Tag: INVESTITURE

  • 23.02.2020

    23.02.2020

    Gouvernement
    – Le premier ministre désigné de la Roumanie, le libéral Ludovic Orban, se
    rendra lundi au Parlement pour obtenir le vote d’investiture de son
    gouvernement. Les 16 ministres de la nouvelle équipe gouvernementale, qui garde
    la structure et la composition de celle
    démise par motion de censure, ont été auditionnés aux commissions parlementaires
    spécialisées. Le Parti national libéral cherche à obtenir le rejet de deux
    propositions de gouvernement, afin de permettre la dissolution du Parlement et
    la convocation d’élections législatives anticipées. Selon le premier ministre
    désigné et patron des libéraux roumains, Ludovic Orban, le scrutin pourrait
    avoir lieu à la même période que le scrutin municipal, à une date entre le 15
    et le 30 juin prochain. Mais vu que le Parti social-démocrate a annoncé que ses
    élus ne participeraient pas au vote d’investiture, le vote pourrait être
    reporté en cas d’absence du quorum. Lundi également, la Cour constitutionnelle
    de Roumanie examinera la saisine formulée par les présidents des deux chambres
    du parlement, au sujet de la désignation, par le président Klaus Iohannis, du
    premier ministre démis à former un nouveau Cabinet, ce qui serait contraire à
    la volonté du Législatif.














    Coronavirus – Le ministère roumain des affaires étrangères informe que, vu l’apparition
    de nouveaux cas confirmés de contamination au virus COVID-19 en Italie, vu
    aussi la nombreuse communauté roumaine vivant dans les régions touchées, une
    cellule d’urgence a été créée à l’ambassade de Roumanie à Rome, qui suit de
    près l’évolution de la situation et reste en contact avec les autorités
    italiennes. Pour l’instant, celles-ci n’ont pas
    rapporté des cas de contamination parmi les ressortissants roumains, fait
    savoir le ministère de la santé de Bucarest, qui ajoute que la Roumanie pourrait
    se confrontée à l’apparition de cas de contamination au coronavirus à cause de
    la dynamique des déplacements de ses ressortissants entre l’Italie et la Chine.
    La plupart des contaminations ont été confirmées en Lombardie et en Vénétie, deux régions du nord de la Péninsule italienne,
    où vivent plus de 300 mille citoyens roumains. Rappelons que samedi sont
    rentrés au pays six Roumains qui s’étaient trouvés à
    bord du navire de croisière Diamond Princess, placé en quarantaine au large du
    port japonais de Yokohama, en raison des cas de contamination au coronavirus
    enregistrés parmi les passagers et les membres de l’équipage. Une fois à
    Bucarest, les six Roumains, qui n’ont pourtant pas été dépistés positifs au
    coronavirus, ont été placés en quarantaine pour une période de 14 jours. Deux autres
    Roumains infectés au coronavirus à bord
    du même bateau de croisière sont hospitalisés au Japon, mais leur état de santé
    n’est pas inquiétant. Neuf autres Roumains, membres de l’équipage du Diamond
    Princess, ont décidé de ne pas quitter le bateau.






    Tourisme
    – L’édition de printemps du Salon du tourisme de la Roumanie ferme aujourd’hui
    ses portes, à Bucarest. Y ont participé plus de 300 agences de tourisme qui ont
    offert des séjours à des prix promotionnels. Les destinations estivales les
    plus recherchées cette année par les Roumains ont été la Turquie, la Grèce, l’Espagne,
    la Tunisie et l’Egypte, mais aussi les plus exotiques Bali ou la
    Thaïlande.












    Berlinale
    – La 70-e édition du Festival du film de Berlin, un des plus importants au
    monde, se déroule dans la capitale allemande jusqu’au 1er mars. A l’affiche de
    l’actuelle édition du festival : 340 pellicules dont 18 inscrites dans la
    course au grand prix, l’Ours d’or. La Roumanie n’y manque pas. Le plus récent
    long métrage du réalisateur Cristi Puiu, « Malmkrog », a ouvert la section
    Encounters, vendredi. Ce film est une adaptation en langue française du poème «Trois
    rencontres», du philosophe et écrivain russe Vladimir Soloviov. Un autre
    réalisateur roumain, Radu Jude, est présent dans la section Forum avec deux
    films : « Typographique majuscule » et «La sortie des trains de la gare ». Le
    même Radu Jude est aussi présent à la Foire du film de la Berlinale, avec le
    projet « Les somnambules », décrit par les critiques comme « une comédie
    populaire sur le sexe, la technologie et la société ».


    Tennis
    – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n°2 mondial, a rencontré, ce
    samedi, en finale du tournoi de Dubaï, la jeune Kazakhe Elena Rybakina, n°19
    mondial. La Roumaine s’est imposée au bout de trois sets. C’est la première
    finale que Simona Halep a jouée depuis sa victoire à Wimbledon, l’année
    dernière, et la 37-e de sa carrière, c’est aussi le 20-e tournoi remporté,
    également, dans sa carrière.






    Météo – En Roumanie, une alerte jaune aux
    vents forts est en vigueur aujourd’hui dans les zones de montagne de 27
    départements. A partir de cette nuit et jusqu’à lundi soir, une alerte rouge
    aux orages concernera les zones situées à plus de 1.500 m d’altitude, les
    rafales de vents pouvant atteindre 130 km/h. Ce soir, une alerte jaune aux
    vents forts entrera en vigueur sur l’ensemble du territoire du pays. Les températures
    de la mi-journée vont de 3° à 12°, avec 8°, Bucarest, à midi.

  • Political uncertainty in Bucharest

    Political uncertainty in Bucharest

    Last year, the Romanian Social Democrats surprisingly lost the EP elections, the governing and the presidential election. Also in 2019, the PSD strongman Liviu Dragnea was imprisoned for corruption leaving the party without a leader. After these unexpected blows, few would have imagined that the main leftist party in Romania would continue to call the tune or at least to spoil their political adversaries’ game.



    The Social Democrats still have a say in political procedures as they have held a relative majority in Parliament since 2016, the year of the latest elections. And this very majority forced the first minority Liberal government headed by Ludovic Orban to avoid parliamentary debate on some of its bills, and to eventually resort to the procedure of assuming responsibility for those respective bills. The government assumed responsibility also for the bill on reintroducing the election of mayors in two rounds, a move that proved fatal.



    Worried that the new voting system might influence negatively their results at the summer local elections, the Social Democratic Party joined forces to gather all the political groups which were opposed to the bill, and dismissed the first Orban government through a motion of no confidence. Now, they are playing the majority card again to thwart the Liberals’ plans to hold early elections. The Social Democrats are set to boycott the government meeting of Monday, February 24, when the second Orban government has to receive the investiture vote.



    According to the Social Democratic interim leader Marcel Ciolacu, they want to expect the decision of the Constitutional Court which is going to examine, also on Monday, the possible legal conflict between Parliament and the Presidential Administration regarding the designation of Ludovic Orban to the position of PM for a second time. The Social Democrats believe that the president defied the MPs by designating a prime minister that had just been dismissed by Parliament.



    However, constitutional law experts claim that the PSD notification of the Court is ungrounded and that the president has the right to designate whomever he wants, in the absence of a party that holds an absolute majority, according to a previous ruling of the Constitutional Court. Observers are convinced that the move is another subterfuge of the Social Democrats who are doing their best to avoid observing the period of two months in which two governments should be dismissed for Parliament to be dissolved and early elections to be called.



    If quorum is not achieved on Monday, the investiture vote will be postponed and thus the procedure for early elections delayed. The PSD will equally vote against the emergency decree regulating legislative elections, which brings important modifications to the vote in the Diaspora, from the voting period of 3 days to the doubling of the number of the Diaspora’s representatives in Parliament.



    Cautious and attentive to the reaction of the Romanians from abroad, Marcel Ciolacu announced that all the measures targeting the Diaspora would be included in a bill initiated by his own party. Meanwhile, the Liberals are reiterating their will to call early elections, which they consider the only way to overcome the current political deadlock, since they would allow the creation of a solid center-rightist majority. The Save Romania Union is in favor of early elections, but the rest of the parliamentary parties are opposed to them, because they risk not being included in the future parliament. (translation by L. Simion)

  • 01.12.2019 (mise à jour)

    01.12.2019 (mise à jour)

    Fête nationale — « La Fête nationale est la plus émouvante des fêtes de la nation roumaine, un symbole de la liberté, de la démocratie, de nos droits et de nos libertés fondamentales ». C’est ce qu’a déclaré dimanche le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de la réception organisée à cette occasion au Palais de Cotroceni, siège de l’Administration présidentielle. « Les Roumains ont défendu la démocratie dans la rue et dans les bureaux de vote », a affirmé le président, précisant qu’ il « souhaite que les Roumains de l’étranger rentrent dans le pays et qu’il y retrouvent une Roumanie fonctionnelle ».


    La Roumanie a célébré ce dimanche, 1er Décembre, les 101 ans écoulés depuis la création de l’Etat national unitaire. A l’occasion de la Fête nationale, la capitale roumaine, Bucarest, a accueilli le traditionnel défilé militaire. Y ont participé 4000 militaires et spécialistes des ministères de l’Intérieur et de la Défense, du Service roumain de renseignement et de l’Administration locale des pénitenciers, appuyés par 200 moyens techniques ainsi que 500 soldats de 21 pays partenaires et alliés. Plusieurs dizaines d’avions ont survolé le ciel de la capitale pendant cet événement auquel a assisté le président du pays, Klaus Iohannis. La Fête nationale a également été marquée dans d’autres grandes villes à travers le pays. Le premier ministre Ludovic Orban a été présent à la parade militaire organisée à Alba Iulia, ville du centre du pays où l’Union de la Transylvanie avec la Roumanie a été proclamée le 1er Décembre 1918. Toutes les institutions militaires ont arboré le drapeau national tandis que les navires maritimes et fluviaux ont hissé le Grand pavois. La Fête nationale a également été célébrée par les soldats roumains déployés en Afghanistan, dans les Balkans occidentaux, au Mali, en Irak et en Pologne. Devenu Fête nationale de la Roumanie après la chute du communisme, en décembre 1989, le 1er Décembre marque la finalisation, à la fin de la Première Guerre mondiale, plus précisément en 1918, du processus de formation de lEtat roumain unitaire, par lentrée sous lautorité de Bucarest de toutes les provinces à population roumaine majoritaire ayant appartenu aux empires multinationaux voisins.



    Message — Le président américain Donald Trump a transmis à son homologue Klaus Iohannis un message à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie. « La Roumanie est un allié inestimable des Etats-Unis et de l’OTAN », est-il dit dans ce message. Le président américain s’est par ailleurs félicité de l’engagement ferme de Bucarest à partager les responsabilités et la sécurité transatlantique. Donald Trump a également apprécié l’attachement de la Roumanie aux valeurs communes de la démocratie, de l’Etat de droit et de l’économie de marché.



    Défense — Le général-lieutenant Daniel Petrescu a été investi dimanche des fonctions de chef d’Etat – major de la Défense. Lors de la cérémonie d’investiture, le président Klaus Iohannis a déclaré que le nouveau chef de l’armée roumaine doit agir avec détermination. Il a également affirmé que la sécurité et la défense du pays constituent une priorité stratégique qui repose sur le renforcement de la position de la Roumanie au sein de l’OTAN et de l’UE et sur l’approfondissement du partenariat stratégique avec les Etats-Unis. A son tour, le nouveau chef d’Etat – major de l’Armée a affirmé que l’élément central de son mandat serait la continuité, avec un accent particulier sur la création d’une armée moderne. Parmi ses priorités figurent l’accroissement de la capacité de combat des unités, la formation des futurs commandants, l’appui interinstitutionnel fourni aux autorités de l’administration publique centrale et locale, le respect des engagements internationaux pris par la Roumanie.



    Tirana – La Roumanie a envoyé en Albanie, pays qui a été secoué par un séisme de magnitude 6,4 sur l’échelle de Richter, des aides humanitaires consistant en tentes, sacs de couchage, lits, couvertures, matelas et draps, précise un communiqué du gouvernement de Bucarest. Deux aéronefs C-130 Hercules ont transporté en Albanie les aides humanitaires et en ont remmené les 52 sapeurs pompiers roumains qui ont participé aux missions de recherche et de sauvetage menées dans les zones touchées par la secousse. Ces opérations ont officiellement pris fin ce dimanche. Le premier ministre albanais, Edi Rama, a fait savoir que le tremblement de terre avait fait 51 victimes et plusieurs centaines de blessés et qu’il avait laissé des milliers de personnes sans abri. Les villes les plus affectées sont Durres, sur la côte adriatique et Thumane, au nord de Tirana.



    Commission européenne — La Commission Européenne de l’Allemande Ursula von der Leyen, a démarré ses travaux ce dimanche 1 décembre. Les Etats membres ont décidé que le nouvel Exécutif pourra fonctionner avec 27 commissaires au lieu de 28, après le refus de Londres d’avancer sa proposition dans le contexte du Brexit. La Roumaine Adina Valean , issue du Groupe des Populaires européens est chargée du portefeuille des Transports. La première réunion officielle du Collège des commissaires aura lieu le 4 décembre et portera sur l’adoption de plusieurs décisions bureaucratiques.



    Handball – La sélection de Roumanie de handball féminin a remporté dimanche sa première victoire au sein du Groupe C des préliminaires de la Coupe du monde accueillie par le Japon jusqu’au 15 décembre. Elle a vaincu le Sénégal, sur le score de 29 à 24. Lors du premier match, samedi, les Roumaines se sont inclinées devant lEspagne, score 31-16. Dans le même groupe, le Monténégro a triomphé contre le Kazakhstan (30-21), tandis que l’Espagne s’est imposée face à la Hongrie (29-25). Les sportives roumaines rencontreront les handballeuses kazakhes le 3 décembre. Notons qu’entre 1957 et 2017 la Roumanie n’a manqué aucune compétition mondiale de handball. Les tricolores ont décroché l’argent en 2005, en Russie et le bronze, en 2015, au Danemark.



    Météo — Les météorologues ont lancé une mise en garde, valable de lundi matin à mardi matin, contre les chutes de neige, le verglas, les fortes rafales de vent et le froid. Les précipitations seront signalées d’abord sur l’ouest, le nord, le centre du pays et dans les régions de montagne, mais elles vont peu à peu gagner le reste du territoire. Dans la première partie de la semaine, il fera froid le matin et la nuit, notamment dans les régions du nord. Les températures minimales iront de -8° à 2°, tandis que les maxima s’étaleront entre 0° et 10°.


  • New Commission to seek European Parliament endorsement

    New Commission to seek European Parliament endorsement

    The vote on the new European Commission is scheduled for next Wednesday, during the plenary session of the European Parliament in Strasbourg. The announcement was made by the Parliament president David Sassoli, who said the Conference of Presidents authorised the publication of the evaluation letters of Commissioners-designate. These are reports made by the specialist committees following the hearing of each candidate, held between September 30 and October 8 for 23 nominees. The last round of committee hearings was held on November 14, when the new candidates sent by Romania, Hungary and France were evaluated, after the initial nominations made by these countries were rejected in the parliamentary validation procedure.



    Meanwhile, last week the European Commission initiated an infringement procedure against Britain, which declined nominating a commissioner-designate.



    According to the president of the European Parliament, over the past 2 months the body has carefully reviewed the performances of the commissioners-designate, and the Conference of Presidents, made up of the political group leaders and the EP president, conducted the final evaluation after exchanging opinions with the Commissions 3 executive vice-presidents—Frans Timmermans, Margrethe Vestager and Valdis Dombrovkis.



    “The hearings have been detailed, and sometimes difficult, but they provide a unique and transparent way for MEPs to verify whether the Commissioners-designate are ready for the job ahead, Sassoli said, and on Thursday Parliament officially closed the evaluation process. The vote on the College of Commissioners will take place next week, and if its a favourable vote the Commission will be able to start its work on December 1. “As the direct link with EU citizens, the Parliament will continue to hold the Commission to account and ensure it delivers on its promises, the EP president added.



    The vote in the Parliament plenary session will be held after Ursula von der Leyen has presented the new members and their programme. In the next 5 years, Europe will be facing many challenges, Sassoli also mentioned, from long-term solutions to the migration and asylum to taking over global leadership in the fight against climate change. We need a European Commission ready to tackle the problems that matter to Europeans, David Sassoli also said.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Sanctions au sein des partis d’opposition

    Sanctions au sein des partis d’opposition

    Après avoir perdu le pouvoir, le Parti social-démocrate (PSD) se retrouve fragilisé dans la dernière ligne droite avant la présidentielle. Le fait que plusieurs parlementaires sociaux-démocrates aient contribué, par leur vote, aussi bien à la destitution du propre cabinet qu’à l’installation du nouveau gouvernement libéral, quitte à encourir l’exclusion, en dit long sur l’état d’esprit qui règne dans les rangs de cette formation politique. Les épurations qui suivront sont loin de détendre l’atmosphère et un éventuel échec dans la course à la fonction suprême dans l’Etat va certainement aggraver les problèmes. Pourtant, même si le PSD a traversé par le passé des tourments pareils, dont certains ont mené à des scissions, il s’en est finalement sorti.



    Une situation difficile traverse ProRomania aussi. Il sagit de la plus jeune formation de centre-droit, fondée par les dissidents du PSD qui ont choisi de changer de camp en raison de la manière discrétionnaire dont le parti était dirigé par son ancien leader Liviu Dragnea, qui depuis mai dernier, purge une peine de prison ferme pour corruption. Le parti ProRomania, de l’ex premier ministre Victor Ponta, qui avait voté en faveur de la motion de censure déposée à l’encontre du cabinet Dăncilă, a ultérieurement décidé de ne pas donner son vote au gouvernement libéral, pour des raisons idéologiques. Toutefois, certains parlementaires issus de ce parti, dont les ex ministres Daniel Constantin et Sorin Câmpeanu, ont soutenu le nouveau cabinet, en arguant que le pays devait être gouverné, ce qui leur a valu des sanctions sévères.


    ProRomânia a donc décidé que les députés ayant voté en faveur de l’investiture du cabinet Orban soient révoqués de leurs fonctions de dirigeants des structures locales du parti. Ils se sont également vu retirer le soutien politique pour toutes les fonctions qu’ils détiennent au sein du Parlement. L’intégrité morale est une des valeurs que tous les membres de Pro România doivent s’approprier et la décision de sanctionner les sept députés est une conséquence naturelle du fait qu’ils ont perdu la confiance qui leur avait été accordée, peut-on lire dans le communiqué par lequel la direction du parti justifie ces mesures.


    En réplique, Daniel Constantin a fait savoir qu’il allait quitter le parti. Pour sa part, Mihai Tudose, ancien premier ministre et actuel eurodéputé, a reproché à Ponta de sanctionner le délit d’opinion et a pointé du doigt la poussée d’autoritarisme qui le rapproche de Liviu Dragnea. En plus, Tudose a conseillé à Ponta d’assumer l’échec des négociations menées dernièrement et de lâcher les rênes de cette formation politique. (Trad. Mariana Tudose)

  • Investiture vote on the new government in Parliament

    Investiture vote on the new government in Parliament

    For the first time in 30 years of post-Communist democracy, Romania has a national Liberal government. On Monday evening, gathering for a common session, Romania’s two-chamber Parliament voted for the investiture of a new government headed by the leader of the National Liberal Party- PNL, Ludovic Orban. The vote was expected with anxiety, given that nobody could know for sure if Ludovic Orban managed to gather the necessary 233 votes, that is half plus one of the total number of senators and deputies, which the new government needed to pass.



    There were eventually 240 votes, in the context in which the Liberals hold only about 20% of the number of votes in Parliament. The most numerous group, the Social Democratic Party and its splinter group Pro Romania boycotted the vote. Voting for the investiture of the new government were the representatives of the Save Romania Union, the People’s Movement Party, the Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania, the Alliance of Liberals and Democrats, of the national minorities group as well as several MPs from Pro Romania party who disregarded the order of the their leader, the former Social Democratic PM Victor Ponta, not to vote.



    Thus, a Liberal government will take over from the Social Democratic government headed by Viorica Dancila, dismissed on October 10 through a motion of no confidence. The motion was initiated by the Liberals and signed by MPs from the entire political spectrum. The signatories to the motion had labeled Dancila’s government as the most toxic government of the past 30 years and stated that, after its dismissal, they would adopt a responsible governing program focused on the country’s development and modernization and on the prosperity of each and every Romanian.



    The emergencies of the new government are: managing the November presidential election in Romania and abroad, designating an acceptable candidate for the position of European Commissioner, a last budget adjustment for 2019 as well as the drafting of the 2020 budget. In comparison with the numerous Social Democratic government, the Liberals opted for a government formula consisting of 16 ministries.



    Among the new ministers are personalities whose competence has been recognized by their very adversaries, namely the lawyer Catalin Predoiu who will take the justice minister seat, the diplomat Bogdan Aurescu who will be foreign minister and general Nicolae Ciuca who will serve as defense minister. The new government will also include ministers who received a negative vote in the special parliamentary committees such as Ion Ştefan, at the public works ministry, Violeta Alexandru, at the labor ministry and Florin Cîţu at the public finance ministry.



    In a best case scenario, this composite team will govern Romania for one year, until the scheduled parliamentary elections in the fall of 2020. However, this government is very fragile, given that the small groups that voted for its investment have their own agendas and requirements, often diverging, and any motion of no confidence could pass quite easily, analysts say. (translation by L. Simion)

  • Parliament holds investiture vote on new government

    Parliament holds investiture vote on new government

    Viorica Dancila’s Social Democratic
    government was dismissed on the 10th of October following a
    no-confidence vote in Parliament. This marked the end of an agony that lasted a
    month and a half, during which the Social Democratic Party, already badly hit
    by the poor results in the European elections, had to govern without its junior
    partner, the Alliance of Liberals and Democrats, thus being accused by the
    president and the opposition of being illegitimate. 238 MPs from across the
    political spectrum, including from the Social Democratic Party, voted in favour
    of the no-confidence motion initiated by the National Liberal Party. 233 votes
    would have been enough to bring down Dancila’s government. It’s also 233 votes
    that the new cabinet proposed by the Liberal leader Ludovic Orban needs in
    order to win the investiture vote.




    It was difficult for Orban to negotiate
    the votes needed to end the Social Democratic rule, but it’s even more
    difficult now to secure the votes that could turn the National Liberal Party
    from the biggest opposition party into the ruling party. This is because not
    all MPs who wanted the Social Democrats to leave the government are comfortable
    with them being replaced by the Liberals. This is the case of the MPs from Pro
    Romania, a splinter group of the Social Democratic Party who say they will not
    abandon their leftist views, which makes them incompatible with the National
    Liberal Party. Orban has presented Parliament with the same ministers
    interviewed last week by Parliament’s specialist committees, despite the fact
    that three of them received negative opinions. They are the Liberal senator
    Florin Citu, proposed to take over the finance ministry; the head of the Bucharest
    branch of the Liberal Party Violeta Alexandru, due to take over the labour
    ministry; and the Liberal deputy Ion Stefan, a candidate for the ministry of
    public works, development and administration. Ludovic Orban says the
    committees’ vote was strictly political and that he has full confidence in his
    team. He is optimistic about securing the needed investiture votes despite
    question marks about quorum, given that the Social Democratic Party has already
    announced they are not going to attend.




    The prime minister designate is
    counting on the support of 237 MPs from the National Liberal Party, the Save
    Romania Union, the People’s Movement Party, the Alliance of Liberals and
    Democrats and the national minorities, as well as independents and even some
    Social Democrats and Pro Romania MPs. Ludovic Orban:




    Despite the boycott, I am confident
    that we will be able to give Romania a legitimate government that will get to
    work on day one and solve the big problems facing Romania. We have organised
    ourselves so as to secure quorum within the set deadline.




    The outgoing prime minister Viorica
    Dancila says the Social Democrats will not be in the room during the vote and
    has threatened to expel the MPs who ignore the party’s decision. Viorica
    Dancila:




    We cannot possibly endorse a
    programme that is against the Romanian people. It’s not important to replace
    one person with another, they will have to answer to pensioners, the local
    communities and mayors, regardless of their political orientation.


    If it wins the investiture vote,
    Ludovic Orban’s cabinet will have to address quickly a number of challenges
    such as picking Romania’s candidate for the position of European commissioner,
    after three failed attempts by the previous cabinet, and drafting the budget
    for next year.

  • Vote d’investiture du gouvernement au parlement roumain

    Vote d’investiture du gouvernement au parlement roumain

    Pour la première fois depuis la chute du régime communiste, la Roumanie se voit doter d’un gouvernement monocolore libéral. Réuni lundi soir en séance commune, le Parlement bicaméral de Roumanie a donné son vote d’investiture au cabinet de Ludovic Orban. Le suspens a perduré tout au long de cette réunion pendant laquelle, Orban n’avait aucune certitude de pouvoir réunir les 233 voix qui lui étaient nécessaires pour passer au Parlement. Finalement, les libéraux ont reçu 240 voix favorables, dans le contexte où leur parti occupe seulement 20% des sièges au Parlement et le parti le plus nombreux, à savoir le PSD, secondé par ProRomania, a décidé de boycotter le vote.

    A part le oui des libéraux, Ludovic Orban a bénéficié de l’appui de l’Union Sauvez la Roumanie, du Parti du Mouvement populaire, de l’Union démocrate des magyars de Roumanie, de l’Allliance des libéraux et des démocrates, des représentants des minorités nationales et de quelques parlementaires Pro Romania qui ont désobéi à leur leader, l’ancien premier ministre social-démocrate, Victor Ponta. Du coup, le cabinet de Ludovic Orban remplace celui social-démocrate de Viorica Dancila, révoqué le 10 octobre dernier, par une motion de censure initiée par le PNL. Intitulé Il faut que le gouvernement Dancila démissionne d’urgence, le document qualifiait l’équipe de Viorica Dancila de la plus nocive des 30 dernières années. Les signaitaires de la motion s’engageaient à adopter, une fois au pouvoir, un programme de gouvernance responsable, avec un accent particulier sur le développement et la modernisation du pays et la prospérité de tous les Roumains.

    Sur l’ensemble des priorités que le nouveau cabinet se donne, notons les prochaines élections présidentielles, la désignation d’un candidat au poste de commissaire européen qui soit accepté par Bruxelles ou encore, le budget pour l’année prochaine. A la différence du précédent gouvernement social-démocrate, l’actuel cabinet libéral n’a que 16 portefeuilles. Sur l’ensemble des nouvelles figures ministérielles dont les compétences sont reconnues même par les adversaires politiques des libéraux, notons l’avocat Catalin Predoiu à la Justice, le diplomate Bogdan Aurescu au Ministère des Affaires Etrangères ou encore le général, Nicolae Ciuca, au Ministère de la Défense.

    Pourtant, sur l’ensemble des nouveaux ministres, trois ont reçu un avis négatif suite aux auditions de la semaine dernière, dans les commissions de spécialité. Il s’agit du sénateur Florin Cîţu, aux Finances, de la cheffe du PNL Bucarest, Violeta Alexandru, au ministère du Travail, et du député libéral Ion Ştefan, au ministère des Travaux publics, du Développement et de l’Administration. Idéalement, la nouvelle équipe gouvernementale dirigera la Roumanie une année durant, jusqu’au moment des élections parlementaires prévues l’automne prochain. Pourtant, l’actuel cabinet est fragile, surtout que son investiture repose sur le vote de plusieurs formations qui a, chacune, son propre agenda et ses propres exigences, souvent, contradictoires. Du coup, s’inquiètent les analystes, toute motion de censure pourrait passer facilement. (trad.Ioana Stancescu)

  • 01.11.2019 (mise à jour)

    01.11.2019 (mise à jour)

    Gouvernement – Le vote d’investiture pour le cabinet de Ludovic Orban aura lieu lundi au Parlement de Bucarest. Il a besoin d’au moins 233 voix favorables pour passer au Parlement. Afin de s’assurer le nombre de voix nécessaires, Ludovic Orban a signé, en début de semaine, des accords politiques avec l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie, le Parti du mouvement populaire, l’Alliance des libéraux et des démocrates et avec les minorités nationales. Il devrait remplacer le gouvernement de Viorica Dăncilă, destitué par motion de censure. Le Parti social-démocrate et ProRomânia, les deux de gauche, ont annoncé qu’ils ne participeraient pas à la réunion du parlement prévue lundi. Ludovic Orban a fait choix pour une formule gouvernementale avec moins de ministères — 16. Les urgences à l’agenda du futur cabinet sont la désignation du candidat de la Roumanie au poste de commissaire européen, le dernier collectif budgétaire de 2019 et la construction du budget pour l’année prochaine.



    Fête de la Radio — La Journée de la Radio nationale est célébrée chaque année, le 1er novembre. C’est la date à laquelle, en 1928, était inaugurée la station nationale de radio, par l’appel : « Allô, allô, ici Radio Bucarest, Roumanie », prononcé par le Pr Dragomir Hurmuzescu, promoteur de la radiophonie roumaine. A l’occasion, un concert de l’Orchestre national de la Radio a été prévu, à la Salle de concerts de la Radio. Dans le grand hall de la Radio, l’exposition de photos « Afghanistan : Visages de la guerre » du correspondant de Radio Roumanie, Ilie Pintea, peut être visitée jusqu’au 5 novembre.



    Protestation — Les mineurs de deux mines de la Vallée du Jiu (centre-ouest) continuent leur protestation déclenchée lundi, lorsqu’une centaine de personnes se sont bloquées dans le souterrain. Les protestataires sont mécontents du licenciement collectif qui devrait intervenir au début de l’année prochaine, au moment de la fermeture des exploitations. Ils affirment que, si leurs revendications ne sont pas prises en compte, ils entreront en grève de la faim et réclament la présence dans la Vallée du Jiu de la première ministre destituée, Viorica Dăncilă. Les mineurs demandent l’adoption d’un acte règlementaire censé leur garantir la protection sociale après le licenciement. Les deux mines sont entrées, fin décembre 2017, dans un programme de fermeture et d’écologisation.



    Vote — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a finalisé l’envoi vers les missions diplomatiques et les bureaux consulaires de Roumanie des matériels nécessaires pour le vote à l’étranger aux prochaines élections présidentielles. Les 835 bureaux de vote qui seront mis en place à l’intention des Roumains de l’étranger seront dotés entre autres, pour le premier tour de scrutin, de 4.483.907 bulletins de vote et de 7.739 tampons encreurs portant la mention « voté ». Une première pour ces élections c’est que, pour éviter les files d’attente, le vote des Roumains de la diaspora s‘étendra sur six jours: trois pour le premier tour de scrutin, à savoir du 8 au 10 novembre et trois autres pour le second, respectivement du 22 au 24 novembre. Par ailleurs, ceux qui se sont inscrits sur la plate-forme en ligne peuvent voter par correspondance aussi. Le président de l’Autorité électorale permanente, Constantin-Florin Mituleţu-Buică, a déclaré vendredi que le coût de ces élections présidentielles était de près de 150 millions d’euros.



    Tourisme — Les 9 premiers mois de l’année, les arrivées dans les structures d’accueil touristique de Roumanie ont totalisé 10,449 millions de personnes, en hausse de 4,4% par rapport à la même période de l’année précédente, indiquent les données publiées par l’Institut national de la statistique. Selon la source citée, pendant la période examinée, sur le nombre total des arrivées, celles des touristes roumains ont représenté 79,8%, le reste de 20,2% étant des touristes étrangers. Les Européens arrivent en tête avec 74,4%, et sur ces derniers, 85% ont été des ressortissants de l’UE.



    Tennis — Dans le Groupe Violet du tournoi des championnes, qui se tient à Shenzhen, en Chine, la Roumaine Simona Halep (5e WTA) a raté la qualification pour les demi-finales, après s’être inclinée vendredi devant la Tchèque Karolina Pliskova (2e WTA), sur le score de 6-0, 2-6, 6-4. Cette dernière va rencontrer dans le pénultième acte l’Australienne Ashleigh Barty, n°1 mondiale et qui se classe également première dans le Groupe Rouge. Dans l’autre demi-finale, l’Ukrainienne Elina Svitolina (8e WTA), détentrice du trophée et n°1 du Groupe Violet, affrontera la Suisse Belinda Bencic (7e WTA). Simona Halep a disputé la finale du tournoi des championnes en 2014, lorsqu’elle a été vaincue par l’Américaine Serena Williams.



    Météo — Les températures se rapprocheront des normales de saison sur la plupart des régions du pays et le ciel sera plutôt couvert. Des pluies sont attendues dans le sud-ouest, le nord et le nord-est; tandis qu’en haute montagne les précipitations seront mixtes. Les maxima de l’air iront de 8° à 16°.

  • La semaine des négociations décisives

    La semaine des négociations décisives

    A Bucarest, il est plus
    facile de renverser un gouvernement que d’en installer un, c’est la conclusion
    des évènements qui ont eu lieu sur la scène politique roumaine ces deux dernières
    semaines. Ce 10 octobre, le législatif bicaméral a adopté une motion de censure
    déposée par l’opposition libérale contre le cabinet de la sociale-démocrate
    Viorica Dancila. Sous le titre, « Afin de reconstruire la Roumanie, le
    gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence ! » la motion a été
    votée par 238 sénateurs et députés. Elle portait déjà la signature d’élus
    nationaux de toute couleur politique : du Parti national libéral, de
    l’Union Sauvez la Roumanie, du Parti du mouvement populaire, de l’Union
    démocrate magyare de Roumanie, de Pro Romania et de l’Alliance des libéraux et
    des démocrates. S’y sont ajouté les représentants des minorités nationales, un
    indépendant et même certains élus nationaux du PSD. 233 voix favorables étaient nécessaires pour
    que la motion soit adoptée et le gouvernement destitué.

    De l’avis des
    signataires de la motion, l’équipe gouvernementale sociale-démocrate a été le
    gouvernement le plus nocif des 30 dernières années. Les initiateurs de la
    motion promettaient d’adopter un programme de gouvernance responsable ciblé sur
    le développement et la modernisation du pays et censé apporter une véritable
    prospérité pour chaque roumain. A l’heure actuelle, les libéraux affirment
    avoir élaboré une stratégie visant à mobiliser les élus nationaux qui avaient
    voté la motion à soutenir le prochain cabinet.

    Le leader du PNL Ludovic Orban, le
    premier ministre désigné par le président roumain Klaus Iohannis, a eu des
    consultations avec les formations politiques représentées au parlement qui ont
    soutenu la motion de censure, en vue de s’assurer le nombre de voix nécessaires
    à l’investiture, 233 sur un total de 465. Ce dimanche, Ludovic Orban a affirmé
    avoir inclus dans le programme de gouvernance des mesures exigées par les
    partis susceptibles de soutenir l’exécutif libéral. Pourtant, il s’agit parfois
    de sollicitations génératrices de confusions et de contradictions. L’USR et le
    PMP demandent un retour aux élections municipales à deux tours de scrutin, une
    proposition rejetée par l’Union démocrate magyare de Roumanie qui tente ainsi
    de conserver sa suprématie politique dans de nombreuses localités
    transylvaines.

    La majorité des forces politiques d’opposition demandent la
    suppression de la section spéciale du Parquet général en charge d’enquêter des
    infractions réelles ou hypothétiques, commises par les magistrats. C’est une
    idée qui ne tient pas au cœur de l’Alliance des libéraux et des démocrates,
    ancien partenaire du PSD et membre de plusieurs gouvernements qui ont
    constamment essayé de subordonner politiquement les magistrats et de limiter la
    lutte contre la corruption. Ce qui plus est, selon la première ministre
    roumaine, Viorica Dancila, les sociaux-démocrates voteront contre l’installation
    du cabinet Orban.

    L’actuel gouvernement Dancila pourrait se transformer en
    cabinet par intérim et gouverner jusqu’aux élections présidentielles du mois
    prochain. Le futur président pourrait désigner un nouveau premier ministre et
    le charger de constituer une majorité au Parlement. Des élections législatives
    anticipées sont également possibles si les parlementaires n’accordent leur vote
    de confiance à l’investiture du gouvernement dans un délai de 60 jours depuis
    la première demande et rejettent deux demandes d’investiture successives.

  • 21.05.2019 (mise à jour)

    21.05.2019 (mise à jour)

    Environnement — Dans le contexte de l’exercice par la Roumanie de la présidence du Conseil de l’UE, Bucarest a accueilli les 20 et 21 mai la réunion informelle des ministres de l’Environnement des Etats communautaires. Y ont été débattues les mesures à prendre au niveau européen et international en vue de créer le cadre nécessaire en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les priorités visent principalement à réduire la consommation d’énergie. Le commissaire européen à l’Environnement, aux Affaires maritimes et à la Pêche, Karmenu Vella, a annoncé ce mardi que la Commission européenne adopterait bientôt de nouvelles orientations sur l’intégration des services d’écosystèmes dans la prise des décisions et d’infrastructure verte. Et ce parce qu’il convient de stimuler l’économie régénérative, circulaire, et il faut promouvoir la politique agricole durable. La thématique de la biodiversité y a été également abordée, les discussions mettant en exergue l’importance de l’intégration des objectifs ayant trait à la biodiversité dans les politiques et les stratégies sectorielles pertinentes.



    Investiture — La vice-première ministre de la Roumanie, Ana Birchall, a participé, lundi, à Kiev, à la cérémonie d’investiture du président élu de l’Ukraine, Volodimir Zelenski. Un communiqué du gouvernement roumain informe que Mme Birchall a eu à cette occasion une entrevue bilatérale avec le nouveau leader ukrainien, au cours de laquelle, elle a réaffirmé le soutien ferme de la Roumanie pour l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international. La consolidation de la sécurité dans la région de la mer Noire est un objectif commun, a ajouté la vice-première ministre roumaine. Elle a aussi abordé la situation des droits de la minorité roumaine d’Ukraine, soulignant le rôle de lien que jouent les minorités dans la relation bilatérale. Les deux parties ont souligné l’importance de trouver des solutions concernant les droits des ethniques roumains d’Ukraine. Près d’un demi-million d’ethniques roumains vivent dans l’Etat voisin, la plupart d’entre eux se trouvant sur les territoires roumains annexés en 1940 par l’ancienne Union Soviétique et dont l’Ukraine a hérité en tant qu’Etat successeur.



    Syndicats — Les syndicats des travailleurs des pénitenciers roumains ont suspendu les protestations de ce mois-ci après avoir reçu une invitation du gouvernement pour des discussions le 22 mai. A la mi-avril, les syndicalistes ont annoncé le déclenchement de protestations à délai indéterminé, en raison des baisses salariales que la plupart des travailleurs du système ont connues. Les salariés demandent, principalement, que soit adopté le Statut du policier des prisons et la publication d’urgence de l’ordre du ministre portant paiement des heures supplémentaires.



    Citoyens — La Roumanie a délivré en 2017 plus de 54.000 de permis de séjour à des citoyens originaires d’Etats non UE, plus de 14% de moins par rapport aux quelque 63.000 permis délivrés en 2016. C’est la baisse la plus importante enregistrée parmi les Etats membres de l’Union, indiquent les chiffres rendus publics aujourd’hui par Eurostat. Pour comparaison, également en 2017, la Hongrie a délivré plus de 117.000 permis de séjour, un chiffre presque double par rapport à celui de 2016. D’autres Etats communautaires où le nombre des permis de séjour pour les citoyens de pays tiers a augmenté de manière significative d’une année à une autre sont la Bulgarie (41%), Malte (25%) et la Slovaquie (21%). Au sein de l’UE, fin 2017, on décomptait plus de 20 millions de permis de séjour valides délivrés à des ressortissants non -UE. Trois quarts de ce chiffre concernait 5 pays : l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni.




    Militaire — Plus de 1.200 militaires roumains et étrangers participent ces jours-ci au plus grand exercice de communications et d’informatique de l’OTAN – Steadfast Cobalt 2019 — qui se déroule à Otopeni, dans la banlieue proche de Bucarest. L’objectif en est une instruction en commun, ciblée sur le support multinational pour les opérations déroulées par l’Alliance et l’application des procédures nécessaires à l’interopérabilité des ressources humaines et techniques. L’exercice militaire se déroule jusqu’au 2 juin.



  • 29.10.2018 (mise à jour)

    29.10.2018 (mise à jour)

    Radio Roumanie — La radio publique roumaine marque, le 1er novembre, ses 90 ans d’existence, par une série d’événements dédiés. Lundi a été lancée une série de théâtre radiophonique, « Quelque part en 28 », retraçant, tout au long de ses onze épisodes, la naissance du théâtre radiophonique roumain. Par ailleurs, l’un des studios de transmission de la Société roumaine de Radiodiffusion a pris le nom de Paul Grigoriu, exceptionnel homme de radio, pilier aussi de la rédaction française de Radio Roumanie Internationale. Il a fait entendre le timbre particulier de sa voix pendant 40 ans sur les ondes de la radio publique roumaine, à partir de 1969. Par ailleurs, l’Orchestre de chambre et l’Orchestre national Radio, aux côtés de la Chorale académique et de la Chorale radio des enfants vont donner un concert pour célébrer le 90e anniversaire de la radio publique roumaine.



    Fonds — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, et la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, ont discuté lundi, à Bucarest des possibilités de financer la construction, en Roumanie, de trois hôpitaux régionaux et identifié des solutions concrètes à cela. Selon un communiqué du gouvernement, Viorica Dăncilă et Corina Creţu ont également abordé la question de l’absorption des fonds européens dans le domaine de l’infrastructure des transports. Corina Creţu avait antérieurement déclaré que la Roumanie avait perdu entre 1,8 et 2 milliards d’euros sur les 19,5 milliards d’euros de fonds structurels qu’elle s’était vu allouer par Bruxelles dans ce secteur. La commissaire européenne a tenu à souligner que dans l’actuel exercice budgétaire, la Roumanie bénéficie d’une enveloppe de 31 milliards d’euros, y compris des fonds destinés à l’agriculture.



    Justice — Le Conseil supérieur de la magistrature de Bucarest a transmis au procureur général, Augustin Lazăr, à la demande de ce dernier, que dans son dossier de candidature de 2016 ne figurait la solution de classement sans suite d’aucune affaire concernant le président du pays, Klaus Iohannis. C’était là un des 20 points sur la base desquels le ministre de la Justice, Tudorel Toader, avait demandé, la semaine passée, la révocation de ses fonctions du procureur général de Roumanie. Le ministre Toader a déclaré qu’il rendrait publics, mardi, la procédure et le calendrier de nomination, ainsi que le dossier de candidature d’Augustin Lazăr. Entre temps, plusieurs procureurs ont exprimé leur soutien au procureur général et demandé au ministre de la Justice d’abandonner la procédure de révocation. Ils précisent que de nombreux documents internationaux recommandent de renforcer l’indépendance des procureurs, y compris en réévaluant la procédure de nomination et de révocation des magistrats de haut rang, procédure qui devrait être neutre et objective.



    Partenariat civil Le Sénat de Bucarest, première Chambre saisie, a rejeté lundi la proposition législative censée réglementer le partenariat civil. L’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, a été le seul parti parlementaire à avoir soutenu l’initiative. La vie de couple hors mariage est un état de fait qui ne peut être ignoré, et qui devrait être transposé dans la législation, est-il dit dans le projet de loi. Même rejeté au Sénat, le projet arrivera à la Chambre des députés, assemblée décisionnelle en la matière. Le document a été soumis au Parlement juste après l’échec du référendum du 6/7 octobre passé, prônant la modification de la constitution pour sceller la définition du mariage en tant qu’union entre un homme et une femme. Le projet tente en revanche d’offrir une protection juridique aux couples qui n’envisagent pas de se marier, mais souhaitent légaliser leur union. Pour rappel, à l’occasion du référendum seulement 21% de l’électorat s’est présenté aux urnes, alors que le seuil de présence est fixé par la loi à 30%. Le référendum a par conséquent été rejeté. 91,5% des votants ont été favorables à la modification de la Constitution, tandis que 6,5% ont voté contre. Les associations qui défendent les droits des minorités sexuelles ont estimé que par leur faible présences au référendum, les Roumains avaient rejeté la stigmatisation et la discrimination de la communauté LGBT.



    Investiture — Le professeur des universités Nicolae Hurduc a prêté serment, lundi, en tant que nouveau ministre de la Recherche et de l’Innovation. Jeudi dernier, la cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dăncilă, a fait connaître sa proposition pour ce poste. Nicolae Hurduc va remplacer Nicolae Burnete, qui a démissionné le 31 août. L’intérim a été assuré jusqu’ici par le vice-premier ministre Viorel Ştefan.



    Visite – Le commissaire européen chargé du budget et des ressources humaines, Gunther Oettinger, effectuera mardi une visite officielle à Bucarest. L’annonce a été faite par la Commission européenne, qui a précisé qu’il s’entretiendrait avec la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, avec le ministre des Finances, Eugen Teodorovici et avec le ministre délégué aux affaires européennes, Victor Negrescu. Par ailleurs, Gunther Oettinger participera à trois conférences sur des sujets européens.



    Exploit — Le nageur roumain Avram Iancu est arrivé lundi dans le détroit de Bosphore, en Turquie, dans sa tentative d’achever sa longue course en mer, commencée le 2 septembre à Sulina, en Roumanie, et censée s’achever mardi à Istanbul. Avram Iancu tente de parcourir à la nage une distance de 630 Km, en longeant la côte de la mer Noire, pour marquer à sa manière le Centenaire de la Roumanie. Le bibliothécaire roumain, ferru de natation, n’est pas à son premier exploit. En effet, Avram Iancu avait déjà traversé la Manche à la nage au mois d’août 2016 et parcouru le Danube sur toute sa longueur à l’été 2017.



    Tennis — La paire formée par le joueur de tennis roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifiée lundi pour les huitièmes de finale du Masters 1.000 de Paris. Ils ont vaincu, sur le score de 7-6, 6-4, le duo Grigor Dimitrov (Bulgarie)/Fabio Fognini (Italie). Horia Tecău et Jean-Julien Rojer affronteront les Colombiens Juan Sebastian Cabal et Robert Farah. Par ailleurs, Marius Copil, le meilleur joueur de tennis roumain du moment, a fait un bond impressionnant de 33 places au classement ATP, en arrivant en 60ème position. Marius Copil s’est incliné, dimanche, devant le Suisse Roger Federer, n°3 mondial, en finale du tournoi de Bâle. Enfin, la Roumaine Simona Halep continue à occuper la première place au classement mondial.



    Météo — Il fera beau et chaud en Roumanie les 24 prochaines heures, avec des températures maximales situées entre 18 et 26°C. Des pluies sont possibles, cependant, mardi après-midi, dans l’ouest et le nord-ouest, ainsi que, localement, à la montagne.


  • Vote pour le nouveau gouvernement

    Vote pour le nouveau gouvernement

    La coalition de gauche de Bucarest, formée par le Parti social démocrate et par l’Alliance des libéraux et des démocrates a réussi à faire valider son nouveau Cabinet par le Législatif roumain. 275 élus nationaux se sont prononcés en faveur du nouveau Gouvernement alors que 102 ont voté contre celui-ci.

    Dans la nouvelle formule gouvernementale on retrouve 16 des ministres du cabinet Sorin Grindeanu, destitué suite à la motion de censure déposée par la principale formation politique au pouvoir, le PSD. La création d’un poste de vice-premier – ministre sans portefeuille en charge de la coordination de l’activité interministérielle et qui a été attribué à Marcel Ciolacu, est la seule modification apportée à la composition de la nouvelle équipe de l’Exécutif dirigé par Mihai Tudose.

    La plupart des ministres de l’ancien cabinet gardent leurs portefeuilles dans la nouvelle équipe. Ainsi Sevil Shhaideh reste-t-elle à la tête du ministère du Développement régional, tandis que Lia Olguţa Vasilescu et Florian Bodog continuent de diriger les ministères de l’Emploi, respectivement de la Santé. Même cas de figure pour les fonctions de ministre de l’Intérieur, des Transports, de la Justice, des Affaires étrangères, de l’Environnement et de l’Agriculture. De nouveaux noms apparaissent pourtant dans l’équipe gouvernementale, dont Mihai Fifor, Doina Pană et Adrian Ţuţuianu, proposés pour les ministères de l’Economie, de la Défense et des Eaux et Forêts.

    Le social-démocrate Mihai Tudose déclare que sa priorité sera la mise en œuvre du programme de gouvernance sous un strict contrôle politique, presque hebdomadaire, afin de rattraper les retards. Ce programme comportera aussi des mesures visant la prédictibilité fiscale et la protection sociale. Parmi les objectifs de son Cabinet, M Tudose a mentionné la majoration des recettes budgétaires, les investissements étrangers, les investissements dans l’infrastructure et un taux plus élevé d’absorption des fonds structurels. Par ailleurs, les ministres seront tenus de rendre des comptes et leur activité sera jugée d’après leurs actes, a précisé Mihai Tudose. Et lui d’ajouter que le projet du Fonds souverain de développement serait présenté à l’occasion de la première réunion du gouvernement.

    C’est le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, qui a proposé Mihai Tudose, ancien ministre de l’Economie, aux rênes du nouveau cabinet, en remplacement de Sorin Grindeanu, à qui on a reproché de ne pas avoir respecté les objectifs ambitieux du programme de gouvernance, grâce auquel le parti avait remporté les élections de 2016.

    Pour sa part, M Grindeanu semble ne pas accepter le fait que son propre parti, le PSD, a renversé son Cabinet. Jeudi, il a transmis une lettre au président de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, Valer Dorneanu, dans laquelle il demande que celui-ci examine les conditions dans lesquelles les sénateurs et députés ont voté la motion de censure.

  • 03.04.2017 (mise à jour)

    03.04.2017 (mise à jour)

    Message – Le ministère roumain des Affaires étrangères a transmis, sur son compte Twitter, un message de condoléances aux familles des victimes de l’explosion survenue lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg, deuxième plus grande ville de Russie. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées ou blessées dans cette déflagration. Ultérieurement, les forces de sécurité ont annoncé avoir découvert et désamorcé une bombe artisanale dans une autre station du métro. Les autorités russes ont ouvert une enquête pour “acte terroriste”, tout en précisant que toutes les autres pistes éventuelles seraient examinées. Lorganisation Etat islamique avait appelé à frapper la Russie après le début de son intervention en soutien aux forces de Bachar al-Assad en Syrie, en septembre 2015. La Russie a étagement été, par le passé, la cible des attaques des séparatistes tchétchènes.



    Ministres — A Bucarest a eu lieu la cérémonie d’investiture des nouveaux ministres chargés de lEnvironnement et de la relation avec le Parlement. Partenaire dans le cadre de la coalition gouvernementale menée par le Parti Social-Démocrate (PSD), lAlliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) a proposé Gratiela Gavrilescu aux fonctions de ministre de lEnvironnement et de vice-premier ministre. Jusqu’ici, Mme Gavrilescu a été ministre chargée de la relation avec le Parlement du cabinet dirigé par le social-démocrate Sorin Grindeanu Elle a été remplacée par Viorel Ilie, leader du groupe des sénateurs de lAlliance des libéraux et des démocrates. Il y a une semaine, cette alliance avait décidé de retirer lappui politique pour le co-président de la formation, Daniel Constantin, vice-premier ministre et ministre de lEnvironnement, sur la toile de fonds de ses désaccords avec Călin Popescu Tăriceanu, co-président de lAlliance des libéraux et des démocrates et président du Senat.



    TVA – Le ministre roumain du Tourisme, Mircea Titus Dobre, a présenté au ministère des Finances les documents nécessaires en vue de la réduction de la TVA à 9% pour les agences de voyage. Il affirme que cette mesure est censée encourager les affaires du domaine et espère quelle engendrera une baisse du prix des paquets touristiques. Le ministre roumain a toutefois précisé que les agences de voyage devraient patienter un peu avant de bénéficier dune TVA de 9%, puisquil fallait obtenir aussi laccord de la Commission européenne. Mircea Titus Dobre a précisé que si la TVA appliquée aux hôtels et restaurants est actuellement de 9%, celle des agences de voyage est de 19%.



    Migrants — La police aux frontières dans l’ouest de la Roumanie a interpellé dans la nuit de dimanche à lundi 38 migrants syrines, irakiens et afghans, alors qu’ils essayaient d’entrer illégalement dans le pays depuis la Serbie. Ils ont déclaré avoir voulu se rendre en Europe occidentale.



    Réunion — Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a participé lundi, à Luxembourg, à la réunion du Conseil Affaires étrangères. En marge de la réunion, il s’est entretenu avec son homologue britannique, Boris Johnson, de la situation des ressortissants roumains vivant au Royaume — Uni. Le ministre Boris Johnson a apprécié la contribution de la communauté roumaine au développement de la société britannique et assuré que les droits des ressortissants roumains seraient sauvegardés après le Brexit. Les participants à la réunion de Luxembourg se sont penchés notamment sur la situation en Syrie, au Yémen et en Libye. Le chef de la diplomatie roumaine a réaffirmé le soutien de Bucarest au règlement politique du conflit syrien, unique solution viable pour le maintien de l’unité, de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de ce pays.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera instable et le thermomètre baissera d’un cran. Le ciel sera temporairement nuageux. Des pluies à verse sont attendues surtout dans l’ouest, le sud et sur le relief. Les températures maximales iront de 9 à 23 degrés.

  • 17.11.2017 (mise à jour)

    17.11.2017 (mise à jour)

    Renseignements — Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé mardi soir avoir donné son feu vert au passage à la réserve du général Florian Coldea, premier adjoint au directeur du Service roumains d’informations. Auparavant, une commission spéciale d’analyse constituée par les renseignements généraux avait annoncé mardi que le général Florian Coldea n’avait enfreint ni la loi ni les normes internes du service secret. Florian Coldea avait été suspendu de ses fonctions, la semaine dernière, après que l’ancien député Sebastian Ghita l’avait accusé d’avoir commis des illégalités. Enquêté lui-même pour corruption, Sebastian Ghita est actuellement en cavale et il est activement recherché par la police. La direction collégiale du Service roumain de renseignement a donc décidé de rétablir Florian Coldea dans ses droits, mais ce dernier a refusé, se mettant, à nouveau, à la disposition de l’institution. Il s’agit d’une question de dignité personnelle et d’honneur militaire, a expliqué le général, estimant également que l’activité du service pourrait être gravement perturbée si les accusations dont il fait l’objet n’étaient pas entièrement démontées.



    FMI — Une délégation du FMI, avec à sa tête le chef de mission pour la Roumanie, Reza Baqir, se rend cette semaine à Bucarest pour un premier contact avec le premier ministre, Sorin Grindeanu, et les membres de son équipe gouvernementale. Les experts du Fonds doivent également rencontrer, séparément, les responsables de la Banque centrale roumaine, du ministère des Finances et des autres ministères avec des attributions économiques. C’est le budget 2017 qui doit dominer les pourparlers. La Roumanie n’a pas actuellement d’accord avec le FMI, mais elle doit avoir des consultations annuelles avec les représentants de l’institution mondiale, comme prévu par les règlements convenus.



    Investiture — Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, et le président de la Chambre des députés du Parlement de Bucarest, Liviu Dragnea, doivent assister vendredi, à Washington, à la cérémonie d’investiture du président américain, Donald Trump. Les deux hommes s’y déplaceront à l’invitation du vice-président du Comité d’investiture, selon les dires de Liviu Dragnea. Pour sa part dans un communiqué, la Présidence roumaine a annoncé qu’aucune délégation étrangère n’était invitée à cette cérémonie. La Roumanie y sera officiellement représentée par l’ambassadeur accrédité aux Etats-Unis, George Maior, a encore indiqué l’Administration présidentielle, à Bucarest.



    Sécurité — Le secrétaire d’Etat du ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, lance mercredi, à Vienne, la présidence roumaine du Forum de coopération sécuritaire (FSC), au sein de l’OSCE. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, l’arrivée de Bucarest à la tête de ce forum « intervient dans un moment de revalorisation de cette organisation en vue d’une meilleure gestion des nouveaux défis sécuritaires mondiaux ; il s’agit également de l’opportunité de mettre en exergue le rôle assumé, en ce sens, par la Roumanie, en tant que membre mûr, responsable, conscient des opportunités qui découlent de sa position géographique », affirme le ministère roumain des Affaires étrangères. Le Forum de coopération sécuritaire partage avec le Conseil permanent la prise de décision dans le cadre de l’OSCE. Créé en 1992, le Forum se réunit de manière hebdomadaire, étant une plate-forme d’évaluation et de débat des problématiques sécuritaires et de coopération multilatérale pour renforcer la stabilité et la sécurité dans les pays membres de l’organisation.



    Moldova — A Moscou, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le nouveau président moldave, Igor Dodon, a annoncé qu’après les futures élections parlementaires dans son pays, il souhaitait renégocier les accords d’association et de libre-échange conclus en 2014 avec l’UE. Alors qu’il entreprend à Moscou sa première visite à l’étranger en qualité de chef d’Etat, Igor Dodon a encore souhaité que le partenariat stratégique entre la République de Moldova et la Russie soit rétabli. Mêmes propos du côté russe, le président Vladimir Poutine espérant, lui aussi, que les relations entre la République de Moldova et la Fédération russe soient relancées et acquièrent une nouvelle dynamique. Elu en novembre dernier, le leader de Chisinau souhaite obtenir une levée des restrictions à l’importation de produits agricoles moldaves, imposée par la Russie suite à la signature d’un Accord d’association entre la République de Moldova et l’UE. Il entend également convenir la réglementation du statut juridique des quelques 500 mille ressortissants moldaves qui travaillent dans la Fédération russe. Entre-temps, à Chisinau, le groupe parlementaire libéral a déclenché la procédure de suspension d’Igor Dodon de ses fonctions, l’accusant d’avoir violé la Constitution. Les élus libéraux accusent le président de s’être rapproché des séparatistes pro-russes de Transnistrie, région sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992, après un conflit armé qui a fait des centaines de morts et tranché par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.