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  • A la Une de la presse roumaine 19.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 19.04.2017

    La rémunération des fonctionnaires publics est le sujet fédérateur des quotidiens roumains. Conformément à la nouvelle grille unique des salaires ils seront non seulement mieux payés que leurs homologues dautres pays de la région mais, ils toucheront plus que les salariés du secteur privé. Pour couvrir ces dépenses, l’Etat s’empare de presque tout le profit des compagnies énergétiques, mettant en question des investissements stratégiques. Un nouveau système d’impôt sur les foyers au lieu du prélèvement à la source devrait faire augmenter les recettes de l’Etat. Du moins en théorie.





  • Facilités fiscales pour les retraités

    Facilités fiscales pour les retraités

    Les retraités sont une des catégories sociales les plus défavorisées de Roumanie. Parmi eux, nombre sont ceux qui vivent à la limite de la pauvreté, après avoir travaillé toute une vie, étant dans l’impossibilité de payer les factures ou de se procurer les vivres élémentaires ou les médicaments nécessaires. Avec cette situation comme point de départ, les députés roumains ont modifié jeudi le Code fiscal, de sorte que les retraites de moins de 2000 lei (soit quelque 450 euros) soient exemptées d’impôt sur le revenu. Dans le même temps, tous les retraités ne devront plus verser la contribution aux assurances maladie, qui sera supportée par le budget de l’Etat.



    L’ampleur de cet effort financier est donnée par la députée sociale-démocrate Rovana Plumb indiquait à ce sujet : « 5 millions 200 mille retraités ne se verront plus prélever ces charges destinés aux assurances maladie, tandis que 4 millions de personnes seront exemptées de l’impôt de 16% sur leur retraite », a dit la députée sociale-démocrate, Rovana Plumb.



    Notons que ces changements ont reçu le feu vert des partis Libéral et du Mouvement populaire, les deux d’opposition. De plus, les libéraux ont déposé à la Chambre un projet de loi qui exempte toutes les retraites de ce même impôt sur le revenu.



    Le gouvernement de techniciens qui vient de quitter ses fonctions avait rejeté toute élimination de cette charge fiscale, arguant que le déficit du budget pour les retraites allait ainsi augmenter davantage. Cela dans les conditions où, actuellement, un salarié roumain soutient pas moins de 3 retraités. Ces craintes ont été réaffirmées jeudi par l’Union Sauvez la Roumanie, toujours d’opposition, qui a voté contre la modification du Code fiscal. Le député Manuel Costescu de l’USR précisait : « En l’absence d’un débat général sur l’impact budgétaire de ces mesures, nous n’avons pas la certitude que nous ne mettons en difficulté le budget de manière fondamentale et substantielle », dit Manuel Costescu de l’USR.



    Pendant la campagne électorale, une des promesses de la coalition désormais au pouvoir — Parti social-démocrate — Alliance des libéraux et des démocrates — a été la majoration de 16% du salaire minime, jusqu’à 1450 lei, soit un peu plus de 320 euros. Une somme qui restera, néanmoins, une des plus maigres en Europe. Les représentants des grandes confédérations syndicales saluent les intentions du nouveau gouvernement, affirme Bogdan Hossu, leader de la Centrale « Cartel Alfa » : « D’un point de vue syndical, la reprise par le PSD et l’ALDE de notre proposition de septembre dernier de majorer le salaire minimum est salutaire. Certaines organisations patronales ont communiqué leurs réserves, estimant que cela menacerait les résultats financiers des compagnies. Nous, les syndicats, avions demandé que le calcul du salaire minime soit réalisé par catégories professionnelles. Nous nous trouvons actuellement dans une situation anormale, avec certains postes exigeant des études supérieures qui sont rémunérés avec une somme un peu au-dessus du salaire minime sur l’économie ».



    Les hausses salariales et les exemptions d’impôts sont autant de mesures envisagées par le nouveau gouvernement roumain, dont la philosophie d’action est de voir la croissance économique en flèche connue dernièrement par la Roumanie se refléter dans les revenus des citoyens. Néanmoins, ils ne sont pas peu nombreux les Roumains, dont le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui demandent à l’équipe exécutive d’expliquer comment le déficit budgétaire peut-il être maintenu en dessous des 3% du PIB, exigés par l’UE. (trad. : Andrtei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 02.11.2016

    A la Une de la presse roumaine 02.11.2016

    L’adoption par le Parlement de Bucarest d’une série de mesures qui plaisent à l’électorat fait la une de la presse roumaine en raison de leurs retombées sur les finances du pays. Egalement dans la presse roumaine : les renseignements généraux ont effectués 16 fois plus d’écoutes que le FBI, l’armée américaine effectuera des simulations de tirs avec des missiles Patriot en Roumanie et les autorités roumaines ont testé la capacité de réaction des services de secours en cas de séisme.




  • La semaine du 05 au 10 septembre 2016

    La semaine du 05 au 10 septembre 2016

    Visite en Allemange du premier minsitre roumain Dacian Cioloş



    Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş visitait l’Allemagne pour la deuxième fois cette année. Il a présenté les avantages des investissements en Roumanie aux représentants de plusieurs compagnies allemandes du domaine de la technologie de l’information et de la communication.



    Dans les semaines à venir, une équipe de spécialistes de BMW se rendra en Roumanie pour des entretiens sur des sujets d’intérêt commun — a fait savoir Dacian Cioloş : « BMW utilise beaucoup la recherche et la technologie de l’information pour développer des modèles de voiture moins polluants et des modèles électriques. Nous avons donc convenu d’organiser la visite en Roumanie d’un groupe de spécialistes du producteur allemand qui doit rencontrer les responsables de différentes compagnies roumaines du secteur et découvrir les possibilités d’une éventuelle collaboration future. »



    Sur le plan politique, durant la rencontre du premier ministre Dacian Cioloş avec le premier ministre du land de Bavière, Horst Seehofer, le chef de l’Exécutif de Bucarest a assuré que la Roumanie continuait d’offrir son soutien à une Europe unie, dont les leaders puissent, par leurs décisions, mieux représenter les intérêts des citoyens.




    La Roumanie, 4e au classement Deloitte des plus grandes compagnies d’Europe Centrale et Orientale



    La 10e édition du rapport Deloitte CE Top 500 a été rendue publique cette semaine. Il s’agit du classement des plus grandes compagnies de 18 pays d’Europe Centrale et Orientale y compris d’Ukraine. Avec 46 firmes présentes au classement, dont les revenus cumulés ont dépassé les 46 milliards d’euros, la Roumanie occupe la 4e position, grâce notamment à la croissance de la consommation qui a transformé le commerce en détail en le moteur de sa croissance économique en 2015. Avec 17 milliards d’euros de revenus générés par les ventes, l’industrie roumaine de l’énergie et des ressources est la mieux représentée dans ce classement. Elle est suivie par le commerce en détail, un domaine dont les compagnies ont connu une croissance de 18%, arrivant à des revenus de 15 milliards d’euros.




    Croissance économique en flèche pour la Roumanie



    Tant l’Eurostat que l’Institut national de la statistique annoncent une croissance économique importante pour la Roumanie. Selon l’Institut national de la statistique, la Roumanie a connu une croissance économique de 5,2% au premier semestre de lannée. La consommation totale effective y a eu un poids de plus de 80%. A son tour, lEurostat fait savoir que la Roumanie a connu la plus grande croissance économique de lUE au 2e trimestre 2016, avec un progrès de 1,5% du PIB par rapport aux trois mois précédents. Les analystes avertissent quand même quun progrès économique stable est celui fondé sur la production et non pas sur la consommation.




    Priorités du nouveau ministre roumain de l’Intérieur



    Le nouveau ministre de l’Intérieur, Dragos Tudorache, ancien chef de la Chancellerie du premier ministre, vient de remplacer Petre Toba, son prédécesseur démissionnaire accusé d’avoir favorisé des subalternes mis en examen pour détournement de fonds. La priorité numéro un du nouveau ministre de l’Intérieur reste l’organisation des élections législatives, prévues pour le 11 décembre prochain, une pierre d’achoppement pour tout ministre roumain de l’Intérieur depuis une vingtaine d’années. Le président Klaus Iohannis précisait d’ailleurs : « Il est vital pour la Roumanie, pour le renforcement de la démocratie roumaine, pour la crédibilité du processus électoral du pays que ces élections se déroulent sans incidents, dans un climat de sécurité, avec la garantie que le résultat n’est aucunement faussé. »



    Par ailleurs, le nouveau ministre Dragos Tudorache a déjà fait référence au phénomène de la migration, précisant que Bucarest a l’intention de convenir avec Belgrade de la création de patrouilles communes à la frontière roumano-serbe, que plusieurs groupes de migrants ont tenté de franchir illégalement, ces derniers temps.




    Suppression des impôts sur les retraites



    Le Sénat roumain a adopté un projet législatif qui envisage de modifier le Code fiscal. Le document prévoit la suspension de limpôt de 16% sur les pensions de retraite supérieures à 235 euros et que les contributions pour les assurances maladie soient supportée par lEtat. Le texte sera soumis à la Chambre des députés, qui est lorganisme décisionnel. Les débats autour de ce projet de loi ont suscité des disputes entre le Parti national-libéral et le Parti social – démocrate. Les sociaux-démocrates affirment que la loi en question est attendue par de nombreux retraités et reprochent aux libéraux den avoir diminué les revenus à lépoque où ils détenaient le pouvoir. En réplique, le PNL soutient que cette loi serait à lavantage dune certaine catégorie de retraités et aurait un impact significatif sur le budget. En ce qui le concerne, le gouvernement de Bucarest na pas soutenu cette initiative législative.




    La Roumanie, membre officiel du CERN



    A compter du 5 septembre, la Roumanie est officiellement devenue le 22e Etat membre de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, le plus important organisme mondial dans le domaine de la physique des particules élémentaires. Présent à la cérémonie de lever du drapeau national roumain au CERN, le président Klaus Iohannis a mis en évidence l’importance de cette adhésion pour le milieu académique et scientifique roumain. A présent, environ 170 physiciens et ingénieurs de 5 universités et 3 instituts de recherche de Roumanie sont impliqués dans 9 projets de l’Organisation. (trad.: Valentina Beleavski)

  • Hausse du salaire minimum, baisse de la TVA

    Hausse du salaire minimum, baisse de la TVA

    Réuni dans sa dernière séance de 2015, le Gouvernement de Bucarest a approuvé la majoration du salaire minimum national, qui passera, au 1er mai prochain, de 1.050 lei (environ 230 euros) actuellement à 1.250 lei (276 euros). Les partenaires sociaux (syndicats et patronats) ont donné leur accord à cette décision qui avait déjà reçu l’avis favorable du Conseil Economique et Social. L’impact social en sera important, affirment les experts, par l’amélioration du niveau de vie et la diminution des écarts entre les différentes catégories de population. Les statistiques officielles font état de 1,1 millions de bénéficiaires de la majoration du salaire minimum, dont près de 40.000 fonctionnaires.



    Cette majoration sera suivie par d’autres mesures qui préviennent les licenciements et des blocages dans l’activité des sociétés commerciales, explique le porte-parole du gouvernement, Dan Suciu : « Ce risque existe ; dès le début, nous nous sommes préoccupés de le réduire, mais nous considérons que, dans les mois qui viennent et dans le nouveau contexte créé par le Code fiscal et les facilités fiscales en vigueur à partir du 1er janvier, les entreprises pourront trouver les ressources nécessaires pour appliquer cette majoration salariale sans subir des dégâts collatéraux significatifs. »



    La réduction, au 1er janvier, de la TVA générale, qui passera de 24 à 20% est une autre mesure fiscale importante pour l’année 2016. Une réduction plus importante sera de mise pour des produits spécifiques : 5% pour les salles de cinéma, les musées, les livraisons de livres — manuels — journaux — revues, les événements sportifs et culturels. En 2016, la TVA sur les médicaments, les produits alimentaires, la fourniture d’eau potable et dans l’hôtellerie et restauration est de 9%. Le résultat en sera, du moins en théorie, une baisse des prix dans la première partie de la nouvelle année, d’après le modèle de 2015, lorsque la diminution de la TVA sur les denrées alimentaires a donné une inflation négative.



    Les prix des carburants pourraient baisser, eux aussi, mais ce chapitre doit également compter avec l’évolution internationale du prix du brut, sachant que l’Etat roumain a maintenu le niveau de l’accise ainsi que l’accise supplémentaire, celle-ci devant disparaître en 2017. Les taxes sur représentent plus de la moitié du prix des carburants à la pompe en Roumanie.



    L’année 2016 amène aussi une énergie électrique de 5-6% moins chère, un impôt sur les dividendes réduit à 5%, mais aussi des majorations de la taxe d’habitation et de la taxe foncière ainsi des assurances « au tiers ». Enfin, à commencer de la nouvelle année, les banques de Roumanie sont obligées à rapporter quotidiennement au Fisc, les noms des personnes physiques et morales qui ouvrent ou ferment un compte en banque, qui louent ou mettent fin à la location d’un coffre-fort. (trad.: Ileana Taroi)

  • La Roumanie se dote d’un nouveau Code fiscal

    La Roumanie se dote d’un nouveau Code fiscal

    Renvoyé au Parlement en juillet pour réexamen et adopté la semaine dernière par le Législatif, le nouveau Code fiscal a reçu finalement le feu vert du chef de l’Etat. A cette occasion, celui-ci a tenu à préciser les raisons qui l’ont poussé à rejeter, dans un premier temps, le dit document. Klaus Iohannis: “Aucun débat en marge du code n’avait eu lieu. La société civile l’avait insuffisamment débattu avant le premier vote du Parlement. Or, un débat plus ample s’imposait, ce qui m’a poussé à renvoyer le document sur la table du Parlement. Du coup, les débats survenus ont répondu aux attentes”.



    Le nouveau Code fiscal prévoit tous les amendements convenus la semaine dernière par les leaders des partis politiques. S’y ajoute une série de propositions de nature technique avancées par plusieurs institutions. Sur l’ensemble des amendements, les plus importants concernent la diminution graduelle de la TVA, actuellement à 24%, qui sera ramenée à 20% au 1er janvier 2016 et à 19% au début de l’année 2017, quand on prévoit aussi l’élimination de la surtaxe sur les carburants et de la taxe sur les constructions spéciales.



    Par ailleurs, le nouveau code accordera aux conseils départementaux la possibilité de frapper d’un impôt cinq fois plus grand les propriétaires des terrains intra muros mal entretenus. Une telle décision sera adoptée au niveau local. Par ailleurs, le nouveau code prévoit la hausse des taxes pour les maisons propriétés personnelles qui se verront désormais classifiées en fonction de leur destination: résidentielle ou pas.



    En échange, les entreprises qui embauchent du personnel issu des couches vulnérables de la société seront exemptes d’impôts sur les bâtiments et les terrains utilisés. La taxe sur les constructions spéciales sera supprimée à partir de l’année prochaine, mais seulement pour des investissements dans l’agriculture. Par ailleurs, le nouveau code reporte à 2017 la diminution de l’impôt sur les dividendes de 16 à 5%.



    Selon l’expert financier Ionel Blanculescu, conseiller honoraire du premier ministre, Victor Ponta, la baisse de la TVA diminuera l’évasion fiscale et encouragera la consommation, apprend-on dans une déclaration sur Radio Romania. Par contre, de l’avis du conseiller fiscal Adrian Benta, la nouvelle législation causera des inconvénients aux petits entrepreneurs qui seront assujettis d’un impôt 20 fois plus grand sur tout local déclaré siège social de leur entreprise. En plus, le nouveau code fiscal prévoit des cotisations supplémentaires de retraite. (trad.: Ioana Stăncescu)

  • La semaine du 20 au 25 avril 2015

    La semaine du 20 au 25 avril 2015

    Sommet de l’UE sur l’immigration clandestine



    Les leaders européens, réunis d’urgence dans un Sommet extraordinaire jeudi à Bruxelles ont décidé de tripler les moyens alloués au sauvetage des immigrants clandestins en Méditerranée, mais aussi de demander l’appui de l’ONU pour des actions militaires contre les trafiquants de Libye, pays d’ou partent les bateaux remplis de réfugiés en direction de l’Europe. La Roumanie, représentée au Sommet européen par son président Klaus Iohannis, est solidaire avec les Etats riverains de la Méditerranée confrontés à un lourd fardeau. De l’avis du chef de l’Etat, il faut majorer le budget de l’agence Frontex, qui gère les frontières extérieures de l’UE. Afin de mieux agir sur le terrain, Bucarest est prêt à y envoyer plusieurs experts dans ce domaine, a également précisé Klaus Iohannis. A long et à moyen terme il est très important d’œuvrer pour combattre la cause de la migration — à savoir la pauvreté en Afrique. Le sommet extraordinaire de l’UE a été convoqué après la dernière tragédie en Méditerranée, le naufrage d’un bateau qui a fait 800 morts, des migrants africains pour la plupart.




    Centres de la CIA en Roumanie ?



    L’ancien président de gauche de la Roumanie, Ion Iliescu, a déclaré, en première, pour la publication allemande Der Spiegel, qu’après les attentats du 11 septembre 2001, aux Etats Unis, la Roumanie avait mis un siège à la disposition de la CIA. Il a expliqué que cela avait été un geste de bienveillance vis-à-vis des Etats Unis, avant l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, devenue effective en 2004. Les autorités roumaines ne se sont pas ingérées dans les activités de l’Agence américaine et ne savaient pas ce qui s’y passait — précise encore Ion Iliescu. Selon les journalistes allemands, il serait devenu, ainsi, le deuxième chef d’Etat après Aleksander Kwasniewski à reconnaître l’existence des centres secrets de la CIA en Europe. En dépit des nombreuses enquêtes menées, ces prisons sur le territoire de certains Etats est-européens, Roumanie comprise, restent un mystère près de dix années après les révélations concernant leur existence. « Si j’avais su ce qui pouvait se passer là-bas, la réponse n’aurait pas été positive» – a souligné Ion Iliescu, faisant allusion aux allégations selon lesquelles des membres importants d’al-Qaïda auraient été interrogés sous torture.




    Experts roumains au sein dEuropol



    Un sur cinq experts dEuropol travaillant dans le domaine de la cyber sécurité est Roumain, a affirmé le directeur de cette agence européenne, Rob Wainwright. La Police roumaine est un des membres les plus actifs de ce Bureau continental qui lutte contre le crime organisé, les Roumains se situant à la 6e place sur 12 pour ce qui est de léchange de données dans le système Europol, a fait savoir, pour sa part, le ministre roumain de lIntérieur, Gabriel Oprea.


    Le responsable roumain a en ce sens appelé, à nouveau, les partenaires européens de la Roumanie daccepter lentrée du pays dans lespace Schengen: « La Roumanie doit arrêter les flux de migrants illégaux à la frontière orientale de lUE et force est de constater que les mesures prises par les autorités roumaines contribuent à protéger la sécurité de lespace communautaire de liberté, sécurité et justice. Nous avons le système intégré de sécurisation des frontières le plus moderne de lUE, et nous avons également une des contributions les plus substantielles aux actions organisées par Frontex, lagence européenne pour la gestion des frontières extérieures de lUE. Voilà pourquoi je considère que lentrée de la Roumanie dans lespace Schengen serait un bénéfice certain pour la sécurité de lUE et de ses Etats membres. »




    Pourboire soumis à imposition



    L’exécutif de Bucarest a approuvé un décret d’urgence prévoyant l’imposition de tous les revenus, pourboires compris. Selon cet acte réglementaire, l’argent laissé en plus et de manière volontaire par le client pour des biens livrés ou des services assurés par des opérateurs économiques figurera sur un ticket de caisse fiscal séparé. « Tout premièrement, le salarié, lorsqu’il arrive le matin sur son lieu de travail, est tenu d’enregistrer les revenus qu’il a sur soi dans le registre séparé de l’employeur », a précisé le ministre des Finances, Eugen Teodorovici. Le pourboire sera soumis à une imposition de 16%, et c’est l’employeur qui décide de le retenir pour soi ou de l’accorder aux salariés.




    Un pacte pour la santé en Roumanie



    Le premier ministre Victor Ponta a proposé cette semaine la conclusion d’un pacte pour la santé, similaire à celui que les partis politiques avaient signé en début d’année dans le domaine de la défense. Selon lui, le financement constant du système de santé, lamélioration des conditions de travail et la majoration des salaires seraient des conditions obligatoires pour stopper l’exode des médecins et des personnels médicaux roumains. « Dire que l’on va tripler les salaires dès demain c’est faire une promesse qui manquerait de sérieux et de réalisme. Il faut s’accorder une perspective de deux, trois, voire quatre ans pour la majoration des revenus. En l’absence de cette perspective temporelle, la compétition européenne nous privera certainement de nos meilleurs médecins. », a précisé le chef du Cabinet roumain.


    Auparavant, le ministre de la Santé, Nicolae Bănicioiu, avait affirmé que la situation devait empirer soit devenir « désastreuse » dans ce secteur si les rétributions ne bénéficiaient pas d’une majoration substantielle dans les trois années à venir. Et lui d’ajouter que si les médecins roumains migrent vers l’Occident c’est aussi à cause du fait que les postes sont bloqués, que le nombre dhôpitaux est insuffisant alors que le nombre de malades augmente constamment.



    Sans visas au Canada



    Mercredi, les Roumains recevaient une bonne nouvelles de par-delà lAtlantique. Le gouvernement canadien a décidé dinclure la Roumanie sur la liste des pays bénéficiaires du système dAutorisation de voyage électronique (AVE). Les titulaires dun visa canadien durant les dix dernières années ou encore les détenteurs dun visa temporaire pour les Etats-Unis pourront ainsi entrer sans visa sur le territoire canadien suite à lenregistrement automatique dans le système AVE.


    Cette décision, étape importante dans le processus délimination totale des visas pour le Canada, est le résultat du dialogue constant et suivi des autorités roumaines et canadiennes sur ce dossier, sest félicité le ministère roumain des Affaires étrangères. Il y a là une preuve de la volonté politique daccomplir lobjectif conjoint de la Roumanie, du Canada et de lUE visant à éliminer les visas canadiens pour les ressortissants roumains, qui se verraient ainsi traiter de la même manière que les autres Européens, fait encore savoir la diplomatie roumaine. (trad.: Ligia Mihaiescu, Andrei Popov, Alex Diaconescu)

  • Allègement fiscal à l’horizon 2016

    Allègement fiscal à l’horizon 2016

    La
    Roumanie figure parmi les pays européens dont les recettes fiscales ne pèsent
    qu’assez peu qu’assez peu dans le PIB, à savoir en dessous de 32%. Et la
    collecte des recettes budgétaires est restée plutôt faible en 2014 aussi. Au
    fil du temps, les gouvernements s’étant succédés à la tête du pays durant la
    dernière décennie ont tenté de résoudre le problème, mais leurs propositions
    sont notamment restées soit lettres mortes soit se sont envolées avec les
    paroles prononcées.




    Mercredi,
    le Cabinet de Bucarest a mis sur la table un paquet bien étoffé de mesures
    d’allègement fiscal qui devrait devenir réalité en 2016. La baisse de la TVA,
    des contributions à la sécurité sociale et du taux unique d’imposition sont
    juste quelques-unes des plus de 600 modifications apportées aux Codes fiscal et
    de procédure fiscale. Pour ce qui est de la réduction de la TVA – se montant
    24% actuellement – ce processus devrait se dérouler en deux étapes : une coupe
    de 4% en 2016 et une autre de 2% en 2018. Pour les produits alimentaires de
    base – viande, poisson, légumes et fruits – la TVA devrait chuter jusqu’à 9%
    dès 2016, à savoir jusqu’au niveau de la taxe perçue pour le pain et les
    produits dérivés.




    Par
    ailleurs, à partir de 2017, les contributions au système de sécurité sociale
    devraient baisser jusqu’à 7,5% du salaire brut de chaque employé, par rapport
    aux 10,5% actuellement, tandis que la part de l’employeur dans cette taxe ne
    devrait se monter qu’à 13,5%, contre 15,8% actuellement. Le ministre des
    Finances, Darius Vâlcov, estime que l’allègement de la pression fiscale devrait
    faire reculer le travail au noir, encouragé actuellement par la fiscalité
    excessive.




    Pour relancer les investissements, le gouvernement
    propose d’éliminer les impôts sur les constructions et sur les dividendes. Le
    taux unique d’imposition sera maintenu et même réduit à 14% à partir de 2019.
    Le ministère des Finances propose également une diminution des accises, à
    commencer par l’année prochaine, de 20% sur le gasoil, de 18,6 % sur l’essence
    sans plomb et de plus de 15% sur la bière.
    Pour certains produits comme le café, les bijoux, les voitures d’une
    cylindrée supérieure à 3000 cm3, l’accise devrait être éliminée.

    Par ailleurs, selon le nouveau Code fiscal, toutes
    les personnes ayant un revenu seront obligées de payer des contributions à la
    sécurité sociale et à l’assurance maladie. Les impôts appliqués aux micro-entreprises,
    les logements et les terrains augmenteront.




    Bien que jugé « révolutionnaire » par
    les spécialistes, le nouveau projet fiscal a déjà soulevé des critiques. Le
    Conseil fiscal signale que ces changements,
    notamment ceux concernant la diminution de la TVA, ont un fort impact négatif
    sur les recettes budgétaires.





    L’opposition
    considère, elle aussi, que cette détente fiscale n’est pas crédible, dans les
    conditions où le Parti Social Démocrate – au pouvoir – a introduit de nouvelles
    taxes, a asphyxié le milieu des affaires et diminué le pouvoir d’achat de la
    population. Le député libéral Eugen Nicolăescu affirme que son parti proposera un réexamen du système
    fiscal, de sorte que le milieu des affaires puisse assurer une croissance
    économique annuelle d’au moins 5%. Pendant un mois, le nouveau Code Fiscal fera
    l’objet d’un débat public, au bout duquel il sera soumis au Parlement. (trad:
    Andrei Popov, Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 30.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 30.09.2014

    « Le dossier des Mains propres » visant une affaire de corruption qui implique plusieurs ex-responsables du gouvernement de Bucarest fait ce mardi aussi la une de la presse nationale. Les journaux évoquent aussi les exemptions d’impôt qu’ont reçu les compagnies énergétiques et les problèmes de compétitivité auxquels sont confrontés les usines Dacia de Mioveni.


  • A la Une de la presse roumaine du 25.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 25.10.2013

    Le taux unique d’imposition pourrait augmenter de 16 à 22%. Dans le domaine de l’énergie les pots-de-vin vont jusqu’à 1,4 milliards d’euros par responsable. Davantage sur ces deux sujets et bien d’autres dans la revue de presse de RRI.


  • La semaine du 19 au 24 août 2013

    La semaine du 19 au 24 août 2013

    Gel des taxes, des impôts et des salaires dans le secteur public



    Les salaires dans le secteur public ne devraient pas augmenter jusqu’à la fin de l’année. Heureusement, les taxes et impôts resteront inchangés — a annoncé le premier ministre Victor Ponta : « Jusqu’à la fin de l’année, aucune taxe ne sera majorée, à l’exception des accises sur les yachts, les montres et l’alcool. A compter du 1er janvier 2014, afin de compenser le fait que les retraités qui touchent moins de 740 lei, soit environ 170 euros, ne paieront plus de contribution au système d’assurances maladie, les propriétaires qui ont des revenus issus de la location devront payer une contribution de 5,5% au système de santé », a précisé le chef du cabinet de Bucarest.



    A partir du 1er septembre prochain, la TVA sur le pain devrait connaître une baisse significative de 24 à 9%, ce qui impliquera une réduction des recettes budgétaires. Celle-ci sera compensée par la majoration des accises sur les produits de luxe, tels les yachts, les montres de luxe et l’alcool. Si cette mesure temporaire ne comble pas le manque à gagner, à savoir la baisse du prix du pain et la diminution de l’évasion fiscale, elle sera annulée. Par contre, si la mesure s’avère une réussite, elle sera non seulement maintenue, mais appliquée aussi à d’autres aliments.




    Les magistrats corrompus se verront retirer leurs retraites spéciales



    A Bucarest, le plénum du Conseil supérieur de la magistrature a donné son aval à la proposition de retirer les retraites spéciales aux magistrats condamnés pour corruption, abus de fonctions et toute autre infraction portant atteinte au prestige de la justice.



    L’avis du Conseil supérieur de la magistrature est consultatif. Le projet de loi fera l’objet d’un débat public, et il sera ensuite soumis au Parlement. Tous les magistrats déjà condamnés dans de telles affaires tombent sous l’incidence de cette loi — a précisé le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc : « Lors des débats, le Conseil supérieur de la magistrature a fait plusieurs propositions d’ordre technique, que le ministère adoptera ; nous sommes tombés d’accord sur les catégories d’infractions prises en compte. Nous avons également décidé que, dès son entrée en vigueur, la loi soit appliquée à tous les magistrats condamnés pour actes de corruption, ceux-ci devant perdre ces retraites tout de suite. »


    A présent, ces pensions peuvent parfois atteindre 15 à 16 mille lei — soit quelque 3500 euros.




    Projets roumano-bulgares



    Pays voisins et membres de l’UE et de l’OTAN, la Bulgarie et la Roumanie ont consolidé ces derniers temps leurs relations bilatérales.



    Y a également contribué la perspective de l’adhésion commune à l’espace Schengen. Le ministre roumain des Affaires étrangères, qui a rencontré cette semaine à Bucarest son homologue bulgare, Kristian Vigenin, a affirmé que les deux pays collaboraient en vue de leur adhésion à l’espace Schengen en deux étapes. Le chef de la diplomatie roumaine a réaffirmé le fait que les deux pays avaient rempli tous les critères techniques en vue de leur entrée dans l’espace européen de libre circulation et qu’une décision à ce sujet pourrait être prise en décembre prochain.



    Titus Corlăţean: « La présidence lituanienne de l’UE a inscrit ce sujet à l’agenda provisoire du Conseil Justice et Affaires intérieures de décembre. Je pense donc que nous avançons, pas à pas, dans la bonne direction ».



    Le chef de la diplomatie bulgare s’attend, lui, à une ouverture des frontières aériennes des deux pays avant la fin de l’année. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont annoncé la tenue, cet automne, de la première réunion commune des gouvernements de Bucarest et de Sofia. Les deux pays souhaitent construire une centrale hydraulique sur le Danube et d’autres ponts pour traverser le fleuve, en dehors des deux existants.




    Personnalités roumaines — ambassadeurs du tourisme



    Huit personnalités de Roumanie, sportives pour la plupart, ont reçu, cette semaine, leur passeport d’ambassadeur du tourisme, et vont promouvoir le pays à l’occasion de leurs déplacements à l’étranger. Les huit ambassadeurs sont les athlètes Gabriela Szabo et Iolanda Balas, les canoteurs Elisabeta Lipa et Ivan Patzaichin, le joueur de tennis Ilie Nastase, le chanteur et musicologue Grigore Lese, le caricaturiste Stefan Popa Popa’s et le joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir.



    Les huit ambassadeurs ont demandé aux autorités de la transparence, des fonds pour assurer la promotion, ainsi que de la reconnaissance pour les élites. Ils vont promouvoir un certain segment du tourisme autochtone, allant du tourisme rural, balnéaire et culturel jusqu’au tourisme écologique, de montagne et historique. Ivan Patzaichin a dit avoir toujours promu la Roumanie, et a expliqué que les quatre dernières années, il s’était investi dans la promotion du tourisme écologique. L’athlète Gabriela Szabo a opiné, à son tour, que la Roumanie était un pays de grand intérêt pour les étrangers, malheureusement trop peu connu. (trad : Dominique, Ligia Mihaiescu)