Tag: insolvabilité

  • 03.06.2024

    03.06.2024

    Elections – En Roumanie, c’est la dernière semaine de campagne électorale avant les élections européennes et locales qui auront lieu, les deux, le dimanche 9 juin. Environ 19 millions de Roumains sont appelés aux urnes dans près de 19 000 bureaux de vote à travers le pays. À l’étranger, il y aura 915 bureaux de vote, soit le double par rapport aux élections européennes d’il y a cinq ans. Les bureaux de vote ouvriront à 7h00 et fermeront à 22h00, contrairement à 21h00 lors des élections précédentes. Les présidents des bureaux peuvent décider de prolonger le vote jusqu’à 23h59 s’il y a des personnes qui n’ont pas encore exercé leur droit de vote mais se trouvent à l’intérieur ou à proximité immédiate du bureau. Selon l’Autorité électorale permanente, le nombre total de candidats pour les élections locales et européennes approche les 208 000. Pour la première fois, les données sur la participation au vote seront présentées en temps réel, en ligne, le jour des élections, pour chaque scrutin séparément, sur le site de l’Autorité électorale permanente. Rappelons que cette année, des élections présidentielles auront lieu -en septembre et des élections législatives – en décembre.

     

    Salaires – En Roumanie, le projet de loi visant à augmenter le salaire minimum brut de 3 300 lei (environ 660 euros) à 3 700 lei (environ 745 euros) devrait être approuvé par le gouvernement cette semaine. Le projet est déjà en débat public depuis quelques jours. Les personnes intéressées peuvent encore soumettre leurs propositions, suggestions et opinions concernant sur le site du ministère du Travail. Actuellement, en Roumanie, environ 760 000 personnes parmi les salariés actifs touchent un salaire minimum brut. Après l’augmentation, on estime que plus de 1,8 million de salariés en bénéficieront. Par ailleurs, le gouvernement est prêt à aider les employeurs en augmentant le budget pour le programme national de soutien aux PME, appelé « IMM Plus ». En outre, le processus de réorganisation des institutions gouvernementales se poursuit, le chef de l’Exécutif demandant aux ministres d’accélérer le processus afin de le finaliser dans tous les ministères d’ici la fin de ce mois.

     

    Insolvabilité – La Cour constitutionnelle de Roumanie se penche ce lundi sur la saisine de la Haute Cour de cassation et de justice concernant la prolongation des délais prévus dans l’acte normatif sur les procédures de prévention de l’insolvabilité et d’insolvabilité. Selon l’acte normatif, pour les opérateurs économiques des secteurs stratégiques de l’économie nationale et qui sont déjà engagés dans une procédure de concordat préventif à la date d’entrée en vigueur de la cette loi, la durée d’exécution du plan de restructuration peut être prolongée, sur demande du débiteur, pour des raisons justifiées, jusqu’à cinq ans au maximum.

     

    Décès – En Italie, les corps des deux Roumaines portées disparues à la fin de la semaine dernière ont été retrouvés après que la région ait été confrontée à des inondations et à des montées des niveaux des rivières. Les corps de deux des trois jeunes Roumains disparus après s’être noyés dans la rivière Natisone ont été retrouvés dans la province d’Udine (nord-est). Les opérations de recherche du troisième jeune homme se poursuivent. L’incident s’est produit vendredi. Les jeunes se baignaient dans la région, malgré l’interdiction de le faire, lorsque le niveau de la rivière a brusquement augmenté. Suite aux informations transmises par les autorités italiennes, le ministère des Affaires étrangères (MAE) a confirmé la nationalité roumaine des deux personnes décédées et adresse ses condoléances aux familles endeuillées. Les représentants du bureau consulaire maintiennent un dialogue permanent avec les autorités locales afin d’obtenir des informations sur les opérations de recherche de la troisième personne disparue, ainsi qu’avec les familles des citoyens roumains décédés, étant prêts à fournir une assistance consulaire en fonction des demandes et conformément à leurs compétences. Le MAE informe que les citoyens roumains peuvent demander une assistance consulaire aux numéros de téléphone du Consulat général de Roumanie à Trieste.

     

    Gymnastique – Le gymnaste roumain Andrei Muntean a remporté dimanche la médaille de bronze dans la finale aux barres parallèles de la Coupe du Monde Challenge de gymnastique artistique de Koper, en Slovénie. Il a été devancé au classement final par l’Ukrainien Ilia Kovtun et le Taïwanais Hsi Hung Yuan. Andrei Muntean est le seul représentant de la Roumanie qualifié pour la compétition masculine de gymnastique artistique aux Jeux Olympiques de Paris.

     

    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie jouera deux matchs de préparation avant le Championnat d’Europe d’Allemagne, qui débutera le 14 juin prochain. Les deux rencontres auront lieu à Bucarest. Pour rappel, à l’EURO de foot 2024, la Roumanie fait partie du groupe E, aux côtés de l’Ukraine, de la Belgique et de la Slovaquie. Les tricolores affronteront l’Ukraine le 17 juin à Munich, la Belgique le 22 juin à Cologne et la Slovaquie le 26 juin à Francfort.

     

    Météo – Il fait chaud en ce début de semaine, sur une grande partie du sud et de l’est de la Roumanie. La météo est même caniculaire par endroits. L’inconfort thermique est à la hausse aussi. Le ciel est pourtant couvert sur certaines régions où des averses parfois torrentielles sont possibles, du vent fort et de la grêle, notamment sur la moitié ouest du territoire. A certains moments, les précipitations pourraient atteindre les 25 à 30 l/m², voire les 50 à 60 l/m² par endroits. Les températures maximales de ce lundi vont de 23 à 35 degrés. À Bucarest, il fait chaud aussi, avec un inconfort thermique à la hausse. La température maximale atteindra les 34 degrés.

  • Nouvelles turbulences sur le marché d’assurances auto

    Nouvelles turbulences sur le marché d’assurances auto

    Lundi, les responsables de l’Autorité de Surveillance Financière (ASF) ont été convoqués au Parlement de Bucarest pour s’expliquer sur les tarifs actuels de l’assurance responsabilité civile et pour la situation engendrée par la suspension de l’activité de la compagnie d’assurances Euroins. L’Autorité de Surveillance Financière a retiré l’autorisation de cette société et a demandé l’ouverture d’une procédure de faillite, tout comme elle avait fait auparavant pour la compagnie City Insurance. Fraude, tarifs trop bas non-soutenables, dossiers qui n’ont pas été déclarés à la comptabilité, retards de paiement – autant de causes qui ont mené à la faillite des deux compagnies, selonles déclarations faites par la direction de l’Autorité de Surveillance Financière devant le Parlement.

    Le chef de l’institution, Nicu Marcu, a affirmé, de son côté, que l’actuel Conseil d’administration était le seul à avoir eu le courage de « nettoyer le marché de ces entreprises nuisibles ». D’ailleurs, les deux compagnies concernées, Euroins et City Insurance, avaient posé des problèmes depuis longtemps déjà, a-t-il encore expliqué.Et pour cause. Il y a deux ans et demi, City Insurance et Euroins détenaient environ 80 % du marché roumain d’assurance responsabilité civile, ce qui était une situation sans précédent dans le monde. Selon Nicu Marcu, cela a été possible parce que les deux compagnies avaient offert des prix trop bas, impossible à couvrir. Cela a déterminé les autres compagnies d’assurance à se retirer du marché. Nicu Marcu a aussi précisé que l’Autorité de Surveillance Financière avait effectué de nombreux contrôles auprès des deux sociétés. Qui plus est, les demandes de démarrer les procédures de faillite ont été déposées uniquement après l’échec de ces compagnies de rétablir leurs indicateurs de solvabilité. L’Autorité de Surveillance Financière estime qu’au total, environ 140 000 dossiers de dédommagement pourraient résulter de la faillite d’Euroins et que le montant total des versements pourrait atteindre les 250 millions d’euros.

    La faillite de City Insurance a été suivie par une flambée des prix des assurances responsabilité civile. Afin d’empêcher une nouvelle flambée des prix à cause de la faillite d’Euroins, l’Autorité de Surveillance Financière propose au gouvernement d’émettre un décret visant à ramener le plafonnement des tarifs actuels des assurances responsabilité civile au niveau de mars 2022, temporairement, pour les six mois à venir. Cela signifierait une remise moyenne d’environ 30 %. Plusieurs parlementaires ont cependant des doutes quant à l’efficacité d’une telle solution. Selon eux, les arguments de l’Autorité de Surveillance Financière ne sont pas convaincants. Par conséquent, ils vont demander la révocation de la direction de l’Autorité, qui, à leurs yeux, n’a plus d’autorité morale, ni professionnelle. En même temps, selon la coalition gouvernementale, des changements législatifs substantiels sont nécessaires afin d’éviter des situations similaires à l’avenir.

    Les représentants d’Euroins ont annoncé qu’ils allaient contester en justice la décision de l’Autorité de Surveillance Financière de demander la faillite de la compagnie. Les représentants du groupe bulgare Eurohold, principal actionnaire d’Euroins, ont déclaré que les chefs de l’Autorité de Surveillance Financière de Bucarest se sont trompés, car la crise du marché des assurances auto aurait été provoquée artificiellement. Selon eux, c’est en fait à cause d’un rapport défavorable, écrit par une équipe de l’Autorité, que la société s’est vu retirer la licence. (trad. Andra Juganaru)

  • 03.10.2021 (mise à jour)

    03.10.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les personnes vaccinées contre la Covid 19 et celles qui sont passées par cette maladie durant les six derniers mois ne seront plus soumises à une série de restrictions appliquées dans les localités où le taux d’incidence de l’épidémie dépasse les 6 cas d’infection par mille habitants, a décidé le gouvernement roumain. Bucarest et une quarantaine de villes du pays, ainsi que plus de 200 communes font désormais l’objet de cette décision du gouvernement. Les événements publics et privés peuvent se dérouler dans ces localités mais en format restreint. Seules les personnes vaccinées ou bien ayant été infectées au coronavirus par le passé peuvent y participer et le port du masque est obligatoire. Ces deux catégories sont les seules qui peuvent désormais entrer dans des restaurants et des salles de sport et circuler durant le soi-disant couvre-feu imposé durant le week-end et la nuit. Cette décision a provoqué la colère de milliers de personnes qui sont descendues dans les rues samedi, sans respecter aucune distanciation, sans porter des masques et sans respecter les limites en termes de nombre maximum de personnes qui peuvent participer à une telle manif. Une marche a eu lieu dans le centre ville de Bucarest, avec des protestations devant le siège du gouvernement et ensuite devant le Palais présidentiel. Les protestataires ont scandé des messages contre la vaccination et l’introduction du certificat vert et demandé la démission du gouvernement, du chef du comité des situations d’urgences Raed Arafat et du président Klaus Iohannis. Entre temps, le pays rapportait le même jour le plus grand nombre d’infections au coronavirus depuis le début de la pandémie en Roumanie : 12 600 cas de contamination en 24 heures. Dimanche, les autorités ont rapporté 8 700 nouveaux cas, 150 décès des suites d la maladie et 1 440 malades en réanimation. Par ailleurs, le grand nombre d’infections a donné une impulsion à la campagne de vaccination et ce dimanche plus de 30 mille Roumains se sont fait immuniser, dont la moitié avec la troisième dose de vaccin contre la Covid 19.

    Liste des Etats à risque épidémiologique – La liste des pays et territoires à risque épidémiologique élevé a été mise à jour aujourd’hui. La Roumanie est entrée en zone rouge, aux côtés de la République de Moldova, la Bulgarie, l’Arménie, le Belarus et le Groenland. Le comité des situations d’urgences a décidé d’excepter de la quarantaine les chauffeurs de poids lourds et de car s’ils présentent le résultat négatif d’un test de dépistage PCR. L’Allemagne a révisé les conditions d’accès sur son territoire des citoyens roumains et reçoit uniquement des personnes vaccinées ou immunisées naturellement par infection. Les documents doivent être écrits en une des langues suivantes : allemand, anglais, français, italien et espagnol et présentés en format physique ou numérique.

    Incendie – Plusieurs enquêtes se déroulent à Constanta, dans le sud-est de la Roumanie suite à l’incendie produite vendredi à l’hôpital des maladies infectieuses, suite auquel sept malades de Covid hospitalisés dans la section de réanimation soins intensifs ont perdu la vie. C’est vraiment le 10e incendie en moins d’une année à frapper un hôpital roumain. La vaste majorité des drames se sont produites dans des unités qui soignent des malades de Covid. Des tragédies similaires ont eu lieu à la fin de l’année dernière à Piatra Neamt, dans le nord-est et à Bucarest et ont fait des morts et des blessés parmi les malades de Covid 19 en réanimation. Une équipe de huit spécialistes de l’Institut national de sécurité minière et de protection contre les explosions de Petrosani, dans le sud s’est rendue à Constanta pour réaliser le rapport technique et récréer ensuite dans les laboratoires de l’institut les conditions qui ont mené à l’incendie, y compris par des simulations 3D par ordinateur.

    Insolvabilité – Plus de 38 000 entreprises et personnes physiques autorisées son entrés en procédure d’insolvabilité durant les huit premiers mois de l’année, soit 7% de plus par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres publiés sur le site de l’Office national du registre du commerce. La plupart des insolvabilités ont été enregistrées à Bucarest et dans les départements de Cluj, Bihor et Timis, alors qu’au pôle opposé se trouvent Harghita, Covasna şi Tulcea. Par domaine d’activité, le plus grand nombre de procédures d’insolvabilité ont été enregistrées dans le domaine du commerce en détail, la réparation des véhicules, le BTP et l’industrie de transformation.

    Elections partielles en Italie – Plus de 12 millions d’Italiens sont appelés aux urnes aujourd’hui et demain
    dans 1 200 localités, y compris dans des villes importantes telles Rome, Milan,
    Turin, Naples, Bologne et Trieste, où se déroulent des élections
    administratives partielles. Plus de 120 Roumains, soit le plus grand nombre jusqu’ici figurent sur les
    listes électorales. Les Roumains constituent la communauté d’étrangers la plus
    nombreuse du pays et ont le droit de voter et d’être élus conseillers
    locaux dans leurs villes. Pourtant, peu de Roumains peuvent exercer leur droit
    de vote puisque la majorité d’entre eux ne possèdent pas des cartes d’électeur.

    Crash – Deux citoyens roumains comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de petites dimensions près de Milan, fait savoir le Ministère des AE de Bucarest. Selon les le Consulat roumain de Milan il s’agit de personnes à double nationalité roumano-italienne. Selon la police italienne, les huit personnes à bord, dont un enfant, sont décédées. Le pilote de l’avion avait une double nationalité : roumaine et allemande, selon Radio Roumanie Actualités. L’avion effectuait un vol vers l’île de Sardaigne, depuis l’aéroport de Linate à Milan, où il est arrivé jeudi dernier en provenance de Bucarest. L’administration roumaine des services de Trafic aérien Romatsa annonce que le tragique événement sera investigué par les autorités italiennes et la Roumanie désignera un représentant pour participer à l’enquête.

    Tennis de table – L’équipe féminine de tennis de table de Roumanie s’est inclinée dimanche face à l’Allemagne, sur le score de 1 à 3, dans la finale du Championnat européen déroulé à Cluj. Les sportives roumaines ont remporté le trophée continental à deux reprises. En 2017, au Luxembourg, lorsque la Roumanie a remporté la finale contre l’Allemagne sur 3 à 2 et en 2019 à Nantes, en France lorsque les sportives roumaines ont battu le Portugal sur la score de 3 à 0.

  • Scandale sur le marché roumain des assurances

    Scandale sur le marché roumain des assurances

    Placé,
    début juin, sous l’administration spéciale du Fonds de garantie des assurés, la
    compagnie City Insurance, leader du marché roumain de l’assurance auto obligatoire
    (au tiers), n’a pas réussi à verser à temps le montant de plus de 150 millions
    d’euros, nécessaire pour couvrir le capital minimum. L’Autorité de surveillance
    financière (ASF) a fait savoir qu’en l’absence de cette infusion de capital, l’assureur
    mentionné, qui a vendu environ 3 millions de contrats d’assurance auto au
    tiers, ne pouvait plus continuer son activité en Roumanie. Dan Apostol, porte-parole de l’ASF, explique: « L’ASF a obligé l’assureur City
    Insurance à déposer, dans un délai établi par la loi, un plan de financement à
    court terme, qui prouve qu’il détient l’argent nécessaire pour couvrir le
    capital minimum. Il doit produire, par la suite, un plan de redressement
    reconstruit, qui confirme la couverture du capital de solvabilité. En même
    temps, afin d’avoir une gestion prudente de l’activité de la compagnie, l’ASF a
    désigné le Fonds de garantie des assurés comme administrateur temporaire. »


    L’enquête
    sur la faillite de City Insurance met au jour de possibles fraudes et
    opérations dans des paradis fiscaux, affirme Valentin Ionescu, chef de la
    Direction Assurances de l’Autorité de surveillance financière. Selon lui, l’assureur
    déclarait des sommes d’argent fictives dans ses comptes en banques et
    réassurait les risques via des comptes bancaires off-shore très difficilement
    vérifiables. « Cette compagnie avait
    une cession de créances à hauteur de plus de 90%, et cette cession de créances
    concernait des paradis fiscaux. Nous avons procédé à des investigations
    ensemble avec les autorités des îles Caïmans et de Barbade, nous avons reçu des
    réponses au bout d’un an et nous avons
    constaté que l’assurance de cette compagnie posait problèmes. »
    ,
    a-t-il dit.


    L’Autorité
    de surveillance financière a retiré l’autorisation de fonctionnement de City
    Insurance, en a constaté l’état d’insolvabilité et a lancé la procédure de
    faillite. C’est le Fonds de garantie des assurés qui couvrira les préjudices
    relatifs aux dizaines de milliers de dossiers de véhicules endommagés, dont
    City Insurance détenait l’assurance au tiers.


    Pendant
    ce temps, le gouvernement prépare deux projets de décret d’urgence pour le
    marché des assurances, des projets examinés actuellement par le Conseil de la
    concurrence, a fait savoir le premier ministre Florin Cîţu. L’un des documents porte sur le prix de
    l’assurance et l’autre sur une forme de protection des clients de l’assureur City
    Insurance, le remboursement des conducteurs malchanceux, clients dudit assureur,
    étant ainsi couvert. La législation actuelle les oblige à attendre des mois ou
    même des années pour que la justice prononce la faillite de la compagnie, comme
    ce fut déjà le cas, il y a quelques années, de deux autres compagnies d’assurances,
    Carpatica et Astra.

  • 27.09.2018 (mise à jour)

    27.09.2018 (mise à jour)

    Education — Le ministre roumain de l’Education, Valentin Popa, a annoncé sa démission jeudi, après une rencontre avec le leader du PSD, Liviu Dragnea, et sur la toile de fond des discussions sur un ample remaniement potentiel du gouvernement. Et c’est toujours ce jeudi que Valentin Popa a déclaré que la langue roumaine et la Roumanie « ne sont pas négociables » et que tous les enfants du pays doivent connaître la langue roumaine, pour avoir la chance de vivre et de travailler dans ce pays. Voici quelques jours, l’UDMR a annoncé suspendre la collaboration parlementaire avec l’alliance PSD-ALDE au pouvoir jusqu’à ce que le problème de l’enseignement de la langue roumaine dans les écoles à enseignement dispensé en langue maternelle trouve une solution. Valentin Popa occupait ces fonctions depuis janvier dernier. C’est la deuxième démission du cabinet dirigé par Viorica Dăncilă, après celle du ministre de la Recherche, Nicolae Burnete, fin août.



    Insolvabilité — Le gouvernement de gauche de Bucarest, réuni jeudi, a adopté une ordonnance d’urgence censée modifier la législation en matière de procédure d’insolvabilité. Les nouvelles dispositions doivent stopper certaines pratiques abusives et assurer des chances égales au développement des affaires. A présent, plus de 6000 compagnies, avec près de 65.000 salariés, sont insolvables, a déclaré le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, à l’issue de la réunion gouvernementale. Ce jeudi, le cabinet a également pris plusieurs mesures pour soutenir certaines catégories à risque de pauvreté et d’exclusion sociale et a décidé que l’enseignement de la langue roumaine au primaire, dans les classes à enseignement dispensé dans les langues des minorités nationales se ferait par les professeurs qui enseignent aux classes en question.




    DNA – Le Conseil supérieur de la Magistrature a reporté au 8 octobre l’audition de Mme la procureure Adina Florea, proposée par le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, à la direction du Parquet national anticorruption, au motif qu’il existe une saisine à son nom à l’Inspection judiciaire. L’avis du CSM est consultatif et sera envoyé par la suite au Ministère de la Justice avant d’arriver sur la table du président roumain, Klaus Iohannis. Dans son dossier de candidature, Adina Florea parle aussi bien des progrès enregistrés par les procureurs anticorruption, que de leurs dérapages par rapport à l’Etat de droit. Adina Florea, procureure au Parquet près la Cour dappel de Constanta, représente la proposition du ministre Toader à la tête de la DNA dont la direction est restée vacante suite à la révocation de Laura Codruta Kovesi par le chef de l’Etat sur décision de la Cour constitutionnelle.



    Agriculture — Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, a discuté ce jeudi, à Bruxelles, des compensations financières que Bruxelles accordera à la Roumanie, frappée par la peste porcine. Selon les données officielles, l’Etat roumain a versé 15 millions d’euros de compensations à 4000 des 6000 fermiers obligés d’abattre leurs cochons. Plus de 900 foyers de peste porcine ont été confirmés en Roumanie depuis le déclenchement de la maladie en juillet 2017. Par ailleurs, la Chambre des Députés de Bucarest a rejeté mercredi une motion simple déposée par le PNL (d’opposition) contre le ministre de l’Agriculture Petre Daea. Les libéraux l’accusaient d’incompétence dans la gestion de la crise de la peste porcine africaine et demandaient sa démission. En réplique, le ministre Daea précise que les autorités ont pris toutes les mesures établies au niveau européen pour ce type de situation.



    ONU — La délégation de la Roumanie, dirigée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, continue de participer à la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La Roumanie manifestera de l’esprit d’ouverture en matière d’immigration et essaiera d’identifier des solutions acceptées par tous les Etats membres pendant son mandat à la tête de l’UE, a déclaré le chef de l’Etat roumain lors d’une entrevue, à New York, avec le Haut commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi. Présent à la tribune de l’ONU, le président roumain a plaidé en faveur de l’élection de la Roumanie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2020-2021. Dans son discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Klaus Iohannis a également affirmé que son pays sera un partenaire responsable qui se donne pour tâche de promouvoir l’agenda commun de l’ONU. Et lui d’affirmer qu’une fois à la présidence européenne, la Roumanie œuvrera afin de renforcer le partenariat entre l’UE et l’Organisation des Nations Unies.



    Justice – Le chef par intérim de la Gendarmerie roumaine, le colonel, Ionut Catalin Sindile, s’est présenté jeudi au Parquet général dans le dossier sur l’intervention musclée des gendarmes lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août. Aux côtés d’autres responsables de la Gendarmerie, il est mis en examen pour abus de pouvoir en fonction et complicité de comportement abusif. Les procureurs militaires ont ouvert une enquête pénale sur lintervention des gendarmes, après que 770 personnes ont déposé plainte contre les forces de lordre. La ministre de lIntérieur, Carmen Dan, a déclaré que la manifestation présentait un risque en ce qui concerne lordre public et que lintervention des gendarmes était légale.



    Protestations — La Fédération de la Solidarité sanitaire de Roumanie démarre vendredi ses consultations auprès des syndicalistes du secteur médical afin de fixer un ample programme de manifestations qui pourrait déboucher sur une grève générale. L’annonce a été faite par les représentants de la Fédération après que le gouvernement n’a pas signé la convention collective de travail au niveau sectoriel. Les syndicalistes de la Santé ont dressé une liste de dix revendications parmi lesquelles la hausse des salaires à partir de 2019 pour toutes les catégories salariales qui n’ont pas bénéficié d’une augmentation de leur revenu de base.



  • 27.12.2016 (mise à jour)

    27.12.2016 (mise à jour)

    Premier ministre — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a refusé mardi la proposition des sociaux-démocrates de nommer Mme Sevil Shhaideh aux fonctions de première ministre ; il a en même temps demandé à la coalition parlementaire majoritaire, formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), de proposer une autre candidature. En réplique, le leader social-démocrate Liviu Dragnea a annoncé qu’il prendrait une décision jusqu’à jeudi, et a affirmé que même le déclenchement de la procédure de suspension du chef de l’Etat de ses fonctions comptait parmi les options. Dragnea a accusé le chef de l’Etat de vouloir déclencher une crise politique en Roumanie. L’UDMR, avec laquelle le PSD et l’ALDE ont une convention de soutien parlementaire, est d’avis que les sociaux-démocrates doivent avancer une autre proposition. Le chef de file de l’UDMR a précisé qu’il n’y avait pas de raisons constitutionnelles pour suspendre le chef de l’Etat de ses fonctions et que sa formation ne serait pas d’accord avec une telle démarche. L’opposition a salué le refus du président Iohannis de nommer Mme Sevil Shhaidehh au poste de première ministre. Le leader par intérim du PNL, Raluca Turcan, a demandé aux sociaux-démocrates de ne plus menacer de la suspension et de faire une autre proposition. Sevil Shhaideh, ancienne ministre du Développement, a été proposée par la coalition PSD-ALDE la semaine dernière, lors des consultations menées par le chef de l’Etat avec les partis politiques entrés au Parlement, suite au scrutin du 11 décembre. La coalition majoritaire est forte de 54% des sièges et bénéficie du soutien de l’Union démocrate magyare de Roumanie (6%).




    Taxes — Le Sénat de la Roumanie a rejeté mardi la demande avancée par le président Klaus Iohannis au Parlement de réexamen du projet de loi par lequel 102 taxes non fiscales sont supprimées, y compris la redevance sur l’audiovisuel. Les sénateurs ont adopté l’initiative sous sa forme initiale transmise en vue d’être promulguée. Le 23 décembre dernier, le chef de l’Etat avait demandé au Parlement de réexaminer cette loi au motif que, même si elle a été déclarée constitutionnelle, il est nécessaire de la revoir pour les aspects des effets ressentis par les citoyens. L’élimination de la contribution sur l’audiovisuel a été critiquée par des organisations médiatiques roumaines et internationales parce qu’elle affecterait l’autonomie éditoriale des deux institutions publiques. La décision finale au sujet de cette loi appartient à la Chambre des députés.



    Insolvabilité — Le Tribunal de grande instance de Hunedoara (centre-ouest) a décidé, mardi, de surseoir à statuer dans la procédure où la Compagnie énergétique Hunedoara a demandé l’ouverture d’une procédure d’insolvabilité. L’affaire sera jugée après que la Cour d’appel d’Alba Iulia statue sur un appel formulé par le syndicat de la mine de Livezeni. Avec des dettes dépassant les 1,2 milliards de lei (près de 250 millions d’euros) envers ses fournisseurs et envers l’Etat roumain, la direction de la Compagnie énergétique Hunedoara a demandé l’entrée de la société en procédure d’insolvabilité. Le management a estimé, à plusieurs reprises, que la procédure mentionnée était la seule solution pour éviter la faillite. Plus de 5.200 salariés travaillent dans cette société, dans les mines de charbon de Lonea, Livezeni, Lupeni et Vulcan, de la Vallée du Jiu.



    Religion — Pour les chrétiens orthodoxes et grecs-catholiques, ce mardi, c’est la Saint Ştefan (Etienne), une fête religieuse consacrée au premier martyr de l’Eglise. Il a été lapidé vers l’année 35, à Jérusalem, pour avoir prêché la parole du Christ. Plus de 400 mille Roumains, qui portent le prénom de Ştefan ou de Ştefania, fêtent leur saint patron.



    Météo — Les météorologues roumains ont placé en vigilance jaune aux chutes de neige et au blizzard toutes les régions de montagne de Roumanie ; elle est en vigueur depuis mardi soir jusqu’à jeudi matin. Dans les régions signalées, il neigera, une nouvelle couche de neige se déposera, consistante par endroits, et le vent connaîtra des intensifications jusqu’à 60-70 km/h et même 80-90 km/h sur les crêtes montagneuses, provoquant le blizzard. Sur le reste du territoire, le vent soufflera fort, les précipitations seront généralement faibles, mixtes au début, puis il s’agira surtout de chutes de neige, notamment dans les régions de l’est et du sud-est. Les minimales de température iront de -6 à 3°, et les maximales de –2 à 6°. A partir du 29 décembre, les températures chuteront, notamment dans le nord et le centre du pays.


  • 27.12.2016

    27.12.2016

    Premier ministre — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a refusé aujourd’hui la candidate sociale-démocrate Sevil Shhaideh aux fonctions de premier ministre ; il a en même temps demandé à la coalition parlementaire majoritaire, formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), de proposer une autre candidature. Le nom de Mme Sevil Shhaidehh, ancienne ministre du Développement, a été proposé par la coalition PSD-ALDE la semaine dernière, lors des consultations menées par le chef de l’Etat avec les partis politiques entrés au Parlement, suite au scrutin du 11 décembre. Le leader des sociaux-démocrates Liviu Dragnea avait déclaré que Sevil Shhaideh était la seule proposition du PSD au fauteuil de premier ministre. La coalition majoritaire est forte de 54% des sièges et bénéficie du soutien de l’Union démocrate magyare de Roumanie (6%).



    Insolvabilité — En Roumanie, la requête d’ouverture d’une procédure d’insolvabilité, à l’encontre de la Compagnie énergétique Hunedoara, est examinée à nouveau aujourd’hui par le Tribunal de grande instance de Hunedoara (centre-ouest). Les magistrats ont déjà reporté deux fois la prise d’une décision, ce qui a entraîné un blocage des comptes bancaires de la compagnie, avec des effets ressentis par les 5.200 salariés. Depuis le début de l’année, la Compagnie énergétique Hunedoara a fait l’objet de deux procédures d’insolvabilité, ouvertes et aussitôt fermées, à son encontre, sur la décision de cours de justice des départements de Hunedoara et d’Alba, qui ont identifié des irrégularités juridiques dans le déclenchement de cette procédure spéciale. Depuis septembre, plus de 800 salariés, la plupart des centrales thermiques de Mintia et de Paroşeni, ont reçu des préavis de licenciement. C’est la direction de la Compagnie énergétique Hunedoara qui a demandé, l’année dernière, l’ouverture de la procédure d’insolvabilité, à cause d’une dette de plus d’un milliard de lei (près de 250 millions d’euros) envers ses fournisseurs et envers l’Etat roumain. La Compagnie rassemble, en plus des deux centrales mentionnées, les mines de charbon de Lonea, Livezeni, Lupeni et Vulcan, de la Vallée du Jiu.



    Décision — Le nouveau président de la République de Moldova, le socialiste pro-russe Igor Dodon, a signé aujourd’hui le décret de révocation du ministre de la Défense, Anatol Şălaru. Le chef de l’Etat moldave reproche, entre autres, à l’ex-ministre d’avoir plaidé pour un rapprochement avec l’OTAN, alors que la Moldova est neutre, conformément à sa Constitution, et d’avoir soutenu l’union avec la Roumanie. Igor Dodon a aussi suggéré au leader du Parti libéral, Mihai Ghimpu, de demander le remplacement des autres représentants du parti au gouvernement.



    Religion — Pour les chrétiens orthodoxes et grecs-catholiques, aujourd’hui c’est la Saint Ştefan (Etienne), une fête religieuse consacrée au premier martyr de l’Eglise. Il a été lapidé vers l’année 35 ap.J.Ch, à Jérusalem, pour avoir prêché la parole du Christ. Plus de 400 mille Roumains, qui portent le prénom de Ştefan ou de Ştefania, fêtent aujourd’hui leur saint patron.



    Météo — Une vigilance jaune aux chutes de neige et au blizzard est entrée en vigueur aujourd’hui dans toutes les régions de montagne de Roumanie. A partir du 29 décembre, les températures chuteront, notamment dans le nord et le centre du pays. Aujourd’hui, les maximales de l’air se situent entre 0 et 11°, sous un ciel plutôt nuageux.

  • 26.02.2016 (mise à jour)

    26.02.2016 (mise à jour)

    Audiovisuel public – Le président du Sénat de la Roumanie, Calin Popescu-Tariceanu, s’est dit favorable à une modification de la législation qui permette de déclarer l’insolvabilité de la Télévision publique, seule solution de redressement, selon lui, de cette institution en grande difficulté financière. De l’avis du chef des sénateurs roumain, d’autres mesures devraient s’y ajouter, comme par exemple une meilleure collecte de la redevance, une nouvelle analyse des coûts d’utilisation des émetteurs dont le propriétaire est la Société nationale de radiocommunication et plus de pub. Par ailleurs, Eugen Tomac, leader du « Mouvement populaire », a fait savoir que son parti (représenté au Parlement) ne soutenait pas l’idée d’une fusion de la Télévision et de la Radio publiques. A la différence de la Radio, a-t-l dit, qui a réussi à se maintenir au top de la confiance du public en matière de transparence et de politique éditoriale, la Télévision a été mal gérée ces 20 dernières années. D’ailleurs, plusieurs leaders politiques ont rejeté, ces derniers jours, l’idée d’une telle fusion ainsi que la modification en ce sens de la loi de l’audiovisuel public de Roumanie.



    Corruption – La Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé, ce vendredi, que la sénatrice libérale-démocrate Doina Tudor soit placée sous contrôle judiciaire pendant le déroulement de l’enquête dont elle fait l’objet. Doina Tudor est accusée de complicité dans une affaire de perception de pots-de vin visant son ex — mari, Daniel Tudor, ancien vice-président de l’Autorité de Surveillance financière, actuellement assigné à résidence. Selon les enquêteurs, en 2013, Doina Tudor aurait aidé son ancien époux à recevoir 200.000 euros de pots-de-vin de la part d’une compagnie d’assurances, laquelle aurait été favorisée, en dépit des irrégularités révélés par des contrôles antérieurs.



    Météo — Les températures se maintiennent au-dessus des normales saisonnières, en Roumanie. Des pluies éparses sont attendues samedi dans le sud du pays. Au lever du jour, le thermomètre indiquera jusqu’à moins 4°, tandis qu’en milieu de journée, les températures atteindront les 13° ou 14°.

  • 23.12.2015 (mise à jour)

    23.12.2015 (mise à jour)

    Insolvabilité- Le gouvernement de Bucarest a décidé mercredi de reporter d’une année la mise en place des prévisions de la loi de l’insolvabilité traitant des personnes physiques. La décision survient dans le contexte où le mécanisme de mise en place n’est pas entièrement prêt et les normes méthodologiques n’ont pas encore été adoptées. Approuvé au mois de mai, l’acte normatif devait entrer en vigueur le 26 décembre 2015 afin de soutenir le redressement financier des débiteurs. Au terme de la loi de l’insolvabilité des personnes physiques, tout débiteur se trouvant dans l’impossibilité de rembourser ses dettes, mais sans en être responsable, peut bénéficier d’un rééchelonnement de ses dettes grâce à un plan de redressement financier d’une durée maximale de 5 ans.

    Pensions de retraites- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a promulgué mercredi la loi visant les retraites spéciales pour les anciens sénateurs et députés roumains. Celle-ci avait été adoptée en juin, mais Iohannis l’a renvoyée au Parlement pour un réexamen. Au terme du document, seuls les parlementaires qui ne sont pas réélus et qui ont achevé au mois un mandat complet peuvent bénéficier d’une retraite spéciale. Cette retraite ne s’appliquera pas dans le cas des députés ou sénateurs condamnés définitivement pour des faits de corruption durant leur mandat. Le montant de la pension est en rapport avec le nombre de mandats achevés, trois tout au plus. Concrètement, un parlementaire à la retraite pourrait bénéficier au bout d’un mandat d’une pension de retraite spéciale de 342 euros, après deux mandats de 685 euros et après trois de 1017 euros.
    Handball- Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a récompensé de bonus substantiels les membres de la sélection nationale de handball féminin qui vient de décrocher la médaille de bronze au Mondial de Danemark. Dans le cadre d’une cérémonie au Palais de Victoria, Ciolos a remercié les sportives pour leur performance qui a fait la joie et la fierté de beaucoup de Roumains. La sélection roumaine a remporté dimanche le bronze du Championnat du monde de handball féminin accueilli par le Danemark. Les Roumaines ont ainsi dépassé la Pologne avec un score de 31 points à 22. L’équipe roumaine s’était inclinée vendredi, 33 points à 35, dans les demi-finales, devant la Norvège, championne olympique et européenne. Lors de la précédente édition du Mondial de handball féminin, organisé en 2013, en Serbie, la sélection roumaine est arrivée dixième. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or (1962) et deux d’argent (1973, 2005).

    Météo- Malgré une légère baisse des températures surtout dans la moitié nord du pays, la météo reste pourtant très douce pour la saison . Le ciel sera plutôt couvert sur l’ouest et le nord-ouest du relief où le brouillard persistera surtout le matin. Les minimales iront de -4 à 4 degrés et les maximales de 3 à 15 degrés.

  • 11.11.2015 (mise à jour)

    11.11.2015 (mise à jour)

    Gouvernement — A Bucarest, le premier ministre désigné, l’indépendant Dacian Cioloş, a démarré les discussions avec les partis politiques en vue de former un nouveau gouvernement. Pour sa part, le PNL a affirmé son soutien à ce processus et plaidé pour une sélection attentive des ministres et des secrétaires d’Etat. A son tour, Dacian Cioloş a affirmé que son cabinet ne comporterait de membres d’aucun parti, mais uniquement des spécialistes. Le premier ministre désigné a également rencontré les représentants de l’UDMR, qui ont annoncé leur soutien au nouveau cabinet tant au vote d’investiture qu’au Parlement, pour les projets gouvernementaux importants pour la Roumanie. En revanche, l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a précisé qu’elle prendrait une décision de voter ou non pour le futur cabinet après avoir vu le programme de gouvernance et la liste des ministres. L’UDMR a dit qu’elle pouvait soutenir, en principe, le cabinet Cioloş, mais qu’elle se prononcerait après avoir vu les ministres proposés, qui doivent correspondre au profil technocrate. Ancien commissaire européen à l’Agriculture, M. Cioloş a été désigné mardi soir au poste de premier ministre par le président Klaus Iohannis. C’était dans le contexte de la démission du cabinet de coalition dirigé par le social — démocrate Victor Ponta sur la toile de fond d’amples protestations contre la classe politique roumaine. Elles avaient été déclenchées suite à l’incendie meurtrier d’une discothèque de Bucarest qui a fait de nombreuses victimes.



    Incendie — 50 personnes ont perdu la vie dans l’incendie meurtrier survenu le 30 octobre dans une discothèque de Bucarest, selon le plus récent bilan rendu public par les autorités. En même temps, plus de 70 patients sont toujours hospitalisés dans la capitale, dont une quinzaine sont en état critique. 37 autres blessés ont été transférés à l’étranger, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas, mais aussi en Grande Bretagne, en Norvège, en Israël en Suisse et en France. Les frais de transport et de traitement sont couverts par l’Etat roumain. Par ailleurs, les patients et leurs familles reçoivent de l’aide psychologique de la part d’un « Groupe de crise » formé de médecins spécialistes. D’autre part, les juges ont décidé mercredi de mettre en liberté l’ancien maire de l’arrondissement où a eu lieu la tragédie, Cristian Popescu Piedone. Il avait été arrêté samedi dernier, accusé d’abus de fonctions et de faux intellectuel. La décision des magistrats est définitive.



    Migration — Le président roumain Klaus Iohannis participe mercredi et jeudi à Malte, à deux réunions consacrées à la migration. Mercredi des leaders de l’UE et d’une trentaine de pays africains se réunissent à Malte pour débattre de l’exode de la population des zones de conflit et du rapatriement des réfugiés. Jeudi, un Conseil extraordinaire sera consacré au renforcement du contrôle des frontières extérieures de l’UE, à la gestion de l’afflux de migrants et aux centres d’accueil pour les réfugiés. Par la voix de son président Klaus Iohannis, la Roumanie a réaffirmé sa solidarité avec les Etats membres de l’Union et son désir de trouver les meilleures solutions à la crise des réfugiés. Des contrôles rigoureux sont effectués aux frontières roumaines, mais il est toujours nécessaire d’avoir une coopération étroite avec les pays de transit et les pays d’origine, afin de garder sous contrôle l’afflux de migrants, a encore ajouté le président roumain.



    Bouclier antimissile — La Russie prendra des contre — mesures pour renforcer le potentiel de ses forces stratégiques nucléaires, dans les conditions où les Etats — Unis développent leur système de défense antimissile. C’est ce qu’a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’une séance consacrée à la situation de l’industrie militaire russe. Et lui d’ajouter que l’industrie militaire russe a créé et testé avec succès des systèmes capables de vaincre “nimporte quel bouclier antimissile”. Antérieurement, le Kremlin avait demandé aux gouvernements américain et roumain de renoncer à l’installation des lanceurs de missiles du bouclier de Roumanie. Récemment, l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm, avait assuré que les efforts de Washington en ce qui concerne le bouclier antimissile, ne sont pas censés affecter l’équilibre stratégique avec la Russie.



    Inflation — En Roumanie, l’inflation annuelle est restée en territoire négatif au mois d’octobre, soit à –1,6% par rapport à –1,7% en septembre. C’est ce que constate l’Institut national de la statistique. Pour sa part, la Banque nationale de Roumanie a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour cette année, à –0,7%. Par contre, les prévisions pour l’année prochaine ont été révisées à la hausse, à 1,1%. A noter que l’entrée de l’inflation en territoire négatif a été favorisée par la réduction à 9%, cet été, de la TVA sur les aliments.



    Insolvabilité — La Roumanie a le plus grand taux d’insolvabilité d’Europe Centrale et de l’Est, même si le nombre des compagnies qui ont déclenché cette procédure les neuf premiers mois de l’année a baissé de plus de 54% par rapport à la même période de l’année dernière. Telles sont les conclusions d’une étude lancée mercredi par la compagnie Coface, experte en risques commerciaux et leader mondial dans l’assurance du crédit. Plus de 7500 sociétés ont fait appel à l’insolvabilité, et plus de 90.000 autres ont suspendu leur activité par d’autres procédures, a expliqué le manager de Coface Roumanie, Iancu Guda. Selon l’étude, la plupart des compagnies qui ont renoncé à l’activité travaillaient dans le commerce, le bâtiment ou l’industrie de transformation ou étaient garagistes.



    Commémoration — Des cérémonies militaires et religieuses sont organisées aujourd’hui dans les garnisons roumaines à l’occasion de la Journée des Vétérans des théâtres d’opérations. On commémore ainsi les 26 héros de l’Armée Roumaine qui ont perdu la vie dans des missions en Afghanistan, en Irak et en Bosnie — Herzégovine. Le 11 novembre 2003 décédait le premier militaire roumain en Afghanistan, suite à une attaque contre sur son véhicule blindé amphibie. 2015 a été déclaré par décret gouvernemental, l’année des vétérans de la guerre.

  • 11.11.2015 (mise à jour)

    11.11.2015 (mise à jour)

    Gouvernement — En Roumanie, le premier ministre désigné, l’indépendant Dacian Cioloş, a discuté, mercredi, avec les partis politiques afin de voir sur quel soutien son gouvernement peut compter. Les libéraux, l’UNPR et le groupe des minorités nationales autres que la minorité magyare ont assuré M Cioloş de leur appui. L’Union démocratique des Magyars de Roumanie a dit qu’elle pourrait soutenir le cabinet Cioloş, mais qu’elle se prononcerait après avoir vu quels ministres sont proposés. L’Alliance des libéraux et des démocrates a précisé qu’elle prendrait une décision après avoir vu le programme de gouvernance et la liste des ministres. L’ancien commissaire européen à l’Agriculture a été désigné à former le gouvernement après la démission du cabinet de coalition dirigé par le social-démocrate Victor Ponta, intervenue sur fond de protestations contre la classe politique déclenchées après la tragédie qui a eu lieu le 30 octobre dans une boîte de nuit bucarestoise.



    Incendie — 50 personnes ont perdu la vie dans l’incendie meurtrier survenu le 30 octobre dans une discothèque de Bucarest, selon le plus récent bilan rendu public par les autorités. En même temps, plus de 70 patients sont toujours hospitalisés dans la capitale, dont une quinzaine sont en état critique. 37 autres blessés ont été transférés à l’étranger, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas, mais aussi en Grande Bretagne, en Norvège, en Israël en Suisse et en France. Les frais de transport et de traitement sont couverts par l’Etat roumain. Par ailleurs, les patients et leurs familles reçoivent de l’aide psychologique de la part d’un « Groupe de crise » formé de médecins spécialistes. D’autre part, les juges ont décidé mercredi de mettre en liberté l’ancien maire de l’arrondissement où a eu lieu la tragédie, Cristian Popescu Piedone. Il avait été arrêté samedi dernier, accusé d’abus de fonctions et de faux intellectuel. La décision des magistrats est définitive.



    Migration — Le président roumain Klaus Iohannis participe mercredi et jeudi à Malte, à deux réunions consacrées à la migration. Mercredi des leaders de l’UE et d’une trentaine de pays africains se réunissent à Malte pour débattre de l’exode de la population des zones de conflit et du rapatriement des réfugiés. Jeudi, un Conseil extraordinaire sera consacré au renforcement du contrôle des frontières extérieures de l’UE, à la gestion de l’afflux de migrants et aux centres d’accueil pour les réfugiés. Par la voix de son président Klaus Iohannis, la Roumanie a réaffirmé sa solidarité avec les Etats membres de l’Union et son désir de trouver les meilleures solutions à la crise des réfugiés. Des contrôles rigoureux sont effectués aux frontières roumaines, mais il est toujours nécessaire d’avoir une coopération étroite avec les pays de transit et les pays d’origine, afin de garder sous contrôle l’afflux de migrants, a encore ajouté le président roumain.



    Bouclier antimissile — La Russie prendra des contre — mesures pour renforcer le potentiel de ses forces stratégiques nucléaires, dans les conditions où les Etats — Unis développent leur système de défense antimissile. C’est ce qu’a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’une séance consacrée à la situation de l’industrie militaire russe. Et lui d’ajouter que l’industrie militaire russe a créé et testé avec succès des systèmes capables de vaincre “nimporte quel bouclier antimissile”. Antérieurement, le Kremlin avait demandé aux gouvernements américain et roumain de renoncer à l’installation des lanceurs de missiles du bouclier de Roumanie. Récemment, l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm, avait assuré que les efforts de Washington en ce qui concerne le bouclier antimissile, ne sont pas censés affecter l’équilibre stratégique avec la Russie.




    Agence — Les députés roumains ont adopté, mercredi, en tant qu’assemblée décisionnelle, la loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de gestion des biens saisis. L’institution, dont le directeur général sera nommé par ordre du ministre de la Justice, devrait gérer les biens provenant de faits de corruption ou d’évasion fiscale. Selon l’acte réglementaire, ils peuvent être remis aux administrations locales, aux associations ou aux fondations, pour des objectifs de nature sociale. Les montants résultant de la vente de tels biens sont partagés aux ministères de l’Education, de la Santé, de l’Intérieur, de la Justice, ainsi qu’aux ONGs activant dans le domaine social. Les parlementaires de l’UDMR se sont abstenus lors du vote.



    Inflation — En Roumanie, l’inflation annuelle est restée en territoire négatif au mois d’octobre, soit à –1,6% par rapport à –1,7% en septembre. C’est ce que constate l’Institut national de la statistique. Pour sa part, la Banque nationale de Roumanie a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour cette année, à –0,7%. Par contre, les prévisions pour l’année prochaine ont été révisées à la hausse, à 1,1%. A noter que l’entrée de l’inflation en territoire négatif a été favorisée par la réduction à 9%, cet été, de la TVA sur les aliments.



    Insolvabilité — La Roumanie a le plus grand taux d’insolvabilité d’Europe Centrale et de l’Est, même si le nombre des compagnies qui ont déclenché cette procédure les neuf premiers mois de l’année a baissé de plus de 54% par rapport à la même période de l’année dernière. Telles sont les conclusions d’une étude lancée mercredi par la compagnie Coface, experte en risques commerciaux et leader mondial dans l’assurance du crédit. Plus de 7500 sociétés ont fait appel à l’insolvabilité, et plus de 90.000 autres ont suspendu leur activité par d’autres procédures, a expliqué le manager de Coface Roumanie, Iancu Guda. Selon l’étude, la plupart des compagnies qui ont renoncé à l’activité travaillaient dans le commerce, le bâtiment ou l’industrie de transformation ou étaient garagistes.



    Commémoration — Des cérémonies militaires et religieuses sont organisées aujourd’hui dans les garnisons roumaines à l’occasion de la Journée des Vétérans des théâtres d’opérations. On commémore ainsi les 26 héros de l’Armée Roumaine qui ont perdu la vie dans des missions en Afghanistan, en Irak et en Bosnie — Herzégovine. Le 11 novembre 2003 décédait le premier militaire roumain en Afghanistan, suite à une attaque contre sur son véhicule blindé amphibie. 2015 a été déclaré par décret gouvernemental, l’année des vétérans de la guerre.

  • Roumains en faillitte – la loi de l’insolvabilité des personnes physiques

    Roumains en faillitte – la loi de l’insolvabilité des personnes physiques

    La Chambre des Députés de Bucarest, en tant que forum décisionnel, vient dadopter la Loi sur linsolvabilité des personnes physiques, qui a été promulguée par le président Klaus Iohannis. De lavis de ses initiateurs, cette loi était nécessaire notamment suite au déclenchement, cet hiver, de la crise engendrée par lappréciation importante du franc suisse par rapport à leuro et à la monnaie roumaine. A ce moment-là, pratiquement, des milliers de Roumains se sont retrouvés dans limpossibilité de rembourser leurs crédits en monnaie suisse.



    « Le projet est fondé sur des études effectuées dans 12 Etats et il est le fruit des débats entamés dès mars 2014 avec toutes les institutions impliquées. La loi sera dune grande utilité pour les Roumains de bonne foi qui suffoquent sous leurs dettes » – affirmait linitiatrice de cette loi, la députée Ana Birchall, du Parti Social Démocrate (PSD).



    Les dispositions de cette loi sont conçues de manière à pouvoir alléger la situation de tout débiteur de bonne foi confronté à des difficultés financières indépendantes de sa volonté. La nouvelle loi permet un rééchelonnement des dettes, suivant un plan de redressement sur 5 ans, pouvant être prolongé dun an. Au moment où il ouvre une procédure dinsolvabilité, le débiteur ne peut plus faire lobjet dune exécution forcée et il évite toute pénalité ou majoration due au retard de paiement.



    Aux termes de la loi, tout débiteur qui, 90 jours après le délai de paiement dune dette sait quil ne peut plus rembourser sa dette, peut se déclarer insolvable et se redresser du point de vue financier, suivant un plan de remboursement – affirme Ana Birchall: « Il y a deux procédures : lorsque le débiteur na aucune chance de se redresser, il peut demander la liquidation ou il peut ré échelonner ses dettes, suivant le plan de remboursement quil propose, étant conseillé et surveillé par un administrateur désigné par une commission dinsolvabilité. Cet administrateur peut être un praticien de linsolvabilité – avocat, notaire ou huissier de justice. Les dépenses exigées par la procédure de remboursement sont prévues dans le plan de remboursement, alors que les dépenses nécessaires pour démarrer cette procédure sont supportées par le budget de lEtat » – a précisé la députée.



    Le professeur Adrian Mitroi, de lAcadémie détudes économiques de Bucarest, a parlé de cette loi dans une interview à la Radio publique : « Cette loi a été adoptée un peu à la hâte – à mon avis. Car une loi dune telle importance pour le système devait être examinée beaucoup plus attentivement. Un grand nombre de facteurs sont concernés et je pense que nous ne devrions pas être pressés, car cette hâte peut avoir des effets négatifs. Un système moderne dinsolvabilité doit comporter une telle loi, mais dautres étapes préliminaires devaient être parcourues. Les parties intéressées sont nombreuses et on devait les consulter toutes : la Banque centrale, les banques commerciales, les institutions internationales. Une étude dimpact était nécessaire, pour voir quels sont les effets dune telle loi. On avait besoin dun soutien international approprié, il nous faut des juges qui aient du temps, un savoir-faire et de la patience pour une telle entreprise. Nous devions nous inspirer dautres nations – européennes et américaines, anglo-saxonnes – qui font cela couramment. Et puis, je pense quil nous faudrait également des institutions que nous ne possédons pas. Par exemple linstitution du score de crédit. On a un score de crédit, de très bons débiteurs et qui prêtent de bonne foi bon marché et dans des conditions confortables, alors que dautres ont plus de difficultés. Il y a beaucoup de choses liées entre elles et beaucoup denjeux, aussi bien pour les personnes impliquées et pour celles qui ne le sont pas – soit les personnes qui se trouvent dans une situation difficile et qui continuent, quand même, de payer leurs mensualités à la banque. »



    Le professeur Adrian Mitroi sest également rapporté à limpact de louverture de la procédure dinsolvabilité sur les personnes physiques : « Ny voyez pas une solution. Ce nest pas du tout facile, croyez-moi ! Ce nest ni facile, ni confortable lorsque quelquun dautre sera entièrement responsable de toutes vos affaires personnelles, de tous les paiements, tout incombera à quelquun venu de lextérieur. Cet avantage est seulement temporaire. A la façon dont je comprends les choses, cette position créera aussi un peu de hasard moral au sein de la société, car ceux qui se trouvent dans une situation tout aussi difficile, mais qui ont payé jusquici, ressentiront que cette loi nest pas absolument juste, quelle favorise certaines personnes. Et cette perte à imputer aux banques ne restera pas uniquement la perte des banques, tôt ou tard, dune façon ou dune autre, elle sera transférée à dautres clients et aux futurs clients et aux bons payeurs etc. Aussi, létude dimpact dont je parlais devait maintenir cette équité sociale et économique, car il sagit dune loi fondamentale, dimportance stratégique – du moins je le pense. »



    Notons que les experts du FMI ont déclaré leur inquiétude face à lapprobation de la loi de linsolvabilité des personnes physiques, en labsence dune étude dimpact appropriée et lAssociation roumaine des banques partage leur avis. De toute façon, reste à voir le délai dentrée en vigueur de cette loi, car elle doit encore être adoptée par le gouvernement roumain, qui doit également avaliser les normes dapplication. (trad. : Dominique)

  • 20.05.2015 (mise à jour)

    20.05.2015 (mise à jour)

    FMI — Une mission technique du FMI et de la Commission européenne se trouve ces jours-ci à Bucarest. La Roumanie souhaite achever en septembre l’actuel programme financier avec le Fonds. Jusqu’au 26 mai, les négociations viseront le Code fiscal et le stade de mise en oeuvre des mesures comprises dans le programme financier déroulé jusqu’ici avec le FMI et la Commission européenne. De l’avis des analystes politiques, les négociations ne seront pas faciles et leur résultat est difficile à prévoir, vu que, selon le gouvernement, la Roumanie a absolument besoin d’un allègement fiscal. Le ministre des finances, Eugen Teodorovici, a déclaré vouloir boucler avec succès l’actuel accord, précisant quune décision au sujet de la poursuite du partenariat serait prise à l’avenir. L’accord en question, du type stand-by, le troisième déroulé avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, devrait être finalisé cet automne. D’une valeur de 2 milliards d’euros, il a été conclu en septembre 2013 pour une période de deux ans.



    Enlèvement — La cellule de crise du Ministère roumain des Affaires Etrangères a demandé l’appui des partenaires internationaux pour gérer la crise engendrée par l’enlèvement d’un ressortissant roumain au Burkina Faso, il y a un mois et demi, lit-on dans un communiqué de l’institution. La diplomatie roumaine précise également que la cellule de crise de Bucarest continue à vérifier les informations et le message audio diffusés par le groupe djihadiste qui revendique l’acte. Le leader de ce groupe vient d’annoncer l’affiliation au mouvement terroriste du Daesh. Le Roumain faisait partie d’une patrouille qui assurait la sécurité du périmètre d’une exploitation minière. Les autorités burkinabées ont déployé un important contingent militaire dans la région afin d’identifier les auteurs de l’enlèvement.



    Insolvabilité — Les députés de Bucarest ont adopté ce mercredi le projet de loi sur l’insolvabilité des personnes physiques ayant leur domicile permanent, leur patrimoine et leurs revenus en Roumanie. Le projet, qui vise les débiteurs de bonne foi, met l’accent sur un plan de remboursement des dettes sur une période de jusqu’à cinq ans et non pas sur la liquidation des biens et l’exécution forcée. Toujours mercredi, la Chambre des députés, organe décisionnel, a rejeté la demande de révision du Code forestier formulée par le président Klaus Iohannis, en adoptant le texte dans sa variante initiale. Le chef de l’Etat avait sollicité le réexamen de ladite loi car, selon lui, le document comporte plusieurs articles de nature à limiter l’activité des opérateurs économiques et crée les prémisses pour un traitement discriminatoire.



    Exercice — Plus de 1.100 soldats et 14 bâtiments de guerre bulgares, roumains et américains participeront du 22 au 28 mai au premier des trois exercices organisés cette année par les Forces navales roumaines. L’exercice naval Romanian Trident Poseidon 2015, qui se déroulera dans les eaux territoriales roumaines et internationales de la mer Noire, vise à relever le niveau d’instruction des marins roumains. Par ailleurs, jusqu’à la fin du mois de juin, des avions roumains Mig 21 Lancer et quatre aéronefs F 16 portugais accomplissent des missions de patrouille dans l’espace aérien roumain sous la coordination du Commandement aérien de l’OTAN, basé à Rammstein, en Allemagne. Ces missions qui se déroulent également en Mer Noire, font partie des mesures de l’OTAN d’assurer la sécurité des pays du flanc oriental de l’Alliance.



    Nomination — Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé mercredi le décret portant nomination de Mme Sevil Shhaideh au poste de ministre du développement régional et de l’administration publique. Sa candidature a été avancée par le Parti social-démocrate au pouvoir, après la démission de l’ancien titulaire du portefeuille, Liviu Dragnea. Ce dernier a été condamné à un an de prison avec sursis dans un dossier de fraude électorale lors du référendum sur la destitution de l’ex président du pays, Traian Băsescu, en 2012.



    Energie — Deux jours durant, les ministres de l’économie d’une cinquantaine de pays participent à La Haye à une Conférence consacrée à la Charte de l’Energie. Ce document est renouvelé annuellement à partir de 1991 lorsque la première version de la Charte a été signée dans le but d’intégrer les marchés énergétiques des pays ex-communistes à ceux d’Europe de l’ouest. La Roumanie est représentée à cet évènement par le ministre de l’énergie Andrei Gerea. Le thème de la conférence de ce mercredi a été le besoin impératif d’investissements dans le secteur énergétique, estimé par l’Agence nationale pour l’Energie à 48 trillions de dollars américains jusqu’à 2035. Cette somme sert au remplacement des réseaux et des installations obsolètes et à l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole, aux investissements dans l’énergie verte et l’efficacité énergétique.



  • 20.05.2015

    20.05.2015

    FMI — Une mission technique du FMI et de la Commission européenne se trouve ces jours-ci à Bucarest alors que la Roumanie souhaite achever l’actuel programme financier avec le FMI au mois de septembre. Jusqu’au 26 mai, les négociations viseront le Code fiscal et l’état de la mise en oeuvre des mesures comprises dans le programme financier déroulé jusqu’ici avec le FMI et la Commission européenne. De l’avis des analystes politiques, les négociations ne seront pas faciles et leur résultat est difficile à prévoir, vu que selon le gouvernement, la Roumanie a absolument besoin d’un allègement fiscal. Le ministre des finances, Eugen Teodorovici a déclaré qu’il souhaitait achever avec succès l’actuel accord et qu’une décision au sujet de la poursuite du partenariat serait prise à l’avenir. L’actuel accord, le troisième déroulé avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009 est du type stand-by et il devrait être finalisé cet automne. D’une valeur de 2 milliards d’euros, l’accord a été conclu en septembre 2013 pour une période de deux ans.



    Enlèvement — La cellule de crise du Ministère roumain des Affaires Etrangères a demandé l’appui des partenaires internationaux pour gérer la crise générée par l’enlèvement d’un ressortissant roumain au Burkina Faso, il y a un mois et demi, lit-on dans un communiqué de l’institution. Le Ministère des Affaires Etrangères précise également que la cellule de crise de Bucarest continue à vérifier les informations et le matériel audio diffusés par le groupement jihadiste qui revendique l’acte. Le leader de ce groupement vient d’annoncer l’affiliation au mouvement terroriste du Daesh. Le Roumain faisait partie d’une patrouille qui assurait la sécurité du périmètre d’une exploitation minière. Les autorités burkinabé ont déployé un important contingent militaire dans la région afin d’identifier les auteurs de l’enlèvement.



    Insolvabilité — Les députés de Bucarest doivent voter aujourd’hui le projet de la loi de l’insolvabilité personnelle, après l’avis favorable donné hier au document par la Commission juridique de la même chambre. Le projet vise les débiteurs de bonne foi qui ont leur domicile permanent, leur patrimoine et leurs revenus en Roumanie et il met l’accent sur un plan de remboursement des dettes sur une période de jusqu’à cinq ans et non pas sur la liquidation des biens et l’exécution forcée. Après le déclenchement de la procédure d’insolvabilité, toute accumulation d’intérêts et de pénalités pour les retards de paiement est suspendue. Un autre vote sera également donné à la demande de ré-analyser le Code des forêts formulée par le président Klaus Iohannis. De l’avis du chef de l’Etat, le document comporte plusieurs articles de nature à limiter l’activité des opérateurs économiques, tout en créant les prémisses pour un traitement discriminatoire. Grâce notamment aux voix des sénateurs du pouvoir et de ceux de l’Union démocratique des magyars de Roumanie, la Chambre haute du parlement vient de rejeter les modifications demandées, mais finalement c’est la Chambre des Députés qui doit décider de cette loi.



    Energie — Deux jours durant, les ministres de l’économie d’une cinquantaine de pays participent à La Haye à une Conférence consacrée à la Charte de l’Energie. Ce document est renouvelé annuellement à partir de 1991 lorsque la première version de la Charte fut signée avec le but d’intégrer les marchés énergétiques des pays ex-communistes à ceux de l’ouest de l’Europe. La Roumanie est représentée à cet évènement par le ministre de l’énergie Andrei Gerea. Le thème de la conférence d’aujurd’hui est le besoin impératif d’investissements dans le secteur énergétique estimé par l’Agence nationale pour l’Energie à 48 trillions de dollars américains jusqu’à 2035. Cette somme sert au remplacement des réseaux et des installations obsolètes et à l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole, aux investissements dans l’énergie verte et l’efficacité énergétique.



    Sécurité — Plusieurs avions Mig 21 Lancer des Forces aériennes roumaines et quatre aéronefs F 16 portugais accomplissent des missions de patrouille dans l’espace aérien roumain sous la coordination du Commandement aérien de l’OTAN, basé à Rammstein, en Allemagne. Ces missions qui se déroulent également en Mer Noire, font partie des mesures de l’OTAN d’assurer la sécurité des pays du flanc oriental de l’Alliance. Par ailleurs, l’armée roumaine a démarré aujourd’hui dans un polygone du port de Constanta, les essais d’un nouveau système d’identification et d’acquisition des cibles pour les tirs de missiles sol-air, air-air et navire — air. En première, cet équipement de guidage du tir est testé depuis un drone construit par des spécialistes militaires roumains.



    Eurovision — Le groupe Voltaj qui représente la Roumanie à l’Eurovision de la chanson s’est qualifié en finale du concours après la première demi-finale qui a eu lieu mardi à Vienne. Les représentants de l’Albanie, l’Arménie, la Russe, la Hongrie, la Serbie, la Belgique, l’Estonie, la Grèce et la Géorgie se sont également qualifiés en finale. La deuxième demi-finale est prévue pour jeudi alors que la grande finale aura lieu samedi.



    Tennis — Les joueurs de tennis roumains Victor Hănescu et Marius Copil sont passés par le premier round des barrages pour le tableau principal du Roland Garros. Dans le deuxième tour, Victor Hanescu (187e ATP) rencontrera la britannique Kyle Edmund (121e ATP) et Marius Copil affrontera l’Australien John-Patrick Smith (162 ATP). Plusieurs joueuses roumaines de tennis sont également inscrites dans le concours féminin. Parmi elles, Simona Halep qui a perdu l’année dernière la finale du Roland Garros face à Maria Charapova.



    Foot — Les équipes de foot Steaua de Bucarest et Pandurii de Târgu-Jiu jouent ce soir à Bucarest la finale de la Coupe de la Ligue. La première édition de cette compétition est réservée exclusivement aux clubs de la première ligue roumaine de foot. Le 31 mai, Steaua doit également rencontrer l’Université de Cluj dans la finale de la Coupe de Roumanie, compétition ouverte à toutes les équipes de foot du pays. Le championnat de Roumanie devrait s’achever la semaine prochaine. Deux étapes avant la fin du championnat, un seul point séparent le leader AS Ardealul de Târgu Mures de son compétiteur Steaua.

  • A la une de la presse roumaine – 21.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 21.01.2015

    Les retombées de l’envolée du franc suisse face à l’euro et au leu roumain font la Une de la presse nationale. Les responsables politiques cherchent des solutions à ce que s’avère être une nouvelle leçon d’économie de marché. Entre temps, un Roumain a réussi à vaincre en Justice le taux de change du franc du Pays des Cantons. Cette victoire ne met toutefois pas un terme à la guerre …