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  • La semaine du 17 au 22 février 2014

    La semaine du 17 au 22 février 2014

    Les tensions persistent au sein de l’USL



    Y aurait-il encore quelqu’un qui croie toujours en l’avenir de l’USL, l’alliance de centre-gauche au pouvoir en Roumanie, après la crise au sein de l’Union, crise qui semble aller s’accentuant au jour le jour? Les leaders de l’USL, à savoir le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le président du Sénat et chef de file des libéraux Crin Antonescu vont tenter, la semaine prochaine, de sauver la situation et de trouver une solution au blocage politique qui dure depuis plus de deux semaines déjà.



    Les profondes tensions qui minent cette alliance, de plus en plus fragile, ont été engendrées par les divergences de vues à l’égard d’une nouvelle structure du cabinet Ponta. Les libéraux accusent les sociaux-démocrates de vouloir renoncer au gouvernement légitime de l’USL, qui a remporté les élections de 2012. Le chef des libéraux, Crin Antonescu, a déclaré que son homologue social-démocrate, le premier ministre Victor Ponta, tentait de construire, aux côtés des autres formations politiques au pouvoir, le PC et l’UNPR, un cabinet de l’Union Sociale – Démocrate (USD), alliance au sein de laquelle ces partis viennent de se réunir. Pour sa part, Ponta affirme souhaiter maintenir la formule de l’USL, tout en estimant qu’il a déjà fait pas mal de concessions aux libéraux.



    Des sanctions contre le régime de Kiev



    La communauté internationale se dit de plus en plus préoccupée par les dernières évolutions en Ukraine. Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Affaires Etrangères ont adopté une série de sanctions à l’encontre du régime de Kiev. Ils ont ainsi décidé de priver de visas les officiels ukrainiens et de geler leurs avoirs. La Roumanie, par la voix de son chef de la diplomatie, Titus Corlatean, a condamné les violences de ce pays, soldées par des morts et des blessés aussi bien dans les rangs des protestataires que dans ceux des forces de l’ordre. Par ailleurs, le président roumain, Traian Basescu a appelé, une fois de plus, son homologue ukrainien, Viktor Ianoukovitch, à ne pas impliquer l’armée dans la répression des manifestations de la rue. Et lui d’ajouter que l’Europe tout entière risque d’être affectée par la déstabilisation en Ukraine.




    La loi des terrains agricoles adoptée par les députés roumains



    Après avoir accepté plusieurs amendements formulés par le chef de l’Etat, les députés roumains ont finalement adopté cette semaine la Loi des terrains agricoles. Au terme de ce document, la loi roumaine consentira à l’achat de terrains agricoles en Roumanie par des Européens, tout en respectant la condition de réciprocité. De l’avis du ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, la loi simplifie les procédures de vente des terrains extra-muros, en encourageant ceux qui souhaitent faire vraiment de l’agriculture. Parmi les principales modifications de la loi, notons celle obligeant les propriétaires de ces terrains qui souhaitent les mettre en vente à annoncer la mairie et à attendre la liste des personnes ayant le droit de préemption.



    Le plus grand assureur de Roumanie – Astra – placé sous administration spéciale



    L’Autorité de Surveillance Financière a placé sous administration spéciale le plus grand assureur du marché roumain – Astra. La mesure a été adoptée après qu’un contrôle eut mis en évidence plusieurs irrégularités dans la gestion des fonds. A titre d’exemple: en cas de séisme puissant, Astra ne pourra pas dédommager ses clients, puisque, dans les contrats, elle a sous-estimé les dégâts. La situation est d’autant plus grave que le nombre d’assurés d’Astra s’élève à quelque trois millions de personnes, dont plus de deux millions ont signé des contrats d’assurance-maison.




    La liste des médicaments remboursables doit entrer en vigueur le 1er avril prochain en même temps avec le paquet de base de services médicaux



    Le Ministère roumain de la Santé a lancé la nouvelle liste de médicaments remboursables et gratuits qui fera l’objet d’un débat public. Après 6 ans sans modification aucune, la liste, dont l’entrée en vigueur est prévue au premier avril prochain, s’est vu enrichir de 130 médicaments nouveaux ou dont la recommandation thérapeutique à été élargie à d’autres maladies. La liste des médicaments remboursables entrera en vigueur en même temps que le paquet de base de services médicaux. Celui-ci s’adresse uniquement aux personnes bénéficiant d’une assurance maladie, alors que le paquet minimum concerne les seuls non-assurés. Ce dernier comprend services d’urgence, dépistage de certaines maladies, surveillance de la grossesse et suivi des femmes qui viennent d’accoucher, conseils de planning familial, services de prévention et accompagnement.




    Les investisseurs étrangers en Roumanie – mécontents de la situation politique du pays



    La situation politique en Roumanie touche la stabilité du milieu économique, ce qui entraîne des taxes plus élevées, des salaires plus bas et décourage les investisseurs étrangers. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de la Coalition pour le développement de la Roumanie, Steven van Groningen. Lequel a également souligné que la Roumanie avait besoin de stratégies sectorielles, de sorte que les changements législatifs aient lieu dans le cadre de ces stratégies, avec une analyse d’impact et un délai de mise en oeuvre raisonnable, allant de 6 à 12 mois. La coalition réunit 4 des organisations d’investisseurs les plus importantes du pays, à savoir la Chambre de commerce américaine en Roumanie, le Conseil des Investisseurs étrangers, l’Association des hommes d’affaires de Roumanie et Romanian Business Leaders. (trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • Le Forum des investisseurs français de Roumanie

    Le Forum des investisseurs français de Roumanie

    La fin d’année est un moment de bilan ; les investisseurs français présents en Roumanie ont fait le leur pour 2013 dans un cadre somptueux, lors du Forum qui leur est spécialement consacré. Il a récemment eu lieu à Bucarest, et Ligia a compté parmi les invités…


  • Le milieu d’affaires en Roumanie


    Selon le classement « Doing bussines 2014 » de la Banque Mondiale qui établit l’ordre de priorités du milieu d’affaires, la Roumanie occupe la 73-ème position sur 189 pays analysés progressant d’une position vis-à-vis de celle occupée en 2012. Par rapport au top 2013, la Roumanie a amélioré plusieurs aspects visant le processus d’enregistrement d’une société, le payement des taxes et l’observation des conditions contractuelles.



    Ainsi, la Roumanie a allégé les procédures de création d’une société par le transfert de responsabilité concernant l’émission du casier fiscal depuis l’Agence Nationale d’Administration Fiscale au Registre du Commerce — stipule-t-on dans le rapport de la Banque Mondiale. En même temps, le versement des taxes est devenu plus facile et moins coûteux pour les sociétés de Roumanie après la diminution de la fréquence des payements à deux fois par an vis-à-vis des versements trimestriels auparavant et par la baise des taxes par véhicule — note la Banque Mondiale.



    Quant à la garantie du respect des conditions contractuelles, le Nouveau Code de Procédure Civile vient à la rencontre des sociétés par l’accélération des procédures efficaces devant les Courts de Justice. Par ailleurs, la Roumanie occupe les pires positions de l’Union Européenne selon plusieurs critères Ainsi, pour se connecter au système d’électricité, 7 procédures sont nécessaires, 223 jours et un coût équivalent de 534% du revenu moyen par habitant.



    L’économie roumaine se situe sur la dernière position en Union Européenne en matière de coût des importations estimé par la Banque Mondiale à 1495 dollars par conteneur vis-à-vis d’une moyenne de 1066 dollars par conteneur en UE. La dernière position de la Roumanie en UE , aussi, en matière de solution des situations d’insolvence, critère qui place le milieu d’affaires autochtone sur la 99-ème position au monde, le investisseurs pouvant espérer en moyenne récupérer 30% des créances d’une société en insolvence , les procédures durant, en moyenne, 3,3 ans.



    Les représentants des investisseurs exigent depuis longtemps du gouvernement roumain, quelle que soit sa composition, la création d’un système fiscal correct, prédictible et transparent, la diminution des barrières bureaucratiques, transparence et responsabilité dans la gestion des fonds publiques, développement et implémentation d’un plan cohérent d’infrastructure, des facilités pour garder en Roumanie la main d’œuvre bien préparée, promotion des innovations scientifiques et techniques et stimulation des investissements dans des industries-clés pour le développement. Voici les propos de Daniela Nemoianu, présidente du Comité de fiscalisation de la Chambre de Commerce Américaine en Roumanie: « Du point de vue du milieu d’affaires, cette stabilité est particulièrement importante, cette prédictibilité et transparence face au milieu d’affaires. Tout changement sans étude d’impacte de cette mesure peut s’avérer précipité. Le bas niveau de collecte des taxes est extrêmement inquiétant un autre problème étant le retard dans le remboursement de la TVA, la bureaucratie étendue et, non pas en dernier lieu, les mesures qui tardent à être prises en matière de santé ainsi que les décisions qui ne permettent pas toujours un dialogue substantiel avec le milieu d’affaires. »



    A son tour, le président de la Fédération Patronale du Tourisme et des Services, Dan Matei Agaton parle des nouveaux impôts et taxes préconisés pour l’année prochaine : « Nous ne saurions pas être d’accord à cette hausse des taxes. Déjà, l’économie roumaine est para-fiscalisée. Le fait qu’on trouve de différentes possibilités de hausse des taxes, soit par la manière des les calculer, soit la taxe sur le poteau, soit la taxe sur les petites constructions du type garage ou je ne sais pas quoi, alourdissent la marche de l’économie. Le grand risque est, pourtant, de rater la cible de l’inflation qui, tant bien que mal, est sous contrôle. Or, si on ne conserve pas la cible de l’inflation on excède , aussi, les engagements vis-à-vis du Fond Monétaire International »



    Seulement, depuis le deuxième semestre de l’année prochaine on préconise la baisse de 5% de la contribution des sociétés pour les assurances sociales. Dan Matei Agaton s’exprime à ce sujet: « 5%, tant pour les patrons que pour les salariés voudrait dire la relance économique car cet argent pourrait être utilisé dans des investissements dans la zone privée et, quel que petits soient ces investissements, investissement veut dire emplois et croissance économique. »



    Lors d’une réunion des représentants du milieu d’affaires, la ministre des PME, du Tourisme et du Milieu d’Affaires, Maria Grapini, a parlé des tentatives du Gouvernement de diminuer la bureaucratie:


    « Les réclamations du milieu d’affaires liée à la grande bureaucratie dans l’attrait des fonds européens peuvent être résolues, j’espère, maintenant car nous oeuvrons à une simplification importante des guides et des modalités d’application. Si un exemple suffirait, les sociétés privées ne devront plus participer aux appels d’offre pour acquérir des outillages. La société privée sait très bien ce qui lui faut et cette procédure disparaîtra. Tous les problèmes avec lesquels vous nous avez saisi, surtout en matière d’absence d’application des règles, des lois de non-respect par le fonctionnaires publiques et par les autorités de contrôle d’application des règles, je vous prie de continuer à le faire. J’ai introduit, personnellement, la loi de la pétition, pour ainsi dire, dans mon ministère et je m’adresse aussi aux autres ministères avec la réponse et l’éclaircissement. Je cois fortement que des améliorations sont possibles en matière de communication entre la partie publique et la partie privée , ce que j’ai demandé pendant toute ma vie d’industriel et maintenant j’espère pouvoir améliorer au moins une partie de ce partenariat et cette communication. »



    Remarquons que la Roumanie a monté d’un cran, sur la 31-ème position des 60 marchés analysés, dans un classement réalisé par la compagnie de consulting et audit ERNST &YOUNG à l’égard du degré de globalisation de l’économie. « La Roumanie a une économie ouverte qui bénéficie pleinement de l’accès aux nouveaux marchés, particulièrement de l’Union Européenne » – lit-on dans le rapport.



    « La Roumanie continuera de bénéficier de la libération graduelle du commerce mondial et de l’intégration progressive avec l’Union Européenne. Une partie des entraves du commerce de biens au sein de l’Union Européenne qui persistent encore seront , possiblement, éliminées et la libéralisation du commerce et des services qui pourraient faire bénéficier la Roumanie continuera même si la cadence est plus lente que les estimations antérieures » – précise-t-on encore dans le rapport ERNST&YOUNG. (trad. : Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine du 20.09.2013

    A la Une de la presse roumaine du 20.09.2013

    Les éditions du jour de la presse roumaine en ligne constatent les « réserves » du ministre français de l’intérieur, Manuel Valls, à l’égard de l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen. Dans le même temps, les journalistes roumains se penchent sur une alerte contre la contamination à l’aflatoxine de maïs fourrager roumain, mais aussi sur les conditions posées par les hommes d’affaires turcs pour investir en Roumanie.


  • 09.08.2013

    09.08.2013

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin, a annoncé, pour cette année, une récolte de 7,3 millions de tonnes de blé et de seigle, la plus grande du pays depuis 8 ans et la deuxième depuis 43 ans. Des productions records d’orge, d’avoine et de colza ont été également enregistrées. Le ministre Daniel Constantin a précisé que ces récoltes sont aussi dues à l’implication des autorités, les agriculteurs ayant reçu les subventions pour les superficies cultivées bien avant les délais annoncés. Les producteurs de céréales affirment à leur tour que les entrepôts sont en nombre insuffisant, que le prix des céréales est en chute libre et qu’ils risquent la faillite.



    Investissements – Le bon rapport entre les coûts et la productivité détermine les sociétés allemandes à investir en Roumanie. C’est la conclusion d’un questionnaire proposé par la Chambre de commerce et d’industrie roumano-allemande. La plupart des sociétés allemandes — soit 83% des personnes interrogées – affirment que si c’était à refaire, c’est toujours la Roumanie qu’elles choisiraient pour leurs investissements. Plus d’un tiers affirment souhaiter investir davantage et embaucher du personnel. 14% seulement envisagent de réduire leurs personnels, ce qui prouve que les hommes d’affaires allemands continueront d’investir en Roumanie, contribuant à la création d’emplois. Fondée en septembre 2002 et comptant à présent 530 sociétés, la Chambre roumano-allemande est la plus grande chambre de commerce bilatérale de Roumanie.



    Gazoduc – Le contrat pour la construction d’un gazoduc entre la Roumanie et la République de Moldova, qui doit connecter les villes roumaine de Iaşi et moldave de Ungheni, vient d’être signé. La construction démarrera le 27 août et durera 17 mois. Le but du projet est d’assurer une plus grande sécurité énergétique pour la République de Moldova et pour l’Est de la Roumanie, en diversifiant les sources d’alimentation en gaz. Le gazoduc s’étendra sur 16 km en territoire roumain et sur 10 km en territoire moldave. La capacité prévue est de 1,5 milliards de m3 de gaz — supérieur à la consommation de gaz en République de Moldova, qui se chiffre à 1,3 milliards de mètres cubes.



    Exercice – Un millier de militaires de Roumanie et quelque 600 autres de Bulgarie, de Macédoine et des Etats-Unis ont participé, depuis février, à un ample exercice multinational – Black Sea Rotational Force 2013. L’exercice s’est déroulé sur les territoires de plusieurs Etats de la zone de la Mer Noire, des Balkans et du Caucase, engageant toutes les catégories de forces: terrestres, navales et aériennes. Arrivé à sa 4e édition, l’exercice Black Sea Rotational Force a été dirigé par le Corps de marines des Etats-Unis déployé en Europe et il sera repris en 2014 avec d’autres unités militaires.



    Festival – Arrivé à sa Xe édition, le festival international du film indépendant « Anonimul » – « L’Anonyme » – débute aujourd’hui à Sfântu Gheorghe, dans le Delta du Danube. Des créations cinématographiques d’Afghanistan, de Russie et du Kazakhstan sont en lice cette année. L’unique film roumain de la compétition de longs métrage, c’est « Matei, l’enfant des mines », d’Alexandra Gulea. Le réalisateur hongrois oscarisé Istvan Szabo sera l’invité d’honneur de cette édition et recevra le trophée Anonimul pour toute sa carrière.



    Spectacle – Le Cirque du Soleil présentera à Bucarest en septembre prochain un de ses spectacles les plus applaudis et les plus émouvants: Alegria. En 2013, la compagnie canadienne propose ce spectacle pour la dernière fois. Présentée en première il y a 20 ans à Montréal, cette production comporte 55 artistes de 15 pays et des numéros fascinants. Depuis août 2011, lorsque Alegria a commencé sa tournée européenne, les camions du Cirque du Soleil se sont arrêtés dans plus de 200 villes d’une quarantaine de pays. Après le spectacle de Bucarest, le cirque se dirigera vers Bratislava et vers 12 autres villes.



    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucuresti, rencontrera le Polonais Legia Varsovia, dans le tour éliminatoire de la Ligue des champions. Le tirage au sort a décidé que le match aller ait lieu à Bucarest le 21 août, et le retour à Varsovie, une semaine plus tard. Trois autres équipes roumaines seront présentes dans le tour éliminatoire de l’Europa League – Astra Giurgiu, Pandurii Târgu Jiu et Petrolul Ploiesti, dont les adversaires seront, respectivement, Maccabi Haifa (Israël), Sporting Braga (Portugal), et Swansea City (Pays de Galles).