Tag: immunité

  • 07.07.2021

    07.07.2021

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie le taux de vaccination au niveau national parmi la population éligible de plus de 12 ans est d’environ 28%, a annoncé le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita. Il a averti qu’à commencer par le milieu du mois prochain, le nombre des cas de Covid 19 pourrait augmenter à cause du variant delta et a appelé à la population de se faire vacciner. Depuis le début de la campagne de vaccination en décembre dernier, près de 4,8 millions de personnes ont été vaccinés, dont 4,6 millions avec les deux doses. Par ailleurs, 60 cas de contamination au virus SARS CoV 2 dépistés en 24 heures ont été rapportés en Roumanie, ce mardi. Deux décès des suites de la maladie ont été rapportés aujourd’hui en Roumanie. L’intégralité du territoire de la Roumanie est actuellement en zone verte pour ce qui est la propagation du coronavirus. 56 personnes sont à présent en réanimation – soins intensifs.

    Politique – Les leaders de la coalition gouvernementale de Bucarest se réunissent aujourd’hui pour établir le calendrier parlementaire pour la suppression de la Section d’investigation des infractions dans la Justice. Le ministre de tutelle, Stelian Ion, présentera dans le cadre de la réunion de la coalition l’avis positif donné par la Commission de Venise au projet de suppression de cette institution. La présidente du Sénat, Anca Dragu, a déclaré lundi dans la soirée qu’après la réunion de la coalition gouvernementale de cette semaine un calendrier exact pour l’organisation d’une session extraordinaire de la Chambre haute du Parlement en vue de la suppression de la Section spéciale sera rendu public. A son tour, le président de la Chambre des députés, le leader libéral Ludovic Orban, a expliqué mardi dans la soirée que les négociations au sein de la coalition viseront surtout la législation relative à la suppression de la Section spéciale. La Commission de Venise ne s’oppose pas à cette démarche et recommande l’élimination des articles législatifs qui produisent une super-immunité des magistrats.

    Consultations – Le président roumain Klaus Iohannis poursuit à Bucarest la série de consultations entamée lundi sur le projet « La Roumanie éduquée », lancé en 2016 en vue de réaliser un consensus social et politique nécessaire pour que celui-ci soit mis en œuvre et assumé par tous les partis. Aujourd’hui, le chef de l’Etat doit rencontrer les partenaires de dialogue social du domaine de l’Education et les représentants des ONGs impliqués dans le projet. Un rapport sera publié après les consultations de cette semaine et sera adopté par le gouvernement par le biais d’un mémorandum. Les sources de financement des réformes sont le Plan national de redressement, le budget d’Etat et d’autres fonds européens.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, le CFR Cluj dans le nord-ouest a battu mardi dans la soirée à domicile, l’équipe bosniaque Borac Banja Luka, sur le score de 3 buts à 1, dans le match aller du premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions au foot. Coté Euro 2020, l’Italie a battu l’Espagne à Londres après les tirs aux buts pour se qualifier en finale. La deuxième demi-finale, entre l’Angleterre et le Danemark se joue ce soir.

    Explosion – Une puissante explosion suivie par un incendie s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi aux usines Chimiques Azomures, dans le centre de la Roumanie. Un homme âgé de 50 ans a été blessé. La compagnie a précisé que l’incident s’était produit lors de la mise en marche d’une installation de production de l’ammoniac. L’Inspection des situations d’urgence de Mures a transmis un message Ro-Alert d’information de la population dans la zone limitrophe des usines. La compagnie précise que les autorités suivent la situation et que les installations touchées par les flammes ont été entièrement fermées. Rappelons que vendredi, une explosion, suivie par un incendie s’est également produit à la Raffinerie Petromidia de Navodari dans le sud-est de la Roumanie. Un homme a été tué et cinq ont été blessés dans le cadre de cet incident.

    Météo – Il fait chaud en Roumanie et la canicule sévit sur l’ouest, le sud-ouest, ainsi que sur le centre et le sud du territoire. L’inconfort thermique est à la hausse et l’indicateur Humidex a atteint et même dépassé le seuil critique des 80 unités sur l’ouest, le sud et sur le reste du territoire. Sur la moitié est du pays, l’instabilité est toujours possible sur de nombreuses régions. Sur le reste du pays, le ciel est variable et les pluies de courte durée sont possibles. Les températures iront de 27 à 37 degrés. Une alerte météorologique est en vigueur jusqu’au 11 juillet à travers le pays à cause d’une vague de chaleur et d’inconfort thermique. 30 degrés à présent à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 18.10.2017

    A la Une de la presse roumaine 18.10.2017

    La
    presse commente, amplement, le vote au Parlement contre la levée de l’immunité
    de l’ancienne ministre des Fonds européens. Les projets de loi en matière de
    justice sont prêts, annonce le ministre de tutelle ; la nouvelle fait le
    tour de la presse.


  • Vaccination et responsabilités

    Vaccination et responsabilités

    Le projet de loi parle d’une immunisation de la population, à savoir des vaccins du calendrier national ainsi que des ceux administrés en cas d’épidémie pour l’ensemble des Roumains ou seulement pour des groupes de personnes. Si elle est adoptée par le parlement, cette loi entrera en vigueur au 1er janvier 2018.



    La responsabilité de faire vacciner un enfant incombe aux parents, au représentant légal ou à la personne en charge du mineur sur la base d’une mesure de protection spéciale. Le consentement est présumé et le refus de l’immunisation doit se faire par écrit. Selon ce projet de loi, un groupe technique, spécialement créé au ministère de la santé, sera chargé de coordonner les activités de vaccination et de mettre en page une stratégie nationale en ce sens. Dans les départements du pays et à Bucarest, des commissions spéciales surveilleront l’application des dispositions légales. L’acte réglementaire établit aussi une réserve stratégique de vaccins à utiliser dans des situations spéciales.



    Le ministre de la santé, Florian Bodog, a parlé de la situation actuelle de la vaccination des enfants : « Au cours du dernier mois, 67.000 enfants ont été vaccinés, tandis qu’environ 43.000 n’étaient pas présents à leur domicile, car, d’une part, nous sommes en période de vacances, et de l’autre, un grand nombre d’enfants sont partis à l’étranger. Mais on reviendra les chercher. Le taux de refus de l’immunisation est actuellement à 12%. »



    Conformément au projet de loi approuvé par le gouvernement roumain, lors de l’inscription à une collectivité d’enfants, l’établissement est obligé de demander une attestation signée par le médecin de famille qui confirme l’immunisation ou l’absence d’immunisation du mineur. Les vaccins obligatoires pour aller à la crèche ou à l’école sont ceux contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la rubéole, les oreillons et l’hépatite B.



    Actuellement, de nombreux parents refusent de faire vacciner leurs petits, par peur d’éventuels effets secondaires indésirables, une peur entretenue par certaines informations véhiculées par les médias et les réseaux sociaux.



    Vu sa mission de service public, Radio Roumanie s’est jointe aux démarches d’information sur les bénéfices de la vaccination ; elle a diffusé une campagne de sensibilisation de la population, attirant l’attention sur les dangers encourus par les enfants dont les parents refusent de les faire vacciner, dans le contexte où quelque 180.000 petits ne sont pas immunisés contre la rougeole et que la Roumanie se confronte à la plus importante épidémie de rougeole des dernières années. Depuis septembre dernier, lorsque cette épidémie s’est déclenchée, plusieurs milliers de cas ont été confirmés et 30 malades sont décédés. (trad. : Ileana Taroi)

  • A la Une de la presse roumaine 10.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 10.07.2017

    Ils sont les nouveaux « empereurs » ou « seigneurs féodaux » de l’argent public. La presse roumaine tire la sonnette d’alarme contre les modifications déjà entrées en vigueur de la loi de l’administration publique qui dotent les maires et les présidents de conseils départementaux d’une « super-immunité » face à la justice et à d’autres institutions de l’Etat. Les journalistes s’attardent également sur les protestations anticorruption de ce weekend, de même que sur un projet de loi qui tente d’endiguer la violence conjugale, ou encore l’inscription de neuf forêts vierges roumaines au patrimoine mondial de l’UNESCO.




  • A la Une de la presse roumaine – 18.05.2017

    A la Une de la presse roumaine – 18.05.2017

    Mercredi les quotidiens publient les détails du scandale de corruption dont fait l’objet Florin Secureanu, manager de l’hôpital Malaxa de Bucarest. Il est accusé d’avoir utilisé presque quotidiennement l’argent public pour des dépenses personnelles. A cela s’ajoutent des pots-de-vin s’élevant à 1,2 millions d’euros. Entre temps, la majorité défend un député accusé d’abus de fonction et d’avoir produit un manque à gagner de 70 millions d’euros.




  • En manque de vaccins

    En manque de vaccins

    Depuis quelques mois, la plupart des vaccins usuels sont introuvables dans les hôpitaux et les pharmacies de Roumanie. De plus en plus d’enfants se retrouvent, donc, sans défense face aux maladies infectieuses et les conséquences n’ont pas tardé. Les cas de rougeole ont explosé — soit près de 5000 patients en bas âge dans 38 des 41 départements du pays. De plus, une vingtaine d’enfants ont perdu la vie des suites de cette maladie et des complications apparues.



    Le premier ministre Sorin Grindeanu a convoqué le chef de la Santé publique, Florian Bodog, les deux décidant de la mise en place d’un plan d’acquisitions pluriannuel. De même, un nouvel organisme de contrôle et de gestion des vaccins devrait être également créé, afin d’éviter de telles crises à l’avenir. Entre temps, les vaccins tétravalent et hexavalent pour les nourrissons — contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections invasives à l’Haemophilus influenzae b et lhépatite B — ont été distribués dans le pays et ils seront bientôt suivis par les vaccins contre la rougeole.



    Le ministre de la Santé, Florian Bodog, précise : « On m’a assuré que qu’une nouvelle tranche de vaccin anti-rougeole entrera dans le pays début mai. Nous avons également trouvé une dizaine de milliers de doses de vaccin contre la rougeole dans les entrepôts des distributeurs après l’arrêt des exportations intracommunautaires. Nous avons entamé la procédure d’acquisition de ces substances », a dit le ministre de la Santé. Il a par ailleurs précisé qu’une démarche d’autorisation était en cours pour permettre l’utilisation de vaccins contre l’hépatite B, fabriqués en Norvège. Selon lui, il y avait un problème concernant la concentration de ce vaccin par rapport à ceux existant sur le marché roumain.



    Jusqu’ici, le nombre de doses distribuées aux médecins traitants ne couvre même pas la moitié du nécessaire, affirme pour sa part le docteur Raluca Ghionaru, fer de lance d’une campagne en faveur de l’immunisation des enfants : « Mes collègues et moi, nous avons reçu la semaine dernière entre 20 et 25% du nécessaire de vaccin hexavalent que nous avons sollicité auprès de toutes les directions sanitaires. Nous avons aussi reçu moins de la moitié du nécessaire de vaccin tétravalent et aucune dose de vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons, alors que nous sommes toujours en pleine épidémie. »



    Dans certains cas, la situation est rendue encore plus difficile par le refus de certains parents de faire vacciner leurs enfants. Par conséquent, les médecins généralistes ont attiré l’attention sur la nécessité d’une campagne d’information sur les bénéfices mais aussi sur les risques des vaccins. Les médecins traitants conseillent aux parents de faire confiance aux vaccins, car leur rôle est de protéger les petits face aux affections sévères. Ce qui plus est, sur le long terme, la baisse du taux de vaccinations pourrait entraîner la montée voire le retour de certaines maladies, mettent en garde les médecins. (trad. : Valentina Beleavski, Andrei Popov)

  • L’immunité parlementaire fait barrage à la lutte anti-corruption

    L’immunité parlementaire fait barrage à la lutte anti-corruption

    Les cas de deux députés roumains, enquêtés ensemble dans une seule et même affaire de fraudes supposées aux fonds européens, ont été approchés différemment par les élus de la chambre basse du Parlement de Bucarest. Ils étaient appelés à donner leur feu vert à une requête du Parquet anti-corruption visant linterpellation et, respectivement, larrestation préventive des deux hommes.



    Lun dentre eux est Mădălin Voicu, député du Parti social-démocrate, un personnage très médiatique, plutôt haut en couleurs. Accusé par les procureurs anti-corruption de trafic dinfluence, faux en écriture et blanchiment dargent, il a échappé à larrestation par les votes venus de lensemble de léchiquier politique ayant rejeté la requête des enquêteurs. Tout en précisant quil sétait prononcé en faveur de son emprisonnement, le leader social-démocrate Liviu Dragnea a expliqué la situation par la sympathie que les députés de tous bords auraient pour Mădălin Voicu. Or “la sympathie ne saurait être punie”, a affirmé Liviu Dragnea. Il répondait ainsi à une question des journalistes qui voulaient savoir si la formation sociale-démocrate allait sanctionner ses élus ayant protégé leur collègue, alors quelle est perçue par les Roumains comme un parti offrant refuge aux corrompus.



    Il se peut que Nicolae Păun, second personnage de cet histoire, ne soit pas vraiment tout aussi populaire, puisque, dans son cas, ses camarades parlementaires ont avalisé linterpellation. Nicolae Păun est le président de lAssociation du Parti des Roms Pro Europa et il est accusé davoir utilisé, de mauvaise foi, des documents faux, inexactes ou partiels, afin dobtenir des fonds européens de manière injustifiée. A tout cela sajoutent des accusations de détournement de fonds européens, modification dobjectif de ces derniers, blanchiment dargent, opérations financières incompatibles avec la fonction ou les attributions dun responsable et transactions financières avec prise dintérêts illégaux et achat dinfluence.



    Somme toute, rien ne semble convaincre les élus parlementaires roumains que limmunité que la loi leur confère nexcède pas les déclarations parlementaires. Le recours abusif à cette immunité de même que les chicanes envers les institutions judiciaires ont maintes fois été désavoués par tous les rapports du Mécanisme de coopération et de vérification de la Commission européenne qui scrute les progrès de la justice roumaine et de la lutte anti-corruption. En perpétuant ce genre de pratiques face à ce quils estiment être, de manière injustifiée, une agression de la justice portée contre eux, les parlementaires roumains minent les efforts et tous les plaidoyers de Bucarest visant à éliminer ce Mécanisme.



    Réagissant, elle aussi, après le vote de mercredi, lambassade des Etats-Unis à Bucarest a répété que lendiguement de la corruption était essentiel pour le développement et la sécurité de la Roumanie, tandis que les élus ne devaient pas se servir abusivement de limmunité parlementaire pour échapper aux responsabilités. (trad.: Andrei Popov

  • La semaine 30.11 – 05.12.2015

    La semaine 30.11 – 05.12.2015

    Les Roumains ont célébré la Fête nationale

    La Fête nationale de la Roumanie a été célébrée le 1er décembre par les Roumains de partout. Les 97 ans écoulés depuis l’union de tous les Roumains en un seul Etat ont été marqués, dans le pays comme à l’étranger, par des cérémonies religieuses, des défilés militaires, des concerts ou des réceptions. A Bucarest, des milliers de personnes ont assisté à la traditionnelle parade militaire à laquelle ont pris part plus de 2.600 militaires et spécialistes, ainsi que des équipements divers, dont véhicules de combat, blindés, avions Hercules et Spartan et hélicoptères. Pour la première fois, un détachement formé de soldats roumains blessés sur les théâtres d’opérations des Balkans occidentaux, d’Afghanistan et d’Irak a participé à cette cérémonie. Ont également été présentes des unités militaires de pays tels la République de Moldova, la Bulgarie, les Etats-Unis, la Pologne et la Turquie. De hauts responsables roumains ont assisté à cette parade miliaire. Parmi eux, le président du pays, Klaus Iohannis et le premier – ministre Dacian Cioloş. Les deux ont plaidé en faveur d’un nouveau commencement en matière de pratiques, de comportements et de mentalités, ainsi que pour le respect des symboles nationaux et l’appréciation de ceux qui contribuent à la promotion des valeurs au sein de la société roumaine.

    La contribution de la Roumanie au sein de l’OTAN

    Dans le cadre des mesures de renforcement de la défense collective du flanc oriental de l’OTAN, la Roumanie a accepté d’accueillir sur son sol le Commandement de la Division Multinationale du Sud – Est et l’Unité d’intégration des forces alliées. Le ministre roumain des Affaires étrangères a signé mercredi à Bruxelles l’accord censé assurer le cadre juridique nécessaire au fonctionnement de ces deux structures. Le rôle clé de la Roumanie et sa contribution significative au sein de l’Alliance ont été officiellement reconnus par les Etats-Unis aussi. A Washington, la Chambre des Représentants a adopté une résolution célébrant les 135 années de relations diplomatiques entre les deux pays. Le document souligne l’engagement de Bucarest, dans le cadre de l’OTAN, son rôle de premier chef en tant qu’allié des Etats Unis, ainsi que l’importance du partenariat stratégique bilatéral dans la promotion de la sécurité transatlantique et régionale. Par ailleurs, quelque 70 éléments d’équipement militaire américain, en provenance d’Allemagne, ont été entreposés cette semaine sur la base militaire de Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est de la Roumanie.

    La Roumanie salue la décision de l’OTAN d’inviter le Monténégro à devenir membre de l’Alliance.

    Présent à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OTAN, le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, a rappelé que la Roumanie, qui a rejoint l’Alliance en 2004, avait elle aussi bénéficié de la politique des portes ouvertes de l’organisation. Il a précisé que c’était le tour de Bucarest d’appuyer les nouveaux aspirants à l’adhésion à l’OTAN.Lazăr Comănescu: (track) En tant que message, cette décision est très importante aussi pour les pays qui entretiennent des relations de partenariat avec l’Alliance, et je me réfère en tout premier lieu à la République de Moldova, à la Géorgie et à l’Ukraine. La Roumanie a salué la décision de l’Alliance d’inviter le Monténégro à la rejoindre, ce qui portera à 29 le nombre de ses membres.

    Le Législatif de Bucarest a voté en faveur de la levée de l’immunité du sénateur Dan Şova

    Le Parlement de Bucarest a voté jeudi la levée de l’immunité du sénateur social-démocrate Dan Şova. Quelques heures plus tard, ce dernier a été retenu par les procureurs anticorruption dans une nouvelle affaire. Şova est accusé de trafic d’influence dans un dossier portant sur la signature d’un contrat d’assistance juridique avec une entreprise énergétique d’Etat. Selon la Direction nationale anti-corruption, entre 2011 et 2014, il aurait reçu 100 mille euros en échange de son intervention auprès du directeur général de cette compagnie pour la conclusion d’un contrat avec un certain cabinet d’avocats. Le Sénat avait rejeté en mars dernier une autre demande d’arrestation formulée par la DNA à l’encontre de Dan Sova, accusé de corruption dans une affaire visant la signature de plusieurs contrats frauduleux avec les complexes énergétiques de Rovinari et Turceni. Le premier – ministre démissionnaire Victor Ponta est lui aussi poursuivi dans cette affaire. Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a donné son aval, mercredi, à la demande du Parquet national anticorruption de placer en détention provisoire les parlementaires libéraux Ioan Oltean et Catalin Teodorescu poursuivis pour corruption. L’avis consultatif de la Commission précède le vote du plénum de la Chambre des députés, prévu la semaine prochaine.

    Le projet de budget 2016

    La ministre roumaine des finances, Anca Dragu, a présenté les principaux indicateurs sur lesquels repose le projet de budget 2016. Ce dernier vise à assurer la stabilité et la prédictibilité fiscale, dans le but de renforcer la confiance du milieu des affaires et de stimuler les investissements privés, tout en renforçant l’efficacité des ressources budgétaires. La responsable roumaine a fait savoir que le document prévoyait également la majoration de 5% des pensions de retraite, ainsi que des hausses salariales dans le secteur public, telles que décidées par le Parlement et l’ancien cabinet. Par ailleurs, plusieurs domaines, à savoir la Défense, les Investissements, la Santé et l’Education se verront allouer des enveloppes budgétaires plus conséquentes. Le budget 2016 table sur un déficit inférieur à 3% du PIB et une croissance économique de plus de 4%. Les principales mesures fiscales à mettre en place à partir de l’année prochaine portent principalement sur la baisse de la TVA de 24 à 20% et sur la diminution des impôts sur les dividendes de 16 à 5%.(trad. Mariana Tudose)

  • 15.10.2015 (mise à jour)

    15.10.2015 (mise à jour)

    Bruxelles – Les leaders des 28 se sont réunis jeudi, à Bruxelles, pour un nouveau sommet consacré à la migration. La Commission prépare des mesures à long terme pour contrôler le flux de migrants, tels la réforme du système européen d’asile et un schéma permanent de redistribution des réfugiés. A l’agenda des pourparlers : l’aide destinée aux pays autour de la Syrie et la coopération avec la Turquie qui accueille déjà plus de deux millions de Syriens. La Roumanie est représentée au Sommet par le président Klaus Iohannis. Avant le sommet, le chef de l’Etat a eu une entrevue avec le président du Parlement européen Martin Schultz. Tout en déclarant espérer un règlement pacifique du conflit syrien, celui-ci a affirmé que les pays voisins de la Syrie : la Jordanie, le Liban et la Turquie auraient besoin de l’UE. Le chef de l’Etat roumain a pour sa part déclaré que la question des réfugiés devrait être solutionnée aussi par les pays qui se confrontent à ce phénomène.

    Visite – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a eu jeudi une entrevue avec le vice-président de la Commission européenne chargé de l’union énergétique, Maros Sefčoviči, en visite à Bucarest. Les pourparlers ont porté sur les démarches européennes dans le domaine énergétique dans le contexte de la validation par le Conseil européen de la création d’une union énergétique. Lors d’une rencontre jeudi avec l’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, Alexander Vershbow, le responsable roumain a réitéré l’importance de l’inclusion de la région de la Mer Noire dans les plans de l’OTAN, en affirmant qu’une Alliance forte est indispensable pour la stabilité de la région et de toute l’Europe.

    Défense- Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, prendra part le vendredi, 16 octobre, au Jour des visiteurs distingués de l’exercice roumano- américain Dacian Viper 2015 déroulé sur la Base aérienne 71 de Campia Turzii, dans le centre du pays. L’occasion pour le responsable roumain de rencontrer l’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, l’ambassadeur Alexander Vershbow. L’exercice se déroule du 13 au 30 octobre. La Roumanie y participe avec 200 militaires des forces aériennes, six aéronefs MIG-21 LanceR et trois hélicoptères IAR, tandis que les Etats-Unis ont envoyé 200 soldats et 8 aéronefs F-16.

    Centrale- Un mémorandum d’intention sur la construction des troisième et quatrième réacteur de la Centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est de la Roumanie sera conclu en novembre, a fait savoir jeudi le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea. Le mémorandum établit la direction de la future coopération entre les sociétés Nuclearelectrica et China General Nuclear Power Corporation afin d’assurer le développement et la mise en place du futur projet. Une fois le mémorandum signé, les deux parties entameront le processus de négociation. Le gouvernement roumain a approuvé en juillet 2014 la stratégie de développement des troisième et quatrième réacteur basée sur la technologie CANDU.

    Immunité- Le parlement de Chisinau a décidé jeudi de la levée de l’immunité parlementaire du député Vlad Filat, leader du Parti libéral démocrate et ex premier ministre de la République de Moldova accusé de corruption et de fraude bancaire. Leader important de l’actuelle alliance gouvernementale, Vlad Filat a rejeté les accusations, en affirmant qu’il s’agit d’un dossier orchestré politiquement et fabriqué par ses opposants. Il a également annoncé quitter la direction du parti qui sera assumée par l’actuel premier ministre, Valeriu Strelet. La séance parlementaire est intervenue dans le contexte des protestations anti-corruption initiées par le Parti socialiste et Notre parti, les plus populaires formations politiques de la république.

    Météo- Les températures s’inscrivent dans la normale saisonnière, sauf dans l’ouest du territoire, où il fera plus froid que la normale, notamment le soir quand des pluies sont attendues. Les maximales iront de 1à à 20 degrés.

  • 28.03.2015

    28.03.2015

    Protestations — Plusieurs manifestations ont eu lieu vendredi soir à Bucarest et dans d’autres grandes villes de Roumanie, les participants ayant protesté contre la manière dont les parlementaires utilisent l’immunité attribuée par la loi pour contourner les problèmes avec la justice. Certains manifestants ont demandé la suppression de l’immunité des élus. Ces manifestations interviennent suite au vote des sénateurs dans le cas de l’ancien ministre social-démocrate des transports, Dan Sova, accusé de complicité d’abus de fonction. La majorité des élus présents ont avalisé la détention provisoire de M. Sova, mais le résultat du vote a été invalidé pour absence de quorum. La présidence de la république et le PNL, d’opposition, ont déposé des contestations auprès de la Cour Constitutionnelle, qui tranchera le 8 avril prochain.


    Visite — En visite officielle en République de Moldova, le ministre roumain chargé des relations avec les Roumains de l’étranger, Angel Tîlvăr, a rencontré les directeurs des établissements scolaires de Transnistrie, (région séparatiste russophone de la République de Moldova, majoritairement roumanophone). A cette occasion, le ministre a souligné le rôle joué par l’éducation, la langue roumaine et la graphie latine dans la préservation de l’identité roumaine, apprend-on dans un communiqué du MAE de Bucarest. Les chefs des établissements scolaires de Transnistrie ont présenté les difficultés auxquelles ils se heurtent dans leur activité ; ils ont également évoqué le besoin d’un fond de livres en langue roumaine pour toutes les matières d’enseignement ainsi que d’un financement adéquat du processus d’enseignement.


    Marche contre le terrorisme — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce dimanche, à une marche contre le terrorisme à Tunis, informe le MAE de Bucarest, cité par l’agence roumaine de presse Agerpres. Le président français Francois Hollande et le premier ministre italien Matteo Renzi y seront également présents. Les autorités tunisiennes organisent cette marche suite à l’attentat terroriste du 18 mars contre le Musée du Bardo de la capitale de leur pays, qui a fait 21 morts dont 20 touristes européens et 1 policier tunisien. L’attentat a été revendiqué par le réseau terroriste L’Etat islamique.


    Earth Hour — Samedi soir, les Roumains sont appelés à éteindre la lumière pendant une heure et demi, rejoignant ainsi le mouvement écologique « L’heure de la Terre » Earth Hour. Dans une quarantaine de villes du pays, les institutions publiques ne seront plus éclairées, et la population est invitée à des concerts, courses et marches à pied et à vélo. La présidence de la république, le gouvernement et le parlement participeront à cet événement et n’utiliseront plus l’électricité pendant une heure. L’ONU et le World Wide Fund for Nature ont appelé tout le monde à éteindre les lumières ce soir pour montrer que la protection de la planète nous concerne tous et pour qu’une voix commune soit entendue par les plus hautes instances de décision.


    Heure d’été — La Roumanie passe cette nuit à l’heure officielle d’été, l’heure locale 3 deviendra ainsi 4, autrement dit TU (GMT) plus trois. Six trains internationaux arriveront à leurs destinations selon des horaires modifiés. Les pays voisins de la Roumanie passeront eux aussi à l’heure officielle d’été au même moment. Bucarest applique cette mesure depuis 1979, entre le dernier dimanche du mois de mars et le dernier dimanche d’octobre, dans l’idée de mieux utiliser la lumière naturelle et diminuer l’éclairage artificiel.

  • 23.01.2015

    23.01.2015

    Consultations – Le président, Klaus Iohannis, a invité les représentants des formations politiques roumaines à des consultations visant les priorités législatives de la prochaine session parlementaire, apprend-on dun communiqué de la Présidence de la République. A loccasion de ces pourparlers, prévus pour le 28 janvier, on devra évoquer aussi lorganisation des prochains scrutins électoraux à létranger, le financement des campagnes électorales et des partis politiques, de même que les procédures visant la levée de limmunité des sénateurs et des députés. Cest pour la deuxième fois que le chef de lEtat rencontre les représentants des partis parlementaires, depuis la prise de son mandant, le 21 décembre. Lors des premières consultations, Klaus Iohannis avait obtenu laccord de toutes les formations politiques en vue daugmenter le budget de la Défense roumaine jusquà 2% du PIB, à lhorizon 2017.



    Corruption — La Haute Cour de Cassation et de Justice de la Roumanie juge aujourd’hui un dossier important de rétrocessions illégales concernant 17 personnes. Parmi elles — plusieurs magistrats et d’influents hommes politiques roumains, dont l’ancien sénateur social-démocrate Viorel Hrebenciuc et les parlementaires Ioan Adam et Tudor Chiuariu. Les 17 anciens responsables sont accusés par les procureurs anticorruption de sêtre impliqué ou davoir permis, en 2013, la rétrocession illégale de plusieurs dizaines de milliers dhectares de forêt. Le préjudice en a été estimé à quelque 300 millions d’euros.



    Union – De nombreuses cérémonies sont prévues samedi à travers la Roumanie, à loccasion du 156e anniversaire de lUnion de la Valachie et de la Moldavie. Le 24 janvier 1859, lAssemblée élective de Bucarest faisait élire à lunanimité Alexandru Ioan Cuza, prince de Moldavie, en tant que souverain de la Valachie et des Principautés Unies. Jusquà son départ du pouvoir, en 1866, Alexandru Ioan Cuza mettra en œuvre des réformes radicales jetant les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Cest en 1918 que le processus de constitution de lEtat national roumain sachève, quatre provinces à population roumaine majoritaire, administrées par les empires voisins, intégrant alors le Royaume de Roumanie.



    Négociations – Poursuite vendredi, à Chisinau, des pourparlers entre les trois partis pro-européens – libéral, démocrate, et libéral-démocrate – en vue de la création d’une coalition gouvernementale après le scrutin législatif de novembre dernier. Après environ deux mois de négociations, les leaders de ces formations politiques ne sont arrivés à aucun accord et saccusent mutuellement de léchec des discussions. Les partenaires européens de la Moldavie ex-soviétique ont appelé les responsables moldaves à dynamiser le processus, tandis que les analystes économiques mettent en garde contre la perte dargent communautaire, vu que le pays narrive pas à remplir ses engagements. Le Parti des communistes, d’opposition a annoncé qu’il ne participerait à aucune alliance gouvernementale, alors que les socialistes, qui ont reçu le plus de vois aux dernier scrutin législatif, ont proposé de dénoncer l’accord d’association à l’UE. Chisinau a conclu lannée dernière des accords dassociation et de libre échange avec lUE, quil espère intégrer à lhorizon 2020.



    Tennis — La Roumanie est désormais représentée par deux joueuses dans les huitièmes de finale de lOpen dAustralie, premier tournoi de grand Chelem de lannée. Simona Halep, numéro trois mondial et troisième favorité du tournoi, a eu raison de l’Américaine Bethanie Mattek-Sands, 6-4 7-5, alors qu’Irina Begu a dépassé Carina Witthoeft d’Allemagne, 6-4, 6-4.


    Dans les huitième de finale, Simona Halep, doit rencontrer la Belge Yanina Wickmayer, tandis quIrina Begu affrontera la Candienne Eugénie Bouchard.


    Toujours aujourd’hui, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean Julien Rojer se sont eux aussi qualifiés dans les huitièmes de finale double messieurs après avoir gagné le match disputé avec les Australiens Chris Guccione / Lleyton Hewitt. A noter aussi que le duo Florin Mergea (Roumanie) / Dominic Inglot (Royaume Uni) a réussi à accéder lui aussi à cette étape de la compétition, après la victoire 7-6, 4-6, 6-2, devant les Argentins Diego Schwartzman et Horacio Zeballos.

  • 20.11.2014

    20.11.2014

    Elections — Klaus Iohannis, le candidat de l’Alliance chrétienne libérale de centre-droit et maire de la ville de Sibiu (centre), a obtenu 54,43% des voix au second tour de l’élection présidentielle de Roumanie organisée dimanche dernier en Roumanie. Son contre-candidat, le premier ministre Victor Ponta, a remporté 45,56% des voix, selon les résultats finaux publiés aujourd’hui par le Bureau électoral central. La présence aux urnes a été de 64,10%. Le nombre total d’électeurs qui ont voté à l’étranger a été de presque 380.000. Le procès-verbal final concernant le résultat des élections a déjà été envoyé à la Cour constitutionnelle. Selon la loi, la Cour doit valider les résultats demain au plus tard et les faire publier au Journal officiel. A la fin de toutes ces procédures, le nouveau président Klaus Iohannis pourra entamer son mandat après le 21 décembre, dernier jour de mandat du chef actuel de l’Etat, Traian Băsescu.



    Enquête — Le procureur général de la Romanie, Tiberiu Niţu, a annoncé aujourd’hui que le Parquet examine l’organisation des élections présidentielles à l’étranger et que des poursuites pénales ont été entamées pour obstruction à l’exercice du droit de vote des Roumains de la diaspora. Tiberiu Niţu a précisé avoir reçu de nombreuses pétitions contre des ministres et des représentants des autorités qui, de l’avis des pétitionnaires, ont eu des responsabilités dans l’organisation des élections.



    Les problèmes concernant le vote des Roumains de la diaspora ont entraîné la démission du ministre des Affaires étrangères, Titus Corlatean, après le premier tour du scrutin, et celle de son successeur, Teodor Melescanu, après le second tour. Mentionnons qu’en raison des préparatifs insuffisants en vue de ce scrutin, des milliers de citoyens roumains vivant à l’étranger n’ont pas pu exercer leur droit de vote aux deux tours de scrutin présidentiel du 2 et du 16 novembre. A Paris et Turin, les forces de l’ordre ont eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires en colère qui n’avaient pas pu voter.



    Rencontre trilatérale — Chişinău accueille aujourd’hui la rencontre trilatérale des présidents de la République de Moldova, de l’Ukraine et de la Pologne, Nicolae Timofti, Petro Porochenko et Bronislaw Komorowski. Au menu des discussions – des thèmes d’actualité de l’agenda international, mais aussi la coopération entre l’Ukraine et la République de Moldova en matière d’intégration européenne. L’intensification des négociations dans le format « 5+2 » concernant la réglementation transnistrienne sera également abordée à la réunion trilatérale. Selon les analystes, la visite à Chişinău des présidents de l’Ukraine et de la Pologne à la veille des élections parlementaires du 30 novembre constitue un message de soutien au parcours européen de la République de Moldova.



    Corruption — La Cour suprême de Bucarest débat aujourd’hui de la demande des procureurs anticorruption au sujet du placement en détention provisoire des députés Ion Diniţă — PC, et Ioan Adam — PSD (au pouvoir), après la levée de leur immunité parlementaire. Les deux sont accusés de corruption. Hier, deux autres parlementaires — l’ancienne ministre sociale-démocrate de l’Education, Ecaterina Andronescu, et l’ancien secrétaire général du gouvernement, Şerban Mihăilescu (ancien membre du PSD, et actuellement de l’UNPR) s’étaient vu lever leur immunité parlementaire. Ils sont soupçonnés, aux côtés de sept autres anciens membres du gouvernement, de corruption dans le dossier appelé Microsoft, d’attribution préférentielle de licences informatiques. Et c’est toujours hier que le président Traian Băsescu a approuvé la demande du Parquet national anticorruption de lancement des poursuites pénales contre l’ancien ministre libéral Cristian David, soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin.



    Postcommunisme – 12 anciens chefs d’Etats et de gouvernements d’Europe Centrale et Orientale participent aujourd’hui et demain à la conférence « 25 années depuis la chute des dictatures communistes d’Europe de l’Est. Regard en arrière, regard en avant ». Le roi Michel Ier de Roumanie offrira un dîner officiel en leur honneur. Lech Walesa, président de la Pologne entre 1990 et 1995, Emil Constantinescu, chef de l’Etat roumain entre 1996 et 2000, Leonid Kuchma, président ukrainien entre 1994 et 1999 et Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen entre 2007 et 2009, comptent parmi les participants. Outre les premiers présidents démocratiques d’Europe Centrale et Orientale, des personnalités occidentales ayant marqué la période post-communiste et plus de 400 jeunes des pays ex-communistes sont présentes à cette conférence.


    Forcé d’abdiquer et de s’exiler en 1947, lorsque le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique, Michel Ier de Roumanie est le seul chef d’Etat du temps de la deuxième guerre mondiale encore en vie.



    Gaudeamus — Bucarest accueille ces jours-ci la Foire internationale « Gaudeamus — livre d’apprentissage », organisée par la Radio publique roumaine. Les visiteurs se voient proposer jusqu’à dimanche 750 événements éditoriaux, un nombre record dans l’histoire de cette foire. Plus de 300 maisons d’édition roumaines et étrangères, imprimeries, établissements d’enseignement et instituts culturels sont présents à cette 21e édition de la foire « Gaudeamus », dont l’invité d’honneur est la Russie. Au premier jour de la foire, plus de 10 mille personnes ont visité les stands.



    Mission — En 2015, la Roumanie accroîtra sa présence militaire en Afghanistan, portant les effectifs déployés dans ce pays à 450 hommes — a annoncé le président roumain Traian Băsescu. Les militaires roumains assureront notamment la sécurité de la base aérienne de Kandahar et la formation de plusieurs unités de l’armée afghane. La Roumanie rejoint ainsi d’autres Etats qui continueront à accorder de l’assistance aux forces de sécurité afghanes, après le retrait, fin 2014, de toutes les unités de combat de l’OTAN et des Etats-Unis de ce pays. Celles-ci ont lutté, pendant 13 ans, contre les talibans d’Afghanistan. Les militaires qui y resteront — y compris 10 Américains — ont notamment pour mission de former l’armée afghane.



    FMI — Une mission commune d’experts du FMI et de la Commission européenne se rendra à Bucarest du 2 au 10 décembre, pour examiner avec les autorités roumaines le projet de la loi du budget de l’Etat 2015. Début novembre, le FMI a rappelé que la Roumanie s’était engagée à poursuivre la consolidation de la situation fiscale et demandé aux responsables roumains de ne pas mettre en danger les progrès réalisés ces dernières années pour maintenir les dépenses sous contrôle. La Commission européenne a averti, de son côté, que le gouvernement roumain serait tenu de majorer les taxes ou de réduire les dépenses pour compenser la baisse des recettes prévue en 2015 suite à la diminution de la contribution à la sécurité sociale, de la taxe sur les constructions spéciales et des accises, sous peine de voir le déficit budgétaire progresser jusqu’à 2,8% du PIB.


    Après les négociations avec les représentants des institutions financières internationales, le projet du budget 2015 sera soumis au débat public et avancé au gouvernement pour être approuvé. La Roumanie a conclu l’automne dernier avec le FMI et la Commission européenne un accord de type préventif d’un montant de 4 milliards d’euros, qui arrive à échéance l’année prochaine.



    Meteo — En Roumanie le temps demeure couvert et les températures sont en baisse. Une alerte jaune au mauvais temps a été émise pour les départements du nord, de l’est et du centre du pays, valable jusqu’à demain à midi. Dans ces régions des pluies abondantes sont attendues, pouvant atteindre 40 à 50 litres/m2, ainsi que des chutes de neige à la montagne. Le vent gagnera en intensité dans l’Est du pays. Les maximales de la journée vont de 2 à 10 degrés. A Bucarest il pleut et nous avons 7°.


  • A la Une de la presse roumaine 25.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 25.04.2014

    La presse roumaine du jour se penche sur les dernières modifications apportées par les parlementaires roumains à la loi de ladministration locale, de même que sur de fausses interventions chirurgicales esthétiques couvertes sous des faux diagnostiques et, donc, remboursées par les assurances maladie ou encore sur les félicitations adressées par des responsables dONGs à la Fédération de Russie pour lannexion de la Crimée.


  • La semaine du 8 au 13 juillet 2013

    La semaine du 8 au 13 juillet 2013

    1. Visite en Roumanie du premier ministre français Jean-Marc Ayrault



    La Roumanie souhaite relancer son partenariat avec la France, a déclaré à Bucarest le premier ministre roumain, Victor Ponta, à l’issue de l’entretien avec son homologue français Jean-Marc Ayrault. Ce dernier a pour sa part apprécié la coopération bilatérale qu’il a qualifiée de remarquable. Jean-Marc Ayrault a également réaffirmé l’appui de la France à l’intégration de la Roumanie dans l’espace Schengen. Le problème de la minorité rom a été un thème important à l’agenda des discussions menées par le chef du gouvernement français avec son homologue roumain ainsi qu’avec le président de la Roumanie, Traian Băsescu. Le chef de l’Exécutif de Bucarest a déclaré que la responsabilité concernant l’insertion des ethniques roms incombe principalement à la Roumanie. Jean-Marc Ayrault a, lui, promis que la France et les Européens aideraient les autorités de Bucarest à offrir une vie décente à la communauté rom de Roumanie. L’officiel français et le chef du cabinet de Bucarest ont visité aussi le centre technique Dacia-groupe Renault de Titu, dans le sud de la Roumanie. Le constructeur automobile français est le plus grand investisseur étranger en Roumanie, dont il assure 3% du PIB.




    2. Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, à Moscou et à Séoul



    Marquées dernièrement par une stagnation, en l’absence du dialogue politique de haut niveau, les relations bilatérales entre la Roumanie et la Russie semblent s’améliorer suite à la visite à Moscou du chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean. Cette visite, qui a eu lieu une dizaine d’années après la signature du Traité politique roumano-russe, est la première depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE. La Russie considère la Roumanie comme un partenaire important dans l’Europe du sud-est, a déclaré le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, à l’issue du dialogue avec son homologue roumain. Les deux officiels ont, entre autres, abordé la question du gaz russe, la Roumanie étant intéressée à supprimer les intermédiaires du circuit d’importation, pour faire baisser le prix du gaz. Les deux parties ont signé à Moscou des accords de coopération intergouvernementale dans les domaines de la culture, de la science, des médias, de l’éducation et du tourisme. Un autre accord concerne la création de l’Institut culturel roumain à Moscou et du Centre culturel russe à Bucarest.



    Le chef de la diplomatie roumaine a également effectué une visite en Corée du Sud, ciblée sur le développement des relations bilatérales dans les domaines politique, économique et culturel. Le maintien du dialogue politique et l’intensification de la coopération bilatérale ont été les principaux sujets à l’agenda des discussions qu’il a eues à Séoul avec le premier ministre sud-coréen, Chung Hong-won. Cortină




    3. Pourparlers, à Bucarest, entre les premiers ministres moldave et roumain



    Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, a fait une visite surprise en Roumanie, la première depuis sa prise de fonctions. Il s’est entretenu avec son homologue roumain Victor Ponta au sujet du stade des relations bilatérales et des projets d’interconnexion énergétique et des réseaux de transports. Le chef de l’Exécutif de Bucarest a réaffirmé l’appui ferme de la Roumanie aux objectifs européens de Chisinau. Notons que la République de Moldova et l’UE ont finalisé les négociations sur l’Accord d’association, y compris sur la création d’une zone de libre-échange, le document devant être signé à Vilnius en novembre prochain. La visite à Bucarest de Iurie Leancă précède la rencontre que le président de la Roumanie Traian Băsescu aura le 17 juillet à Chişinau, avec de hauts responsables moldaves.




    4. Adoption de la loi de modification du statut des parlementaires roumains



    La loi de modification du statut des parlementaires roumains est entrée en vigueur ce jeudi, après avoir été promulguée par le président de la République Traian Băsescu. Aux termes du nouveau texte, le Parquet n’est plus tenu à motiver ses demandes concernant l’arrestation d’un parlementaire, sa mise en détention provisoire ou la perquisition, bref, on supprime la super-immunité conférée jusqu’ici aux sénateurs et députés. Par ailleurs, on réduit le nombre des déplacements à l’étranger et le budget destiné à couvrir les frais d’hébergement des élus. D’autres modifications apportées par le nouveau statut des parlementaires ont trait à l’utilisation de l’argent et à la justification des dépenses occasionnées par l’organisation et le fonctionnement des bureaux parlementaires. Ainsi les parlementaires devront-ils justifier la somme forfaitaire à hauteur de 50 %, contre 46 % jusqu’ici.




    5. Résultats du bac en Roumanie



    En Roumanie, le pourcentage de réussite à l’examen de baccalauréat a été cette année d’environ 55%,contre 43% en 2012. Plus de 187 mille élèves ont été inscrits cette année au bac. Des incidents ont eu lieu dans plusieurs lycées du pays, où l’on a signalé des tentatives de fraude. Le plus grave entre tous a été celui du lycée bucarestois “Dimitrie Bolintineanu”. Là, la proviseure a été placée en détention provisoire et une centaine d’élèves ont été auditionnés par les procureurs.




    6. Le taux d’inflation annuel conforme avec les prévisions de la Banque centrale de Roumanie



    Le taux d’inflation annuel a été de 5,37% sur les six premiers mois de 2013, a fait savoir l’Institut National de la Statistique. Les prix à la consommation ont stagné en juin, par rapport au mois précédent, grâce notamment à la baisse de 0,7% des prix alimentaires. Par contre, les services ont été plus chers de 1%, les produits non alimentaires aussi. La Banque centrale de Roumanie table sur une régression de 3,2% de l’inflation vers la fin 2013 et un taux minimum de 2,4% au premier trimestre 2014.




    7. Le club de foot Steaua Bucarest, champion de Roumanie, a remporté la super-coupe



    Le club de foot Steaua Bucarest, champion de Roumanie, a remporté la super-coupe, la 6e de son palmarès, après la victoire, 3 à 0, devant Petrolul Ploiesti, titulaire de ce trophée. Le Steaua Bucarest jouera le deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Une autre équipe romaine de foot, Astra Giurgiu, débutante dans les coupes continentales, s’est qualifiée pour le deuxième tour préliminaire d’Europa League. A cette même compétition participeront aussi les équipes roumaines Pandurii Tg. Jiu et Petrolul Ploieşti. (trad. Mariana Tudose )

  • Vote nouveau pour un statut nouveau

    Vote nouveau pour un statut nouveau


    Re-examiné au Parlement après le refus du Président Traian Bàsescu de le promulguer, le statut des parlementaires roumains a été adopté cette semaine par le législatif de Bucarest.






    La raison du mécontentement du chef de l’Etat concerne certaines stipulations controversées à l’égard de l’incompatibilité et du conflit d’intérêts constatées par l’Agence Nationale d’Intégrité (ANI) qui contreviendraient aux exigences de l’Union Européenne. Selon les nouvelles modifications, l’état d’incompatibilité constaté par ANI sera notifié au parlementaire de la chambre respective. Celui-ci peut contester le rapport dans un délai de maximum 45 jours, vis-à-vis des 15 dans l’ancien statut, à partir du moment de la notification.






    Le président de la Chambre des Députés, le social-démocrate Valeriu Zgonea soutient que les modifications du statut simplifient les procédures liées à l’incompatibilité des parlementaires: « Nous y avons introduit cette clé, c’est nous qui informons le parlementaire, pour ne plus avoir des commentaires. Par ailleurs, au bout de 15 jours, un délai assez bref, nous avons sur les bras un député ou un sénateur de la Roumanie élu avec des dizaines de milliers de voix qui n’est pas en mesure de pouvoir contester un rapport de ANI. »




    Si l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie(UDMR) s’est abstenue du vote sur les modifications au statut des parlementaires, les autres formations d’opposition, le Parti du Peuple — Dan Diaconescu (PP-DD) et le Parti Démocrate Libéral (PDL) ont voté contre.




    Les démocrates-libéraux ont décidé de contester ce statut devant la Cour Constitutionnelle car ils estiment que le texte adopté offre aux sénateurs et aux députés une sorte de super-immunité, comme affirme le député PDL Gabriel Andronache: « Super-immunité qui crée la discrimination entre parlementaires et autres catégories d’élus, surtout les élus locaux. Vous avez éliminé toute autre forme de responsabilité, raison pour laquelle nous allons déposer une initiative législative qui envisage corriger toutes ces situations.»




    Il s’agirait d’une initiative législative qui puisse souligner que l’immunité parlementaire ne couvre que les déclarations politiques et que tout autre conflit d’intérêts suppose la perte le mandat. Au début de la semaine, du document re-examiné par la Commission des statuts et par les Commissions juridiques réunies on a éliminé la stipulation selon laquelle le parlementaire qui n’attaque pas devant une Cour de Justice le rapport de ANI concernant son incompatibilité perdrait son mandat.






    Selon l’ancien ministre de la Justice, le sénateur PNL Tudor Chiuariu, une telle prévision serait inacceptable car pouvant mener à la cessation du mandat du parlementaire visé pour plusieurs raisons n’étant pas liées à celui-ci….(trad.: Costin Grigore)