Tag: incendie

  • 13.08.2024 (mise à jour)

    13.08.2024 (mise à jour)

    Déficit – Le premier semestre de cette année s’est soldé par un déficit de plus de 60 milliards de lei, soit 3,6 % du produit intérieur brut de la Roumanie. Les estimations pour la fin 2024 s’élèvent à 6,9 % du PIB, selon la Commission européenne, voire à plus de 7 %, selon les calculs du Conseil fiscal. Déjà engagé dans la procédure de déficit excessif déclenchée par Bruxelles, le pays dispose de sept ans pour revenir à un déficit budgétaire de 3 % du PIB en vertu des nouvelles règles budgétaires européennes. La réduction progressive de cet indicateur ne peut se faire que sur la base d’un programme réaliste et, bien sûr, en s’y tenant, soulignent les experts. Le dernier rapport “Romania – Euro Area MONITOR” rédigé par une équipe d’experts de la BNR révèle qu’une augmentation des recettes budgétaires est absolument nécessaire et qu’elle ne peut se résumer à une meilleure collecte des impôts, mais qu’elle nécessite également des changements dans le régime fiscal. La pression sur le budget public augmentera si nous prenons également en compte les dépenses militaires qui représentent à elles seules 2,5 % du PIB, dans le cadre des relations avec l’OTAN – ajoutent les auteurs de l’analyse.

     

    Agriculture – Le ministre roumain de l’Agriculture, Florin Barbu, a demandé à la Commission européenne de verser en urgence les 75 millions d’euros de compensation promis aux agriculteurs roumains impactés par la sécheresse prolongée. A ses dires, plus de deux millions d’hectares de cultures de maïs et de tournesol ont été compromis, ce qui se traduirait par une perte moyenne de 200 à 300 euros par hectare. Les pertes financières enregistrées par les agriculteurs roumains mettent en danger la viabilité des fermes et les intérêts sécuritaires de la Roumanie, a ajouté le responsable de Bucarest.

     

    Incendies en Grèce – Un deuxième contingent de 40 sapeurs-pompiers roumains, appuyés par deux avions et deux camions citernes d’une capacité de 3000 litres est arrivé mardi en Grèce pour soutenir les efforts de lutte contre les incendies qui dévorent la région d’Attique à 40 kilomètres d’Athènes. Selon l’Inspection générale pour les situations d’urgence, un des pompiers roumains a souffert des blessures légères au niveau du visage. La Grèce essaie de maitriser le plus grand incendie déclenché sur son territoire depuis le début de l’année, qui ravage une superficie de 200 kilomètres carrés de végétation et de forêt. Des localités entières ont été évacuées. Les météorologues estiment ont placé la moitié du pays en alerte rouge aux incendies en raison des températures de 40 degrés et des vents très forts. Le mécanisme de la protection civile de l’UE a été activé sur demande des autorités grecques”, a déclaré un porte-parole de l’Union européenne, en précisant que l’Italie, la France, la République tchèque et la Roumanie ont envoyé des renforts. D’autres Etats tels la Serbie et la Turquie ont également offert leur soutien à la Grèce.

     

    Sondage – Les jeunes roumains souhaitent l’appui des spécialistes pour se trouver un emploi, un logement, accéder à l’éducation et se voir offrir une approche vocationnelle. Ce sont là les conclusions d’une enquête sur la jeunesse roumaine et ses attentes réalisée à la demande du Ministère de la famille, de la Jeunesse et de l’Egalité des chances. Deux aspects restent essentiels pour les jeunes roumains : un salaire élevé et un emploi sûr. Pour les jeunes roumains la qualité de la vie reste problématique et nombre d’entre eux continuent d’envisager à vivre dans un autre pays.

     

    TAROM – Les vols de la compagnie aérienne roumaine, Tarom, à destination de Tel Aviv, d’Amman et de Beyrouth sont suspendus jusqu’au 16 août, en raison du risque de guerre dans la région, lit-on dans un communiqué. La compagnie a suspendu temporairement ses courses pour ces trois destinations depuis le 6 août suite aux alertes de voyage émises par les autorités, dans le contexte d’une escalade des tensions au Moyen Orient. « Tarom recommande aux voyageurs de suivre les communiqués officiels et de contacter la compagnie pour reporter la date de leur voyage ou pour se faire rembourser ».

     

    Baccalauréat – La session d’automne du Baccalauréat roumain se poursuit ces mardi et mercredi par l’épreuve de langue vivante. A partir du 19 août, les presque 34.000 candidats inscrits passeront aux épreuves écrites, d’abord de langue et littérature roumaine, ensuite de spécialité. Les premiers résultats seront annoncés le 26 août et les notes finales seront rendues publiques le 30 août.

     

    Météo – La canicule s’intensifie dans la moitié sud de la Roumanie et s’empare de l’ouest et du centre aussi. Dans toutes ces régions, les températures atteindront les 40 degrés et l’indice humidex sera particulièrement élevé. Dans le reste du territoire, les températures maximales iront de 29 à 36 degrés. Des vigilances jaune et orange aux grandes chaleurs sont mises en place dans la moitié sud de la Roumanie, tout comme dans plusieurs départements de l’ouest et du centre du territoire. Mercredi et jeudi, la canicule sévira notamment dans la partie occidentale du pays. Le ciel est variable, partiellement couvert et le vent souffle légèrement sur les reliefs. 33 degrés à midi, à Bucarest.

  • Les pays européens collaborent pour lutter contre les feux de forêts

    Les pays européens collaborent pour lutter contre les feux de forêts

    Suite aux très fortes températures enregistrées ces dernières semaines, plusieurs pays européens font aujourd’hui face à de nombreux feux de végétation. Comme les années précédentes, la Grèce est la plus touchée, avec des dizaines d’incendies déclarés. Au cours des trois dernières années, le même scénario s’est soldé par la destruction de larges superficies de forêts dans les alentours d’Athènes et sur les îles grecques d’Evia et de Rodos. Grâce au soutien de plusieurs états membres, dont la Roumanie, les incendies sont actuellement maîtrisés.

     

    L’UE vient en aide à ses états membres

     

    L’UE a aussi mis en place un programme d’assistance pour venir en aide aux communautés grecques après les incendies dévastateurs de ces dernières années. Ce dernier s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique de Bruxelles visant à lutter contre les incendies de forêt dans le sud de l’Europe et rassemble des équipes opérationnelles de lutte contre les incendies venues de Bulgarie, de Malte, de la République de Moldova et de Roumanie. Dans le cadre de ce programme, quarante pompiers roumains et huit moyens techniques sont partis mardi en mission de prépositionnement en Grèce. La mission durera jusqu’au 15 septembre et l’objectif du programme est de réduire les délais de réaction face aux feux de forêt, d’améliorer l’efficacité de la formation des modules d’intervention des États membres ainsi que l’interopérabilité entre les forces participantes. Le chef de la DSU, Raed Arafat, a expliqué aux pompiers que bien qu’ils participent à une mission de soutien, la situation en Grèce est difficile et qu’ils seront très probablement impliqués dans l’intervention.

     

    La Roumanie fière de ses pompiers et de leur professionnalisme

     

    Le ministre de l’intérieur, Cătălin Predoiu, a salué le professionnalisme des pompiers, mais a également plaidé en faveur de la structure actuelle du système d’intervention d’urgence. « Vous avez prouvé votre capacité à sauver des vies, à protéger les communautés en Roumanie et à l’étranger. Cette expertise ne s’est pas construite par hasard, mais parce que, il y a de nombreuses années, la Roumanie a réussi à structurer un système d’intervention d’urgence pour la défense civile, un système cohérent et intégré, un système qui comprend plusieurs professions et spécialités. Ce système est également intégré avec le SMURD, la médecine d’urgence, avec les infirmières, il est intégré avec la police, la gendarmerie, le secours en montagne, une série d’institutions articulées, dans un mécanisme qui a prouvé son efficacité au cours des dix dernières années », a déclaré le ministre.

     

    Entre-aide entre les états membres de l’UE

     

    Le 29 juillet, un groupe de 20 pompiers de la République de Moldova est également parti pour la Grèce afin de remplacer leurs collègues qui avaient terminé leur mission plus tôt dans le mois. Le même jour, l’incendie à la frontière bulgaro-grecque s’est propagé – le feu a traversé le territoire bulgare en deux endroits – et deux avions français se sont joints à l’opération de lutte contre le feu. Récemment, à la demande de leurs homologues français, les pompiers roumains sont intervenus pour éteindre un feu de végétation sèche dans le sud de la France. La région où s’est déroulée la mission est une zone touristique à forte affluence, avec de nombreux campings à proximité.

     

  • 27.12.2023 (mise à jour)

    27.12.2023 (mise à jour)


    Salaires – L’Exécutif de Bucarest s’apprête à modifier le décret d’urgence portant
    réduction des dépenses publiques à compter du 1e janvier, un document récemment
    adopté. Le ministère des Finances prépare un nouveau projet de décret
    gouvernemental qui comporte de nouvelles mesures fiscales et budgétaires et
    exclut plusieurs catégories de fonctionnaires publics de la majoration de 5 %
    des salaires prévue pour l’année prochaine. Il s’agit notamment des salariés du
    ministère des Finances et des institutions subordonnées à celui-ci et des
    personnels du domaine de la justice qui ont déjà bénéficié d’une majoration des
    revenus cette année. Il en va de même pour les enseignants, qui ne pourront
    plus bénéficier de cette croissance, vu qu’ils ont négocié, une majoration de
    20 % de leurs salaires, qui figure déjà dans le budget de l’Education. Mécontents
    de se voir privés de la majoration de 5%, les employés des Finances, des
    Douanes et du Fisc ont observé mercredi une grève à la japonaise. Les leaders
    syndicaux affirment que si le décret d’urgence est voté par le gouvernement, d’autres
    formes de protestation suivront.


    Incendie – Sept personnes
    dont deux enfants sont morts dans un incendie qui a dévoré la pension touristique
    La Ferme des Daces de Tohani, dans le département de Prahova. Les actions de
    sauvetage se poursuivent, une personne étant toujours portée disparue. Un
    enfant et une femme sont hospitalisés avec des brûlures. Selon les premières
    informations, les flammes ont dévoré une pièce mansardée où se trouvaient 26
    personnes. Une enquête pénale est en cours pour dégâts et homicide
    involontaire. Les enquêteurs n’excluent pas encore la possibilité que l’incendie
    fût provoqué. La pension fonctionnait en l’absence d’un avis qui atteste que
    les normes incendies étaient respectées.




    BERD – La Banque européenne pour la Reconstruction et le
    Développement, la BERD, accordera un crédit de 30,8 millions d’euros à la
    Roumanie pour soutenir la construction, l’équipement et la mise en fonction de
    la ligne électrique aérienne censée relier la ville de Suceava, dans le nord du
    pays, de celle de Balti, en République de Moldova. La Commission chargée de la
    politique étrangère et de l’intégration européenne du Parlement de Chisinau a
    approuvé mercredi l’avis consultatif censé permettre le lancement des
    négociations au sujet de l’accord de prêt entre la Roumanie et la BERD pour la
    deuxième étape du projet de la ligne électrique. Selon Radio Chisinau, le
    crédit couvrira 40% du coût total de ce projet, le reste du financement étant
    assuré par la Banque européenne et l’UE.


    Fête – Le
    chrétiens orthodoxes, majoritaires en Roumanie, ont célébré mercredi la Saint
    Etienne, à la mémoire du premier martyre du christianisme. Environ un
    demi-million de Roumains portent le prénom de Stefan ou Stefania, équivalent
    roumain d’Etienne.



    Météo – Jeudi, les températures continueront à être
    supérieures aux moyennes saisonnières. Le vent soufflera légèrement sur le
    relief et plus fort sur les sommets des Carpates, notamment Orientales. Nous
    aurons entre 6 et 13 degrés jeudi, en Roumanie.



  • 28.08.2023 (mise à jour)

    28.08.2023 (mise à jour)

    Incendie – Toutes les stations de GPL de Roumanie sont en train
    d’être vérifiées et celles où des risques pour la sécurité publique seront
    constatés se verront suspendre les activités, a fait savoir le premier ministre
    roumain Marcel Ciolacu. Les responsables n’excluent pas l’idée de faire des
    modifications législatives dans le courant de la semaine afin de mieux
    réglementer ce domaine, a encore précisé le chef de l’Exécutif. Ces annoncent
    surviennent dans le contexte où samedi soir, de très fortes explosions se sont
    produites à une station GPL de Crevedia (sud), suivies d’un incendie
    dévastateur soldé par deux morts et une soixantaine de blessés, des pompiers
    pour la plupart, mais aussi de gendarmes et des policiers. Pour sa part, le
    ministre de l’Intérieur, Catalin Predoiu, assure que tous ceux trouvés
    responsables pour cette tragédie seront déférés à la loi. Des enquêtes sont en
    cours, menées par le Parquet Général, par les procureurs militaires et ceux
    anticorruption.


    Protestations – Suite à l’échec des pourparlers avec le ministre des
    Finances, Marcel Bolos, les salariés du système des Finances ont repris lundi
    les protestations à travers la Roumanie. Les manifestations sont organisées par
    la Fédération des syndicats de l’Administration fiscale « Solidaritatea »
    (Solidarité), affiliée au Bloc National Syndical. Les syndicalistes menacent d’entrer
    en grève générale durant la première moitié du mois de septembre. Pour rappel,
    le 22 août dernier, ils ont organisé une grève d’avertissement dans plusieurs
    villes de Roumanie et ont protesté devant le ministère des Finances de
    Bucarest. De même, le 11 août dernier, plus de 15 000 salariés auprès du ministère
    des Finances avaient déclenché des protestations spontanées, mécontents des mesures
    proposées par l’Exécutif pour réduire les dépenses budgétaires. Lundi encore, à
    Bucarest, une centaine de membres de la Fédération nationale syndicale de la
    Sécurité sociale et de la Protection de l’enfance PRO.ASIST ont manifesté devant
    le siège du gouvernement. Ils demandent au gouvernement d’épargner le secteur
    de la sécurité sociale des mesures censées réduire les dépenses budgétaires. Ils
    estiment que les personnes vulnérables en seront affectées puisque le système
    manque déjà de personnel en raison des salaires trop bas.


    Bruxelles – Les ministres du Travail, Simona Bucura-Oprescu, des
    Finances – Marcel Boloş, et des Fonds européens – Adrian Câciu, se trouvent à
    Bruxelles pour des discussions avec les exports de la Commission européenne. La
    ministre du Travail présente les modifications que le gouvernement de Bucarest apportera
    aux régimes spéciaux de retraite, selon la volonté de Bruxelles. Simona
    Bucura-Oprescu rappellera l’intention du cabinet Ciolacu de mettre en place un impôt de 15% sur le
    montant des pensions spéciales, dépassant le salaire moyen net. A leur tour,
    les ministres des Finances et des Fonds européens font part de la volonté de
    Bucarest de dépasser le seuil assumé de 4,4 % du PIB du déficit pour cette année.
    Ils informeront également Bruxelles sur le paquet de mesures fiscales pour
    lesquelles le gouvernement roumain souhaite assumer sa responsabilité afin de
    procéder à la réforme de l’administration publique, tout en continuant de
    combattre l’évasion fiscale et d’assurer l’équité fiscale.




















    Trains – La Commission européenne a
    alloué plus de 52 millions d’euros à la Roumanie pour l’achat de 37 trains
    électriques qui circulent sur 13 routes interrégionales à travers le pays. Les
    voitures de dernière génération offriront plus de confort aux voyageurs, tout
    en contribueront à la réduction des émissions produites par les moyens de
    transport, a fait savoir la commissaire européenne chargée de la Cohésion et
    des Réformes, Elisa Ferreira. Les trains ont une capacité de 300 voyageurs
    chacun et ils contribueront à augmenter la qualité des services sur les principaux
    corridors ferroviaires électrifiés.






    Diplomatie – La guerre
    d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine viole les principes
    fondamentaux du droit international, a affirmé lundi, à Bucarest, le ministre
    chilien des AE, Alberto van Klaveren Stork. Invité d’honneur à la Réunion
    annuelle de la diplomatie roumaine, qui aura lieu les 29 et 30 août dans la
    capitale roumaine, il a mis en avant la relation privilégié de son pays avec la
    Roumanie et a participé à un point de presse commun avec son homologue de
    Bucarest, Luminita Odobescu. Avec pour
    thème, cette année, « Une politique étrangère ferme de la Roumanie : gérer
    les défis et privilégier les opportunités », la réunion aura comme invités
    spéciaux les chefs de la diplomatie chilienne, Alberto van Klaveren Stork et
    lituanienne, Gabrielius Landsbergis. L’édition de cette année se propose de
    réaffirmer les priorités de la politique étrangère et de mettre l’accent sur la
    mise en valeur des opportunités engendrées par l’actuel milieu international.
    Dans le contexte du plus grand défi à relever sur le Flanc est de l’OTAN, la
    sécurité, la cohésion et la connectivité sont autant de sujets majeurs de la
    session plénière de la Réunion. A l’agenda des débats également : la
    contribution de la diplomatie roumaine au renforcement du projet européen, des
    stratégies pour le développement économique, l’organisation à l’étranger des 3
    rounds d’élections en 2024, avec un accent mis sur le bon déroulement du
    processus électoral dans la diaspora, sans oublier le rôle des missions roumaines
    dans la promotion de la diplomatie culturelle et de la coopération
    scientifique.
















    Pollution – Sept Roumains sur dix
    considèrent la pollution comme un problème majeur et se disent prêts à payer
    davantage pour bénéficier des sources d’énergie verte. C’est ce que révèle une
    enquête menée par CIS Gaz, l’une des plus importantes sociétés roumaines de gaz
    naturel. Selon le sondage, plus de 90% des personnes questionnées plaident pour
    davantage d’investissements afin que le système énergétique de Roumanie
    devienne plus soutenable. Plus de 65% des Roumains souhaitent que des
    investissements soient faits dans le
    réseau de transport et de distribution énergétique et 31% soutiennent des
    investissements dans l’état des tuyaux et des tubes. Pour plus de 80% des
    Roumains, l’énergie renouvelable est très importante pour la soutenabilité
    économique dans les années à venir. Le sondage s’est déroulé en juin 2023,
    auprès d’un échantillon de 1383 internautes roumains.






    Festival Enescu -Le chef d’orchestre et directeur artistique de
    l’édition de cette année du Festival international de musique classique «
    George Enescu », Cristian Măcelaru a dédié dimanche soir, la
    Rapsodie no. 2 du grand compositeur roumain George Enescu à tous « ceux
    qui ont besoin d’un réconfort spirituel suite aux explosions dévastatrices de
    Crevedia » (sud). La Rhapsodie a partie du programme de la première soirée
    du Festival, arrivé à sa 26ème édition, déroulée sous le slogan
    « La générosité à travers la musique ». Jusqu’au 24 septembre, 3500
    artistes invités se succéderont sur la scène du festival qui réunira à
    l’affiche 90 concerts. Parmi les orchestres importants qui participeront à
    l’édition de cette année notons la orchestre de la Philharmonie de Vienne,
    l’Orchestre Royale du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre National de la
    France, L’Orchestre Tonhalle de Zurich, l’orchestre symphonique de Londres, et
    l’Orchestre de la Philharmonie tchèque. Des chefs d’orchestre de premier rang
    se succèderont sur la scène du festival, dont Cristian Măcelaru, Zubin Mehta,
    Sir Simon Rattle, Wilson Hermanto, Paavo Jarvi, Delyana Lazarova, Lawrence
    Foster, Vladimir Jurowski.








    Météo – Les météorologues annoncent
    une baisse des températures à l’exception du sud-est où la canicule persiste
    mardi aussi, avec des températures qui monteront jusqu’à 38 degrés.

  • Crevedia – enquêtes et solidarité

    Crevedia – enquêtes et solidarité

    Cette semaine a démarré en force par des contrôles,
    déclenchés ce lundi, par les autorités dans tous les centres de carburants et de
    gaz liquéfié (GPL) de Roumanie. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, ceux
    qui seront considérés comment étant à risques pour la sécurité publique verront
    leur activité suspendue. Et pour cause. Ce qui s’est passé à Crevedia – une
    commune dans le sud du pays – ne doit plus jamais pas se répéter ! Pour
    rappel, samedi soir, une station de gaz liquéfié de cette localité a explosé, alors
    qu’elle aurait dû être fermée il y a trois ans déjà, lorsque son autorisation
    de sécurité contre les risques d’incendie avait expiré. Le Parquet général, en
    charge de ce dossier, a démarré une enquête portant sur l’infraction de destruction
    involontaire suivie par un désastre. Pourtant, il effectue les vérifications
    avec difficulté, vu le risque d’avoir encore des émissions de gaz provenant des
    camions-citerne dans l’enceinte de la compagnie – a précisé le chef de
    l’institution, Alexandru Florenţa. Il a ajouté que des perquisitions étaient en cours au
    siège de la mairie de Crevedia, d’un point de travail de Bucarest, ainsi au
    domicile des deux administrateurs de la compagnie. Alexandru
    Florenţa : « Une
    des deux directions principales sur lesquelles nous nous concentrons maintenant
    dans cette enquête vise à établir les activités déroulées par la compagnie au
    point de travail de Crevedia après la fermeture de ce point, vu les indices
    fermes concernant les activités non-conformes qui y étaient déroulées. L’autre direction
    vise à vérifier la modalité dont, d’un côté, le point de travail de la
    compagnie de Crevedia avait été autorisé, et de l’autre côté, la modalité dont
    des autres contrôles ont été appliqués par des institutions responsables suite
    à l’annulation de cette autorisation et la fermeture formelle de ce point de
    travail. »
    a déclaré Alexandru Florenţa.


    L’incident de Crevedia fait aussi l’objet d’une enquête
    démarrée par les procureurs anti-corruption sur d’éventuels abus de fonction. Les
    procureurs militaires, quant à eux, déroulent une enquête sur la modalité
    d’intervention, étant donné le grand nombre de blessés parmi les sauveteurs.


    Par ailleurs, dans la proximité de l’accident, trois
    maisons sur les sept affectées par les explosions successives, suivies par un
    incendie dévastateur, ont été détruites presqu’entièrement. Les autorités
    départementales et centrales ont promis d’aider à leur reconstruction. Par
    conséquent, dans la période à suivre, les dégâts en seront évalués. D’ailleurs,
    le ministère du Travail proposera au gouvernement d’accorder des aides
    d’urgence aux personnes affectées par l’incident de samedi dernier.



    Néanmois, le plus important est le soutient médical et
    psychologique accordé aux personnes blessées ou traumatisées. Depuis dimanche,
    les centres de transfusion de la Capitale, Bucarest, ainsi que de 24
    départements du pays ont été ouverts pour les nombreuses personnes venues donner
    du sang pour les dizaines de blessées – des sapeurs-pompiers pour la plupart,
    mais aussi des gendarmes et des policiers, certains grièvement brûlés, car surpris
    par la deuxième déflagration survenue lorsqu’ils essayaient d’éteindre
    l’incendie provoqué par la première explosion. Certains sont hospitalisés dans
    plusieurs hôpitaux, notamment à Bucarest, d’autres ont déjà été transférés pour
    recevoir des soins médicaux en Autriche, Allemagne, Belgique, Norvège et
    Italie. La France, l’Israël et la Bulgarie sont aussi prêtes à accorder du
    soutien médical à la Roumanie.

  • Sept ans se sont écoulés depuis la tragédie du club bucarestois Colectiv.

    Sept ans se sont écoulés depuis la tragédie du club bucarestois Colectiv.

    Le soir du 30 octobre 2015, pendant un concert de rock, un incendie se déclenchait dans ce club à cause de feux d’artifices mal utilisés. Le feu s’est répandu rapidement et 64 jeunes personnes ont perdus la vie au cours de la nuit ou dans les jours et semaines suivantes. Dimanche, une commémoration pour les disparus s’est déroulée sur les lieux de l’ancien club. De plus, trois organisations non gouvernementales ont organisé une marche jusqu’au Parquet général afin d’attirer l’attention sur le fait que l’enquête n’a pas été menée à son terme et que tous les coupables n’ont pas été condamnés.

    Les représentants des ONG et les proches des victimes soutiennent que les autorités ont tenté de détourner l’attention du public du fait que les décisions prises suite au drame ainsi que l’état de l’hôpital public ont fait plus de victimes que l’incendie en lui-même. Ils considèrent que les problèmes du système de soin, notamment le nombre de lits et d’hôpitaux pour prendre en charge les grands brulés et les infections nosocomiales sont loin d’être résolus. Ils notent également que rien n’a changé du côté des bâtiments publics et des écoles, qui continuent de fonctionner sans sécurité incendie ni protocoles en cas d’urgence.

    Le ministre de la santé, Alexandru Rafila, considère qu’inclure les rapports sur les infections nosocomiales dans l’évaluation des directeurs d’hopitaux permet de mettre à jour la réalité du système médical (…) Les infections de ce type ne sont pas spécifiques à la Roumanie, a affirmé le ministre. Il a cependant dû reconnaître que malheureusement elles sont plus fréquentes ici que dans d’autres pays. Il a fallu sept ans et demi pour que des peines définitives soient prononcées par la Cour d’appel dans cette affaire et pour que les responsables d’une des plus grandes tragédies ayant touché la Roumanie en temps de paix soient incarcérés.

    Ainsi, Cristian Popescu, l’ancien maire du secteur 4 de Bucarest, dans lequel l’incendie s’est produit, maire du secteur 5 voisin au moment de la décision de la Cour d’appel, a été condamné à 4 ans de prison ferme pour abus dans l’exercice de ses fonctions. Les peines des patrons du club Colectiv vont de 6 ans à 11 ans et 8 mois d’emprisonnement. Deux pompiers de l’Inspection des situations d’urgence de Bucarest ont également été jugés pour ne pas avoir pris les mesures légales concernant le respect des normes anti-incendie alors qu’ils étaient chargés de contrôler le club. Ils ont été condamnés à 8 ans et 8 mois de prison ferme.

    Les pyrotechniciens sont chacun condamnés à 8 ans et 10 mois. Globalement, les peines de prison sont moins lourdes que celles qui avaient été prises en première instance. Par ailleurs, la Cour d’appel a décidé qu’une partie des condamnés devra verser des dizaines de millions d’euros d’indemnisation aux familles des victimes et aux survivants. A l’époque, cette tragédie a eu des conséquences politiques importantes : sous le slogan « la corruption tue », de grandes manifestations ont été organisées qui ont conduit à la démission du gouvernement. Cependant ces protestations n’ont pas engendré de changement en profondeur. Nous constatons aujourd’hui qu’elles n’ont pas suffi à ancrer l’action publique dans l’efficacité et l’honnêteté nécessaires au bon fonctionnement du pays.

  • Jugements dans le dossier Colectiv

    Jugements dans le dossier Colectiv

    Ce fut le 30 octobre 2015 que s’est produite une des plus grandes tragédies nationales par temps de paix. L’incendie qui a ravagé ce soir-là une discothèque bucarestoise accueillant un concert de rock a fait 65 décès. Plus encore, plus de 150 personnes qui se trouvaient dans les locaux de la discothèque ont souffert de blessures graves. Six ans et demi plus tard, la Justice roumaine a décidé de la culpabilité et a prononcé des peines.

    Le maire de l’époque du 4e secteur de la Capitale, où a eu lieu la tragédie, et jusqu’ici édile d’un autre arrondissement, Cristian Popescu Piedone, a écopé d’une peine de prison ferme de 4 ans pour abus de fonction, une peine réduite à moitié par rapport à celle prononcée initialement. Dans son cas, les juges ont éliminé la forme aggravante de l’infraction d’abus de fonction, qui aurait impliqué une peine encore plus importante. Les trois patrons de la discothèque ont également reçu des peines diminuées en fonction de la culpabilité décidée par les magistrats, des peines allant de 6 ans à 11 ans et 8 mois. Deux pompiers de l’Inspection pour les situations d’urgences de Bucarest qui avaient vérifié les locaux de la discothèque Colectiv ont également été inculpés dans ce dossier. Ceux-ci n’avaient pas adopté les mesures légales relatives au non respect des normes anti-incendie et ont écopé chacun une peine de prison ferme de 8 ans et 8 mois. Les pyrotechniciens inculpés dans le dossier passeront eux, 6 ans et 10 mois derrière les barreaux, mais ils ont également bénéficie d’une réduction de leurs peines. Trois fonctionnaires de la mairie ont été acquittés, alors que leurs sanctions initiales allaient de 3 ans avec sursis à 8 ans de prison ferme.

    Ni les trois fonctionnaires, ni l’ancien maire Popescu Piedone et ni les pompiers ne sont tenus à payer des dédommagements aux victimes de la tragédie de Colectiv. La Cour d’appel pourtant obligé une partie des condamnés à payer des dédommagements de quelques dizaines de millions d’euros aux familles des victimes et des survivants. « Nous avons toutes les conditions pour soigner les brulés », déclarait le ministre de la Santé de l’époque, Nicolae Banicioiu, au cours des jours qui ont suivi l’incendie. C’était une déclaration imprudente sinon irresponsable.

    En réalité, la dotation des hôpitaux roumains était loin des normes censées assurer des chances réelles de survie aux victimes de brulures graves. Ce qui plus est, l’opinion publique s’est rendue compte de l’ampleur d’un autre phénomène que la presse et les experts dans la Santé publique évoquaient déjà depuis un certain temps : les infections nosocomiales. Finalement, l’Etat roumain a reconnu son incapacité chronique d’intervenir dans une telle situation et a accepté la solidarité de plusieurs Etats de l’Union Européenne.

    Une partie des victimes du club Colectiv ont été enfin soignées à l’étranger, mais pour certains d’entre eux, c’était trop tard. A l’heure où l’on parle, la Roumanie n’a toujours pas d’hôpital spécialisé pour soigner les les grands brulés, une carence majeure reconnue par le premier-ministre roumain, Nicolae Ciuca. Plusieurs autres incendies meurtriers ont eu lieu en Roumanie, dont certains dans des hôpitaux. La corruption, l’incompétence et la négligence de l’administration, dénoncée en 2015 par d’amples protestations de rue qui se sont soldées par la démission du gouvernement de l’époque, marquent aujourd’hui encore le fonctionnement normal des systèmes publics en général, pas seulement de celui sanitaire.

  • L’arrêt définitif dans l’affaire « Colectiv » – renvoyé au mois de mars

    L’arrêt définitif dans l’affaire « Colectiv » – renvoyé au mois de mars


    La Cour d’appel de Bucarest a reporté lundi, de deux nouveaux mois, le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de l’incendie ayant éclaté dans la boîte de nuit Colectiv, provoquant l’une des plus grandes tragédies de Roumanie en temps de paix, soldée par 65 morts et plus de 200 blessés. Le 30 octobre 2015, en soirée, le groupe rock « Goodbye to Gravity » est monté sur la scène du club Colectiv devant des centaines de jeunes, pour un concert de promotion de leur dernier album.



    Peu de temps après le début du concert, les feux dartifice qui accompagnaient la prestation du groupe ont enflammé la mousse acoustique en polyuréthane et le feu sest rapidement propagé dans la salle prévue d’une seule sortie de secours. 153 secondes dincendie ont suffi pour que des spectateurs soient tués sur place et dautres – blessés, soit par le feu et la fumée, soit écrasés par la foule qui sest précipitée vers la sortie. Sur l’ensemble des blessés, certains ont été soignés dans des cliniques de l’étranger, d’autres, restés dans les hôpitaux roumains, sont morts suite aux blessures ou aux infections nosocomiales. Le premier ministre de l’époque, Victor Ponta, a démissionné, tout comme le maire du 4e arrondissement de la capitale.



    La tragédie a provoqué la colère des Roumains qui sont sortis dans les rues pour crier « la corruption tue », un slogan qui allait être scandé au cours de plusieurs autres manifestations à Bucarest et dans les autres villes roumaines. Une enquête pénale a été lancée et des arrestations ont été faites. Au bout d’un long procès qui a beaucoup trainé, le Tribunal de grande instance de Bucarest a rendu sa décision en décembre 2019. Lors de ce jugement en première instance, il a condamné les coupables à des peines allant jusqu’à 13 ans de prison ferme et au versement de plus de 10 millions d’euros de dédommagements.



    Les avocats des mis en examen ont fait appel pour réclamer des peines allégées et même l’acquittement de leurs clients, accusant les magistrats d’avoir pris des décisions erronées et affirmant que la responsabilité de la mort des 65 victimes revenait plutôt à des entités qu’à des personnes. De leur côté, les procureurs ont réclamé des peines maximales de prison ferme pour l’ancien maire du 4e arrondissement de la capitale roumaine, Cristian Popescu Piedone, pour des fonctionnaires de la mairie, les patrons du club Colectiv, les pompiers, les pyrotechniciens et les représentants de la société pyrotechnique responsable du spectacle qui a provoqué la tragédie.



    Un des pyrotechniciens accusés a affirmé que pour sa part, il ne saura pas comprendre sa faute même s’il passe les 20 prochaines années en prison. Les patrons de la boîte de nuit Colectiv ont déclaré que c’est par amour pour la musique qu’ils ont décidé d’ouvrir un tel club et non pas pour faire du bénéfice. Une mère qui a perdu sa fille unique dans l’incendie a réclamé que les années de prison soient multipliées par le nombre de victimes. Une autre dont le fils est mort dans l’incendie s’est dite touchée aussi par le drame que les familles des mis en examen vivent actuellement. De l’avis de Liviu Popescu, survivant de la tragédie, depuis 2015, année de l’incendie, aucune amélioration ne s’est produite dans la société roumaine :



    « Qu’est-ce qui s’est passé depuis Colectiv ? Les établissements dépourvus d’un certificat de sécurité incendie fonctionnent, maintenant, en vertu d’une responsabilité civile assumée par les patrons. Du coup, une tragédie similaire à celle de Colectiv peut se répéter à tout moment. »



    Les débats dans le dossier Colectiv se sont terminés à la fin de l’année dernière, mais les juges ont décidé de reporter le verdict final au 3 janvier 2022. Sauf que voilà, réunis lundi, les magistrats ont renvoyé, encore une fois, le prononcé, cette fois-ci, au 3 mars prochain. (Trad. Ioana Stancescu)




  • Le procès de l’incendie du club « Colectiv » se poursuit

    Le procès de l’incendie du club « Colectiv » se poursuit


    Plus de six ans après l’incendie dévastateur déclaré dans
    le club Colectiv, soldé par 65 morts et plus de 150 blessés, les peines des mis
    en examen pourraient diminuer après que trois juges de la Cour d’appel de Bucarest
    ont changé partiellement la qualification juridique des infractions. Ainsi, ils
    ont éliminé les « conséquences particulièrement graves » découlant de
    l’abus de pouvoir dont une partie des mis en examen est accusée. Il s’agit, entre
    autres, de l’ancien maire du 4e arrondissement où se trouvait la
    discothèque Colectiv, Cristian Popescu-Piedone. Une fois les conséquences
    particulièrement graves écartées de la qualification juridique, les juges
    pourront réduire les peines de ces personnes. Une telle décision est d’autant
    plus importante qu’elle tombe juste avant les conclusions définitives dans ce
    dossier.

    Rappelons-le, en décembre 2019, le Tribunal de grande instance de Bucarest
    a prononcé les premières condamnations dans l’affaire Colectiv. A ce moment-là,
    le maire Cristian Popescu-Piedone, accusé d’avoir autorisé le fonctionnement du
    club malgré les défaillances constatées, a été condamné à huit ans et demi de
    prison ferme. Les trois patrons de la discothèque, les deux pompiers ayant
    fermé les yeux sur les manquements aux normes de sécurité, les pyrotechniciens qui
    avaient installé les feux d’artifice et les patrons de la société pyrotechnique
    ont été tous condamnés à des peines de prison ferme. En plus, les personnes
    condamnées, la Mairie du 4e arrondissement et l’Inspection pour les
    Situations d’urgence, ont été condamnées à payer solidairement plus de 50
    millions d’euros au titre de dommages moraux et matériels aux victimes de
    l’incendie et à leurs familles. Une décision attaquée à l’époque aussi bien par
    les mis en examen que par les procureurs et qui a fait que le procès arrive à
    la Cour d’appel.


    Dans une lettre ouverte, les survivants de l’incendie et
    les parents des victimes dénoncent à présent la décision de la juridiction de
    changer la qualification juridique des faits. Cela, disent-ils, ne fera que déboucher
    sur « de petites peines, insignifiantes et disproportionnées par rapport à
    la gravité des faits commis et aux conséquences qui en ont découlé, mettant
    dans un coin d’ombre l’ensemble du processus de justice en Roumanie ».


    Le 30 octobre dernier, six ans après la tragédie pour
    laquelle personne n’a encore payé, les survivants, leurs familles et d’autres
    membres de la société civile se sont réunis silencieusement devant la Cour d’appel
    pour laisser sur les marches de l’édifice des photos des victimes et des
    bougies allumées. Certains se sont également allongés sur les marches et se
    sont couverts de draps blancs pour attirer l’attention sur la gravité de la
    situation. Ce qui plus est, les survivants de cette terrible tragédie ayant
    nécessité une prise en charge médicale extrêmement laborieuse et dont les soins
    se poursuivent de nos jours encore, ont tiré la sonnette d’alarme quant au
    risque d’infections nosocomiales auxquelles se confrontent les hôpitaux de
    Roumanie et dont on ne fait pas état. La Roumanie, rappellent-ils, n’a aucun
    centre national destiné à la prise en charge des grands brûlés et à leur
    récupération. Les familles et les proches de tous ceux qui ont perdu la vie
    dans l’incendie du club Colectiv, appuyés par les représentants de la société
    civile, se disent révoltés que six ans après ce drame, les changements opérés
    dans le système médical roumain soient insignifiants et que la justice traîne à
    régler cette affaire. Le 17 novembre, le tribunal se réunira à nouveau pour décider
    des noms des magistrats qui connaîtront de l’affaire.






  • Poursuites pénales dans la tragédie de Piatra Neamt

    Poursuites pénales dans la tragédie de Piatra Neamt

    Les procureurs du Parquet général ont porté des accusations à l’encontre de 10 personnes, dont 6 ont occupé à tour de rôle les fonctions de manager par intérim, dans le dossier de l’incendie de Piatra Neamt, dans le nord-est de la Roumanie, qui a tué 10 malades de Covid. Le drame a eu lieu à l’hôpital des urgences, dans deux salles de la section de réanimation – soins intensifs où étaient hospitalisés à l’époque 17 malades en état grave. Un médecin anesthésiste, qui est entré dans l’un des deux salons alors que celui-ci était inondé par les flammes afin de sauver les malades, a souffert des brûlures graves et il a dû être transféré à Bruxelles pour qu’il soit soigné dans un hôpital spécialisé.

    Homicide involontaire, blessures involontaires et destructions involontaires sont les accusations formulées à l’encontre de 10 personnes, accusées aussi de ne pas avoir pris les mesures légales visant la sécurité et la santé sur le lieu de travail. Selon l’agence de presse Agerpress, les personnes poursuivies sont deux aides-soignantes en charge des malades au moment du désastre, accusés de ne pas avoir surveillé une source de feu, mais aussi le médecin en charge de la section de réanimation soins intensifs, accusé de ne pas avoir adopté les mesures nécessaires pour assurer la ventilation dans les salons. Ce dernier est également accusé, aux côtés d’un de ses confrères d’avoir falsifié un document relatif aux soins accordés aux malades.

    L’institution de l’hôpital a également été mise en accusation. Selon les procureurs, les managers de l’hôpital qui soignait exclusivement des malades de Covid depuis le début de la pandémie n’auraient pas organisé correctement l’activité médicale et révisé les risques relatifs à la sécurité et à la santé sur le lieu de travail, vu que le contexte s’était dramatiquement modifié. Ce changement a inclus l’adoption de thérapies prévoyant la hausse de la quantité d’oxygène administrée aux malades de Covid 19 qui a mené par la suite à une concentration accrue d’oxygène dans l’atmosphère des pièces ou étaient soignés ces malades.

    La direction de l’hôpital n’aurait pas mis en place des mesures de prévention censées assurer la sécurité et la santé dans la section de réanimation vu le nouveau contexte affirment les procureurs qui concluent que l’absence de ces mesures a eu comme conséquence l’incendie. Les deux aides-soignantes sont accusées d’avoir permis et de ne pas avoir surveillé ensuite une chandelle allumée pour veiller l’agonie d’un patient, alors que dans le même espace, d’autres malades étaient soumis à des oxygénothérapies. Ce fut la source de l’incendie dévastateur, véritable explosion, qui a ravagé le salon. L’hôpital est accusé de ne pas avoir adopté des mesures censées assurer la ventilation nécessaire dans les sections de réanimation.

    Ce qui plus est l’hôpital a été incapable d’assurer des soins médicaux après l’interruption de l’alimentation en gaz médicinaux, c’est-à-dire en oxygène, aux autres malades après le désastre. Des tragédies similaires ont également eu lieu cette année en Roumanie à Bucarest et à Constanta, des épisodes qui ne font qu’illustrer en fait l’organisation précaire du système sanitaire roumain face à la pandémie de coronavirus et des carences non seulement en matière de moyens techniques, mais surtout en matière de formation et de disponibilité des ressources humaines.

  • Dans les hôpitaux roumains, les tragédies s’enchaînent

    Dans les hôpitaux roumains, les tragédies s’enchaînent

    Vendredi matin, la Roumanie se réveillait pour apprendre
    une terrible nouvelle : un incendie s’était déclaré dans la section des soins
    intensifs pour les malades de Covid de l’Hôpital des maladies infectieuses de
    Constanta, le plus important de cette région du pays, dans le sud-est, au bord
    de la Mer Noire. Sur les 10 patients se trouvant à ce moment-là en réanimation,
    7 ont, malheureusement, perdu la vie. Maleheureusement, ce n’est pas la
    première tragédie de ce type.


    L’année dernière, en novembre, un incendie similaire survenu
    à l’Hôpital de Piatra Neamt (nord-est) avait fait 10 morts, alors que le
    médecin qui s’était risqué la vie pour sauver les patients a eu de graves brûlures
    sur 80% de son corps. Une enquête de la direction de contrôle du gouvernement
    de Bucarest avait alors mis au jour des problèmes aux équipements techniques et
    électriques de l’unité de soins intensifs en question. D’ailleurs, le rapport
    dressé il y a une année mettait en lumière plus de 2 000 irrégularités en ce
    qui concerne les normes de sécurité en cas d’incendie dans les hôpitaux
    roumains à travers le pays. Par exemple, l’on a constaté que plus d’un quart
    des hôpitaux roumains ne disposaient pas d’un réservoir d’eau pour les incendies,
    que dans deux tiers des unités de soins intensifs vérifiées la distance entre
    les lits n’était pas respectée et que moins de la moitié de ces unités disposaient
    de suffisamment de médecins pour les services de garde.


    Quelques mois seulement après l’incident de Piatra Neamt,
    fin janvier dernier, un autre incendie faisait une vingtaine de victimes à
    Bucarest, parmi les malades de Covid de l’institut Matei Balș, un repère des
    soins médicaux de la capitale roumaine.


    Déjà, on peut parler d’un véritable phénomène des
    incendies dans les hôpitaux roumains. Et pour cause. Selon un bilan paru dans
    la presse centrale, cette dernière année, 10 unités médicales ont signalé des
    incendies survenus à cause de la surcharge de l’infrastructure électrique vieillie,
    sur toile de fond de la croissance du nombre de malades de covid nécessitant l’hospitalisation.


    A l’heure où l’on parle, une enquête technique est en
    cours dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital de Constanta. Les
    criminalistes sont eux aussi sur place pour déterminer les causes de l’incendie.
    En parallèle, la Préfecture de Constanta a demandé une enquête administrative visant
    les normes de protection et de sécurité en cas d’incendie. Vu que la section de
    réanimation de l’Hôpital de maladies infectieuses a été complètement détruite
    par le feu, ses patients et son personnel médical ont été transférés à l’Hôpital
    départemental des Urgences de Constanta. La Hongrie voisine a offert son aide, étant
    prête à accueillir des patients roumains, si nécessaire.


    En l’absence d’une stratégie à même de prévenir de telles
    tragédies, les hôpitaux de Constanta, et de partout en Roumanie en fait, ne
    peuvent offrir que des soins palliatifs, ce qui n’est pas du tout suffisant,
    surtout au beau milieu de la 4e vague de la pandémie de coronavirus, une vague
    plus dangereuse que les précédentes. En attendant, le premier ministre Florin
    Cîtu a parlé de la nécessité de remédier « à toutes les erreurs faites ces
    30 dernières années », alors que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a avoué que
    « l’Etat roumain a échoué dans sa mission fondamentale de protéger ses citoyens
    ». (Trad. Valentina Beleavski)

  • 03.10.2021

    03.10.2021

    Coronavirus en Roumanie – Les personnes vaccinées contre la Covid 19 et celles qui sont passées par cette maladie durant les six derniers mois ne seront plus soumises à une série de restrictions appliquées dans les localités où le taux d’incidence de l’épidémie dépasse les 6 cas d’infection par mille habitants, a décidé le gouvernement roumain. Bucarest et une trentaine de villes du pays, ainsi que plus de 200 communes font désormais l’objet de cette décision du gouvernement. Les événements publics et privés peuvent se dérouler dans ces localités mais en format restreint. Seules les personnes vaccinées ou bien ayant été infectées au coronavirus par le passé peuvent y participer et le port du masque est obligatoire. Ces deux catégories sont les seules qui peuvent désormais entrer dans des restaurants et des salles de sport et circuler durant le soi-disant couvre-feu imposé durant le week-end et la nuit. Cette décision a provoqué la colère de milliers de personnes qui sont descendues dans les rues samedi, sans respecter aucune distanciation, sans porter des masques et sans respecter les limites en termes de nombre maximum de personnes qui peuvent participer à une telle manif. Une marche a eu lieu dans le centre ville de Bucarest, avec des protestations devant le siège du gouvernement et ensuite devant le Palais présidentiel. Les protestataires ont scandé des messages contre la vaccination et l’introduction du certificat vert et demandé la démission du gouvernement, du chef du comité des situations d’urgences Raed Arafat et du président Klaus Iohannis. Entre temps, le pays rapportait le même jour le plus grand nombre d’infections au coronavirus depuis le début de la pandémie en Roumanie : 12 600 cas de contamination en 24 heures. Dimanche, les autorités ont rapporté 8 700 nouveaux cas, 150 décès des suites d la maladie et 1 440 malades en réanimation. Par ailleurs, le grand nombre d’infections a donné une impulsion à la campagne de vaccination et des dizaines de milliers de Roumains ont décidé de se faire immuniser. D’autres dizaines prennent déjà la troisième dose de vaccin contre la Covid 19.

    Liste
    des Etats à risque épidémiologique –
    La liste des pays et territoires à risque
    épidémiologique élevé a été mise à jour aujourd’hui. La Roumanie est entrée en
    zone rouge, aux côtés de la République de Moldova, la Bulgarie, l’Arménie, le Belarus
    et le Groenland. Le comité des situations d’urgences a décidé d’excepter de la
    quarantaine les chauffeurs de poids lourds et de car s’ils présentent le
    résultat négatif d’un test de dépistage PCR. L’Allemagne a révisé les
    conditions d’accès sur son territoire des citoyens roumains et reçoit
    uniquement des personnes vaccinées ou immunisées naturellement par infection.
    Les documents doivent être écrits en une des langues suivantes : allemand,
    anglais, français, italien et espagnol et présentés en format physique ou
    numérique.

    Incendie
    Plusieurs enquêtes se déroulent à Constanta, dans le sud-est de la Roumanie
    suite à l’incendie produite vendredi à l’hôpital des maladies infectieuses,
    suite auquel sept malades de Covid hospitalisés dans la section de réanimation
    soins intensifs ont perdu la vie. C’est
    vraiment le 10e incendie en moins d’une année à frapper un hôpital
    roumain. La vaste majorité des drames se sont produites dans des unités qui
    soignent des malades de Covid. Des tragédies similaires ont eu lieu à la fin de
    l’année dernière à Piatra Neamt, dans le nord-est et à Bucarest et ont fait des
    morts et des blessés parmi les malades de Covid 19 en réanimation. Aujourd’hui, une équipe de huit spécialistes
    de l’Institut national de sécurité minière et de protection contre les
    explosions de Petrosani, dans le sud s’est rendue à Constanta pour réaliser le
    rapport technique et récréer ensuite dans les laboratoires de l’institut les
    conditions qui ont mené à l’incendie, y compris par des simulations 3D par
    ordinateur.

    Politique
    Dacian Cioloş, le président élu de l’USR PLUS, ex-partenaire dans la
    coalition gouvernementale affirme que même si l’équipe qu’il avait représentée
    ne détient pas la majorité dans le nouveau bureau national du parti, il
    souhaite que les décisions soient adoptées en vertu d’objectifs communs, et non
    suite à l’appartenance à l’une des deux équipes. En effet, l’équipe de son
    contre-candidat, Dan Barna, a remporté le plus grand nombre de voix aux
    élections pour le bureau national et dispose de 14 mandats de vice-président,
    alors que l’équipe du nouveau président, Dacian Ciolos n’en détient que 8. Les
    travaux du Congrès se poursuivent par des débats exclusivement enligne sur les
    modifications au statut du parti, visant entre autres la durée du mandat du
    président du parti. Dacian Ciolos souhaite que le mandat soit limité à deux ans
    et annonce qu’autrement il renoncerait à ses fonctions en 2023. Un congrès sera
    alors organisé pour valider le candidat aux présidentielles et établir une
    stratégie aux élections prévues pour l’année prochaine.

    Météo
    Il fait beau et les températures sont à la hausse aujourd’hui en Roumanie.
    Les températures vont de 16 à 24 degrés, légèrement plus élevées sur l’ouest. A
    Bucarest le mercure des thermomètres grimpera jusqu’à 21 degrés sous le soleil.

  • 01/10/2021 (mise à jour)

    01/10/2021 (mise à jour)

    Incendie — Un violent incendie s’est déclaré vendredi dans l’unité de Soins intensifs de l’Hôpital des maladies infectieuses de Constanţa (sud-est), dans lequel 7 personnes ont péri. Tout l’hôpital a été évacué et les établissements sanitaires du département ont pris en charge les patients. Une enquête pénale a été ouverte dans ce cas, pour négligence et homicide involontaire. Selon le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode, des dysfonctionnements et des irrégularités au système d’alerte de sécurité incendie ont été constatés lors de deux contrôles antérieurs. Des sanctions ont été accordées, mais les problèmes n’ont pas été solutionnés. Le premier ministre roumain Florin Cîţu a demandé la destitution du manager de l’Hôpital des maladies infectieuses de Constanţa et a limogé le président de l’Autorité nationale de gestion de la qualité dans le domaine de la santé. C’est le dixième incendie déclaré en moins de douze mois dans un hôpital de Roumanie. Des tragédies similaires ont eu lieu à la fin de l’année dernière, à l’Hôpital départemental de Piatra Neamţ (est) et en début d’année, à l’Hôpital Matei Balş de Bucarest. Dans les deux cas, des personnes hospitalisées en raison de la Covid sont décédées. Des contrôles effectués dans les établissements sanitaires de Roumanie ont montré que certains hôpitaux fonctionnent sans autorisation de sécurité incendie.



    Coronavirus — La Roumanie a enregistré vendredi presque 10 900 nouveaux cas de contamination au coronavirus sur plus de 67 000 tests effectués. Sur les 169 personnes décédées en 24 heures des suites de la Covid, la plupart n’étaient pas vaccinées. Parallèlement, le nombre de personnes hospitalisées augmente lui aussi, en dépassant la barre de 12 500, soit de 5 500 de plus que la semaine dernière. 1 391 malades contaminés sont hospitalisés dans des unités de Soins critiques.



    Restrictions — En Roumanie, le port du masque deviendra obligatoire dans tous les espaces publics à partir du moment où l’incidence cumulée sur 14 jours dépasse six par mille habitants. En revanche, suite à une décision commune des ministères de la Santé et de l’Education, le taux d’incidence n’entraînera pas automatiquement la fermeture des écoles. Par ailleurs, là où l’incidence sera supérieure à 6 cas par mille habitants, les commerces fermeront leurs portes à 22 h 00 en week-end. Cette mesure sera mise en place en semaine aussi si le taux de contamination dépasse 7,5, a fait savoir le Comité national pour les Situations d’Urgence. A partir du moment où l’incidence de contamination devient supérieur à 6 cas par mille habitants, les restaurants, les salles de spectacle et de gym seront tenus de fonctionner à 50 % de leur capacité d’accueil et seules les personnes vaccinées ou immunisées suite à une contamination antérieure se verront autoriser l’accès. Cette mesure sera respectée aussi dans le cas des événements privés ou publics, comme par exemple les mariages ou les baptêmes.



    Londres – La carte didentité ne sera plus utilisable à partir de ce 1er octobre pour entrer au Royaume-Uni. Le pays exige désormais des citoyens européens ou suisses quils présentent un passeport. Seules exceptions : les ressortissants irlandais et les citoyens européens ou suisses disposant dun statut (provisoire ou non) de résident au Royaume-Uni. Ils pourront, eux, continuer à utiliser leur carte didentité jusquau 31 décembre 2025. Sur les 6 millions de citoyens européens qui se trouvaient en Grande-Bretagne le 31 décembre 2020 et qui ont eu droit de faire une demande de résidence, 90 % l’ont déjà reçue. Le nouveau système mis en place par la Grande-Bretagne suppose des contrôles renforcés à la frontière, puisque les Européens ne bénéficient plus de la liberté de mouvement. Selon la publication britannique « The Guardian », durant les six premiers mois de l’année, 7 249 citoyens européens ont été refoulés à la frontière et 60 % d’entre eux étaient de Roumanie.



  • 01.10.2021

    01.10.2021

    Incendie – Un incendie s’est déclaré vendredi dans l’unité de
    Soins critiques de l’Hôpital de Maladies Infectieuses de Constanta. Selon des
    sources du Ministère roumain de l’Intérieur citées par la presse, 9 personnes
    ont été tuées par les flammes. Tout l’hôpital a été évacué et les unités
    sanitaires du département sont en état d’alerte pour prendre en charge les
    patients. C’est le dixième incendie déclaré en moins de douze mois dans un
    hôpital de Roumanie. Des incidents similaires ont eu lieu à la fin de l’année
    dernière, à l’Hôpital départemental de Piatra Neamt ou en début d’année, à
    l’Hôpital Matei Bals de Bucarest. A chaque fois, des personnes hospitalisées en
    raison de la Covid ont décédées. Des contrôles effectués dans les
    établissements sanitaires de Roumanie ont montré que souvent, les hôpitaux
    fonctionnent en l’absence de tout document de sécurité incendies.

    Coronavirus – La Roumanie a enregistré jeudi plus de 12000 nouveaux cas de contamination au coronavirus, soit un nouveau record négatif. Sur les 176 personnes décédées des suites de la Covid en 24 heures, la plupart n’étaient pas vaccinées et deux avaient moins de 9 ans. Parallèlement, le nombre de personnes hospitalisées augmente lui aussi, en dépassant la barre de 12000, soit de 5000 de plus que la semaine dernière. 1364 malades contaminés sont hospitalisés dans des unités de Soins critiques.

    Restrictions – En Roumanie, le port du masque deviendra obligatoire dans tous les espaces publics à partir du moment où l’incidence cumulée sur 14 jours par mille habitants dépasse six. En revanche, suite à une décision commune des Ministères de la Santé et de l’Education, le taux d’incidence n’entraînera pas automatiquement la fermeture des écoles. Par ailleurs, là où l’incidence sera de plus de 6 cas par mille habitants, les commerces fermeront leurs portes à 22h00 en weekend. Cette mesure sera mise en place en semaine aussi si le taux de contamination dépasse 7,5, a fait savoir le Comité national pour les Situations d’Urgence. A partir du moment où l’incidence de contamination devient supérieur à 6 cas par mille habitants, les restaurants, les salles de spectacle et de gym seront obligés de fonctionner à 50% de leur capacité d’accueil et seules les personnes vaccinées ou immunisées suite à une contamination antérieure se verront autoriser l’accès. Cette mesure sera respectée aussi dans le cas des événements privés ou publiques, comme par exemple les mariages ou les baptêmes.

    Réunion – Le gouvernement de Bucarest se réunit ce vendredi pour discuter du mécanisme de compensation d’une partie de factures énergétiques des Roumains et de la vaccination obligatoire de certaines catégories de salariés. En fait, les autorités souhaitent adopter un projet de loi pour obliger les personnels non vaccinés de l’Education, de la Santé et de la Sécurité sociale à se faire tester périodiquement, à leurs propres frais. Le gouvernement voudrait aussi adopter, à partir du moment où il aura tous les avis nécessaires, deux ordonnances d’urgence censées offrir du soutien aux salariés touchés par la pandémie. Il s’agit d’un acte permettant aux salariés placés en activité partielle de pouvoir se voir prolonger la période de chômage jusqu’à la fin de l’année. Et puis, d’un autre au terme duquel les parents censés garder leurs enfants qui suivent les cours en ligne se verront offrir des indemnités.

    Passeports – La carte d’identité ne sera plus utilisable à partir d’aujourd’hui pour rentrer au Royaume-Uni. Le pays exige désormais des citoyens européens ou suisses qu’ils présentent un passeport. Seules exceptions : les ressortissants irlandais et les citoyens européens ou suisses disposant d’un statut (provisoire ou non) de résident au Royaume-Uni. Ils pourront eux continuer à utiliser leur carte d’identité jusqu’au 31 décembre 2025. Sur les 6 millions de citoyens européens qui se trouvaient en Grande Bretagne le 31 décembre 2020 et qui ont eu droit de faire une demande de résidence, 90% l’ont déjà reçue. Le nouveau système mis en place par la Grande Bretagne suppose des contrôles renforcés à la frontière, puisque les Européens ne bénéficient plus de la liberté de mouvement. Selon la publication britannique « The Guardian », durant les six premiers mois de l’année, 7249 citoyens européens ont été arrêté à la frontière et 60% d”entre eux étaient de Roumanie.

    Football – Le club de foot champion de Roumanie, CFR Cluj, dans le nord-ouest a fait match nul jeudi, à Cluj, contre les Danois de Randers FC, dans le cadre d’un nouveau match du Groupe D de la nouvellement créée ligue Europa Conférence. L’autre match au sein du même groupe a opposé les Hollandais de AZ Alkmaar aux Tchèques de Jablonec et s’est terminé sur la victoire 1 à 0 du club néerlandais. En dernière position au sein du groupe D, le CFR, la seule équipe roumaine de l’actuelle édition des coupes européennes de foot rencontrera AZ Alkmaaar à Cluj, le 21 octobre.

    Météo – En Roumanie, il fait frais ce vendredi. Le ciel est variable et partiellement couvert. Des pluies éparses tombent sur l’ouest et le nord-ouest du territoire. Le vent souffle légèrement sur l’ensemble du pays et plus fort sur la côté roumaine à la Mer Noire et sur la partie occidentale du territoire. 19 degrés à midi, à Bucarest

  • 03.07.2021 (mise à jour)

    03.07.2021 (mise à jour)




    Explosion – L’explosion produite vendredi
    à la raffinerie Petromidia de Năvodari,
    située dans le sud-est du pays, au bord de la mer Noire et qui a fait une
    victime et quatre blessés, est due à un équipement défaillant – selon les
    déclarations de la direction de Rompetrol, propriétaire de la raffinerie, la
    plus importante de Roumanie. L’explosion a par la suite causé une incendie, que
    les pompiers ont réussi à maîtriser au bout d’une intervention difficile. Le
    nuage de fumée dégagée suite aux événements s’est dirigé vers la mer.
    Toutefois, selon le ministre de l’Intérieur Lucian Bode, les habitants de Năvodari et les touristes se trouvant
    sur le littoral, n’ont été en danger à aucun moment. Une enquête pénale a été
    ouverte pour homicide involontaire, coups et blessures involontaires et dommages
    involontaires. Les procureurs craignent une instruction compliquée de l’affaire,
    car elle réclame des connaissances techniques pour pouvoir élucider les circonstances
    de l’accident. Un autre incendie s’est déclaré samedi après-midi dans l’entrepôt
    d’une fabrique située dans la zone industrielle de la ville de Constanţa, à quelques kilomètres au sud de
    Petromidia. Le violent incendie de l’espace de stockage rempli d’aluminium a
    fait se dégager une épaisse fumée blanche. Les autorités ont envoyé un message
    d’alerte aux citoyens, en leur recommandant d’éviter la zone de l’accident ou, pour
    ceux qui habitent à proximité, de fermer les fenêtres et de rester chez eux.






    Législation – La Police roumaine a mis
    en place un répertoire national des auteurs d’infractions sexuelles et des
    personnes coupables de traite des êtres humains. Le fichier pourra être consulté
    par les autorités judiciaires, par les écoles, les unités de soins ou les
    institutions de la protection sociale, ainsi que par toutes les organisations
    dont l’activité implique un contact direct avec des enfants, des personnes
    âgées ou des personnes porteuses d’handicap. Les associations de défense des
    victimes réclamaient l’institution d’un tel registre depuis des années. Une autre
    avancée vient d’avoir lieu dans le domaine : le président Klaus Iohannis a
    promulguée jeudi une loi qui abolit le délai de prescription des infractions de
    traite et d’exploitation, d’agression sexuelle et de torture sur mineur. Le
    texte de loi prévoit aussi une majoration des peines pour la non-dénonciation
    des crimes.








    Coronavirus – L’Irlande a donné son
    accord de principe pour l’achat d’un million de doses de vaccin anti-Covid-19
    de Roumanie – a déclaré un porte-parole du gouvernement irlandais, quelques
    jours seulement après que Bucarest a vendu la même quantité de vaccins au
    Danemark. La campagne de vaccination marque le pas en Roumanie, où la réticence
    à se faire vacciner se répand à cause du manque de confiance dans les
    institutions de l’Etat, à cause des campagnes de désinformation et du fait que
    l’opinion publique n’y est pas sensibilisé – estime la presse internationale.
    La Roumanie se retrouve ainsi avec un stock de vaccins bien trop important pour
    la demande actuelle. L’Irlande affiche à présent un des taux d’immunisation les
    plus élevés d’Europe. Environ 45% des 3,8 millions d’Irlandais adultes sont
    entièrement vaccinés et 20% d’entre eux sont en attente de recevoir la deuxième
    dose. L’exécutif irlandais espère que sa décision d’accélérer la vaccination
    des jeunes pourra ralentir la propagation du variant Delta et va permettre une
    réouverture complète de l’économie. Les autorités roumaines ont annoncé samedi 58 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2, sur 23 000 tests effectués à travers le pays. 400 malades de Covid-19 sont hospitalisés, dont 66 en soins intensifs et quatre personnes sont décédées des suites de l’infection dans les dernières 24 heures.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis
    Sorana Cîrstea (45 WTA) a été vaincue samedi par la joueuse britannique d’origine
    roumaine Emma Răducanu (338 WTA), score 6-3, 7-5, au 3e tour du tournoi de Wimbledon.
    Dans la compétition de double dames, la paire Raluca Olaru de Roumanie / Nadia
    Kichenok d’Ukraine rencontrera le duo Storm Sanders d’Australie / Caroline
    Dolehide des Etats-Unis dans les huitièmes de finale. Ces dernières ont battu
    samedi les Roumaines Andreea Mitu / Monica Niculescu, score 6-2, 6-3.










    Météo – Les pluies et les orages
    restent d’actualité sur la plupart de la Roumanie en cette fin de semaine. Dimanche,
    les températures maximales iront de 22 à 32°C, avec 29° attendus dans la capitale,
    Bucarest.