Tag: gaspillage

  • Lutter contre le gaspillage alimentaire

    Lutter contre le gaspillage alimentaire

     

    Actuellement, on estime qu’un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée. La Banque alimentaire est une ONG, un service social qui lutte contre le gaspillage alimentaire, la pauvreté et l’exclusion sociale en soutenant des organisations caritatives qui s’occupent de personnes issues de milieux vulnérables. L’ONG récupère les produits excédentaires auprès des producteurs et des commerçants et les distribue gratuitement à d’autres organisations qui fournissent des services d’aide sociale aux personnes dans le besoin. « Nous achetons et cuisinons toujours en excès », déclare Gabriel Sescu, président de l’ONG Banque alimentaire. Il poursuit :

     

    Prendre conscience de notre mode de consommation

     

             « Je suggère souvent aux gens de placer une petite corbeille à côté de la poubelle dans la cuisine. Chaque fois que vous jetez de la nourriture, placez aussi une pièce de monnaie dedans. Ce n’est qu’au bout d’un mois, au moment de récupérer l’argent dans la corbeille, que vous prendrez alors conscience du montant correspondant à tout ce que vous avez jeté. Autrement, on ne se rend pas vraiment compte. On constate malheureusement que bien trop souvent, on met à la poubelle un aliment dont la fabrication a nécessité de nombreuses ressources sur son parcours, à commencer par la ferme – cultiver du blé ou du maïs en passant par le foin et les animaux d’élevage et jusqu’à nos assiettes. C’est encore plus flagrant pendant les périodes de fêtes. Les commerçant vont stocker d’importantes quantités de produits variés afin que les clients trouvent tout ce qu’ils cherchent et n’aillent pas s’approvisionner ailleurs. Mais nous devons être plus conscients et plus modérés. Ce qui a changé par rapport à il y a 30 ans, c’est qu’on trouve désormais tout ce qu’on veut au supermarché, à l’hypermarché, et nous avons les moyens d’acheter.  Et on préfère aller faire trois fois les courses pour acheter du pain frais, des légumes frais, des fruits frais, plutôt que d’y aller une fois et de remplir son caddie sans compter. Puis, on rentre chez soi, on remplit le frigo et l’on s’aperçoit qu’on commence à jeter de la nourriture au bout d’une semaine. Il arrive que les gens ne se rendent pas compte et qu’ils stockent mal dans le réfrigérateur des produits qui ne devraient pas s’y trouver, des produits qui devraient se trouver dans un garde-manger aéré par exemple. Le processus de détérioration s’accélère alors et, bien entendu, les produits finissent par être jetés. »

     

    Il existe aujourd’hui des normes en Roumanie afin de lutter contre le gaspillage alimentaire, comme nous l’explique Gabriel Sescu, président de l’ONG Banque alimentaire :

     

    Moins jeter et partager pour ne pas gaspiller

     

    « Si un produit périme bientôt par exemple, alors on essaie de le vendre plus rapidement en le mettant en promotion avec une réduction de 30 % de son prix ou en en vendant deux pour le prix d’un. Ce serait une première étape. C’est votre produit, vous en êtes le propriétaire, vous essayez de le vendre. Mais si vous constatez que la date de péremption approche, alors faites-en don à une ONG qui œuvre à venir en aide aux plus vulnérables et qui pourra faire en sorte que le produit soit consommé dans les 24, 48 ou 72 heures suivantes. Ceux qui se trouvent au bout de cette chaîne étant dans le besoin, il est évident qu’ils consommeront le produit en question rapidement. Une tomate trop mure peut être utilisée sans problème dans une soupe ou une sauce par exemple. N’importe quel fruit ou légume peut être lavé et épluché pour être transformé en compote ou en confiture avant de pourrir et d’être jeté. Les ONG comme la nôtre sont un bénéficiaire idéal pour ce type de produits, car elles peuvent récupérer des aliments frais, des fruits, des légumes, du pain, de la farine, qui le jour même ou le lendemain seront redistribués immédiatement à ceux qui en ont besoin ».

     

    Alors que la population mondiale continue de croître, notre défi ne devrait pas être de produire plus de nourriture, mais de nourrir plus de gens tout en gaspillant moins que ce que nous produisons déjà. (trad. Charlotte Fromenteaud)

  • Le jour du dépassement. Les ressources de la planète, en danger.

    Le jour du dépassement. Les ressources de la planète, en danger.

    Une date qui ne cesse d’avancer

     

    Les ressources de la planète ne cessent de diminuer, c’est une réalité. Pour éveiller les consciences au sujet de ce phénomène qui nous concerne tous, le Jour du dépassement de la Terre est marqué chaque année.

    C’est date évolue tous les ans en fonction de la consommation. Et cette année elle a été marquée le 1er août. C’est dire que cette fois-ci l’équivalent des besoins annuels totaux de l’humanité en ressources naturelles a été consommé en seulement sept mois.

     

    A comparer avec 2023, cette date a avancé d’un seul jour, mais à comparer avec 1970, elle a avancé de 5 mois. Ce décalage d’un jour entre 2023 et 2024 s’explique par une légère baisse des émissions de carbone, qui a toutefois été contrebalancée par un taux plus réduit d’absorption du carbone par les océans. Concrètement, bien que l’humanité ait produit monis d’émissions de carbone, les océans ont eu la même capacité d’absorption, d’où le résultat négatif.

     

    On est encore loin de nos objectifs environnementaux de 2030

     

    Et même si la tendance mondiale du dépassement a atteint un niveau de plateau cette dernière décennie, l’humanité ne cesse de perdre du terrain dans cette course aux ressources. En fait, nos actions nous éloignent des objectifs fixés pour l’année 2030, à savoir : protéger 30 % des océans, des terrains et des eaux douces de la planète et réduire d’environ 45 % les émissions de carbone au niveau mondial, par rapport à 2010. Et pourtant, cette mesure de la décarbonation pourrait influencer à elle seule de 22 jours la date du Jour du dépassement, dans les 6 années à venir.

     

    Des éco-gestes pour tous

     

    Bogdan Constantinescu, expert du recyclage, a dressé une liste des 15 actions que chacun d’entre nous peut faire pour contribuer à mieux protéger les ressources de notre planète :

     

    « La prévention est une des actions les plus importantes. Au moment où l’on fait ses courses, vaut mieux avoir une liste de tout ce que l’on veut acheter et nous demander très sérieusement si on a vraiment besoin de tout cela dans la période à venir. Deuxièmement, toujours en faisant nos courses, il faut opter pour des produits en vrac et éviter les produits emballés si possible. S’il faut quand même acheter un produit emballé, alors il faudrait chercher les emballages propices à l’environnement, que l’on peut réutiliser ou recycler par la suite. Pour ce qui est des déchets biodégradables, au moment où l’on arrive à générer ce type déchets, il faut faire attention au gaspillage alimentaire. Mieux vaut préparer une quantité de nourriture suffisante pour nous et nos proches et réutiliser le reste pour en faire d’autres plats. Sinon, ce qui reste devrait être utilisé à proximité. C’est-à-dire que si nous avons un jardin ou si l’on habite dans un immeuble en ville, on peut transformer les restes de café, d’orange ou de pomme en compost par exemple. Autre chose très importante : il faut trier nos déchets. Ou bien il faut faire attention à la manière dont l’électricité est consommée quand les appareils électroniques ne sont pas en fonction, en se procurant un interrupteur par exemple. Toujours côté énergie, il faut utiliser les ampoules LED. Attention aussi à la climatisation ou autres sources de chauffage ou refroidissement ! Fermez bien les portes pour ne pas gaspiller l’énergie consommée. Voilà donc, autant de normes pour avoir un comportement respectueux de l’environnement. En général, c’est bien de chercher de nouveaux défis, chercher tout le temps de nouvelles manières de réduire la consommation. Et cela aura aussi un impact bénéfique sur votre portefeuilles, par seulement sur l’environnement, je vous assure ! » 

     

    La journée du dépassement est un moment de tirer la sonnette d’alarme quant aux besoins de notre planète. C’est aussi un moment de faire appel à toutes et à tous de chercher des solutions pro-actives afin d’empêcher la catastrophe environnementale, puisque les ressources de la planète finiront un beau jour… mais c’est encore à nous de décider quand et comment. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • 26.10.2022

    26.10.2022

    Bruxelles – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca,
    le ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu et celui de la Justice,
    Catalin Predoiu, font une visite de deux jours à Bruxelles pour des entretiens
    avec le président du Parlement européen, Robert Metsola, la cheffe de la
    CE, Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’OTAN, Jens
    Stoltenberg. L’occasion pour Nicolae Ciuca de rencontrer aussi son homologue
    belge, Alexander de Croo et de signer plusieurs documents de coopération dans
    le domaine nucléaire. Les responsables roumains rencontreront aussi des
    représentants de la communauté d’affaires roumano- belge.
























    Schengen – Des experts de la Commission Européenne et des pays membres de
    l’UE présentent ce mercredi, à Bruxelles, au Groupe du travail pour
    l’évaluation Schengen, les conclusions de leur mission d’évaluation de la
    Roumanie et de la Bulgarie. Le rapport est positif dans le cas de la Roumanie,
    apprend-on auprès de sources gouvernementales. Les experts néerlandais n’ont
    pas participé à la récente mission qui, disent-ils, n’a pas couvert suffisamment
    de domaines et ont demandé une mission supplémentaire. Le ministre roumain des
    Affaires Intérieures, Lucian Bode, et son homologue néerlandais ont décidé de
    se rencontrer prochainement à la Haye. Rappelons-le, la semaine dernière, le
    Parlement européen a adopté une résolution non-législative qui soutient à une
    large majorité, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre
    circulation. Ultérieurement, le Parlement des Pays Bas a adopté une résolution
    pour demander au Gouvernement de ne pas voter l’adhésion de Bucarest et de
    Sofia à Schengen. Les autorités roumaines rappellent que le pays répond à tous
    les critères techniques et que donc, il est prêt d’intégrer l’espace européen
    de libre circulation. L’adhésion des deux pays à Schengen pourrait figurer à
    l’agenda du Conseil Justice Affaires Intérieures des 8 et 9 décembre.












    Justice – La Cour Suprême de Roumanie a statué que la
    décision de la Cour Constitutionnelle sur la prescription des faits s’applique de
    manière rétroactive, selon le principe de la loi la plus favorable. Une telle
    décision portera atteinte à des milliers de dossiers et permettra à des
    inculpés d’échapper à la justice. Parmi les personnages célèbres ayant quitté
    la prison grâce à la prescription des faits figure l’ancien chef de la Chambre
    des députés, le libéral Bogdan Olteanu. L’actuelle décision de la Cour pourrait
    servir également à l’ancienne ministre Elena Udrea, actuellement emprisonnée.








    Eurostat
    Le gaspillage alimentaire total dans le bloc communautaire a atteint en 2020,
    127 kg par habitant, selon les données d’Eurostat dans son premier rapport à
    l’échelle de l’UE sur le sujet. Selon cette source, les ménages étaient
    responsables de 55 % du gaspillage alimentaire total dans l’UE au cours de la
    première année de la pandémie de COVID-19, les 45 % restants étant générés à
    d’autres étapes de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.Les restaurants et
    les services de restauration représentaient 12 kg de déchets alimentaires par
    personne en 2020, soit 9 % du total du bloc, tandis que la vente au détail et
    les autres distributions alimentaires gaspillaient le moins. En Roumanie, selon
    le Ministère de l’Agriculture, les Roumains gaspillent au moins 70 kilos
    d’aliments par an.













    Protocole – L’Eglise Patriarcale Roumaine et le Ministère de la Santé ont
    signé un protocole de collaboration pour dix ans, pour permettre des activités
    religieuses dans les établissements sanitaires publics. Selon l’Eglise
    orthodoxe, les deux parties s’engagent à encourager un style de vie sain, à
    lutter contre la consommation des produits et substances nuisibles à la santé,
    à contribuer à l’éducation et au soutien des parents pour le bien être de la
    famille. Puisque le nombre de prêtres orthodoxes présents dans les hôpitaux
    dépasse actuellement 250, les deux parties ont décidé de faire les démarches
    nécessaires pour la mise en place au sein du Ministère de la Santé d’un post de
    responsable de l’assistance religieuse.



















    Météo – En Roumanie, la journée de mercredi
    apporte une légère chute des températures qui continuent à dépasser les
    normales saisonnières. Le ciel est variable et des pluies éparses risquent de
    toucher le nord, le centre et l’est du territoire, tout comme les régions de
    montagne. Les températures iront de 15 à 25 degrés. 21 degrés mercredi
    midi, à Bucarest.



  • Bonapp.eco, une start-up roumaine, lutte contre le gaspillage alimentaire

    Bonapp.eco, une start-up roumaine, lutte contre le gaspillage alimentaire

    Selon WWF (le Fonds mondial pour la nature), 40 % de la nourriture produite dans le monde nest pas consommée, mais jetée à la poubelle. Une startup roumaine se donne pour tâche de réagir. Mon interlocuteur, Grégoire Vigroux, est entrepreneur en série, investisseur providentiel, philanthrope, aussi, qui se présente comme un Français, implanté dans un pays dont il est tombé amoureux — la Roumanie. Pendant la pandémie, il a cofondé deux startups, dont une de lutte contre le gaspillage alimentaire – bonapp.eco – très récemment. Ce qui est important, c’est que tout le monde y gagne : le client, le vendeur et l’environnement. Une entreprise très ambitieuse avec un développement rapide et qui vise un chiffre d’affaires vertigineux.



  • Le magasin « zéro déchet »

    Le magasin « zéro déchet »


    En 2020, quand la pandémie semparait du monde, imposant un nouveau style de vie, un premier magasin écologique du type « zéro déchet » ouvrait ses portes à Bucarest, grâce aux efforts consentis par Ana Maria Răducanu, adepte dun style de vie durable. « En 2018, je suis rentrée en Roumanie après plusieurs années passées dans des villages écologiques de létranger, où jai vécu au sein des communautés internationales adeptes dun style de vie durable, proche de la nature. Sauf que de retour en Roumanie, je me suis retrouvée dans limpossibilité de faire des courses sans générer un tas de plastique et de déchets. Il me fut dautant plus difficile daccepter ce style de vie, car je savais que lon pouvait faire autrement. Du coup, en octobre 2018, jai décidé de créer cet espace “objectif déchets zéro”, notamment pour satisfaire à un besoin personnel. Quatre années plus tard, il continue dêtre le seul endroit de Bucarest où lon peut faire ses courses en limitant lusage du plastique ou le gaspillage. »



    Et comme pour linstant il ny quun seul magasin de ce type à Bucarest, on se demande si les clients encouragent ce type dapproche et comment ils doivent sy prendre pour faire leurs courses. Ana Maria Răducanu : « Le magasin de type zéro déchet est un endroit où lon peut faire nos courses, éliminant le plastique à usage unique. Cest aussi un endroit qui encourage léconomie circulaire. Au lieu dacheter des emballages en plastique, le client apporte ses propres récipients. Par exemple des pots, des sachets, des sacs réutilisables. Les produits sont disponibles en vrac ou dans des emballages recyclables. Je pense, par exemple, à tous ces bocaux que lon collecte pour les envoyer par la suite au producteur afin quil les remplisse. Ou encore aux emballages biodégradables que lon transforme en compost. En fait, de tout ce qui part dici, rien ne se perd. »



    Même si dernièrement, de plus en plus de Roumains se disent en faveur dun style de vie durable et proche de la nature, privilégiant lalimentation bio et condamnant lutilisation du plastique, leur nombre est loin de faire la majorité. Alors, qui sont ceux qui font leurs courses dans un magasin sans déchets ? Ana Maria Răducanu explique : « Les premières personnes qui ont franchi le seuil du magasin avaient hâte de découvrir un tel endroit, on la senti tout de suite à leur manière de sy prendre. Une fois à lintérieur, elles respiraient soulagées, contentes de se retrouver dans un endroit où personne ne les regardait de travers quand elles utilisaient leurs propres sacs à la place de ceux fournis par le magasin. Cette petite communauté existait déjà, elle avait déjà embrassé ce style de vie, sans avoir à sa disposition un endroit où elle puisse faire ses courses selon ses propres exigences. Ensuite, il y a les curieux, ceux qui nous rendent visite pour voir à quoi rime un tel magasin. Depuis son ouverture, je constate quon a un groupe de clients fidèles, toujours aussi nombreux, auquel dautres curieux sajoutent petit à petit. Les gens qui nous rendent visite sont ouverts desprit et affirment avoir déjà entendu parler de notre commerce, sans avoir eu le temps de venir voir de leurs propres yeux. Personnellement, je pense quon na pas encore la conscience du nombre réel de personnes intéressées par lécologie et quen réalité, elles sont plus nombreuses que lon ne pense. Les gens ont besoin dun endroit comme celui dont on parle qui fonctionne comme une plate-forme dinterconnexion. Les moments quand les clients se croisent à lintérieur du magasin et ils remarquent avoir les mêmes intérêts, ils font des projets communs ou échangent des astuces par rapport aux enfants, ces moments-là sont magiques. »



    Commerce solitaire dans le paysage bucarestois, le magasin qui évite la production de déchets attire une clientèle de niche prête à débourser plus pour faire des courses respectueuses envers lenvironnement. Dailleurs, on ne saurait se déclarer surpris dapprendre que souvent, cest justement le prix élevé qui décourage les clients à acheter bio. Pourtant, pour les adeptes dun style de vie « zéro gaspillage », les bénéfices à long terme sont beaucoup plus importants que les économies dans limmédiat. Ana-Maria Răducanu : « Les prix de nos produits approchent les prix réels. Bien sûr quun produit quon achète dans un supermarché bénéficiant dune chaîne massive de distribution et de ressources importantes aura un prix inférieur à celui affiché dans notre magasin. Nous, on ne se permet pas dacheter 5 tonnes de pois chiches pour pouvoir obtenir un prix compétitif. Toutefois, il faudrait au moins se demander comment cela se fait que certains produits sont si bon marché, quel serait leur prix réel et qui en assume une partie. A lheure où lon parle, léconomie de marché est plutôt low cost, puisquon ne paie pas le prix qui sera finalement assumé par les générations futures. Je pense au prix de limpact environnemental qui nest pas pris en compte dans le calcul du tarif des produits bon marché auxquels on a accès actuellement. Laddition sera donc réglée par les générations futures qui resteront dépourvues de ressources, puisque les eaux seront impures et lair très pollué. Elles auront du mal à avoir leur propre potager, par exemple, or cest de ce point de vue que finalement, le prix que nous, on paie aujourdhui, est très élevé. Il est élevé si on pense à nos enfants et petits-enfants. »



    Le magasin « zéro déchet » de Bucarest permet aux clients de faire leurs courses en vrac pour sacheter notamment des aliments de base tels de la farine, du riz, des épices, différents types dhuile, du thé ou du chocolat sans trop de sucre ajouté. Et aussi des produits de beauté et dhygiène, tout comme des produits de nettoyage à faible impact sur lenvironnement. (Trad. Ioana Stancescu)




  • L’Eco-chèvre

    L’Eco-chèvre

    Il s’agit d’us et coutumes tels que le colindat (soit la présentation des vœux par un groupe qui va de maison en maison chanter des cantiques ou présenter une coutume) avec lOurs ou la Chèvre, cette dernière étant appelée Cerf à Hunedoara, Ţurcă en Moldavie et en Transylvanie, Boriţă dans le sud de la Transylvanie ou Brezaie, en Munténie et en Olténie.



    Toutefois, aujourdhui, nous parlons dune autre Chèvre qui anime le colindat : lEco-Chèvre, un projet-manifeste dactivation participative par lart. LEco-chèvre est une chèvre recyclée, qui adapte les vœux traditionnels de la « Chèvre » à la réalité actuelle, à savoir la nécessité dun recyclage responsable du plastique. Nous avons parlé de ce projet avec Alina Tofan, actrice et éco-artiste :



    « Depuis lannée dernière, jai essayé ce projet appelé Eco-chèvre ; cest une réaction et un manifeste contre le consumérisme exacerbé et le gaspillage produit pendant les fêtes. Elle est faite de plastique et non seulement. Lannée dernière, elle a été confectionnée à partir des restes demballages que nous avions…, et cette année, nous avons choisi de la faire à partir demballages pour les cadeaux de fêtes. Dune manière ou dune autre, cest un événement en soi, nous allons au colindat avec les partenaires du projet, nous avons adapté le texte traditionnel de la Chèvre pour le rendre beaucoup plus écologique, comme une sorte de manifeste contre ces choses-là. »



    « Cest une chèvre recyclée, de plastique enveloppée… » disent les vers qui ont accompagné le colindat. Alina Tofan précise :



    « Lannée dernière, nous avons également fait une vidéo, nous lavons filmée à la mer Noire et cétait vraiment intéressant dêtre là le premier jour de lannée. Il y avait beaucoup de gens sur la falaise à Mamaia et Constanţa et ils nous ont vus, donc la Chèvre elle-même est devenue un manifeste. Surtout les enfants ont beaucoup résonné avec cette idée et lont comprise. Ils disaient : ah, regardez, elle est faite de plastique ! En dautres termes, nous consommons un peu trop ! Et cette année, nous sommes allés au marché dObor (un grand marché de la capitale) et nous nous sommes photographiés dans des endroits que nous considérions comme emblématiques pour le gaspillage et la pollution engendrés par les fêtes. Cest-à-dire dans les endroits où on vend les sapins de Noël, qui sont emballés dans du plastique. Nous avons déjà pris la pose dans des endroits où on vend beaucoup dobjets en plastique, aux côtés dacheteurs marchant vers le centre commercial ou sur le marché, à côté de ceux qui portaient des sacs pleins. Et en quelque sorte, cest précisément ce que nous voulons capturer – le fait que nous passons indifférents devant tout le gaspillage que chacun de nous laisse derrière soi, dans sa course-poursuite aux cadeaux, sans même sen rendre compte. Et cela est capturé dans des photos. Certes, nous avons aussi croisé les chanteurs de noëls avec leurs masques et leurs costumes traditionnels. Ce fut très intéressant, puisque tout un dialogue sest créé entre ma collègue photographe, Diana Păun, moi et ces danseurs folkloriques, un véritable dialogue entre deux types de spectacle. A mon avis, ce fut une rencontre importante. »



    Selon la tradition folklorique, la Chèvre qui doit mourir demande laide des personnes auxquelles on présente les vœux pour être resuscitée. Pour sa part, lEco-chèvre demande aux gens de lui donner ses bouteilles en plastique vides pour quelle puisse ressusciter. Pratiquement, pendant le colindat, elle collecte le plastique pour le recycler. Les gens ont très bien reçu cette initiative, a constaté notre invitée :



    « Le projet a été très apprécié et très encouragé par les gens, qui ont tous remarqué son côté inédit. On nous arrêtait souvent dans la rue pour nous demander sil était possible dacheter une telle chèvre. Pour dautres, cest juste une mode passagère. Mais nous, on est contents de pouvoir au moins éveiller les consciences sur la pollution au plastique, sur la consommation exagérée de plastique. Le simple fait de voir cette Eco-chèvre doit être une sonnette dalarme. »



    Dailleurs cette « Eco-chèvre » nest quune partie dune initiative plus ample en matière de recyclage. Alina Tofan explique :



    « Cela fait partie dun projet plus grand que Georgiana Vlahbei et moi nous avons mis sur pied. Notre groupe sappelle « Plastic Art Performance » (Spectacles dart au plastique) et il fait la promotion de lart écologique, des spectacles écologiques, des pratiques durables dans lart. Nous espérons bien aider à changer les mentalités et à faire connaître au public des concepts nouveaux comme léco-spiritualité, par exemple, et à les adapter à lespace culturel roumain. »



    Cest le moment de mettre ensemble art et protection de lenvironnement. Cest ce que notre invitée veut dire et ce quelle tente de faire par son projet co-financé par lAdministration du Fonds culturel national. Lart doit parler aussi de lenvironnement, donner des pistes de réflexion au public, mettre en question les mauvaises pratiques et promouvoir les bonnes pratiques. Lart lui-même doit être favorable à lenvironnement. Autant de sujets que ce projet place sous les projecteurs. (Trad. Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski)




  • Les Roumains et le gaspillage alimentaire

    Les Roumains et le gaspillage alimentaire

    Le gaspillage alimentaire, l’un des
    pires effets du consumérisme actuel, touche, évidemment, la Roumanie aussi. Le
    phénomène est devenu suffisamment problématique pour qu’une loi le combattant
    soit adoptée en 2016, loi qui, malheureusement, attend toujours la finalisation
    de ses règles d’application. On estime que les Roumains jettent l’équivalent de
    120 000 camions de nourriture par an. Les dépenses alimentaires couvrent
    environ 40% des budgets des ménages, mais, malheureusement, entre un tiers et
    la moitié des aliments finissent à la poubelle. Des informations plus précises
    et plus récentes viennent d’être publiées à la suite d’une étude sociologique,
    menée l’été et l’automne derniers par l’Université de sciences agricoles et de
    médecine vétérinaire de Cluj-Napoca. La recherche, réalisée dans le cadre d’un
    projet international financé par l’Agence universitaire de la Francophonie,
    s’est concentrée sur trois pays – la Roumanie, la République de Moldova et la
    Macédoine du Nord – avec des résultats similaires pour ces trois États. Par
    exemple, la plupart des personnes interrogées déclarent qu’elles font
    fréquemment une liste de courses, ce qui suggère le calcul et la prévoyance.
    Aussi, environ 90 % d’entre elles disent cuisiner souvent à la maison, ce qui se
    traduit, en théorie, par la réduction du risque de voir les aliments s’altérer.

    Cependant, l’étude menée par l’Université de Cluj confirme les estimations plus
    anciennes concernant le gaspillage alimentaire en Roumanie, comme nous
    l’apprend la professeure des universités Cristina Pocol, coordinatrice de
    l’équipe de recherche : « Quel
    que soit leur pays, les personnes ayant participé à l’enquête disent jeter de
    la nourriture. C’est ce que déclarent 83% des Roumains, près de 79% des Moldaves
    et un peu plus de 67% des participants de la Macédoine du Nord. Il existe de
    nombreuses habitudes liées au gaspillage alimentaire. Nous avons essayé de voir
    si les participants à l’enquête vérifiaient la date de péremption d’un aliment
    et la plupart disent que c’est une étape presque inévitable dans la prise de
    décision de consommation. Ensuite, la plupart d’entre eux font attention au stockage
    de la nourriture. Enfin, ils sont quelque peu intéressés à éviter le gaspillage
    alimentaire. C’était très intéressant de voir que lorsqu’on leur a demandé combien
    ils étaient intéressés à éviter le gaspillage alimentaire, la plupart se sont
    dit très intéressés, affirmant que c’était un sujet qui leur tenait à cœur.
    Mais cela contredit leur comportement. Ils s’intéressent au gaspillage
    alimentaire, mais ils jettent de la nourriture. Ces deux comportements ne vont
    pas ensemble. Les gens ne savent pas comment réduire le gaspillage, ils n’ont
    pas les bonnes méthodes, c’est-à-dire qu’ils manquent d’éducation à cet égard. Nous
    remarquons cette contradiction et l’explication que j’ai trouvée est qu’ils
    essaient d’avoir cela en tête, mais ils ne le pratiquent pas, pour diverses
    raisons. Ils ont peut-être essayé et échoué, et nous devons voir pourquoi ils
    échouent. »

    De
    l’avis des participants à l’étude, ceux qui gaspillent le plus de nourriture
    sont les consommateurs individuels et les restaurants. Les magasins, en
    particulier les supermarchés, ne viennent
    qu’après. Cristina Pocol : « Nous avions une question sur les
    habitudes d’achat. Nous remarquons là encore un comportement qui ne nous
    surprend pratiquement pas. La plupart des gens font leurs courses au
    supermarché ou à l’hypermarché. Trop peu choisissent pour l’instant la petite
    distribution, les circuits courts d’approvisionnement. Les marchés ne viennent qu’après les grandes surfaces
    dans les habitudes d’achat. Très peu de gens utilisent les circuits courts ou
    apprécient la relation directe du producteur avec le consommateur, qui est très
    importante de plusieurs points de vue. Bref,
    cela permet de consommer des produits frais et locaux, des produits roumains. Il
    y a encore beaucoup de travail à faire de ce point de vue, nous devons mener
    des campagnes de sensibilisationdes consommateurs à l’importance de
    consommer local. »




    La
    crise de la Covid-19 n’a modifié les habitudes
    d’achat ni en Roumanie ni en République de Moldova. Environ deux tiers des personnes
    interrogées déclarent
    consommer la même quantité de nourriture, achetée avec la même somme d’argent. Il y a cependant un
    changement apporté par la pandémie, mais pas celui qu’on attendait. Cristina
    Pocol : « La crise de la Covid-19 a poussé plus de 10 % des
    répondants à jeter encore plus de nourriture. Je m’attendais à un résultat tout
    différent. Je me disais que puisque nous étions enfermés chez nous, nous étions
    plus attentifs à ce que nous mangions, à comment nous mangions et à comment
    nous planifiions nos courses. C’est pourquoi nous sommes partis de l’hypothèse
    que cela aurait eu
    pour effet de réduire le gaspillage alimentaire. Les résultats de l’étude
    montrent le contraire. J’ai essayé de trouver des explications. Probablement les
    gens ont stocké trop de nourriture, ce serait là l’explication principale. Nous
    savons tous ce qui s’est passé au début de la crise sanitaire, lorsque les gens ont acheté sans raison
    de la nourriture en grosse quantité, de peur d’en manquer. Cette nourriture ne
    pouvait pas être consommée immédiatement ou dans un délai relativement court. Une partie en a donc été jetée. Cela nous montre que
    faire des provisions conduit finalement au gaspillage. »

    En
    attendant, certains magasins et associations citoyennes organisent des
    campagnes de sensibilisation à
    l’importance d’une consommation plus modérée et aux conséquences néfastes du
    gaspillage alimentaire tant sur l’économie, que sur l’environnement. Une
    campagne de ce type a également été menée par l’association non-gouvernementale
    InfoCons, une campagne centrée sur les coûts économiques du gaspillage
    alimentaire.

    Sorin Mierlea, président d’InfoCons, considère que le message
    concernant la réduction du gaspillage alimentaire atteint plus facilement le
    public en mettant l’accent sur les pertes économiques. Sorin Mierlea : « Tout d’abord, quand on parle de
    gaspillage alimentaire, on ne parle pas seulement du gaspillage en soi, mais on
    parle aussi du coût payé pour acheter des produits alimentaires qui finissent à
    la poubelle. Ce coût signifie des heures de travail, et ces heures de travail
    signifient en fin de compte notre vie à chacun d’entre nous. D’un autre côté,
    je pense qu’en
    tant que consommateurs, nous devons disposer de toutes les données et les informations nécessaires. C’est
    pourquoi InfoCons, en collaboration avec des organismes d’autres pays, s’est
    proposé de faire connaître l’impact du gaspillage à la population et aux autorités
    publiques. »




    Menée
    dans les écoles, lors des cours d’éducation citoyenne et à l’aide de ressources
    numériques, la campagne InfoCons espère ainsi que les futurs consommateurs
    seront mieux informés sur le gaspillage alimentaire. (Trad. Elena Diaconu)



  • Mettre fin au gaspillage alimentaire

    Mettre fin au gaspillage alimentaire

    De nos jours, les gens consomment plus qu’ils n’en ont besoin. Des tonnes d’aliments sont ainsi jetées à la poubelle alors que des millions de personnes souffrent de la famine tous les jours. En Roumanie, plus de 2 millions de tonnes d’aliments sont jetés, et l’estimation de la Commission européenne fait état d’un gaspillage alimentaire de 100 millions de tonnes au niveau de l’espace communautaire.

    C’est pourquoi la Commission a lancé la Semaine européenne pour la réduction des déchets, qui a eu lieu du 21 au 27 novembre. Les pouvoirs publics, les compagnies et la société civile ont organisé des actions pour promouvoir la réduction de la consommation, la réutilisation et le recyclage. Des événements ont eu lieu partout en Europe, et aussi en Roumanie. A Cluj Napoca, par exemple, l’association Cercul social (le Cercle social) a proposé au public des alternatives aux habitudes modernes de consommation. Diana Călin de l’Association Cercul social a des détails : « Nous nous sommes proposé de tirer un signal d’alarme au sujet des défis liés au gaspillage. Nous nous sommes proposé de transformer l’image des déchets, des détritus, en ressources précieuses, qui sont tout simplement au mauvais endroit au moment où nous les appelons ordures. En même temps, nous avons promu des habitudes pour une consommation durable, par laquelle nous réduisons le gaspillage, et quand nous ne pouvons pas le réduire, suite à la manière dont nous consommons ce déchet, il faut le recycler. Puis, nous avons répondu à l’invitation de la Commission européenne de mettre Cluj sur la carte des événements de la Semaine européenne pour la réduction des déchets. Combien grand est ce gaspillage ? Très grand. Malheureusement, la société capitaliste dans laquelle nous vivons nous exhorte à gaspiller, nous induit des besoins que nous n’avons pas. Ainsi, il est très important que nous, les consommateurs, soyons conscients, que nous fassions nos choix de consommation en vertu de besoins réels, et non pas suivant des envies induites par le secteur de l’économie. Malheureusement, le modèle économique actuel est linéaire. Un bien est produit, il est consommé, puis jeté. Nous souhaitons transformer cette ligne en cercle, c’est pourquoi nous promouvons et soutenons des modèles d’économie circulaire. »

    L’association Cercul social a imaginé un événement pour chaque jour de la Semaine européenne pour la réduction des déchets. Ils ont abordé des thèmes tels Le compost et la circularité du matériel végétal, Atelier de sacoches en T-shirts réutilisés, Les déchets du bâtiment – détritus ou ressources précieuses ? ou encore Le gaspillage alimentaire. Comment développer un système de prévention du gaspillage alimentaire ?Une solution pour arrêter ce gaspillage serait l’introduction des banques d’aliments par lesquelles les stocks d’aliments proches de la péremption soient donnés à ces banques, d’où ils seraient distribués aux personnes dans le besoin.

    La Roumanie est le 3e pays de l’UE à avoir adopté une loi anti-gaspillage alimentaire, après la France et l’Italie, texte qui régit la manière dont la grande distribution devrait gérer les aliments en passe de se périmer. Après sa publication au Journal officiel, le ministère de l’Agriculture disposera de 6 mois pour rédiger les normes d’application.

  • 17.12.2013

    17.12.2013

    Réunion – Le Conseil suprême de défense du pays se réunit ce mardi, à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Traian Basescu. Au menu de la réunion figurent la stratégie de l’industrie nationale de sécurité et le rapport du premier ministre, Victor Ponta, sur les mesures adoptées par la Roumanie pour la mise en place du régime des sanctions internationales. Les discussions seront égalemement dominées par la participation des forces armées roumaines aux missions internationales organisées en 2014 et par la Stratégie nationale dans le domaine des capacités civiles.



    Deuil – Journée de deuil national ce mardi, à Timisoara, à la mémoire des victimes de la Révolution anticommuniste de décembre 1989. La ville marque les 24 ans écoulés depuis la répression armée contre des protestataires qui avaient eu le courage de descendre dans les rues pour manifester contre le régime communiste et la dictature de Nicolae Ceausescu. Tous les drapeaux de la ville sont en berne, tandis que des messes ont lieu dans les églises locales. Déclenchée à Timisoara, la Révolution s’est emparée rapidement d’autres villes du pays, pour culminer le 22 décembre avec la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu.



    Gaspillage – Le gaspillage et les déchets alimentaires figurent en tête des gros problèmes auxquels se confronte l’humanité. Rien qu’en Roumanie on jette annuellement 5 millions de tonnes d’aliments, a déclaré, à Chisinau, le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin. Selon les statistiques, les Européens jettent en moyenne 180 kilos de produits alimentaires par habitant, tandis que les Roumains en jette une centaine de kilos, a ajouté le responsable roumain. Et lui d’ajouter que pour la première fois depuis 20 années, la Roumanie a enregistré un excédent pour ce qui est du commerce des produits agroalimentaires. Il s’agit concrètement de 3 millions d’euros obtenus au cours des 9 premiers mois de l’année courante. Daniel Constantin a également rappelé que la Commission Européenne avait décidé de proclamer 2014 année de lutte contre le gaspillage alimentaire. Précisons que le ministre Constantin se trouve à Chisinau pour participer à des consultations informelles en vue des préparatifs de la Conférence régionale pour l’Europe de lOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO), qui se déroulera à Bucarest l’année prochaine du 29 mars au 4 avril.



    Film – Le long métrage La position de l’enfant” du réalisateur roumain Calin Peter Netzer figure parmi les quatre films qui pourraient se voir nommer dans la catégorie du meilleur film étranger” aux prochains Oscars, peut-on lire sur le site de la publication The Hollywood Reporter. Les trois autres longs métrages sont La chasse”, représentant le Danemark, la production iranienne Le passé” et le film de Felix van Groeningen, The Broken Circle Breakdown” (récemment sorti en France sous le titre Alabama Monroe) qui défendra les couleurs de la Belgique. Ce sera le 20 décembre que l’Académie américaine de film rendra publique la liste oficielle des neuf films parmi lesquels cinq seront nommés. La position de l’enfant” s’est vu décerner l’Ours d’Or à la dernière Berlinale.