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  • Războiul continuă… ce impact are asupra tinerilor?

    Războiul continuă… ce impact are asupra tinerilor?

    Un an și 8 luni de la invazia Rusiei în Ucraina. Războiul continuă. După mobilizarea imediată a românilor, vreme de mai multe luni, pentru a veni în sprijinul ucrainenilor nevoiți să își părăsească locuințele și țara, oamenii discută tot mai puțin despre războiul care se desfășoară acum la granița cu România. Unul dintre mediile în care există preocupare pentru ceea ce înseamnă ideea de război este arta.



    Sunt scriitori din România, scriitori din Republica Moldova care adoptă o atitudine civică și vorbesc despre răul pe care războiul îl provoacă. Cosmin Perța este scriitor și, în colaborare cu muzicianul ucrainean Denys Vasyliev, a realizat instalația “Voices of War”. O instalație audio imersivă care încearcă să redea sonor și afectiv regimul de teroare pe care îl suportă cetățenii obișnuiți ai Ucrainei, confruntați cu bombardamente și stare continuă de asediu.



    Andreea Boșoi este studentă la Universitatea din București, Facultatea de Istorie, secția de Relații Internaționale și Studii Europene. În februarie 2022 era în clasa a XII-a și nu poate uita frica simțită la momentul invaziei Rusiei în Ucraina. Andrei Robert are 15 ani și este foarte afectat de continuarea războiului.



    La nivel european se discută tot mai mult despre nevoia de apărare și intensificare a securității. Despre principalele priorități ale UE în politica de apărare și schimbările impuse de război vorbește europarlamentarul Dragoș Tudorache.



    Încă din primăvară, miniștrii din UE au recunoscut dificultățile cu care se confruntă tinerii în prezent din cauza pandemiei de COVID-19, a războiului de agresiune al Rusiei împotriva Ucrainei, a crizei energetice și a schimbărilor climatice. Se impune prioritar abordarea problemelor de sănătate mintală care afectează un număr tot mai mare de tineri ca urmare a acestor provocări.



  • 15 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne

    15 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne

    15 années de progrès, 15 années de rapprochement de la Roumanie à lespace européen, enfin 15 années qui ont prouvé les bienfaits du projet européen. Laventure européenne des pays de lEurope centrale et orientale, situés au-delà du Rideau de fer avant 1989, avait pourtant débuté bien plus tôt, en 2001. Le 1er janvier 2004, pas moins de dix Etats de la région, soit la Tchéquie, Chypre, lEstonie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie et la Hongrie, faisaient déjà leur entrée dans lUnion. Deux autres Etats, la Roumanie et la Bulgarie, les rejoindront le 1er janvier 2007.



    Lheure du bilan est maintenant arrivée. Un bilan sans doute partiel, car lhistoire est toujours en marche, ce qui ne doit toutefois pas nous empêcher de regarder les accomplissements de ces 15 années et de réfléchir à ce quaurait pu être la Roumanie daujourdhui, si elle sétait tenue à lécart. Mihai Sebe, expert en affaires européennes auprès de lInstitut européen de Bucarest, explique :



    « Ladhésion de la Roumanie à lUnion européenne a eu un impact extrêmement positif, tout dabord sur le quotidien des Roumains. Il sagit dun impact direct, depuis lexercice du droit de circuler, de travailler et de vivre dans nimporte quel pays de lUE, jusquaux fonds européens et aux projets financés grâce à ces fonds. Puis, comptons aussi les retombées indirectes, les bénéfices engrangées par notre statut de membre de lUE, quil sagisse des bénéfices ayant trait au degré dinterconnectivité des Etats membres, ou encore de la consécration de la primauté du droit, de la loi et de la démocratie dans notre espace commun. Pensez un peu au respect des droits et des libertés fondamentales, aux opportunités dépanouissement personnel, aux opportunités sociales sans précédent. »



    Et léconomie alors, le niveau de vie, comment se portent-ils ? Regardons dun peu plus près ce que lUnion européenne nous a apporté à cet égard, ces 15 dernières années. Mihai Sebe :



    « 15 années après ladhésion à lUE, regardons déjà le montant des fonds européens dont nous avons bénéficié. Les estimations font état de pas moins de 60 milliards deuros. Et cela continue, car la Roumanie reçoit toujours des fonds européens supérieurs à léquivalent de notre contribution à lUE. Le PIB du pays a plus que doublé, il a presque triplé dans lintervalle. Et cela, sans compter les fonds que nous allons décrocher grâce au plan de relance de lEurope, concocté par la Commission européenne, et qui se traduira au niveau national par la mise en œuvre dun programme de relance, censé constituer un tournant pour la société roumaine dans son entier. »



    La pandémie a constitué un moment charnière de la solidarité européenne. Une gestion commune, déclinée toutefois en fonction des conditions et des particularités nationales, affirme Mihai Sebe.



    « Pour ce qui est de la gestion de la pandémie, le volet économique laisse la place à laspect solidaire. Et cest un cas décole. Regardez un peu la manière dont la Roumanie avait bénéficié de la solidarité européenne en matière daccès privilégié aux vaccins, aux traitements, aux équipements médicaux. Et nous avons fait montre à notre tour de la solidarité envers les autres. Rappelons-nous nos équipes médicales qui sont allées au secours de lItalie, et puis aussi, nous avons été le premier Etat membre à avoir accueilli la réserve stratégique médicale de lUE, grâce à notre sérieux et à notre fiabilité. »



    Mais qua donc obtenu la Roumanie du point de vue politique, une fois devenue membre de lUnion ? Pour lapprendre, nous nous sommes à nouveau tournés vers Mihai Sebe.



    « La Roumanie a fait quand même preuve de fiabilité et de crédibilité au niveau européen ces 15 dernières années. En sa qualité dEtat membre, elle a contribué dune manière importante à lapprofondissement de lintégration européenne, quil sagisse des thèmes tels le changement climatique, la numérisation, la résilience, et jusquau soutien de lUnion pour quelle devienne un fournisseur régional de sécurité. Noublions pas que la Roumanie a réussi son examen de maturité, quelle a passé entre le 1er janvier et le 30 juin 2019, lorsquelle avait assumé la présidence tournante du Conseil de lUnion européenne. Cétait un moment important pour lensemble de lUnion, rappelons-nous, cétait le moment du Brexit et des élections pour le Parlement européen, le moment où lon dessinait lavenir de lUE. Noublions pas que cétait pendant la présidence roumaine quavait été adoptée, le 9 mai 2019, la déclaration où lon mentionna ce que lon avait alors appelé « lesprit de Sibiu », du nom de la ville où avait eu lieu le Conseil européen, autrement dit lapport de la Roumanie à lUE, dans le sens dun renforcement de la solidarité et de la promotion des valeurs européennes. »



    Quoi quil en soit, ces 15 dernières années représentent un moment extrêmement faste de lhistoire récente du pays, parfois en dépit de la perception dune partie dentre nous. Une histoire factuelle, faite doptions, dengagements assumés et de projets davenir.


    (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Economie

    Economie

    Il n’y a aucun risque à la sécurité alimentaire et à l’approvisionnement en Europe, mais il y a de l’inflation, a déclaré le commissaire européen de l’Economie, Paolo Gentiloni, à l’issue d’une rencontre à Bucarest avec le ministre des Finances, Adrian Câciu. La Roumanie pourrait enregistrer une croissance économique forte, d’environ 4 % cette année, mais l’impact de la guerre affectera cette croissance, a ajouté Paolo Gentiloni. Il a expliqué que l’inflation avait grimpé à 6,2 % dans l’UE et à 7,9 % en février en Roumanie, et que les perspectives sont à la hausse. Les discussions entre les deux responsables ont visé les mesures économiques à entreprendre, vu les chocs sur les chaines d’approvisionnement. Ils ont également évoqué la situation que les Etats européens doivent gérer suite au conflit en Ukraine et les mesures de réponse pour gérer l’afflux de réfugiés. Paolo Gentiloni est lundi et mardi à Bucarest pour des rencontres avec le président Klaus Iohannis et le premier ministre Nicolae Ciucă ainsi qu’avec d’autres responsables roumains. La visite est ciblée sur les perspectives économiques et sur la situation en Roumanie, un mois après le début de la guerre en Ukraine.

  • Soutien aux retraités

    Soutien aux retraités

    Le projet de budget de la Roumanie pour l’année prochaine n’est pas prêt, mais la coalition PSD – PNL – UDMR au pouvoir espère le finaliser à temps pour son approbation d’ici Noël. Il existe cependant quelques certitudes budgétaires, dont l’une est que les retraités à faibles revenus, de moins de 1 600 lei (320 euros), recevront, le mois prochain, une aide substantielle de l’État pour payer leurs factures. Cette mesure a été convenue dans la coalition au pouvoir, donc 2 millions et demi de retraités verront déjà, en janvier, leur revenu porté à 2 200 lei (440 euros). Le paquet social destiné aux retraités les plus démunis aura un impact budgétaire estimé à 2,56 milliards de lei (plus de 500 millions d’euros), a déclaré le ministre du Travail et de la Protection sociale, le social-démocrate Marius Budăi. Il a expliqué que l’aide serait accordée en fonction des revenus actuels. Par exemple, ceux qui ont des retraites de 1 000 lei (200 euros) encaisseront 1 200 lei (250 euros). Enfin, 2,5 millions de Roumains toucheront des revenus de 2 200 lei en janvier.



    Ce n’est pas la seule mesure sociale prévue dans le programme de gouvernance. 2022 apportera une revalorisation des allocations familiales, des salaires, des retraites et des indemnités pour les personnes handicapées. Marius Budăi a clairement indiqué que l’impact le plus important sur le budget serait l’augmentation du point de retraite, d’environ 12 milliards de lei (2,4 milliards d’euros). À partir de l’année prochaine, le salaire minimum brut devrait atteindre 2 550 lei, soit l’équivalent de 510 euros.



    Pour toutes les majorations promises, l’exécutif doit trouver des ressources financières sans accroître les impôts ni en imposer de nouveaux. Le PSD et l’UDMR ont tenté d’introduire une surtaxe de 1 % sur les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d’euros, afin d’obtenir plus d’argent, nécessaire aux investissements dans les domaines de la santé et de l’éducation. Les libéraux s’y sont opposés, vu que les entreprises ont également désavoué cette intention. En fin de compte, la mesure n’a pas été adoptée et le premier ministre libéral Nicolae Ciucă a assuré qu’il n’y aurait pas de telle taxe. Pour sa part, le ministre social-démocrate des Finances, Adrian Câciu, a promis que le budget serait construit sans introduire de nouvelles taxes et que toute modification du régime fiscal se ferait de manière prévisible, sur la base d’un dialogue avec le secteur privé. Il a présenté une première forme de construction budgétaire pour l’année prochaine. Le président du PNL, l’ancien premier ministre Florin Cîţu, a souligné que le déficit budgétaire devait rester à 5,84 % du Produit intérieur brut et que les investissements devaient rester à 7 %, selon le programme conjoint du gouvernement. Il s’est dit confiant que le budget 2022 serait approuvé d’ici le 23 décembre.


    (Trad. : Ligia)


  • Les effets indésirables de l’éducation en ligne

    Les effets indésirables de l’éducation en ligne

    En Roumanie, la suspension généralisée des cours en présentiel est entrée en vigueur le 11 mars 2020, et depuis elle se poursuit sous différentes formes et scénarios, adaptés aux situations épidémiologiques du moment. Conçue comme une solution de crise, la décision nest pas restée sans conséquences sur le parcours éducatif des élèves. Les plus touchés sont — et on s’en doutait – les enfants issus des milieux défavorisés, soit une bonne partie de ceux qui constituaient les 44 % de ce que l’on appelle les analphabètes fonctionnels, déjà avant la pandémie. Une étude, menée plus tôt cette année par l’association World Vision Roumanie, a confirmé les données qui indiquaient déjà que 40 % des élèves issus de milieux défavorisés navaient pas accès à léducation en ligne. A cette situation désastreuse il y a certes plusieurs raisons, explique Mihaela Nabăr, directrice exécutive de World Vision Roumanie :



    « Il y a tout d’abord les raisons financières, des familles qui ne sont pas en mesure d’assurer les moyens techniques et les infrastructures nécessaires au bon déroulement des cours en ligne de leurs enfants, qu’il s’agisse d’ordinateur, d’ordinateur portable, de tablette, et encore de la connexion à internet. Selon les données recueillies par notre association dans les villages où nous menons nos programmes, une personne sur trois est dépourvue d’accès à internet ou alors la connexion est tellement faible que les cours en ligne ne peuvent pas se dérouler normalement. Par ailleurs, les enseignants nétaient pas toujours formés à donner des cours ou à pouvoir examiner leurs élèves en ligne. Pourtant, dans le contexte actuel, il était extrêmement important que tous les enfants puissent avoir accès à l’éducation, car l’éducation est un droit, et cela signifie que nous devons tout faire pour que tous les élèves puissent avoir accès à ce droit et l’exercer à leur guise. Pourtant, les situations sont très différentes dun ménage à lautre, dun enfant à lautre. Pendant toute cette période, beaucoup n’ont pas eu accès à une éducation en ligne de qualité, mais il y a eu aussi des enseignants qui ne se sont pas résignés devant ce constat, et qui ont fait du porte-à-porte, qui sont allés au domicile des enfants pour laisser des notes de cours ou reprendre les feuilles de travail que les enfants avaient remplies. Le tableau d’ensemble est donc assez mitigé et beaucoup d’enfants sont quand même parvenus, dune manière ou dune autre, à joindre leurs professeurs, mais on est loin de pouvoir parler daccès universel et garanti à léducation, et encore moins à une éducation de qualité. »



    Bien que la Roumanie fasse partie du peloton de tête des pays réputés en termes de qualité de ses connexions à internet, les chiffres publiés en début d’année ont montré que 237 mille élèves navaient pas accès à internet et 287 mille élèves ne disposaient pas de léquipement nécessaire pour suivre les cours en ligne. Environ 40 % de chaque groupe était aussi repris dans l’autre groupe. Mais là où le bât blesse par-dessus tout, c’est que la situation ne s’est pas améliorée depuis. Mihaela Nabăr :



    « 91 % des enfants ou leurs parents se disent affectés par cette situation, d’un point de vue psychologique. Pire encore, environ 23 % des enfants qui vivent à la campagne et qui ont été repris dans notre étude se disent malheureux. Or, toute cette situation aura très certainement un impact majeur sur les chances de leur réintégration scolaire. Nous ne pouvons dès lors qu’espérer et saluer la reprise attendue des cours scolaires en présentiel, car cest la seule façon de pouvoir joindre et scolariser les enfants qui font partie des communautés les plus vulnérables. »



    50 % des enseignants qui ont pris part à létude menée par l’association World Vision Roumanie estiment que leurs élèves auraient besoin de suivre des cours de rattrapage, car ils ont décroché et ne seraient pas en mesure de réussir les tests qui les attendent. Mihaela Nabăr :



    « Selon les évaluations réalisées dans les communautés où notre association propose ses programmes de rattrapage scolaire, l’on constate une détérioration accentuée des résultats scolaires, et ce en dépit de tous nos efforts. Autrement dit, ces facteurs laissent présager ce que sera l’évolution du taux dabandon scolaire dans un proche avenir. »



    Et bien que les données officielles concernant labandon scolaire ne soient publiées quen fin dannée scolaire, l’on constate déjà à l’œil nu une explosion des situations de décrochage, surtout en ce qui concerne la tranche d’âge des 14-15 ans, dans ce contexte de fracture du processus éducatif. Pour comprendre le phénomène, plusieurs raisons sont invoquées par les spécialistes, à commencer par la crainte des élèves de ne pas faire face aux évaluations à venir, et jusqu’aux modifications constatées dans leur programme quotidien, certains enfants qui vivent à la campagne étant entraînés par leurs parents à faire des travaux à la maison. En outre, certains lycéens ont choisi de chercher du travail rémunéré pour subvenir aux besoins de leurs familles, alors que les cours en ligne ne leur étaient pas accessibles. La reprise des cours en présentiel pour ces catégories d’enfants s’est ainsi avérée plutôt compliquée, le 8 février dernier, certains choisissant de ne plus retourner en classe.



    Mihaela Nabăr, directrice à World Vision Roumanie, une organisation présente dans 92 pays, relève que les statistiques indiquent que près dun milliard denfants ont été touchés par la transition de l’éducation en présentiel vers léducation en ligne. Par rapport à la Roumanie, certains pays peuvent se targuer d’avoir mieux réussi le passage aux cours en ligne, alors que d’autres ont fait encore moins bien. Mihaela Nabăr :



    « Il y a certes des pays qui ont été bien moins touchés par les conséquences de la pandémie, mais cela parce que leurs systèmes éducatifs respectifs ont été mieux préparés, qu’ils se sont avérés plus résilients. Notre capacité de résilience s’est également améliorée entre temps, et nous saurons sans doute mieux nous adapter, au besoin, à moyen ou à long terme, même si j’espère que ce ne sera pas nécessaire. Aussi, il est certain que d’autres pays ont fait bien mieux que nous pour assurer la continuité de la scolarité des enfants, alors que d’autres pays ont fait moins bien que nous, c’est un fait. »



    Sans égard pour toutes ces considérations, une chose est sûre : l’école en ligne laisse des traces et affecte de manière conséquente les enfants, mais aussi leurs parents. L’anxiété, la déprime, les problèmes de vue, occasionnés par l’augmentation du temps passé devant un écran, sont là. L’absence du contact social laisse également des traces ; les petits s’avèrent moins sûrs d’eux, et manifestent des difficultés au niveau de l’expression orale.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • Pessimistic forecasts from the IMF

    Pessimistic forecasts from the IMF

    The International Monetary Fund has substantially lowered its estimates regarding the world economy this year. The change was prompted by a stronger than anticipated negative impact of the pandemic on the economy in the first half of this year, and the recovery expected in 2021 will be more gradual than originally hoped for.



    According to the latest report on global economy, the unfavourable impact on households is particularly significant, in that it jeopardises the progress made in the 1990s in curbing extreme poverty worldwide. Whereas in April the IMF estimated the global economy to go down 3% this year, the new forecasts point to a 5% contraction. The US economy is expected to fall by 8%, while the rate for the Eurozone may reach 10.2%.



    Spain and Italy will be among the worst hit countries. The IMF expects insolvency numbers to go up 22% in Spain and 37% in Italy by 2021, compared to 2019. Companies in the 2 countries are doing better than in the period preceding the global financial crisis of 2009. By the 3rd quarter of last year, Spanish companies had managed to substantially reduce their debt, by 20%, with similar, although slightly lower financial performances reported in Italy.



    As far as Romania is concerned, in April the IMF expected the national economy to shrink by 5% this year and to recover in 2021, when the growth rate was expected to reach 3.9%. On the other hand, the IMF forecasts also suggested Romanias unemployment rate would rise steeply, from 3.9% in 2019 to 10.1% in 2020, and fall to 6% in 2021.



    The labour market was severely disrupted worldwide following the pandemic. The International Labour Organisation says that out of the around 2 billion undocumented workers at global level, around 80% have been affected critically.



    But there are encouraging signs as well, the IMF says. The fiscal and financial measures implemented in order to mitigate the effects of the pandemic in some countries at the onset of the crisis helped avoid worse losses in the short run.



    Reducing working hours and the assistance provided to employees through furlough and temporary suspension schemes lowered the unemployment rate, while at the same time the financial support granted to companies and the measures taken by regulatory authorities prevented the escalation of bankruptcies.



    In some cases, central banks moved to improve cash flows and limit borrowing costs, the IMF also says.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • La stratégie de relance du tourisme

    La stratégie de relance du tourisme

    Si, en temps normal, le tourisme assure 10% des emplois de par le monde, et près de 12% dans la seule UE, aujourd’hui ce secteur de l’économie a besoin d’une réponse internationale bien coordonnée pour pouvoir être remis à flot. Et la réponse devrait s’élever à pas moins de 375 milliards d’euros. Car l’industrie du tourisme a été fortement touchée dernièrement suite aux restrictions imposées aux voyageurs, et à cause des mesures de confinement et de distanciation sociale, en vigueur au plus fort de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus. Cette situation inédite a atteint, sans distinction, aussi bien les petits entrepreneurs locaux que les grandes chaînes hôtelières et les grands opérateurs internationaux.



    Une baisse de 80% du chiffre d’affaires serait, paraît-il, enregistrée pour cette année par l’industrie du tourisme par rapport aux chiffres de l’année précédente, selon le World Travel and Tourism Council, organisation professionnelle internationale, qui a vu le jour en 1990. Comparaison n’est pas raison, mais la crise financière de 2009 n’avait diminué que de 4% le chiffre d’affaires du secteur. Dans ce contexte, l’Europe est particulièrement mal lotie, le tourisme se taillant une part de presque 10% du gâteau du PIB communautaire. Par ailleurs, 267 millions d’Européens, soit 62% de la population totale, se targuent de faire au moins un voyage d’agrément par an, tandis que 78% d’entre eux choisissent une région de l’UE pour ce faire, selon les données publiées par Bruxelles. L’été constitue forcément la saison touristique par excellence, rapportant 150 milliards d’euros au secteur, dépensés par les quelques 360 millions de touristes. Autant d’arguments pour que Bruxelles sorte l’artillerie lourde pour venir en aide au secteur touché de plein fouet par la crise.



    La Commission européenne vient, en effet, d’élaborer un paquet de mesures, intitulé « Tourisme et transport », où elle prône une réponse coordonnée en vue de rétablir la liberté de voyager et pour supprimer, graduellement, les restrictions aux frontières internes de l’Union. Mais le paquet établit également le cadre censé soutenir la remise en marche du transport européen, tout en assurant la sécurité des passagers et du personnel. Ainsi, l’introduction d’un système de chèques, prôné par la Commission, pourrait constituer une alternative attractive aux modes de payement classiques. Plus encore, la Commission viendra également en aide au secteur du tourisme rendu exsangue par la crise, en mettant des liquidités à la disposition des PME du domaine, ou encore par le programme SURE, doté d’une enveloppe de 100 milliards d’euros. Car la relance des transports demeure un préalable indispensable à la relance du tourisme. Et si le processus graduel d’ouverture des frontières dépend encore et toujours de l’évolution de la pandémie, les règles déjà mises en place par la Commission européenne donnent un avant-goût de ce que sera la suite, précise Adina Valean, la commissaire roumaine aux Transports, présente sur les ondes de Radio Roumanie. Ecoutons-la :



    « Cette question, « Quand vais-je pouvoir voyager à nouveau ?», me revient inlassablement. Mais la réponse à cette question se trouve auprès des autorités compétentes de chaque Etat membre. Ce sont elles qui doivent le décider, en prenant en considération les critères dont elles disposent, et qui sont en lien avec la situation épidémiologique locale. Ce n’est qu’ensuite que l’on pourrait établir la levée des restrictions imposées aux transporteurs, parce que nous nous attendons à ce que la situation ne soit pas la même, au même moment, dans toute l’UE. Et alors, l’ouverture des frontières et la levée des mesures imposées relèvent de la compétence des Etats membres. »



    Ce que l’on sait pour l’instant c’est que la reprise du trafic se fera de manière flexible, coordonnée entre les Etats membres, et comprendra plusieurs étapes. Quant au tourisme, l’ouverture de la saison estivale est conditionnée par toute une série de préalables, dont une baisse constante du nombre de nouveaux cas, et le maintien de ces chiffres en-deçà d’un certain seuil. Par ailleurs, les Etats membres devront bien évidemment assurer aux touristes un accès libre à leur système public de santé, le cas échéant.



    Le tourisme roumain, quant à lui, fait grise mine, enregistrant une perte sèche de 6 millions de nuitées, ce qui correspond à une baisse de 250 millions d’euros du chiffre d’affaires, selon Călin Ile, président de la Fédération de l’industrie hôtelière de Roumanie. « L’état des lieux n’est pas très réjouissant. Nous sommes tels une locomotive qui, d’un coup, heurte le mur à toute vitesse. La situation est pour le moins dramatique », opine-t-il, ajoutant que l’impact global de la chute du tourisme en Roumanie dépassera cette année 5% du PIB national. 90% des hôtels de Roumanie ont dû fermer leurs portes durant la pandémie, alors que 150.000 des 180.000 employés, que comptait l’industrie hôtelière de Roumanie, ont été mis au chômage technique. Même son de cloche chez Răzvan Pascu, fondateur d’une société active dans le secteur, qui, pourtant, pense déceler certaines opportunités :



    « Il est certain que le comportement, les habitudes des touristes vont changer. Ils seront probablement moins enclins à franchir la porte de grands hôtels, qui offrent des séjours tout compris, très à la mode dans les offres en provenance de Turquie, par exemple, où l’on se retrouve mille personnes au petit déjeuner. Alors, les gens vont choisir des alternatives. Et je pense que dans la période qui suit les voyages en voiture reviendront à la mode, puis aussi les randonnées en nature, enfin, le comportement des consommateurs va changer. Et cela pourrait s’avérer une opportunité pour promouvoir la Roumanie comme une destination alternative, différente, qui dispose d’une large palette d’offres, évitant ainsi de concentrer un grand nombre de gens dans un même endroit. Et je penche pour que le tourisme roumain mise sur cette stratégie, du moins pour les deux, trois années à venir. »



    Ce qui est sûr, c’est que les résultats des études récentes semblent donner raison à Răzvan Pascu. La plupart des personnes interrogées semblent, en effet, abandonner leurs projets de vacances à l’étranger pour privilégier le tourisme de proximité.


    (Trad. Ionuţ Jugureanu)


  • 11.03.2020 (mise à jour)

    11.03.2020 (mise à jour)

    COVID-19 – En
    Roumanie, près de 500 personnes sont actuellement en quarantaine
    institutionnalisée, étant soumises à des tests de dépistage du virus COVID-19.
    Plus de 11.600 personnes sont en isolement à domicile sous surveillance
    médicale. Plus de 40 cas d’infection sont actuellement confirmés au niveau national.
    La distribution à l’étranger des médicaments et du matériel sanitaire utilisés
    pour combattre le coronavirus a été arrêtée pour les six prochains mois. Les
    événements culturels et de divertissement avec plus de 100 personnes et qui se
    déroulent dans des espaces fermées ont été suspendus jusqu’au 31 mars. Les établissements
    scolaires restent fermés jusqu’au 22 mars, avec la possibilité de prolonger
    cette période en fonction de l’évolution des cas d’infection au coronavirus.
    De même, le transport routier de personnes depuis et vers l’Italie a été arrêté
    jusqu’au 31 mars. Par ailleurs, le trafic aérien et ferroviaire depuis et vers
    l’Italie sera supprimé à partir du 12 mars jusqu’au 31 mars. L’armée enverra du
    personnel militaire médical pour renforcer les procédures de tri
    épidémiologique dans les points de passage frontaliers du sud, ouest et
    nord-ouest de la Roumanie. Les citoyens roumains qui rentrent sur le territoire
    du pays en provenance de l’Italie, de la Chine, de l’Iran ou de la Corée du Sud
    sont placés en quarantaine institutionnalisée ou en isolement à domicile.

    L’Organisation mondiale de la Santé a
    déclaré mercredi que l’épidémie de coronavirus pouvait être considérée comme
    une pandémie. Le directeur général de l’OMS s’est dit profondément inquiet des « niveaux alarmants de
    propagation » du nouveau coronavirus, mais aussi de l’« inaction » de la
    communauté internationale. Conformément à l’agence France Presse, il a averti
    qu’il fallait s’attendre « dans les jours et les semaines à venir, à voir
    le nombre de cas, le nombre de décès et le nombre de pays touchés augmenter ».
    Antérieurement, la Commission
    européenne avait annoncé la création d’un fonds d’investissement de réponse au
    coronavirus qui pourrait « rapidement atteindre 25 milliards d’euros ». Le
    président du Conseil européen, Charles Michel, a précisé que les leaders
    européens avaient approuvé la mise à disposition de liquidités pour combattre
    la crise actuelle. En Italie, le pays européen le plus touché par le
    coronavirus et qui est actuellement en quarantaine, plus de 800 personnes sont
    décédées et 12.000 sont actuellement malades.

    Economie – Le chef de l’Etat roumain, Klaus
    Iohannis, a présidé mercredi la première réunion du groupe de travail interinstitutionnel
    chargé de l’évaluation de l’impact économique, financier et budgétaire de COVID-19 en Roumanie. Le groupe de travail
    interinstitutionnel doit identifier les risques et les mesures nécessaires pour
    les faire diminuer. Le
    président Iohannis a déclaré que « le monde s’attend à un recul de
    l’économie » après la fin de la crise liée au coronavirus, un paquet de
    mesures étant en préparation. Il a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas
    minimiser l’impact économique de cette crise. A son tour, le chef du Conseil
    nationale des PME, Florin Jianu, a affirmé que les entreprises actuellement en
    difficulté, telles les compagnies du tourisme, des transports et de la
    construction de machines industrielles, devraient bénéficier aussi d’aide de la
    part de l’Etat, afin de payer les salaires. Antérieurement, le ministre par intérim des finances, Florin Cîţu, avait déclaré que
    la Roumanie avait les ressources et les moyens fiscaux nécessaires pour faire
    face aux défis qui découlent de la dissémination du coronavirus.

    Migrants – Les agents de la police aux
    frontières de Roumanie ont dépisté, dans la nuit de mardi à mercredi, trente-trois
    ressortissants étrangers cachés dans un poids-lourd enregistré en Turquie. Ces
    personnes, originaires de Syrie, d’Irak et de Palestine, ont tenté de franchir
    illégalement la frontière avec la Hongrie. Le groupe était formé de 17 hommes,
    6 femmes et 10 mineurs, tous demandeurs d’asile. Les policiers ont constaté que
    les 23 adultes, âgés de 20 à 41 ans, et les mineurs, âgés entre 10 mois et 16
    ans, voulaient se rendre en Europe occidentale.



    Météo – Le temps
    reste doux en Roumanie, avec des températures maximales, jeudi, entre 13° et 23°.
    Des pluies faibles sont attendues dans le nord et dans les Carpates orientales.

  • The new coronavirus impacts tourism

    The new coronavirus impacts tourism

    The coronavirus has paralyzed tourism in many regions of the world. After the violent outbreak of the Covid-19 epidemic in northern Italy, the Italian government is expecting massive economic loss, given that tourism in Italy accounts for 13% of the country’s GDP. The famous Venice carnival was ended two days earlier, the Fashion Week in Milan was shortened, the Milan Cathedral, a top attraction of the city, was closed down just like the theater La Scala of Milan. The virus seems to be spreading fast and a case of coronavirus infection in a hotel in the Spanish island of Tenerife led to the quarantining of the entire hotel.



    France has recently become an important coronavirus hotbed in Europe, so the Louvre Museum remained closed on Sunday as the staff invoked their right to stop work in case of danger. Also the Book Fair in Paris, scheduled for the period March 20 to 23, has been cancelled. Travel companies in Germany are also concerned with the coronavirus epidemic as their revenues will be much affected, given that the Chinese tourists generated annual revenues worth 8 billion Euros.



    In Romania, many citizens are giving up their scheduled holidays abroad for fear of getting infected or being affected by quarantine measures taken to stop the spreading of the virus. The authorities have announced that the people who bought holiday packages to the areas worst affected by the new coronavirus, namely northern Italy, China — Wuhan, Beijing, Shanghai and Shenzhen, can recuperate their money entirely but will not receive damages.



    Following the emergence of coronavirus infections in Romania as well, some citizens have given up traveling in the country at all. In Tulcea county, southeastern Romania, home to the Danube Delta nature reserve, which is included on the UNESCO world heritage list, several travel companies reported no reservations, and others had to cancel the reservations for road transportation to that area.



    Cătălin Ţîbuleac, the president of the Danube Delta Association, has more: “The Romanian tourism industry has been facing difficulties for some time now, mainly due to the lack of human resources. Now, the new coronavirus epidemic has dealt a further blow to Romanian tourism, be it in Tulcea, Constanta or other destinations, therefore the government and the tourism industry representatives need to work out solutions to support the industry in such difficult moments.”



    In a contribution to the publication Profit.ro entitled “The coronavirus and the tourism industry” Dragos Anastasiu, an entrepreneur and currently the president of the Romanian – German Chamber of Commerce writes that people should keep their calm, reason and optimism, be normal but cautious and not belittle the impact of the coronavirus epidemic. (translation by L. Simion)

  • Taxa radio-TV eliminată după votul Parlamentului

    Taxa radio-TV eliminată după votul Parlamentului


    Deputaţii au votat, marţi, în unanimitate, proiectul de eliminare a peste 100 de taxe, inclusiv cea radio-TV, propus de liderul social-democraţilor, Liviu Dragnea. Timbrul de mediu pentru autovehicule, tarifele percepute de Casa Națională de Pensii, taxe la Registrul Comerțului, taxe consulare și de cetățenie, taxe pentru cazierul fiscal, taxa suplimentară pentru eliberarea pașaportului temporar sunt câteva din cele 102 taxe eliminate prin această lege.



    Este o lege care poate da încredere românilor și celor care își cumpără o mașină din munca lor și celor care trebuie să plătească anumite taxe și nu vor să piardă timpul la cozi, să nu mai fie umiliți […] De foarte multe ori, valoare acestor taxe este ridicol de mică și ridicol de puțin importantă în comparație cu cozile interminabile la care trebuie să stăm pentru a le plăti. Românii nu sunt foarte afectați de nivelul acestor taxe, dar mai suportă insulta de a-și irosi timpul, nervii și banii și liniștea la cozile sistemului public”, a spus Liviu Dragnea, în faţa colegilor din Parlament.



    Liderul grupului PNL din Camera Deputaţilor, Eugen Nicolăescu, a criticat momentul ales pentru eliminarea taxelor: Este un mare păcat că un asemenea proiect care se referă la debirocratizare, reducerea poverii cetățenilor se dezbate în campania electorală. Nu putem să nu vedem nuanța de demagogie, oportunism. Guvernul deja a luat măsuri pentru reducerea birocratizării, care sunt în curs.”


    Deputatul Andreea Paul (PNL) adaugă: Vom face toate demersurile pentru salvarea libertăţii de exprimare a mass-mediei publice. Articolul 35 din Constituţie garantează autonomia Televiziunii şi Radioului public. Se spune explicit în Constituţie ca noi avem obligaţia – Parlament şi Guvern – să le respectăm. Or, ce face astăzi PSD încalcă grav Constituţia.”



    Ministrul Finanțelor Publice, Anca Dragu, a spus pentru Agerpres că Guvernul ia în calcul sesizarea Curţii Constituţionale: Analizăm această opțiune (de sesizare a Curții Constituționale n.r.). Pot să vă spun că impactul global este de 1,6 miliarde lei, fără indicarea sursei de finanțare așa cum prevede legea responsabilității fiscale, legea finanțelor publice și chiar Constituția. La nivelul Guvernului susținem eliminarea unor taxe, acesta a fost și punctul nostru de vedere, dar acolo unde era un efort financiar rezonabil și pe care îl puteam susține în 2017”


    Conform ministrului, impactul ar fi de circa 600 milioane lei numai pentru taxa radio-TV.



    Sursa: Agerpres

  • 03.07.2016 (mise à jour)

    03.07.2016 (mise à jour)

    Brexit — Le président roumain, Klaus Iohannis, a invité lundi le premier ministre, Dacian Ciolos, le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isarescu, ainsi que les leaders des partis parlementaires à de nouvelles consultations sur l’impact du Brexit sur la Roumanie. Le chef de l’Etat proposera la mise en place d’un groupe de travail qui évalue cet impact et qui identifie les mesures à prendre ainsi que les opportunités à saisir dans ce contexte. Une première tranche de consultations avait eu lieu le 24 juin, lorsque le président Iohannis avait affirmé l’attachement de la Roumanie au projet européen.



    Médailles — Les élèves roumains ont remporté deux médailles d’or et deux d’argent à l’Olympiade balkanique d’informatique, qui s’est tenue à Nicosie, à Chypre, du 27 juin au 2 juillet et à laquelle ont participé les représentants de 11 pays. L’équipe de la Roumanie s’est classée deuxième, derrière la Bulgarie. C’est la Roumanie qui a eu l’initiative de cette Olympiade dont elle a accueilli la première édition à Constanta (sud-est) en 1993, et puis deux autres éditions, en 2003 et en 2011.



    Météo — Le temps sera particulièrement instable dans le sud et le sud-est de la Roumanie, ainsi que dans les Carpates méridionales et orientales, où des pluies fortes et des phénomènes orageux seront signalés dans les prochaines 24h. Le ciel sera variable sur le reste du territoire. Lundi, les températures se situeront entre 22 et 32°.

  • Evaluări după Brexit

    Evaluări după Brexit

    Rezultatul referendumului din Marea Britanie pune Uniunea Europeană în faţa unei situaţii fără precedent, pe care decidenţii de la Bruxelles, dar şi fiecare lider european trebuie să înveţe să o gestioneze. La Bucureşti, la scurt timp după aflarea deciziei luată de britanici, preşedintele Klaus Iohannis i-a convocat pe guvernatorul BNR, Mugur Isărescu, pe premierul Dacian Cioloş şi pe liderii partidelor.



    Iar concluzia discuţiilor a fost anunţată, ulterior, de şeful statului -România va gestiona fără probleme majore impactul ieşirii Marii Britanii din Uniunea Europeană. Preşedintele a spus că a primit asigurări din partea guvernatorului că BNR s-a pregătit pentru Brexit şi, deşi cursul leului a avut de suferit de pe urma referendumului, pierderea este moderată comparativ cu situaţia celorlalte valute central şi est-europene.



    Procesul de ieşire a Marii Britanii din Uniunea Europeană va fi unul lung, vor avea loc negocieri în acest sens, la care România va participa şi va avea grijă de interesele proprii, a mai spus, pe de altă parte, Klaus Iohannis: România va negocia în aşa fel încât interesul ei să fie protejat. Şi, foarte important, România va negocia în aşa fel încât să avem grijă de românii noştri care trăiesc şi lucrează în Marea Britanie. Este important de ştiut că Marea Britanie, după ieşirea din Uniunea Europeană, va rămâne un partener foarte important pentru România. Nu va avea însă statut privilegiat în relaţia cu Uniunea Europeană.”



    Pentru România este important să participe activ în perioada următoare la discuţiile din interiorul Uniunii, dar şi să ia deciziile corecte pentru evoluţia sa, susţine şi premierul Dacian Cioloş: România se bucură de o situaţie economică bună în momentul de faţă şi e foarte important ca prin măsurile pe care le luăm, prin atitudinea pe care o vom avea în perioada imediat următoare şi la nivelul guvernului, dar şi la nivelul clasei politice să facem în continuare din această situaţie economică un atu pentru a creşte rolul şi impactul pe care România îl poate avea ca stat membru în Uniunea Europeană în discuţiile care vor urma. Şi, din acest punct de vedere, nu pot decât să invit la prudenţă în deciziile politice care vor fi luate în acest an electoral, mai ales decizii politice care pot avea un impact asupra bugetului şi asupra economiei.”



    Toţi factorii politici de la Bucureşti consideră că România trebuie să rămână pe calea europeană, pentru că Uniunea Europeană este un proiect valoros care trebuie continuat.

  • Majorări salariale pentru bugetari

    Majorări salariale pentru bugetari

    Camera Deputaţilor a adoptat, miercuri, cu 319 voturi pentru, 7 abţineri şi doar un vot împotrivă, proiectul de lege prin care salariile bugetarilor se măresc, de la 1 decembrie 2015, cu 10%. Cadrele medicale primesc 25% dupa ce, anterior şi salariile personalului din educaţie au fost majorate cu acelaşi procent. Deputaţii spun că este normal ca toţi angajaţii de la stat să aibă salarii mărite, nu doar cei din educaţie şi sănătate.



    Întrucat Camera Deputaţilor este for decizional, legea merge la promulgare, la preşedintele Klaus Iohannis. Proiectul a fost înaintat Parlamentului de catre social-democraţi. Iniţiatorul documentului, deputatul Adrian Solomon, explică de a fost necesar ca legea să fie aprobată în procedură de urgenţă. Adrian Solomon: ‘Dacă, până la 1 decembrie, nu va intra în vigoare, astfel încât la 1 decembrie să fie mărite salariile tuturor bugetarilor, după această dată nu putem să le mai mărim, pentru că 1 ianuarie 2016 este început de an electoral şi Legea responsabilităţii fiscale interzice orice mărire de salariu în anul electoral.’



    Deşi s-au opus iniţial majorării, liberalii au acceptat aceasta lege, nesusţinută de Ministerul Finanţelor. Ei au cerut, în schimb, un studiu de impact care sa arate dacă bugetul are suficiente resurse pentru acoperirea cheltuielilor suplimentare. Liderul deputaţilor liberali, Eugen Nicolăescu: ‘Nu se ştie în ce măsură bugetul României pe anul următor va reuşi să acopere sau nu această cheltuială. Trebuie să fim responsabili faţă de cetăţeni, nu trebuie să le spunem că astăzi le dăm o creştere de leafă şi mâine nu le-o mai dăm, că nu avem de unde.’



    Liberalii îi suspectează pe social-democraţi că au încercat, prin promovarea acestei legi, să obţină capital electoral pentru legislativele din 2016. România se află într-o perioadă de tranziţie, după demisia guvernului Victor Ponta şi înaintea formării unui guvern tehnocrat condus de fostul comisar european, Dacian Cioloş. Agenţia de Evaluare Fitch a anunţat că ţara rămâne stabilă după desemnarea unui nou premier dar recunoaşte că principala sensibilitate a ratingului de ţară, BB minus, continuă să fie relaxarea fiscală.



    Agenţia consideră, de asemenea, că numirea lui Dacian Cioloş nu elimină posibilitatea alegerilor anticipate, dar pare, oricum, să o reducă. Pentru 2015, agenţia estimează un avans al produsului intern brut de 3,3%, o inflaţie scăzută, rezerve valutare considerabile şi un sector bancar stabil.

  • Le Code fiscal roumain, la controverse

    Le Code fiscal roumain, la controverse

    Limpact perturbateur majeur sur le budget de la Roumanie – cest ce que le président roumain, Klaus Iohannis, a mis en évidence en refusant de promulguer le nouveau Code fiscal, à la fin de la semaine dernière. Ce document ne devrait promouvoir des politiques menant ni à une fiscalité excessive, ni à un allègement accentué, avait affirmé le chef de lEtat roumain, en accord dailleurs avec les sérieuses réserves exprimées auparavant par la Commission européenne à légard du même document. Cette dernière avait dailleurs mis en garde contre un déficit budgétaire excessif, si la mise en œuvre du Code fiscal ne saccompagnait pas de mesures qui améliorent de manière significative la collecte des impôts et des taxes. Or, un déficit budgétaire excessif serait contraire aux normes européennes ainsi quaux engagements assumés par Bucarest dans son accord conclu avec le FMI, avait encore indiqué lexécutif communautaire.



    La décision du président Iohannis a été accueillie par des réactions dures au sein de la coalition gouvernementale. Pour le premier ministre, Victor Ponta, ce geste viendrait pratiquement à lencontre des intérêts du pays. Dans le même temps, son Parti social-démocrate, principal pilier de lexécutif bucarestois, a attaqué le numéro un de lopposition, le Parti national libéral, laccusant dattitude politicienne.



    Rovana Plumb, présidente par intérim des sociaux-démocrates, martèle: “A mon avis, nous nous trouvons devant une farce politique géante. Limpertinence politicienne des élus du PNL est incroyable – ils renient leur propre vote exprimé au Parlement. Ils ne reconnaissent plus quils avaient participé à toutes les consultations et à tous les débats des commissions spécialisées; ils ne reconnaissent plus avoir contribué avec des mesures concrètes stipulées désormais dans le Code fiscal et ne reconnaissent plus avoir voté en faveur de ce document”, affirme la présidente par intérim des sociaux-démocrates roumains.



    En réplique, les libéraux ont fait savoir que, malgré leur vote positif pour un document, en principe, favorable au milieu des affaires, ils avaient toujours exprimé des réserves à légard de la capacité du budget damortir ces diminutions de taxes. Ils disent être favorables à lorganisation dune session extraordinaire du législatif pour réexaminer le Code fiscal tout en rejetant catégoriquement la solution dun engagement de responsabilité de lexécutif. Alina Gorghiu, co-présidente du PNL: “Engager sa responsabilité alors quil ny a pas de consensus des forces politiques, ce serait se moquer des Roumains et du milieu des affaires. Pourquoi? Parce que lon ne peut pas garantir la stabilité de la législation à moyen et long terme”, a dit la responsable libérale.



    Au-delà de toutes ces prises de position enflammées, une chose est sûre – le sort du nouveau Code fiscal est incertain et il le restera tant que les partis ne font preuve de volonté politique pour tirer au clair la situation. (trad.: Andrei Popov)

  • Reacţii după modificările fiscale din România

    Reacţii după modificările fiscale din România

    Văzută ca un vehicol pentru consolidarea
    consumului şi a creşterii economice, relaxarea fiscală adusă de noul cod fiscal
    din România a fost primită cu rezerve de creditorii internaţionali ai ţării.
    Discuţii pe această temă au avut loc şi joi, iar autorităţile
    de la Bucureşti nu au reuşit să ajungă la un acord cu reprezentanţii Comisiei
    Europene. Ministrul Finanţelor, Eugen Teodorovici, a încercat, fără succes, să
    le alunge temerile că măsurile de relaxare fiscală, în special cea de reducere
    a TVA de la 24 la 19%, vor împinge deficitul bugetar pentru 2016 mult peste
    ţinta convenită.

    Argumentele ministrului Eugen Teodorovici: Această
    creştere temporară a deficitului este sub control. Anul 2016 va avea un deficit
    de maximum 2,9% aşa cum este astăzi Codul Fiscal, dar până la toamnă, când vom
    face bugetul anului următor, vom putea să tăiem din cheltuielile inutile din
    administraţie, din economie în general fără să afectăm investiţiile, astfel
    încât deja din bugetul pe 2016 să avem un deficit de 2,5%.

    Potrivit
    şefului de la Finanţe, prin diminuarea cotei standard de TVA de la 24% la 19%
    vor fi stimulate nu doar consumul populaţiei, dar şi crearea a peste 100.000 de
    noi locuri de muncă. Din opoziţie, liberalul Gheorghe Ialomiţianu, fost ministru
    de Finanţe, susţine că cifrele bugetare prezentate de guvern sugerează că
    măsurile de relaxare fiscală ar fi sustenabile, dar adaugă că FMI şi Comisia
    Europeană contestă estimările executivului privind încasările bugetare pe 2016.

    Gheorghe Ialomiţianu afirmă că impactul bugetar al scăderii TVA se ridică la
    circa 3 miliarde de euro. De partea sa, Consiliul Investitorilor Străini salută
    recentele reduceri de taxe operate de autorităţi. Vicepreşedintele Consiliului,
    Daniel Anghel, spune că o taxă pe valoare adăugată diferenţiată este o măsură
    care se întâlneşte în multe state dezvoltate. România se află între ţările în
    care taxa pe valoarea adăugată era la un nivel foarte ridicat, iar problema
    principală ar fi cea a colectării.

    Daniel Anghel: România nu stă bine pe
    zona de colectare în materie de TVA. Colectăm mai bine de 50% din TVA-ul
    estimat pe care am putea să îl colectăm. Noi am salutat, spre exemplu, şi
    reducerea cotei de TVA la 9% la produsele alimentare. Dacă reducem TVA-ul la
    19% trebuie ca această măsură să fie una sustenabilă, pe termen mediu şi lung.
    Ne dorim ca politica fiscală şi mediul fiscal să fie unul cât mai predictibil
    şi transparent. Nu ne dorim ca peste un an sau peste doi ani de zile întreaga
    politică fiscală să fie din nou schimbată.

    Subiectul urmează să fie
    dezbătut în cadrul întâlnirii miniştrilor de finanţe (Ecofin) din 14 iulie.
    Fondul Monetar Internaţional nu va mai efectua vizita de evaluare luna
    viitoare, pentru că va avea deja concluziile misiunii Comisiei Europene.