Tag: fraude

  • A la Une de la presse roumaine du 17.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 17.10.2013

    Catastrophe, argent et fraude ce sont les mots clés qui se retrouvent dans la presse bucarestoise parue jeudi matin dans la capitale.


  • 14.10.2013 (mise à jour)

    14.10.2013 (mise à jour)

    Energie – La Commission européenne a publié lundi la liste des quelque 250 projets prioritaires pour l’infrastructure de transport énergétique transeuropéenne pour la période 2014-2020. Selon le commissaire européen chargé de l’énergie, Günther Ottinger, la Commission devrait allouer près de six milliards à leur mise en œuvre dans les sept prochaines années ; l’argent sera disponible sous la forme de subventions effectives, prêts ou garanties bancaires. La Roumanie est impliquée dans plusieurs de ces projets. Il s’agit notamment de l’Interconnexion Azerbaïdjan-Géorgie-Roumanie visant l’acheminement du gaz azerbaïdjanais en Europe, du projet de gazoduc reliant la Bulgarie à l’Autriche via la Roumanie et la Hongrie, ainsi que du projet White Stream de construction d’une pipeline sous-marine entre la Roumanie et la Géorgie. D’autres projets impliquant la Roumanie, concernent l’amélioration des capacités de transport de l’électricité depuis et en Bulgarie et en Serbie.



    Fraude – Le nombre des fraudes aux fonds européens s’est triplé en 2012 par rapport à 2010, la plupart des malversations étant recensées dans le secteur privé, apprend-on d’une étude de la Société académique de Roumanie, publié lundi. Selon le texte, 60 cas d’escroquerie impliquant des compagnies privées ont été révélés par les enquêteurs, contre une trentaine seulement engageant des autorités publiques. L’étude fait également le compte-rendu des méthodes pour frauder les fonds européens ; parmi elles — les faux documents et déclarations, la tromperie, le changement de la destination de l’argent. Le rapport de la Société académique de Roumanie utilise des données fournies par le Département de lutte anti-fraude et par le Parquet anticorruption de Roumanie.



    Savoir-faire – Le manque de savoir-faire technique ou décisionnel est un des principaux obstacles auquel se heurtent les Roumains et les Bulgares dans la préparation de projets éligibles pour les subventions de l’UE, peut-on lire dans un rapport de la Banque européenne pour les investissements, la Banque mondiale, et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Le document remarque également les retards et les tergiversations administratifs répétés, intervenus dans le processus de validation des projets. Notons que le taux d’absorption des fonds communautaires était de 23,7% en septembre dernier, selon les chiffres du ministère des Fonds européens de Bucarest.



    Environnement – Les Etats membres de lUE ont accepté lundi de différer un vote sur la réduction des rejets de CO2 des voitures a 95 grammes par kilomètre en 2020 pour tenter de trouver un accord satisfaisant pour lAllemagne, informe l’AFP. La demande présentée par lAllemagne prévoyait de permettre aux constructeurs de ne réaliser que 80% de lobjectif de réduction en 2020 et darriver par étapes a 100% en 2024. Dans le même temps, les ministres de l’environnement des 28, dont la Roumaine Rovana Plumb, se sont penchés sur les modifications à apporter au règlement du transfert des déchets.

  • A la Une de la presse roumaine du 01.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 01.10.2013

    Le chef des renseignements généraux roumains, George Maior, a été auditionné lundi par les parlementaires roumains et ses propos font le tour des principaux journaux roumains. Dans le même temps, la presse bucarestoise se penche sur les appels d’offre fraudés en Europe ainsi que sur le bilan des cinq années de crise économique en Roumanie.


  • 19.08.2013

    19.08.2013

    Baccalauréat – Coup d’envoi de la seconde session du baccalauréat 2013. Près de 90 mille candidats sont attendus à la première épreuve, celle de langue et littérature roumaine. Cette session du bac devrait se dérouler jusqu’au 26 août, et elle suivie avec attention par les responsables de l’éducation et les médias. En début d’été, la première session avait été émaillée par un incident majeur — une fraude à grande échelle dépistée dans un lycée bucarestois, dont la directrice a été placée depuis derrière les barreaux. Selon le ministère de l’Education nationale, le taux de réussite au Bac, en juin et juillet derniers, a dépassé les 55%.



    Diaspora – A compter de ce lundi, Mangalia – ville port sur la ôte roumaine de la mer Noire – accueille la Semaine du milieu associatif et de la presse de langue roumaine de l’étranger. L’événement est organisé dans le cadre du programme « Diaspora Estival », par le Département de politiques pour la relation avec les Roumains de partout, département du ministère roumain des Affaires étrangères. Ce projet est censé renforcer les liens entre les Roumains vivant à l’extérieur des frontières roumaines et leur pays d’origine. Pour ce faire, des débats, des ateliers et des conférences à thématique diverse sont proposés aux participants. Ces derniers devront pourtant se pencher en priorité sur les dynamiques des minorités ainsi que sur les difficultés économiques et sociales de l’intégration.

  • 31.07.2013

    31.07.2013

    Terrorisme – L’homme d’affaires à double nationalité roumano-syrienne, Omar Hayssam, a demandé aujourd’hui, à Bucarest, à la justice roumaine et aux autorités internationales de rouvrir tous les dossiers dans lesquels il est impliqué. Omar Hayssam, impliqué dans l’enlèvement de trois journalistes roumains en Irak en 2005, avait été condamné en l’absence, en 2007, à 20 ans de prison pour terrorisme. En 2006, il a quitté la Roumanie dans des circonstances non-élucidées. Ensuite, il a été arrêté en Syrie, où il a été condamné à quatre ans de prison dans un autre dossier. Omar Hayssam est rentré en Roumanie, où il est jugé dans un dossier de fraude.



    Accord – A la fin d’une visite de deux semaines à Bucarest, la délégation des bailleurs de fonds a annoncé avoir accepté de conclure un nouvel accord de précaution avec la Roumanie. Chiffré à 4 milliards d’euros, celui-ci sera accordé en égale mesure par le FMI et par la Commission européenne. L’accord sera analysé par le conseil d’administration du Fmi cet automne a précisé Andrea Schaecher, négociateur en chef pour la Roumanie de cette institution financière internationale. Elle a également rappelé que la prévision de croissance économique avait été révisée à + 2%. Aux dires des autorités roumaines, la privatisation de certaines compagnies d’Etat figurera parmi les conditions de ce nouvel accord. Le précédent s’était achevé avec succès le mois dernier.



    Chômage – En Roumanie, le taux de chômage s’est monté à 7,6% au mois de juin, soit une hausse de 0,5% par rapport à la même période de l’année 2012, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Institut national des statistiques. Selon cette institution, le taux de chômage chez les hommes dépasse de 1,5% celui des femmes. Le nombre des chômeurs âgés de 15 et 74 ans était de 736 mille personnes en juin 2013.



    Football – Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest a battu mardi soir les Géorgiens de Dinamo Tbilissi sur le score de 2 buts à 0, dans la première manche du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Dans l’autre compétition européenne, la ligue Europa, trois autres équipes roumaine — Petrolul Ploiesti, Pandurii Tg Jiu et Astra Girugiu rencontreront jeudi le Vitesse Arnhem des Pays Bas, le Hapoel Tel Aviv d’Israël et respectivement l’AS Trencin de Slovaquie.

  • L’enseignement roumain entre l’entrée au lycée et le baccalauréat

    L’enseignement roumain entre l’entrée au lycée et le baccalauréat

    Les données rendues publiques par le ministère de l’éducation nationale indiquent le fait que plus de la moitié de ces 145 mille adolescents ont choisi de continuer leurs études dans des lycées d’enseignement général ; les autres ont préféré les établissements professionnels, bien que l’enseignement roumain se soit vu reprocher, ces dernières années, de ne produire que des « théoriciens », les lycées professionnels fonctionnant en dessous des paramètres de l’époque communiste.



    Le top 10 des lycées où ont été enregistrées les moyennes de notation d’entrée les plus élevées est dominé, tout naturellement, par la capitale Bucarest, avec 5 établissements, suivie par la ville de Constanţa (sud-est), avec 2 lycées, Braşov (centre), Craiova (sud) et Cluj (nord-ouest), avec un lycée chacune. Les quelque 500 élèves dont les moyennes ne leur ont pas permis d’obtenir une place dans un lycée, passeront par une seconde distribution prévue pour le 25 juillet.



    Pour le ministère, l’été est, de toute évidence, la saison la plus sensible de l’année, vu qu’il doit organiser aussi deux sessions du Bac. La première de 2013 a été marquée par un taux de réussite supérieur à celui de 2012, 55% par rapport à 43%, et par les scandales de fraude plus retentissants que jamais. Les destitutions, interpellations et mêlées de parents et policiers, à la suite de l’arrivée des procureurs dans les lycées et de l’implication des services secrets, parlent sans équivoque d’un examen de maturité de plus en plus capricieux.



    Ce qui s’est passé au cours de cette première session du Bac 2013 est par ailleurs une preuve du fait que la sévérité de la surveillance ne décourage pas les tentatives de fraude aussi bien des élèves que des enseignants. Le fait que les candidats de cette année aient compris que cet examen n’est plus une simple formalité est passé quasi inaperçu. 55% est un taux de réussite acceptable, si l’on pense que les faibles résultats des sessions précédentes semblaient créer une tradition indigne d’un système d’éducation qui se veut de niveau européen. (trad. : Ileana Taroi)

  • De meilleurs résultats au Bac

    De meilleurs résultats au Bac

    Plus de 60% des lycéens de terminale et 30% des candidats issus des générations antérieures ont réussi à passer entre les fourches caudines de la session estivale du bac 2013, selon les chiffres rendus public par le ministère de l’Education nationale. Près de 190 mille jeunes Roumains étaient inscrits à cet examen qui soulève chaque année de grosses controverses à travers le pays.



    Cette année encore, le Bac a été mis à l’épreuve par plusieurs tentatives de fraude, révélées par les enseignants chargés de la surveillance des candidats ou même par la police. Avant cette session, le ministère de l’Education avait réaffirmé sa tolérance zéro contre la corruption et la fraude, invitant candidats, parents et enseignants à utiliser un numéro vert spécial ainsi qu’un site Internet spécialement créé pour ce genre de plaintes. C’est ainsi que plusieurs cas de détournement de l’examen sont actuellement enquêtés par la police.



    C’est le lycée « Dimitrie Bolintineanu » de Bucarest qui en est la vedette. Plus de 100 élèves de cet établissement sont soupçonnés d’avoir offert des pots-de-vin aux enseignants afin de s’assurer un examen sans difficultés. La directrice du lycée a, de ce fait, été placée en détention préventive pour 29 jours. Toutefois, dans les premières étapes de cette affaire, le Parquet et la Police ont agi de manière contradictoire. Le Parquet a fait savoir que les élèves en question n’avaient reçu que des citations pour être auditionnés, n’ayant pas fait l’objet de mandats d’amener, comme l’avait affirmé la Police. Pour conduire ces élèves devant les magistrats, deux bus avaient été dépêchés au lycée, une situation qui a dégénéré en altercations et heurts entre les forces de l’ordre et les parents des jeunes suspectés de fraude. Le Premier ministre Victor Ponta a demandé des explications au ministre de l’Intérieur, Radu Stroe, le rendant responsable de la situation créée.



    Malgré ce genre d’incidents, force est de constater que les résultats du baccalauréat 2013 en Roumanie ont été meilleurs que ceux de l’année dernière. 55% des candidats ont décroché leur diplôme, tandis qu’ils n’étaient que 43% à le faire, en 2012. La différence est saisissante et l’optimisme ne saurait être que modéré. Une évaluation de l’ensemble du contexte est actuellement en train d’être réalisée par les spécialistes.



    Depuis 2011, le ministère de l’Education surveille de très près le bon déroulement du baccalauréat à travers plusieurs méthodes de contrôle draconiennes, ce qui a fait chuter le taux de réussite de manière dramatique. Néanmoins, le revirement de cette année pointe les fruits de ces démarches — les jeunes Roumains semblent mieux préparés et plus décidés à franchir haut la main cette étape de leur vie scolaire. (trad.: Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    ADEVARUL constate que la hausse des prix et des tarifs a mis à mal la majoration des salaires dans une vingtaine de secteurs économiques, sans pour autant, affecter les fonctionnaires ni les personnels des compagnies à capital majoritaire d’Etat. Le journal examine de près les données et les conclusions fournies par l’Institut national de la statistique et lance sa propre conclusion tranchante : « Avec des revenus de plus en plus bas et des salaires qui n’arrivent pas à « surmonter » la hausse des prix, les Roumains ne profitent pas de la croissance économique rapportée dans les statistiques officielles. C’est pourquoi l’impression générale est que les rapports sur les performances macroéconomiques sont fausses ».



    La crise est d’ailleurs tellement dure, raconte ADEVARUL, que « les Roms du comté de Dolj (dans le sud de la Roumanie) vendent leurs écus d’or » pour pouvoir couvrir leurs dépenses quotidiennes. Après la Révolution de 1989, les habitants du quartier Fata Luncii de la ville de Craiova, chef-lieu du comté en question, se sont construit des maisons imposantes, à 10 pièces et plus, qu’ils ont du mal à entretenir actuellement. Et pour cause ! Sans revenus stables, pratiquant des métiers obsolètes, les Roms de Fata Luncii se voient aujourd’hui obliger à vendre l’or hérité de leurs parents afin de pouvoir vivre, racontent-ils au journal ADEVARUL. L’un d’entre eux déclare même qu’il pense s’établir avec sa famille en Italie où la mendicité rapporte au niveau de 100 euros par jour, alors qu’en Roumanie ils sont discriminés et ne trouvent pas d’emploi.



    JURNALUL.RO se penche lui aussi sur les salaires des fonctionnaires et avertit : une nouvelle loi, en préparation pour l’année prochaine, introduira dans le secteur public le salaire en fonction de la performance individuelle. En fait, chaque catégorie de fonctionnaires recevra une somme fixe à laquelle s’ajoutera une somme qui va varier en fonction des performances professionnelles de chaque employé. Une petite révolution pour les près d’un million deux cent mille salariés du secteur public roumain.



    ROMANIA LIBERA a choisi de mettre en Une les scandales (de fraude) qui ont secoué l’édition 2013 du Bac national. Dans son analyse, le journal croit déceler une tendance au retour à un examen plus facile, comme c’était le cas dans un passé pas tellement éloigné. Une tendance que ROMANIA LIBERA explique par la peur des universités, notamment privées, de voir le nombre d’étudiants diminuer sévèrement, ce qui entraînerait des pertes financières sur mesure.



    Enfin, le même journal consacre aussi un article à « la Mer Noire, la nouvelle route du désespoir des réfugiés syriens » ; une vingtaine de personnes de Syrie et deux passeurs turcs voyageant à bord d’un voilier sans pavillon qui a été intercepté par les gardes-côtes roumains à seulement quelques miles marins du littoral, voulaient rejoindre l’Europe par la Roumanie.