Tag: Hidroelectrica

  • Neue Privatisierungen in dem Energiesektor

    Neue Privatisierungen in dem Energiesektor

    Ende letzen Monats haben die rumänischen behörden ein Abkommen vorbeugender Art mit dem IWF und der EU-Kommission mit einer Laufzeit von zwei Jahren und einem Wert von 4 Milliarden Euro vereinbart. Besagtes Abkommen soll im Herbst von dem IWF-Steuerkreis besprochen werden. In der Zwischenzeit ist eine Fassung des Intentionsbriefes der bukarester Exekutive in die Presse gelangt. Diese enthält alle Elemente, die die Parteien vereinbart haben: neue, aber auch alte, noch nicht erfüllte Verpflichtungen, Privatisierungen und Börsengänge.



    Kurzgefasst könnte die Regierung die Besitzsteuern für Privatpersonen erhöhen, die eine Wohnung zu geschäftlichen Zwecken benutzen; sie wird das Insolvenz- und das Zivilgesetzbuch abändern; sie wird ein strammes Haushaltsdefizit beibehalten; sie wird das Nationale Finanzamt umorganisieren; sie wird die Reform des Gesundheitswesen beschleunigen; das Liberalisierungsverfahren der Energie- und Erdgaspreise fortsetzen; den Börsengang von minderheitlichen Aktienpaketen bei staatlichen Gesellschaften veranlassen und eine Reihe von Privatisierungen durchführen. Zu diesen zählt auch die Privatisierung der Gesellschaft CFR Marfă, die weiter gehen soll. Dazu verpflichtete sich die Regierung vor dem IWF, die Auflagen bezüglich des Verkaufs des mehrheitlichen Aktienpakets zu erfüllen.



    Hier kommen auch weitere Einzelheiten, insbesondere mit Bezug auf den Energiesektor. Ursprünglich für dieses Jahr vorgesehen, wurde der Börsengang gro‎ßer staatlicher Gesellschaften auf den Herbst nächsten Jahres verschoben. Es handelt sich z.B. um Nuclearelectrica, die sich mit der Erzeugung von elektrischem Strom, Wärme und Kernbrennstoff beschäftigt. Genauer gesagt, wird der Staat, der über ungefähr 90% der Aktien verfügt, ein neues öffentliches Angebot von ursprünglich 10% dieses Portfolios bis ende September 2014 unterbreiten.



    Was Romgaz, die grö‎ßte Erdgasfördergesellschaft des Landes, die vom Wirtschaftsministerium verwaltet wird, anbelangt, soll das Angebot von 15% bis Ende Oktober dieses Jahres gestellt werden. Man muss au‎ßerdem die Besteuerung der Aktien der Gesellschaft regeln, die an einer ausländischen Börse gehandelt werden. Dazu muss ggf. noch die Gesetzgebung angepasst werden.



    Bis zum Sommer nächsten Jahres könnte auch ein ursprüngliches öffentliches Angebot im Falle der Gesellschaft Electrica — eines der wichtigsten Spieler im Energievertrieb, in der Energieversorgung und dem dazugehörigen Dienstleistungsbereich veröffentlicht werden. Man muss sehen, wie man im Falle von sechs regionalen Wartungsgesellschaften des Unternehmens vorgehen wird: mindestens drei davon, aber wahrscheinlich alle müssten zwecks einer möglichen Liquidation von der Electrica getrennt werden.



    Letztendlich soll für Hidroelectrica, die den 7. Platz in der Rangliste der 100 wertvollsten rumänischen Gesellschaften belegt, ein Regierungsbeschluss hinichtlich der Quotierung von 10% der Aktien verabschiedet werden. Dieser Prozess ist für Ende Juni 2014 vorgesehen.

  • Nouvelles privatisations dans le secteur énergétique

    Nouvelles privatisations dans le secteur énergétique

    Fin juillet, les autorités de Bucarest ont convenu avec le FMI d’un nouvel accord de type préventif sur 2 ans, sur une ligne de crédit de 4 milliards d’euros. L’accord doit être examiné par la direction de l’institution financière internationale cet automne.



    Une variante de la lettre d’intention que le gouvernement de Bucarest doit envoyer à Washington circule déjà dans la presse roumaine. Elle comporte tous les éléments sur lesquels les parties sont tombées d’accord : nouvelles promesses, mais aussi anciennes promesses non honorées, privatisations et cotations en bourse.



    Pour résumer en peu de mots le contenu de cette lettre, disons que le gouvernement de Bucarest pourrait majorer l’impôt sur la propriété pour les personnes physiques possédant un appartement qu’ils utilisent à des fins commerciaux. Le gouvernement s’engage également à : modifier le Code de l’insolvabilité et le Code civil, réorganiser l’Agence nationale d’administration fiscale (ANAF), accélérer la réforme du système sanitaire, continuer le processus de libéralisation des prix de l’énergie et du gaz, coter en bouse les paquets minoritaires des compagnies d’Etat et réaliser certaines privatisations. Il s’agit entre autres de la compagnie de fret ferroviaire « CFR Marfă », dont le cabinet de Bucarest s’engage à vendre le paquet majoritaire d’actions.



    Voici d’autres détails concernant notamment le secteur énergétique : prévues initialement pour cette année, les grandes cotations en bourse ont été reportées à l’automne 2014. C’est le cas, entre autres, de la compagnie Nuclearelectrica, productrice d’énergie électrique et thermique ainsi que de combustible nucléaire. Avant la fin septembre 2014, l’Etat, qui détient environ 90% des actions de cette compagnie, lancera un premier appel d’offres public pour 10% des actions. Pour la compagnie Romgaz — qui est le plus grand gazier de Roumanie, placé actuellement sous le contrôle du ministère de l’Economie, l’appel d’offres sera lancé fin octobre prochain.



    Avant l’été 2014, un appel d’offres public sera également lancé pour la privatisation de la société Electrica — une des plus importantes du domaine de l’approvisionnement en électricité et des services énergétiques de Roumanie. Reste à résoudre le problème de 5 des 6 sociétés régionales de maintenance de la compagnie. 3 d’entre elles, sinon toutes, devraient être séparées de la société Electrica et fermées. Quant à Hidroelectrica — qui occupe la 7e place parmi les 100 sociétés roumaines les plus profitables — une décision gouvernementale sera adoptée en vue de coter en bourse un paquet de10% des actions, le processus étant prévu fin juin 2014. (trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine du 26.06.2013

    A la Une de la presse roumaine du 26.06.2013

    Les quotidiens parus ce mercredi à Bucarest consacrent leurs Unes à la journée de deuil national décrétée en la mémoire des 18 victimes de l’accident du car plein de touristes roumains qui a plongé dimanche dans un ravin au Monténégro. Les quotidiens, dont le journal en ligne Gandul.info, constatent qu’en Roumanie cette journée de deuil national coïncide avec la fête du drapeau national. C’est pour la 7e fois en 23 années que les Roumains ont respecté à midi un moment de silence, constate Gandul.info. En effet, les cérémonies consacrées à la fête du drapeau national ont été modifiées, explique aussi Jurnalul national selon lequel le drapeau national a été dabord hissé en haut de son mât puis immédiatement rabaissé à mi-hauteur.



    Par ailleurs, les quotidiens roumains passent sous la loupe plusieurs sujets de l’actualité économique, et notamment la situation de plusieurs sociétés roumaines à capital d’Etat. Evenimentul zilei évoque le dernier coup du ministre roumain des Transports Relu Fenechiu qui a carrément exécuté le chef de la compagnie aérienne nationale Tarom. Le mandat du dernier manager privé à la tête d’une compagnie publique de transports a été raccourci de trois ans. Même s’il a réussi à réduire à moitié les pertes de Tarom, son PDG, le Belge Christian Heinzmann n’a pas partagé la même vision que le Conseil d’Administration et le Ministère des Transports, fait savoir Evenimentul zilei qui précise que désormais, Christian Heinzmann sera côtoyé par un nouveau directeur exécutif, Nicolae Demetriade, ancien PDG de la compagnie entre 2001 et 2002.



    Romania libera constate que les managers privés choisis en début d’année à la tête des compagnies d’Etat subordonnées au Ministère des Transports sont remplacés un après l’autre par d’anciens directeurs roumains, des connaisseurs de la « culture locale », en fait des soldats fidèles au ministre des Transports Relu Fenechiu, martèle Romania libera. « CFR — la compagnie publique roumaine des chemins de fer et Tarom ne sont que le début », affirme Laurentiu Mihu dans son éditorial de Romania libera. A son avis, les responsables du ministère roumain des Transports ont mis en oeuvre une opération complexe qui vise deux objectifs. Primo : revenir au modèle roumain de management d’Etat avec tout ce que cela signifie, à savoir politisation, manque de performance, corruption et secundo : création dans l’espace public d’une aversion face à l’idée du management privé, lit-on dans Romania libera.



    Adevarul marque une année depuis le début de la procédure d’insolvabilité de la compagnie Hidroelectrica, le plus important producteur d’électricité de Roumanie. Pendant cette année, Hidroelectrica a souffert de multiples changements et se prépare à sortir de cette procédure vers la fin du mois en cours, même si la compagnie ne cesse de se confronter à de graves problèmes. Finalement, l’insolvabilité de Hidroelectrica est à la fois un succès et un échec, estime Adevarul. Le journal explique que la compagnie a dénoncé les contrats avec les intermédiaires, une demande imposée par le FMI et une des principales causes de la situation financière désastreuse enregistrée l’année dernière. Par ailleurs, la compagnie « a perdu des clients, des partenaires, sa réputation et n’a pas fait des investissements nécessaires » accusent d’anciens responsables de Hidroelectrica, cités par Romania libera.



    En cette fin juin, les jeunes roumains vivent les émotions des différents examens. Dans le calendrier des épreuves de l’évaluation nationale, à laquelle sont soumis les collégiens roumains, ce mardi a été consacré à la langue roumaine, fait savoir Gandul.info qui cite des enseignants selon lesquels un élève moyen aurait pu sans aucun problème obtenir 7 points sur 10. Obtenir une telle note tout en surfant sur Facebook c’est également possible en Roumanie, puisque selon Adevarul, une jeune professeur de langue roumaine a enregistré un succès fou avec ses leçons de roumain postées sur ce réseau de socialisation. Bref, originalité et efficacité.