Tag: immobilier

  • 04.10.2024

    04.10.2024

    Francophonie – Le président roumain, Klaus Iohannis, commence aujourd’hui une visite de deux jours en France pour participer au Sommet de la Francophonie. Selon l’Administration présidentielle, la 19e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 88 Etats membres à pleins droits, membres associés et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie se déroulera sous le titre « Créer, innover, entreprendre en français ». La participation du président à cette session du Sommet de la Francophonie constitue une opportunité de mettre en évidence la contribution du pays, à l’effort mondial de transformation et d’adaptation du multilatéralisme, effort qui concerne aussi l’Organisation Internationale de la Francophonie, dans un contexte marqué par des défis à l’adresse de l’ordre international basé sur des règles, selon la même source. La Roumanie doit promouvoir ses propres priorités en ce qui concerne la situation politique et sécuritaire dans l’espace francophone, reflétées dans la Résolution qui sera adoptée à l’occasion de la réunion, précise l’Administration présidentielle de Bucarest. Le président Iohannis participera à une table ronde sur le thème de l’intégration des jeunes francophones sur le marché de l’emploi et sur un débat sur les priorités politiques dans l’espace francophone. Entre autres, il plaidera pour la consolidation de Francophonie universitaire et scientifique, qui constitue une des contributions majeures de la Roumanie à l’organisation.

     

    Chisinau – Le premier roumain, Marcel Ciolacu, fait aujourd’hui une visite officielle en République de Moldova voisine, dans le cadre de laquelle il rencontrera son homologue Dorin Recean, la présidente Maia Sandu ainsi que le chef du Parlement de Chisinau, Igor Grosu. Le premier ministre roumain est accompagné par le vice-premier ministre Marian Neacşu, le ministre de l’Economie, de l’entrepreneuriat, du tourisme, Ştefan-Radu Oprea, et le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Florin Barbu. M Ciolacu a déclaré qu’il se rendait à Chişinău pour reconfirmer le soutien solide et sans équivoque de la Roumanie à la République de Moldova, sur tous les paliers. Nous restons une voix ferme qui soutient l’intégration européenne de la République de Moldova, nous continuons l’implémentation de l’Accord de 100 millions euros, qui génère des projets d’impact et accélérons notre interconnexion  dans des domaines vitaux tels l’énergie, l’infrastructure et les transports, a dit le chef du gouvernement roumain. Il a souligné que la  confirmation de l’option européenne par les citoyens de la République de Moldova, aux élections du 20 octobre, était cruciale pour la poursuite de son parcours européen, la seule voie vers un meilleur développement et une meilleure vie.

     

    Proche Orient – Le département américain d’Etat a communiqué que l’Administration Biden jugeait adéquate la décision d’Israël de continuer les frappes aériennes et terrestres contre le Hezbollah mais qu’elle reconnaissait le risque d’une escalade de l’offensive au Liban, selon la BBC. Par ailleurs, les leaders des Etats du G7, dont la présidence est détenue par l’Italie ont fait part jeudi en soirée de leur « inquiétude profonde » envers « la détérioration de la situation » au Proche Orient et ont averti contre une « escalade incontrôlable » dans la région, fait savoir l’AFP. Les leaders du G7 ont condamné « avec la plus grande fermeté l’attaque militaire direct de l’Iran contre Israël » attaque qui constitue « une menace grave à l’adresse de la stabilité régionale ». Pour ce qui est du Liban, ils rappellent le besoin d’une fin des hostilités au plus vite afin de créer de l’espace à une solution diplomatique.

     

    Evacuation – Les 69 personnes rapatriées jeudi du Liban sont des citoyens roumains et membres de leurs familles de premier degré, dont la plupart des femmes et des enfants ainsi que de personnes qui ont besoins de soins médicaux, fait savoir le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Le vol a été réalisé avec le soutien du ministère roumain de la défense, qui a fourni un avion militaire. La démarche a été réalisée dans le contexte de l’escalade du conflit dans la région du Proche Orient. Selon le ministère, la Roumanie poursuivra les efforts visant à assurer la protection consulaire des ressortissants roumains se trouvant au Liban.

     

    Immobilier – Les prix des maisons et des appartements ont augmenté en Roumanie de 20% ces 15 dernières années, alors que le prix des loyers a augmenté de plus de 40%, selon l’Eurostat. Au niveau de l’UE, durant la même période, le coût de l’achat d’une maison a augmenté de 52% alors que les loyers ont progressé de 25%. Les hausses des prix les plus importantes ont été enregistrées en Estonie et en Hongrie, de plus de 200% alors qu’en Italie les prix ont baissé de 5%. L’Estonie est aussi en première position pour ce qui est de la majoration des loyers. La Grèce est l’unique Etat européen où les loyers ont baissé. Au niveau communautaire, par rapport à l’année dernière, tant le prix des habitations que les loyers ont augmenté en moyenne de 3%.

     

    Elections – La principale motivation des Roumains de voter aux élections pour le Parlement européen a été la situation économique, selon un eurobaromètre publié par le Parlement européen. L’autre raison principale a été la hausse des prix et du coût de la vie. L’étude place les Roumains à un niveau supérieur à la moyenne de 27 Etats membres pour ce qui est de l’optimisme relatif à l’avenir de l’Union. Selon l’Eurobaromètre, d’autres sujets qui ont déterminé les Roumains à se rendre aux urnes ont été la protection sociale, la prospérité et l’accès à l’assistance médicale, la situation internationale, la démocratie et l’Etat de droit, mais aussi la défense et la sécurité.

     

    Sommet – Le développement de la Roumanie dépend des investissements et de l’initiative et notre pays a besoin de personnes à l’attitude occidentale envers le travail – a déclaré le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, présent jeudi à un Sommet des Roumains du Monde organisé à Bucarest. Le chef de l’exécutif roumain a précisé que plus de 3 millions de Roumains ont émigré de 2008 à 2022, soulignant pourtant que l’année dernière ce fut pour la première fois que 190 000 Roumains dont rentrés dans leur pays d’origine. Présent à l’événement, le président du Sénat, Nicolae Ciucă, a affirmé qu’il souhaitait à ce que les Roumains de la diaspora rentrent chez eux, soulignant que l’implication de l’Etat était « absolument nécessaire et importante ».

     

    Météo – Il fait beau actuellement en Roumanie où les maxima sont supérieurs aux moyennes du début octobre, allant de 20 à 29 degrés. Le ciel est couvert sur l’ouest, le nord-ouest, le centre et le nord-est. Il fait beau aussi à Bucarest, où les maxima vont jusqu’à 27 degrés. 19 degrés en ce moment à Bucarest.

     

  • Evolution du marché de l’immobilier en Roumanie

    Evolution du marché de l’immobilier en Roumanie

    Le nombre de maisons vendues en Roumanie a augmenté de 16% au premier semestre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente. Au niveau national, durant les 6 premiers mois de l’année 2024 plus de 77.200 maisons et appartements ont été vendus. Une hausse encore plus importante des transactions immobilières a été enregistrée dans la région de la capitale, Bucarest et le département limitrophe d’Ilfov assistant à une hausse de 25,4 % des transactions.

    Mais l’évolution la plus marquée a été enregistrée dans le département de Iaşi (situé dans le nord-est de la Roumanie), avec une hausse annuelle des ventes de logements résidentiels de 71%, tandis que le département d’Argeş (situé dans le sud du pays) a fait le moins bien, enregistrant une baisse de 11,5% de ses transactions immobilières pendant les 6 premiers mois de l’année en cours. Aussi, la ville de Iasi est devenue, pour la première fois, le marché résidentiel régional le plus dynamique de Roumanie, se situant juste après Bucarest et son département limitrophe d’Ilfov en termes de nombre de logements résidentiels acquis au cours des six premiers mois de l’année 2024, dépassant en cela des marchés immobiliers de tradition, tels ceux de Timisoara (ouest), de Cluj (nord-ouest) et de Braşov (centre). Mais la hausse impressionnante des transactions enregistrées pendant la première moitié de l’année dans la ville de Iași a été souvent le fruit des accords de vente/achat conclus précédemment, selon les consultants immobiliers.

    Par ailleurs, les prix de l’immobilier dans l’Union européenne ont augmenté de 0,4% et les loyers de 0,9% au premier trimestre 2024, par rapport au 4ème trimestre 2023, selon l’Office européen des statistiques (Eurostat). Par rapport au premier trimestre 2023, les prix à l’achats des logements ont augmenté en moyenne de 1,3% dans les 27 États membres de l’UE tandis que les prix des loyers ont enregistré une hausse de 3%.

    De 2010 au premier trimestre 2024, les loyers ont augmenté de 24% en l’UE, alors que la hausse des prix des logements a été de 49 %. En comparant les données disponibles au premier trimestre 2024 à celles enregistrées au premier trimestre de l’année 2010, l’on constate que la hausse du prix à l’achat de l’immobilier a surpassé la hausse des loyers dans 20 Etats membres. Parmi ces derniers, notons la hausse conséquente de l’immobilier en Estonie (de 223% dans l’intervalle), en Hongrie (de 207%), en Lituanie (de 170%) et en Lettonie (de 140%), suivis de près par la République Tchèque (avec une hausse de 125%) et par l’Autriche (avec une hausse enregistrée dans l’intervalle de 108%). Des baisses plus significatives ont été enregistrées en Italie (moins 8%) et à Chypre (moins 1,2%). En Roumanie, la hausse de prix de l’immobilier entre 2010 et 2024 a dépassé 20 %. Quant aux loyers, ils ont augmenté dans 26 États de l’UE à l’exception notable de la Grèce (où le prix des loyers a diminué de 22 %). A l’instar des hausse enregistrées à l’achat, les hausses des loyers les plus marquées ont été enregistrées en Estonie (201%), en Lituanie (174%), mais également en Irlande (104%). En Roumanie, la hausse des loyers a dépassé 40 %.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Consommation à la hausse en Roumanie

    Consommation à la hausse en Roumanie

    La Roumanie connait la hausse de la consommation la plus élevée de toute l’UE

     

    Au mois de juin 2024, la Roumanie a connu la hausse des ventes en détail la plus élevée de toute l’Union européenne, de 10,2%, par rapport à juin 2023. Selon les chiffres d’Eurostat, le volume du commerce en détail a augmenté de 0,1% parmi les Etats membres par rapport au même mois de l’année dernière. La Roumanie est suivie par le Luxembourg (avec une hausse de 7,9%) et par la Croatie (5,4%). Au pôle opposé, les baisses plus significatives ont été enregistrées en Belgique, en Estonie et en Autriche. Conformément à une analyse de la Banque commerciale roumaine, en juin la confiance des consommateurs a franchi son niveau le plus élevé des trois dernières années pour baisser en juillet et se maintenir en dessous de la moyenne. Les crédits à la consommation passent par une croissance à deux chiffres, encouragée par la réduction des taux d’intérêt aux nouveaux crédits et par l’assouplissement des conditions d’octroi sur la toile de fond de la compétition entre les banques.

     

    Un intérêt accru pour l’immobilier

     

    L’intérêt des Roumains pour l’immobilier et notamment pour les maisons et les apparts nouveaux a explosé à Bucureşti, Cluj-Napoca (nord-ouest) et Iaşi (est). 18.000 telles propriétés sont actuellement à vendre dans les grandes villes roumaines. Selon un rapport réalisé par un site spécialisé, en une année, les prix ont augmenté dans ces villes de 17% et pourraient atteindre de nouveaux records prochainement. Les nouveaux apparts et maisons suscitent l’intérêt dans les grandes villes roumaines, malgré une évidente hausse des prix. Pourtant, le nombre d’immeubles en construction est assez réduit, ce qui a une conséquence directe sur l’offre proposée aux Roumains. Les experts sont d’avis que la tendance à la baisse des taux d’intérêt maintiendra une demande élevée aussi sur le marché de l’immobilier, dans le contexte d’une offre à la baisse. Cette évolution générera bien évidemment de nouvelles majorations du prix des maisons et apparts, concluent les spécialistes.

     

    Les Roumains sont fans de SUVs et de crossovers

     

    Précisons également que selon les chiffres officiels, le nombre d’immatriculations de nouvelles voitures a également grimpé en Roumanie durant les six premiers mois de cette année, par rapport à l’année dernière. Les Roumains sont toujours fans des SUV et des crossovers au détriment de la classe compacte et des berlines.

     

    L’enthousiasme pour les véhicules électriques a diminué

     

    Et il y a aussi un secteur qui connait une baisse des ventes – celui des véhicules purement électriques, à cause de l’absence d’une infrastructure de recharge adéquate, affirment les spécialistes. Enfin, le rapport le plus récent de l’Association des producteurs et des importateurs d’automobiles de Roumanie fait état d’une hausse tant de la production autochtone que des ventes de véhicules et de pièces et de composantes.  82 505 véhicules ont été immatriculés durant les six premiers mois de l’année, soit une hausse de plus de 12% par rapport à la même période de l’année dernière. Le long de l’année 2023, le nombre de voitures neuves immatriculées en Roumanie a dépassé les 140 000, selon les chiffres officiels. Par conséquent, si le marché maintient ce rythme, ces chiffres seront dépassés à la fin de l’année.

     

    Les perspectives : 500 000 voitures produites en Roumanie cette année

     

    Côté production, les deux grandes usines d’automobiles de Roumanie, Automobile Dacia Mioveni et Ford Craiova (les deux dans le sud), comptent produire un demi-million de véhicules. Etant donné ces évolutions, les prévisions de la Commission européenne font état d’une avancée de l’économie roumaine de plus de 3% en 2024 et 2025, qui repose sur la consommation privée, alors que le taux d’inflation devrait baisser progressivement.

  • Le marché immobilier en Roumanie

    Le marché immobilier en Roumanie

    Nous estimons qu’en février 2024, presque 53.000 logements ont été vendus sur le marché de l’immobilier roumain, de 16500 de plus qu’en janvier. Le nombre des biens immobiliers – maisons, terrains et appartements ayant fait l’objet des transactions en février a dépassé de 6500 celui des biens vendus durant la même période de l’année d’avant. Dans le classement des villes dressé en fonction du nombre de logements vendus, c’est Bucarest qui se trouve en première place, avec plus de 9100, suivi par Ilfov, presque 3500 et Iasi, plus de 3200. Au pôle opposé, on retrouve les départements de Teleorman, 240, Covasna, 330 et Salaj, 410. Par ailleurs, les départements ayant enregistré le plus grand nombre de terrains agricoles vendus durant le deuxième mois de l’année en cours sont Dolj, 900 terrains, Botosani, plus de 620 et Timis, 610 terrains.

    Par ailleurs, plus de 70% des Roumains en quête d’un logement préfèrent les appartements aux maisons et cela pour une raison bien précise, à savoir le prix. Au dernier trimestre de l’année dernière, le nombre total de demandes de maisons et d’appartements a été de 124.700 dont 105.800 appartements dans des immeubles anciens et 45.100 dans des immeubles neufs.

    Durant les trois derniers mois de 2023, la Roumanie a enregistré 145.200 acquéreurs potentiels, de 21,7% de plus qu’en 2022. Ceux-ci ont dû choisir parmi 116.000 propriétés résidentielles, maisons et appartements, de 25% de moins qu’en 2021. Un quart des acheteurs ont cherché un bien immobilier au centre-ville, entre 30 et 40% ont préféré la banlieue, et le reste s’est orienté vers les autres quartiers.

    Les principaux quartiers résidentiels de Roumains se trouvent dans les grandes agglomérations urbaines, telles la capitale, Bucarest, Timisoara, dans l’ouest, Iasi, dans le nord-est, Brasov, au centre et Constanta, dans le sud-est du pays.

    Les Roumains qui optent pour une maison sont pour la plupart, des familles avec enfants qui souhaitent disposer d’un extérieur et davantage d’espace. Puisque ce type de propriété est souvent dans les banlieues des grandes villes, les acquéreurs sont principalement des personnes aisées, entrepreneurs ou directeurs, qui travaillent depuis chez eux et dont l’emploi du temps est très flexible.

    Selon les estimations des experts immobiliers, cette année, un million de Roumains chercheront à acheter un bien immobilier qu’ils choisiront en fonction aussi bien du prix, que de l’attractivité du quartier.

  • Premiers signes de ralentissement pour le marché roumain de l’immobilier.  

    Premiers signes de ralentissement pour le marché roumain de l’immobilier.  

    En termes nets, les résultats du marché immobilier durant les six premiers mois semblent pourtant assez consistants, rassurent les experts d’une grande société internationale de consulte immobilière, dans une de leurs études, véritable radiographie du secteur pendant la première moitié de l’année 2023.

    Le secteur le plus solide est celui des espaces industriels, des plus en plus recherchés par les entreprises qui souhaitent délocaliser leurs activités logistiques et de production sur la toile de fond des tensions géopolitiques de la région et plus précisément de la guerre en Ukraine. Durant la première moitié de l’année 2023 les contrats de location d’espaces logistiques modernes ont compté pour quelque 500 000 mètres carrés, soit le double de la superficie louée durant la même période de l’année dernière. Et ces chiffres ne prennent pas en compte les transactions directes, qui n’ont pas été rendues publiques. Un changement important serait le fait que Bucarest compte seulement pour un tiers du total des nouveaux contrats de location.

    Le développement de l’infrastructure, la main d’œuvre disponible et le développement régional poussent de plus en plus d’entreprises à chercher des espaces logistiques dans d’autres régions que la Capitale. Rien que l’année dernière, Bucarest comptait pour plus de la moitié des contrats de location conclus.Pour ce qui est du marché des immeubles de bureau, le 1er trimestre de l’année 2023 a été particulièrement faible, mais il a été suivi par un trimestre II qui figure parmi les plus solides des dernières années, avec des résultats comparables et même supérieurs à ceux d’avant la pandémie de Covid19. Quelque 160 000 mètres carrés d’espaces de bureaux modernes ont été loués à Bucarest durant les six premiers mois, alors que durant la même période de 2022, cette superficie s’élevait à 130 000 mètres carrés. Et pourtant la demande de nouveaux espaces s’est élevée à seulement 45 000 mètres carrés, en baisse de 40% par rapport à 2022.

    Pour ce qui est des lots de terrain, la première moitié de cette année a été assez solide, avec une superficie totale achetée par des entrepreneurs de l’immobilier s’élève à 250 millions d’euros, ce qui équivaut grosso-modo à la moitié de la valeur enregistrée en 2022, selon les chiffres des experts. Pour ce qui est des transactions immobilières, les experts remarquent un ralentissement substantiel de l’activité par rapport aux deux dernières années, mais il s’agit plutôt d’un retour à la normale. Côté immeubles résidentiels, les consultants remarquent une attention de plus en plus grande des clients et des entrepreneurs envers les appartements à louer dans des immeubles dédiés. Cette évolution intervient tant sur le fond de la majoration des taux d’intérêt des crédits immobiliers, qui ont rendu les mensualités payées supérieures aux loyers. S’y ajoutent d’autres facteurs, parmi lesquels le changement de générations, avec des jeunes qui sont à la recherche de plus de flexibilité, et le fait que certaines entreprises proposent aux salariés des paquets de bénéfices plus sérieux dont la subvention d’une partie du loyer.

    Après une effervescence durant les années 2021 – 2022, pas seulement en Roumanie et pas seulement dans le secteur des immeubles résidentiels, 2023 a commencé par une baisse des ventes sur le marché des appartements au niveau national de 20% par rapport au 1er semestre de l’année 2022. Les taux d’intérêts y ont contribué, tout comme le pouvoir d’achat plus bas, érodé par l’inflation. Et pourtant, le rythme par lequel les appartements se vendent est comparable à celui de 2018 et de 30% supérieur que celui de 2019, donc il ne s’agit pas d’une évolution tellement mauvaise, concluent les experts. Reste à voir s’il s’agit d’un recul isolé ou du début d’une évolution plus importante.

  • Inflation à la baisse, appartements moins chers

    Inflation à la baisse, appartements moins chers

    Le taux d’inflation a continué à baisser au mois de mai, même si les prix des denrées, des services et des marchandises non-alimentaires sont de plus en plus élevés. Selon l’Institut national de la statistique, le taux annuel d’inflation, rapporté le mois dernier par rapport au mois de mai 2022 a baissé de 11,23 % à 10,64 %. Egalement au mois de mai, mais par rapport au mois précédent, ce sont les tarifs des services qui ont augmenté le plus, de près de 1,1%, suivis par les prix des denrées, avec 0,8% et des marchandises non-alimentaires avec une hausse de 0,4%. D’autres majorations de prix ont été enregistrées dans le cas des fruits et légumes. Le prix des pommes de terre par exemple a augmenté en moyenne de 11% et celui des fruits frais de près de 4,7%. Pour ce qui est des services, ce sont les tarifs d’hébergement qui ont enregistré la hausse la plus élevée, soit 2,8%, suivis par les tarifs d’électricité, avec 2,2%. Le prix de certains produits a néanmoins baissé. Il s’agit du lait de vache avec une baisse de 5,7%, des carburants avec une réduction des prix de 2,6%, de l’huile comestible et des œufs.

    L’analyste économique Constantin Rudniţchi a affirmé au micro de la radio publique roumaine que le ralentissement de l’inflation encourageait les investissements et la croissance économique. Il table sur une réduction du taux d’inflation en dessous de la barre des 10% durant la seconde partie de l’année. Pourtant, un des dangers serait la majoration du salaire moyen brut jusqu’au-delà du taux d’inflation. Selon les chiffres du mois d’avril, fournis également par l’Institut national de la statistique, le salaire moyen net a augmenté en moyenne de 15% par rapport au même mois de l’année 2022. « La croissance des salaires que nous constatons déjà dans l’administration publique et dans l’Education nationale, donc l’arrivée sur le marché de 3 ou 4 milliards de lei cette année se traduit en fait par une possible flambée de l’inflation », avertit Constantin Rudniţchi. Reste à voir, selon l’analyste économique quel sera l’impact de l’introduction de cet argent dans la consommation. Et c’est toujours Constantin Rudniţchi qui avertit que la Roumanie risque d’entrer dans un cercle vicieux, dans lequel les majorations de salaire pourraient déterminer le retour ou bien le maintien du taux d’inflation à plus de 10%.

    Au mois d’avril, le salaire moyen net en Roumanie a été de quelque 900 euros. Les salaires moyens les plus élevés sont à retrouver dans les TICs, avec plus de 2000 euros net par mois et les plus bas dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration, quelque 500 euros par mois. Les incertitudes macroéconomiques ont eu des répercussions aussi sur l’immobilier. Le prix des maisons et appartements dans les grandes villes a légèrement mais constamment baissé ces trois derniers mois de l’année. Cette évolution s’explique par la baisse du pouvoir d’achat de la population sur le fond d’inflation et par le coût plus élevé des crédits. La baisse des prix la plus importante, soit plus de 13%, concerne les apparts à trois pièces construits avant 1977, l’année du tremblement de terre dévastateur suite auquel les normes de construction antisismiques ont été revisitées.

  • La flambée du cout du logement en Roumanie

    La flambée du cout du logement en Roumanie

    En début d’année une annonce immobilière provoquait du buzz sur Internet et était largement commentée par les médias. A Cluj, ville du centre ouest de la Roumanie, un studio joliment aménagé mais d’une superficie de 11 mètres carrés seulement était à louer pour 200 euros par mois. L’annonce a fait le tour des réseaux sociaux, suscitant plus de 20 mille commentaires et 14 mille partages et d’innombrables blagues liées à sa superficie minuscule. Quelques semaines plus tard, le studio situé dans un immeuble érigé en 1975 était à vendre pour 37 500 euros, soit 3 400 euros le mètre carré. Cet exemple en dit long sur la situation du marché immobilier roumain qui connait une véritable flambée des prix des immeubles mais aussi des loyers, à travers le pays.

    Selon l’Office statistique de l’Union européenne, Eurostat, la Roumanie compte parmi les Etats de l’UE ayant connu une progression du prix de l’immobilier durant le 4e semestre de l’année 2021. Les prix des habitations ont augmenté de 9,4 % dans la zone euro et de 10 % dans l’Union européenne, durant le dernier trimestre de l’année 2021 par rapport à la période similaire de 2020. C’est la progression annuelle la plus importante pour la zone euro depuis 2005, lorsque les chiffres sur le prix de l’immobilier ont commencé à être collectés. Sur la totalité des Etats de l’UE, 15 ont rapporté des progressions annuelles du prix des immeubles de plus de 10 % durant le 4e trimestre de l’année 2021, avec une seule baisse notable dans le cas de Chypre. L’avancée annuelle la plus importante a été enregistrée par la République tchèque, soit plus de 25 %, suivie par l’Estonie, la Lituanie et la Hongrie avec une progression de quelque 20 %.

    En Roumanie, le prix des maisons et des appartements a augmenté de 7,5 %. Durant le 4e trimestre de l’année 2021, par rapport aux trois mois précédents, les prix des appartements et des maisons ont augmenté de 1,9 % dans la zone euro et de 2,1 % dans l’Union européenne. En Roumanie, cette croissance a été de 2,8 % durant le quatrième trimestre de 2021, après une hausse de 0,1 % durant les trois mois précédents. Et c’est le même Eurostat qui fait savoir que les loyers dans les 27 Etats membres de l’UE ont poursuivi leur évolution à la hausse durant le 4e trimestre de l’année 2021. Entre 2010 et le deuxième trimestre de 2011, les prix des habitations et les loyers ont connu une fluctuation similaire, mais depuis le 2e trimestre de l’année 2011, les loyers ont connu une progression significative, le prix des habitations a connu des hauts et des bas pour se stabiliser ensuite.

    Dans ce contexte, en 2021 la construction d’immeubles résidentiels a enregistré un record absolu pour la période postcommuniste, soit d’après 1989. Plus de 72 500 maisons et appartements ont été finalisés au niveau national, en hausse de 7 % par rapport à 2020. A Bucarest et au département limitrophe d’Ilfov, au total 22 000 habitations ont été inaugurées qui comptent pour 30 % du total des logements achevés au niveau national. D’autres départements développés tels Timis, dans l’ouest, Iasi, dans le nord-est et Arad (ouest) ont également connu une progression du nombre d’immeubles résidentiels finalisés en 2021.

    Voilà donc que le marché a connu une véritable effervescence en 2021. Reste à voir comment évoluera ce secteur à l’avenir vu que la flambée du prix des matériaux de construction et des coûts de l’énergie fera grimper les prix sur le marché de l’immobilier. N’empêche, la demande est toujours élevée, vu que les Roumains préfèrent acheter plutôt que louer. Pas moins de 96 % de la population est propriétaire de l’espace qu’elle habite, soit le taux le plus élevé au monde.

  • Immobilier à Bucarest

    Immobilier à Bucarest

    Un aperçu de l’offre proposée sur le marché de l’immobilier à Bucarest, et des prix.

  • A la une de la presse roumaine 12.03.2019

    A la une de la presse roumaine 12.03.2019

    Pourquoi les avions Boeing 737MAX8 semblent-ils moins sûrs ?, s’interroge Adevarul en ce mardi, le lendemain du crash d’un tel appareil en Ethiopie soldé par 157 victimes. Pour sa part, Jurnalul National donne la parole aux experts pour passer en revue les principales questions à se poser avant d’acheter un logement. Enfin, Gandul informe que la Roumanie se prépare à faire la guerre aux cabanes au fond du jardin qui servent de toilettes.

  • Dernières nouvelles sur le marché de l’immobilier en Roumanie

    Dernières nouvelles sur le marché de l’immobilier en Roumanie

    Quelles offres, quelles tendances en la matière? Ligia a emboîté le pas aux clients à la Foire nationale immobilière de Bucarest. Appartements, maisons, maisons de vacances, en Roumanie et à l’étranger étaient proposées aux visiteurs, et même une maison solaire, à 100% électrique.



  • Investir dans les aires naturelles protégées

    Investir dans les aires naturelles protégées

    Aussi, pour mieux préserver son patrimoine naturel, beaucoup de ces zones sont protégées par la loi à l’heure actuelle. Les parcs naturels sont comptés en premier, et ils sont aussi les plus importants en termes de superficie occupée. C’est que la Roumanie dispose aujourd’hui de 13 parcs nationaux, auxquels s’ajoutent 18 parcs naturels, et le delta du Danube, Réserve de la Biosphère.

    Beaucoup d’investisseurs sont donc forcément attirés par la beauté des lieux et, conséquemment, par leur potentiel touristique, et cela dans une approche de développement durable. Mircea Vergheleţ, le directeur du Parc national de Piatra Craiului, souligne combien opportuns demeurent les investissements touristiques réalisés à proximité des aires naturelles protégées: « Le tourisme, pour autant qu’il se développe dans le respect des plans de management de ces aires protégées et des règlements en vigueur, demeure une activité bénéfique. C’est une activité qui est encouragée par ceux qui gèrent ces zones, car il s’agit d’utiliser de cette manière les ressources existantes, sans pour autant les abîmer, les épuiser ou les dégrader. Le tourisme écologique attire, d’une part, l’attention des gens sur l’importance de préserver correctement ces zones. D’autre part, en attirant des touristes, il représente un moteur économique d’importance pour les communautés locales. Ceux qui envisagent démarrer une affaire dans le domaine du tourisme écologique vont évidemment profiter de l’intérêt suscité par la proximité éventuelle d’une aire naturelle protégée, par l’attraction que cette dernière exerce, par les activités qui peuvent être proposées grâce à cette proximité. C’est bien dans l’intérêt commun, autant de l’administration de l’aire naturelle protégée que dans celui du futur propriétaire de l’infrastructure touristique de promouvoir, au-delà du confort, une offre d’activités dans la nature, des randonnés, du vélo et ainsi de suite. Donc, des activités qui n’appellent pas à des investissements conséquents et spécifiques. »

    En fait, chaque aire protégée appelle à certains types d’activités. Mircea Vergheleţ, le chef de l’administration du Parc national de Piatra Craiului, détaille l’idée: « Il existe une distinction entre les parcs nationaux et les parcs naturels. En général, les parcs nationaux ne peuvent pas comprendre de zones habitées. Alors, le développement des infrastructures touristiques n’est possible que dans les localités qui jouxtent le parc, mais qui demeurent situées en dehors de l’aire naturelle protégée. En revanche, pour ce qui est des parcs naturels, là où l’objectif principal réside dans la conservation du paysage au sens large, y compris, par exemple, de l’unité architecturale des villages de montagne, des investissements sont permis à l’intérieur même du parc. Tant pour les uns que pour les autres, la conservation de l’architecture traditionnelle de la zone demeure prioritaire. Pour prendre l’exemple du Parc national de Piatra Craiului, là où je travaille, nous avons deux villages à l’intérieur du Parc. Avec le soutien de l’Ordre des architectes de Bucarest, nous sommes parvenus à développer un règlement auquel tout nouveau chantier doit obéir. Il s’agit de prendre en compte plusieurs chapitres, de disposer d’une certaine superficie minimum de terrain pour pouvoir y bâtir, le régime de hauteur, les matériaux de construction utilisés, la nature de la toiture et ainsi de suite. Pour cela, l’administration du Parc fait appel à deux professionnels, membres du Conseil scientifique. C’est à ce dernier que l’on soumet toute nouvelle proposition pour de tels investissements. En travaillant de concert avec les pouvoirs locaux, nous souhaitons préserver le caractère traditionnel de ces constructions. »

    Existe-t-il en revanche des avis spécifiques à obtenir pour pouvoir construire à l’intérieur ou à proximité des aires naturelles protégées ? Mircea Vergheleţ: « Pour ériger un nouveau bâtiment à l’intérieur d’une aire protégée, vous avez toujours et sans exceptions besoin de l’avis de l’administration du Parc. A l’extérieur, en revanche, cela n’est pas nécessaire. Evidemment, il faudrait, quoi qu’il en soit, adapter vos plans aux règlements d’urbanisme en vigueur dans la zone, et il faut aussi que le terrain soit intra muros ».

    Une question nous vient naturellement à l’esprit : dans quelle mesure toutes ces règles sont-elles observées? Mircea Vergheleţ répond : « En général, surtout ces dernières années, les propriétaires, les habitants des communautés locales ont pris connaissance des règlements, des plans d’aménagement en vigueur, et les respectent. A plus forte raison qu’une bonne partie de nouveaux projets d’investissement sont réalisés à l’aide de fonds européens. On dénombre encore un certain nombre d’illégalités, des constructions érigées en l’absence d’avis nécessaires, mais dans ce cas on applique tout simplement les mesures prévues par la loi ». (Trad. Ionut Jugureanu)

  • A la Une de la presse roumaine – 13.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 13.04.2018

    Sujets divers dans la presse nationale en cette fin de semaine, car les quotidiens évoquent la réforme du système public de retraites, les normes doubles de qualité des produits européens, mais aussi l’immobilier et le tourisme.



  • A la Une de la presse roumaine – 27.02.2018

    A la Une de la presse roumaine – 27.02.2018

    Sous
    une météo capricieuse avec des températures polaires et des tempêtes de neige,
    l’actualité politique est attentivement décortiquée par nos confrères de la
    presse écrite. Les pensions de retraite, l’immobilier et l’automobile se
    retrouvent également dans les éditions enligne des quotidiens roumains.


  • A la Une de la presse roumaine 18.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 18.08.2017

    13 morts, une centaine de blessés, dont trois Roumains – ces chiffres ouvraient toutes les éditions électroniques des principaux journaux roumains, vendredi matin. Sur cette toile de fond, les journalistes tirent le signal d’alarme contre l’obsolescence des dotations de l’armée et le manque d’une stratégie en ce sens. Dans le même temps, la presse écrite explique aussi ce qui ne va pas avec la croissance économique record enregistrée par la Roumanie au premier semestre de cette année, alors qu’une nouvelle bulle immobilière est en train d’enfler en Roumanie.





  • A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    Aujourd’hui, la presse roumaine parle entrepreneuriat, immobilier et bonheur. Les salaires du milieu privé augmenteront de 17%. Toutefois, « une poignée de compagnies seulement soutiennent l’économie nationale », alors que les leaders du milieu roumain des affaires avertissent qu’en 2018 l’économie pourrait replonger dans le chaos, à cause surtout des mesures prises par le gouvernement ces dernières semaines. Entre temps, les prix des logements ont déjà augmenté de 4% cette année et ne cessent de croître, alors qu’au chapitre bonheur, les Roumains sont « les derniers de l’UE, la qualité de vie étant un concept qui définit le désastre pour eux ».