi pour préserver au mieux la richesse environnementale de cette partie de l’Europe. Qui plus est, nous avons besoin de mettre réellement en application la législation de l’Union européenne qui vise la préservation de la nature et de la vie sauvage, y compris le Plan d’action et de lutte de l’UE contre le trafic d’espèces sauvages. (Trad. : Ionuţ Jugureanu)

  • Campagne de peluches….

    Campagne de peluches….

    L’organisation écologique WWF Roumanie vient de présenter une nouvelle collection de peluches dans le cadre d’une campagne pour la protection de la nature dans les Carpates. Il s’agit de vendre des copies en peluche d’animaux de la forêt par le biais des chaînes de grande-distribution, une initiative intitulée « Plus qu´une simple peluche». Son objectif est de collecter des fonds pour mener des actions en faveur de la protection des eaux, des forêts et des animaux sauvages se trouvant dans les Carpates.

    La coordinatrice de ce projet chez WWF Roumanie, Cristina Haită, nous en parle plus en détail : « Cette collection spéciale de peluches d’animaux sauvages a été mise en vente afin de sensibiliser les acheteurs à nos causes et de leur faire mieux comprendre la nature de notre pays avec ses habitats, ses beautés endroits et ses espèces protégées. Donc, en achetant les peluches dans nos réseaux de distribution, vous allez soutenir notre démarche de collecter des fonds en vue de la réalisation de nos projets environnementaux. On a confectionné une collection spéciale et à ma vue très originale. Il s´agit d´une gamme très vaste de peluches qui incarnent différents animaux : le loup, la chevrette, le lapin, l´écureuil, le hibou… Ces produits seront disponibles dans trois chaînes de la grande distribution jusqu´au 31 décembre. Il y a des étals spécialement aménagés où les gens trouveront aussi des informations utiles concernant la nature, pour que les gens comprennent la cause de notre projet : ils n’achètent pas un simple jouet, ils font un don pour la protection de la nature dans les Carpates ».

    Les Carpates roumaines sont connues pour leur diversité biologique. Vu que la Roumanie abrite 40% des ours du continent, l´achat des ours en peluche s´avère une action en faveur de leur protection. Parmi les autres espèces qui peuplent le territoire roumain on trouve le loup, le lynx et d´autres mammifères. Une grande diversité de poissons, d’amphibies et de reptiles trouve leur refuge également dans les eaux des Carpates. Grâce à la préservation des habitats naturels sans intervention humaine, une faune abondante et variée nous y surprend à chaque pas.

    L’organisation WWF Roumanie a réussi par ses actions à œuvrer en vue de la protection de ce trésor naturel. Grâce à son implication, plus de 24.000 ha de forêts vierges ont intégré la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO. De même les bisons d’Europe, si rares sur le continent, ont été relâchés dans la nature sauvage des montagnes Tarcu. A présent on fait des démarches pour la reconstruction écologique – la remise sous eau des vastes zones drainées – de la Plaine du Danube, une catastrophe datant des années 80. Et c’est toujours grâce aux efforts de WWF Roumanie que l’on a réussi à repeupler le Danube avec des esturgeons, une espèce en voie de disparition surtout en raison des longues années de pêche excessive.

    En outre, au centre de l’attention de cette organisation se trouvent les projets hydroélectriques existant sur les cours d’eau des montagnes.

    Ce qui plus est, ce sont de projets qui ne se limitent pas à la Roumanie, mais qui ont une portée globale, ajoute Cristina Haită : « Nos actions visent trois objectifs importants pour la nature : la protection des forêts, des eaux et des espèces sauvages dans les Carpates. Nous trouvons qu’il s’agit des priorités pour l’avenir de la Roumanie. Même si nous réalisons des projets dans tous ces trois domaines, la campagne des peluches est au premier plan en raison de son partenariat avec la chaîne de la grande distribution. Celle-ci s’est proposé un objectif global très important – d’ici 2020 réussir à avoir un taux zéro déforestation nette, ce qui veut dire que la consommation responsable des ressources naturelles est importante pour nos partenaires aussi. Effectivement, à part la campagne des peluches en Roumanie, la chaîne en question entreprend également des actions pour la protection de la nature sur le plan global. »

    Avant de terminer, précisons que la campagne des peluches fait partie du partenariat stratégique conclu pour trois ans entre la chaîne de grande distribution et WWF Roumanie en vue de la protection de 21.000 hectares de forêts. (Trad. Kristina Sekacova)

  • Protéger les forêts des Carpates

    Protéger les forêts des Carpates

    Les Carpates s’étendent sur 1500 km à travers huit pays et constituent la chaine montagneuse la plus étendue d’Europe, après les Alpes. Les Carpates possèdent une richesse naturelle unique d’une importante valeur biologique, un habitat et un refuge essentiel pour de nombreuses espèces de plantes et d’animaux périclitées, une région avec les forêts vierges les plus vastes d’Europe. En effet, ces montagnes seraient couvertes par plus de 300 mille hectares de forêts quasi-vierges, soit une petite partie de la superficie forestière qui couvrait jadis l’Europe. Ces forêts incluent plus de 10 mille hectares de hêtraies dans l’est de la Slovaquie et l’ouest de l’Ukraine, qui ont déjà été inscrites au patrimoine de l’UNESCO, ainsi que l’un des quelques paysages forestiers toujours intacts d’Europe, identifié dans le sud des Carpates de Roumanie. Rappelons que plus de 24 mille hectares de forêts de hêtre de Roumanie ont été inclus cette année au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Et pourtant, les Carpates sont toujours menacées par l’intervention humaine, notamment par la fragmentation des habitats, par la disparition de nombreuses espèces de plantes et d’animaux, par l’altération des paysages naturels et par la destruction des rivières de montagne. C’est pourquoi les pays de la région des Carpates ont décidé il y a 14 ans de coopérer pour la protection et le développement durable de ces montagnes, par la fondation d’une Convention des Carpates.

    A la mi-octobre, la localité de Lillafueref, en Hongrie a accueilli la 5e Conférence des membres de la Convention sur la protection des Carpates.

    Alina Szasz, manager au sein du Conseil départemental de Brasov, dans le centre de la Roumanie, y a participé. Ecoutons-la : «La Roumanie a ratifié la Convention carpatique en 2006. Il s’agit d’une entente entre tous les pays traversés par la chaîne carpatique : Ukraine, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Serbie, Pologne et Roumanie, et qui vise ces montagnes comme une seule entité et non pas comme une rivalité. On vise à gérer les ressources culturelles et naturelles, à créer des opportunités d’emplois, afin de prendre en compte aussi les habitants des Carpates. La Convention est partagée en huit groupes de travail : conservation soutenable de la biodiversité, développement spatial, agriculture et développement rural, gestion durable des forêts, industrie, transport et infrastructure, tourisme durable, culture et traditions et adaptation aux changements climatiques. Hormis ces huit groupes de travail, la convention comporte aussi quatre protocoles additionnels. Le premier vise l’utilisation et la conservation durable de la diversité biologique, le deuxième est ciblé sur la gestion durable des forêts, le troisième le tourisme durable et le quatrième, le dernier concerne le transport durable. En effet, durant la réunion des parties de cette convention, qui se déroule tous les 3 ans, on a analysé chaque protocole à part, chaque article de la convention avec ses aspects positifs, les démarches entreprises jusqu’ici et avec ce qui reste à faire à l’avenir.»

    A compter de cette année, la Roumanie accueille le Bureau de la plate-forme de coopération du tourisme durable de la Convention des Carpates, le premier au niveau national et le troisième sur le plan régional après ceux d’Ukraine et de Pologne. C’est ici que se dérouleront toute une série d’activités censées mettre en valeur l’immense potentiel des Carpates et identifier les meilleurs moyens de coopération entre tous les acteurs impliqués dans le secteur touristique, actifs dans la région de montagne de Roumanie.

    Alina Szasz : « Nous avons présenté en Hongrie le programme établi pour 2017-2020 et qui comporte 5 tâches générales, dont la gestion d’une base de données où sont inscrits en permanence les projets déroulés ou mis en place sur la chaîne de montagnes, les sources de financement disponibles etc. De cette manière, toutes les ONGs de Roumanie et de l’ensemble de la chaîne des Carpates auront accès à toutes les informations sur les projets menés, justement pour éviter de les doubler, mais aussi pour donner un exemple de bonnes pratiques. »

    L’organisation écologiste WWF Roumanie a contribué elle aussi par différents projets à la mise en place de la Convention des Carpates, affirme Cristian Pop, coordinateur régional chargé des aires protégées de l’ONG : « Nous avons eu un projet dans l’écorégion des Carpates portant sur l’utilisation durable des ressources naturelles. Il concerne des forêts, des eaux, des espèces de plantes et d’animaux. A présent, nous déroulons un projet consacré à l’infrastructure durable dans les Carpates. Nous avons pour partenaires stratégiques le ministère de l’Environnement et le ministère des Transports. Notre objectif est d’avoir, par exemple, des autoroutes construites en tenant compte du déplacement des animaux de grande taille dans les zones ayant une riche biodiversité. Il s’agit notamment de construire des écoducs et de prendre aussi d’autres mesures afin de réduire l’impact des autoroutes sur la migration des grandes carnivores. Par ailleurs, on a fait des progrès importants en ce qui concerne l’identification et la protection des forêts vierges. D’autres projets encore ont visé les effets des changements climatiques. Par exemple, récemment, en Hongrie, fut adoptée une nouvelle forme de la Convention qui comporte un nouvel article qui reconnaît la vulnérabilité des Carpates face aux changements climatiques. L’article oblige les parties signataires de la Convention à mettre en place des actions censées réduire les effets de ces changements, dont la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Il oblige également les pays concernés à prendre des mesures d’adaptation à l’impact du réchauffement climatique. »

    Avant de terminer, notons aussi que les représentants des 7 pays présents à la réunion de Hongrie sont arrivés à la conclusion qu’il est toujours nécessaire de coopérer pour pouvoir relever les nouveaux défis de la région des Carpates. La prochaine Conférence des Parties de la Convention des Carpates aura lieu en Pologne en 2020. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • Forêts de hêtres de Roumanie  inscrites au patrimoine de l’UNESCO

    Forêts de hêtres de Roumanie inscrites au patrimoine de l’UNESCO

    Des forêts de hêtres, parmi les plus précieuses de Roumanie, ont été inscrites au Patrimoine de l’UNESCO. La plupart de ces forêts, qui couvrent 24 mille hectares de terrain, appartiennent à l’Etat et sont gérées par la Régie Nationale des Forêts, ROMSILVA. Ce sont des forêts très anciennes, des forêts séculaires, avec des arbres qui meurent debout. Sous les couronnes de ces géants de plus de 500 ans, vivent des bêtes de toutes sortes. Deux forêts appartenant au Parc National Cozia ont été inscrites au Patrimoine de l’UNESCO: la forêt de Cozia, étendue sur 2286 hectares, et celle de Lotrişor, de 1103 hectares.

    Le directeur du Parc National Cozia, Pavel Prundurel, explique: « C’est important, pour notre pays, de disposer de valeurs naturelles extraordinaires. Dans ces forêts de feuillus ou mélangées, conservées depuis des siècles, les arbres atteignent une hauteur de 50 mètres et un diamètre d’un mètre et demi ou deux mètres. Pourtant, dans ces forêts, il n’y a pas que les arbres, elles abritent de nombreuses espèces animales et végétales : carnivores, insectes, organismes unicellulaires, champignons etc. S’y ajoutent des espèces rares d’oiseaux – vautours, aigle royal, d’autres oiseaux plus petits. Afin de protéger ces écosystèmes précieux et de les garder intacts pour les générations futures, nous avons appliqué des mesures censées déterminer une prise de conscience de la population, des autorités et de tous ceux qui s’occupent directement de leur gestion. En février dernier, l’administration du parc, en collaboration avec les responsables des localités environnantes, a élaboré un projet : « Connaître et protéger le site UNESCO du Parc National Cozia ». Le projet, financé par la Fondation pour le Partenariat et la compagnie MOL Roumanie, comporte des activités concrètes d’information d’un large public et des responsables concernés. Nous réalisons des films sur les forêts déclarées sites de l’UNESCO, nous organisons des expositions itinérantes de photo, des excursions thématiques destinées aux visiteurs, aux étudiants, aux élèves et aux propriétaires de terrains et nous élaborons du matériel informatif sur ces forêts. »

    Les forêts épargnées par la présence humaine et par la pollution sont de plus en plus rares en Europe. Si, au 19e siècle, les forêts vierges des Carpates roumaines représentaient 30% de la superficie totale des forêts, de nos jours il n’en reste que 3%. A présent, qu’elles figurent sur la liste du Patrimoine mondial, ces forêts seront beaucoup plus protégées et mieux conservées, ce qui contribuera au développement durable des communautés locales de la région. Des stratégies seront également appliquées afin de leur assurer une promotion touristique responsable. Selon le Fond Mondial pour la Nature, il y aurait encore dans les Carpates environ 320 mille hectares de forêts vierges ou quasi-vierges dont 250 mille hectares sur le territoire de la Roumanie. (Trad. : Dominique)

  • Forêts roumaines proposées au patrimoine mondial de l’UNESCO

    Forêts roumaines proposées au patrimoine mondial de l’UNESCO

    Situé au centre-sud des Carpates méridionales, le Parc national Cozia s’étend sur 17.000 hectares. Egalement connu sous le nom du « parc des fleurs », il abrite plus de 930 espèces de plantes, endémiques pour la plupart. On y rencontre entre autres le fameux bouleau de Cozia, l’acacia nain, la rose de Cozia, des iris jaunes, des edelweiss ou encore des pivoines de montagne. C’est toujours dans cette aire protégée que le chêne rouvre pousse jusqu’à plus de 1300 m d’altitude, tandis que le sapin et le hêtre descendent, eux, jusqu’à 300-400 m. Deux grandes forêts de ce Parc national ont été proposées en 2016 pour être inscrites sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit des forêts Cozia, qui s’étale sur 2286 hectares et de Lotrişor, dont la superficie est de 1103 hectares.

    Pavel Prundurel, directeur du Parc national Cozia, nous a parlé de la valeur naturelle de ces étendues vertes: « Ce sont des forêts séculaires ou quasi-vierges de hêtre et de mélange de hêtres et de feuillus et qui, au fil du temps, n’ont pas connu d’intervention humaine. On y trouve des arbres dans toutes les phases de développement, depuis les jeunes pousses jusqu’aux exemplaires impressionnants hauts d’une cinquantaine de mètres et dépassant les 2 m de diamètre. Là, les arbres vieux de plusieurs centaines d’années parviennent à la limite physiologique de leur existence. Autant dire qu’ils meurent de vieillesse, donc naturellement. Une fois morts, leur bois fournira de la nourriture et de l’énergie à tout l’écosystème dont ils font partie. Pourtant, ce n’est pas que la présence de ces arbres fascinants, majestueux, qui compte le plus dans ces sites naturels, car n’oublions pas que nombre d’animaux trouvent abri dans ces forêts. Et là je me réfère à tout un réseau trophique, bien organisé, qui culmine par les rapaces: l’ours, le lynx, le loup, l’aigle des montagnes. Ils y vivent et élèvent leurs petitx sans craindre la présence des êtres humains. Les deux groupes de forêts font partie des quelque 8500 hectares de la zone de protection intégrale du Parc national de Cozia. Cela garantit qu’elles bénéficieront d’une protection spéciale sur le long terme et qu’elles assureront aux générations à venir des biens au même niveau que celui qu’on leur connaît de nos jours ».

    C’est dans les Carpates roumaines que l’on retrouve la plus grande étendue de forêts de hêtre d’Europe centrale, soit quelque 2 millions d’hectares. A noter que la Roumanie compte aussi plus de 20 mille hectares de forêts qui remplissent les critères permettant de les inclure au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    En Roumaine, la Régie nationale des forêts, Romsilva, gère 3,14 millions d’hectares de fonds forestier, y compris 22 parcs nationaux ou naturels. C’est elle qui a lancé des démarches visant à faire inscrire dans ce patrimoine les forêts Cozia et Lotrişor, du Parc national de Cozia. (Trad. Mariana Tudose)

  • Rapport sur les coupes illégales de bois en Roumanie

    Rapport sur les coupes illégales de bois en Roumanie

    Greenpeace Roumanie a récemment publié son rapport sur les coupes illégales de bois en Roumanie en 2016. Les chiffres témoignent d’une l’implication sans précédent de la société civile : près de la moitié des cas de coupes illégales ont été signalés par la population.

    Détails, avec Valentin Sălăgeanu, représentant de Greenpeace Roumanie: « Heureusement, nous constatons, les données officielles font état d’une baisse massive du nombre de forêts abattues illégalement en Roumanie en 2016. Pratiquement, nous avons une moyenne de 26 coupes illégales identifiées par jour, par rapport à 96 cas par jour en 2015. Actuellement, la législation s’est améliorée, de nouvelles contraventions y ont été introduites et il est très probable que cela ait produit ses effets en créant des pressions supplémentaires sur les personnes qui ne respectaient pas la loi. Mais ce qui est vraiment remarquable, à notre avis, c’est le fait que 42% des infractions ont été découvertes suite à des saisines individuelles, que les autorités ont investigué pour constater des infractions ou des contraventions. Donc, félicitations à tous ceux qui ont décidé de s’impliquer. A notre avis, c’est ça l’avenir. Sans transparence et sans coopter la société civile dans cette lutte contre les coupes illégales, ce sera difficile d’arrêter le phénomène.»

    Le rapport a également identifié plusieurs départements dont les citoyens se sont le plus impliqués dans cette initiative, mais aussi les contrées où de grandes quantités de bois ont disparu. Valentin Sălăgeanu précise: « L’année dernière, nous avons décelé les départements dont la société civile a été la plus active à dépister les coupes illégales : Argeş, Dâmboviţa et Dolj (sud). A mon avis tout le monde devrait prendre leur exemple : se servir des instruments mis à leur disposition par Greenpeace Roumnaie, à savoir l’application mobile « L’inspecteur de la forêt », où l’on peut rapporter directement toute coupe illégale. Parmi les départements ayant le taux de coupes le plus élevé, figurent Mureş, Braşov (centre) et Olt (sud). Par exemple à Mures, on a identifié 1057 cas, à Brasov – 664 et au département d’Olt – 605 cas. »

    Le préjudice total estimé par les autorités pour la période 2015 – 2016 dépasse les 9 millions d’euros. Notons aussi que la Régie Nationale des forêts – Romsilva – gère une superficie de 3,14 millions d’hectares de fonds forestier, faisant partie de la propriété publique de l’Etat et un million d’hectares de fonds forestier appartenant à différentes unités administratives ou à des propriétaires privés. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 31.05.2017 (mise à jour)

    31.05.2017 (mise à jour)

    Attentat – Le ministère roumain des AE a fermement condamné l’attentat à la voiture piégée perpétrée mercredi à Kaboul et qui a fait au moins 80 morts et environ 350 blessés. Le ministère de Bucarest transmet ses sincères condoléances aux familles des victimes et exprime sa solidarité avec les autorités afghanes et avec la communauté diplomatique de Kaboul. Aucun ressortissant roumain ne se retrouvait parmi les victimes, a précisé la diplomatie roumaine. L’attaque est survenue dans la partie de la ville où il existe de nombreuses ambassades, plusieurs ministères ainsi que le palais présidentiel. Les ambassades d’Allemagne et de France ont été les plus affectées. C’est l’attentat le plus meurtrier d’Afghanistan depuis le renversement des talibans du pouvoir, en 2001, notent les agences internationales de presse.

    Médicaments – Le gouvernement roumain a débattu mercredi du document qui reconfirme la candidature de la Roumanie en vue du transfert du siège de l’Agence européenne du médicament, de Londres à Bucarest, après le Brexit. L’Exécutif a décidé d’allouer au ministère de la Santé les fonds nécessaires pour élaborer une stratégie de promotion de la candidature roumaine. Forte de 900 salariés, de l’Agence européenne du médicament surveille la sûreté des médicaments vendus dans l’UE, un marché de plus de 500 millions de consommateurs. Après la sortie du Royaume Uni du bloc communautaire, la Commission européenne doit muter le siège de l’Agence dans un autre Etat membre, et la Roumanie compte parmi les candidats, aux côtés du Danemark, de la Finlande ou de la Suède.

    Enquête – Poursuite des auditions, à Bucarest, dans la commission parlementaire d’enquête sur l’organisation et le déroulement de l’élection présidentielle de 2009 ; un scrutin remporté par le représentant de la droite, Traian Băsescu, devant son contre-candidat social-démocrate Mircea Geoană. Mercredi se sont présentés devant la commission Teodor Baconschi, ancien ministre des Affaires étrangères, à l’époque ambassadeur à Paris, et Anghel Iordănescu, ancien sélectionneur de l’équipe nationale de foot de la Roumanie et ancien membre de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Invité lui aussi aux auditions, l’ancien vice premier ministre Gabriel Oprea, a refusé d’y participer, précisant qu’il avait déjà été questionné à ce sujet par le Parquet auprès de la Haute Cour de Cassation et de Justice dans le cadre d’un autre dossier. Rappelons-le, cette commission chargée d’investiguer les élections de 2009 a été créée suite aux révélations d’un journaliste controversé. Selon celui-ci, le processus électoral d’il y a 8 ans aurait été influencé par de hauts fonctionnaires de l’Etat, y compris par des chefs de certaines institutions de force.

    Protestations – Quelques centaines de syndicalistes de l’administration publique ont protesté à nouveau à Bucarest, mercredi, contre la loi de la grille unique des salaires. Depuis lundi, le document est en débat aux commissions spécialisées de la Chambre des Députés. Les manifestants demandent aux députés de soutenir et d’adopter les amendements proposés par les organisations syndicales. De l’avis des leaders syndicaux, si le niveau des salaires de base est établi uniquement par les élus locaux qui n’ont pas de compétence dans ce domaine, cela entraînera une politisation excessive de la fonction publique et une nouvelle vague de discriminations au sein de l’administration locale. Pour leur part, les députés de la commission de travail ont adopté un amendement au projet de la loi des salaires selon lequel les salaires mensuels des fonctionnaires publics seront établis par décisions des conseils locaux ou départementaux.

    Visite – En visite de travail à La Haye, la ministre roumaine déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall, a rencontré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Bert Koenders. Les discussions ont porté principalement sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace de livre circulation Schengen, ainsi que sur les préparatifs en vue de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assumera au premier semestre 2019. Intégrer l’espace Schengen reste un objectif légitime pour Bucarest, qui remplit les critères techniques nécessaires en ce sens depuis déjà 2010, a déclaré la ministre. A l’agenda des pourparlers ont figuré également le Brexit, l’avenir du bloc communautaire et la sécurité européenne. Jeudi, la ministre roumaine déléguée aux Affaires européennes se trouvera à Bruxelles où elle rencontrera Jean-Eric Paquet, secrétaire général adjoint de la Commission européenne.

    Prince Charles – Le Prince Charles, héritier de la couronne britannique, s’est rendu en Transylvanie, au village de Visri pour s’y entretenir avec des experts du domaine forestier, de petits fermiers et de producteurs locaux de produits artisanaux. Selon un communiqué de l’ambassade britannique à Bucarest, le Prince Charles a également rencontré des membres de l’organisation européenne Pro Silva, qui milite pour une gestion durables de forêts et qui ouvrira une filiale en Roumanie aussi. Cela, dans le contexte où, ces dernières années, le prince a souvent exprimé son inquiétude quant à l’exploitation et aux défrichements illégaux des forêts des Carpates, considérées comme la dernière zone sauvage de l’Europe. Par ailleurs, la Fondation Prince de Galles Roumanie lancera un nouveau projet censé aider les fermiers des régions de montagne à développer leurs produit et à accéder de nouveaux marchés, roumains ou internationaux. L’intérêt de l’héritier de la Couronne britannique pour la Roumanie n’est plus un secret ; il a visité le pays à plusieurs reprises ces 20 dernières années.

    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, n° 4 mondiale, affrontera jeudi l’Allemande Tatjana Maria, au 2e round de Roland Garros, deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année. Jeudi encore, la Roumaine Sorana Cârstea jouera contre Carla Suarez Navarro d’Espagne.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera chaud en Roumanie, notamment dans le sud, le sud-est, le sud-ouest et l’est du pays. Toutefois, le ciel sera plutôt couvert et on attend des pluies à verse et des phénomènes orageux. Les températures maximales iront jusqu’à 32 degrés.

  • André Biot (Belgique) – En Roumanie, les particuliers peuvent-ils couper du bois dans les forêts?

    André Biot (Belgique) – En Roumanie, les particuliers peuvent-ils couper du bois dans les forêts?

    En Roumanie, il y a deux catégories de forêts : les forêts en propriété de l’Etat, à peu près la moitié, gérées par la Régie des Forêts ROMSILVA, et des forêts privées, pouvant appartenir à des personnes, à des municipalités, par exemple. Avant de vendre du bois de chauffage, les responsables vont en forêt et marquent les arbres suivant leur qualité.

    Pour vendre du bois de chauffage des forêts d’Etat, il existe deux variantes : la vente au mètre stère directement à la population, de la forêt ou d’un entrepôt, et pour ce qui est plus difficilement vendable, il existe aussi la variante que ces coupes soient emmenées jusqu’à une plate-forme à la gare, et vendues aux enchères. En général, on vend 10 m stères à une personne.

    Le prix pour le bois acheté à l’Etat est fixé par les Directions sylvicoles. Il existe aussi des circonscriptions forestières privées qui peuvent vendre à souhait, et ne sont tenues par aucune obligation, et au prix qu’elles ont fixé. Il n’est pas permis d’aller couper le bois dans les forêts de l’Etat. ROMSILVA peut aussi vendre un parquet de bois.

    Mais seul le titulaire d’une attestation peut exploiter le bois. Après l’avoir abattu, il peut être vendu. Dans l’ouest de la Roumanie, par exemple, le bois de frêne, de chêne, de chêne chevelu, et quelquefois d’acacia est utilisé comme bois de chauffage. Bien entendu, on parle de la catégorie bois de chauffage, donc seules les parties que l’on ne peut pas utiliser pour autre chose sont employées comme bois de chauffage. Au niveau national, c’est le bois de hêtre qui est le principal bois de chauffage, car c’est le plus répandu. Le frêne brûle même à l’état vert, bien qu’une partie de l’énergie se dégage pour la combustion.

  • A la Une de la presse roumaine – 18.11.2016

    A la Une de la presse roumaine – 18.11.2016

    Plein de sujets intéressants dans la presse roumaine ce vendredi : « La Roumanie – de plus en plus loin de la zone euro», la thèse de doctorat de Laura Codruta Kovesi, sous la loupe des spécialistes, la carte des défrichements illégaux de Roumanie et des ressources qui risquent de disparaître dans les décennies suivantes : le pétrole et le gaz.


  • A la Une de la presse roumaine – 19.08.2016

    A la Une de la presse roumaine – 19.08.2016

    Armes nucléaires américaines transférées de Turquie en Roumanie ? Diplomates et experts expliquent dans la presse pourquoi cela n’est pas possible. Les éditions électroniques des journaux s’intéressent aussi au projet de service militaire volontaire pour les jeunes, envisagé par le ministère de la défense, aux mesures prises par le ministère de l’intérieur pour faire à la pression migratoire sur la frontière roumano-serbe, au déficit de médecins qui quittent en nombre la Roumanie, au propriétaire de forêts numéro de Roumanie et à la présence du soja génétiquement modifié dans les assiettes de tous les Européens.



  • Au secours des forêts des Carpates

    Au secours des forêts des Carpates

    Etendu sur 198 mille hectares, le massif de Fagaras, dans les Carpates méridionales, se distingue par des paysages sauvages d’une rare beauté et par une très riche biodiversité. Il est d’ailleurs un des sites Natura 2000. Malheureusement, depuis quelques années, ces montagnes souffrent à cause de défrichements à tout-va. Le département d’Arges, par exemple, a enregistré le triste record du plus grand nombre de défrichements illégaux – 6.458 – identifiés par les autorités entre 2009 et 2011, mais ce chiffre a bien augmenté depuis. Les forêts privées sont les plus menacées, car leurs propriétaires n’ont pas acheté des services de gardiennage, malgré une obligation légale en ce sens. Cette situation n’est pas unique, elle est, en fait, une réalité partout dans le pays.

    Depuis quelques années, la Fondation « Conservation Carpathia » déroule un projet censé sauver les forêts. Grâce à des fonds provenant de donations internationales, la fondation achète les forêts des Monts Făgăraş qui sont mises en vente. Elle procède à leur reboisement et mène aussi des activités de restauration des zones dégradées. Mihai Zotta, directeur technique de la Fondation « Conservation Carpathia » raconte comment tout a commencé : « L’idée est née dans les années 2005-2006, lorsque les coupes de bois illégales avaient commencé dans le parc national Naţional Piatra Craiului, suite aux rétrocessions de forêts. Christoph Promberger, notre directeur exécutif, et Hanganu Horaţiu, à l’époque directeur intérimaire du parc, ont invité plusieurs philanthropes, soucieux de préserver la nature, à visiter la zone. Les discussions menées par la même occasion ont débouché sur la conclusion que ce n’est pas la variante classique, à savoir la lutte contre les coupes illégales, qui peut sauver les forêts, mais une autre, perçue comme assez étrange en ces temps-là. Il s’agit de l’achat de forêts, qui, aujourd’hui encore, paraît louche aux yeux de certains. C’est en 2007 que l’on a acquis les premières superficies boisées dans le Parc national Piatra Craiului. Conséquence: les coupes illégales ont repris ailleurs, sur la Vallée de la Dambovita, dans une zone des Monts Făgăraş, récemment classée site Natura 2000. La déforestation ayant touché, entre 2004 et 2010, près de 2 milliers d’hectares de superficies boisées, on a acheté des forêts là aussi. Il y a jusqu’ici plus de 600 contrats d’achat et de vente. Au départ, personne n’aurait imaginé que l’on puisse acquérir ainsi plus de 16 mille hectares de forêt. »

    Pour la gestion des forêts achetées, la Fondation a créé son propre district forestier et une association de chasse, la première du pays à ne rien chasser. La Fondation détient aussi trois pépinières où l’on produit des plants de reboisement. Les spécialistes de la Fondation « Conservation Carpathia » jugent très important de garder la composition naturelle de la forêt. Plus de 2.500 hectares de forêt, situés dans la Vallée de la Dâmboviţa, dans la région de Rucăr, ont été déboisés illégalement entre 2005 et 2011, sans presque aucune action de repeuplement. Les activités de régénération ont déjà démarré sur les 400 hectares achetés par la Fondation, précise Mihai Zotta: « Initialement nous avons acheté toutes les forêts que l’on pouvait sauver, pour qu’elles ne soient pas coupées. Ensuite, notamment après 2012, on a commencé une série de projets de reconstruction écologique, dont le plus important est co-financé par la Commission européenne. C’est dans le cadre d’un projet Life Natura que l’on a acheté environ 400 hectares de massifs forestiers coupés, sur les plus de 2000 qui existent dans la région, et pour lesquels nous réalisons cette reconstruction écologique. En fait, les activités effectives de reconstruction écologiques sont réalisées grâce au cofinancement qui vient de la part de la Commission européenne, alors que les forêts sont achetées par la Fondation par ses propres moyens. Nous avons trois petites pépinières où nous produisons une partie des plantules nécessaires aux reboisements. Il y a une centaine d’années, ces forêts de la Vallée de la Haute-Dâmbovita étaient formées de hêtres ainsi que d’un mélange de hêtres et de conifères. Ces forêts étaient riches en espèces de sapin, hêtre, érable sycomore, épicéa, orme, puis à l’étage supérieur, les montagnes étaient couvertes de sorbiers et de nombreuses autres espèces. A l’époque communiste, avec l’exploitation intensive des forêts de cette région, il a existé une politique de replanter des forêts de conifères au lieu de forêts d’espèces valeureuses. La raison invoquée était le fait que ces arbres arrivaient à maturité plus vite et que leur bois avait plus de valeur pour le bâtiment et pour l’industrie locale du meuble. Aujourd’hui, nous devons replanter les espèces qui composaient jadis les forêts de la région. »

    Hormis la reconstitution des forêts qui avaient existé jadis dans le massif de Fagaras, la Fondation envisage de replanter les aulnes qui couvraient les vallées de la rivière Dâmbovita et de ses affluents. Entre temps, cette ONG achète aussi d’autres massifs forestiers afin de créer finalement une zone protégée dans le sud des Carpates ou les coupes d’arbres et la chasse soient complètement interdites. Mihai Zotta : « Ce que nous souhaitons c’est que les monts Fagaras, entièrement ou même partiellement, c’est-à-dire l’étage alpin, les forêts vierges, les forêts qui n’ont pas encore été exploitées, soient incluses dans un Parc national. Les monts Fagaras auraient du constituer le premier parc national de Roumanie. Cela n’a pas été possible en raison des différents intérêts socio-économiques. Et à ce sujet, nous essayons également de suivre aussi un autre chemin. Nous souhaitons initier dans toutes les communautés autour du massif de Fagaras un projet visant à identifier des affaires soutenables qui puissent produire des revenus pour les communautés locales, sans nuire à l’environnement et en mesures de contribuer à la conservation de la nature. Par conséquent, en 5 – 10 ou 20 ans, ces communautés locales pourraient se rendre compte que le Massif de Fagaras est le plus important capital de la région. Nous avons fait quelques pas sur ce chemin. Nous déroulons un projet dans le cadre duquel des études socio-économiques ont été réalisés afin d’élaborer des plans d’affaires. C’est un premier pas que nous considérons indispensable pour la création à l’avenir d’un parc national. »

    La Fondation « Conservation Carpathia » fera don à l’Etat roumain des aires protégées qu’elle mettra au point, à condition que l’Etat s’occupe de leur administration et qu’il veille au maintien d’un régime stricte de conservation.

  • Réglementations concernant l’exploitation des forêts

    Réglementations concernant l’exploitation des forêts

    Si la Roumanie était considérée, à une époque, comme un pays à grand potentiel forestier, aujourd’hui, elle détient une superficie boisée en-dessous de la moyenne européenne. La cause principale de cette réalité est la restitution de forêts abusivement confisquées pendant le régime communiste et les coupes irresponsables des dernières 25 années.

    L’organisation non-gouvernementale Greenpeace a constaté que trois hectares de forêts sont abattus, toutes les heures en Roumanie ; que sur un fonds forestier total d’environ 6 millions d’hectares, 280 mille hectares, aujourd’hui en état de dégradation, ont été déboisés au cours de la dernière décennie ; et que près de la moitié des superficies déboisées se trouvent dans des aires protégées. Ce qui est encore plus grave c’est que cela touche même les forêts vierges de Roumanie, comptant parmi les plus étendues d’Europe.

    C’est dans ce contexte que le ministère de l’environnement, des eaux et des forêts ainsi que la Régie nationale Romsilva (le plus gros fournisseur national de matière première) ont été appelés à intervenir d’urgence pour sauver « les poumons » du pays.

    En 2015 et au début de cette année, des milliers de gens sont descendus dans les rues de Bucarest et d’autres villes de province pour dénoncer la situation dramatique de l’exploitation des forêts, accusant les autorités de mauvaise gestion du fonds forestier. La société civile a demandé, entre autres, la vérification des contrats signés avec trois compagnies autrichiennes de traitement du bois, présentes en Roumanie où leurs affaires valent plus d’un milliard d’euros par an. De nombreuses irrégularités, facilitées par les lacunes législatives, ont eu pour résultat récent le blocage des transactions sur le marché national du bois.

    Ce mercredi, le ministère de l’environnement a décidé, comme première mesure, de simplifier la modalité de calculer le prix de référence et le prix de départ pour les ventes aux enchères de bois en provenance du fonds forestier public. En Roumanie, ce bois se vendait à des prix plus élevés que sur d’autres marchés européens, ce qui a créé de nombreux problèmes aux 4.400 entreprises d’exploitation et aux 7.000 entreprises de traitement, qui ont défriché, exploité et traité, entre 2007 et 2013, une surface de forêt aussi large que la ville de Bucarest (228 km carrés). Même si le gouvernement a pris ces décisions, le problème des forêts devrait continuer à susciter de vifs commentaires au sein d’une société roumaine toujours plus soucieuse du destin écologique du pays. (Trad. Ileana Taroi)

  • 28.01.2016 (mise à jour)

    28.01.2016 (mise à jour)

    Militaires – « La mission des militaires roumains en Afghanistan est difficile, son objectif est de «normaliser la vie dans ce pays et de lutter contre le terrorisme, un fléau qui touche non seulement le peuple afghan, mais aussi l’Europe». C’est ce qu’a déclaré la président roumain Klaus Iohannis dans un message transmis jeudi à l’occasion du départ du Bataillon 2 d’infanterie Călugăreni dans la mission Resolute Support de l’OTAN. Selon le chef de l’Etat, ces dernières années, plus de 40.000 militaires roumains ont participé aux différentes opérations et missions déroulées sous l’égide de l’ONU, l’OSCE, l’OTAN et de l’UE en Afrique, en Asie et dans les théâtres d’opérations d’Afghanistan, Irak et dans les Balkans Occidentaux. Cette fois-ci, ils assureront la protection de la base militaire de Kandahar (sud) et conseilleront les forces de sécurité afghanes. Les militaires du bataillon ont déjà fait des missions internationales sous l’égide de l’ONU, en Afghanistan, en Angola et en Irak, et ont été décorés pour leur professionnalisme. La mission Resolute Support a commencé fin 2015, après la fin de la mission de la Force internationale d’assistance pour la sécurité, coordonnée par l’OTAN en Afghanistan.

    Diplomatie – La Roumanie soutient la construction d’un climat de sécurité et de stabilité dans la zone arabe et l’identification de solutions politiques aux crises de la région. C’est ce qu’a déclaré jeudi, le ministre roumain des AE, Lazar Comanescu, lors d’une rencontre avec le groupe les chefs des missions des pays arabes accrédités à Bucarest. Par ailleurs, l’ambassadeur du Qatar, en tant que doyen du groupe, a mis l’accent sur les relations historiques et culturelles entre la Roumanie et les pays arabes, ainsi que sur l’intérêt du groupe d’élargir la coopération avec la Roumanie et l’UE dans domaines de l’économie, de la science et du tourisme.

    Droits de l’homme – La Roumanie se classe 3e dans la hiérarchie des pays ayant le plus grand nombre de procès à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, des procès dans lesquels on constate au moins une violation de la Convention européenne des droits de l’homme. Selon le rapport annuel de la Cour, publié jeudi, en tête du classement on retrouver la Russie (avec 109 procès) et la Turquie (avec 79). La Roumanie (avec 72 procès) est suivie par l’Ukraine (50), la Grèce (43) et la Hongrie (42). Pour sa part, le président de la Cour, Guido Raimondi, a souligné la nécessité pour chaque Etat membre de l’Union de s’assurer que les problèmes endémiques trouvent une solution plutôt à l’intérieur du pays, que devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Diplomatie – La Roumanie soutient la construction d’un climat de sécurité et de stabilité dans la zone arabe et l’identification de solutions politiques aux crises de la région. C’est ce qu’a déclaré jeudi, le ministre roumain des AE, Lazar Comanescu, lors d’une rencontre avec le groupe les chefs des missions des pays arabes accrédités à Bucarest. Par ailleurs, l’ambassadeur du Qatar, en tant que doyen du groupe, a mis l’accent sur les relations historiques et culturelles entre la Roumanie et les pays arabes, ainsi que sur l’intérêt du groupe d’élargir la coopération avec la Roumanie et l’UE dans domaines de l’économie, de la science et du tourisme.


    Forêts – Le Corps de contrôle du premier ministre a démarré des investigations à la Régie Nationale des Forêts Romsilva, visant notamment son activité de ces 2 dernières années, a fait savoir jeudi le Gouvernement de Bucarest. Mardi, les principales associations professionnelles du domaine forestier de Roumanie ont protesté à Bucarest. Les syndicalistes mettent en cause les actions de la compagnie d’Etat Romsilva qui, selon eux, aurait bloqué le secteur en augmentant de 300% le prix de départ pour les enchères de bois. Par conséquent, les acheteurs préfèrent s’orienter vers le marché noir plutôt que vers la compagnie d’Etat, ce qui a fait tripler le volume des vols de bois et accroître le nombre de propriétaires qui choisissent d’exploiter illégalement leurs forêts, selon les protestataires. La Roumanie compte désormais parmi les pays européens avec les plus grands prix d’acquisition de la matière ligneuse, précisent encore les syndicalistes du secteur

    Virus – Le virus Zika se propage de manière explosive sur le continent américain», avec trois à quatre millions de cas attendus cette année, a déclaré à Genève la directrice de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, citée par l’AFP. Dans ce contexte, l’Organisation a annoncé une réunion d’urgence le 1er février sur l’épidémie de Zika. Ce virus responsable de la microcéphalie, soit la baisse des dimensions de la boîte crânienne chez les bébés, ne constitue pas une menace pour la Roumanie en ce moment, assure le Pr Alexandru Rafila, président de la Société roumaine de microbiologie.

    Moldova – L’ultimatum que les leaders des protestataires ont donné, dimanche, au pouvoir de la République de Moldova, a expiré jeudi. Pour rappel, ils exigent sa démission en bloc et l’organisation d’élections anticipées. Les protestataires décideront vendredi du calendrier de leurs prochaines actions. Avant l’expiration de l’ultimatum, le président du Législatif, Andrian Candu, avait invité les leaders des protestataires à des négociations, vendredi ; une invitation que ceux-ci ont décliné. Après l’investiture, la semaine dernière, du nouveau gouvernement dirigé par Pavel Filip, des dizaines de milliers de protestataires sont descendus dans la rue à l’appel de la société civile pro européenne et de deux partis pro russes qui dénoncent la corruption de la classe politique. Les manifestants ont averti qu’ils bloqueraient certaines routes nationales et qu’ils auraient recours à des actes d’insoumission civique. Mardi, Pavel Filip a fait sa première visite à l’étranger en tant que chef du cabinet moldave – en Roumanie voisine, selon la tradition. Tant le président Klaus Iohannis que le premier ministre Dacian Cioloş l’ont assuré de leur soutien sur la voie de l’intégration européenne, mais lui ont demandé d’accélérer les réformes et de prendre des mesures contre la corruption.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures baisseront en Roumanie, dans la plupart des régions, mais resteront un peu plus élevées que la normale saisonnière. On attend de la pluie sur le nord, le nord-ouest, le centre et l’est ainsi que de la neige et de la giboulée en montagne. Les températures minimales iront de 0 à 4 degrés.

  • 26.01.2016 (mise à jour)

    26.01.2016 (mise à jour)

    Corruption – Le Bureau permanent du Sénat roumain examinera mercredi la requête du Parquet anti-corruption de Bucarest visant le déclenchement de poursuites pénales contre lex-ministre de lIntérieur, le sénateur Gabriel Oprea. Lannonce a été faite par le président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu. La session ordinaire du Parlement commence le premier février. Leader de lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, Gabriel Oprea est accusé dabus de fonctions. Il est soupçonné davoir utilisé illégalement, durant son mandat, des ressources humaines et matérielles du ministère, et notamment abusé de son droit de recourir à un convoi officiel.



    Conseil- La ministre roumain de la Justice, Raluca Pruna, a participé lundi et mardi à Amsterdam, aux côtés de ses homologues européens, à une réunion informelle du Conseil Justice et Affaires Intérieures. Léchange dinformations sur les casiers judiciaires et la cybercriminalité transfrontalière ont dominé les pourparlers. A Amsterdam, la responsable roumaine a fait part de sa confiance que la présidence néerlandaise du Conseil de lUE sera une pleine dénergie dans le domaine de la justice et des Affaires Intérieures.



    Forêts – Les principales associations professionnelles du secteur forestier roumain ont protesté mardi devant le siège du gouvernement de Bucarest contre les difficultés qui freinent lactivité dans ce domaine. Les syndicalistes mettent en cause les actions de la compagnie dEtat Romsilva qui, selon eux, aurait bloqué le secteur en augmentant de 300% le prix de départ pour les enchères de bois. Par conséquent, les acheteurs préfèrent sorienter vers le marché noir plutôt que vers la compagnie dEtat, ce qui a fait tripler le volume des vols de bois et accroître le nombre de propriétaires qui choisissent dexploiter illégalement leurs forêts, selon les protestataires. La Roumanie compte désormais parmi les pays européens avec les plus grands prix dacquisition de la matière ligneuse, précisent encore les syndicalistes du secteur.



    Météo – Le temps se réchauffe légèrement en Roumanie, où les températures sont proches des normales de saison. Le ciel est partiellement couvert et quelques chutes de neige sont signalées en montagne. Le vent est plutôt faible, à lexception de lest, du sud-est et des régions de montagne. Les températures minimales chuteront jusquà -10 degrés, tandis que les maximales de lair avoisineront les 13 degrés.




  • 26.01.2016

    26.01.2016

    Moldova – La République de Moldova se confronte à une situation politique tendue, mais le nouveau gouvernement de Chişinău souhaite prouver son orientation vers l’Europe, a affirmé le premier ministre moldave, Pavel Filip, à l’issue d’une rencontre à Bucarest avec son homologue roumain, Dacian Cioloş. L’appui de la Roumanie est très important, a précisé le responsable moldave, qui a également remercié les autorités roumaines pour leurs gestes de soutien. Toutefois, le chef de l’exécutif roumain a précisé que la Roumanie n’accordera son aide financière à la République de Moldova qu’après la mise en œuvre de mesures ouvrant la voie des réformes. Il s’agit d’un prêt de 150 millions d’euros, remboursable, à octroyer en trois tranches, dont une première de 60 millions d’euros. La stabilité de la République de Moldova est importante non seulement pour Chişinău, mais aussi pour la Roumanie et l’ensemble de la région, a encore souligné le responsable roumain. Par la suite, le premier ministre moldave a été reçu aussi par le président roumain, Klaus Iohannis. Cette visite intervient sur la toile de fond des protestations organisées à Chişinău par les partis d’opposition pro-russes et la Plate-forme Dignité et Vérité, pro-européenne, qui menacent d’amples manifestations si les autorités n’acceptent pas, jusqu’à jeudi, d’organiser des élections anticipées au plus vite.

    Finances – 11 Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, encourent des risques élevés en matière de durabilité de leurs finances publiques, vu les niveaux élevés de leurs dettes, même à un horizon d’une dizaine d’années, peut-on lire dans un rapport rendu public par la Commission européenne. Toutefois, Bucarest ne connaîtra pas de pression fiscale significative à court terme, affirme l’exécutif européen. Celui-ci estime que la dette publique roumaine pourrait atteindre les 60% du PIB à l’horizon 2026. Les autres pays européens se trouvant dans une situation similaire sont la France, l’Italie, la Belgique, l’Irlande, l’Espagne, la Croatie, le Portugal, la Slovénie, la Finlande et la Grande-Bretagne.

    Forêts – Les principales associations professionnelles du secteur forestier roumain réunissent leurs membres aujourd’hui devant le siège du gouvernement de Bucarest, pour protester contre les difficultés qui freinent l’activité dans ce domaine. Les syndicalistes mettent en cause les actions de la compagnie d’Etat Romsilva qui, selon eux, aurait bloqué le secteur en augmentant de 300% le prix de départ pour les enchères de bois. Par conséquent, les acheteurs préfèrent s’orienter vers le marché noir plutôt que vers la compagnie d’Etat, ce qui a fait tripler le volume des vols de bois et accroître le nombre de propriétaires qui choisissent d’exploiter illégalement leurs forêts, selon les protestataires. La Roumanie compte désormais parmi les pays européens avec les plus grands prix d’acquisition de la matière ligneuse, précisent encore les syndicalistes du secteur.

    Corruption – La requête du Parquet anti-corruption de Bucarest visant le déclenchement de poursuites pénales contre l’ex-ministre de l’Intérieur, le sénateur Gabriel Oprea, devrait être examinée durant la session ordinaire du Parlement, qui commence le premier février, a indiqué le chef de la Chambre haute du législatif roumain, Călin Popescu-Tăriceanu. Il a néanmoins précisé qu’il allait se consulter avec le reste de la direction du Sénat au sujet de l’opportunité de la convocation d’une réunion spéciale du Bureau permanent. Leader de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, Gabriel Oprea est accusé d’abus de fonctions. Il est soupçonné d’avoir utilisé illégalement, durant son mandat, des ressources humaines et matérielles du ministère, et notamment abusé de son droit de recourir à un convoi officiel.

    Tennis – Le Roumain Horia Tecău et l’Américaine Coco Vandeweghe se sont qualifiés sans jouer dans les quarts de finale de l’épreuve de double mixte de l’Open d’Australie, premier Grand Chelem de l’année. Ils devaient rencontrer le binôme italien Sara Errani/Fabio Fognini, qui a pourtant déclaré forfait. Le Roumain et l’Etasunienne doivent, de ce fait, affronter, dans la prochaine étape, la paire américaine Bethanie Mattek-Sands/Bob Bryan, deuxième favorite. En revanche, à l’épreuve de double Messieurs, le même Horia Tecău et son complice néerlandais Jean-Julien Rojer, principaux favoris, ont raté la qualification dans les demi-finales, s’inclinant devant les Français Adrian Mannarino/Lucas Pouille.

    Météo – Le temps se réchauffe légèrement en Roumanie, où les températures sont proches des normales de saison. Le ciel est partiellement couvert et quelques chutes de neige sont signalées en montagne. Le vent est plutôt faible, à l’exception de l’est, du sud-est et des régions de montagne. Les maximales de l’air vont de 0 à 8 degrés, avec 3 degrés en ce moment à Bucarest.