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  • L’évolution du commerce roumain

    L’évolution du commerce roumain

    Pour les 3 premiers trimestres de cette année, le déficit commercial en Roumanie vise notamment les produits agro-alimentaires : les importations dépassent les exportations, fait savoir le ministère de l’Agriculture de Bucarest. Les exportations ont augmenté de 3% par rapport à la même période de 2015, alors que les importations ont connu une hausse de plus de 9%. C’est l’UE qui reste le principal partenaire de la Roumanie dans le commerce agro-alimentaire, Bucarest important d’autres Etats membres principalement de la viande de porc fraîche et réfrigérée, des produits de pâtisserie, de boulangerie et des biscuits, ainsi que du blé, du sucre et du café. Pour ce qui est des exportations, la Roumanie en rapporte surtout grâce à la livraison de céréales à l’intérieur et à l’extérieur de l’espace communautaire. Sur la première place des exportations on retrouve le blé et le méteil (un mélange de blé et de seigle), dont la valeur s’élève à quelque 862 millions d’euros pour une quantité de 5,2 millions de tonnes. Les céréales sont suivies par les cigares et par les graines de colza, de maïs, de tournesol et d’orge.

    Par ailleurs, selon une analyse de l’agence roumaine de conseil en marchés financiers, KeysFin, le commerce en ligne de Roumanie bat tous les records d’une année à l’autre, allant dépasser en 2016 le seuil des 6 milliards de lei (1,4 milliards d’euros). Les affaires dans ce secteur se situent donc à un niveau historique pour la Roumanie. Et pour cause, le chiffre d’affaires du commerce électronique roumain au augmenté de 1,68 milliards de lei en 2011, à 5,47 milliards de lei (1,21 milliards d’euros) en 2015. Cette croissance des affaires a été favorisée par le développement spectaculaire des services commerciaux en ligne, offerts à présent par 5300 sociétés, soit 2600 de plus par rapport à il y a 5 ans. Selon les statistiques de la même compagnie, vu la croissance de l’intérêt des Roumains pour les produits et les services proposés via lnternet, la rentabilité du secteur a progressé elle aussi, de 10 millions d’euros en 2011 à près de 52 millions d’euros en 2015, alors que pour cette année les estimations tablent sur près de 67 millions d’euros.

    Un seul exemple : les résultats spectaculaires de la campagne de discounts Black Friday (Le Vendredi Fou) ont montré qu’en Roumanie le commerce en ligne est devenu un phénomène national. De l’avis des analystes financiers de KeysFin : « ce ne sont pas forcément les réductions de prix, mais surtout le volume spectaculaire des ventes qui ont démontré que les Roumains s’intéressent de plus en plus aux magasins virtuels. » Selon les données, lors de la dernière campagne Black Friday environ 500 transactions par minute ont été effectuées, soit le double par rapport à 2015, la transaction la plus importante a approché les 32.000 euros, une commande en ligne faite depuis la Hongrie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Le commerce extérieur roumain sous la loupe des spécialistes

    Le commerce extérieur roumain sous la loupe des spécialistes

    En 2015, le déficit commercial de la Roumanie s’est monté à 8,37 milliards d’euros, un chiffre supérieur de 2,31 milliards à celui rapporté en 2014, informe l’Institut national des Statistiques. Le volume des exportations a augmenté de 4,1%, jusqu’à 54,6 milliards d’euros, tandis que les importations ont connu une hausse de 7,6%, totalisant presque 63 milliards d’euros. En ce qui concerne les échanges intracommunautaires de biens, il convient de mentionner qu’en 2015, leur valeur a légèrement dépassé les 40 milliards d’euros à l’expédition et approché les 49 milliards d’euros à l’introduction, représentant 73,7% sur le total des exportations et 77,2% sur celui des importations. Par ailleurs, en 2015 le montant des échanges extracommunautaires a été de 14,36 milliards d’euros à l’exportation et de 14,38 milliards d’euros à l’importation, soit 26,3% du total des exportations et 22,8% de celui des importations.

    Sur l’ensemble des produits commercialisés l’année dernière, les véhicules et les équipements de transports ont occupé une place importante, selon l’analyste économique Aurelian Dochia: « Depuis quelques années, on assiste à un ralentissement du rythme des exportations ce qui est absolument normal étant donné l’actuel contexte européen. Du coup, la Roumanie devrait booster sa consommation interne afin que son influence positive sur l’économie soit comparable à celle des exportations. On constate que cette consommation a rempli son devoir puisque la dynamique de la croissance est significative. Quant aux exportations, je vous invite à remarquer la performance enregistrée par la Roumanie dans le domaine des services, notamment dans le secteur des transports, dont le taux de croissance est des meilleurs. Cela veut dire que la Roumanie est devenu dernièrement un fournisseur de services important au sein de l’UE. C’est un grand pas en avant surtout pour un pays qui, il y a quelques années, enregistrait un déficit en matière de services de commerce extérieur. Or, il est important d’enregistrer un excédent dans ce domaine aussi ».

    Par ailleurs, l’économiste en chef de la Banque centrale de Roumanie, Valentin Lazea, pense que dans le cas de la Roumanie, le modèle économique à succès devrait s’articuler autour des atouts mis à profit par les pays de Visegrad pour surmonter plus facilement la crise économique: « Les pays qui sont sortis victorieux de la dernière crise économique sont ceux dont les exportations sont plus diversifiées, qui exportent non seulement des biens mais aussi des services. Ce pays – là ont connu un fort surplus de compte courant, grâce à un volume des exportations supérieur à celui des importations. Au pôle opposé, on retrouve les grands perdants de la crise, représentés par les Etats qui ont affiché un déficit de compte courant significatif, tels le Brésil, le Nigeria ou d’autres pays exportateurs de matières premières. Dans le camp des gagnants, on retrouve la Pologne, la Hongrie et d’autres pays du groupe de Visegrad. A mon avis, la Roumanie se trouve à mi – chemin entre les deux catégories. Pour rejoindre les gagnants, il faudrait que Bucarest accepte l’idée d’avoir un surplus de compte courant – une idée rejetée jusqu’à présent par les élites politiques roumaines. On pourrait devenir, comme d’autres pays de Visegrad le sont, l’atelier de production de l’Allemagne ou de l’Autriche ou de certains autres pays occidentaux. C’est un chemin déjà emprunté par nombre de pays. »

    Aux dires de Valentin Lazea, pour faire de la performance économique, la Roumanie devrait encourager les exportations et les investissements et non pas la consommation interne, sinon elle risque de tomber dans le piège du revenu moyen, d’assister à la détérioration de son compte courant et de se heurter à des difficultés de financement. La plupart des pays pris à ce piège sont ceux qui ont augmenté le revenu moyen par tête d’habitant de 2000 dollars à 8000 – 12000 dollars et qui se contentent d’une telle performance sans faire d’efforts pour booster leur compétitivité.

    Le secrétaire général de l’Association nationale des exportateurs et importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu, a présenté les mutations survenues pendant la crise économique en ce qui concerne la structure des exportations: «Cette crise a donné une bonne leçon à la Roumanie. Elle a tout d’abord conduit à la restructuration de l’offre commerciale. En clair, après la crise, la métallurgie, la pétrochimie et l’industrie légère, les trois secteurs d’excellence de l’économieroumaine, ont cédé la première marche du podium aux industries électrique et électronique et aux technologies de l’information, suivies par les constructions automobiles et la production d’équipements et outillages pour la construction de machines. Cette même crise nous a ramenés à la réalité. Nous avons donc compris que la Roumanie ne pouvait rester indéfiniment et entièrement dépendante du marché européen, lequel absorbe les trois quarts de ses exportations. Par conséquent, les entreprises publiques et privées se sont orientées vers d’autres marchés, la Roumanie étant devenue compétitive dans bien des régions du monde. Nos ressources n’ont pas tari. Nous continuons à viser les marchés non – européens : la Russie, la Chine, l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, autant de zones à grand impact pour les produits roumains. »

    Les exportations roumaines vont principalement vers l’Allemagne, l’Italie, la France, la Turquie, la Hongrie, la Bulgarie, la Grande Bretagne et l’Espagne. La Roumanie importe surtout de pays tels l’Allemagne, l’Italie, la Hongrie, la France, la Chine, la Fédération de Russie, l’Autriche et les Pays-Bas. (trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose).

  • 22.11.2015

    22.11.2015

    Fonds – La Commission européenne a débloqué le Programme opérationnel régional et procédera aux remboursements des montants investis, dans les plus brefs délais, a annoncé, à Radio Roumanie, le premier ministre roumain Dacian Cioloş. Par ce biais aussi, labsorption des fonds structurels, alloués à la Roumanie pour la période 2007-2013, pourrait atteindre les 70%, jusquà la fin de cette année, a-t-il encore estimé. Le chef du cabinet roumain a également parlé de la réforme de ladministration publique quil entend entreprendre, précisant quil insistera sur la mise en œuvre des principes de transparence et dintégrité, convenus et entérinés par les membres de son gouvernement. Cette liste de principes devra désormais être assumée par tous les employés du système administratif roumain. Celui-ci ne doit plus tolérer et faciliter la corruption et la pratique des pots-de-vin, a martelé Dacian Cioloş.



    Partenariat – Le secrétaire d’Etat roumain chargé des Affaires stratégiques, Daniel Ionita, et l’adjoint à l’assistant chargé des Affaires européennes et euro-asiatiques du secrétaire américain d’Etat, Hoyt Yee, dirigent lundi, à Bucarest, la quatrième réunion de la Force opérationnelle pour la mise oeuvre de la Déclaration commune visant le Partenariat stratégique roumano-américain pour le 21e siècle. Selon le Ministère roumain des Affaires étrangères, les pourparlers porteront sur le stade de la coopération bilatérale, les objectifs et les priorités à court et moyen terme. Cette Déclaration commune a été adoptée en septembre 2011 et elle a été le premier document politique bilatéral qui fait état clairement de lexistence de ce visant le Partenariat stratégique roumano-étasunien et qui désigne les domaines prioritaires de cette coopération.



    Importations – En 2014, le volume total des importations roumaines sest chiffré à plus de 58 milliards deuros, soit une hausse de 5,8% par rapport à lannée précédente, lit-on dans un rapport de lInstitut national de la statistique de Bucarest. 75,4% de ces importations représentent les échanges commerciaux avec les autres pays membres de lUE, dont notamment lAllemagne, lItalie et la Hongrie. Pour ce qui est des marchés extra-communautaires, cest la Chine qui dépasse la Russie pour ce qui est du volume de marchandises écoulées en Roumanie, soit une tendance inversée par rapport à 2013. Selon lInstitut roumain de la statistique, Bucarest a élargi ses relations commerciales à 212 pays, en 2014.



    Gaudeamus – Rideau final, dimanche, sur la Foire internationale du livre “Gaudeamus”, organisée par Radio Roumanie à Bucarest. Une centaine dévénements sont prévus seulement pour cette dernière journée. Parmi eux, les Prix du Salon des inventions et de la création scientifique pour la jeunesse. Le point dorgue de ce dimanche sera pourtant lannonce officielle du roman et de lauteur gagnants de la “Liste Goncourt – Choix des étudiants roumains”. Il sagit de “Ce pays qui te ressemble”, le roman de Tobie Nathan, paru cette année chez Stock, élu meilleur roman par les étudiants des filières francophones de lettres de sept universités roumaines. En 2014, le jury roumain avait distingué le roman “Mersault, contre-enquête” de Kamel Daoud, dont la version roumaine a été lancée à loccasion de ce 22e Salon international du livre Gaudeamus.



    Tennis – Finale double Messieurs demi-roumaine au Tournois des champions de tennis de Londres. La paire roumano-indienne Florin Mergea/Rohan Bopanna joue contre le couple roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer. Cest pour la première fois que la Roumanie est représentée par deux sportifs à ce Tournoi des champions, qui réunit les huit meilleurs joueurs de la saison 2015 et les huit meilleurs couples masculins de la compétition de double.



    Intempéries – LAdministration des eaux roumaines a institué, ce dimanche, une vigilance orange aux inondations pour les cours deaux des départements de Maramureş et de Satu-Mare, dans le nord du pays, ainsi quune alerte jaune pour toutes les rivières de la région nord-ouest. Pendant ce temps, les températures continuent de baisser en Roumanie, à lexception du sud-est du territoire, où les valeurs sont inhabituellement élevées pour la saison. Les maximales de lair vont de 5 à 15 degrés, plus élevées dans le sud-est où lon arrive même à 23 degrés. 16 degrés à Bucarest à midi.

  • 19.10.2015

    19.10.2015

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, effectue lundi et mardi une visite officielle en Israël au cours de laquelle il aura une entrevue avec le premier ministre Benjamin Netanyahu. Les discussions porteront sur le renforcement des relations bilatérales et la coopération dans différents domaines, notamment l’énergie, le tourisme et l’agriculture. Au cours de sa visite en Israël, le ministre Bogdan Aurescu rencontrera également des chercheurs au Mémorial de Yad Vashem ainsi que des membres de la communauté d’Israéliens d’origine roumaine. Par ailleurs, le responsable roumain aura des entretiens avec son homologue palestinien, Riad Al- Malki et le premier ministre Rahmi Hamdallah et sera reçu par le président Mahmoud Abbas. Leurs pourparlers seront dominés par la situation au Proche Orient et la perspective d’une reprise des négociations de paix. En visite en Palestine, le chef de la diplomatie roumaine rencontrera des représentants de la communauté roumaine locale.

    Politique – Le Bureau permanent national du PSD se réunit ce lundi après que les socio- démocrates se sont réunis hier pour élire leur nouvelle structure de direction. Celle-ci est formée de 14 vice présidents qui collaboreront avec le nouveau président exécutif, Valeriu Zgonea, sous la direction du leader PSD, Liviu Dragnea. Celui-ci a remporté les élections de la semaine dernière organisées dans le contexte où il était le président par intérim du PSD depuis le mois de juillet, après que l’actuel premier ministre Victor Ponta ait renoncé à ce poste en raison du scandale de corruption qui le visait. Liviu Dragnea fait lui aussi l’objet d’une enquête pénale, ayant été condamné au mois de mai à une année de prison avec sursis pour fraudes commises au référendum de 2012 portant sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu.

    Vote par correspondance – Le projet de loi visant le vote par correspondance est débattu lundi au plénum du Sénat roumain. L’opposition libérale a annoncé soutenir l’acte normatif qui sera adopté par la suite par la Chambre des Députés en sa qualité de forum décisionnel. Le projet est soutenu aussi bien par les socio-démocrates qui ont annoncé leur intention de déposer des amendements que par les parlementaires de l’UNPR et des groupes des minorités nationales. Aux termes de ce document élaboré par l’Autorité électorale permanente, les Roumains ayant leur résidence ou leur domicile à l’étranger pourront voter par correspondance à partir de l’année prochaine aux élections parlementaires, présidentielles et euro parlementaires.

    Importations – Le volume des importations de gaz de la Roumanie ont chuté de presque 80% durant les 8 premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2014, selon les données rendues publiques par l’Institut national de la Statistique. Depuis le début de l’année, la Roumanie a importé 67.000 tonnes d’équivalent pétrole, tandis qu’en 2014, le niveau d’importation s’est monté à 500.000 tonnes. En échange, la production intérieure de gaz naturel a connu une hausse légère, en se montant à presque 9 milliards de tonne d’équivalent pétrole. Le Projet de la stratégie énergétique de la Roumanie pour les 20 prochaines années relève que la Roumanie a les plus importants gisements de gaz naturel d’Europe centrale et de l’Est. Ces gisements s’épuiseront d’ici 14 ans si l’on maintient l’actuel rythme de production et de consommation, selon la Stratégie énergétique nationale.

    Météo – Les températures sont légèrement en dessus de la normale saisonnière, surtout dans le sud et le sud-est du pays où le ciel est variable. Des pluies sont attendus sur l’ouest, le centre et le nord du pays. Le vent souffle notamment sur le sud-ouest et à la montagne. Les maximales vont de 12 à 22 degrés. Les météorologues ont émis une alerte aux pluies en vigueur jusqu’à mercredi, vers l’après-midi. 17 degrés à midi, dans la capitale.

  • L’économie roumaine en chiffres

    L’économie roumaine en chiffres

    Le commerce, les communications et l’industrie ont surtout contribué à la majoration de 3,7% du PIB par rapport au premier semestre 2014. Plus concrètement, au cours des 6 premiers mois de cette année, la production de l’industrie a avancé de plus de 3% par rapport à la même période de l’année dernière. En même temps, la consommation d’énergie dans l’économie a diminué de plus de 8%. Comment est-ce possible de produire davantage en utilisant moins d’énergie?

    Réponse, avec Cristian Pârvan, secrétaire général de l’Association des Hommes d’Affaires de Roumanie: «L’explication est simple, la structure de la production industrielle passe des produits énergointensifs, tels que la métallurgie ou l’aluminium, vers les produits manufacturés, qui utilisent moins d’énergie et demandent de plus en plus de main d’œuvre, voire, à l’avenir, des automatisations supplémentaires qui engendreront une moindre consommation d’énergie. Toutefois, la Roumanie est toujours 2 fois moins efficace d’un point de vue énergétique que la moyenne européenne et doit travailler davantage sur son efficacité énergétique».

    A son tour, l’analyste économique Constantin Rudniţchi se penche sur les évolutions dans l’industrie roumaine au cours du premier semestre de cette année et sur d’autres résultats de l’économie roumaine: «Les chiffres de l’industrie manufacturière sont extrêmement encourageants pour l’économie roumaine. Ils s’ajoutent à d’autres, dont ceux de la croissance du BTP, secteur qui avait connu des chutes importantes à cause d’une crise prolongée. C’est le dernier secteur à être sorti de la crise économique. On constate également une croissance côté crédits, notamment en monnaie nationale. Les demandes d’autorisations de construction se sont multipliées elles aussi, ce qui témoigne du développement du marché immobilier. Et pas en dernier lieu, on constate une croissance de 4% de la consommation au cours du premier semestre, ainsi que des marchandises alimentaires et non alimentaires. Par conséquent, aux côtés des exportations, tout cela prouve que le marché intérieur est en train de se redresser et que l’économie se porte bien sur son ensemble. Seul bémol dans les statistiques : l’industrie de l’extraction est à la baisse par rapport à l’année dernière. Et pour cause : le prix des matières premières, y compris du pétrole et du charbon, est à la baisse, et puis tant la population que les compagnies font plus attention à la consommation. Probablement, sur cette toile de fond, l’industrie de l’extraction connaît une légère baisse ou une stagnation tout au plus».

    Les exportations de la Roumanie se sont chiffrées durant le premier semestre de l’année à 27 milliards d’euros, alors que les importations se sont élevées à 30,3 milliards d’euros. Le déficit de la balance commerciale a progressé de 15% par rapport à la même période de l’année dernière à environ 3,3 milliards d’euros, selon les chiffres de l’Institut national des statistiques de Bucarest. Ecoutons les propos du secrétaire général de l’Association nationale des exportateurs et importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu : « Malheureusement, la photographie présentée par l’institut de la statistique est un premier miroir des risques auxquels se confronte l’économie roumaine dont une instabilité macro-économique que nombre d’institutions telle la banque centrale ont annoncé. Ces institutions ont confirmé le fait que la Roumanie n’était pas en mesure de baser son développement économique uniquement sur la consommation. Le taux de croissance des importations de 1% supérieur à celui des exportations en six mois a conduit à une majoration du déficit commercial par rapport à l’année dernière de près d’un milliards d’euros. Cela prouve que l’économie roumaine n’était pas à même de faire face à un bond de la consommation tant dans la zone des produits industriels, que pour ce qui est produits agroalimentaires. Et pourtant, la tendance à la hausse des exportations est positive. Malheureusement ces exportations sont accompagnées par un taux de croissance des importations supérieur. Et là il ne s’agit pas d’importations pour la production, mais pour la consommation. »

    Les véhicules et les équipements de transport comptent pour 44,6% des exportations et 36,7% des importations de la Roumanie. Ces produits sont suivis par les produis agroalimentaires, les boissons et le tabac, les produits chimiques, les carburants et lubrifiants et les matières premières.

  • L’apiculture en Roumanie

    L’apiculture en Roumanie

    La Roumanie exporte annuellement 50 — 60% de sa production de miel qui est de 20.000 tonnes environ. 80% des exportations vont vers l’Allemagne, et le reste en Espagne et dans les pays nordiques, en fait dans les zones avec la plus grande consommation de miel. Le président de l’Association des éleveurs d’abeilles de Roumanie, Ioan Fetea, déclare que la Roumanie continue d’exporter du miel en vrac. Il est très difficile d’entrer sur le marché européen avec des produits finis sans avoir des distributeurs sérieux pour les magasins.



    Bien que le secteur apicole roumain soit prêt à faire face à l’exportation de produits emballés, les commanditaires étrangers ne manifestent pas un tel intérêt. Selon l’Association des éleveurs d’abeilles de Roumanie, une des raisons pour lesquelles ces derniers préfèrent acheter du miel en vrac, c’est qu’il est souvent utilisé dans les coupages, étant données ses qualités extraordinaires.



    Ioan Fetea : « La Roumanie a un miel d’une qualité extraordinaire, reconnu et médaillé à tous les salons et congrès ou encore aux colloques internationaux en la matière. Du point de vue de la demande de miel pour le marché roumain, cette dernière est assurée. Nous collaborons, bien entendu, avec tous les importateurs ou au moins avec ceux qui souhaitent importer de Roumanie, qu’il s’agisse de la Chine, des Etats Unis, mais nos partenaires les meilleurs et les plus sérieux, ce sont l’Union européenne et notamment l’Allemagne. Malheureusement, nous ne pouvons pas produire au niveau de la demande de miel, mais il y a aussi un autre paradoxe, c’est que la Roumanie consomme peu de miel, et nous exportons plus de la moitié de la production. Malheureusement encore, selon les statistiques, nous occupons la dernière place pour la consommation de miel, qui se situe entre 450 et 500 grammes par habitant et par an, alors que dans les pays nordiques ou en Allemagne, cette consommation oscille entre 1,5 kg à 2,5 kg. »



    Nous nous sommes entretenus aussi avec deux apiculteurs. Ilie Nistor, médecin vétérinaire : « Le gain est plutôt relatif et il varie en fonction de la production. 2014 fut une année extrêmement défavorable qui nous a mis presque dans l’impossibilité de récupérer l’argent investi dans le déplacement et l’entretien des abeilles. Personnellement, je ne fais pas d’exportation et je vais vous expliquer pourquoi. Tout simplement parce que le miel d’une qualité à même de garantir son exportation est justement celui qu’achète l’Association des Apiculteurs qui dispose de toutes les méthodes censées dénicher les assortiments de miel falsifié. Du coup, si on essaie de commercialiser des produits contrefaits, on risque d’entrer dans le collimateur des procureurs. La principale raison pour laquelle je refuse les exportations est le prix très bas. Surtout qu’en ce qui me concerne, je ne produis que de petites quantités par rapport aux autres: cinq à sept tonnes par an, si les conditions météo sont favorables. Sinon, je n’en obtiens que deux, voire trois tonnes par an. Avec trois tonnes par an, je fais une apiculture de subsistance qui me permet de couvrir les dépenses de ma famille. Comme vous voyez, les exportations de miel ne me rapportent pas beaucoup. »



    A son tour, l’apiculteur Constantin Paslaru de la commune de Beleti- Negresti, dans le département d’Arges, a déploré les conditions défavorables de l’année dernière: « Les affaires ont plutôt traîné, surtout en 2014 quand le profit fut des plus mauvais suite aux conditions météorologiques des plus dures avec des pluies à verse qui sont tombées jour et nuit en empêchant la pollinisation. Des fleurs, il y en a eu, du nectar aussi, mais les pluies ont diminué le rendement. La quantité totale de miel en 2014 s’est située en dessous de celle toutes fleurs en 2013. Je n’exporte pas encore, puisque depuis cinq ans déjà, je me préoccupe surtout de commercialiser mes produits directement vers les consommateurs. Avant, j’avais des intermédiaires, mais depuis cinq ans, je vends le miel directement aux clients et parallèlement, je cherche à accroître le nombre de mes abeilles afin de pouvoir exporter dans un proche avenir. C’est dur, mais je suis optimiste. »



    En ce qui concerne le secteur du miel écologique, celui-ci s’est lancé en force grâce au soutien financier accordé par l’UE au passage vers un système écologique. Pourtant, il convient de mentionner le fait que le soutien disparaît au moment où l’apiculteur finalise sa conversion à la production écologique et obtient le certificat vert.



    Quelque 100.000 familles d’abeilles sont actuellement certifiées en Roumanie et la production de miel écolo a totalisé, dans les années favorables, entre 3000 et 3500 tonnes par an. Les premiers producteurs roumains de miel écologique ont commencé en 2000. Huit années plus tard, leur nombre s’élevait à quelque 600 pour que cette année, ils dépassent les 1200. Avec une production totale de seulement 6 tonnes de miel écologique en 2000, la Roumanie a obtenu 2300 tonnes en 2008 et un 3.500 tonnes en 2014.

  • 19.08.2015 (mise à jour)

    19.08.2015 (mise à jour)

    Corruption – Le premier ministre roumain Victor Ponta a été auditionné ce matin par la Direction nationale anticorruption, dans un dossier de fraude à la centrale énergétique de Rovinari – Turceni, du sud de la Roumanie. Il est accusé de faux en écriture sous seing privé, de complicité dévasion fiscale de façon continue et de blanchiment dargent. Rappelons-le, le 15 juin, le chef du gouvernement devait se présenter devant les procureurs anticorruption pour être auditionné. 10 jours auparavant, le Parquet anticorruption avait annoncé avoir démarré les poursuites pénales à lencontre du premier ministre, pour des faits quil aurait commis à lépoque où il était avocat. Victor Ponta ne sy est pas présenté, car ce jour-même il se trouvait en Turquie pour une intervention chirurgicale au genou. Notons que la même enquête vise aussi lancien ministre social – démocrate des Transports, Dan Sova.





    Salaires – Le fonds du budget dEtat suffisent uniquement pour augmenter les salaires dans le domaine sanitaire, a annoncé le premier ministre roumain Victor Ponta. Cela, dans les conditions où lannée dernière un accord avait été paraphé avec les enseignants visant la majoration des rémunérations dans le domaine de lEducation. Ces précisions surviennent après la décision du gouvernement de majorer de 25% les revenus des personnels de la Santé à partir du 1er octobre prochain, une décision critiquée par lOpposition et suivie par des revendications similaires de la part de certaines autres catégories de salariés du secteur public.





    Commerce – Les exportations roumaines de biens et services se sont montées à 27 milliards deuros au cours des 6 premiers mois de lannée, fait savoir lEurostat. Pendant la même période, les importations ont dépassé les 30 milliards deuros. La balance commerciale a donc été négative, de plus de 3 milliards deuros. Le commerce extérieur de la Roumanie avec les pays non-membres de lUE est relativement équilibré, avec plus de 100 millions deuros, alors que la balance commerciale des échanges avec les Etats membres est toujours négative, approchant les 3 millions et demi deuros.





    Exercice – Larmée américaine conduit pendant 4 semaines un important exercice aérien en Europe auquel participent plus dun millier de parachutistes de pays de lOtan, fait savoir lAFP. Appelé “Swift response 15” (Réponse rapide 15), cet exercice en Allemagne, Bulgarie, Roumanie et Italie représente “lentraînement aéroporté allié le plus important sur le continent depuis la fin de la Guerre froide”, a affirmé le commandement américain ans un communiqué. Il a été “conçu pour (…) démontrer la capacité de lAlliance à se déployer rapidement et à opérer en soutien au maintien dune Europe forte et sûre”.





    Sécurité – Feu vert à la rotation des troupes roumaines qui assurent la sécurité de laéroport de Kandahar, dans le sud de lAfghanistan, soit la plus grande base de la coalition internationale dans ce pays. Les “Dragons Transylvains” du Bataillon Dej (du centre de la Roumanie) poursuivront lactivité déroulée pendant 6 mois par le Bataillon Posada (du sud-est de la Roumanie). Ils participeront à des missions aux côtés de leurs partenaires américains et afghans. Ces derniers doivent assumer graduellement toute la responsabilité de la sécurité de leur pays. La mission de Force internationale dassistance à la sécurité en Afghanistan a pris fin officiellement lannée dernière, après 13 ans de combats dans un pays toujours en proie à une violente insurrection islamiste. Depuis 2001, 3500 militaires de la Force internationale ont péri en Afghanistan. Depuis janvier 2015, il ny reste que 12.500 soldats, dont la mission consiste à aider les troupes afghanes dans leurs confrontations avec les talibans.





    BAC – Poursuite de la deuxième session – dautomne – du bac en Roumanie, par lévaluation des compétences en langues étrangères ce mercredi et des compétences en informatique, jeudi. A partir de lundi, les élèves passeront les épreuves écrites du Bac. Près de 55.000 lycéens se sont inscrits à cette session des examens, dont 38.000 font partie de la promotion de cette année. Dans la première session, plus de 67% des lycéens, environ 106.000, ont réussi leur bac. Le taux de réussite a grimpé de 7% par rapport à lannée dernière. Les résultats aux Bac sont décisifs pour ladmission à la faculté des jeunes et pour leurs chances de trouver un emploi.





    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep est qualifiée directement au second tour du Tournois WTA Premier de Cincinnati, où elle doit affronter Kristina Mladenovic de France. Selon la presse spécialisée, le match sannonce difficile pour la Roumaine, vu la victoire de la Française lors de la dernière rencontre des deux joueuses, dans les quarts de finale de Birmingham.


    Football — Le champion de football de Roumanie, Steaua Bucarest, affrontera, jeudi à domicile, les Norvégiens de Rosenborg Trondheim, en match de barrage de la Ligue Europa. L’autre représentant de la Roumanie dans cette phase de la compétition, Astra Giurgiu, recevra la visite de l’équipe néerlandaise AZ Alkmaar. Les matchs retour auront lieu la semaine prochaine. Steaua Bucarest évolue dans la Ligue Europa, après avoir été éliminé de la Ligue des champions par les Serbes de Partizan Belgrade.


    Météo – Les travaux agricoles seront temporairement suspendus en Roumanie, en raison des précipitations abondantes annoncées pour les jours à venir. Selon les météorologues, du 19 au 25 août, le temps sera extrêmement instable, avec des pluies à verse, des orages, du vent fort et des chutes de grêle. Cela après la période de sécheresse la plus longue des 50 dernières années, qui a endommagé des milliers dhectares de cultures sur la plupart du territoire. Les pertes des fermiers ont été estimées à 2 milliards deuros.



    Il fera frais en Roumanie dans les prochaines 24h, avec des températures en dessous des normales de saison dans le nord-est. Le ciel sera plutôt couvert et il pleuvra sur la moitié sud du pays et sur les reliefs. Jeudi après-midi, le thermomètre affichera des températures entre 15 et 25°.

  • Le commerce extérieur de la Roumanie

    Le commerce extérieur de la Roumanie

    Les exportations ont totalisé 39 milliards d’euros , en croissance de 7,1% tandis que les importations ont été de 43,3 milliards d’euros — 6,6% accrus vis-à-vis des 9 premiers mois de 2013. La valeur des échanges intra-communautaires de biens s’est montée pendant la période mentionnée à 27,6 milliards d’euros en matière d’expéditions et de 32,5 milliards d’euros en matière d’entrées ce qui représente 70,8% du total des exportations, respectivement 75% du total des importations.



    Le secrétaire général de l’Association des Exportateurs et Importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu estime que :La Roumanie a été un pôle d’attraction pour le capital étranger. Le fait qu’aujourd’hui 83,25% des exportations du pays se réalise à travers des sociétés ayant le capital étranger majoritaire ou minoritaire et ceci en dit longuement. Si ce capital n’existait pas en Roumanie en 2013, on aurait enregistré le même volume d’exportations qu’en 1989. Or ce plus de quelques 60 milliards de dollars ( la comparaison s’exprime en dollars ) est du justement à la présence de ce capital étranger qui réjouit le plus. La Roumanie a réussi en première à surmonter le seuil des 10 milliards d’euros d’exportations en matière de services , un record pour 2013. Nous espérons maintenir cette année au moins le volume de 50 milliards d’euros d’exportations de biens de l’année précédente, même si notre potentiel en est plus grand. Malheureusement , les fonds disponibles cette année ont baissé de 38 millions de lei à 28 millions( de 8,6 à 6,3 millions d’euros), ce qui veut dire une moindre présence des sociétés roumaines aux foires et aux missions économiques où on conclut des contrats, on prend des commandes pour l’exportation. Toute foire sans notre présence a fait que notre place soit prise par nos compétiteurs. Le marché local , quel que soit le pays, a besoin de produits et si nous ne sommes pas présents pour en offrir, il y a d’autres qui le font. »



    Mihai Ionescu a présenté également les transformations survenues dans la structure des exportations pendant la crise économique :La crise a été une bonne leçon pour la Roumanie de deux points de vue. D’abord, une restructuration de l’offre commerciale. Si avant la crise la Roumanie excellait dans trois domaines : métallurgie, pétrochimie et industrie légère, après la crise ces trois secteurs sont descendus du podium pour laisser la première position à l’industrie électrique, électronique et IT, la deuxième aux constructions mécaniques de voitures, accessoires et voitures complètes et la troisième : équipements et outillages de l’industrie mécanique. Ce serait le problème qualitatif. Du point de vue de l’orientation géographique , cette même crise nous a éveillé. Actuellement, la Roumanie ne peut plus demeurer en permanence et intégralement dépendante du marché européen qui occupait presque trois quarts des exportations roumaines. Tant les sociétés privées que celles de l’Etat se sont orientées vers la conquête de nouvelles zones géographiques dans la zone non-européenne dont la balance commerciale est positive est positive depuis de bons mois. Autrement dire, la Roumanie est compétitive dans beaucoup de zones du monde, nous avons fait la preuve d’en être capables, ce qui ne veut pas dire avoir atteint le maximum. Nous continuons d’envisager le marché russe, le marché chinois, l’frique du nord, l’Afrique de l’Est, l’Afrique de l’Ouest, le Sud-Est Asiatique, autant de zones d’impacte pour les produits roumains. »



    En échange, l’analyste Aurelian Dochia estime que les exportations roumaines présentent une faiblesse liée à leurs concentration : Il y a pratiquement quelques secteurs , je pourrais même dire quelques grandes entreprises qui réalisent une bonne partie de nos exportations ce qui, évidemment, crée une vulnérabilité au cas où, disons, le marché des voitures manifeste des moments de faiblesse ce qui ferait que notre économie s’en ressente bien fortement. Donc, il serait désirable en ce sens d’avoir une plus grande diversification des secteurs et des entreprises performantes à l’exportation. »



    Le principaux exportateurs de Roumanie sont : la Société AUTOMOBILE DACIA- Groupe Renault, HONEYWELL TECHNOLOGIES , la compagnie pétrolière OMV PETROM, le chantier naval DAEWOO de Mangalia, le producteur de pneus CONTINENTAL ROUMANIE, le combinat d’aluminium ALRO de Slatina, et la compagnie ROMPETROL RAFINARE détenue par la compagnie d’Etat de Kazakhstan, KAZMUNAIGAZ. Les pays dans lesquels la Roumanie déploie les exportations les plus importantes sont : l’Allemagne, l’Italie, la France, la Turquie, la Hongrie, la Bulgarie, la Grande Bretagne et l ‘Espagne et, en matière d’importations : l’Allemagne, l’Italie, la Hongrie, la France, la Chine, la Fédération Russe, l’Autriche et le Pays Bas. (trad. Costin Grigore)

  • 22.10.2014 (mise à jour)

    22.10.2014 (mise à jour)

    Entretien – Le premier ministre roumain, Victor Ponta s’est entretenu mardi, au téléphone, avec le vice président américain, Joseph Biden au sujet du partenariat stratégique bilatéral et d’autres questions de sécurité internationale. Selon un communiqué du gouvernement de Bucarest, Ponta et Biden ont également examiné la situation en Afghanistan et les préparatifs en vue de la mission otanienne Resolute Support” qui remplacera en 2015 l’actuelle ISAF. Lors de cette conversation téléphonique initiée par le responsable américain, le chef du cabinet de Bucarest a réaffirmé la volonté de la Roumanie d’être et de rester un partenaire stratégique des Etats-Unis.



    Statistiques — Les autorités roumaines ont délivré en 2013 plus de 11 mille titres de séjour aux ressortissants étrangers, a fait savoir l’Office statistique de l’UE, Eurostat. La Roumanie compte parmi les pays qui accueillent un nombre réduit de résidents étrangers, soit 6 personnes pour 10.000 habitants. Ces résidents étrangers proviennent notamment de République de Moldova (environ 2.000), de Syrie (plus de 1.300) et de Turquie (quelque 1.200). Plus de deux tiers des titres de séjour émis en Roumanie ont eu des raisons d’études ou familiales. Le nombre de documents de résidence délivrés lannée dernière sur l’ensemble de l’UE a été de près de 2, 5 millions, relèvent les données fournies par Eurostat.



    Gaz — La Roumanie ne dépendra plus des importations de gaz russe, dont le poids a baissé, ces dernières années, passant de 35% à 9 – 10% en 2014. C’est ce qu’a déclaré Niculae Havrileţ, président de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie. Il a également précisé que le pourcentage de ces importations a été établi à 2% pour novembre 2014, contre les 20 à 40% enregistrés par le passé. Au mois de septembre, le gouvernement de Bucarest a décidé de maintenir le prix du gaz naturel produit à l’interne et de reporter à 2021 la libéralisation du marché du gaz pour les consommateurs domestiques.



    Euro-obligations – La Roumanie a émis en première des euro-obligations sur le marché extérieur des capitaux avec un taux d’intérêt de moins de 3%, apprend-on auprès du Bureau de presse du gouvernement. Bucarest a attiré de cette manière 1,5 milliards d’euros sur les marchés internationaux à travers la mise en vente des euro-obligations arrivant à maturité dans dix ans et dont le rendement est de 2,97% par an. Suite à cette transaction, la Banque a pré-financé partiellement ses besoins extérieurs pour 2015, tout en renforçant ses réserves financières en devises. La dernière sortie sur les marchés internationaux remonte au mois d’avril, quand la Roumanie a contracté un prêt de 1,25 milliards d’euros à travers une émission d’euro-obligations au rendement de 3,7% par an.



    Justice — Adriana Ţicău, ministre roumaine des communications en 2004, fait l’objet de poursuites pénales dans le célèbre dossier Microsoft. Elle est soupçonnée d’abus de fonction, de corruption passive, de trafic d’influence et de blanchiment d’argent. 9 autres ex-ministres de tous bords sont concernés par cette affaire portant sur des contrats d’acquisition préférentielle de licences informatiques destinées au système éducatif.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro quatre mondial a battu mercredi en deux sets la numéro 1 mondial, l’Américaine Serena Williams, dans le Groupe Rouge du Tournoi des Championnes à Singapour. Les deux sportives se sont imposées durant les premiers matches du groupe. Simona Halep avait vaincu la canadienne Eugénie Bouchard, sur le score de 2 sets à 0, alors que Serena Williams avait battu la joueuse serbe Ana Ivanovici, (2 sets à 0 également). Après la victoire d’aujourd’hui, Halep a obtenu la qualification en demi-finales de ce tournoi qui rassemble les 8 meilleures joueuses de tennis de cette saison. Sa présence à Singapour, Simona Halep la doit aux victoires aux tournois de Doha et Bucarest, aux finales disputées à Madrid et à Roland Garros et à la demi-finale de Wimbledon. Elle est la troisième sportive roumaine de l’histoire qui participe à ce tournoi, après Virginia Ruzici et Irina Spirlea, lesquelles ont également figuré au top 10 du classement WTA.



    Foot — Les équipes roumaines de football qualifiées dans les groupes de la Ligue Europa se préparent pour la troisième étape, qui débutera jeudi. Après une victoire écrasante à domicile, contre les Danois d’Aalborg et une défaite, en terre ukrainienne, face à Dinamo Kiev, les footballeurs de Steaua rencontreront à Bucarest les Portugais de Rio Ave pour une nouvelle partie comptant pour le groupe J. D’autre part, la vice championne roumaine Astra Giurgiu tente sa chance à Glasgow contre la célèbre équipe Celtic, après avoir été battue aussi bien par Dinamo Zagreb, en déplacement, que par Red Bull Salzbourg, à domicile.



  • La Roumanie et l’embargo russe

    La Roumanie et l’embargo russe


    Le contentieux commercial ayant des ressorts politiques et géopolitiques et opposant l’Occident à la Russie s’annonce déjà une guerre sans gagnants. Suite à l’annexion purement stalinienne de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, l’UE et les Etats-Unis ont imposé des sanctions économiques à la Russie. Une fois devenue évidente l’implication des Russes dans la rébellion sécessionniste en cours dans l’est de l’Ukraine, les occidentaux ont décidé de durcir ces sanctions. En réplique, le Kremlin a décrété début août un embargo sur les importations de produits agricoles et alimentaires en provenance de l’Occident. Le résultat: en Russie, des étals et des rayons sont restés vides alors que les Européens ont perdu un débouché important pour leurs fruits et légumes.



    Selon le commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, parmi les Etats membres de l’UE, la Pologne est le pays le plus touché par la décision russe, vu que ses exportations sur ce marché se montaient à 800 millions d’euros par an. Viennent ensuite l’Allemagne, avec des exportations d’environ 600 millions, les Pays Bas, avec plus de 500 millions et les Pays Baltes, dont notamment la Lituanie, avec plusieurs centaines de millions.




    Réticente depuis toujours à l’idée de lier son économie à une Russie qui a transformé ses relations commerciales en un instrument de ses ambitions expansionnistes, la Roumanie est frappée dans une moindre mesure par l’embargo russe. Son impact plutôt indirect sur les producteurs roumains est dû aux déséquilibres apparus sur les marchés d’autres Etats européens. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, a précisé que les ventes sur le marché russe dépassaient à peine les 40 millions d’euros, soit moins de 2,3% des exportations agroalimentaires de la Roumanie. Le manque à gagner du secteur agricole de Roumanie est déjà estimé à plus de dix millions d’euros, a précisé le responsable roumain. Pire encore, le marché roumain risque d’être envahi par les fruits et légumes destinés initialement à la Russie et donc de faire face à une concurrence agressive. Dans un entretien à Radio Roumanie Internationale, le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Cioloş affirmait qu’une partie de la production locale pourrait être distribuée gratuitement, des fonds européens devant par la suite être alloués pour compenser les pertes. Bruxelles a déjà décidé d’octroyer 125 millions d’euros afin de maintenir ce que Cioloş appelle l’équilibre entre l’offre, d’une part, les prix et donc les revenus des agriculteurs, de l’autre.



    Le responsable européen a par ailleurs souligné que tous les maraîchers, syndiqués ou non, qui ne peuvent plus exporter leurs produits vers la Russie sont éligibles aux mesures d’appui. Le ministre roumain de l’agriculture pense que le montant approuvé par la Commission européenne n’était pas suffisant et que les décideurs européens devaient prendre en compte aussi d’autres mesures de soutien. (trad. : Alexandra Pop, Mariana Tudose)




  • Soutien aux producteurs européens de fruits et légumes

    Soutien aux producteurs européens de fruits et légumes

    Début août, le président Vladimir Poutine signait un décret par lequel il interdisait les importations de produits agroalimentaires provenant des pays de l’UE qui avaient imposé des sanctions économiques à la Russie. Cet embargo concerne les produits à base de viande et les laitages, ainsi que les fruits et légumes en provenance des Etats-Unis, de l’Europe communautaire et des alliés de celle-ci, à savoir le Canada, l’Australie et la Norvège. Fidèles aux principes du droit international, que la Russie de Poutine a transgressés sans remords, Bruxelles ne fait pas machine arrière sur la question, quel que soit le prix à payer pour sa fermeté.



    La Commission européenne a annoncé lundi une enveloppe de 125 millions d’euros pour venir au secours des producteurs de fruits et légumes périssables frappés par les restrictions imposées par Moscou. Les produits concernés sont tomates, carottes, choux blancs, poivrons, concombres, champignons, pommes, poires, fruits rouges, raisins de table et kiwi. Pour ces produits de saison il n’y a ni espace d’entreposage ni marchés alternatifs.



    Voilà pourquoi tous les exploitants agricoles, syndiqués ou non, seront éligibles à ces mesures d’aide, a fait savoir le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Cioloş. Il a promis des mesures d’urgence qui visent à « réduire l’offre excessive de fruits et légumes sur le marché européen lorsque la pression deviendra trop forte sur les prix dans les mois à venir ».



    Selon des responsables de Bruxelles, cités par différentes agences de presse, la mesure va bénéficier en priorité aux grands fournisseurs de légumes périssables comme la Pologne, la Lituanie, la Belgique et les Pays-Bas.



    Le ministre roumain du domaine, Daniel Constantin, a déclaré que la Roumanie n’était pas gravement touchée par le blocus russe. Tous les gouvernements qui se sont succédé dans la Roumanie post-communiste se sont montrés réticents à maintenir ou renforcer la dépendance commerciale d’une Russie imprévisible et revancharde. En 2013, les exportations agroalimentaires roumaines vers le marché russe ont à peine dépassé les 40 millions d’euros.



    Pour leur part, les maraîchers locaux craignent de ne pas pouvoir écouler la production de cette année, en raison de l’excédent de fruits et légumes consécutif au blocage de leurs importations par Moscou, lequel n’est pas sans affecter le commerce interne et intracommunautaire. Comble de l’absurde: alors que les Occidentaux peinent à gérer les stocks excédentaires, en Russie les étalages du marché aux fruits et légumes se vident au grand dam de consommateurs toujours plus frustrés et irascibles. (trad.Mariana Tudose).


  • 06.08.2014 (mise à jour)

    06.08.2014 (mise à jour)

    Cohabitation – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a annoncé au chef de lEtat, Traian Basescu, quil avait rompu “le pacte de cohabitation” conclu par les deux hommes en décembre 2012. Aucune collaboration avec le président nest plus possible, jusquà la fin du mandat de ce dernier, en novembre prochain, a encore indiqué le chef du Cabinet. Le “pacte de cohabitation” comportait entre autres un mécanisme de solutions des différends de même quun code général de conduite qui obligeait les deux adversaires politiques à ne pas sattaquer lun lautre, à ne pas utiliser des mots durs. Cet accord a été nécessaire afin déviter une nouvelle crise politique après celle de lété 2012, lorsque lalliance au pouvoir à lépoque, alliance co-présidée par Victor Ponta, avait tenté de destituer Traian Basescu, par un référendum. Cette consultation a été invalidée, en raison dune trop faible participation.



    Sanctions – La Roumanie nexporte pas des bovidés ni de la viande ou des produits à base de viande de bœuf dans la Fédération de Russie – cest ce qua fait savoir Bucarest, après que lAutorité fédérale sanitaire-vétérinaire russe a annoncé la suspension de ce genre dimportations depuis la Roumanie, à compter de ce mercredi. Selon les analystes, il sagit là du dernier épisode en date de la “guerre commerciale” menée par la Russie après que lUE lui eut imposé des sanctions, suite à la crise en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a dalleurs ordonné ce mercredi d”interdire ou de limiter pour un an” les importations de certains types de produits agricoles, de matières premières et de produits dalimentation en provenance des pays ayant mis en place des sanctions économiques contre la Russie, a annoncé le Kremlin dans un communiqué, cité par lAFP.



    Fonds — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, sest félicité mercredi de ladoption par la Commission européenne de l’Accord de partenariat avec la Roumanie pour la période 2014 — 2020. Cela permet à Bucarest de démarrer les procédures dabsorption des fonds structurels qui lui sont alloués pour cet intervalle, a-t-il encore dit. Le document présente la manière dont les fonds européens — structurels et d’investissement – seront utilisés jusqu’en 2020. Il sagit, concrètement de quelque 43 milliards deuros, dont plus de 22 milliards iront aux politiques de cohésion. La Roumanie devrait ainsi majorer le taux d’occupation de la main d’œuvre jusqu’à 70%, optimiser l’infrastructure, la compétitivité, l’efficacité énergétique, le milieu institutionnel et la qualité des services publiques fournis par l’administration et la justice.



    Candidature – Monica Macovei, ancienne ministre roumaine de la Justice entre 2005 et 2007, a annoncé mercredi sa candidature pour le fauteuil de chef de lEtat. Figure marquante de la lutte anticorruption dans le pays, elle est la première – et pour le moment la seule femme – à briguer ce mandat. Monica Macovei, 55 ans, se décrit comme une candidate indépendante de droite, après que la formation politique dont elle est membre – le Parti démocrate-libéral, dopposition – a décidé de soutenir un autre candidat dans la compétition pour la présidence de la République. Monica Macovei sestime la seule à pouvoir vaincre le premier ministre en place, le social-démocrate Victor Ponta, qui a déjà annoncé sa candidature en vue des élections de novembre prochain, dont il est dailleurs le favori, selon les sondages.

  • La semaine du 21 au 26 juillet 2014

    La semaine du 21 au 26 juillet 2014

    Candidatures à la présidentielle d’automne




    Victor Ponta, premier ministre et patron de la principale formation politique de Roumanie, à savoir le PSD, de gauche, a fait savoir jeudi qu’il se porterait candidat à l’élection présidentielle de novembre. La semaine prochaine, à l’occasion du Conseil national, il devrait solliciter formellement l’appui des sociaux-démocrates. Ponta a également précisé que le PC et l’UNPR, membres de la coalition au pouvoir, soutiendraient sa candidature. Par ailleurs, Klaus Iohannis, maire de la ville de Sibiu et chef du principal parti d’opposition, le PNL (de centre-droit), a été désigné comme candidat des libéraux au scrutin présidentiel. Comme le PNL a décidé de fusionner avec le PDL (de l’opposition, de centre-droit), les deux formations ont opté pour un candidat commun. A l’issue d’une recherche sociologique, elles ont choisi entre Klaus Iohannis et le représentant des démocrates-libéraux, Cătălin Predoiu. Pour leur part, Kelemen Hunor, le leader de l’UDMR (membre de la coalition gouvernementale), et Cristian Diaconescu, représentant du PMP (de centre-droit, pro-présidentiel), ont été confirmés en tant que candidats à la fonction suprême de l’Etat.




    Mesures avec un impact économique




    Une délégation du FMI s’est rendue cette semaine à Bucarest pour des discussions sur le premier rectificatif du budget 2014. Pour l’année en cours, les autorités roumaines et le FMI ont convenu d’un déficit budgétaire de 2,2% du PIB. Les discussions interviennent alors que, selon des données officielles, bien que les recettes budgétaires aient augmenté sur les 5 premiers mois de l’année, elles demeurent inférieures aux estimations prises en compte lors de la construction budgétaire. Ce qui plus est, le gouvernement doit également trouver une solution pour combler le manque à gagner causé par l’allégement des charges sociales patronales, prévu en octobre prochain.


    Le président roumain, Traian Basescu a renvoyé au Parlement le projet de loi en question, pour qu’il soit réexaminé. Le chef de l’Etat a toutefois précisé qu’il soutenait sans réserve cette mesure mais qu’il avait des objections quant aux sources de financement du déficit entraîné au fonds des pensions de retraite. Selon le premier ministre, Victor Ponta, la mesure, dont le coût annuel se monte à 4,8 milliards de lei, peut être couverte par des recettes supplémentaires provenant des cotisations à la sécurité sociale prélevées sur les emplois nouvellement créés, de la TVA, suite aux éventuels nouveaux investissements, de la récupération des dettes auprès des sociétés en situation d’insolvabilité ainsi que de la réduction de l’évasion fiscale.




    La situation en Ukraine




    La Roumanie souhaite que les ressources militaires de l’OTAN ne soient pas diminuées sur le flanc oriental de l’Alliance de l’Atlantique nord. C’est ce qu’a déclaré le président roumain Traian Basescu, selon lequel, du point de vue de la Roumanie, une guerre hybride se déroule dans l’est de l’Ukraine. La responsabilité du conflit incombe aux terroristes, mais aussi à la Fédération de Russie, qui est devenue leur partenaires. Le chef de l’Etat roumain a participé cette semaine à Varsovie à une réunion des chefs d’Etat d’Europe centrale et de l’est ciblée sur la situation régionale et notamment la crise en Ukraine et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN en septembre, au Royaume-uni. La situation en Ukraine a dominé d’ailleurs l’agenda de la politique extérieure. L’Union a ajouté de nouveaux noms à la liste des sanctions contre la Russie. Il s’agit d’une quinzaine de personnes physiques, ressortissants russes et ukrainiens pro-russes, et 18 entités juridiques — neuf entreprises et neuf institutions – accusées de soutenir les séparatistes dans l’est de l’Ukraine. Le même jour, les Pays Bas ont démarré le processus d’identification des corps récupérés après le crash d’un Boeing en Ukraine. Tous les 298 personnes à bord de l’avion ont été tuées. 193 étaient des néerlandais. Un roumain à double nationalité se trouvait également à bord de l’avion. L’avion de la compagnie Malaysia Airlines aurait été abattu par un missile air-sol, tiré par les séparatistes pro-russes. L’engin aurait été fourni par la Russie, accuse l’Occident, alors que Moscou accuse l’armée ukrainienne d’être l’auteur du drame.




    Rapatriement des Roumains depuis la bande de Gaza




    19 ressortissants roumains et membres de leurs familles ont été rapatriés cette semaine suite à la dégradation de l’état d’insécurité dans la bande de Gaza. La semaine précédente 84 ressortissants roumains et membres de leurs familles avaient été rapatriés de la région, où les combats déclenchés le 8 juillet ont déjà fait plusieurs centaine de morts parmi les Palestiniens et quelques dizaines du côté israélien. Pour des raisons de sécurité, plusieurs grandes compagnies aériennes américaines et européennes ont décidé d’annuler leurs vols vers Tel Aviv. D’autres, parmi lesquelles la compagnie roumaine Tarom, ont annoncé en échange un retour à l’horaire normal des vols après une période de suspension.




    Embargo russe sur les produits provenant de République de Moldova



    La Roumanie va tenter d’aider la République de Moldova dans le contexte des mesures la concernant mises en place par la Russie, c’est ce qu’ont promis le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, et le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin. La Fédération de Russie a interdit les importations de fruits et légumes de République de Moldova. C’est la deuxième mesure de ce type prise par Moscou, après l’interdiction des importations de vins et de viande moldaves. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE. Le premier ministre moldave, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie. Selon cette dernière, les fruits et légumes moldaves seraient infestés. Les produits frappés d’interdiction pourraient trouver d’autres débouchés, tels les marchés de l’Europe communautaire ou du Bélarus.(trad.: Mariana Tudose, Alexandra Pop, Alex Diaconescu)



  • 22.07.2014 (mise à jour)

    22.07.2014 (mise à jour)

    OTAN — La Roumanie souhaite que l’OTAN ne diminue pas les ressources militaires déployées sur le flanc oriental de l’Alliance, a déclaré le président roumain Traian Basescu, avant son départ pour Varsovie, où il participe à la réunion des chefs d’Etats d’Europe centrale et de l’est. Les principaux sujets à l’ordre du jour: la situation dans la région, avec un accent particulier sur la crise en Ukraine et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN qui sera accueilli par le Royaume-Uni, les 4 et 5 septembre.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participait mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion a été dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles ont aussi examiné la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    FMI – Une délégation du FMI se trouve à Bucarest pour des discussions en marge du premier rectificatif budgétaire sur 2014, annoncé dès le mois dernier par le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta. A la fin de la semaine en cours, le ministère des finances devrait rendre publiques les données relatives à l’exécution financière du budget consolidé sur le premier semestre de l’année. Selon les données les plus récentes fournies par le ministère du domaine, le déficit du budget général consolidé a diminué jusqu’à 0,24% du PIB, au bout des cinq premiers mois de 2014. Pour l’année en cours, les autorités roumaines et le FMI tablent sur un déficit budgétaire de 2,2% du PIB. Notons aussi qu’à la fin de l’année passée, le déficit du budget général consolidé de la Roumanie représentait 2,5% du PIB.




    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



  • 22.07.2014

    22.07.2014

    Ukraine — La Russie est un partenaire des groupements terroristes une fois qu’elle appuie ceux de l’est ukrainien, a affirmé ce mardi, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Et lui d’ajouter que la Roumanie voudrait que l’OTAN ne diminue pas ses ressources militaires sur le flanc oriental de l’alliance. Traian Basescu a fait ces déclarations avant de s’embarquer à destination de Varsovie où il participera à une réunion de ses homologues d’Europe centrale et de l’Est. Au menu de la réunion figureront des thèmes tels la situation régionale avec un accent particulier sur la crise ukrainienne et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN prévu les 4 et 5 septembre, au Royaume Uni.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participe ce mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion sera dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles examineront aussi la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    FMI — Une délégation du FMI discute ce mardi, à Bucarest, avec des représentants du Ministère des Finances du premier rectificatif budgétaire sur 2014. La réunion survient dans le contexte où le Ministère susmentionné s’apprête à rendre publiques en fin de semaine les données visant la première exécution financière du budget consolidé pour le premier semestre de l’année. Le rectificatif budgetaire a été annoncé le mois dernier par le premier ministre, Victor Ponta.