Tag: investisseurs

  • Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    La Roumanie, facteur de stabilité en Europe et dans la région

     

    Le chef du cabinet de Bucarest, Marcel Ciolacu, a rencontré mardi une délégation d’investisseurs japonais, dirigée par le vice ministre nippon de l’Economie, du commerce et de l’industrie, Shinji Takeuchi. Conformément à un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, le premier ministre roumain a évoqué le haut niveau des relations bilatérales développées dans le cadre du Partenariat stratégique, les valeurs communes promues par les deux Etats et les opportunités économiques qu’offre l’actuel contexte international. Marcel Ciolacu a déclaré que le rôle de la Roumanie en tant que facteur de stabilité en Europe et dans la région, ainsi que les avantages géostratégiques, économiques et politiques qualifient le pays en tant que destination pour les investisseurs. Le responsable roumain a également passé en revue les schémas d’aide d’Etat, ainsi que les investissements dans les nouvelles technologies, pour que l’Europe devienne un hub technologique dans le centre et le sud-est de l’Europe. Dans ce contexte, il a également évoqué l’intérêt de la Roumanie de développer le port de Constanta à la mer Noire et de soutenir les projets d’interconnexion régionale.

     

    Signature d’un mémorandum visant le projet d’une centrale hydraulique

     

    La délégation économique japonaise s’est également déclarée intéressée à consolider le soutien financier à la Roumanie dans des projets des secteurs de l’infrastructure de transport, de l’énergie, de la numérisation et de la technologie de pointe. « Les opportunités d’investissements offertes par la Roumanie sont particulièrement importante et offrent de nouvelles perspectives de développer nos relations bilatérales » a précisé le vice-ministre nippon. Auparavant, dans le cadre de la première édition du Forum énergétique Roumanie – Japon qui a eu lieu ces lundi et mardi à Bucarest, le ministère de l’Energie a signé un mémorandum d’entente avec l’entreprise japonaise Itochu visant le projet de la centrale hydraulique de Tarniţa-Lăpuşteşti, département de Cluj (dans le nord-ouest de la Roumanie.) Conformément aux responsables du ministère, ce projet a une importance stratégique pour l’équilibre du système énergétique national. La compagnie japonaise participera à la révision de la documentation technique pour le développement de cette centrale hydraulique de Roumanie mais aussi aux étapes suivantes : étude de faisabilité, projet technique et réalisation, explique le ministre de l’énergie, Sebastian Burduja.

     

    La Roumanie, leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire

     

    Par ailleurs, ELCEN, soit la compagnie d’Etat qui exploite les centrales thermiques de Bucarest et la société Panasonic travaillent déjà en coopération dans le cadre d’un projet commun qui vise un système complexe de panneaux photovoltaïques, de stockage de l’énergie dans des batteries et de production d’hydrogène vert, soit un pas symbolique dans la transition verte du secteur énergétique – affirme encore Sebastian Burduja. Enfin, le programme nucléaire civil roumain bénéficiera du soutien de la part du Japon, assure le ministre qui a déjà évoqué dans le cadre des réunions avec des hommes d’affaires japonais une éventuelle coopération dans la production d’ammoniac bas carbone (dit ammoniac bleu). « Par le biais de nos partenariats, la Roumanie assume le rôle de leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire. Nous avons fait un pas concret pour faire de la Roumanie un pays plus sûr, plus compétitif et plus soutenable du point de vue énergétique. », a également précisé Sebastian Burduja.

  • La meilleure année de l’histoire de la Bourse des valeurs de Roumanie.

    La meilleure année de l’histoire de la Bourse des valeurs de Roumanie.


    L’année dernière, la Bourse de Bucarest a réalisé sa meilleure
    performance sur le marché financier autochtone. Elle a affiché un record de
    transactions, notamment après que Hidroelectrica, le plus gros producteur d’électricité
    de Roumanie a mis en bourse la plus grande opération sur les marchés européens,
    d’un total de deux milliards d’euros. Le 8 décembre 2023, l’indice BET de
    référence de la bourse de Bucarest a franchi pour la première fois dans son histoire
    le seuil de 15000 points, en clôturant l’année avec un bond de 32% par rapport
    à l’année précédente. La valeur total des transactions a dépassé les 38
    milliards de lei, soit 7,6 milliards d’euros, ce qui se traduit par une
    croissance significative de 58% par rapport à 2022.

    Les presque deux millions
    de transactions déroulées dans le courant de 2023 ont marqué un record sans
    précédent des seize dernières années. Voilà pourquoi, le président de la Bourse
    des valeurs, Radu Hanga, a affirmé que l’année dernière a été la meilleure jamais
    enregistrée sur le marché des capitaux de Roumanie. Toutes ces performances
    reconfirment le fait que les projets se déroulent dans la bonne voie et que le
    marché autochtone de capital remplit à succès son rôle de plateforme de
    financement de l’économie roumaine. Nous avons une excellente collaboration
    avec les autorités publiques, avec le Gouvernement, le Parlement, l’Autorité
    pour la surveillance financière et la Banque centrale, ce qui est essentiel
    pour le développement du marché financier et de l’économie roumaine dans son
    ensemble
    a ajouté Radu Hanga.

    A son tour, le directeur général de la Bourse de
    Bucarest, Adrian Tanase, a souligné qu’en 2023, l’institution a battu tous les
    records en liquidités enregistrés dans le courant de l’année d’avant, dans le
    contexte où le nombre d’investisseurs a atteint un chiffre historique et les
    indices financiers ont eu un rendement substantiel. L’amélioration
    significative du ratio de la liquidité bancaire reflète l’intérêt et la confiance
    des investisseurs dans le marché roumain de capitaux, a-t-il expliqué. Cet
    aspect renforce non seulement notre rôle régional, mais aussi la capacité de la
    Bourse de Bucarest d’attirer de nouveaux investisseurs ce qui contribue au
    développement continuel du marché financier de Roumanie, a expliqué Adrian
    Tanase.


    A travers onze émissions d’obligations corporatives, les émetteurs ont
    attiré 1,6 milliards d’euros ce qui prouve l’appétit pour le financement. Le
    ministère des Finances a été lui aussi très actif sur le marché, en attirant
    1,9 milliards de lei par l’intermédiaire des titres d’Etat Fidelis. Si 2022 a
    provoqué des pertes aux participants au système privé de la retraite, le pic
    enregistré par la suite, par la Bourse
    et l’évolution des taux d’intérêt a débouché sur un rendement excellent de
    ceux-ci. Le profit de 19 milliards de lei, soit 3,8 milliards d’euros, associé
    aux pilliers II et III du système privé de la retraite est presque égal au
    profit total obtenu ces quinze dernières années. Par ailleurs, le nombre d’investisseurs s’est
    monté en automne dernier à 168.000, soit un record historique. Disons aussi,
    que ces quatre dernières années, le nombre d’investisseurs en Bourse de Roumanie
    s’est triplé.





  • Travaux du Forum économique franco-roumain

    Travaux du Forum économique franco-roumain

    La Chambre française de commerce, dindustrie et dagriculture en Roumanie, la section roumaine des Conseillers du commerce extérieur de la France, en partenariat avec la Chambre de commerce et dindustrie de la Roumanie et la Chambre de commerce, dindustrie, de navigation et dagriculture de Constanţa, avec le soutien de lAmbassade de France en Roumanie, ont organisé en juin le Forum économique franco-roumain. Cette fois-ci, le format avait été modifié ; il a eu lieu à Constanţa, principal port roumain à la mer Noire. Loccasion de mettre en exergue la contribution des investissements français à léconomie roumaine, les opportunités daffaires ainsi que lexpertise franco-roumaine dans des secteurs clés. Y ont participé de grands investisseurs, des entrepreneurs roumains et français, et aussi des experts, des représentants des pouvoirs publics, en présentiel, mais aussi en ligne.



  • La Roumanie, le point de vue des investisseurs

    La Roumanie, le point de vue des investisseurs

    La Banque nationale de Roumanie réalise tous les ans une étude sur la dynamique des investissements étrangers directs. Dans sa dernière mouture, l’étude fait état d’un volume d’investissements totalisant 5,26 milliards d’euros pour l’année 2018. Il semble que ce soit la meilleure année depuis 2008, même si l’on est encore loin des 9,5 milliards d’euros enregistrés alors. Les investissements ont ciblé, dans l’ordre, le commerce, l’industrie, la finance, les assurances, les constructions et enfin l’immobilier. Les Pays-Bas se taillent la part du lion, suivis par l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la France, Chypre et Suisse.

    L’économiste Aurelian Dochia apprécie la tendance à la hausse des investissements, tout en soulignant qu’en termes relatifs, rapportés au nombre d’habitants, ces chiffres placent la Roumanie toujours derrière les pays de Višegrad, soit la Tchéquie, la Pologne et la Hongrie. Aurelian Dochia : « Le flux des investissements directs est une source d’oxygène pour la Roumanie. Plus encore, il a une influence positive sur le déficit, équilibrant la balance commerciale. Tout le monde craint que le déficit ne pèse trop fortement sur cette balance. Mais tant qu’il sera compensé par des injections de capital, tel les investissements externes, tout va bien. Surtout lorsque le capital est investi dans des secteurs économiques à fort potentiel de croissance. Pourtant, les données dont on dispose nous montrent qu’une partie importante de ces investissements vont s’orienter vers le commerce, or dans ce cas il s’agit donc d’un secteur qui s’adresse au marché intérieur, ce qui ne va pas mener à un accroissement de la production qui aide au remboursement des prêts et à un rééquilibrage de la balance commerciale. Malgré tout, les investissements étrangers demeurent essentiels pour la bonne santé de l’économie roumaine. Et la bonne nouvelle est que la Roumanie demeure toujours attractive aux yeux des investisseurs, qui considèrent qu’elle dispose encore d’une marge de croissance importante dans de nombreux domaines. Le coût de la main d’œuvre reste attractif, encore bien inférieur aux marchés français et allemand, et cela en dépit des hausses salariales de ces dernières années. Et puis le marché roumain est de plus en plus intégré au marché européen, ce qui constitue un autre argument de poids pour les investisseurs étrangers».

    Pourtant les défis ne manquent pas. Les tensions présentes sur le marché du travail et l’accroissement des déficits en font partie. Mais, à moyen terme, les spécialistes tablent sur la poursuite des investissements étrangers sur la même lancée, vu les décalages entre la Roumanie et les pays de la région, décalages qui n’attendent qu’à être comblés, notamment en matière d’infrastructure, mais également de productivité. La confiance dont jouit l’économie roumaine au sein de la communauté des investisseurs s’est récemment traduite par la promotion de la Bourse de Bucarest, devenue place émergente secondaire dans l’indice FTSE Russell.

    Cette bonne note ouvre à la bourse de Bucarest l’accès à des fonds d’investissements dont le volume devient trente fois plus important que le volume des fonds sur lesquels la bourse roumaine pouvait compter auparavant. Lucian Anghel, président du Conseil d’Administration de la Bourse de Bucarest, souligne qu’il ne s’agit point d’une décision politique, mais bien des conclusions des analystes d’un comité composé d’investisseurs, de banquiers et de financiers internationaux qui gèrent un portefeuille de plusieurs centaines de milliards d’euros. « Selon Wood&Company, depuis la montée en grade de notre place boursière, la valeur des fonds d’investissements censés s’intéresser aux valeurs de la bourse de Bucarest est devenu 128 fois plus importante qu’auparavant. Certes, ces investisseurs ne vont pas tous se ruer sur le marché roumain, mais ce qui importe c’est qu’ils peuvent maintenant le faire, alors qu’auparavant, selon leurs règles, ils ne le pouvaient pas. Alors, maintenant, voyez-vous, l’on joue dans une autre ligue. »

    Et ce n’est que le début d’une belle aventure selon les spécialistes, qui n’ont de cesse de pousser à la poursuite des efforts de modernisation et de développement de la Bourse de Bucarest, pour qu’elle raffermisse son nouveau statut. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • La Roumanie – encore attractive pour les investisseurs

    La Roumanie – encore attractive pour les investisseurs

    La crise aiguë de main d’œuvre est une des principales entraves dans la voie du développement des compagnies présentes en Roumanie, et le cadre législatif instable accentue le risque de pays. Or c’est un aspect que les investisseurs prennent en compte lorsqu’ils considèrent d’investir un marché. Pourtant, des ressources pour de nouveaux projets existent en Roumanie, des opportunités aussi, mais le rythme doit être accéléré. Ce sont quelques-unes des conclusions auxquelles sont arrivés les représentants du milieu des affaires et les investisseurs sur le marché roumain lors d’une conférence économique organisée à Bucarest. Ils affirment que la main d’œuvre avec une bonne formation constitue un avantage pour ceux qui sont intéressés par la Roumanie, même si dans le domaine de l’infrastructure, les choses n’ont pas évolué suffisamment.

    Certains investisseurs sont même convaincus que, si le problème des liaisons routières et ferroviaires modernes entre les différentes régions du pays était solutionné, la Roumanie connaîtrait une croissance économique beaucoup plus importante que maintenant. L’instabilité du cadre légal et fiscal figurent aussi sur la liste des problèmes signalés par les entrepreneurs, qui ont énoncé parmi leurs raisons de préoccupation aussi les incertitudes au niveau politique. Malgré cela, le pays est encore attractif pour les investissements, vu que c’est un marché de grandes dimensions, estime le président du Conseil des patronats bancaires de Roumanie, Sergiu Manea: « Que l’on apprécie cela ou pas, tous ceux qui investissent aujourd’hui souhaitent être au plus près des clients. Le fait que nous disposions d’un très grand marché continue d’être un atout. Deuxièmement, je continue de croire que la main d’œuvre avec un certain niveau de qualification reste un avantage pour la Roumanie. Il existe encore des zones très importantes sans investissements, et cela offre un contexte et un potentiel. Au niveau sectoriel, il y a encore des zones qui n’ont pas découvert leur potentiel. »

    Le ministre pour le Milieu des affaires, Ştefan Radu Oprea, pense que la meilleure solution au problème de main d’œuvre, c’est de garder au pays les personnels qualifiés, mais il ajoute que la hausse des salaires n’est pas suffisante pour faire rentrer au pays les Roumains qui sont déjà partis à l’étranger, c’est pourquoi on essaie de solutionner les aspects qui relèvent du domaine social. D’autres difficultés mentionnées par le milieu des affaires portent sur les évolutions démographiques, l’absence de soutien réel pour les PMEs qui ont des problèmes de compétitivité, l’inadéquation du système d’enseignement aux besoins du marché du travail et l’utilisation inefficace des fonds européens.

    Au sujet de ces fonds, la ministre de tutelle, Rovana Plumb, affirme que la Roumanie vise à atteindre un taux d’absorption de 100% jusqu’en 2023, dont 70%, donc 30 milliards d’euros, jusqu’en 2020. Elle ajoute qu’en l’absence de l’argent de l’Union européenne, la Roumanie aurait eu un produit intérieur brut inférieur de 13%, cumulé ces dix dernières années.

  • 22.11.2017 (mise à jour)

    22.11.2017 (mise à jour)

    Investissements – « La Roumanie est un bon endroit pour les investisseurs, mais il y a deux choses dont les hommes d’affaires ont peur : le manque de prédictibilité législative et les pots-de-vin », c’est ce qu’a déclaré mercredi le président roumain Klaus Iohannis. Il s’exprimait à Ploiesti (sud) dans le cadre d’un débat intitulé « Les villes roumaines, 100 après la Grande Union. Un avenir smart pour Ploiesti ». L’occasion pour le chef de l’Etat roumain d’attirer à nouveau l’attention sur le fait que la soi-disant réforme fiscale opérée par le gouvernement a créé des incertitudes à même d’affaiblir la confiance des investisseurs. Les autorités locales doivent avoir une relation privilégiée avec le milieu universitaire et les centres de recherche et réussir à attirer des chercheurs roumains de valeur partis dans d’autres villes ou pays, a encore ajouté le président roumain.

    Avertissement – La Commission européenne a constaté que la Roumanie n’a pas pris de mesures efficaces suite aux recommandations du Conseil de l’UE de juin dernier de corriger l’éloignement de son objectif budgétaire sur le moyen terme, lit-on dans un communiqué posté mercredi sur le site de l’Exécutif communautaire. Dans ce contexte, la Commission propose au Conseil de l’UE d’adopter une recommandation révisée pour la Roumanie, portant sur un ajustement structurel annuel d’au moins 0,8% du PIB en 2018. L’UE recommande également à Bucarest d’utiliser toutes ses recettes pour réduire le déficit budgétaire. De même, les mesures de consolidation budgétaire devraient assurer une amélioration durable de la structure des fonds publics capable de soutenir la croissance économique du pays. La Roumanie doit rapporter au Conseil Européen en avril 2018 les mesures prises en réponse aux nouvelles recommandations de la Commission. Selon les prévisions économiques d’automne de l’Exécutif communautaire, publiées à la fin de la semaine dernière, en Roumanie le déficit public devrait atteindre les 3% du PIB en 2017 pour arriver jusqu’à 3,9% en 2018 et à 4,1% en 2017.

    Diaspora – Le gouvernement roumain a adopté mercredi plusieurs mesures censées soutenir directement les ethniques roumains qui étudient en langue roumaine en Ukraine voisine. Proposées par le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora, ces mesures renforcent le cadre légal par lequel les ethniques roumains d’Ukraine bénéficient de soutien éducationnel de la part de la Roumanie. Selon les nouvelles règlementations, les membres de la minorité roumaine d’Ukraine inscrits dans le système d’enseignement en langue roumaine de ce pays, se recevront des bourses d’études. De même, les ethniques roumains d’Ukraine qui étudient en Roumanie se verront supplémenter les bourses d’étude, alors que les enseignants des écoles de langue roumaine du pays voisin bénéficieront de stages de formation. Afin de promouvoir et protéger le droit à l’étude en langue maternelle, le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora poursuivra le dialogue bilatéral avec la partie ukrainienne, dans l’espoir que, par des efforts corroborés, les deux pays trouveront des solutions pour respecter les droits à l’identité linguistique des ethniques roumains.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront à la hausse en Roumanie. Le ciel sera couvert sur le nord, le centre et l’est du pays. Les températures maximales iront de 4 à 16 degrés.

  • 24.07.2017 (mise à jour)

    24.07.2017 (mise à jour)

    Santé — Bucarest respecte le calendrier des démarches relatives à sa candidature pour accueillir le futur siège de l’Agence européenne des médicaments après la sortie de la Grande Bretagne de l’UE. C’est ce qu’a déclaré, lundi, Victor Negrescu, ministre roumain délégué aux Affaires européennes. Il a effectué une visite à Londres, accompagné par le ministre roumain de la Santé Florian Bodog et par le président de l’Agence nationale du médicament et des dispositifs médicaux, Nicolae Fotin. Le gouvernement roumain a finalisé le dossier de candidature de Bucarest à cet effet, qui sera déposé avant fin juillet, comme l’exige la Commission européenne. Les autres candidats pour le transfert du siège de l’Agence sont la France, la Suède, le Danemark, la Hongrie et la Bulgarie — des pays qui ont tous avancé leurs offres. La Commission européenne doit examiner les projets des candidats jusqu’au 15 septembre et faire connaître sa décision finale en marge du Conseil Affaires Générales de novembre prochain.



    Déclaration — La Roumanie est un marché important pour les investisseurs espagnols, plus grand que les marchés argentin, sud-coréen, russe ou canadien et il est compatible avec le marché japonais ou celui brésilien. C’est ce qu’a déclaré lundi l’ambassadeur d’Espagne à Bucarest, Ramiro Fernandez Bachiller, lors d’une entrevue avec le premier ministre roumain Mihai Tudose. Les deux hommes ont discuté du renforcement des relations bilatérales, surtout dans le domaine économique et de la tenue, le plus vite possible, de la première réunion intergouvernementale Roumanie-Espagne. Ramiro Fernandez Bachiller a tenu des propos élogieux à l’égard des Roumains d’Espagne, qui représentent la plus nombreuse communauté étrangère du pays, soit plus d’un million de personnes. Selon le diplomate, les Roumains se sont très bien intégrés et ont une contribution significative à l’économie espagnole.



    Olympiade — Les élèves roumains ont décroché quatre médailles d’or et une d’argent à l’Olympiade internationale de physique. Selon le ministère de l’Education, la Roumanie se classe première en Europe et occupe une des 5 premières places à l’échelle mondiale. La 48e Olympiade internationale de physique, organisée du 16 au 24 juillet en Indonésie, a réuni 424 candidats de 86 pays.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera instable et le mercure baissera d’un cran sur la plupart du territoire, notamment dans l’ouest. On attend des pluies orageuses et même des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée pourrait dépasser les 25 l/m2. La canicule continuera de sévir par endroits dans l’est et le sud-est du pays, où l’inconfort thermique accentué dépassera le seuil critique des 80 unités. Les températures maximales iront de 22 à 35 degrés.

  • Projets de la Bourse de valeurs de Bucarest

    Projets de la Bourse de valeurs de Bucarest

    La Bourse de valeurs de Bucarest aura accès à des fonds 20 à 30 fois plus importants, que les investisseurs sont prêts à investir, à partir du moment où elle passera du statut de marché frontière à celui de marché émergent, a affirmé Lucian Anghel, président du Conseil d’administration de la Bourse de valeurs de Bucarest.

    « Le statut de marché frontière n’est pas recommandé pour les investissements. Il y a des fonds d’investissements qui se voient carrément interdire l’accès sur un tel marché. Les fonds destinés aux investissements sur les marchés émergents dépassent de 20 à 30% ceux dont bénéficient les marchés frontière en proie à des risques plus élevés », a expliqué Lucian Anghel. Et lui de rappeler que fin septembre, la Roumanie s’est vu ajouter officiellement à la liste de l’agence d’analyse du marché FTSE Russell lui permettant de passer au statut de marché émergent. Nous voilà donc inclus sur la liste courte des pays à fortes chances d’accéder au statut de marché émergent. On commence donc à voir nos vœux s’accomplir » a ajouté Lucian Anghel dans une interview à Radio Roumanie.

    Lucian Anghel: « A l’heure actuelle, on pourrait affirmer qu’au bout de trois ans d’activité et de projets, on a enfin réussi à répondre aux critères de qualité. Il ne nous reste que le critère quantitatif. Je pense que ce passage au statut de marché émergent conduirait implicitement à accroître la valeur des grandes compagnies publiques cotées en Bourse. Or, en tant que principal propriétaire de toutes ces sociétés, ce serait surtout à l’État de faire de son mieux pour augmenter la valeur de son patrimoine. Par ailleurs, le passage au statut de marché émergent favorisera aussi les fonds de retraite. Il s’agit, attention, de plusieurs millions de Roumains qui bénéficieront d’une pension de retraite privée plus grande vu que la valeur des actifs détenus par ces fonds inscrits à la Bourse de valeurs de Bucarest augmentera. Du coup, on parle d’un gain pour des millions de Roumains, pour l’État roumain et pour le marché de capitaux, ce qui pourrait conduire à une augmentation du volume des transactions, y compris celles effectuées à la Bourse de valeurs de Bucarest ».

    « On espère répondre également au critère quantitatif dès que le producteur énergétique Hidroelectrica sera coté en Bourse. C’est un projet national qui nous rend confiants puisque les décideurs nous soutiennent et nous espérons pouvoir coter la société en Bourse l’année prochaine. Ce sera un pas en avant pour changer le statut du marché de capitaux » a affirmé le chef du Conseil d’administration de la Bourse des valeurs de Bucarest.

    A son tour, Ludwik Sobolewschi, directeur général de la Bourse bucarestoise, a préconisé le passage au statut de marché émergent en septembre 2017 si tout se passe bien avec Hidroelectrica. Début octobre, le ministre de l’Energie, Victor Grigorescu, affirmait que la cotation en Bourse de Hidroelectrica, l’une des plus profitables jamais faites par l’État roumain, pourrait se faire dans les 6 mois à venir tout au plus.

    Lucian Anghel: «L’idéal serait qu’une économie ait le plus de sources de financement possibles, or le marché de capitaux pourrait compter parmi les alternatives au financement bancaire. Plus d’un milliard d’euros ont été financés ces trois dernières années par l’intermédiaire des obligations cotées à la Bourse de valeurs de Bucarest. Or, ce courtage a servi aux intérêts des entreprises, des banques ou des mairies, par exemple, pour financer leur nécessaire de fonds. Pour un plus d’importance et d’amplitude, il faudrait forcément développer aussi bien l’offre que la demande. Concernant la demande, on parle de tous ceux intéressés à investir, qu’il s’agisse de personnes physiques roumaines, d’institutions financières ou d’entités internationales. Concernant la hausse de la demande d’investissements en actions, je crois que la Bourse de valeurs Bucarest joue un rôle très important dans l’éducation financière puisqu’il faut être informé pour faire des investissements. Je pense que la Bourse est l’un des principaux piliers de développement de l’éducation financière en Roumanie».

    A présent, à part les Anglais de FTSE Russell, trois autres institutions internationales – MCSI et S&P Dow Jones des Etats-Unis et STOXX de Suisse ont les yeux rivés sur le marché roumain de capitaux. «Les critères à remplir et le processus d’évaluation sont relativement les mêmes et portent principalement sur la valeur des transactions et sur la dimension des compagnies cotées en bourse, tout comme sur la vitesse d’accès des investisseurs au marché de capital et sur leurs possibilités d’acheter et de vendre des actions» a précisé Ludwik Sobolewski, directeur général de la Bourse des valeurs de Bucarest. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 21.01.16 (mise à jour)

    21.01.16 (mise à jour)

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, a rencontré jeudi, à Bruxelles, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. A cette occasion, le responsable roumain a insisté sur l’importance de la situation sécuritaire dans la région élargie de la Mer Noire, selon un communiqué du Ministère roumain de la défense nationale. Mihnea Motoc a également donné des assurances quant à la participation, en 2016, de presque 650 militaires roumains à la mission « Resolute Support » déroulée en Afghanistan. Les deux responsables politiques ont examiné le plan de renforcement des capacités opérationnelles de l’OTAN et l’agenda du prochain sommet de l’Alliance prévu en juillet, à Varsovie. Le ministre roumain s’est également entretenu avec le président du Comité militaire de l’Alliance, le général Petr Pavel.

    Paris – En visite à Paris, le premier ministre roumain a appelé jeudi les chefs d’une soixantaine d’entreprises françaises à investir en Roumanie, un pays recommandé pour la stabilité politique et la prédictibilité économique et législative. Au deuxième jour de sa visite officielle dans la capitale française, le chef du gouvernement roumain a affirmé que la Roumanie serait peut-être le seul pays d’Europe centrale et de l’Est où les partis extrémistes et nationalistes s’absentent de la scène politique. Et Ciolos d’ajouter que juste après les mesures d’austérité adoptées dans les années de crise économique 2009-2011, la Roumanie a enchaîné les années de croissance économique. Lors du déjeuner avec le président français François Hollande et le premier ministre français Manuel Valls, Dacian Ciolos s’est penché entre autres sur les manières à renforcer la coopération économique entre les deux pays.

    Classement- La Roumanie se situe en 59ème position dans un classement dressé selon l’indice de démocratie de l’Economist Intelligence Unit. Elle a perdu une position par rapport à 2014, mais elle continue à figurer parmi les démocraties fonctionnelles, bien qu’imparfaites, caractérisées par des faiblesses qui persistent dans la gouvernance, une culture politique insuffisamment développée et une faible participation à la vie politique. Selon le rapport, le nombre des démocraties accomplies a baissé à 20. Des pays tels la France ou le Japon ne figurent plus parmi celles-ci.

    Moldova – L’investiture du nouvel Exécutif de la République de Moldova voisine est un pas en avant sur la voie de la stabilité politique, lit-on dans un communiqué du gouvernement de Bucarest. Selon ce document, la Roumanie reconfirme son ouverture totale pour le développement du Partenariat stratégique bilatéral et pour l’accélération des projets de coopération en cours. Bucarest réaffirme également sa volonté de soutenir tous les efforts des autorités de Chisinau pour la mise en œuvre de l’agenda européen et des réformes. Cette réaction survient dans le contexte où mercredi, le Parlement de Chisinau a voté en faveur du gouvernement de coalition déclaré pro-occidental dirigé par Pavel Filip. Toutefois, mécontents de l’inefficacité et de la corruption au sein de la classe politique moldave, des milliers de manifestants ont pris d’assaut mercredi le siège du Parlement, demandant l’organisation d’élections anticipées.

    Norvège- Un débat sur le cas de la famille mixte roumano-norvégienne Bodnariu et sur le Service norvégien de protection de l’enfance figurera d’ici trois semaines sur la table du Parlement européen. L’annonce a été faite jeudi par l’euro parlementaire roumain, Daniel Buda, à l’issue des procédures suite auxquelles 40 de ses collègues de Roumanie, Allemagne, Chypre, Pologne, République Tchèque, Slovénie, Bulgarie, Belgique, Malte et Espagne ont sollicité ce débat. Entre temps, une délégation parlementaire de Roumanie se trouve en Norvège dont le Service de protection de l’enfance a décidé de prendre en charge les 5 enfants de la famille Bodnariu en raison de soupçon d’agression physique. Au menu de cette visite figure, entre autres, des entrevues entre les membres de la délégation roumaine et ceux des commissions du Parlement d’Oslo et du Ministère des Affaires Etrangères et de celui des Enfants, de l’Egalité et de l’Intégration sociale.

    Météo – En Roumanie la vigilance jaune au froid extrême a été prolongée jusqu’à lundi et élargie sur la plupart du territoire, à l’exception de 5 départements de l’ouest et du nord-ouest du pays. Selon les météorologues, pendant la nuit, les températures baisseront jusqu’à -15, voire -20 degrés, pour atteindre les -28 degrés par endroits. Vendredi, le ciel sera couvert sur la plupart du relief et des chutes de neige sont attendues sur le centre, l’est, le sud et le sud-est du pays.

  • Les relations économiques roumano-françaises

    Les relations économiques roumano-françaises

    Aux abords de la fête nationale française, les investissements des compagnies de lHexagone en Roumanie ont fait lobjet dune intéressante rencontre qui a déjà acquis une tradition. Les investissements français sinscrivent dans la durée ici, avec quelques constats et recommandations – telle est la conclusion de cet événement auquel Ligia Mihăiescu a assisté.





  • 27.04.2015 (mise à jour)

    27.04.2015 (mise à jour)

    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, en visite officielle en Italie a eu ce lundi, à Rome, une entrevue avec son homologue, Sergio Mattarella. Les pourparlers ont porté sur ladhésion de la Roumanie à lespace Schengen, la collaboration bilatérale au sein des structures euro- atlantiques et la situation de la communauté roumaine dItalie. Mardi, le chef de lEtat roumain aura des discussions avec le premier ministre Matteo Renzi et sera présent à lAccademia di Romania pour un discours devant les étudiants roumains dItalie. Forte dun million de personnes, la communauté roumaine de la Péninsule est la plus nombreuse de la diaspora. Depuis le début de son mandat, le 21 décembre 2014, le président Iohannis a déjà fait des visites officielles en France, Allemagne, Pologne, ainsi que dans les anciennes républiques soviétiques voisines de la Roumanie – la République de Moldova et lUkraine.



    Diplomatie– Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a fait lundi une visite officielle à Oslo, pendant laquelle il a eu des pourparlers avec son homologue norvégien Borge Brende et avec le président du Parlement, Olemic Thommessen. Lors des discussions avec le chef de la diplomatie norvégienne, Aurescu a affirmé que les investisseurs de Norvège pourraient mettre à profit la stabilité économique de Roumanie afin dy démarrer des affaires. Le responsable roumain a également plaidé en faveur dun renforcement des échanges bilatéraux qui se chiffrent actuellement à 675 millions deuros. Les chefs des deux diplomaties ont signé une convention afin déviter la double imposition et prévenir lévasion fiscale en matière dimpôts sur le revenu. Les débats ont porté également sur des sujets liés à lagenda européen et à la sécurité, avec un accent mis sur les évolutions en Europe de lEst, les préparatifs du Somment du Partenariat Oriental prévu en mai à Riga et sur la coopération entre la Roumanie et la Norvège dans le cadre de lOTAN. A lagenda de la visite du ministre roumain des AE à Oslo a figuré également une rencontre avec les représentants de la Ligue des Etudiants roumains de létranger.



    Météo– Les météorologues roumains ont émis une alerte pluies et temps froid pour la plupart du territoire roumain en vigueur à partir de mardi matin. On sattend à des orages surtout sur le sud-ouest, le nord et le centre. Les quantités deau dépasseront par endroits les 20 l/m2 et le vent soufflera à plus de 50 km/h Les maxima iront de 15 à 24 degrés.



  • 11.02.2015 (mise à jour)

    11.02.2015 (mise à jour)

    Visite – Après sa visite officielle à Paris de mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est rendu ce mercredi à Bruxelles pour participer au sommet de jeudi du Parti populaire européen et à la réunion informelle du Conseil européen. Lors de sa visite à Paris, Iohannis a rencontré son homologue, François Hollande, et des représentants de la diaspora roumaine.


    Investissements – Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé une visite aux Etats — Unis afin d’attirer des investisseurs. Le chef du gouvernement roumain aura des entretiens avec le secrétaire américain au Commerce et avec des représentants du milieu des affaires. Et le chef du gouvernement de Bucarest de déclarer avant de partir qu’il voudrait faire de son mieux afin de promouvoir les opportunités d’investissements en Roumanie dans le maximum de domaines possibles. Il a demandé aux ministres de son cabinet responsables du secteur économique d’éliminer les barrières administratives et bureaucratiques pour rendre la Roumanie plus attrayante pour les investisseurs américains. Selon les dernières données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements américains se sont contractés en 2013 de 800 millions d’euros, ce qui a placé les Etats-Unis en treizième position dans le classement des principaux investisseurs étrangers, avec des investissements directs de seulement un milliard d’euros.


    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine mercredi la proposition formulée par les procureurs anti-corruption de placer en détention provisoire la députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme. Auparavant, elle avait été accusée de blanchiment d’argent et trafic d’influence et placée en garde à vue. Ce mercredi encore, le plénum du Sénat a examiné la demande des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre les parlementaires Ion Ariton et Varujan Vosganian, deux anciens ministres de l’Economie accusés de corruption. Le vote est prévu jeudi.


    Coopération — La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Grèce envisagent de promouvoir au niveau européen un projet d’interconnexion des réseaux gaziers, Aegean Baltic Corridor, pour lequel les pays concernés espèrent obtenir des fonds communautaires, selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea. Le projet se propose d’interconnecter les systèmes de transport gazier de Grèce, Roumanie, Bulgarie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie afin d’accroître la sécurité de l’alimentation en gaz naturel de l’Europe centrale et de l’Est. Le responsable roumain a participé à Sofia à une réunion ciblée sur l’interconnexion régionale dans ce domaine. Les pourparlers ont porté sur les perspectives de l’approvisionnement régional en gaz naturel et les solutions à court terme par rapport à l’interconnexion gazière. La Roumanie se remet principalement à sa propre production pour s’assurer le nécessaire de gaz, mais elle importe aussi de Russie. Selon le gouvernement de Bucarest, la Roumanie n’aura plus besoin d’importer du gaz à partir de 2020 quand elle espère démarrer les extractions en Mer Noire.

  • A la Une de la presse roumaine 23.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 23.09.2014

    A part le débat sur lappartenance supposée dun très connu journaliste bucarestois au service secret de larmée roumaine, la presse écrite centrale se penche sur les inquiétudes investisseurs américains à légard des modifications annoncées du code forestier, ainsi que sur les solutions envisagées pour mettre au jour au moins une partie de léconomie souterraine de Roumanie…


  • Electrica, officiellement à la bourse de Londres

    Avec une demande deux fois supérieure à loffre, les actions du distributeur roumain délectricité Electrica sont cotées en bourse à Bucarest et à Londres. La compagnie a attiré 444 millions deuros suite à loffre publique de vente déroulée en juin, lEtat transférant 51% des actions à des investisseurs privés. Cela “aidera à renforcer la transparence et lefficacité dElectrica et aura un impacte positif tant sur sa profitabilité que sur le prix et la qualité des services offerts aux utilisateurs et consommateurs”. Cest ce quaffirmait le ministre délégué à lEnergie, Răzvan Nicolescu, présent à louverture des opérations sur la Bourse londonienne, aux côtés du Premier ministre Victor Ponta.



    Effectivement, il y a plusieurs aspects positifs de la transaction dElectrica, la plus grande jamais déroulée à la Bourse roumaine, selon les spécialistes du cabinet de courtage Tradeville, à savoir: une demande deux fois supérieure à loffre, des discounts et des titres garantis. Pourtant il y a aussi des aspects plutôt négatifs, entre autres le fait que les sommes garanties ne bénéficient pas de discount, ou encore le fait que lannonce de loffre ne soit publiée quà la veille du début de la transaction.



    Selon un rapport des mêmes spécialistes, les actions dElectrica ont un potentiel de croissance de 15% par rapport au prix établi pour loffre publique de 11 lei (soit un peu moins de 3 euros) par action. 85% du paquet coté en bourse est destiné aux investisseurs institutionnels, le reste de 15% – aux personnes physiques en tant que petits investisseurs. Cet argent restera dans les comptes de la compagnie « Electrica », afin de jouer le rôle d’appui financier aux investissements que la compagnie fera dans les prochaines années.



    « Electrica » est la deuxième grande compagnie roumaine d’Etat cotée en Bourse aussi bien à Bucarest qu’à Londres, après « Romgaz », dont les actions y sont vendues depuis 6 mois déjà. La cotation en Bourse — à Bucarest et à Londres — du producteur roumain de gaz avait été fixée au 12 novembre dernier, dès le lancement de l’appel d’offre par lequel l’Etat a vendu 15% des actions de « Romgaz ». Les investisseurs ont acheté 36% des actions de la compagnie sous forme de certificats de dépôt, cotées à la bourse de Londres ; 64% des actions ont été achetées directement, comme actions transactionnées, à la bourse de Bucarest.



    Selon les analystes, l’augmentation de la liste de compagnies cotées à la bourse des valeurs de Bucarest est un élément-clé pour attirer un nombre accru d’investisseurs et prouver aux compagnies que la cotation en bourse est une très bonne option pour financer des projets de développement. ( Trad.: Valentina Beleavski, Dominique)


  • 08.05.2014 (mise à jour)

    08.05.2014 (mise à jour)

    Défense — Six avions de combat CF 18 Hornet des forces aériennes canadiennes participent à des exercices et des activités de formation conjointes avec les forces aériennes roumaines. Les 230 Canadiens, pilotes et techniciens, sont arrivés ce mercredi à la base aérienne de Câmpia Turzii, dans le centre-nord de la Roumanie, où ils devraient rester pendant cinq mois. L’ambassadeur canadien à Bucarest, Joanne Lemay, a déclaré que sur la toile de fond de la crise en Ukraine, son pays souhaite contribuer aux côtés de la Roumanie et de l’OTAN à la sécurité et la stabilité de la région et de l’Europe dans son ensemble. Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a également déclaré que l’Alliance atlantique avait renforcé les effectifs qui assurent les missions de police aérienne dans les pays baltes et avait effectué des vols de surveillance dans l’espace aérien de la Pologne et de la Roumanie.



    Coopération – La Commission européenne a annoncé qu’une réunion avec le gouvernement pro-occidental de la République de Moldova aurait lieu à Bruxelles la semaine prochaine. L’occasion d’examiner la mise en place par Chisinau de plusieurs réformes clé dans les domaines de la justice, du milieu des affaires et de l’énergie. Par ailleurs, le président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu s’est entretenu jeudi à Chisinau, avec le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti. Lors de ses entretiens mercredi avec le premier ministre moldave, Iurie Leanca et le président du Parlement de Chisinau, Igor Corman, l’officiel roumain avait affirmé que la Roumanie serait le premier pays qui ratifiera l’Accord d’Association de Chisinau avec l’UE, réaffirmant ainsi le soutien clair de la Roumanie au parcours européen de la République de Moldova.



    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean a participé en Grèce, à Thessalonique, à une série de réunions organisées sous les auspices de la présidence grecque du Conseil de lUE. Aux côtés de ses homologues de Bulgarie et de Grèce, le ministre roumain a entre autres examiné la promotion des intérêts conjoints des trois pays, notamment à l’intérieur de l’UE, mais aussi dans le cadre d’organisations régionales, ainsi que les perspectives d’intégration européenne des pays des Balkans occidentaux. Titus Corlatean a exprimé le soutien de la Roumanie à l’accélération dans la période à venir du processus d’adhésion à l’UE et à l’OTAN des pays des Balkans occidentaux. Le ministre roumain des Transports, Dan Sova, se trouve également en Grèce où il a participé à une réunion informelle de ses homologues européens. A l’agenda des discussions ont également figuré le développement de l’infrastructure de l’UE, notamment routière.



    Energie — La Roumanie doit assurer la stabilité législative, fiscale et des politiques publiques afin de maintenir l’intérêt des investisseurs pour le secteur de l’énergie, estime le Conseil des Investisseurs étrangers. Lors d’une réunion à laquelle a également participé le ministre délégué à l’Energie, Razvan Nicolescu, les représentants du Conseil ont souligné que la nouvelle Stratégie énergétique de la Roumanie devrait offrir de la stabilité et de la prédictibilité aux acteurs du marché et aux parties intéressées afin d’attirer les investissements nécessaires et de garder la compétitivité à long terme de l’économie. Selon les propositions du Conseil, des investissements importants sont nécessaires dans tout le secteur énergétique roumain. A noter que le Conseil des investisseurs étrangers est l’association des investisseurs étrangers les plus importants de Roumanie, qui réunit 120 compagnies, dont les investissements cumulés se montent à 35 milliards d’euros.



    Inflation — La Banque Nationale de Roumanie a révisé à la baisse de 3,5% à 3,3% ses prévisions d’inflation pour la fin 2014. La décision a été prise compte tenu de l’évolution des prix à la consommation, de la baisse continue des prix des fruits et légumes, de la hausse des salaires et de la perspective d’une bonne année agricole. Lors d’une présentation jeudi du rapport trimestriel sur l’inflation, le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu a également évoqué l’appréciation de la monnaie nationale par rapport à l’euro et au dollar américain. Selon lui, cette appréciation relève plutôt de la conjoncture, due dans une certaine mesure à la situation régionale, que des performances de l’économie roumaine.



    Informatique – La Roumanie est devenue un des centres de l’UE les plus importants dans le domaine des affaires informatiques, grâce à la main d’œuvre qualifiée et des coûts bas des services en la matière, selon les données de la compagnie américaine de recherche Gartner, citées dans une analyse Bloomberg. Alors que l’Europe est confrontée à un énorme déficit de spécialistes, les atouts de la Roumanie pourrait proposer une stratégie de sortie, après 24 ans de transition, estime la compagnie américaine. Avec plus de 64 mille spécialistes en informatique, la Roumanie arrive première dans l’UE, d’après le nombre d’employés par habitant dans le secteur de la technologie et 6e au niveau mondial. Une cinquantaine de compagnies spécialisées dans la haute technologie, dont IBM, Microsoft, Oracle ou Intel, ont ouvert des bureaux en Roumanie ces 10 dernières années.