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  • 28.08.2019

    28.08.2019

    Brexit – Le président roumain, Klaus Iohannis, a eu un entretien téléphonique avec le premier ministre britannique, Boris Johnson, à la demande de ce dernier, a fait savoir l’Administration présidentielle de Bucarest. Parmi les sujets discutés ont figuré les relations bilatérales et le Brexit. A cette occasion, le président roumain a souligné qu’un Brexit ordonné était non seulement dans l’intérêt de la Grande Bretagne mais aussi de l’UE. La priorité de la Roumanie est de protéger les droits des citoyens roumains vivant dans ce pays, a-t-il encore précisé au premier ministre britannique. A son tour, Boris Johnson l’a assuré que cet aspect était très important pour son gouvernement aussi et que les pouvoirs britanniques en feraient une priorité.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Leş, participe ces mercredi et jeudi, à Helsinki, en Finlande, à la réunion informelle des ministres des Etats membres de l’UE. La réunion est présidée par Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Y participent en tant qu’invités le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix. A l’agenda de la réunion figurent des thèmes tels que la présence maritime coordonnée, l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies, les effets des changements climatiques et de l’environnement sur la sécurité et la défense. Jeudi est prévue une réunion conjointe des ministres de la Défense et des ministres des affaires étrangères, ciblée sur des sujets d’actualité relevant des menaces hybrides.

    Amnistie et grâce – Réunie en session extraordinaire sur demande de l’opposition, la Chambre des députés de Bucarest a rejeté à une large majorité le projet de loi portant sur l’amnistie et la grâce de plusieurs catégories de peines. Initié en 2017 par l’ancien ministre de la justice, le social-démocrate Florin Iordache, l’acte normatif a été adopté de manière tacite, la même année, par le Sénat. Il permet l’amnistie des peines de prison ferme de 5 ans et moins. Ce mercredi toujours, la Chambre des députés doit débattre de l’abrogation de la Loi du recours compensatoire et de la validation du décret d’urgence n° 114 qui met en place plusieurs mesures dans le domaine des investissements publics ainsi que des mesures fiscales et budgétaires.

    Code Administratif – En Roumanie, l’Avocat du Peuple, l’équivalent du Défenseur des droits en France, Mme Renate Weber, a attaqué à la Cour Constitutionnelle le Code Administratif. Elle invoque trois raisons : le décret d’urgence visant le code ne respecte pas les normes de la délégation législative et contrevient aux exigences de la Constitution portant sur le mandat représentatif et il affecte aussi le régime des institutions fondamentales de l’Etat. Notons aussi que le Code Administratif a été introduit par décret d’urgence, ce qui a suscité des critiques de la part de l’opposition et de la société civile.

    Pétrole – La Roumanie compte parmi les Etats-membres de l’Union les moins dépendants des importations de pétrole, avec un taux de 61% des importations nettes sur l’ensemble de la consommation de pétrole. Ce sont les données valables pour l’année 2017, rendues publiques par Eurostat. C’est la Grande Bretagne qui est encore moins dépendante des importations de brut, qui ne comptent pour 35% de la consommation, alors qu’au Danemark le taux est négatif, de -4%. Parmi les pays qui dépendent le plus du pétrole importé figurent l’Estonie (115%), Malte (104%), la Slovénie (103%) et la Bulgarie (102%).

    Football – En football, le club champion de Roumanie, CFR Cluj (nord-ouest) affronte ce mercredi à Prague les tchèques de Slavia Praga, au 2e tour des play-offs de la Ligue des Champions. Les Roumain ont perdu le Dans le match aller sur le score de 0-1. Le gagnant de cette rencontre évoluera dans les groupes de la Ligue de Champions, alors que le perdant – dans La Ligue Europa. Par ailleurs, le club vice-champion de Roumanie, FCSB, affrontera jeudi les Portugais de Vitoria Guimarães, comptant pour le play-off de qualification dans les groupes de la Ligue Europa. Le match aller a été terminé à égalité, 0 partout.

    Tennis – Trois joueuses roumaines se sont qualifiées au 2e tour de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année. Simona Halep, numéro quatre mondial, a éliminé de la compétition l’Américaine, Nicole Gibbs. Sorana Cîrstea a battu dans deux sets la Tchèque, Katerina Siniakova, alors qu’Ana Bogdan, issue des qualifications, a vaincu la Britannique Harriet Dart. Dans la compétition masculine, la Roumanie est représentée par Marius Copil qui s’est qualifié lui aussi au 2e tour, suite à sa victoire contre le Français Ugo Humbert, au bout d’un match marathon de 4 heures.

    Météo – Il fait très chaud aujourd’hui en Roumanie, notamment dans l’ouest, le sud et le sud – est où les températures sont caniculaires et l’inconfort thermique est accentué. Il pleut par endroits sur le relief et sur le nord-ouest. Les températures maximales de la journée iront de 27 à 37 degrés. 32 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La Cour constitutionnelle et la révision de la Loi fondamentale

    La Cour constitutionnelle et la révision de la Loi fondamentale

    Le 26 mai dernier, la majorité des Roumains a dit « Oui » à l’interdiction de l’amnistie et de la grâce des faits de corruption et à l’idée de renoncer aux décrets d’urgence en matière de Justice. De même, ils se sont dit favorables à ce que des institutions autres que celle du Défenseur des droits puissent contester la constitutionnalité des décrets d’urgence.



    Le référendum sur ces thèmes avait été convoqué par le président Klaus Iohannis afin de stopper ce qu’il a appelé « l’assaut de la coalition au pouvoir sur le système judiciaire ». Suite à ce référendum, les forces politiques, y compris celles du pouvoir, ont avancé des propositions de révision de la Constitution, censées répondre au vœux exprimé par les citoyens. Malgré le verdict de constitutionnalité de cette consultation populaire, la Cour constitutionnelle a déclaré non conformes à la Loi fondamentale les propositions visant à exclure de la grâce ou de l’amnistie les personnes condamnées pour corruption. La Cour a argumenté que cette mesure violerait le principe de l’égalité ou qu’elle équivaudrait à l’anéantissement de la dignité humaine. C’est au Parlement et au président du pays de juger de l’opportunité des mesures d’amnistie, de grâce collective ou individuelle et il est impossible d’imposer une exception générale et valable pour toujours dans le cas de certaines infractions, ont souligné les magistrats de la Cour constitutionnelle.



    Quant aux autres initiatives législatives du pouvoir et de l’opposition, elles sont conformes à la Loi fondamentale. Il s’agit de la disposition stipulant que les personnes condamnées définitivement pour des faits commis à dessein ne peuvent pas se porter candidates aux élections parlementaires, locales, européennes ou présidentielles. Par ailleurs, les décrets gouvernementaux d’urgence devraient être soumis à un contrôle de constitutionnalité, sur saisine émanant du chef de l’Etat, de l’instance suprême, de 50 députés ou de 25 sénateurs ou encore du Défenseur des droits.



    Le Parti national libéral, d’opposition, a qualifié de surprenante la décision de la Cour constitutionnelle, vu que, lors du référendum du 26 mai, plusieurs milliers de Roumains avaient exprimé leur accord avec l’interdiction de l’amnistie et de la grâce des infractions de corruption. Le chef de file des libéraux, Ludovic Orban, a déclaré que la coalition majoritaire, formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, ne devrait pas tenter de tirer un quelconque profit politique de cette décision de la Cour.



    Pour sa part, le président de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu-Tăriceanu, a affirmé que, par la décision rendue jeudi, la Cour constitutionnelle avait invalidé la proposition du président Klaus Iohannis relative à l’interdiction de l’amnistie et de la grâce des infractions de corruption. Călin Popescu-Tăriceanu a également demandé la démission immédiate et inconditionnelle du chef de l’Etat qui aurait entraîné le peuple dans une aventure insensée. (Trad.Mariana Tudose)

  • 17.12.2018 (mise à jour)

    17.12.2018 (mise à jour)

    Lettre — Dans une lettre envoyée lundi matin à la première ministre, Viorica Dancila, le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis lui a demandé de lui présenter l’agenda de travail de chaque réunion de son cabinet. Cette demande intervient après que le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé ce lundi qu’un projet d’ordonnance d’urgence était en cours, visant la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale, pour les mettre en conformité avec les décisions de la Cour constitutionnelle et pour transposer deux directives – l’une sur la confiscation élargie et l’autre sur le renforcement de la présomption d’innocence. Et Toader d’ajouter qu’à l’heure actuelle, l’amnistie et la grâce seraient l’unique solution pour corriger les abus dont certaines personnes condamnées seraient victimes. Quant au leader social-démocrate, Liviu Dragnea, il a affirmé dimanche lors du Comité national du PSD que le gouvernement PSD-ALDE avait l’obligation de faire passer le décret d’urgence au sujet de l’amnistie et de la grâce afin de réparer les injustices présumées. Récemment, le leader de l’USR, Dan Barna, demandait au chef de l’Etat de participer à toutes les réunions gouvernement du mois de décembre afin d’empêcher l’adoption d’une telle ordonnance d’urgence.



    Motion – La motion de censure de l’opposition de droite de Roumanie contre le gouvernement PSD-ALDE de Viorica Dancila a été présentée ce lundi au Parlement. Le vote est prévu jeudi. 163 députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) ainsi que des parlementaires non affiliés ont signé le document. Toutefois, 233 voix sont nécessaires pour faire tomber le cabinet Dancila. Les signataires du document accusent le gouvernement actuel d’être incapable de gouverner, comme le prouvent ses remaniements successifs. Ils rappellent que sous la gouvernance actuelle, le taux d’inflation est monté à 5%, tandis que le niveau de vie a chuté et que le nombre de jeunes qui quittent le pays est à la hausse. Le leader libéral, Ludovic Orban, a appelé les parlementaires à voter la motion. La première ministre Viorica Dancila a pour sa part affirmé ne pas s’inquiéter pour son cabinet, puisqu’elle fait entièrement confiance au soutien de la coalition majoritaire.



    Deuil – Journée de deuil, ce lundi, à Timisoara, à la mémoire des héros de la Révolution anticommuniste. Rappelons-le, la révolution anticommuniste a éclaté le 16 décembre 1989 à Timisoara et une journée plus tard, le 17 décembre, Ceausescu ordonnait à l’armée d’ouvrir le feu sur les manifestants. 58 personnes ont été tuées et des centaines d’autres – blessées. Le 21 décembre, les manifestations anticommunistes ont commencé à Bucarest et par la suite, dans d’autres villes de Roumanie.



    Forum Afrique-Europe — Le président roumain Klaus Iohannis participe ces lundi et mardi, à Vienne, au Forum de haut niveau Afrique-Europe. Ce lundi, il sera présent au dîner officiel offert par le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, en l’honneur des chefs des délégations. Mardi, à l’occasion de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, Klaus Iohannis présentera une allocution avant de participer au forum Afrique-Europe. Selon un communiqué de la présidence de Bucarest, le forum vise le renforcement du partenariat à long terme entre l’UE et le continent africain, avec un accent particulier sur la stimulation des investissements durables, la création de nouveaux emplois et les progrès dans le domaine du numérique. Les discussions porteront aussi sur les opportunités de développement offertes par l’Afrique, surtout dans le domaine des technologies de pointe.



    Aides d’Etat — La Roumanie doit récupérer des aides d’Etat d’une valeur de 335 millions d’euros accordées au combinat pétrochimique Oltchim de Ramnicu Vâlcea (sud) depuis sa privatisation échouée en septembre 2012 ; c’est la décision prise ce lundi par la Commission européenne. En même temps, l’Exécutif européen a conclu que, vu que des sociétés ont racheté les actifs dans les conditions du marché, ces sociétés qui les ont rachetées n’ont pas bénéficié des aides accordées antérieurement à la compagnie Oltchim. Ainsi, la responsabilité pour les rembourser incombe au combinat. Au fil des ans, Oltchim a bénéficié de l’annulation de dettes publiques importantes. Suite à l’enquête, les officiels européens ont constaté que les mesures respectives avaient conféré à la compagnie un avantage économique non loyal, violant les normes de l’UE en matière d’aides d’Etat, et la Roumanie doit récupérer cet avantage à présent. Oltchim Râmnicu Vâlcea a été une des plus grandes compagnies de produits chimiques d’Europe du sud-est. Voici plus de 10 ans, elle exportait ses produits dans 80 pays.



    Intempéries – En Roumanie, les tempêtes de neige et le vent très fort ont provoqué des coupures d’électricité dans 400 localités habitées, au total, par 140.000 personnes. Plusieurs écoles de l’ouest et du sud du pays sont fermées ces lundi et mardi. Le mauvais temps a fortement perturbé le trafic ferroviaire, plusieurs trains cumulant des retards importants, tandis que d’autres ont été supprimés. Le trafic routier se déroule péniblement. Les routes restent cependant ouvertes à la circulation. Le trafic aérien est légèrement perturbé, surtout en provenance de Bucarest et de Sibiu, où les avions décollent avec du retard. Le port maritime de Mangalia est fermé en raison du vent violent.



    Météo — Les 24 prochaines heures, le ciel sera généralement couvert et il fera froid. Localement, surtout dans le centre du pays et sur le relief, les précipitations seront sous forme de neige, alors que dans le sud-est la pluie et la giboulée domineront. L’apparition du verglas menace l’état des routes. Les températures maximum ne dépasseront pas 5°C.

  • A la Une de la presse roumaine 11.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 11.05.2017

    Il ne sagit pas de la grâce des mannequins, mais bien de la grâce préconisée par le gouvernement — collective ou pas — pour ceux qui purgent des peines pour corruption. Celle qui avait agité les esprits fin janvier dernier, donnant lieu aux plus amples protestations de rue de l’après 1989. Après avoir limogé le ministre de la Justice en exercice alors, le président des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, a remplacé aussi le sénateur Serban Nicolae de la Commission parlementaire en matière de justice, qui avait défendu ce sujet pourtant cher à son chef de file il n’y a pas si longtemps. La presse roumaine commente les enjeux de ces changements…




  • 08.05.2017

    08.05.2017

    France — Le centriste pro-européen Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la France avec 66,10% des voix, contre 33,90% à la candidate dextrême droite Marine Le Pen, selon les résultats définitifs diffusés lundi par le ministère français de lIntérieur, note l’AFP. Labstention sest élevée a 25,44% des inscrits, un chiffre record. La passation de pouvoir entre le président élu et le chef dEtat sortant, le socialiste François Hollande, est prévue le week-end prochain. Agé de 39 ans, Emmanuel Macron va devenir le plus jeune président de lhistoire de France. Dans son premier discours après l’élection, il a promis de ramener l’espoir et la réconciliation. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a salué la décision des Français en faveur de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Steffen Seibert, porte parole de la chancelière allemande Angela Merkel, a lui affirmé que c’était aussi la victoire d’une Europe forte et unie. Le président américain, Donald Trump et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, ont écrit sur leur page Twitter qu’ils étaient impatients de travailler avec Emmanuel Macron. A Bucarest, le président roumain, Klaus Iohannis, et son premier ministre, Sorin Grindeanu, se sont félicités de cette victoire très importante pour la France et pour l’UE.



    Développement – Corina Creţu, commissaire européenne à la politique régionale, entame aujourd’hui une visite officielle de deux jours en Roumanie. Elle doit s’entretenir avec la vice-première ministre Sevil Shhaideh et participer à plusieurs conférences et événements publics. Elle visitera aussi un projet financé de fonds publics au Patriarcat de Roumanie et prendra part au lancement de la Caravane des Fonds Structurels, édition 2017, un projet comprenant une série de conférences régionales sur la gestion des fonds européens. La visite en Roumanie de Corina Creţu coïncide avec la célébration de la Journée de l’Europe, 10 ans après l’adhésion du pays à l’UE. Selon la commissaire européenne, c’est un moment de bilan et de réflexion tant pour Bucarest que pour l’UE, dont l’avenir après le Brexit fait l’objet d’amples débats publics.



    Agriculture — Le secteur agroalimentaire de Roumanie sera leader régional dans les 5 années à venir, grâce à la majoration salariale réelle et aux bas niveaux du taux d’inflation, révèle un rapport du Département d’Etat américain pour l’agriculture (USDA). Selon les études citées dans ce rapport, en Roumanie, le secteur alimentaire et celui des boissons connaîtront une évolution positive, sur la toile de fond de la forte croissance de la consommation. On estime qu’à l‘horizon 2020, le chiffre d’affaires des restaurants et des services alimentaires atteindra les 1, 5 milliards de dollars américains. Par ailleurs, le document souligne les deux volets principaux du potentiel touristique remarquable de la Roumanie. L’un tient à la nature, aux paysages spectaculaires, au relief et aux conditions climatiques favorables, ainsi qu’à la présence de nombreux sites aux vertus thérapeutiques. Le second relève de l’histoire, de la présence des monuments et des objets d’arts religieux, des musées, de l’ethnographie et du folklore. Autant de points d’attraction pour les visiteurs qui se rendent en Roumanie à la recherche d’une grande variété d’expériences touristiques, dont séjours, parties de chasse et de pêche, tourisme sportif, culturel ou d’affaires.



    Grâce — Le projet législatif portant grâce collective devrait être soumis ce lundi au plénum du Sénat roumain en vue du débat et du vote final, après avoir reçu un nouvel avis de la part de la Commission juridique. Dimanche soir, devant le siège du gouvernement de Bucarest et du Parlement, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre l’adoption de cette loi. Les membres de la Commission juridique du Sénat ont apporté des modifications à la forme initiale du document transmise par le gouvernement. Elles visent entre autres à gracier les peines de moins de 3 ans, à réduire de 3 ans les peines d’emprisonnement ne dépassant pas 10 ans ou la réduction de moitié des peines dont écopent les femmes enceintes. La Commission juridique a pourtant renoncé aux amendements qui auraient permis la dépénalisation de certains faits de corruption. Liviu Dragnea, président de la Chambre des Députés et chef de file des sociaux-démocrates, a assuré qu’il n’en serait pas question dans le projet législatif adopté par le Parlement.



    Tennis — Au premier tour du tournoi de Madrid, la joueuse roumaine de tennis la mieux classée, Simona Halep (8e WTA), a vaincu en deux sets (6 -1, 6 -2), la Tchèque Krystina Pliskova (48e WTA). Mardi, elle doit affronter l’Italienne Roberta Vinci (34e WTA), dans le deuxième tour. Simona Halep est championne en titre du tournoi de Madrid, organisé par l’ancien tennisman roumain Ion Ţiriac. Une autre Roumaine présente dans la compétition, Sorana Cîrstea (83e WTA) a emporté en 3 sets le match contre la Russe Anastasia Pavliucenkova (16e WTA) et doit rencontrer, au deuxième tour, l’Américaine Catherine Bellis (55e WTA). Irina Begu (36e WTA) a elle aussi débuté par une victoire face à la Russe Elena Vesnina (14e WTA), en deux sets (6-4, 6-4) et affrontera la Suédoise Johanna Larsson (54e WTA) au deuxième tour. Enfin, la dernière représentante de la Roumanie au simple dames, Monica Niculescu (51e WTA), a été éliminée, dès le premier tour, par la Danoise Caroline Wozniacki (11e WTA).



    Handball — La sélection roumaine de handball a été vaincue dimanche soir en déplacement, par 22 à 27 par la sélection de la Serbie voisine, dans le deuxième groupe des préliminaires du Championnat d’Europe 2018, accueilli par la Croatie. La Serbie se classe en tête, avec 6 points, suivie par le Bélarus — 5 points, la Roumanie — 4 points et la Pologne — 1 point. Les deux premières classées et la meilleure équipe occupant la 3 place dans les 7 groupes seront qualifiées pour la finale du tournoi, à laquelle la Roumanie n’a plus accédé depuis 22 ans. Dimanche encore, l’équipe féminine hongroise de Gyor, entraînée par le sélectionneur de la Roumanie, l’Espagnol Ambros Martin, est redevenue championne d’Europe après avoir remporté par 31 à 30, après les prolongations, la finale du Final Four de Budapest, face aux Macédoniennes de Vardar Skopje. La championne européenne de l’année dernière, CSM Bucarest, a remporté, par 26 à 20, la petite finale, qui l’a opposée à l’équipe Buducnost Podgorica du Monténégro, décrochant la médaille de bronze. Plus de 1.500 supporters roumains ont assisté aux matchs dans lesquels a joué la dernière fois pour l’équipe Buducnost, la meilleure handballeuse du monde, la Roumaine Cristina Neagu, qui, à partir de cette année, jouera pour CSM Bucarest.

  • La semaine du 1er au 6 mai 2017

    La semaine du 1er au 6 mai 2017

    Pas de fonction gouvernementale pour les condamnés pour corruption, décide la Cour Constitutionnelle



    La Cour constitutionnelle de la Roumanie a rejeté, jeudi, comme irrecevable, la saisine de l’Avocat du peuple (équivalent roumain du Défenseur des droits) portant sur l’article qui interdit aux personnes condamnées d’être membres du gouvernement. La Cour a notamment constaté que les motifs invoqués dans la saisine déposée par l’Avocat du peuple, Victor Ciorbea, en début d’année, constituaient tant des problèmes d’application et d’interprétation de la loi par les autorités publiques compétentes que des aspects de légifération qui sont de la compétence du Parlement.



    La loi 90 de 2001, portant organisation et fonctionnement du gouvernement et des ministères, dispose que seules les personnes qui n’ont pas été condamnées au pénal et qui ne se trouvent pas dans un des cas d’incompatibilité peuvent faire partie du gouvernement. La Cour a été saisie après qu’en vertu de cette loi, le président de la Chambre des députés et leader du PSD, Liviu Dragnea, n’a pas pu être désigné premier ministre, même si la formation politique qu’il dirige a remporté haut la main les élections de décembre 2016. M Dragnea a été condamné à deux années de prison avec sursis dans l’affaire de la fraude au vote lors du référendum de 2012 de destitution du président de l’époque, Traian Basescu. Liviu Dragnea a déclaré pourtant que la décision de la Cour n’influait pas sur sa carrière politique.




    Colère contre le projet gouvernemental relatif à la loi de la grâce



    La Commission juridique du Sénat roumain a pris un virage à 180 degrés jeudi. Elle est revenue sur son vote de mercredi et rejeté ainsi tous les amendements au projet de loi gouvernemental portant grâce collective, aux termes duquel certains faits de corruption auraient été dépénalisés. Il s’agissait d’amendements déposés tant par le chef des sénateurs sociaux-démocrates, Serban Nicolae, que par le sénateur du Parti du Mouvement Populaire et ex-président roumain, Traian Basesscu. Parmi les faits dépénalisés figuraient la corruption active et passive et le trafic d’influence, mais à condition que le préjudice soit récupéré. Plusieurs centaines de personnes avaient protesté mercredi soir, place Victoriei de Bucarest, devant le siège du gouvernement, mais aussi dans d’autres grandes villes à travers le pays, contre ces amendements. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la classe politique, qu’ils accusent de corruption.



    Le gouvernement, qui a initié ce projet législatif, et même Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et chef de file des sociaux-démocrates, se sont déclarés contre la dépénalisation des faits de corruption. Liviu Dragnea a fait savoir que le sort de ce projet de loi, qui, effectivement, ne comprendra pas dans sa forme finale la grâce pour des faits de corruption, sera tranché dans un Comité exécutif national du PSD. La loi de la grâce collective est perçue par ses initiateurs comme une éventuelle solution pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale. La Cour européenne des droits de l’homme a déjà demandé aux autorités de Bucarest de mettre au point un plan de mesures visant à améliorer les conditions de détention.




    Visite du Premier ministre roumain Sorin Grindeanu en Israël



    Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, qui fait une visite officielle en Israël, a affirmé, jeudi, à Jérusalem, que la Roumanie restait ferme dans son soutien à la lutte contre le terrorisme. Lors de la conférence de presse commune avec son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, M Grindeanu a déclaré que les attaques terroristes d’Europe sont alarmantes et a rappelé que des citoyens roumains ont compté parmi les victimes. D’autre part, tandis que les deux Etats ont des relations diplomatiques depuis près de 70 ans, le premier ministre Grindeanu a affirmé qu’Israël est le plus proche allié et partenaire de la Roumanie dans cette région. Pour sa part, M Netanyahu a souligné que la visite de son homologue venait en continuation de la grande amitié qui existe entre les deux Etats.



    Deux documents bilatéraux ont été signés à l’occasion de cette visite : une déclaration d’intention sur la réduction des tarifs internationaux d’itinérance et une déclaration commune visant la coopération dans des domaines tels le transport de l’électricité et du gaz, la recherche, le développement, les technologies de pointe et les investissements. L’agenda de l’officiel roumain a également comporté une discussion avec le président Reuven Rivlin et une visite à l’Institut commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah, Yad Vashem, de Jérusalem. Le chef du cabinet de Bucarest a réitéré l’engagement du gouvernement roumain pour la création du Musée de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste.




    La Roumanie se prépare pour sa présidence de l’UE en 2019



    Le ministère roumain des Affaires Etrangères a organisé mercredi une conférence au sujet de la présidence roumaine du Conseil européen, durant le premier semestre de l’année 2019. La Roumanie a la chance d’apporter un nouveau souffle, plus dynamique et aider à faire renaître le projet européen au cours de l’exercice de son mandat à la tête du Conseil de l’UE, a affirmé le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, dans le message transmis aux participants. A son tour, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a fait savoir qu’au cours de son mandat, Bucarest agirait pour accélérer l’intégration des pays des Balkans au sein de l’UE et organiserait un sommet au sujet du Partenariat Oriental. Pour sa part, la ministre en charge des Fonds européens, Ana Birchall, a précisé que la présidence tournante de l’UE était un projet national pour la Roumanie et que, même si la communauté traversait une période difficile, ce défi pourrait être transformé en opportunité.




    Suppression des visas pour le Canada



    A compter du 1er mai 2017, les ressortissants roumains et bulgares titulaires ces 10 dernières années d’un visa pour le Canada ou ceux actuellement en possession d’un visa pour les Etats-Unis peuvent voyager au Canada uniquement en remplissant un formulaire nécessaire pour obtenir une autorisation de voyage. Cela est désormais possible parce que le Parlement européen a approuvé en février à Strasbourg un accord de libre échange avec le Canada, le CETA. C’est la première étape de la libéralisation du régime des visas pour les ressortissants roumains et bulgares. Aux termes de l’accord conclu par l’exécutif de Bucarest avec le gouvernement canadien, à compter du 1er décembre 2017, les visas sont entièrement supprimés pour tous les ressortissants roumains. (trad. : Alex Diaconescu)

  • Justice, justiciables et politiciens

    Justice, justiciables et politiciens

    Liviu Dragnea, chef de file des sociaux-démocrates et président de la Chambre des députés, n’a pas caché sa désillusion à l’égard de la manière dont la Commission juridique du Sénat de Bucarest avait géré la question de la dépénalisation de certains faits de corruption. Il a même fait savoir que la direction du parti allait discuter de la situation du président de cette Commission, à savoir le social-démocrate Şerban Nicolae.



    Les sénateurs juristes avaient adopté, mercredi, les amendements proposés par Şerban Nicolae et par son collègue Liviu Brăiloiu, ainsi que par Traian Băsescu, ancien chef de l’Etat, actuellement sénateur du Parti Mouvement populaire. Ces amendements portaient sur la grâce de condamnés pour corruption.



    Les Roumains n’ont pas tardé à réagir. Plusieurs milliers de personnes sont descendues dans la rue, mercredi soir, à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, pour protester contre la corruption des politiciens, soient-ils de droite ou de gauche, au pouvoir ou en opposition. Résultat: le lendemain, la même Commission juridique du Sénat, revenait sur son vote, rejetant la proposition de gracier certains délits, tels la corruption active et passive ou le trafic d’influence.



    Le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et l’Union démocrate des Magyars de Roumanie ont dit « oui », lors de ce nouveau vote, tandis que les représentants de la coalition gouvernementale, formée du PSD et de l’Alliance des démocrates et de libéraux, se sont abstenus. Le fait que Şerban Nicolae n’ait pas encore démissionné de ses fonctions de président de la Commission juridique du Sénat ternit aussi bien sa propre image, que celle du Parti social-démocrate, a écrit sur sa page Facebook Victor Ponta, ancien premier ministre social-démocrate.



    Voici les explications de Şerban Nicolae : « Hier comme aujourd’hui, la prise de la décision a été faite à l’aide des mêmes moyens démocratiques, sans crispation ni préméditation. Si nous nous sommes tous abstenus c’est parce que nous nous n’étions pas d’accord avec la procédure. Nous l’avons soumise au vote, mais nous n’avons pas changé d’option. Il n’y a donc eu aucune influence. Hier, nous avons voté en faveur des amendements, aujourd’hui nous avons choisi de nous abstenir, ne voulant pas dire oui ou non à cette procédure consistant à soumettre une nouvelle fois au vote des amendements déjà adoptés. Un point c‘est tout! »



    Malgré le rejet de son initiative législative, Traian Băsescu a fait preuve d’esprit de suite dans sa plaidoirie en faveur de la grâce des personnes condamnées pour abus de fonctions : « Chez nous, l’abus de fonctions a été traité de manière excessive. A preuve, le dernier rapport de la cheffe de la Direction nationale anticorruption, selon lequel 2.150 dossiers portant sur ce délit sont instruits actuellement. A comparer cette situation avec ce qui se passe ailleurs en Europe, je crois que le nombre de ces dossiers ne dépasse pas la centaine. Cela prouve que l’on a affaire à une application défectueuse de la loi, chose démontrée par la Cour constitutionnelle aussi. »



    Jeudi encore, la Cour Constitutionnelle a rejeté, à la majorité des voix, la saisine du Défenseur des droits relative à l’article de loi stipulant que les personnes ayant subi une condamnation pénale ne peuvent pas être membres du gouvernement. C’était justement la loi qui avait bloqué l’accès à la présidence de l’Exécutif du leader social-démocrate Liviu Dragnea et ce malgré la victoire nette de son parti lors des élections législatives de décembre 2016. Liviu Dragnea avait été condamné, l’année dernière, à deux ans de prison avec sursis, pour avoir essayé de frauder le référendum organisé en 2012 sur la destitution du chef de l’Etat à cette époque-là, Traian Băsescu.



    Voici ce que déclarait Liviu Dragnea: « La décision de la Cour ne change en rien mon attitude, comme elle ne change pas non plus le cours de ma vie, mon activité et mon action politiques. Je soutiens le premier-ministre et le gouvernement en place. Bref, cette décision ne me concerne pas. »



    La presse internationale consigne ces évolutions, qu’elle interprète comme un signe de la lutte menée par la partie saine de la société roumaine avec les responsables politiques ayant des problèmes de moralité. (trad. : Mariana Tudose)

  • 04.05.2017 (mise à jour)

    04.05.2017 (mise à jour)

    Visite – Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, qui fait une visite officielle en Israël, a affirmé, jeudi, à Jérusalem, que la Roumanie reste ferme dans son soutien à la lutte contre le terrorisme. Lors de la conférence de presse commune avec son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, M Grindeanu a déclaré que les attaques terroristes d’Europe sont alarmantes et a rappelé que des citoyens roumains ont compté parmi les victimes. D’autre part, alors que les deux Etats ont des relations diplomatiques depuis près de 70 ans, le premier ministre Grindeanu a affirmé qu’Israël est le plus proche allié et partenaire de la Roumanie dans cette région. Le chef du cabinet de Bucarest a réitéré l’engagement du gouvernement roumain pour la création du Musée de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste. Deux documents bilatéraux ont été signés à l’occasion de cette visite : une déclaration d’intention sur la réduction des tarifs internationaux d’itinérance et d’une déclaration commune portant sur la coopération dans des domaines tels le transport de l’électricité et du gaz, la recherche, le développement, les technologies de pointe et les investissements. L’agenda de l’officiel roumain a également comporté une discussion avec le président Reuven Rivlin et une visite à l’Institut commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah, Yad Vashem, de Jérusalem.



    Minorités — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a déclaré jeudi à Bucarest que garantir les droits des minorités nationales est nécessaire pour assurer la stabilité, la sécurité et les relations de bon voisinage dans la région. Présent à une conférence dont le principal sujet a été la gouvernance responsable, il a estimé que la Roumanie est probablement un des pays européens où les normes assurant la protection des minorités nationales sont le plus développées. Respecter les droits des minorités est signe de maturité en Europe, où l’esprit d’intolérance est dominant. C’est pourquoi plusieurs conflits de nature ethnique ou entre une majorité et une minorité de religions différentes se sont fait jour, a ajouté le chef de la diplomatie roumaine.



    Décision — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a rejeté, jeudi, comme irrecevable, la saisine de l’Avocat du peuple (équivalent du Défenseur des droits) portant article qui interdit aux personnes condamnées d’être membres du gouvernement. La Cour a constaté notamment que les motifs invoqués dans la saisine déposée par l’Avocat du peuple, Victor Ciorbea, au début de l’année, constituaient tant des problèmes d’application et d’interprétation de la loi par les autorités publiques compétentes que des aspects de légifération qui sont de la compétence du Parlement. La loi 90 de 2001, portant organisation et fonctionnement du gouvernement et des ministères, dispose que seules les personnes qui n’ont pas été condamnées au pénal et qui ne se trouvent pas dans un des cas d’incompatibilité peuvent faire partie du gouvernement. La Cour a été saisie après qu’en vertu de cette loi, le président de la Chambre des députés et leader du PSD, Liviu Dragnea, n’a pas pu être désigné premier ministre, même si la formation politique qu’il dirige a remporté haut la main les élections de décembre 2016. M Dragnea a été condamné à deux années de prison avec sursis dans l’affaire de la fraude au vote lors du référendum de 2012 de destitution du président de l’époque, Traian Basescu.



    Loi — La Commission juridique du Sénat roumain est revenue, jeudi, sur son vote de mercredi et elle a rejeté tous les amendements au projet de loi gouvernemental portant grâce collective, aux termes duquel certains faits de corruption auraient été dépénalisés. Parmi eux figuraient la corruption active et passive et le trafic d’influence, mais à condition de récupérer le préjudice. Plusieurs centaines de personnes ont protesté à Bucarest devant le siège du gouvernement, mais aussi dans d’autres grandes villes à travers le pays, contre ces amendements. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la classe politique, qu’ils accusent de corruption. Le gouvernement, qui a initié ce projet législatif, et Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et chef de file des sociaux-démocrates, se sont déclarés contre la dépénalisation des faits de corruption. Liviu Dragnea a annoncé que le projet de loi portant grâce, qui ne comprendra pas dans sa forme finale la grâce pour des faits de corruption, sera tranché dans un Comité exécutif national du PSD. La loi de la grâce collective est perçue par ses initiateurs comme une éventuelle solution pour désengorger les milieux carcéraux. La Cour européenne des droits de l’homme a demandé aux autorisés de Bucarest de mettre au point un plan de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    CFR — Les policiers et les procureurs de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme ont interpellé 21 personnes soupçonnées d’avoir vendu, contre un prix sous-évalué, des wagons appartenant à la Société nationale de fret ferroviaire CFR Marfa, qui devaient être envoyés à la casse. Une quarantaine de personnes, parmi lesquelles l’ancien directeur de la compagnie, Mihut Craciun, auraient constitué un groupe criminel organisé et commis des faits tels dilapidation aux conséquences particulièrement graves, faux intellectuel et usage de faux. Selon les procureurs anticorruption, les membres de ce groupe auraient initié, en 2016, la vente en Bourse de près de 2500 wagons à des prix sous-évalués. Le manque à gagner produit à la société CFR Marfa s’élève à plus de 6,3 millions d’euros. an de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    Prix — L’acteur français Alain Delon se verra conférer le prix de l’ensemble de sa carrière au Festival International de Film Transilvania, qui aura lieu à Cluj-Napoca (centre-ouest) du 2 au 11 juin. Selon les organisateurs, le prix lui sera décerné le 10 juin, au cours d’une cérémonie qui sera accueillie par le Théâtre national de Cluj-Napoca. La veille, une projection spéciale du film « Pour la peau d’un flic », réalisé par Alain Delon en 1981, et dans lequel il joue aussi le rôle principal, sera organisée en l’honneur de l’acteur français.

  • 04.05.2017 (mise à jour)

    04.05.2017 (mise à jour)

    Visite – Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, qui fait une visite officielle en Israël, a affirmé, jeudi, à Jérusalem, que la Roumanie reste ferme dans son soutien à la lutte contre le terrorisme. Lors de la conférence de presse commune avec son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, M Grindeanu a déclaré que les attaques terroristes d’Europe sont alarmantes et a rappelé que des citoyens roumains ont compté parmi les victimes. D’autre part, alors que les deux Etats ont des relations diplomatiques depuis près de 70 ans, le premier ministre Grindeanu a affirmé qu’Israël est le plus proche allié et partenaire de la Roumanie dans cette région. Le chef du cabinet de Bucarest a réitéré l’engagement du gouvernement roumain pour la création du Musée de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste. Deux documents bilatéraux ont été signés à l’occasion de cette visite : une déclaration d’intention sur la réduction des tarifs internationaux d’itinérance et d’une déclaration commune portant sur la coopération dans des domaines tels le transport de l’électricité et du gaz, la recherche, le développement, les technologies de pointe et les investissements. L’agenda de l’officiel roumain a également comporté une discussion avec le président Reuven Rivlin et une visite à l’Institut commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah, Yad Vashem, de Jérusalem.



    Minorités — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a déclaré jeudi à Bucarest que garantir les droits des minorités nationales est nécessaire pour assurer la stabilité, la sécurité et les relations de bon voisinage dans la région. Présent à une conférence dont le principal sujet a été la gouvernance responsable, il a estimé que la Roumanie est probablement un des pays européens où les normes assurant la protection des minorités nationales sont le plus développées. Respecter les droits des minorités est signe de maturité en Europe, où l’esprit d’intolérance est dominant. C’est pourquoi plusieurs conflits de nature ethnique ou entre une majorité et une minorité de religions différentes se sont fait jour, a ajouté le chef de la diplomatie roumaine.



    Décision — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a rejeté, jeudi, comme irrecevable, la saisine de l’Avocat du peuple (équivalent du Défenseur des droits) portant article qui interdit aux personnes condamnées d’être membres du gouvernement. La Cour a constaté notamment que les motifs invoqués dans la saisine déposée par l’Avocat du peuple, Victor Ciorbea, au début de l’année, constituaient tant des problèmes d’application et d’interprétation de la loi par les autorités publiques compétentes que des aspects de légifération qui sont de la compétence du Parlement. La loi 90 de 2001, portant organisation et fonctionnement du gouvernement et des ministères, dispose que seules les personnes qui n’ont pas été condamnées au pénal et qui ne se trouvent pas dans un des cas d’incompatibilité peuvent faire partie du gouvernement. La Cour a été saisie après qu’en vertu de cette loi, le président de la Chambre des députés et leader du PSD, Liviu Dragnea, n’a pas pu être désigné premier ministre, même si la formation politique qu’il dirige a remporté haut la main les élections de décembre 2016. M Dragnea a été condamné à deux années de prison avec sursis dans l’affaire de la fraude au vote lors du référendum de 2012 de destitution du président de l’époque, Traian Basescu.



    Loi — La Commission juridique du Sénat roumain est revenue, jeudi, sur son vote de mercredi et elle a rejeté tous les amendements au projet de loi gouvernemental portant grâce collective, aux termes duquel certains faits de corruption auraient été dépénalisés. Parmi eux figuraient la corruption active et passive et le trafic d’influence, mais à condition de récupérer le préjudice. Plusieurs centaines de personnes ont protesté à Bucarest devant le siège du gouvernement, mais aussi dans d’autres grandes villes à travers le pays, contre ces amendements. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la classe politique, qu’ils accusent de corruption. Le gouvernement, qui a initié ce projet législatif, et Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et chef de file des sociaux-démocrates, se sont déclarés contre la dépénalisation des faits de corruption. Liviu Dragnea a annoncé que le projet de loi portant grâce, qui ne comprendra pas dans sa forme finale la grâce pour des faits de corruption, sera tranché dans un Comité exécutif national du PSD. La loi de la grâce collective est perçue par ses initiateurs comme une éventuelle solution pour désengorger les milieux carcéraux. La Cour européenne des droits de l’homme a demandé aux autorisés de Bucarest de mettre au point un plan de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    CFR — Les policiers et les procureurs de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme ont interpellé 21 personnes soupçonnées d’avoir vendu, contre un prix sous-évalué, des wagons appartenant à la Société nationale de fret ferroviaire CFR Marfa, qui devaient être envoyés à la casse. Une quarantaine de personnes, parmi lesquelles l’ancien directeur de la compagnie, Mihut Craciun, auraient constitué un groupe criminel organisé et commis des faits tels dilapidation aux conséquences particulièrement graves, faux intellectuel et usage de faux. Selon les procureurs anticorruption, les membres de ce groupe auraient initié, en 2016, la vente en Bourse de près de 2500 wagons à des prix sous-évalués. Le manque à gagner produit à la société CFR Marfa s’élève à plus de 6,3 millions d’euros. an de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    Prix — L’acteur français Alain Delon se verra conférer le prix de l’ensemble de sa carrière au Festival International de Film Transilvania, qui aura lieu à Cluj-Napoca (centre-ouest) du 2 au 11 juin. Selon les organisateurs, le prix lui sera décerné le 10 juin, au cours d’une cérémonie qui sera accueillie par le Théâtre national de Cluj-Napoca. La veille, une projection spéciale du film « Pour la peau d’un flic », réalisé par Alain Delon en 1981, et dans lequel il joue aussi le rôle principal, sera organisée en l’honneur de l’acteur français.

  • A la Une de la presse roumaine – 04.05.2017

    A la Une de la presse roumaine – 04.05.2017

    Après des protestations de rue et la publication des titres dans la presse tels « La première victoire des pénaux du parlement » et « Basescu et Nicolae font sortir les corrompus de la taule », les sénateurs de la commission juridique semblent faire un pas en arrière et renoncent aux amendements qui prévoyaient de gracier les personnes condamnées pour des faits de corruption. Entre temps, le compté de Teleorman est le plus pauvre de Roumanie et les 14 offices touristiques de la Roumanie ont été supprimés en raison de leurs résultats médiocres.




  • 25.04.2017

    25.04.2017

    Prisons — Les conditions de détention dans les prisons roumaines enfreignent la Convention européenne des droits de l’homme et témoignent d’un disfonctionnement structurel qui nécessite un plan de mesures général de la part de l’Etat roumain, a annoncé la Cour européenne des droits de l’homme. Dans son arrêt pilote — c’est-à-dire une procédure ayant pour but de traiter un grand groupe de problèmes identiques — visant les difficultés du système pénitencier roumain, la Cour précise que Bucarest à six mois à sa disposition pour présenter un calendrier précis de mesures. Les autorités roumaines doivent proposer des solutions pour désengorger les prisons roumaines et améliorer les conditions de détention. Dans le même temps, l’arrêt-pilote inflige à la Roumanie une amende de 17.850 euros, mais il ne comporte aucune référence à d’éventuelles mesures visant la grâce ou l’allégement de la politique pénale du pays. Les juges européens ont également suspendu tout autre procès sur des plaintes similaires jusqu’à ce que Bucarest rend public son plan d’action en la matière.



    Grâce – La Commission juridique du Sénat roumain a entamé les débats autour du projet de loi de la grâce, envisagé comme la solution pour réduire les effectifs de détenus. Les sénateurs souhaitent, entre autres, accorder la grâce aux personnes condamnées pour corruption, prise ou octroi de pots-de-vin, trafic d’influence, abus de fonction ou qui écopent de peines de moins de 10 ans de prison ferme. Un des amendements les plus controversés vise également la grâce à accorder aux détenus qui exécutent des peines de jusqu’à trois ans et même de jusqu’à sept ans pour des séjours en prison en cours d’exécution mais dont la période de détention restante est de moins de trois ans. Les sénateurs juristes ont une quinzaine de jours à leur disposition pour rendre public leur rapport au sujet de ce projet de loi, avant que celui-ci ne soit examiné et voté par le reste des membres de la Chambre haute.



    Justice — Les magistrats de la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie décident aujourd’hui d’une nouvelle échéance dans un procès de corruption visant le leader du Parti social-démocrate, Liviu Dragnea. Il est accusé d’instigation à l’abus de pouvoir. Selon les procureurs de la Direction nationale anticorruption, M Dragnea, serait intervenu en tant que président du Conseil départemental Teleorman dans le sud de la Roumanie, pour que deux salariées de la Direction générale d’Assistance sociale et protection de l’enfance gardent leurs emplois et soient rémunérées même si elles travaillaient à plein temps pour l’organisation locale du PSD. Par ailleurs, la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest a rejeté hier la demande du leader social-démocrate Liviu Dragnea d’annuler sa condamnation de deux années de prison avec sursis, dans le dossier dit “du Référendum”.



    Protestations — Les transporteurs roumains ont annoncé des protestations, ces mercredi et jeudi, devant le gouvernement de Bucarest, pour réclamer un cadre légal clair qui sanctionne toute activité illicite dans ce secteur. Ils réclament, entre autres, que les plates-formes technologiques en ligne proposant des services de voiture à disposition du public sans licence spécifique et sans payer des taxes soient mises hors la loi. Ce genre de mesures existent dans tous les pays européens qui protègent les transporteurs autorisés, affirment les représentants roumains des syndicats du domaine.



    Exercice — Un exercice militaire naval roumano-britannique a commencé mardi, à Constanta, dans le sud-est de la Roumanie. La frégate roumaine « Le roi Ferdinand » et le destroyer britannique HMS Daring, exécutent des entraînements d’approvisionnement et de rejet d’une attaque aérienne. Après cet exercice, le navire britannique fera une escale de deux jours dans le port civil de Constanta. Outre les rencontres avec les responsables du Commandement de la Flotte roumaine, les marins britanniques doivent instruire les militaires roumains à l’égard des procédures spécifiques aux missions d’inspection et de contrôle des bateaux impliqués dans les différentes formes de trafic illégal en mer. Deux officiers des Forces navales roumaines doivent d’ailleurs s’embarquer sur le destroyer britannique pendant une semaine, pour se former aux types d’opérations que le bâtiment doit effectuer en mer Noire et en mer Méditerranée.



    Météo — Il fait beau en ce moment en Roumanie où les températures sont à la hausse. Le ciel est variable, couvert sur le nord-ouest où des pluies à verse sont signalées. Les températures vont de 13 à 23 degrés. 17 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • 22.03.2017

    22.03.2017

    Grève — Une partie des salariés de la société CFR Infrastructure, qui assure la maintenance des voies ferrées roumaines, a déclenché une grève spontanée, qui a arrêté des dizaines de trains dans les gares et retardé de nombreux autres. Les leaders syndicaux ont justifié ce mouvement par l’expiration de la convention collective. Selon eux, l’offre de la direction de majorer le fonds des salaires de 22,5% ne serait pas légale, car le budget de la compagnie n’a pas été avalisé par le gouvernement. Les protestataires réclament de meilleures conditions de travail et le renouvellement des équipements.



    Budget — Les sénateurs et les députés roumains ont décidé mercredi de renvoyer aux commissions pour le budget et les finances des deux chambres du législatif le rapport de l’enquête parlementaire visant les collectifs budgétaires appliqués, en 2016, par le gouvernement de techniciens dirigé par Dacian Ciolos. Nombre d’élus ont estimé que le document est imprécis et mal conçu. Après plusieurs semaines d’auditions, les commissions pour le budget et les finances avaient publié ce rapport qui constate que les recettes budgétaires de 2016 étaient de 5% en dessous des prévisions, ce qui ne justifiait pas les collectifs budgétaires intervenus en juin et novembre derniers. Cette enquête avait été réclamée par le président de la Chambre des députés, le social-démocrate Liviu Dragnea. Investi en janvier 2017, le gouvernement mené par la coalition de centre-gauche formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, a dénoncé les collectifs budgétaires de 2016 qui auraient, selon lui, provoqué un déficit de quelque 2 milliards d’euros au budget 2017. En réaction, l’opposition de droite estime que l’exécutif veut plutôt justifier ainsi ses propres échecs et promesses électorales manquées.



    Justice — Accorder une grâce collective n’est pas la solution-miracle qui puisse résoudre durablement le problème de la surpopulation des prisons roumaines, même si la Roumanie risque d’être condamnée pour cette raison à la Cour européenne des droits de l’homme, a affirmé le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Il s’exprimait lors d’un débat sur la démocratie et la réforme de la justice en Roumanie, organisé, à Bruxelles, par la Commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures du Parlement. Tudorel Toader a encore expliqué aux membres de la commission qu’il avait demandé au Parlement de Bucarest de reporter l’adoption du projet de loi visant la grâce à accorder à plusieurs catégories de détenus, afin que le gouvernement ait le temps de prendre des mesures complémentaires. En marge de cette réunion, le responsable roumain doit également rencontrer la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova. Les deux doivent notamment évoquer le prochain rapport de la Commission visant les avancées de Bucarest dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification pour le secteur judiciaire.



    Coopération — Les gouvernements roumain et moldave auront jeudi une réunion commune à Piatra Neamt, dans l’est de la Roumanie. Les équipes dirigées par le Roumain Sorin Grindeanu et le Moldave Pavel Filip doivent évoquer le renforcement de la coopération bilatérale, la mise en œuvre des projets communs ainsi que les éventuelles nouvelles opportunités de coopération. Plusieurs secteurs sont, en ce sens, prioritaires — les investissements roumains en Moldova, les technologies de l’information, les finances, la justice et les affaires intérieures. « La relation entre la Roumanie et la République de Moldova est particulière. Les citoyens des deux pays ont un intérêt permanent et des attentes spécifiques à l’égard de ces rapports. Bucarest poursuivra son appui au développement et à la modernisation de la Moldova ainsi qu’à son parcours européen », a indiqué Sorin Grindeanu.


    Cette réunion survient après la visite à Moscou, la semaine dernière, du président moldave Igor Dodon, d’orientation socialiste et pro-russe, qui y avait réaffirmé son intention de dénoncer les accords d’association et de libre-échange avec l’UE. Pour Igor Dodon, le pays devrait plutôt resserrer ses relations avec l’Union eurasiatique et passer à une organisation fédérale, ce qui serait une solution pacifique, selon lui, à la crise de la région sécessionniste de Transnistrie.



    Exercice — La Roumanie accueillera, en juillet prochain, un ample exercice militaire auquel doivent participer une trentaine de militaires des Etats de l’OTAN, a fait savoir l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm. Ces manœuvres seront une preuve supplémentaire de la relation amicale serrée entre la Roumanie et les Etats-Unis, reflétée par leur partenariat stratégique et l’alliance au sein de l’OTAN, a ajouté le diplomate américain.



    Terrorisme — Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, se trouve à Washington où il prend part à la réunion ministérielle de la Coalition globale anti-Daesh. Les participants doivent discuter des actions visant à endiguer les agissements et la progression de l’organisation Etat islamique, du recul de celle-ci ainsi que de l’assistance humanitaire à fournir et des mesures de stabilisation dans les régions libérées de sous l’emprise de ce groupement. En participant à cette réunion, la Roumanie réaffirme son appui et ses engagements concrets en faveur des efforts internationaux anti-terroristes et visant à stabiliser les Etats du Moyen Orient et du Nord de l’Afrique, peut-on lire dans un communiqué de la diplomatie roumaine.



    Gopo — Le film « Sieranevada » de Cristi Puiu a raflé la plupart des prix importants du Gala Gopo du cinéma roumain. Il a triomphé dans six catégories, dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario, Cristi Puiu rassemblant une véritable collection de trophées pour ce huis clos familial lors d’une cérémonie funèbre. Six Gopos sont allés aussi au premier film du réalisateur Bogdan Mirica, « Chiens », une histoire qui se déroule dans des milieux mafieux. Les Prix Gopo sont offerts annuellement par l’Association pour la promotion du film roumain. Le trophée porte le nom d’Ion Popescu-Gopo, artiste innovateur et cinéaste plurivalent qui a remporté la Palme d’or du meilleur court métrage d’animation, en 1957.



    Boxe — Le Roumain Robert Eusebiu Jitaru a été sacré meilleur boxeur du Championnat d’Europe amateurs de moins de 22 ans, dont il a également remporté la médaille d’or à la catégorie 56 kilos. Lors de cette compétition déroulée à Braila, dans le sud-est de la Roumanie, le Roumain a dépassé en finale le Britannique Peter Mc Grail, 3 points à 2. De l’or aussi pour un autre pugiliste roumain, Paul Andrei Aradoaie, qui a triomphé à la catégorie 81 kilos, face au Russe Muslim Gadjimagomedov, avec le même score 3-2.



    Water-polo – L’équipe vice-championne de Roumanie au water-polo, CSM Digi Oradea, rencontre aujourd’hui les Hongrois de Ferencvaros TC Budapest, au premier tour de la finale du LEN Euro Cup, la seconde compétition continentale interclubs. CSM Digi Oradea est la première équipe roumaine de water-polo qui se qualifie dans une finale européenne, après 35 ans. Le match retour doit se tenir le 5 avril, à Budapest.

  • En quête de solutions pour les prisons roumaines

    En quête de solutions pour les prisons roumaines

    Les responsables de Bucarest sont à la recherche de solutions pour améliorer les conditions de vie dans les prisons et pour éviter de se voir appliquer de nouvelles sanctions par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Et pour cause : l’année dernière les amendes se sont chiffrées à 1,6 millions d’euros.

    Dans ce contexte, fin janvier, le gouvernement de gauche de Bucarest adoptait un controversé décret d’urgence visant à gracier plusieurs catégories de détenus, en raison du surpeuplement des pénitenciers. Par ce décret, entre autres, les peines inférieures à 5 ans étaient graciées, à l’exception des récidivistes. Cette initiative, aux côtés d’une autre visant à alléger les sanctions pour l’abus de fonction, a engendré d’amples protestations en Roumanie, en fait les plus amples depuis la chute du communisme en 1989, attirant aussi de nombreuses critiques de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Suite à ces manifestations, le gouvernement a renoncé aux deux décrets mentionnés.

    Mais les problèmes des pénitenciers roumains restaient toujours sans solution. Par conséquent, le Sénat de Bucarest a adopté lundi un projet visant à modifier la loi qui régit l’exécution des peines de prison. Aux termes du document, les détenus qui vivent dans des conditions inadéquates, soit dans un espace inférieur à 4 m carrés par personne, bénéficieront d’une réduction de peine de 3 jours par mois. Ce projet fait partie de tout un paquet initié par le gouvernement roumain afin d’éviter de se faire sanctionner par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, un paquet voté par tous les partis.

    La Roumanie fait ainsi une moitié de pas vers la solution du problème de fond, estime la sénatrice libérale Alina Gorghiu : «Si on ne discute pas à chaque fois de la construction des pénitenciers envisagée par le gouvernement, si on ne prend pas au sérieux la mesure des bracelets électroniques, si on n’arrive pas à dire très clairement que le recour interne de type compensatoire ne résout pas le problème de l’hygiène des cellules où vivent les détenus, ni le problème de la réinsertion sociale, qui est le plus grand défaut du système pénitentiaire roumain, alors cela signifie que nous ne résolvons pas le problème de fond. »

    Pour sa part, le sénateur social-démocrate Serban Nicolae, affirme que la situation des détenus roumains reste un problème réel, bien que le phénomène infractionnel soit à la baisse.

    Serban Nicolae : « Il y a 15 ans, le nombre des détenus se trouvant dans les prisons roumaines s’élevait à 56.000. A présent il en reste 28.000, donc, sans une loi de la grâce collective, ni d’autres mesures spécifiques, sans bracelets électroniques ou de mesures alternatives d’exécution des peines, le nombre des détenus à diminué à moitié en Roumanie. Et cela, uniquement dans le contexte actuel de procédure judicaire dans le domaine. »

    Notons pour terminer que c’est maintenant à la Chambre des Députés à s’exprimer sur le projet de loi adopté par les sénateurs de Bucarest, les députés ayant le pouvoir décisionnel dans ce cas. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 13.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 13.03.2017

    Les chefs des Parquets général et anticorruption entrent dans le collimateur du ministre de la Justice. Leur activité professionnelle et managerielle sera soumise à une évaluation. Entre temps, le Parlement travaille sur plusieurs amendements censés assouplir la législation anti-corruption et accorder une grâce collective à plusieurs catégories de détenus, condamnés pour des faits de corruption. Si certains élus roumains sapitoient sur le sort de ces derniers, la presse roumaine sindigne à légard des nouveaux avaters de lesclavage – les conditions difficiles dans lesquelles vivent et travaillent des milliers de Roumaines, exploitées dans les fermes siciliennes.




  • 07.03.2017 (mise à jour)

    07.03.2017 (mise à jour)

    Salaires – Le gouvernement roumain souhaite préparer la loi de la grille unique des salaires avant la fin du 2e trimestre de l’année. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain Sorin Grindeanu dans une interview pour la radio publique. Il a affirmé que, dans le secteur public, les salaires en dessous des 4000 lei pourraient doubler d’ici 3 ou 4 ans, un effort financier estimé à 32 milliards de lei. Toutefois, tout dépend des performances de l’économie roumaine, a précisé le premier ministre. Par ailleurs, il a ajouté que son cabinet ne soutenait pas les récents amendements formulés pas le sénateur social-démocrate Serban Nicolae au projet de loi portant grâce à certaines catégories de détenus, dans le sens d’y inclure les personnes condamnées pour des faits de corruption. A son tour, le leader du Parti Social Démocrate, Liviu Dragnea, a déclaré mardi qu’il n’était pas en faveur de la grâce des infractions liées à la corruption.

    Syndicats – Mardi, à Bucarest, un nouveau round de pourparlers au sujet de la loi de la grille unique des salaires, a eu lieu entre les leaders syndicaux des policiers d’une part, les ministres de l’Intérieur Carmen Dan et celui des Finances, Viorel Ştefan, de l’autre. Les discussions se poursuivront jeudi, le ministère des Finances devant présenter une analyse de l’impact budgétaire des exigences des policiers. Néanmoins, la situation de conflit est à moitié résolue, ont précisé les ministres. Les policiers sont surtout mécontents du fait que les bonus ne s’appliquent pas aux employés qui touchent le salaire minimum à l’échelle nationale, qui se chiffre actuellement à 1.450 lei (soit environ 320 euros), mais à une somme qui est gelée depuis décembre dernier. Des négociations au sujet de la grille unique des salaires ont eu lieu mardi aussi avec les syndicats du système sanitaire. Les débats se poursuivront jeudi avec les représentants des syndicats de l’Education et vendredi – avec les syndicats du secteur culturel.

    Réunion – La ministre roumaine déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall, a participé mardi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil des Affaires générales. L’occasion pour les participants d’adopter formellement le projet de conclusions du Conseil sur le rapport concernant le Mécanisme de coopération et de vérification. Selon la ministre, ces conclusions sont équilibrées et reflètent l’engagement des autorités roumaines de continuer la lutte contre la corruption et la réforme du système judiciaire. Elles recommandent la poursuite du dialogue avec l’Exécutif communautaire afin de pouvoir atteindre la finalisation du MCV. Par ailleurs, les discussions de Bruxelles ont porté sur les derniers préparatifs en vue du Conseil européen de printemps, prévu les 8 et 9 mars. Toujours lors du Conseil des Affaires générales, la présidence maltaise du Conseil a informé les ministres participants au sujet de la mise en pratique de l’Accord inter institutionnel « Mieux légiférer », adopté en mars 2016. Un accord qui devrait rendre plus transparent et plus facile à comprendre le processus législatif de l’UE.

    Missiles – Le ministère roumain des AE a
    fermement condamné les récents lancements de missiles balistiques par la Corée
    du Nord. Par cette action, les responsables de Pyongyang ont transgressé les
    résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, leur demandant de renoncer aux
    programmes balistiques, et ont défié l’appel de la communauté internationale
    qui leur a demandé de cesser de commettre des actes provocateurs à l’adresse de
    la paix et de la stabilité dans la Péninsule Coréenne, lit-on dans le
    communiqué du ministère des AE de Bucarest. La Roumanie invite la Corée du Nord
    à respecter les normes internationales en vigueur et à revenir à la table des
    négociations en format de 6. Rappelons-le, lundi, Pyongyang a lancé plusieurs
    missiles dans la Mer du Japon.


    Tourisme – 40 tour-opérateurs roumains participent du 8 au 12 mars à la Foire de Tourisme de Berlin, le plus grand événement du profil au monde. Le stand roumain y présentera des destinations pour l’ensemble du pays et des démonstrations de peinture d’œufs, de designs de costumes traditionnels et de création de bijoux traditionnels roumains. Les visiteurs seront également invités à découvrir la musique et les danses traditionnelles roumaines, sans oublier la gastronomie. Présent à l’événement, le ministre roumain du Tourisme, Mircea Titus Dobre rencontrera ses homologues de Pologne, de Serbie et d’Ukaine. Il a également été invité par les organisateurs de la Foire de Berlin à tenir un discours au Salon du Danube, soit une conférence consacrée aux projets touristiques communs des pays riverains du Danube.

    Prince Charles – Le Prince Charles fera une visite officielle en Roumanie du 29 au 31 mars, a fait savoir l’Ambassade de la Grande Bretagne à Bucarest. C’est la 2e visite officielle en Roumanie de l’héritier de la Couronne royale britannique depuis 1998. La Roumanie est une première étape d’une tournée régionale qui comportera également des visites en Italie et en Autriche, apprend-on de la même source. Ces dernières années, le Prince Charles a fait des visites privées en Roumanie où il détient plusieurs propriétés où il passe une partie des vacances. La dernière en date était en 2016. Prince Charles est passionné par l’architecture médiévale saxonne de Transylvanie.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera toujours très chaud en Roumanie. Le ciel sera pourtant couvert par endroits et l’on attend de la pluie sur le sud et le sud-ouest. Les températures maximales iront de 9 à 19 degrés.