Tag: Gopo

  • Les gagnants de la 17e cérémonie des prix Gopo,

    Les gagnants de la 17e cérémonie des prix Gopo,

    Lors de la 17e cérémonie des prix Gopo, les Oscars du
    cinéma roumain, le long-métrage Des gens bien du réalisateur roumain, Paul
    Negoescu, a récolté six prix dont celui du meilleur film. 650 professionnels du
    cinéma roumain ont décidé que le film qui raconte l’histoire du policier Ilie
    mérite également les trophées du meilleur acteur dans un rôle principal pour
    Iulian Postelnicu, du meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Vasile
    Muraru, du meilleur scénario pour Radu Romaniuc et Oana Tudor et du meilleur
    montage pour Eugen Kelemen.


    Cette année, le comédien Mircea Andreescu a été
    récompensé pour l’ensemble de sa carrière. Présente sur la scène du festival,
    la critique de théâtre, Marina Constantinescu, lui a remis le trophée et a
    rappelé au public les grands moments de son parcours artistique.


    Il a terminé tête de série parmi ses collègues dont
    plusieurs sont des noms illustres du théâtre roumain, tels Valeria Seciu, Mariana Mihuț, Rodica
    Mandache, Ovidiu Moldovan. Il m’est rarement arrivé de connaître un artiste qui
    vénère tellement les grands cinéastes et les grands formateurs de théâtre comme
    le fait Mircea Andreescu. Ses anecdotes sur Liviu Ciulei, Lucian Pintilie, Vlad
    Mugur, David Esrig, Radu Penciulescu, ou encore sur le théâtre Lucia
    Sturdza-Bulandrade l’époque de ses études sont fabuleuses, tout comme
    son parcours artistique. Je l’ai admiré et j’ai regardé avec beaucoup
    d’attention tous ses films dont celui réalisé par Corneliu Porumboiu dans
    lequel il joue un rôle extraordinaire. Mircea Andreescu me fait penser à un
    Jean Gabin autochtone, un peu ronchon, mais très ludique et généreux devant qui
    ses confrères font aujourd’hui une révérance en signe d’appréciation de son
    art, de son talent, de sa jeunesse et du courage avec lequel il a décortiqué
    tous ses personnages.


    Mircea Andreescu est devenu l’une des figures de proue de la nouvelle vague du cinéma roumain, après
    avoir incarné Emanoil Pișcoci dans la comédie satyrique 12H08 À L’EST
    DE BUCAREST, de Corneliu Porumboiu, sortie en 2006. Remarquée aussi bien par
    le public, que par la critique, son interprétation lui a valu un Prix spécial
    pour la contribution artistique au Festival du film de Cottbus, en Allemagne, qu’il
    a partagé avec les deux autres protagonistes du long-métrage Ion Sapdaru et
    Teodor Corban.


    Dans son discours prononcé sur la scène du Gala des Prix
    Gopo, Mircea Andreescu a tenu à rappeler le trophée du Caméra d’or que le film
    de Porumboiu avait décroché à Cannes, en 2007. En parlant de son métier, le
    comédien a déclaré:


    Ma vie ne fut pas facile. C’est un métier compliqué,
    mais plein de satisfactions. Et je pense que parmi tous les acteurs roumains
    qui font du cinéma, peu nombreux sont ceux qui ont la chance d’une projection
    devant une salle de 2500 spectateurs. C’était le nombre de personnes que le
    film 12H08 À L’EST DE BUCAREST a réussi à réunir lors de sa projection au
    Festival du film de Sarajevo
    .


    Le prix du meilleur espoir féminin a été accordé à Ioana
    Chițu pour son rôle dans le film Blue Moon d’Alina Grigore.


    Je ne suis pas une passionnée des compétitions, voilà
    pourquoi ce prix, je préfère le considérer comme une récompense pour toute
    l’équipe du film. Je tiens à remercier Alina
    Grigore, Gabriela Suciu, Adrian Pădurețu et Ilinca Neacșu. Le film met sur le
    tapis un thème très dur, à savoir la violence de genre. Je voudrais reprendre
    les propos de la réalisatrice, Teona Galgotiu, qui disait qu’on n’avait pas le
    droit de rester indifférents face à la violence, fût-elle émotionnelle,
    physique ou psychologique.


    Un des moments les plus
    émouvants à l’agenda du Gala des Prix Gopo a été la célébration des cents ans
    depuis la naissance du cinéaste roumain Ion Popescu Gopo. A cette occasion, le
    violoniste Alexander Bălănescu a
    présenté un récital inspiré des animations de Gopo et la comédienne Medeea
    Marinescu qui a joué le rôle de Mirabela dans le célèbre film pour enfants
    Maria Mirabela a évoqué la personnalité de ce grand cinéaste roumain.


    Ion Popescu Gopo a été l’un des réalisateurs de film les
    plus importants de Roumanie et l’un des nos plus grands spécialistes du monde
    de l’animation. Ses ouvrages sont mondialement reconnus pour leur originalité
    et leur innovation. Que l’on parle de ses courts métrages – Courte histoire
    ou On a volé une bombe ou de ses films Si j’étais le chevalier blanc et
    Maria Mirabela, on se retrouve devant des créations artistiques restées
    ancrées dans la mémoire collective et qui ont inspiré des générations entières de
    cinéastes. Pour la gamine que j’étais à l’époque où j’ai joué le rôle de
    Mirabela, Gopo semblait plutôt un véritable copain. Il était particulièrement
    gentil, doux, généreux, autant de qualités que les enfants apprécient, car
    toutes ses qualités étaient sincères. Il était un visionnaire, un sorcier de
    l’animation et un grand réalisateur de film qui a inspiré des générations
    entières. Ses oeuvres innovatrices et sa capacité créative ont été reconnues
    partout dans le monde et elles lui ont valu d’importantes distinctions
    internationales dont la Palme d’Or de Cannes.


    La comédienneIoana Crăciunescu s’est vue accorder le prix pour toute
    la carrière, tandis que le prix spécial
    de l’actuelle édition a été remis aux monteurs de films Melania Oproiu, Nita
    Chivulescu et Mircea Ciocâltei pour leur travail exceptionnel.



  • Des gens bien/ Oameni de treaba

    Des gens bien/ Oameni de treaba

    Avec un palmarès impressionnant et un thème qui a suscité
    de vifs débats aussi bien parmi les
    critiques, que parmi les spectateurs, le film Des gens bien, Men of Deeds, du
    réalisateur roumain, Paul Negoescu, est désormais disponible sur Netflix. Grand
    gagnant du Gala des Prix Gopo, les Oscars du cinéma roumain, le film est une
    comédie noire qui raconte l’histoire d’Ilie, un ancien policier qui a décidé de
    quitter la ville pour s’établir dans un village à la frontière nord de la
    Roumanie, en rêvant de mener une existance paisible et d’avoir son propre
    verger. Il passe le plus clair de son temps à gérer les conflits mineurs qui
    perturbent l’ambiance au bistro et préfère fermer les yeux sur les escroqueries
    du maire. Mais, le jour où un crime perturbe la tranquilité du village, Ilie
    essaye de devenir ce qu’il n’a jamais été: un justiciaire. Dans le rôle du
    policier Ilie, le public verra Iulian Postelnicu dont l’interprétation lui a
    valu trois trophées: celui du meilleur acteur du Gala des Prix Gopo, un autre
    décroché au Festival Cottbus en Allemagne et puis, le troisième au Festival
    international de Namur, en Belgique.


    Iulian Postelnicu avoue avoir préparé minutieusement son
    rôle:


    J’ai parcouru la législation, je me suis documenté sur
    les vergers, sur l’Académie de Police, sur la routine des policiers aussi bien
    des ceux qui travaillent à la campagne, que des ceux vivant dans les petites
    villes. J’ai regardé des documentaires sur Internet pour me faire une idée plus
    ample sur ce personnage et ce travail de documentation m’a beaucoup servi.





    Des gens bien a remporté au total cinq prix lors du
    dernier Gala des Prix Gopo: le trophée du meilleur long-métrage, celui du
    meilleur réalisateur, du meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Vasile
    Muraru, celui du meilleur scénario accordé à Radu Romaniuc et Oana Tudor et du
    meilleur montage pour Eugen Kelemen.

    Nous avons interrogé le réalisateur Paul
    Negoescu sur le défi de faire un film à partir d’une histoire qui ne lui
    appartenait pas et qui, en plus, se passait dans un village, au nord de la
    Roumanie.

    J’ai mis du temps avant de dire oui, notamment parce que
    le scénario était loin de mes points d’intérêt. En plus, l’action se passait
    quelque part, dans le nord de la Moldavie roumaine, une région que je
    connaissais très peu, puisque je ne m’y suis rendu qu’en touriste. Disons aussi
    que la vie à la campagne me reste presque méconnue, je n’y ai jamais vécu, je
    n’ai pas de famille en milieu rural. Mais j’ai fini par céder aux insistances
    de Radu Romaniuc et, après une deuxième lecture du scénario, je me suis rendu
    compte que, dans cette histoire, ce qui suscitait vraiment l’intérêt c’était le
    personnage. En fait, je me suis aperçu que la vie de ce type m’intéressait
    vraiment, que je voulais raconter son histoire et que finalement, le village
    n’était qu’un cadre sur lequel j’ai dû tout simplement me documenter.



    Le film a suscité dès le départ l’attention des
    critiques. Projeté en première
    internationale au Festival du film de Sarajevo, Des gens bien a enthousiasmé
    la publication britannique Screen International qui l’a comparé avec les
    westerns des frères Coen ou encore avec les films de Tarantino. Le magazine
    Variety a parlé du policier Ilie comme d’un homme bloqué dans une culture de
    la corruption au point où on ne sait pas où ses impulsions commencent et où ses
    principes finissent. Pour sa part, Cinéuropa a fait les louanges du jeu
    remarquable de Iulian Postelnicu qui brille à l’écran, en construisant à
    partir de zéro – avec un nouvel accent, une nouvelle posture et une gamme
    impressionnante de grimaces – un personnage que le public ne sait pas si c’est
    à plaindre ou à détester. Récemment, la société américaine Dekanalog a acheté
    les droits de distribution du film aux Etats-Unis où Des Gens bien sera lancé
    dans le courant de cette année. (Trad. Ioana Stancescu)



  • “Apropierea”, documentar premiat la Astra Film Festival, intră în cinematografe

    “Apropierea”, documentar premiat la Astra Film Festival, intră în cinematografe

    Din 16 mai a intrat în
    cinematografele românești documentarul Apropierea/ Too close, în regia lui
    Botond Püsök, film câștigător a numeroase premii internaționale, printre
    care Premiul pentru cel mai bun film de non-ficțiune la categoria Voci
    emergente ale documentarului în cadrul celei de-a 29-a ediții a
    festivalului de film Astra din Sibiu.

    Filmul, nominalizat la Premiile GOPO 2023,
    spune povestea Andreei, care construiește de una singură o viață nouă
    pentru cei doi copii ai ei, după ce fostul ei partener a fost condamnat la
    câțiva ani de închisoare pentru abuz sexual. Majoritatea sătenilor îi susțin
    însă deschis pe fostul ei partener și pe familia sa influentă și nu cred că
    bărbatul a comis fapta pentru care a fost condamnat, învinuindu-le pe Andrea
    și pe fiica ei că au lansat acuzații false împotriva lui. Când află că
    bărbatul va fi eliberat înainte de termen, Andrea este nevoită să lupte
    împotriva mentalității comunității în care trăiește, pentru a-și
    proteja copiii și a se vindeca de traumele trecutului. În 2016, Botond Püsök participa la Astra Film Festival și la
    Festivalul DocuArt cu documentarul Angela, film premiat pentru cea mai bună
    regie. Angela, personajul principal al documentarului premiat în 2016, spunea povestea
    unei tinere aparținând unei comunităti rome, care în final reușește să se
    salveze.


    Am vorbit cu
    Botond Püsök despre subiectele pe care le-a abordat până acum în filmele
    sale, subiecte grele, tabu, despre care se vorbește prea puțin.

    Aceste subiecte despre care, de
    cele mai multe ori, alegem să nu vorbim, sunt temele, subiectele care mă
    fascinează cel mai mult. Mă atrag și pentru că există această tăcere în jurul
    lor și acesta este un motiv care mă incită să fac filmul, încerc să înțeleg de
    ce nu se poate vorbi despre anumite lucruri și de ce mai degrabă alegem să nu
    le discutăm. Încercând să chestionez aceste lucruri am ajuns la motivul traumei
    și al vindecării. Este o temă pe care o abordez deja de câțiva ani, am făcut
    câteva documentare care vorbesc despre asta. Lupta pe care o duc personajele
    din filmele mele – luptă care ne definește foarte puternic și care nu cunoaște
    limitele și cenzura – m-a inspirat foarte tare. Când trăim traume atât de mari și
    simțim că nu ne este nimeni alături, că nimeni nu ne poate ajuta, și că
    singurul nostru ajutor rămânem noi înșine, ajungem să descoperim lucruri pe
    care nu le știam. De aceea eu, prin aceste filme pe care le fac, nu mă focusez pe
    traumă în sine, ci mai mult pe procesul psihologic de vindecare prin care trec
    personajele. Dacă aceste teme sau povești nu ar conține foarte multă lumină,
    atunci nu le-aș putea spune. Probabil această speranță este ceea ce mă inspiră
    pe mine și sper să inspire și audiența.


    Regizorul Botond Püsök a prezentat recent documentarul Apropierea
    și în cadrul Festivalului de Film Documentar și Drepturile Omului One
    World Romania. Mai mult, filmul regizat de Botond Püsök a readus în
    discuție fenomenul abuzurilor sexuale și violenței asupra copiilor și a lansat
    o campanie de conștientizare la nivel național. În România, 3% din adolescenții din România au declarat că au fost
    victimele unui viol în 2019, conform unui studiu Salvați Copiii. Botond Püsök
    crede în puterea documentarului și consideră că acesta poate deveni o platformă
    pentru gândirea critică și încuraja acțiunea civică.

    Acesta
    este motivul pentru care fac documentar și m-am axat mai mult pe acest gen, deși
    am studiat în primul rând filmul de ficțiune. Cred că documentarul, deși are un
    public mai redus decât filmul de ficțiune, poate avea un impact emoțional mult
    mai puternic. Iar dacă la finalul proiecției publicul are ocazia să vorbească
    și să schimbe opinii cu regizorul și protagoniștii filmului, este cu atât mai
    puternic impactul. Este ceva incredibil, se creează o conexiune atât de intensă,
    și acesta este un alt motiv care mă determină să realizez în continuare acest
    gen de documentar observațional. Statisticile referitoare la abuzurile sexuale și violența asupra copiilor
    sunt foarte îngrijorătoare, dacă vorbim despre UE, România se află în topul
    țărilor cu cele mai multe astfel de cazuri. De aceea, cu atât mai mult consider
    că este important să abordăm aceste teme. De asemenea, este de datoria noastră să
    ducem aceste povești mai departe, să fim informați, nu să ne prefacem că aceste
    lucruri nu se întâmplă și să considerăm că nouă sau celor apropiați nu li s-ar
    putea întâmpla. Cred că există pași mici care pot fi făcuți, există soluții
    care ne pot ajuta. Dacă vorbim, dacă se rupe această cultură a tăcerii care
    înconjoară acest subiect al abuzului, mai ales abuzul împotriva minorilor,
    atunci poare reușim să schimbăm ceva, așa cred eu.



    Filmul Apropierea e produs de Irina Malcea prin Luna Film (România), în
    coproducție cu Spot Productions (Ungaria) și în asociere cu RTL Ungaria.

  • Rumäniens Stars und Sternchen: Die Gopo-Preisverleihung

    Rumäniens Stars und Sternchen: Die Gopo-Preisverleihung

    Nette Menschen“ gewann die Trophäe für den besten Film nach einem Abstimmungsprozess, an dem mehr als 650 Fachleute aus der lokalen Filmwelt teilnahmen. Fünf weitere Gopo-Statuetten gab es für den Streifen: beste Regie – Paul Negoescu, bester Hauptdarsteller – Iulian Postelnicu, bester Nebendarsteller – Vasile Muraru, bestes Drehbuch – Radu Romaniuc und Oana Tudor, und bester Schnitt – Eugen Kelemen.


    Einer der begabtesten Schauspieler Rumäniens, Mircea Andreescu, wurde auf der Gopo-Bühne mit dem Preis für sein Lebenswerk geehrt. Die Theaterkritikerin Marina Constantinescu überreichte Andreescu den Preis und stellte seine beeindruckende Arbeit vor dem vollen Saal vor.



    Er wurde Klassenbester in einem außergewöhnlichen Jahrgang, zusammen mit seinen Kollegen Valeria Seciu, Mariana Mihuț, Rodica Mandache und Ovidiu Moldovan. Selten bin ich einem Menschen wie diesem Künstler begegnet, der eine solche Ehrfurcht vor den großen Regisseuren und Ausbildern von Schule, Theater und Film hat. Seine Geschichten über Liviu Ciulei, Lucian Pintilie, Vlad Mugur, David Esrig, Radu Penciulescu, über das Lucia Sturdza-Bulandra Theater, als er Student war, aber auch über seinen künstlerischen Weg, den er mit viel Selbstbewusstsein zu gehen wusste, sind fabelhaft. Ich habe ihn in den Filmen, die er mit Dan Pița, Mircea Daneliuc, Dan Chișu, Nicolae Mărgineanu gemacht hat, bewundert und ausführlich studiert. Auch in dem Film von Corneliu Porumboiu, in einer Rolle, die ihn wieder ins Rampenlicht brachte. Dieser vollkommene Schauspieler, in der Tradition eines Jean Gabin, etwas mürrisch, aber sehr, sehr verspielt und großzügig, erhält von der Gilde eine Ehrerbietung, die seiner Kunst und seinem meisterhaften Auftreten, seinem Mut und der Jugendlichkeit, mit der er alle Wege seiner Figuren beschreitet, gebührt.



    Mircea Andreescu ist dank seiner Rolle als Emanoil Pișcoci in der satirischen Komödie 12:08 Jenseits von Bukarest eine der Hauptfiguren der Neuen Rumänischen Filmwelle. (Regie: Corneliu Porumboiu, 2006). Seine Darbietung wurde sowohl vom Publikum als auch von der Kritik gewürdigt, und Mircea Andreescu erhielt zusammen mit Ion Sapdaru und Teodor Corban beim Filmfestival in Cottbus 2006 den Sonderpreis für den künstlerischen Beitrag. In seiner Rede bei der Gopo-Preisverleihung verwies der Schauspieler auch auf diesen Film, der bei den Internationalen Filmfestspielen von Cannes mit der Caméra d’Or ausgezeichnet wurde und bei der ersten Ausgabe der Gopo-Preisverleihung 2007 mehrere Preise erhielt.



    Ich habe ein hartes Leben geführt. Es ist ein harter Beruf, aber er belohnt einen auch. Und ich glaube nicht, dass viele von uns, die im Dienste des Kinos stehen, eine Vorführung vor 2.500 Menschen erlebt haben. Dies war eine der Vorführungen von Jenseits von Bukarest auf dem Filmfestival von Sarajevo.



    Der Preis für junge Talente ging an Ioana Chițu für die Rolle der Irina in dem Film Neuer Lebemann“ unter der Regie von Alina Grigore.



    Ich bin kein Fan von Wettbewerben, deshalb betrachte ich diesen Preis als einen Team-Preis, für das gesamte Team des Films <Neuer Lebemann>. Und ich möchte Alina Grigore, Gabriela Suciu, Adrian Pădurețu, Ilinca Neacșu, meiner Kollegin, danken, in die ich große Hoffnung setze. Der Film <Neuer Lebemann> behandelt ein sehr schwieriges Thema, nämlich geschlechtsspezifische Gewalt. Und ich möchte unterstreichen, was meine Kollegin, die Regisseurin Teona Galgoțiu, gesagt hat: Wir dürfen nicht gleichgültig bleiben, wenn wir Zeugen von Gewalt jeglicher Art werden, sei sie emotional, physisch oder systemisch.



    Ein besonderer Moment bei der Gopo-Preisverleihungsgala war die Ehrung des berühmten Filmemachers Ion Popescu Gopo, dessen Namen die Veranstaltung trägt und dessen 100. Geburtstag gefeiert wurde. Der Geiger Alexander Bălănescu spielte einen musikalischen Moment, der von Gopos Animationen inspiriert war, und die Schauspielerin Medeea Marinescu, die eine der Hauptrollen in dem Film Maria Mirabela spielte, erinnerte an die Persönlichkeit des Künstlers.



    Ion Popescu Gopo war einer der wichtigsten Regisseure und Animatoren in der Geschichte des rumänischen Kinos, und seine Werke sind international für ihre Originalität und Innovation anerkannt. Von und bis hin zu äre> oder <Maria Mirabela> schuf Gopo Filme, die im kollektiven Gedächtnis lebendig geblieben sind und Generationen von Künstlern inspiriert haben. Für mich, das Kind von damals, war Gopo ein großartiger Spielkamerad, denn er war außerordentlich sanft, er war großzügig, er war freundlich, und ein Kind fühlt diese Dinge, ein Kind fühlt Aufrichtigkeit. Gopo war ein Visionär, ein Meister der Animation und ein großer Regisseur, der Generationen von Künstlern in der Filmindustrie inspirierte und beeinflusste. Seine bahnbrechende Arbeit und seine Kreativität wurden weltweit anerkannt, und sein Werk wurde mit höchsten internationalen Auszeichnungen bedacht, darunter die Goldene Palme bei den Filmfestspielen von Cannes.



    Die Schauspielerin Ioana Crăciunescu erhielt den Preis für ihr Lebenswerk, während der Sonderpreis an die Filmcutter Melania Oproiu, Nita Chivulescu und Mircea Ciocâltei für ihre außergewöhnliche Arbeit ging.

  • April 25, 2023

    April 25, 2023

    VISIT The
    president of Romania, Klaus Iohannis, is on an official visit to Argentina
    today, the last stage of his south-American tour which also included Brazil and
    Chile. He will be received by his Argentinian counterpart, Alberto Fernandez. President
    Iohannis will affirm Romania’s willingness to work with Argentina in promoting shared
    foreign policy goals, including the two countries’ position on Russia’s war of
    aggression against Ukraine, and on its consequences at various levels. The
    talks will also touch on the need to work together to mitigate the negative
    effects of the pandemic on sustainable development, the challenges and
    opportunities of cooperation in various regional formats, the importance of
    consolidating democracy in Latin America and of strengthening the bi-regional
    partnership with the EU. The two leaders will also discuss concrete avenues to
    consolidate and broaden cooperation in key sectors such as energy, trade, IT&C,
    cyber security, agriculture, education, the environment, emergency situations
    and maritime security. A memorandum of agreement will be signed on this
    occasion between the Department for Emergency Situations within the Romanian
    Interior Ministry and the White Helmets, the Argentinian agency in charge of international
    cooperation and humanitarian assistance. A bilateral cooperation document will
    also be signed in the field of agriculture research. This visit by president Iohannis
    in Argentina is the first at this level in 30 years.


    FILM Bucharest is
    hosting today the Gopo Awards Gala, celebrating the Romanian film industry achievements
    this past year. The 17th edition of the even brings together over 900
    Romanian film personalities. The nominations for the best fiction feature
    include ‘Metronome’, ‘Immaculate’, ‘Men of Deeds’, ‘Miracle’, ‘Blue Moon’, ‘You
    Are Ceauşescu to Me’. Alina Grigorei (‘Blue Moon’), Monica Stan and George
    Chiper-Lillemark (‘Immaculate’), Alexandru Belc (‘Metronome’), Bogdan George
    Apetri (‘Miracle’) and Paul Negoescu (‘Men of Deeds’) are nominated for best
    director. The audience award, granted to the Romanian production with the best
    box office performance, will go this year to ‘Teambuilding’, directed by Matei
    Dima, Cosmin Nedelcu and Alex Coteţ. Actor Mircea Andreescu and actress Ioana
    Crăciunescu will receive Gopo lifetime achievement awards.


    SANCTIONS A political agreement on sanctions against actors
    that work to destabilise the constitutional order in the Republic of Moldova
    was adopted in Luxembourg on Monday by the EU foreign ministers. The Romanian
    diplomacy chief, Bogdan Aurescu, emphasised that any measure designed to
    improve security in the neighbouring Republic of Moldova would also benefit
    Romania. Bucharest, he added, is already working with the authorities in Chişinău
    on a first list of people to be subject to these sanctions.


    MIGRANTS
    Austria’s interior minister, Gerhard Karner, will be on an official visit to
    Romania on Wednesday for bilateral talks with his Romanian counterpart Lucian
    Bode, the Austrian mass media report. The main topic of discussion will be
    migration in the EU, with a focus on fighting migrant smuggling and asylum
    abuses, as well as protecting the EU borders. Last year the Austrian official
    opposed Romania’s and Bulgaria’s Schengen accession, on grounds that Romania was
    on the Balkan illegal migration route. The allegation was denied at the time by
    the Romanian government and by EU institutions, including the EUROPOL.


    TENNIS Two
    Romanian players, Ana Bogdan and Sorana Cirstea, are playing today in the first
    round of the WTA 1000 tournament in Madrid. Another Romanian Irina Begu (seed
    no 31), will play straight in the second round, against the winner of the match
    pitting Anett Kontaveit (Estonia) against Karolina Muchova (the Czech Republic).
    Also in Madrid, Jaqueline Cristian will take on Sloane Stephens (US), while Gabriela
    Ruse faces Leolia Jeanjean (France) today, in the last qualifier round of the
    Madrid tournament. (AMP)

  • March 17, 2023 UPDATE

    March 17, 2023 UPDATE

    ECCC The European Cybersecurity Competence Centre (ECCC) will be
    inaugurated on May 9th, on Europe Day, in Bucharest, at the Polytechnic
    University, rector Mihnea Costoiu told Radio Romania. He also said this is the
    first European agency headquartered in Romania’s capital. The ECCC has a
    4.5-billion euro budget for investment. Bucharest could thus become a hotspot
    for global cybersecurity leaders, given that the EU lays great emphasis on
    digital economy and protecting companies and citizens in the online
    environment. The ECCC aims to increase Europe’s cybersecurity capacities and
    competitiveness, working together with a Network of National Coordination
    Centres (NCCs) to build a strong cybersecurity community.


    NATO Turkey’s president Recep Tayyip Erdogan has eventually agreed
    with Finland’s NATO accession, but not with Sweden’s as well. We have decided
    to initiate the ratification of Finland’s accession process to NATO in our
    parliament, he said after a meeting in Ankara on Friday with his Finnish
    counterpart, Sauli Niinisto. As far as Sweden is concerned, the Turkish
    official said talks would be carried on. Hungary, the only other country yet to
    approve Finland’s and Sweden’s NATO accession, announced it would back Finland
    at the vote on March 27. Turkey’s veto so far to the 2 countries joining the
    Alliance revolved around what Ankara called the harbouring of terrorists,
    i.e. militants from the Kurdistan Workers’ Party (PKK), on their territories.


    WARRANT The International Criminal Court Friday issued a warrant for
    the arrest of Russia’s president Vladimir Putin in relation to war crimes
    committed in Ukraine since the start of the invasion in that country, France
    Presse reports. Putin is allegedly responsible for the war crime of
    unlawful deportation of population (children) and that of unlawful transfer of
    population (children) from occupied areas of Ukraine to the Russian Federation,
    the ICC said, and emphasised that there are reasonable grounds to believe that
    Mr Putin bears individual criminal responsibility for the aforementioned crimes.
    A similar arrest warrant was issued against Maria Alekseyevna Lvova-Belova, Commissioner
    for Children’s Rights in Russia. For over a year, the ICC has been
    investigating possible war crimes or crimes against humanity committed during the
    Russian invasion of Ukraine, with Moscow repeatedly denying allegations of its
    forces committing atrocities in Ukraine.


    FILM The nominations for the Gopo Awards, a yearly event dedicated
    to Romanian cinema, have been made public. The film Metronome, directed by
    Alexandru Belc, got most nominations, alongside Immaculate and Men of
    Deeds, with 10 nominations each. The awards ceremony will be held on April 25
    in Bucharest. (AMP)

  • Mădălina Pavăl Live Orchestra: rumänienweite Tournee geht zu Ende

    Mădălina Pavăl Live Orchestra: rumänienweite Tournee geht zu Ende

    Das Album wurde im Frühjahr veröffentlicht und das Eröffnungskonzert fand im Theater Godot in Bukarest statt. Das Album, genau wie die Tournee, enstand um die Idee eines kulturellen Happenings, einer Kombination aus performativen Momenten. Mit den neuestn Liedern versuche die Band, die Sehnsüchte, Sorgen und Ängste der letzten Jahre durch Musik auszudrücken. Die Künstlerin Mădălina Pavăl hat es geschafft, 11 talentierte Musiker um sich zu scharen, die in der klassischen und alternativen Musikszene tätig sind. Das Projekt trägt den Titel Mădălina Pavăl Live Orchestra und wird vom Produzenten und Künstler Alexei Țurcan kuratiert. Gemeinsam haben sie die Lieder des Albums “Roiesc” komponiert, ein Musikprodukt, das die Folklore wiederbeleben soll.



    Mădălina Pavăl: “Das Projekt haben wir in der Pandemie gestartet, als ich Alexei Țurcan traf. Ich habe es schon einmal gesagt und ich werde es wieder sagen: Alexei war der richtige Mann, um den Grundstein für dieses Album zu legen und Mădălina Pavăl Live Orchestra zu gründen. Ich habe ihm immer wieder gesagt, dass ich es toll finde, mit mehr Leuten auf der Bühne zu spielen, er hat mir zugestimmt, und so haben wir beschlossen, dies gemeinsam zu tun, diese wunderbaren Leute, diese Kollegen von uns, die alle aus dem Bereich der klassischen Musik kommen, zusammenzubringen. So ist das Roiesc-Album entstanden, und der Name des Albums wurde von uns sehr schnell gefunden, wir dachten vor allem, dass er einen spezifischen, rumänischen Anklang haben sollte. Ich mache Musik, so lange ich denken kann, und trete seit mindestens 10 Jahren in Bukarest auf. Ich bin sehr froh, dass wir es dieses Jahr geschafft haben, diese Tournee mit dem Orchester Mădălina Pavăl Live zu machen, wir haben viele Städte erreicht, darunter Deva, Sibiu, Timișoara.”



    Mădălina Pavăl Live Orchestra besteht aus Lucian Naste (Gitarre), Alex Corlan (Bass), Ioana Turcu (Flöte), Diana Ciudin (Violine), Sarah Andreescu (Violine), Larisa Retegan (Viola), Mihail Grigore (Cello), Iacob Artin Panighiant (Kontrabass), Alice Hristodor (Harfe) und Philip Goron (Schlagzeug). Mădălina Pavăl sagt, dass die Musik, die sie und ihre Kollegen komponieren, sowohl alternativ als auch klassisch ist: “Ich werde oft gefragt, wie ich unser Musikgenre einordnen würde, und ich sage immer, dass es eine weltliche Musik ist, die die Strenge der klassischen Musik hat, aber auch den Nonkonformismus, den wir, wie ich glaube, von der Folklore geerbt haben. Ich komme aus diesem Bereich der Musik, aus dem Bereich der Folklore, und ich habe immer gesagt, dass Folklore eine Art Lebensstil ist, nicht nur ein Musikstil. Die Menschen dort haben Werte und ich habe diese Werte gelernt.” Mădălina Pavăl singt auch den Originalsong Du-mă vântule, den Titelsong des Soundtracks des Dokumentarfilms Wildes Rumänien von Dan Dinu und Cosmin Dumitrache, der bei den diesjährigen Gopo Preisen in mehreren Kategorien ausgezeichnet wurde, unter anderem für die beste Originalmusik.




  • Doppelte Gopo-Nominierung für Ioana Bugarin – Rumäniens neuer Filmstar

    Doppelte Gopo-Nominierung für Ioana Bugarin – Rumäniens neuer Filmstar

    Dieses Jahr wurde Ioana Bugarin bei den Gopo Awards für ihre Rollen in denselben Filmen doppelt nominiert: für die Rolle der Mia in Mia verpasst ihre Rache wurde sie als beste Hauptdarstellerin und für die Rolle der Laura in Otto der Barbar als beste Nebendarstellerin nominiert. In der heutigen Kulturchronik sprechen wir mit der Schauspielerin über ihre jüngsten Projekte.



    Ebenfalls in diesem Jahr kehrte Ioana Bugarin auf die Leinwand zurück und spielte die Hauptrolle in dem Film Miracol von Bogdan George Apetri, der auf dem TIFF in der Sektion Rumänische Filmtage den Preis für den besten Spielfilm erhielt und nach seinem Erscheinen von der amerikanischen Presse gelobt wurde. Ioana Bugarin beeindruckte auch mit ihrer Leistung in der kürzlich gestarteten HBO-Serie RUXX. Die erst 25-jährige Ioana Bugarin macht Karriere im Film, ist aber auch auf der Bühne des Bukarester Odeon-Theaters zu sehen, wo sie nach ihrem Auftritt als Ophelia in Hamlet unter der Regie von Dragoș Galgoțiu fest eingestellt wurde.



    Am Odeon Theater spielte Ioana Bugarin auch Rollen in den Vorstellungen Julia ohne Romeo unter der Regie von Bogdan Teodor Olteanu, Heinrich IV. unter der Regie von Vlad Cristache und Persona unter der Regie von Radu Nica. Die erfolgreiche internationale Koproduktion Itinerarii. Eines Tages wird sich die Welt verändern, unter der Regie von Eugen Jebeleanu und mit Ioana Bugarin in der Hauptrolle, wurde mit dem Preis UNITER 2020 für die Beste Regie ausgezeichnet und von rumänischen Theaterkritikern zur Aufführung des Jahres 2019 erklärt.



    Wir sprachen mit Ioana Bugarin über ihre jüngsten Rollen, die Bedeutung ihrer Ausbildung an der Royal Academy of Dramatic Art und wie sie ihre Projekte auswählt. Wir sprachen auch über die Auszeichnungen, die sie erhalten hat – erfrischend, aber nie ein Selbstzweck. Ein bewegender Moment, sagt sie, sei letztes Jahr gewesen, als sie beim TIFF mit dem Alex. Leo Șerban-Stipendium ausgezeichnet wurde – ein Preis zum Gedenken an einen der meistgeschätzten Filmkritiker in unserem Land.



    Es war eine große Ehre, damit hatte ich überhaupt nicht gerechnet. Ich erinnere mich noch gut daran, dass die Organisatoren der TIFF-Gala mich immer wieder einluden, an der Gala teilzunehmen, aber ich sagte ihnen immer wieder, dass ich keinen Grund hätte, zu kommen. Sie schickten mir immer wieder Nachrichten und wiederholten die Einladung, und ich sagte immer wieder, dass ich keinen Grund hätte, zur Gala zu kommen. Aber als ich dort ankam, machte alles Sinn. Aber ich habe mich nie darauf konzentriert, ich habe es mir nie zum Ziel gesetzt, Preise zu gewinnen. Nicht, als ich meine Karriere begann, nicht, als ich ein Projekt auswählte. Ich meine, für mich war es am wichtigsten, Rollen zu finden, die mich repräsentieren, die mich begeistern. Natürlich braucht jeder Mensch Bestätigung, und das ist wunderbar, es ist unglaublich, wenn man Anerkennung bekommt, aber für mich war das, wie ich schon sagte, nicht das Ziel.



    In den Spielfilmen Mia verspielt ihre Rache (Regie: Bogdan Olteanu) und Miracol (Regie: Bogdan Apetri) spielt Ioana Bugarin jeweils die Hauptrolle, wobei ihr zwei sehr unterschiedliche Charaktere gelingen. Mia ist eine junge Schauspielerin, die über die Situation der Frauen im städtischen Umfeld und die Bedeutung ihrer Autonomie spricht, während Cristina Tofan, zumindest scheinbar, vom Leben in einem Kloster angezogen wird, in dem sie sich selbst finden will. Die Rolle der Laura in Otto der Barbar (Regie: Ruxandra Ghițescu), einer depressiven Teenagerin, die schließlich Selbstmord begeht, sei ebenfalls eine Herausforderung gewesen, so Ioana Bugarin.



    Ich glaube, ich hatte großes Glück und war zufällig zur richtigen Zeit am richtigen Ort. Es war sicherlich auch das richtige Timing, aber alle Rollen, die ich letztendlich gespielt habe, habe ich durch Casting-Aufrufe bekommen. Als ich dann mit der Schauspielerei begann, verstanden die Regisseure die Richtung, in die ich als Künstlerin gehen wollte, und ich wurde meist für Rollen gesucht, für die ich mich geeignet fühlte. Irgendwie wurde mir mit zunehmendem Alter immer klarer, dass ich mich für bestimmte Dinge interessierte. Die Diskriminierung aufgrund des Geschlechts gehört dazu, eine Diskriminierung die sich manchmal in einer eher subtilen Form äußert.


    Einige feministische Autorinnen, die ich während meines Studiums an der Royal Academy of Dramatic Art in London entdeckte, halfen mir auch, mich selbst zu definieren, so dass ich mir einen Wortschatz für die Dinge aneignete, die mich beschäftigten, die ich aber nicht auszudrücken wusste. Es ist sehr wichtig, wie wir über Frauen sprechen und wie wir sie darstellen. Die Kultur hat die Macht, uns zu formen und die Art und Weise, wie wir die Welt sehen, ein wenig zu verändern. Deshalb war es für mich immer wichtig, Geschichten auszuwählen, die mich repräsentieren, damit ich mich ihnen ganz widmen kann. Und ich kann mit Dankbarkeit behaupten, dass dies bisher geschehen ist.



    Die neueste Theater-Aufführung mit Ioana Bugarin in der Besetzung heißt Sara/Mara (eine Art Komödie mit Vloggern), eine Produktion von Apollo 111 und Ideo Ideis unter der Regie von Bogdan Theodor Olteanu. Die weiteren Rollen spielen Mădălina Stoica, Alexandru Ion, Ramona Niculae und Carol Ionescu.

  • Gopo-Gala 2022: beste Filme und Vorwürfe wegen sexueller Belästigung in der rumänischen Filmbrache

    Gopo-Gala 2022: beste Filme und Vorwürfe wegen sexueller Belästigung in der rumänischen Filmbrache

    Zu den wichtigsten Momenten der Veranstaltung im Gro‎ßen Saal des Nationaltheaters ,,I. L. Caragiale in Bukarest zählt die Aussage von Viorica Voda. Die Darstellerin, die 2002 im Film Filantropica (Regie: Nae Caranfil) die weibliche Hauptrolle bekleidete, löste bei der Gopo-Gala eine Debatte über sexuelle Belästigung in der Filmbranche aus, und ihre Rede wurde von der Schauspielerin Katia Pascariu unterstützt, die Viorica Voda für ihren Mut dankte, über ihre Erfahrungen zu sprechen. Emotionale Momente gab es auch bei der Verleihung des Sonderpreises an die Kammerassistenten Pompiliu Avram, Mihai Mihăilescu und Constantin Nica sowie des Gopo-Preises für die ganze Karriere an Mariana Mihuț und Victor Rebengiuc. Der Theater- und Opernregisseur Andrei Șerban sprach über seine Zusammenarbeit mit Mariana Mihuț und Victor Rebengiuc, zwei der grö‎ßten Schauspieler Rumäniens. “Ich fühle mich privilegiert, über Victor Rebengiuc und Mariana Mihuț zu sprechen, diese gro‎ßen Darsteller, die das rumänische Theater so stark beeinflusst haben. Vor allem Theater, aber auch Film. Beide verdienen es, als lebende nationale Schätze bezeichnet zu werden, ein Titel, den viele Länder ihren wertvollsten Persönlichkeiten verleihen.



    Aber hier in Rumänien wird ein solcher Titel nicht so oft vergeben. Wir sind in der Tat geizig, ja gleichgültig gegenüber allem, was das Wort Kultur bedeutet. Aber wir bewundern Mariana Mihuț und Victor Rebengiuc, wir sind stolz auf sie und wir können sie zu Recht ein echtes Königspaar nennen. Ich hatte das Glück, mit beiden zu arbeiten, als wir jung waren, und ein Jahrhundert später trafen wir uns auf der Bühne wieder. Mit Mariana auf einem ungewöhnlichen Abenteuer auf der Suche nach König Lear, dem ersten Mal in der Geschichte, dass eine Frau die berühmte Rolle spielte. Mit Victor habe ich eine wunderbare tschechovianische Erfahrung gemacht. Ich wusste, dass Victor Rebengiuc nach der Revolution zu einem Solitär der Stadt wurde, klar und ehrlich, der sich mutig einmischte, wann immer er es für nötig hielt, Stellung zu beziehen, und so ist es nur natürlich, dass das Publikum ihm nicht nur im Theater und im Film, sondern auch auf der gesellschaftlichen Bühne folgte”.



    “Babardeala cu bucluc sau porno balamuc” “Bad luck banging oder Loony porn”, Drehbuch und Regie von Radu Jude, produziert von Ada Solomon (MicroFILM), wurde als bester Film ausgezeichnet. Katia Pascariu, erhielt den Preis für die beste Hauptdarstellerin. Die meisten Trophäen gingen an Malmkrog, eine Produktion von Cristi Puiu, die den Preis für die beste Regie erhielt. Der Film wurde au‎ßerdem für die beste Kameraführung – Tudor Vladimir Panduru RSC, das beste Make-up und Hairstyling – Dana Roșeanu, Elena Tudor und Manuela Tudor, die besten Kostüme – Oana Păunescu und das beste Bühnenbild – Cristina Paula Ana Barbu ausgezeichnet. “România Sălbatică” (“Wildes Rumänien”), der Film von Dan Dinu, der die Komplexität der Natur in unserem Land erforscht, wurde als bester Dokumentarfilm ausgezeichnet und gewann zwei weitere Gopo-Trophäen in den Kategorien Beste Originalmusik – Alexei Țurcan und Bester Ton – Dan Ștefan Rucăreanu, Ioan Filip und Matei Vasilache.



  • The Week in Review 2-8.05.2022

    The Week in Review 2-8.05.2022

    Ukraine at the forefront of diplomatic actions



    While in Ukraine attacks of the invading Russian army continue, Romania receives visits of high-level officials who want to thank and encourage Romania for its support to Kyiv. Early this week the President of Germany, Frank-Walter Steinmeier came to Bucharest where he met with President Klaus Iohannis, who took the opportunity to highlight that it was crucial that the European Union and the Member States should continue to support both Ukraine and the Ukrainian refugees, while also stressing the need to adopt new sanctions against Russia. Klaus Iohannis also pointed out that all war crimes committed by the Russian troops should be thoroughly investigated and punished by the international justice, reiterating that Romania would support this process. The Romanian head of state also said that Bucharest supported the European Commissions proposal related to the ban on oil imports from Russia, pointing out that Romania had prepared for this situation. Stating that the German people were impressed by the solidarity and humaneness of Romanians towards the Ukrainian refugees, Frank-Walter Steinmeier said, in turn, that Germany would be by Ukraine’s side during the difficult period. The visit of the first lady of the United States, Jill Biden, to Romania was also announced for this weekend. The program includes meetings with U.S. military and diplomatic personnel, displaced Ukrainian parents and children and humanitarian aid workers.



    A transaction of strategic importance



    The Romanian state-owned company Romgaz bought on Tuesday, with one billion Euros, the 50% stake of the American company ExxonMobil in the ʹNeptun Deepʹ exploitation project in the Black Sea, which contains about 100 billion cubic meters of natural gas. Romgaz will collaborate with OMV Petrom, which is also part of this strategic project for Romania, which wants to become independent from an energy point of view, and also to produce energy for its neighbors and partners in the European Union. The first amounts of gas from the ʹNeptun Deepʹ perimeter could enter the consumption network in almost five years. However, before the start of gas extraction from the Black Sea, investors are waiting for the amendment of the offshore law, which is already in Parliament for debate and approval. The current version seems to be more balanced for both the State and the interested companies than the law passed four years ago.



    The Constitutional Court is renewed



    Bogdan Licu, first deputy prosecutor general, proposed by the Social Democratic Party, has this week obtained most of the MP’s votes for taking over the position of judge at the Constitutional Court in Romania – CCR. On behalf of the Senate, Iuliana Scântei, proposed by the National Liberal Party – PNL was also voted as a judge at the Constitutional Court. The nominations from the two ruling parties were criticized by the opposition Save Romanian Union – USR, which accused them of failing to observe the professional criteria and of promoting to the CCR persons who are subservient to the current power. The two newly appointed judges will take over their positions in June, when the mandates of the current president of the Court, Valer Dorneanu, and of judge Mona Pivniceru expire. The term of office of judge Daniel Morar, appointed by the Presidency in 2013, also expires next month. The Constitutional Court is made up of nine judges with a nine-year term of office. Three are appointed by the Chamber of Deputies, three by the Senate and three by the President of Romania. The Court is renewed by one-third of the number of judges every three years. Meanwhile, the Court continues to work. On Thursday, the Court declared unconstitutional the procedure by which the law to eliminate the special pensions of parliamentarians was adopted last year. More than 70 former MPs went to court for losing these rights and won the case at 11 courts across the country and at a Court of Appeal.



    The verdict in the Colectiv case, postponed again



    The Bucharest Court of Appeal has postponed for the fifth time giving the final verdict in the case opened after the fire at the Bucharest club Colectiv, in which 64 people died, over 200 were injured and one subsequently committed suicide. The new deadline is May 12. On the evening of October 30, 2015, shortly after the start of a rock concert on the stage of the Colectiv club sheltered by a disused former factory, the fireworks used in the show lit the sponge used for cushioning the overcrowded hall, which had only one single escape door. Some spectators died on the spot, others were severely affected by flames and smoke and stampeded towards the exit. The victims’ relatives have long been waiting for justice to be done. In the first instance, the mayor of sector 4 at that time, Cristian Popescu Piedone, city hall officials, the clubs owners, two firefighters, two pyrotechnics workers and representatives of a fireworks company received convictions of 4 up to 13 years.



    Gopo Awards



    The National Theatre in Bucharest has this week hosted the 16th edition of the Gopo Awards Gala, which celebrates excellence in Romanian cinema, which has been quite appreciated internationally in recent years. Babardeală cu bucluc sau porno balamuc — ‘Bad luck banging or looney porn’ written and directed by Radu Jude, was the big winner of the Gopo trophy for Best Film in 2021. The film protagonist, Katia Pascariu, won the Best Actress in a Leading Role Award. Most of the trophies were, however, awarded to Malmkrog, by filmmaker Cristi Puiu, who received the Best Director Award. The film also won the Best Picture Award, Best Makeup and Best Hairstyle, Best Costumes and Best Production Design Awards. The Best Actor in a Leading Role award went to Bogdan Farcaș, the protagonist of the film Unidentified, rewarded with a Gopo trophy for Best Screenplay. Two of the most valuable actors in Romania, Victor Rebengiuc and Mariana Mihuţ, received Lifetime Achievement Awards. (LS)

  • Le gala du film roumain

    Le gala du film roumain

    Le film roumain était à
    l’honneur mardi soir à Bucarest à l’occasion de la 16e édition du
    Gala des prix Gopo, soit l’évènement consacré au cinéma roumain le plus
    important de Roumanie. Pas moins de 19 long-métrages lancés dans les cinémas ou
    sur les plateformes en ligne ont été nominés cette année dans le cadre de 20
    catégories.








    Le grand prix a été attribué au
    film « Bad Luck Banging or Loony Porn » du réalisateur Radu Jude. La
    production a décroché le Trophée du meilleur long-métrage, ainsi que plusieurs
    prix dans les compétions de la meilleure actrice dans un rôle principal pour
    Catia Pascariu et du meilleur montage pour Cătălin Cristuţiu. Le film, qui analyse les rapports
    entre l’individu et la société, a comme point de départ les conséquences qu’un
    clip pornographique d’amateurs posté sur un site spécialisé peut avoir sur la
    vie d’un des protagonistes, une enseignante de collège. La production qui a
    reçu de très bonnes chroniques a remporté l’année dernière l’Ours d’or du
    meilleur film au festival international de Berlin. « Bad Luck Banging or Loony
    Porn » a également été la proposition de la Roumanie aux Oscars 2022.






    Et pourtant, le plus grand
    nombre de prix et de statues Gopo, cinq au total – a été décroché par le film
    du cinéaste roumain Cristi Puiu, « Malmkrog » pour la réalisation,
    l’image, les décors, les costumes, le maquillage et les coiffures. Le sixième
    long-métrage de Cristi Puiu a bénéficié d’un grand succès international étant
    récompensé du prix de la réalisation il y a deux ans au Festival du film de
    Berlin, où a eu lieu aussi sa première mondiale. L’action du film a lieu en
    1900 dans le manoir d’une famille d’aristocrates, où plusieurs invités fêtent
    Noël. Le scénario est inspiré du volume « Trois entretiens » du
    philosophe russe Vladimir Soloviov (1853-1900).






    Lors du même gala, le
    meilleur acteur dans un rôle principal a été désigné Bogdan Farcaş, pour son
    rôle de « Neidentificat », un film qui s’est adjugé le prix du
    scénario. Le prix pour l’ensemble de l’activité a été décerné aux comédiens Mariana
    Mihuţ et Victor Rebengiuc.






    A la fin de l’évènement, le
    réalisateur Tudor Giurgiu, initiateur et organisateur des Galas Gopo, a affirmé
    que parmi de bon films, voire de très bon films aucune production n’était
    favorite. L’édition de cette année du Gala des prix Gopo a été placée sous le
    signe de la solidarité puisque les spectateurs et les cinéphiles du monde ont
    été invités à participer à la campagne « Unis par le film », censée soutenir
    les professionnels de l’industrie ukrainienne du film, avec l’aide de la
    coalition internationale pour les cinéastes en situation à risque.

  • “Collective” und  “Mein Zuhause”: zwei Dokumentationen auf der Gopo-Gala mehrfach preisgekrönt

    “Collective” und “Mein Zuhause”: zwei Dokumentationen auf der Gopo-Gala mehrfach preisgekrönt

    Die 15. Gala der Filmpreise Gopo, die dem rumänischen Kino gewidmet ist, hat am 29. Juni in Anwesenheit von über 500 Gästen stattgefunden. Die Dokumentation “Collective”, unter der Regie von Alexander Nanau hat drei Gopo-Preise gewonnen: bester Spielfilm und beste Regie, sowie bester Schnitt (Alexander Nanau, George Cragg und Dana Bunescu). Der international mehrfach preisgekrönte Dokumentarfilm wurde dieses Jahr auch für zwei Kategorien der Oscars nominiert. Der Film von Alexander Nanau bietet zum ersten Mal einen Blick hinter die Kulissen der Schlüsselmomente, die sich nach dem tragischen Brand im Club Colectiv in Bukarest im Jahr 2015 abgespielt haben. Der Film dreht sich um eine Gruppe von Enthüllungsjournalisten auf ihrer beschwerlichen Reise zur Aufdeckung von Betrug, Korruption und Missständen im öffentlichen Gesundheitswesen. Der Film hatte seine Weltpremiere bei den Filmfestspielen in Venedig am 4. September 2019.



    Die Dokumentation “Mein Zuhause”, des Regisseurs Radu Ciorniciuc wurde auf der Gopo-Gala mit dem Preis für den besten Dokumentarfilm, besten Debütfilm und den besten Ton ausgezeichnet. “Acasa” / “Mein Zuhause”, mit dem Radu Ciorniciuc sein Debüt als Dokumentarfilm-Regisseur gibt, feierte seine Weltpremiere auf dem Sundance Film Festival und gewann dort den Preis für das beste Bild. Der Dokumentarfilm erzählt die Geschichte einer Familie, die 20 Jahre lang in der Wildnis des Văcărești-Deltas lebte, bis der Ort den Status eines Schutzgebietes erhielt und zum Văcărești-Naturpark wurde. Der Regisseur Radu Ciorniciuc: “Meine Faszination für die Geschichte dieser Dokumentation hängt sehr stark mit der Art und Weise zusammen, wie diese Menschen ihre Familie aufgebaut haben. Zweitens war die absolut fabelhafte Beziehung der Kinder zur Natur ein weiteres Thema, das mir sehr viel bedeutete. Dann, nachdem die Familie Enache in die Stadt gezogen war, war ich natürlich daran interessiert, diesen Integrationsprozess zu verfolgen.”



    Zwei Sonderpreise für ihre langen Karrieren wurden an die Filmkritikerin Magda Mihăilescu und den Modellbildhauer Enache Hărăbor vergeben. Magda Mihailescu ist Filmkritikerin und Autorin mehrerer Bücher über die Geschichte des Kinos. Sie gab ihr publizistisches Debüt 1969 mit der Monographie Sophia Loren”, gefolgt von Studien zur Geschichte des Kinos. Sie ist Autorin der Bände Die Giocondas ohne Lächeln – Gespräche mit Malvina Urșianu” (erschienen im Verlag Curtea Veche, 2006), François Truffaut – Der Mann, der Filme liebte” (Verlag Curtea Veche, 2009), Meine Schwester aus Australien – Vergangene Begegnungen mit Irina Petrescu” und unterzeichnet zusammen mit vier anderen europäischen Kritikern einen Band, der dem Werk des rumänischen Regisseurs Lucian Pintilie gewidmet ist: Guardare in faccia il male, Lucian Pintilie fra cinema e teatro” (Italien, Pesaro, 2004). Magda Mihăilescu hat für Rumänien exklusive Interviews mit gro‎ßen Filmemachern wie Federico Fellini, Sophia Loren, Ennio Morricone, Andrzej Wajda, Orson Welles, Laurence Harvey, Claude Lelouch, André Téchiné, Fanny Ardant, Jean-Paul Belmondo, Emir Kusturica geführt.



    Natürlich freue ich mich über eine solche Auszeichnung und was ich besonders genie‎ße, ist, dass diese Auszeichnungen der Filmindustrie auch für uns offen sind, die Menschen, die über Filme schreiben. Ich freue mich für die Branche der Filmkritiker, einen Teil dieser gro‎ßen Welt des Films, einen Teil davon, was man jetzt Filmindustrie nennt, eine Branche wie eine Berufsfamilie, die man berücksichtigen kann und deren Meinungen und Ansichten manchmal Auswirkungen auf die Art und Weise haben können, wie Kino gemacht wird. Ich bin froh, dass es sie gibt.” Der Schauspieler Costel Constantin und die Bühnen- und Kostümbildnerin Doina Levintza wurden mit dem Gopo-Preis für die ganze Karriere geehrt.


  • June 30, 2021

    June 30, 2021

    COMMEMORATION The 2 chambers of the Parliament of Romania are holding a special session today to commemorate for the first time in their history the victims of the Iaşi pogrom of June 1941, ordered by the anti-Semitic authorities of the time, and in which over 13,000 Romanian Jews were killed. Attending the meeting are the president of Romania, Government members, former presidents, foreign diplomats in Bucharest, the head of the Royal House, the Patriarch of the Romanian Orthodox Church and other religious leaders, representatives of the Federation of Jewish Communities in Romania, of the Romanian Army, of the Romanian Academy, as well as Pogrom survivors or relatives of the victims. In a message sent on Tuesday, president Klaus Iohannis said unconcealed hatred, appalling violence, absolute disregard for human dignity were just some of the instruments used by the authorities of the time in implementing an abominable plan—that of cleansing the town of Iaşi of the Jewish locals. He emphasised that the Iaşi pogrom is not just a tragedy of Iaşi Jews, following the one of the Jews killed during the far-right rebellion earlier that year, but a tragedy and a responsibility to be carried by the Romanian nation ever since. When public institutions not only fail entirely to meet their natural obligations as to a countrys citizens, but also discriminate against, persecute and kill them mercilessly, then the rule of absolute evil and arbitrariness begins, Klaus Iohannis added.



    GOVERNMENT The Government of Romania convenes to discuss 3 draft emergency orders. One of them brings changes to the law regulating police work, another has to do with regulations on sick leaves, and a third one with measures in the public pension system. On Tuesday, the Liberal Florin Cîțus Cabinet faced its first no-confidence motion, initiated by the main opposition party, the Social Democratic Party. The motion was backed by only 201 MPs, 33 less than the number required for the government to be dismissed.



    COVID-19 The Government Tuesday passed an emergency order on the COVID digital certificate, which will be required for all citizens who intend to travel in EU countries. The certificate can be downloaded by people having received the vaccine, having recovered from the disease or having tested negative for the coronavirus. The certificate is valid for one year for those who are immunised, and for 180 days since the first positive SARS-CoV-2 test for those who had the disease. Meanwhile, the number of new cases and of Covid-19 related deaths remains low in Romania.



    FILM The documentary ‘colectiv’ (“Collective), by Alexander Nanau, received the best feature award at the Gopo Gala devoted to the Romanian film industry. The film covers a journalist investigation into the corruption in the healthcare system, following the fire in the Colectiv night club in Bucharest, which killed scores of young people. “colectiv is the first Romanian film nominated for the Oscars in the best documentary and best foreign language film categories. Alexander Nanau also received a Gopo award for best director. The best leading actor and actress awards went to Mihai Călin and Diana Cavallioti, for their performances in the film ‘5 Minutes’. Actor Costel Constantin and set designer and costume producer Doina Levintza received lifetime achievement awards in the same Gala.



    TENNIS Four Romanians are playing today in Wimbledon, the 3rd grand slam of the year. Ana Bogdan (92 WTA), Sorana Cirstea (no. 45) and Patricia Tig (63 WTA) are playing in the first round, whereas Irina Begu (no. 79), is trying to qualify into the 3rd round. We remind you that Romanias best tennis player, Simona Halep, no. 3 in the world and the current trophy holder, is not taking part in this years competition because of an injury. (tr. A.M. Popescu)

  • Gopo-Filmpreisgala fand im Freien statt

    Gopo-Filmpreisgala fand im Freien statt

    La Gomera“ ist der gro‎ße Gewinner der 14. Gopo-Preise. Ursprünglich für Ende März angekündigt, wurde die Gopo-Gala, die die besten rumänischen Filme des Vorjahres auszeichnet, wegen der Coronavirus-Pandemie um drei Monate verschoben und fand nun unter Sonderbedingungen statt. Die Veranstaltung wurde unter freiem Himmel auf der Verde-Stop-Arena in Bukarest ausgetragen und brachte rund 500 Gäste zusammen.



    Der gro‎ße Gewinner der Gopo-Gala ist La Gomera“ des Filmemachers Corneliu Porumboiu, eine Produktion, die gleich 9 Trophäen einheimste, darunter die für den besten Spielfilm, die beste Regie, das beste Drehbuch, das beste Bild. Bei der Entgegennahme des Preises für das beste Drehbuch erwähnte Porumboiu die Handlung des Films, der sich auf eine Insel konzentriert, auf der das Pfeifen als Sprache verwendet wird: Ich habe nicht gelernt, wie man pfeift, aber ich glaube, ich habe es geschafft, ein ziemlich gutes Drehbuch zu schreiben.“



    Eine der Produzenten des Streifens von Corneliu Porumboiu, Patricia Poienaru, sagte ihrerseits bei der Entgegennahme des Preises:



    Vielen Dank dass sie diesen Film in so vielen Kategorien als Gewinner gewählt haben. Ich danke Ihnen auch im Namen der Koproduzentin Marcela Ursu, die heute nicht da sein konnte. Es war ein langer Weg und das war ein sehr ambitioniertes Projekt. Der Regisseur Corneliu Porumboiu war sehr entschlossen, etwas Neues und einfach anders zu machen. Das freut uns wirklich sehr, dass diese Produktion viel Applaus geerntet und die Anerkennungen unserer Kollegen in der Brache gewonnen hat. Die Trophäe für den besten Film geht natürlich an das ganze Team, an alle, an bei diesem Streifen gearbeitet haben, an alle Partner, die uns unterstützt und an unseres Projekt geglaubt haben. Dieser Preis geht natürlich auch an alle Darstellerinnen und Darsteller in diesem Film.“




    Der Abstand zwischen mir und mir“ wurde als beste Dokumentation ausgezeichnet. Der Dokumentarfilm der Regisseurinnen Mona Nicoară und Dana Bunescu erzählt das Leben der Dichterin Nina Cassian. Die Produktion feierte ihre Premiere auf dem neunten Filmfestival Les Films de Cannes à Bucarest“. Mit ihrem Ruf als verführerische Frau, erstaunlich trinkfest und Kettenraucherin, war die Avantgarde-Dichterin, Literatur-Übersetzerin, Komponistin und Grafikdesignerin Nina Cassian sowohl Komplizin des stalinistischen Regimes in seinen Anfangsjahren als auch kritisch gegenüber den kommunistischen Anführern. Sie geriet in einen direkten Konflikt mit dem Ceauşescu-Regime. 1985 entschied sie sich für einen ungewollten Exil in New York, nachdem der mit ihr befreundete Dissident Gheorghe Ursu von der Securitate ermordet worden war. Die Produktion stellt die Geschichte eines komplexen Lebens wieder her und begleitet Nina Cassian auf ihrem Weg, die eigenen Optionen in Frage zu stellen.



    Der Dokumentarfilm hat aufgrund der komplizierten Lebensgeschichte von Nina Cassian in Rumänien viele Reaktionen ausgelöst. Die Produzentin Ada Solomon sagte bei der Entgegennahme der Auszeichnung für die Produktion Der Abstand zwischen dir und mir“:



    Liebe Kollegen, ich danke Ihnen vom ganzen Herzen. Das ist die erste Gopo-Trophäe für meine Kollegin, die Koproduzentin des Dokumentarfilms, Diana Păroiu. »Der Abstand zwischen mir und mir« stellt einen wichtigen Moment für meinen Werdegang als Filmproduzentin dar. Dieser Film ist das erste Projekt, von dem ich am Anfang meiner Karriere geträumt hatte. Ich danke den zwei Filmregisseurinnen Mona Nicoară und Dana Bunescu, ich danke der Koproduzentin Diana Păroiu und nicht zuletzt der Dichterin Nina Cassian, dass sie mir beigebracht hat, das zu sein, was ich bin. Und ich danke nochmals den Kollegen in der Filmbrache, dass sie sich für diesen Film entschieden haben und in diesen schwierigen Zeiten Solidarität zeigten.“




    Die Darstellerin Adela Mărculescu und der Darsteller Virgil Andriescu wurden bei der Gopo-Gala für ihr Lebenswerk geehrt. Zwei Sonderpreise gingen ebenfalls an den Schriftsteller Radu Cosaşu und die Filmredakteurin Cristina Ionescu für ihre au‎ßergewöhnlichen Karrieren.

  • Romanian film industry awards

    Romanian film industry awards

    Originally announced for the end of March, the Gopo Gala, which rewards the best Romanian films of the previous year, was rescheduled over the coronavirus pandemic and has taken place now, under the state of alert.



    The event, held outdoors, saw its red carpet accompanied by a disinfection tunnel, and warnings regarding the 1.5m physical distancing rules were printed on cut-outs featuring the character created by Ion Popescu-Gopo, the one after whom the gala is named.



    The COVID-19 pandemic was in fact mentioned by the host of the show, who was brought on stage in a special isolation stretcher by 4 people wearing protective coveralls: “a virus that took us into a difficult period, a virus which is more popular than any other film tonight.



    The big winner of the Gopo Gala was “La Gomera, directed by Corneliu Porumboiu, which walked home with 9 trophies, including the ones for the best feature film, best director and best screenwriting. Upon receiving the award for the best script, Porumboiu mentioned the plot of the movie, which focuses on an island where whistling is used as a language: “I didnt learn how to whistle, but I think I managed to write a pretty good script.



    The award for the best leading actor went to Iulian Postelnicu for his performance in Andrei Cohns “Arrest, and the best leading actress was Judith State, for the film “Monsters by Cătălin Mitulescu.



    The winners thanked their teams and fellow filmmakers, but they also spoke about the film industrys need for concrete support. Producer Ada Solomon called for support when she received the award for the best documentary for “The distance between me and myself, by Dana Bunescu and Mona Nicoară. “Romanian cinematography speaks through animation, through documentary, through fiction, and these genres are increasingly intertwined. I believe a little more interest in the Romanian documentary is something we all deserve, Ada Solomon emphasised.



    After the gala, the initiator and main organiser of the event, the film director Tudor Giurgiu told Radio Romania:



    Tudor Giurgiu: “We were very happy to see the Gopo Gala take place physically, rather than online, because I think people need this kind of meetings, of socialising, with all the physical distancing requirements in place. And I also believe tonight was a miracle, the film community were happy to feel like, step by step, they are returning to life before the pandemic.



    The special awards of this years edition went to writer Radu Cosaşu and film editor Cristina Ionescu for their exceptional careers, while actors Adela Mărculescu and Virgil Andriescu received lifetime achievement awards.


    (translated by Ana-Maria Popescu)