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  • Weltradiotag 2024

    Weltradiotag 2024

    Das Radio spielt eine wichtige Rolle im Leben der Menschen auf der ganzen Welt und dient als Informations-, Unterhaltungs- und Bildungsquelle. Es ist ein Kommunikationsmittel, das auch die abgelegensten Orte erreichen und das Leben der Menschen positiv beeinflussen kann. Seitdem es gegründet wurde, hat das Radio die Welt fasziniert und unmittelbare soziale, wirtschaftliche, militärische und kulturelle Auswirkungen gehabt. Heutzutage ist es der Weg der Information, der weltweit und in kürzester Zeit das breiteste Publikum erreicht. Und der Weltradiotag betont die Bedeutung der Meinungsfreiheit und des Zugangs zu Informationen für alle Menschen, unabhängig von Standort oder sozialer Lage.



    Im Jahr 2024 jährt sich der Weltradiotag zum 100. Mal und das Jahresthema lautet Radio: Ein Jahrhundert der Information, Unterhaltung und Bildung“. In der Jubiläumsbotschaft schreibt die UNESCO: Der Weltradiotag 2024 markiert das 100-jährige Jubiläum des Radios, eine Zeit, in der es zu dem Medium geworden ist, das wohl den Herzen und Köpfen der Menschen am nächsten liegt und in allen Teilen der Welt Nachrichten, Unterhaltung und Bildung bietet.“ .“Bei seinem 100-jährigen Bestehen wird das Radio von der UNESCO als wesentlicher Bestandteil des Lebens von Milliarden Menschen auf der ganzen Welt bezeichnet.



    Jedes Jahr werden an diesem Tag weltweit Veranstaltungen organisiert, um die entscheidende Rolle des Radios in der modernen Gesellschaft hervorzuheben und seine Grundwerte Information, Bildung und menschliche Verbindung zu fördern. Und die Sender des Rumänischen Rundfunks präsentieren zu diesem Anlass Interviews mit Journalisten, Medienexperten, Professoren, Persönlichkeiten. Das Programm von Radio Rumänien umfasst auch in diesem Jahr Debatten über die Zukunft des Radios und Aufnahmen der Europäischen Rundfunkunion und stellt international bekannte rumänische Musiker in den Vordergrund.



    Darüber hinaus ist die UNESCO-Erklärung zum Weltradiotag mit dem Titel Radio, der vertrauenswürdige Wegweiser in einer sich verändernden Welt“ auf den Websites aller Sender des Rumänischen Rundfunks, einschlie‎ßlich der von Radio Rumänien International, zu finden. Wir fühlen uns geehrt, das Radio für alles zu feiern, was es jeden Tag bedeutet: Anbieter von Nachrichten, Musik, Bildung, Unterhaltung, Quelle der Inspiration und Anreger der Fantasie.


  • Campagne d’information sur les tremblements de terre

    Campagne d’information sur les tremblements de terre

    Il y a près d’un demi-siècle, le 4 mars
    1977, une secousse de magnitude 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter, la pire ayant
    frappé la Roumanie durant la période moderne, a tué 1 570 personnes, la plupart
    sur Bucarest. L’événement a causé aussi des dégâts matériels estimés à plus de
    deux milliards de dollars. Environ 230 000 bâtiments ont été détruits ou
    gravement endommagés et des centaines de commerces ont cessé leurs activités.
    Selon les historiens, le tremblement de terre a généré une crise économique et
    sociale que la dictature communiste de l’époque n’a pas pu surmonter jusqu’à
    son effondrement, en 1989.


    Les spécialistes avertissent que si un
    nouveau tremblement de terre similaire à celui de 1977 se produit, des
    centaines de bâtiments risquent de s’effondrer à Bucarest. Chaque année, en
    Roumanie, plus d’une centaine de secousses de faible magnitude sont enregistrées.
    La plupart d’entre elles se produisent dans la zone sismique de Vrancea (est de
    la Roumanie), mais ce mois-ci ce fut le tour de l’Olténie (dans le sud-ouest de
    la Roumanie) de trembler, après que deux tremblements de terre d’une magnitude supérieure
    à 5 sur l’échelle ouverte de Richter ont semé la panique et ont endommagé des immeubles
    de logements et des bâtiments administratifs.


    Effrayées par les récents tremblements
    de terre produits en Turquie et en Syrie et qui ont tué des dizaines de
    milliers de personnes, les autorités de Bucarest ont décidé de lancer une
    campagne nationale d’information sur la manière de réagir en cas de secousse.
    Le gouvernement a déjà approuvé une décision par laquelle le site Web « Sois
    prêt » (« Fii pregătit » en roumain) pourrait être promu par
    chaque institution et devenir aussi accessible à tous les citoyens.


    Aux dires du secrétaire d’État
    responsable des situations d’urgence, Raed Arafat, il est essentiel que la
    population sache comment s’y prendre pendant et après un tremblement de terre. La
    manière dont les institutions directement responsables doivent agir est aussi
    très importante, a-t-il ajouté. Ainsi, 30 chaînes de télévision diffuseront une
    série de vidéos informatives sur la manière de réagir en cas de secousse.


    Le supérieur de Raed Arafat, le Premier
    ministre Nicolae Ciucă, a demandé, à son tour, plus d’attention aux
    infrastructures scolaires, afin que les élèves soient protégés. Je cite
    « Nous avons 70 écoles qui sont en cours de réhabilitation grâce à un
    programme financé par la Banque Mondiale, mais nous avons aussi 118 écoles dont
    le risque sismique a été confirmé » – prévient le Premier ministre.


    Nicolae Ciucă a demandé au ministre du
    Développement, Atilla Cseke, de faire un plan concret pour renforcer tous les
    bâtiments à haut risque sismique. Auparavant, il avait annoncé que des contrats
    avaient été signés pour le renforcement parasismique de 240 bâtiments dans des
    zones exposées au risque sismique, grâce à un financement via le Plan National
    de Relance et de Résilience (PNRR).


    Par ailleurs, il existe plusieurs
    programmes par lesquels l’Etat finance la consolidation des bâtiments à risque
    sismique. 555 millions d’euros seront alloués via le PNRR, et environ 300
    demandes ont déjà été enregistrées sur la plateforme du ministère. (trad. Andra
    Juganaru)





  • Mesures contre les fausses nouvelles

    Mesures contre les fausses nouvelles

    Le ministère de l’Économie et les grands réseaux de magasins de Roumanie formeront une cellule de crise pour réagir immédiatement aux fausses informations qui se font jour dans l’espace public. L’annonce a été faite sur Radio Roumanie par le ministre de tutelle, Florin Spătaru : « Nous avons également discuté avec l’Association des grands détaillants. Ils ne souhaitent pas prendre de mesures censées restreindre certains droits ni réagir de manière émotionnelle. C’est pourquoi nous signerons les prochains jours un protocole avec les grands détaillants, pour une cellule de crise, afin de nous informer correctement et de réagir en conséquence, à la fois nous, au ministère de l’Économie, et eux, à de telles mesures qui ont certainement un impact sur la vie de chacun de nous. »

    Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les fausses informations générant la panique n’ont cessé de circuler dans l’espace public roumain. Le début du mois de mars a été dominé par la ruée vers les devises étrangères, car la dépréciation de la monnaie nationale était considérée certaine sur les réseaux sociaux. Ce qui n’a pas eu lieu ! Il s’est ensuivi une rumeur selon laquelle les prix de l’essence et du diesel augmenteraient de manière alarmante, ce qui a conduit à la formation de files d’attente interminables dans les stations-service, jamais vues en Roumanie au cours des dernières décennies. Après une nuit de panique, la situation s’est calmée ! Ensuite, le monde a été alerté par l’allégation que l’huile comestible allait disparaître des rayons des magasins, qui ont été vidés à la hâte.

    Les responsables gouvernementaux ont dû à plusieurs reprises démentir de fausses informations et rassurer la population sur le fait que la Roumanie dispose de stocks suffisants d’huile en particulier, mais aussi de produits alimentaires et non périssables en général. Cette semaine, le ministre de l’Environnement, Tánczos Barna, a déclaré qu’aucun problème de qualité de l’air n’avait été identifié en Roumanie qui eut pu être généré par la situation en Ukraine, où des dizaines de bombardements de l’armée russe ont lieu tous les jours.

    De même, les eaux territoriales roumaines de la mer Noire font l’objet d’une surveillance par un navire militaire, après que la Direction hydrographique maritime a averti qu’il y aurait des mines dans la région nord-ouest. Le porte-parole des Forces navales roumaines, le commandant Corneliu Pavel : « À ce jour, aucune mine marine n’a été observée dans la zone de patrouille et aucune information n’a été reçue des navires commerciaux à cet égard. » Les informations sur l’existence des mines ont été reçues de l’Institut hydrographique de la Marine espagnole et elles reposaient sur un avertissement de navigation émis par la station russe de Novorossiisk. (Trad. : Ligia)

  • Vaccination : campagne d’information adaptée

    Vaccination : campagne d’information adaptée

    Les mesures d’assouplissement progressif des restrictions seront adaptées en fonction des spécificités de chaque domaine d’activité, a annoncé le Comité interministériel pour le retour de la Roumanie à la normale à partir du 1er juin prochain. Il en sera de même pour la campagne d’information sur la vaccination, parallèlement à son extension, afin de faciliter l’accès à la vaccination du plus grand nombre de citoyens possible. Lors d’une réunion tenue mercredi, les représentants des différentes organisations ont avancé de nouvelles propositions sur la perspective d’organiser des événements culturels pilotes. Ils se tiendront en parfaite sécurité sanitaire, et des représentants de l’Association des municipalités se sont dits prêts à les accueillir.



    Il a également été question de la réouverture progressive du secteur de l’hospitalité au fur et à mesure que la campagne vaccinale progresse. Des propositions spécifiques de mesures seront examinées dans des groupes de travail techniques par domaines d’activité. Des secteurs tels que l’économie, la santé, le travail et la protection sociale, les transports et les infrastructures, l’éducation et la recherche, la jeunesse et le sport sont visés – ainsi que la culture.



    « La campagne de vaccination se passe bien en ce moment, il y a assez de doses pour atteindre notre objectif de 5 millions de personnes immunisées jusqu’en juin, de sorte que le taux de vaccination puisse nous permettre de revenir progressivement à la normalité », a déclaré le secrétaire général du gouvernement, Tiberiu Horaţiu Gorun. Les autorités roumaines ont partiellement modifié leur stratégie de vaccination afin d’attirer le plus grand nombre, mais aussi de rendre l’acte lui-même aussi facile d’accès que possible. Ainsi, en plus de la plate-forme informatique, des centres de vaccination au volant et des « marathons de vaccination » ont été organisés, et il y a aussi des centres de vaccination où l’accès se fait sans rendez-vous, sur simple présentation de la carte d’identité. Des équipes mobiles d’administration des vaccins ont également été mises en place pour les résidents des zones difficiles d’accès. Les médecins traitants toucheront plus d’argent pour vacciner leurs patients dans leurs cabinets. La vaccination peut désormais également être effectuée dans les locaux des opérateurs économiques qui souhaitent faire immuniser leurs travailleurs et leurs familles. D’ailleurs, une grande chaîne de cliniques a déjà lancé son propre programme de vaccination directement au siège des entreprises, par le biais d’équipes médicales mobiles et de centres fixes, soutenant ainsi les efforts des pouvoirs publics pour lutter contre la pandémie. Les grands employeurs de Braşov (centre) et de Cluj (centre-ouest) en sont les premiers bénéficiaires. Le gouvernement prépare également une vaste campagne de sensibilisation du public impliquant des artistes, des sportifs et des politiciens, après que l’intérêt des gens pour la vaccination semble avoir diminué ces derniers temps.



    D’autre part, un rapport publié par une équipe spéciale de Bruxelles de lutte contre la désinformation indique que la Russie et la Chine se sont engagées dans des campagnes visant à « jeter le discrédit » et à miner la confiance en les vaccins approuvés par l’Union européenne, en les institutions européennes et en les stratégies européennes de vaccination.


    (Trad. : Ligia)


  • Anti-Covid vaccine greenlighted in EU

    Anti-Covid vaccine greenlighted in EU

    The good news came on Monday from the European Medicines Agency headquartered in Amsterdam: the Pfizer BioNTech anti-COVID-19 vaccine, already in use in Britain and the US, has been authorised, and EU member countries will be able to start their national vaccination campaigns this very week.



    “This is an important step forward in our fight against this pandemic, which has caused suffering and hardship for so many, said Emer Cooke, Executive Director of EMA. She said the vaccine safety criteria were the institutions top priority, and provided another reassuring piece of information: for the time being, the mutation in Britain does not raise concerns regarding the vaccine efficacy.



    EU member states announced plans to start vaccination on December 27. In Bucharest, the authorities say everything is in place to begin the vaccination campaign on that date. The first 10,000 shots are expected to reach the country on Saturday, and immunisation will begin with the healthcare staff on the frontline of the fight against the pandemic. The Romanian interim PM Nicolae Ciucă urged people to get their information on the vaccine from official sources.



    Nicolae Ciucă: “Each of us plays a major role in the successful implementation of this campaign. So getting our information from safe, specialised sources, and having other sources of information available, we can all conclude that it is important for us to get the vaccine, if this pandemic is to end.



    Experts and officials plead for immunisation, highlighting the efficacy of the shot, the minimal risks compared to the benefits, and the possibility to return to what the world lost a year ago: a normal life. But vaccination against scepticism will likely be a lengthy process. Opinion polls across the EU have revealed reservations with respect to the vaccine.



    Romania is no exception. According to a recent poll, over half of education employees are unwilling to get the vaccine. At national level, recent polls indicated that only one in five Romanians would get it, and 30% said they would wait for a while and get the vaccine only if they heard other people that have received the treatment had no problems. Conversely, among healthcare staff the vaccine acceptance rate is very high: 95% for the staff of COVID hospitals and 70% among the personnel of non-COVID hospitals. Experts say that for the pandemic to be eradicated, 70% of the population must receive the vaccine. (tr. A.M. Popescu)

  • 03.10.2020 (mise à jour)

    03.10.2020 (mise à jour)

    Conseil européen — Les mesures de prévention et l’obtention d’un vaccin ont été les principaux thèmes de la réunion extraordinaire du Conseil européen, clôturée vendredi à Bruxelles. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l’Union discutait avec plusieurs sociétés de l’achat de vaccins potentiels contre le Covid-19. Elle a souligné que la situation épidémiologique était préoccupante et que les Etats et les institutions européennes pouvaient dépasser la pandémie uniquement s’ils coopèrent. Présent au sommet, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a apprécié les efforts diplomatiques de l’Union pour détendre la situation en Méditerranée orientale, a réaffirmé la solidarité de notre pays avec la Grèce et Chypre, dont la souveraineté doit être respectée. Le chef de l’Etat roumain a insisté sur le besoin d’une approche équilibrée et constructive des relations entre l’UE et la Turquie.



    Coronavirus en Roumanie — La Roumanie a rapporté samedi 2 064 nouveaux cas de Covid-19, mais aussi 32 décès en 24 h. 583 patients sont en soins intensifs, soit le plus grand nombre depuis le début de la pandémie. 4 947 personnes infectées au SARS-CoV-2 sont décédées, et le nombre total de cas se monte à 134 065. Le grand nombre de cas d’infection a déterminé le premier ministre Ludovic Orban à demander aux responsables d’organiser des contrôles quotidiens du respect des mesures de protection sanitaire. Le chef du gouvernement a mis en garde que là où le taux d’infections est supérieur à 1,5 cas par millier d’habitants ces deux dernières semaines, l’activité dans les restaurants, les bars et autres espaces clos serait suspendue jusqu’à l’amélioration de la situation. D’autre part, 338 établissements d’enseignement de Roumanie organisent maintenant uniquement des cours en ligne. Le chef du Service pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a déclaré samedi qu’en ce moment, on ne parle pas de confinement, mais que des mesures supplémentaires seraient prises sur la toile de fond de hausse du nombre d’infections. Il a ajouté que la coopération de la population, qui doit respecter les règles de distanciation physique et d’hygiène, est très importante.



    Recommandations — Le ministère des Affaires étrangères et l’Autorité électorale permanente (AEP) mènent une campagne d’information pour que les Roumains de la diaspora choisissent le vote par correspondance aux élections législatives prévues en décembre. Selon les données de l’AEP, il n’existe que 16 500 demandes d’enregistrement à ce jour. Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a exhorté les Roumains de la diaspora à s’enregistrer sur la plateforme votstrainatate.ro, avant le 22 octobre prochain. Il a expliqué cela par le fait que seuls deux Etats n’avaient pas autorisé le vote sur leurs territoires – Malte et le Nigéria, mais qu’il y a eu de nombreuses situations où les autorités locales avaient recommandé d’encourager le vote par correspondance. Bogdan Aurescu a exhorté les Roumains de la diaspora à s’enregistrer sur la plateforme votstrainatate.ro, affirmant que la sécurité des données personnelles n’était pas menacée.



    Tennis — Au tournoi du Grand Chelem de Roland Garros, la joueuse de tennis roumaine Irina Bara (142e WTA) a été éliminée ce samedi par l’Américaine Sofia Kenin (6e WTA) – championne de l’Open d’Australie 2020. Irina était issue des qualifications et n’avait perdu aucun set dans les matchs antérieurs disputés sur terre battue, à Paris. Une autre Roumaine, Simona Halep (n° 2 WTA et principale favorite au tournoi de Roland Garros) s’est facilement débarrassée, vendredi, en deux sets de l’Américaine Amanda Anisimova (29e WTA), et affrontera la Polonaise Iga Swiatek (54e WTA).



  • 26.08.2020 (mise à jour)

    26.08.2020 (mise à jour)

    Elections – Le Bureau électoral de circonscription de Bucarest a validé 18 candidatures au poste de maire général, pour les élections locales du 27 septembre. Ont également été enregistrés, au Conseil général et aux conseils des arrondissements de la capitale, 22 listes de candidats proposés par les partis, les alliances politiques et par les alliances électorales, ainsi que des candidatures indépendantes. Après le tirage au sort de lordre des candidats sur les bulletins de vote, la campagne électorale débutera vendredi pour s’achever le 26 septembre, à 7 heures, 24 heures avant le début des élections. Les élections locales en Roumanie auraient dû avoir lieu en juin, mais elles ont été reportées en raison de la pandémie de coronavirus. Le président Klaus Iohannis a demandé mercredi au gouvernement de lancer une campagne de communication et d’information au sujet des procédures à respecter pendant la campagne électorale et le jour du vote, afin de prévenir l’infection au coronavirus. « Il n’existe pas de scénario à risque zéro », a souligné le chef de l’Etat, « mais, si toutes ces mesures spéciales sont comprises et appliquées, tant par les organisateurs que par les citoyens, le risque peut être réduit à un minimum », a-t-il ajouté.



    Coronavirus – 1.256 nouveaux cas de contamination par le SARS-CoV-2 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en Roumanie, portant leur nombre total à environ 81.600, a informé le Groupe de communication stratégique. Plus de 3.400 personnes sont décédées et le nombre de patients en soins intensifs est de 500.Selon le dernier rapport du Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles, du 17 au 23 août, le nombre dinfections a légèrement diminué par rapport aux semaines précédentes, mais il reste élevé comparé aux mois de mars-juin.



    Message — Les Etats membres de l’Union européenne « doivent continuer à faire preuve de solidarité avec la Grèce et Chypre, dans la crise de la Méditerranée orientale », a affirmé, mercredi, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, dans un message sur Twitter, un jour avant la réunion informelle des chefs des diplomaties de l’UE, qui a lieu jeudi et vendredi, à Berlin. Il a ajouté que l’assemblée communautaire devait pleinement encourager le dialogue pacifique entre les parties en vue d’une solution et d’une désescalade du conflit, conformément au droit international. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères transmis à l’agence Agerpres, les ministres auront aussi, dans le cadre de leur rencontre, un échange au sujet des relations UE — Turquie, dans le contexte du maintien des tensions en Méditerranée orientale.



    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciucă, a eu, mercredi, une réunion bilatérale avec son homologue allemande Annegret Kramp-Karrenbauer en marge de la réunion des ministres de la Défense des États membres de lUE, qui se tient à Berlin. Les discussions ont porté sur le développement de la coopération bilatérale en matière de défense au sein de lAlliance de lAtlantique Nord, de lUnion européenne et des Nations Unies. Le ministre Ciucă a déclaré que la Roumanie était pleinement disposée à soutenir la présidence allemande du Conseil de lUE et a souligné limportance que Bucarest attache au renforcement de la coopération entre lOTAN et lUE. Les deux responsables ont évoqué un certain nombre déléments relatifs à la posture de défense et de dissuasion de lOTAN, ainsi qu’à la situation sécuritaire en Méditerranée orientale et dans la région de la mer Noire. Ils ont convenu de la nécessité dintensifier la coopération bilatérale dans le domaine de la défense. Lordre du jour de la réunion de Berlin comprend des débats sur les engagements opérationnels de lUE, sur les moyens de renforcer la coopération avec les partenaires, sur la future boussole stratégique de lUE et sur la culture de sécurité et de défense de lUE dans un monde post COVID-19.



    Déficit – Lexécution du budget général consolidé de la Roumanie au cours des sept premiers mois de 2020 a enregistré un déficit de 49,68 milliards de lei (environ 10 milliards deuros), soit 4,7% du PIB, selon les données publiées mercredi par le ministère des Finances de Bucarest. Au bout des six premiers mois de l’année en cours, le budget a connu un déficit de 4,17% du PIB. Lan dernier, dans le même intervalle de référence, lexécution du budget général consolidé indiquait un déficit de 1,76% du PIB.



    Baccalauréat – La session d’automne de l’examen du baccalauréat a continué ce mercredi avec l’épreuve au choix. Jeudi aura lieu l’épreuve de langue maternelle pour les élèves issus des minorités nationales. Les compétences linguistiques et numériques seront évaluées la semaine prochaine. Les résultats seront connus le 2 septembre. Le même jour est réservé au dépôt des contestations. Plus de 42.700 jeunes se sont inscrits à cette session du Bac, dont près de 60% font partie de la promotion 2020.



    Police aérienne — Le détachement des Forces aériennes royales canadiennes, qui assurera des missions de Police aérienne renforcée aux côtés de militaires appartenant aux Forces aériennes roumaines, sous commande de l’OTAN, est en cours d’être disloqué à la Base Mihail Kogălniceanu du sud-est de la Roumanie, informe l’agence Agerpres. Les militaires roumains et canadiens exécuteront, entre septembre et décembre, des missions avec des aéronefs CF-188 Hornet, F-16 Fighting Falcon et MiG-21 LanceR. Le détachement canadien est formé de 145 pilotes et membres du personnel technique, avec six avions CF-188 Hornet. C’est le 4e tournus des Forces aériennes royales canadiennes à la Base Mihail Kogălniceanu, après ceux de 2017, 2018 et 2019. Les militaires canadiens ont également accompli une autre mission en Roumanie, à Câmpia Turzii, en 2014. Les missions de police aérienne réalisées en commun contribuent au développement de la capacité de réaction et de dissuasion, et aussi au renforcement de l’interopérabilité entre les Forces aériennes roumaines et canadiennes, indique le ministère de la Défense.



    Tennis – Le duo formé par le joueur de tennis roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer ont perdu mercredi devant les Américains Steve Johnson et Austin Krajicek dans les quarts de finale de lépreuve de double du tournoi ATP Masters 1000 à Cincinnati, accueilli par les arènes de Flushing Meadows de New York. Le couple roumano-néerlandais avait triomphé, lundi, score 6-3, 6-4, de la paire formée par Raven Klaasen (Afrique du Sud) et Oliver Marach (Autriche).



  • Ciprian Apetrei, journaliste et écrivain

    Ciprian Apetrei, journaliste et écrivain

    Six journalistes roumains établis dans quatre pays européens – l’Italie,
    la Grande Bretagne, la France et l’Espagne- ont lancé en avril une campagne
    virtuelle censée sensibiliser les Roumains de la diaspora sur les risques qui
    pourraient découler de leur potentiels déplacements en Roumanie dans le contexte
    de pandémie. Parmi les six noms, on retrouve celui de Ciprian Apetrei,
    journaliste roumain et enseignant; établi en Bretagne, auteur du volume
    L’homme à sa fenêtre. Aujourd’hui, il sera avec nous, par téléphone, pour
    discuter ensemble aussi bien de cette campagne que de la façon dont il vit le
    confinement.

  • Implication des femmes dans la presse et dans le domaine des TIC

    Implication des femmes dans la presse et dans le domaine des TIC

    Pourtant, certaines nuances sont à retrouver dans ces statistiques. Dans beaucoup de pays européens, les femmes journalistes sont plus nombreuses que les hommes. Ce qui pose problème, c’est que beaucoup moins de femmes accèdent à des postes de direction. En moyenne, au niveau européen, en 2015, les reporters et réalisateurs de sexe féminin travaillaient à hauteur de 48% dans les télévisions, de 40% dans les radios et de 34% dans la presse écrite. Malgré cela, les femmes ne se retrouvaient qu’à hauteur de 38% dans des postes dirigeants, et n’occupaient que 36% des postes dans la hiérarchie.

    Pour ce qui est de la Roumanie, la recherche entreprise de cinq en cinq ans par Global Media Monitoring Project (GMMP) indique qu’en 2015, même si 80% des diplômés des facultés roumaines étaient des femmes, seules 35% d’entre elles travaillaient à des publications sur papier, à la radio et à la télévision, et 38% étaient actives sur les sites d’infos. Du reste, une amélioration a été constatée par comparaison au rapport antérieur de GMMP de 2010 : en Roumanie, les femmes font l’objet d’infos à hauteur de 30%.

    Dès lors que les contenus des infos et des émissions dans leur ensemble sont analysés, et non seulement leurs réalisateurs, un autre constat est fait, selon Oana Băluţă, activiste féministe et maître de conférences à la Faculté de journalisme de l’Université de Bucarest : « Il existe dans les médias ce que l’on appelle l’annihilation symbolique : les femmes apparaissent beaucoup moins dans les médias que les hommes. L’annihilation symbolique ne concerne pas seulement le niveau de couverture, mais aussi de trivialisation. Bien des fois, lorsqu’elles paraissent dans les médias, les femmes sont trivialisées, même celles qui occupent des postes dirigeants. On se rapporte davantage à la coiffure d’une femme dans un poste de décideur, mais moins à son activité professionnelle ou à son CV. Un autre problème des médias, c’est qu’ils présentent les femmes de manière stéréotypée. Ce sont surtout les hommes qui sont les experts interrogés ou invités dans des émissions ; cela indique bien où continue de se trouver le pouvoir de l’expertise et de la connaissance. Les femmes sont invitées lorsqu’il s’agit d’aborder des thèmes du domaine social. Ce sont des thèmes qui devraient constituer matière à réflexion. »

    Des remarques similaires sont à retrouver aussi dans une étude complexe qui mesure le niveau de l’égalité de genre dans six domaines-clé et dans deux autres – adjacents. Cet Index européen de l’égalité de genre n’a pas de résultats dont la Roumanie puisse s’enorgueillir, estime Oana Băluţă : « L’indice d’égalité de genre place la Roumanie de ce point de vue sur la dernière place au sein de l’UE. Ce classement mesure l’égalité de genre dans plusieurs domaines tels : savoir, éducation, pouvoir, temps. Par exemple dans quelle mesure les femmes et les hommes ont le même accès aux loisirs, vu qu’au delà de leur travail dans l’espace public, les femmes s’occupent de la maison et des enfants. »

    Voilà pour la situation générale. En regardant de plus près, on constate qu’actuellement, le gouvernement de Bucarest est dirigé par une femme et 8 ministères ont à leur tête des femmes. En outre, en Roumanie, les revenus des femmes sont inférieurs de 5% seulement par rapport à ceux des hommes, contre une moyenne de 16% au niveau de l’UE. Quant au domaine des technologies de l’information, à présent étroitement lié aux médias, la situation des Roumaines est meilleure que celle de la plupart des Européennes. Selon les données fournies par l’Eurostat, en Roumanie, 27% des spécialistes de ce domaine sont des femmes – contre 16% au niveau européen. Notre pays occupe, de ce point de vue, la deuxième place en Europe, après la Bulgarie.

    Dans ce secteur aussi, une présence moindre des femmes est évidente au niveau européen – souligne la députée européenne Claudia Ţapardel : « Quant aux avantages du domaine des technologies de l’information et de la communication, les femmes en bénéficient d’un tiers seulement. Une tendance inquiétante se fait également jour au niveau européen : à un moment de leur carrière, une partie des femmes qui travaillent déjà dans ce domaine renoncent à leur emploi et se dirigent vers un autre domaine. Et cela alors que la Commission européenne estime qu’en 2020, l’Europe enregistrera un déficit d’un million de spécialistes dans le domaine des technologies informatiques et de la communication. Dans un autre domaine associé aux technologies de l’information – celui de la science et de l’ingénierie – un cinquième seulement des postes de management est occupé par des femmes. »

    Afin de diminuer les inégalités de genre sur le marché de la main d’œuvre, la Roumanie envisage d’introduire une nouvelle spécialisation, conforme d’ailleurs à la législation internationale déjà adoptée par notre pays. Graţiela Drăghici, présidente de l’Agence nationale pour l’égalité des chances : « Il s’agit du spécialiste de l’égalité des chances, que nous souhaitons mettre à la portée de la société roumaine, de toutes les entités publiques et privées. Les sociétés de plus de 50 salariés pourront embaucher une personne comme expert de l’égalité des chances ? C’est une possibilité, pas une obligation. Nous avons seulement souhaité promouvoir, de cette façon, au niveau de la société, l’égalité des genres.

    Le projet de loi réglementant le poste de spécialistes de l’égalité des chances a déjà été approuvé par le gouvernement et doit être soumis au Parlement.

  • La vaccination, sujet de campagne d’information

    La vaccination, sujet de campagne d’information

    Depuis son déclenchement en septembre dernier, l’épidémie a fait 31 morts et infecté environ 8000 personnes. De l’avis des médecins, la vaccination demeure l’unique méthode de combattre la rougeole. Et pourtant, le taux d’immunisation a sensiblement baissé, selon le ministre de la santé, Florian Bodog : « Ces cinq dernières années, le taux de couverture vaccinale a constamment baissé pour diverses raisons. D’abord, c’est en raison du manque d’information des parents et surtout à cause des informations erronées véhiculée sur la toile et par d’autres médias. S’y ajoute la campagne anti-vaccination que certaines organisations ont déroulée en Roumanie. Et il faut également le reconnaitre, cette situation est due aussi aux syncopes enregistrées dans l’approvisionnement en vaccins », a avoué le ministre roumain de la santé.

    Mais la principale cause de l’épidémie de rougeole est selon les autorités, le refus des parents de faire vacciner leurs enfants. Leurs craintes sont liées notamment aux éventuels effets secondaires de ces vaccins. C’est pourquoi les autorités sanitaires ont une double tâche à remplir. D’une part, une loi de la vaccination sera présentée prochainement par le gouvernement pour être débattue au Parlement. Conformément à celle-ci, les parents auront le droit de refuser de faire vacciner leurs enfants, mais ils assumeront toute la responsabilité des suites de ce choix.

    Le projet législatif prévoit aussi des sanctions contre tous les responsables impliqués dans la chaine d’approvisionnement en sérums, médecins traitants compris. De l’autre côté, l’Exécutif a décidé de démarrer une campagne d’information publique censée convaincre les parents de l’importance de l’immunisation. Ecoutons le président de la Société roumaine de microbiologie, Alexandru Rafila : « Les informations dispensées aux parents et au grand public doivent être accessibles, crédibles et ces campagnes d’information devraient se dérouler constamment » a souligné Alexandru Rafila.

    Conformément à sa mission de service public, la radiodiffusion roumaine appuie les efforts des autorités visant à informer les Roumains sur les bénéfices de la vaccination. Elle a démarré une campagne en ce sens, la deuxième après celle d’il y a deux ans. La radio publique consacre en cette période d’amples espaces aux informations et aux débats portant sur les risques auxquels sont soumis les 180 mille enfants non-vaccinés contre la rougeole.

    Sur les ondes, sur les sites et les profils sociaux des chaines de la radio publique, plusieurs experts passent en revue ces risques pour les personnes non-immunisées, parlent des effets secondaires des sérums, mais aussi du besoin d’adopter une nouvelle législation relative à la vaccination. Dans le monde, un enfant sur 10 n’a pas été vacciné en 2016. L’UNICEF et l’OMS déplorent le fait que des millions d’enfants risquent toujours de contracter des maladies potentiellement mortelles, mais contre lesquelles il y a des vaccins.

  • Franco-Mania 25.05.2017

    Franco-Mania 25.05.2017

    Aujourdhui, Franco-Mania est en voyage en Croatie, à loccasion du 6e Festival international des étudiants francophones dEurope Centrale et Orientale, organisé par lAgence universitaire de la Francophonie et lUniversité de Zagreb. Une semaine durant, 65 étudiants dune vingtaine de pays de la région sétaient rassemblés dans la capitale croate autour de la « Francophonie créative », une thématique qui renvoie à une des particularités essentielles de lespace francophone. Mais, quelles sont les limites de la créativité ? A quel moment, celle-ci change de polarité pour devenir négative, dans le domaine des communications, par exemple ? Dans le cadre dun atelier « Journalisme », une quinzaine de jeunes centre- et est-européens ont examiné sous toutes les coutures un phénomène qui prend des dimensions de plus en plus inquiétantes, car amplifié par Internet et surtout par les réseaux sociaux : il sagit de la « désinformation », de « lintox », des « fausses informations ». Ils sont là pour nous livrer une partie de leurs idées et, pourquoi pas, de leurs solutions.



    Ce programme est coproduit par Radio Roumanie Internationale et la Radiotélévision publique croate, HRT. A nos côtés se trouve aussi Damir Matkovic, journaliste à la HRT, pour nous éclairer un peu sur limpact des fausses informations dans le pays qui nous accueille. Ce magazine est réalisé en partenariat aussi avec lAgence Universitaire de la Francophonie Direction Europe Centrale et Orientale et lUniversité de Zagreb. Des remerciements particuliers à Zoran Brajevic, qui a assuré la mise en onde, ainsi quà Alma Pijaca et Tatiana Simic du service Relations internationales de la HRT pour leur aide très précieuse.






    Yoanna Tsekova – Université St. Kliment Ohridski, Sofia, Bulgarie





    Corine Wouabeng (Cameroun – ESFAM, Sofia, Bulgarie





    Tina Zorko – Université de Ljubljana, Slovénie – Entretien avec Eneja





    Tina Zorko – Université de Ljubljana, Slovénie – Entretien avec Aïcha et Slobodan





    Anna Baghdasaryan – Université d’Etat dErevan, Arménie





    Mihaela Rusu – Université Alexandru Ioan Cuza, Iasi, Roumanie





    Anastasyia Naumenko – Université nationale Taras Chevtchenko, Kiev, Ukraine





    Lenka Krcmarikova – Université Konstantine le Philosophe, Nitra, Slovaquie





    Sanda Panteleimoinov – Université technique de Moldavie, Chisinau, République de Moldova





    Martina Stojkovska – Université Saints Cyrille et Méthode, Skopje, Ex-République yougoslave de Macédoine





    Nevena Ristic – Université Novi Sad, Serbie





    Paula Chiriac – Académie d’études économiques, Chisinau, République de Moldova





    Denisa Stejeran – Université Babes-Bolyai, Cluj, Roumanie



    D. S. : Bonjour à toutes et à tous ! A côté de moi se trouve Ioana Costa, étudiante en master 2 en Communication et Publicité à la Faculté de Communication et Relations Publiques SNSPA de Bucarest. Bonjour Ioana et merci davoir accepté notre invitation.


    I. C. : Bonjour Denisa ! Cest moi qui te remercie.


    D. S. : Dis-nous Ioana, sil te plaît, quelle est la situation de fausses informations sur Internet et les réseaux sociaux en Roumanie ?


    I. C. : Alors, en Roumanie, je pourrais vous dire quen ce moment, la situation est assez stable, mais ce nétait pas toujours le cas. Les fausses informations constituaient un grand problème en Roumanie, surtout au début de lannée, quand on a eu les élections pour le nouveau gouvernement. Et pour que vous fassiez une petite idée, en Roumanie, on a deux partis politiques vraiment connus : la gauche est représentée par le PSD (Parti Social-Démocrate) et la droite est représentée par le PNL (Parti National Libéral). Cette année, le PSD a gagné les élections en manipulant lélectorat par des promesses vraiment exagérées. Mais, cétait juste pour appliquer leur agenda, cest-à-dire mettre en place la loi de lamnistie qui allait agrandir la corruption en fait, et sauvegarder les positions. Le média qui soutenait ce parti mettait de fausses informations chaque jour et influençait surtout les générations âgées qui croyaient tout ce quelles voyaient à la télé, sans sinformer auprès de plusieurs sources. De lautre côté, le social media avait un grand rôle dans lorganisation de lun des plus grands mouvements qui a existé en Roumanie, les derniers 30 ans, qui sappelait « REZIST » (une manifestation anti-corruption). Alors, cette protestation a été vraiment fameuse en Roumanie. Tout le monde était très uni et on a réussi à combattre la corruption…et cétait vraiment fantastique. Quand on veut analyser les fausses informations, il faut tenir compte des sources qui sont utilisées, des informations qui sont données. En gros, cest ça.


    D. S. : Daccord. Et pourquoi les fausses informations ont-elles pris une telle ampleur sur les réseaux sociaux ?


    I. C. : Ce nest pas difficile à voir le pourquoi alors. Cest parce que « le hors-du-commun » attire et on vit dans lépoque de la vitesse et on ne prend pas le temps de lire avec attention, on est des consommateurs et on se nuit vite. Comme ça, on crée un cercle vicieux. Les journalistes nont pas le temps de faire des recherches approfondies ; la quantité gagne sur la qualité pour satisfaire le besoin du lecteur et pour gagner de laudience. On est abondé par des titres bombastiques, par des nouvelles sans un contenu réel. Et surtout les sites moins connus cherchent à se faire connaître par des nouvelles exagérées.


    D. S. : De quelle manière vous vous sentez concernés par les fausses informations ? Est-ce que vous arrivez à les identifier ?


    I. C. : Moi personnellement, je me sens concerné seulement quand je vois linfluence que les médias ont sur les gens. Alors, dans la communication, il existe des théories susceptibles dattitude, qui nous disent que nous sommes conscients du fait que nous sommes influencés par les médias. La consommation et lexposition à la télé sont les enjeux dun monde symbolique pour les gens, cest-à-dire la télévision cultive les perceptions de la réalité dans son public.


    D. S. : Et alors, comment distinguer le vrai du faux ? Comment savoir si une information est vraie ou pas ?


    I. C. : Ce nest pas trop difficile mais pas facile à la fois de faire la différence entre les fausses informations et les vraies informations. Pour nous, qui venons dun milieu académique et nous sommes exposées aux différents types de discours, nous avons fait des analyses sur des textes divers, sous différents points de vue de la rhétorique, et ainsi de suite…ce nest pas difficile. Mais sans avoir la moindre connaissance des mécanismes de manipulation et des influences utilisées, cest assez facile de se tromper. Mais, dans le cas où la rhétorique utilisée est assez bonne, alors à ce moment-là, les choses deviennent un peu plus difficiles. En gros, il faut faire attention au langage, à la manière dans laquelle une information est transmise et…bien sûr, à la source. En ce qui concerne la source, il y a une application qui nous permet de faire la différence entre les sources fiables et celles fausses.


    D. S : Comment lutter contre ce déluge de fausses informations qui nous inondent ?


    I. C. : Je pourrais vous faire deux suggestions qui sont assez simples pour tout le monde : de ne pas partager ce qui semble faux, car le mensonge peut faire le tour du monde avant que la vérité ne finisse de se chausser. Sur Internet cest assez difficile de corriger une fausse information si elle est virale. La deuxième suggestion : de ne pas croire tout ce que vous lisez.


    D. S. : Merci beaucoup pour tes précieuses informations ! A la prochaine !


    I. C. : Cest moi qui vous remercie ! A la prochaine ! Bonne journée !

  • A la Une de la presse roumaine 28.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 28.04.2017

    C’est la Corée du Nord et la situation dans cette péninsule qui inquiète la presse écrite roumaine du jour. Tous les principaux journaux roumains parlent de la « guerre » qui semble imminente dans cette partie du monde, mais aussi de la propagande qui va avec. La Roumanie tente de se protéger par rapport aux effets de la guerre de l’information, dont la Russie est le principal acteur en Europe, en créant un laboratoire de la communication stratégique. De la protection, les fermiers roumains en réclament aussi alors que 40% des terres agricoles roumaines ont été achetés par des sociétés étrangères.




  • Qu’est-ce que la critique des médias ?

    Qu’est-ce que la critique des médias ?

    Les médias sont-ils un acteur neutre de la diffusion de l’information ? C’est une question qui est d’autant plus importante que leur rôle dans les démocraties est de permettre aux citoyens de se faire un opinion sur des sujets décisifs pour le devenir de la société. Ce questionnement existe en France depuis plusieurs années grâce à des structures associatives. C’est dans cette perspective que nous recevons Julien Salingue qui est membre de l’Association Critique médias (Acrimed). www.acrimed.org

  • Options féminines contemporaines

    Options féminines contemporaines

    Théoriquement, une grossesse devrait survenir lorsqu’elle est désirée et lorsque les futurs parents ont la maturité nécessaire pour élever et éduquer un enfant. Pratiquement, ce n’est pas toujours le cas. Selon une statistique de l’UNICEF, en 2012, parmi tous les pays européens, la Roumanie enregistrait le plus grand nombre de mères adolescentes. En outre, entre janvier 2012 et mars 2013, sur les quelque 12.000 adolescentes enceintes âgées de 15 à 19 ans, environ 7.500 ont choisi l’IGV – indique une étude réalisée par l’Institut national de la statistique. D’ailleurs, depuis plusieurs années, le taux d’IGVs ne cesse d’augmenter en Roumanie.

    Monica Cârstoiu, obstétricienne à l’Hôpital universitaire de Bucarest, explique : « Selon les études de l’UNICEF, la Roumanie a occupé la première place en Europe pour ce qui est du nombre d’accouchements chez les mineures – actuellement environ 8500 par an. Notre but est de faire en sorte que l’IGV cesse d’être la méthode contraceptive la plus utilisée, alors qu’il y a d’autres moyens pour prévenir une grossesse non-désirée. Selon les données fournies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Roumanie enregistre le taux le plus élevé d’IGV en Europe, soit 480 interruptions volontaires de grossesse pour un millier de nouveau-nés. »

    Monica Cârstoiu et ses confrères obstétriciens pensent que « ces statistiques alarmantes confirment la réticence des femmes de Roumanie à se soumettre à des examens gynécologiques réguliers. La principale cause de ce désintérêt est le manque d’éducation sexuelle notamment pour ce qui est du suivi gynécologique. » Il ne s’agit pas là uniquement d’un manque d’éducation concernant la santé reproductive, mais aussi d’un manque de connaissances sur les choix liés à son propre corps qu’une femme moderne peut faire – estiment les représentants de la société civile.

    Daniela Drăghici est spécialiste du plaidoyer en faveur de l’éducation et de l’information sexuelles au sein de la Société d’analyses féministes ANA : « Le gros problème, c’est le moyen et la capacité d’informer les jeunes femmes – et non seulement – sur leur droit de faire des choix en connaissance de cause en matière de santé reproductive. En 2003, en Roumanie la situation était beaucoup meilleure; un protocole de collaboration avait été signé entre les ministères de la Santé, de l’Education et de la Jeunesse et le gouvernement roumain. En vertu de ce document, des cours sur la sexualité devaient être dispensés dès l’école primaire par des professeurs ayant suivi une formation spéciale dans ce domaine. Ces initiatives n’ont pourtant pas été mises en œuvre, surtout que les fondations américaines qui avaient alloué des fonds à cette fin ont retiré leur financement après l’adhésion de la Roumanie à l’UE. »

    Dans le cadre de ce programme, qui n’est plus d’actualité, on avait même élaboré un manuel d’éducation sexuelle approuvé par tous les ministères signataires du protocole. Son contenu était le fruit d’une collaboration avec des ONGs spécialisées. Tout avait été conçu de manière à ce que les cours d’éducation pour la santé de la famille – comme on les avait appelés – ne heurtent pas la sensibilité des personnes impliquées. Daniela Drăghici : « Si l’on avait continué sur cette voie, on aurait avancé en douceur, de sorte que ni les parents, ni les enfants ne soient choqués. On aurait pu utiliser le réseau de médecins du planning familial. C’est toujours par des fonds venus de l’étranger que des médecins généralistes se sont spécialisés dans le planning familial. Ils ont une formation très solide qui, malheureusement, ne sert à rien. »

    Iuliana Balteş compte parmi ces médecins. Elle est adjointe au directeur d’un établissement de santé qui comporte entre autres un cabinet de planning familial, un des rares cabinets de ce genre qui fonctionne encore, étant financé par la mairie du 1er arrondissement de la capitale. Elle nous a parlé des conséquences du manque d’information sur la santé reproductive : « Il y a quelques années, nous avons mis au point un programme de planning familial et les choses allaient bon train, même le taux d’IGV avait baissé. Malheureusement nous sommes confrontés à présent à une augmentation du nombre d’interruptions volontaires de grossesse et de grossesses non désirées chez les adolescentes. Un programme national de planning familial bien structuré coûterait beaucoup moins cher que le traitement de toutes les conséquences liées soit à une grossesse non désirée, soit à une IGV. »

    Selon le médecin Iuliana Balteş, aux débuts du planning familial en Roumanie, il y avait près de 240 cabinets spécialisés à travers le pays. Leur nombre a baissé depuis; à Bucarest il n’en reste que 4 ou 5. Et les femmes ne s’empressent pas d’y venir en consultation. Pourquoi ? Iuliana Balteş : « Parce qu’elles ne bénéficient pas d’une source d’information correcte. D’habitude, elles s’informent les unes les autres et c’est ainsi qu’elles finissent par s’y rendre. Deuxième raison: ce programme national, auquel on a renoncé il y a quelques années, nous permettait de distribuer gratuitement certains types de contraceptifs, avant tout aux élèves et aux étudiants, une catégorie courant un grand risque de ne pas pouvoir se procurer des contraceptifs efficaces, pour des raisons financières. Malheureusement, le gouvernement a complètement oublié ce programme et à présent nous ne pouvons plus aider personne en distribuant gratuitement des contraceptifs. Du même coup, le nombre de femmes qui se présentent à ces cabinets a baissé. Ce qui est étonnant, c’est que deux tiers des femmes qui s’y rendaient provenaient du milieu rural. Et puis, beaucoup de femmes s’adressaient à nous parce que nous pouvions leur offrir quelque chose gratuitement. »

    Par conséquent, les spécialistes préconisent une relance de la collaboration entre les autorités, les ministères concernés et les ONGs en vue de l’élaboration d’un programme d’information sur la santé reproductive. (Trad. : Dominique)

  • Echanges roumano-allemands

    Echanges roumano-allemands

    Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş visitait l’Allemagne pour la deuxième fois cette année. Il a présenté aux représentants de plusieurs compagnies allemandes du domaine de la technologie de l’information et de la communication les avantages des investissements en Roumanie. Le grand nombre de spécialistes roumains en technologie de l’information, que Bucarest souhaite déterminer à rester en Roumanie, compte parmi ces atouts.



    « C’est que de nombreux spécialistes roumains en technologie de l’information travaillent à l’étranger. D’ailleurs, la deuxième langue parlée à Silicon Valley, après l’anglais, est le roumain. Notre intention est de ne pas exporter ces compétences, mais de les garder en Roumanie et leur créer des conditions pour s’épanouir. Nous envisageons de développer le domaine de la technologie de l’information, y compris dans l’administration publique. Nous travaillons déjà sur un projet de plateforme d’interconnexion. L’Etat et le milieu privé souhaitent investir ensemble pour améliorer ce domaine », a affirmé Dacian Cioloş.



    La qualité des 7 centres universitaires roumains préparant des spécialistes en technologie de l’information ainsi que la vitesse d’Internet en Roumanie — voilà d’autres avantages que le premier ministre roumain a présentés aux hommes d’affaires allemands. Dacian Cioloş a rencontré entre autres le comité de direction du constructeur automobile BMW.



    Dans les semaines à venir, une équipe de spécialistes de BMV se rendra en Roumanie pour des entretiens sur des sujets d’intérêt commun — a fait savoir Dacian Cioloş : « BMV utilise beaucoup la recherche et la technologie de l’information pour développer des modèles de voiture moins polluants et des modèles électriques. Nous avons donc convenu d’organiser la visite en Roumanie d’un groupe de spécialistes du producteur allemand qui doit rencontrer les responsables de différentes compagnies roumaines du domaine et découvrir les possibilités qui s’offrent pour une éventuelle collaboration future. »



    Sur le plan politique, durant la rencontre du premier ministre Dacian Cioloş avec le premier ministre du land de Bavière, Horst Seehofer, a été décidée la reprise des travaux de la commission mixte Roumanie — Bavière. Durant ces entretiens, le chef du cabinet de Bucarest a assuré que la Roumanie continuait d’offrir son soutien à une Europe unie, dont les leaders puissent, par leurs décisions, mieux représenter les intérêts des citoyens. Le land de Bavière est considéré comme le moteur de l’économie allemande et son milieu d’affaire est impliqué non seulement dans les constructions automobiles, mais aussi dans la technologie de l’information, dans la recherche et le développement. L’Allemagne est actuellement le principal partenaire économique de la Roumanie et le 3e investisseur dans notre pays. (trad.: Dominique)