Tag: jeux

  • Les jeux de hasard et d’argent, bannis des petites localités

    Les jeux de hasard et d’argent, bannis des petites localités

    Les jeux de hasard et d’argent, y compris les machines à sous seront bannis dans les localités de Roumanie à moins de 15 000 habitants, aux termes d’un projet législatif approuvé mardi par la Chambre des Députés de Bucarest qui s’exprimait en tant que chambre décisionnelle. Cette mesure, initiée par le Parti social-démocrate, membre de la coalition gouvernementale à Bucarest prévoit, entre autres, d’instituer un registre public concernant les opérateurs de licences dans le domaine, des taxes plus élevées pour les organisateurs de ce type d’activité, mais aussi des amendes dépassant les 40 000 euros pour ceux qui transgressent cette restriction. A l’amende s’ajoutent d’autres sanctions : la confiscation des montants issus de ces activités et même la suspension des licences de fonctionnement des sociétés concernées.

     

    Aux dires du premier ministre Marcel Ciolacu, même si le texte voté était plus indulgent que le projet initial, une fois entré en vigueur l’acte normatif empêchera 90% des localités de Roumanie d’avoir sur leur territoire administratif des jeux de hasard et d’argent.   « Les bonnes journées de ceux qui ont fait des profits avec cupidité pour vendre des illusions aux gens se sont achevées » a déclaré le chef du Cabinet de Bucarest sur les réseaux de partage. Il a ajouté que le gouvernement continuerait à agir jusqu’à ce que « les choses seraient sous contrôle ».

     

    Aucun autre loisir dans les villages de Roumanie

     

    Pour sa part, le président par intérim de la Chambre des Députés, le social-démocrate Alfred Simonis, a dit que cette démarche constituait seulement un premier pas vers la limitation de l’accès aux jeux de hasard. Alfred Simonis: « Dans les villages de Roumanie il n’y aucun autre loisir, pas de centres commerciaux, pas de piscines ; il n’y a que ces maudites machines à sous qui sont l’unique passe-temps de ces enfants. C’est là qu’il faut commencer. Après avoir infligé ce coup dur, nous allons voir la réaction de l’industrie et élaborer une loi visant à faire sortir ces salles de jeux du hasard des villes plus grandes. » a déclaré Alfred Simonis.

     

    La critique de l’Opposition

     

    Les partis de l’Opposition ont pourtant critiqué la démarche du Pouvoir et accusé ses responsables de promouvoir ce projet à but électoral, étant donné qu’aucune initiative de l’Opposition à ce thème n’a été acceptée et soumise aux débats jusqu’ici. Les élus de l’USR et de l’AUR affirment également que les partis du pouvoir n’ont fait que bloquer au Parlement le parcours des projets visant à bannir les jeux de hasard automatiques des villes et interdire la publicité aux du hasard. Cette industrie serait d’ailleurs un des sponsors des campagnes électorales du Pouvoir, accuse l’Opposition. Voici les déclarations du leader du groupe des députés de l’USR, Ionuţ Moşteanu: « C’est avec une  admirable hypocrisie que le PSD, qui refuse de faire sortir du tiroir toute une série de projets va passer un projet, puis attendra la réaction de l’industrie des machines à sous pour décider des pas à suivre. Voici donc ce que signifie être contrôlé par les patrons des jeux et ignorer complètement les Roumains » a martelé Ionuţ Moşteanu.

     

    En 2022, les Roumains ont dépensé dans les casinos, les salles de jeux automatiques et sur les sites spécialisés, ainsi qu’aux paris sportifs quelque 11,7 milliards de lei, soit quelque 2,4 milliards d’euros, une hausse de 15% par rapport à 2021. Parallèlement, les entrées des opérateurs du secteur ont augmenté de 40% ces cinq dernières années.

  • Le bonheur de se sentir enfant

    Le bonheur de se sentir enfant

    Le bonheur de l’enfance! Le confinement nous a lancé un véritable défi : gérer télétravail, famille et foyer, le tout en même temps. Il était déjà difficile de tout gérer par tranches horaires, lorsque chaque membre de la famille était à un autre endroit. Mais le confinement et la distanciation sociale ont obligé bon nombre de personnes de se retrouver à la maison, avec plein de travail à faire, des repas à préparer et en plus avec toute la vie d’un enfant à revivre. La seule solution : accepter la situation. Tout ne sera pas parfait. Mais c’est à nous de décider de voir la bouteille à moitié pleine.

    Alors, voici un petit conseil pour ceux qui ont des enfants en bas âge : prenez une demi-heure pour jouer avec eux. Les experts de l’enfance le confirment : il suffit de jouer effectivement une petite vingtaine de minutes pendant lesquelles les petits bénéficient de toute votre attention. Replonger dans le monde de l’enfance, cela libère l’esprit. Dans leur monde tout est permis : crier, rire, danser, chanter, courir… Se rappeler les jeux de notre enfance – voici une autre option ; car on le sait très bien les enfants d’aujourd’hui ne connaissent pas nos jeux d’antan. Mais ils seront tellement heureux de les découvrir, on vous assure !

    Bref : se sentir enfant pendant une demi-heure, c’est un vrai bonheur ! Profitez-en !

  • Les parents prennent l’initiative!

    Les parents prennent l’initiative!

    Une ville comme Bucarest, surpeuplée, polluée et habitée par des gens pressés et tracassés justement par les problèmes de la vie urbaine, semble difficile à changer pour en faire un espace amical pour les enfants – et les parents, bien sûr. Et si c’était quand même possible, cela dépendrait beaucoup de l’implication citoyenne des gens. L’initiative Grow Up Romania le prouve. Ce projet a été lancé en 2016 par un groupe informel de parents animés d’un grand sens civique, qui souhaitaient faire de la ville de Bucarest un espace propice pour élever des enfants et qui étaient conscients du fait qu’exprimer leur mécontentement en privé ne suffisait pas pour résoudre les problèmes. Il fallait saisir les autorités, dont le devoir est d’apporter des changements positifs à la ville. Dana Ostacie et Alma Cazacu, deux jeunes mamans qui, à part leurs activités professionnelles et domestiques, trouvent du temps pour faire du bénévolat, comptent parmi ces parents. Leur but est de mobiliser d’autres parents pour tâcher de résoudre ensemble leurs problèmes communs.

    Quels sont ces problèmes ? Alma Cazacu répond : « Bucarest est une ville en souffrance. Il est impossible de la traverser pour aller du point A au point B sans rencontrer des détritus jetés sur les trottoirs ou d’autres obstacles, sans passer à côté d’aires de jeux en mauvais état etc. Nous avons proposé un questionnaire aux parents de notre groupe informel en ligne. Selon leurs réponses, le problème le plus fréquent auquel ils se confrontent est la présence des voitures garées sur les trottoirs entre lesquelles on ne peut pas faire passer une poussette en toute sécurité. 64% des parents qui ont répondu au questionnaire ont signalé cet aspect. 57% des parents interrogés sont mécontents du manque des toilettes publiques prévues de tables à langer et d’espaces où l’on puisse entrer avec la poussette. 48% des parents signalent l’absence des rampes ou d’engins pour monter une poussette dans les transports publics. Enfin, 44% se plaignent des aires de jeux publiques sales et en mauvais état, qui mettent en danger la sécurité et la santé des enfants. Nous tentons, nous, de créer une sorte de pont entre les citoyens et les responsables, car les citoyens ont la sensation que tout doit être solutionné par les autorités, sans qu’ils leur présentent ces problèmes ; et ils ne savent pas, non plus, que ces problèmes doivent être signalés d’une certaine façon. »

    Un nombre significatif de parents bucarestois n’ont pas tardé à se mobiliser et commencer à adresser des pétitions aux mairies des 6 arrondissements de la capitale.

    Dana Ostacie détaille : « En très peu de temps, la communauté Grow Up Romania a réuni 7.000 membres sur sa page Facebook. Un groupe de volontaires s’est également constitué. Notre principale activité consiste à mobiliser les gens, pour qu’ils agissent à leur tour. Avant tout, nous leur offrons des informations – par exemple sur la façon de déposer une pétition citoyenne. Au début, nous avons déposé, nous, plusieurs pétitions concernant l’espace public et nous avons appris où adresser une certaine demande pour que celle-ci ne soit pas renvoyée d’une institution à l’autre et que des mois entiers s’écoulent avant que le problème en question ne soit résolu. Par conséquent, nous avons rédigé un petit guide pour tout le monde, accessible en ligne, qui simplifie une démarche de ce genre. En 5 minutes on envoie un email contenant des photos prises sur place et on a toutes les chances de voir le problème pris en compte et résolu. »

    Découragés jusqu’ici par la bureaucratie et sceptiques quant à l’amabilité et à la bonne volonté des fonctionnaires, les Bucarestois ont repris courage suite au succès de plusieurs demandes formulées par les membres de la communauté Grow Up Romania. Voici quelques exemples de problèmes traités suite à leurs démarches : passages piétons repeints, déplacement d’un poteau se trouvant au milieu d’un arrêt de bus et qui entravait le passage d’une poussette, éclairage d’une aire de jeux dans la zone du Parc Carol où, en hiver, en soirée, les enfants ne pouvaient plus jouer à cause de l’obscurité.

    Dana Ostacie précise : « L’important, c’est que les gens insistent. L’idéal serait que plusieurs personnes de la zone respective signalent le même problème par des pétitions. Plus elles sont nombreuses, plus le problème a des chances d’être classé parmi les priorités. A présent, il n’est plus difficile du tout d’envoyer une pétition, surtout par email. Nous avons seulement dû motiver les gens et les faire gagner un peu en confiance par des exemples positifs. Après avoir présenté nos réussites et posté les données de contact des responsables, après leur avoir indiqué à qui s’adresser et fourni des modèles de pétition, les demandes ont commencé à affluer. Nous nous félicitons de ce que les gens s’impliquent et qu’ils nous envoient des photos pour nous présenter leurs réussites. »

    Toutes les demandes ne sont pas résolues ou résolues rapidement. Cela dépend de la mairie ou de l’arrondissement. L’important, c’est qu’une fois réveillé, cet esprit civique ne perde pas de sa vigueur. En outre, il faut que, toujours par implication civique, les citoyens s’entraident. Grow Up Romania a lancé, à cette fin, ses propres campagnes, exhortant par exemple les gens à ramasser les excréments de leurs chiens quand ils les promènent dans les rues ou dans les parcs, à attirer l’attention des chauffeurs qui garent leur voiture sur le trottoir et à respecter l’hygiène pour tous.

    « Nous voulons faire comprendre aux gens que le bien-être des familles d’une ville dépend aussi du comportement de chacun de ses habitants », affirme Alma Cazacu : «Dans nos campagnes, nous avons opté pour des messages non agressifs. D’habitude, les réactions des parents face aux chauffeurs qui garent leur voiture sur les trottoirs sont très agressives. Nous sommes d’avis, nous, que l’éducation ne se fait pas de manière agressive, c’est pourquoi nous avons conçu des flyers expliquant aux chauffeurs que pour les parents avec un bébé en poussette et pour les personnes touchées par des déficiences, il est difficile de circuler sur des trottoirs encombrés de voitures. Le plus important, c’est de ne pas oublier qu’en descendant de voiture, les chauffeurs deviennent, à leur tour, piétons. Avec les maîtres et les maîtresses des chiens cela a été plus difficile. Pour éviter de nous adresser directement à eux, en leur donnant l’impression de les accuser, nous avons collé des affiches, les priant de ramasser les excréments de leur chien. Nous n’avons pas l’intention d’accuser qui que ce soit, nous souhaitons seulement leur faire comprendre qu’il n’est pas normal de laisser des ordures traîner derrière soi. »

    Quant à ses projets d’avenir, Grow Up Romania poursuivra se démarches visant à faire de la capitale roumaine une ville amie des parents et des enfants, en impliquant ses habitants dans la solution de leurs problèmes. (Trad. : Dominique)

  • Iaşi – capitale historique de la Roumanie

    Iaşi – capitale historique de la Roumanie

    En l’année du Centenaire de la Roumanie moderne, 2018, la ville de Iaşi a été déclarée par la Loi n° 36/2018 Capitale historique» de la Roumanie, et celle d’Alba Iulia – «Capitale de la Grande Union» de la Roumanie. Iaşi a été la capitale de la Principauté de Moldavie entre 1564 et 1859, une des deux capitales des principautés unies (celles de Moldavie et de Valachie) entre 1859 et 1862 et la capitale du Royaume de Roumanie entre 1916 et 1918, du temps de la Première Guerre mondiale, quand Bucarest était sous occupation allemande.

    Du 2 mai 2019 au 1er mai 2020, Iaşi est la Capitale de la jeunesse de Roumanie, un projet national qui s’adresse aux jeunes. Et le 1er juin dernier, Iaşi a été pour quelques heures la capitale mondiale de la religion, par la visite du pape François dans cette ville. Iaşi est aussi une ville de la culture et des arts, de l’enseignement de haut niveau, des monuments historiques, de culte et touristiques, ainsi que la ville d’origine de centaines de personnalités importantes.

    Suivez les émissions de RRI, notre site www.rri.ro et nos profils Facebook, Google+ et LinkedIn afin de pouvoir répondre correctement, par écrit, aux questions de notre jeu. Vous pourrez ainsi gagner des prix très intéressants. Le concours dure jusqu’au 31 août 2019, le cachet de la poste faisant foi, et respectivement jusqu’au 31 août 2019, à 24 heures, heure roumaine, pour les réponses en ligne.

    Deux grands prix sont à décrocher, à savoir : deux séjours pour une personne, de 8 jours, respectivement 7 nuitées, en pension complète, du 10 au 17 octobre 2019, offerts par l’hôtel «Majestic» de Iaşi. Comme d’habitude, le transport international jusqu’en Roumanie et le visa pour la Roumanie si nécessaire, sont à la charge des gagnants.

    A part les deux voyages mentionnés, nous vous proposons également des prix et des mentions spéciales. Le concours est organisé avec l’appui de la Municipalité de Iaşi, de la Métropolie de la Moldavie et de la Bucovine, de l’Evêché catholique de Iaşi, de l’Ensemble muséal national Moldova de Iaşi, de la Fédération des Organisations non gouvernementales pour la Jeunesse de Iaşi, de Radio Roumanie Iaşi et d’autres partenaires.

    Et maintenant, les questions :

    1. Dans quel contexte Iaşi a-t-il été la capitale de la Roumanie ?

    2. Quel est le titre de la villle de Iaşi entre 2019 et 2020 ?

    3. Quel grand leader du monde a visité Iaşi au début de cet été ?

    4 .N’oubliez pas de nous expliquer ce qui vous a déterminés à participer à ce jeu, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.

    Nos coordonnées, vous les connaissez bien:

    – Radio Roumanie Internationale, Rédaction française, 60-64 rue du Général Berthelot, Boîte Postale 111, secteur 1, code postal 010165, Bucarest, Roumanie ;

    – numéro de fax 00.40.21.319.05.62;

    – email: service_francais_rri@yahoo.fr, fran@rri.ro.

    Nous attendons vos réponses jusqu’au 31 août prochain. Le règlement du concours est à retrouver sur notre site et sur Facebook.Bonne chance à toutes et à tous !

  • Règlement du jeu concours “Iaşi – capitale historique de la Roumanie “

    Règlement du jeu concours “Iaşi – capitale historique de la Roumanie “

    1. L’organisateur

    La Société roumaine de radiodiffusion, sise aux 60-64 rue General Berthelot, Bucarest, identification fiscale RO8296093, organise le jeu-concours doté de prix intitulé « Iaşi – capitale historique de la Roumanie », par le biais de la station Radio Roumanie Internationale (RRI).

    L’organisateur se réserve le droit de modifier le concept et le format du jeu-concours, s’il l’estime nécessaire, ou de suspendre son déroulement, en informant le public des modifications opérées avant leur entrée en vigueur, à travers le site www.rri.ro et les émissions de Radio Roumanie Internationale.

    2. Durée du jeu-concours

    Le jeu-concours se déroule dans toutes les langues d’émission de RRI, 1er juillet 2019, le cachet de la poste faisant foi et jusqu’au 31 août 2019, 24h00, heure de Roumanie, pour le milieu en ligne.

    3. Conditions de participation

    Les participants au jeu-concours doivent avoir au moins 18 ans révolus avant le 1er avril 2018. N’ont pas le droit de participer au jeu-concours les salariés, les collaborateurs sur contrat des Partenaires et les membres jusqu’au deuxième degré de parenté des familles des salariés et des collaborateurs de la Société roumaine de radiodiffusion.

    4. Le concept

    a) Le jeu-concours se déroule du 1er juillet 2019 au 31 août 2019, dans toutes les langues d’émission de RRI.

    b) Un auditeur ou un utilisateur d’Internet peut gagner un seul prix.

    c) Les questions du jeu-concours seront diffusées dans les émissions de RRI et postées sur le site www.rri.ro ainsi que sur les profils de RRI sur les réseaux sociaux (Facebook, Google+, LinkedIn).

    d) Les participants doivent envoyer les réponses écrites à toutes les questions du jeu-concours, en utilisant le moyen de leur choix : les adresses d’email affichées sur la Page Internet de la rédaction à laquelle ils envoient les réponses, sur le profil Facebook de la rédaction, par courrier à l’adresse Radio Roumanie Internationale, 60-64 rue General Berthelot, sector 1, BP 111, code postal 010165, Bucarest, Roumanie, sur les profils Google+ et LinkedIn, ou par fax au numéro 00.40.21.319.05.62. Nous encourageons les participants à écrire aussi les raisons qui les ont poussés à participer au jeu-concours et surtout pourquoi ils écoutent les émissions de RRI ou suivent l’activité en ligne de RRI.

    e) Les réponses d’un même auditeur ou utilisateur envoyées à plusieurs rédactions de RRI seront prises en compte uniquement par la première rédaction destinataire.

    f) Le prix comportera des séjours en Roumanie ou des objets de promotion culturelle (CDs, albums, livrets, DVDs). On ne peut pas solliciter ni accorder la contrevaleur en argent de ces objets.

    5. Validation des gagnants et la réception des prix

    L’auditeur ou l’utilisateur participant au concours est prié d’envoyer à RRI, par lettre ou par email, ses données d’identification et son adresse de correspondance (et de domicile, si elles sont différentes), afin de pouvoir recevoir un éventuel prix.

    a) Seules les réponses correctes et complètes, envoyées dans les délais mentionnés, se qualifient pour les prix mis en jeu.

    b) Les prix seront envoyés par la poste, aux frais de RRI, dans les limites des fonds alloués par le budget de l’Etat, dans les plus brefs délais possibles.

    c) Pour les Grands Prix (des séjours en Roumanie), les frais de transport international jusqu’en Roumanie et de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants. Les prix consistant en objets seront envoyés par la poste, sur les frais de RRI, dans les plus brefs délais et dans les limites des fonds alloués du budget de l’Etat.

    d) Lors de la réception des prix, les gagnants ne peuvent refuser ou renvoyer le colis que pour des raisons objectives, justifiées par écrit, afin de ne pas produire des coûts supplémentaires à RRI. Le refus ou le renvoi du prix sans aucune justification claire, acceptée par écrit par RRI, entraîne la sortie de la personne en question de la liste de participants éligibles pour les prix du jeu-concours suivant qui sera organisé par la SRR à travers RRI. Cela s’applique aussi en cas d’erreurs de communication de l’adresse de domicile par les participants.

    e) Les gagnants sont priés d’informer par écrit et par tout moyen RRI de la réception du colis et de son contenu (le prix), afin de vérifier l’intégrité de l’envoi postal.

    6. Responsabilité

    En envoyant les réponses au concours, tous les participants expriment leur accord avec et s’obligent à respecter les demandes et les conditions imposées par l’Organisateur par ce règlement.

    7. Protection des données personnelles

    Conformément à la législation en vigueur, l’Organisateur est tenu de rendre publics les noms des gagnants et les prix accordés, de respecter les termes du Règlement général no. 2016/679 de l’Union Européenne sur la protection des données à caractère personnel stockées durant le concours. Par conséquent, l’Organisateur s’engage à assurer la confidentialité des données personnelles des participants à ce concours. Par la simple participation au concours, les participants expriment leur accord de fournir leurs données personnelles à l’Organisateur et ils sont d’accord qu’elles soient stockées dans la base de données de l’Organisateur. C’est seulement à la demande écrite des participants que l’Organisateur n’utilisera pas les données des participants après la fin du concours.

    8. Force majeure

    Conformément à ce règlement, la force majeure consiste en tout événement qui ne peut être contrôlé, corrigé, ni prévu par l’Organisateur et dont l’apparition met celui-ci dans l’impossibilité d’accomplir ses obligations assumées. Il s’agit, entre autres, de guerres, incendies, inondations, grèves et blocus, tremblements de terre, tempêtes, et autres catastrophes, et non seulement. Si une situation de force majeure empêche totalement ou partiellement le déroulement du concours conformément aux conditions prévues par l’actuel règlement, l’Organisateur sera exonéré de toute responsabilité pour la période durant laquelle il a été affecté par la situation de force majeure.

    9. Litiges

    Les éventuels litiges apparus entre l’organisateur et les participants au concours seront résolus à l’amiable. Si la solution à l’amiable n’est pas possible, le litige sera porté devant les instances compétentes roumaines de Bucarest.10. Publication du règlement

    Le règlement du concours sera publié sur le site www.rri.ro et sur les profils de RRI sur les profils Facebook de RRI. La version de base de ce règlement est celle en anglais.

  • Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Chers amis, RRI vous a invités à participer, jusqu’au 30 novembre 2017, le cachet de la poste faisant foi, à un nouveau concours doté de prix, « Maramureş – culture et traditions au cœur de l’Europe », consacré à l’un des départements les plus beaux et les plus visités de Roumanie, dans le nord du pays.

    Le concours ayant suscité votre intérêt, nous avons reçu 301 réponses correctes et complètes. Nous vous remercions et vous invitons à participer à d’autres jeux-concours aussi.

    Les prix et mentions du concours consistent en objets de promotion culturelle du Maramureş. Le concours a été organisé avec le Conseil départemental de Maramureş, la Mairie de Baia Mare, le Musée départemental d’art (Centre artistique de Baia Mare), la Filiale de Baia Mare de l’Union des artistes plasticiens, l’Evêché orthodoxe roumain du Maramureş et du Sătmar.

    Vous avez pu trouver les réponses correctes aux questions en suivant les émissions de RRI, notre site et nos profils Facebook, Google+, LinkedIn.

    Le concours s’est achevé le 30 novembre 2017, la date de la poste fait foi. Avant de connaître les noms des gagnants, nous vous rappelons les questions auxquelles vous avez été priés de répondre:

    Dans quelle partie de la Roumanie est situé le département de Maramureş ? Réponse correcte : dans le nord.

    – Comment s’appelle un monument célèbre d’art funéraire, une des principales attractions de cette région ? Réponse correcte : Le cimetière joyeux de Săpânţa.

    – Combien d’églises en bois du Maramureş figurent sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO ? Réponse correcte : 8.

    – Quel est le chef-lieu de ce département ? Réponse correcte : Baia Mare. Il est temps d’apprendre quels sont les gagnants.

    Nous avons accordé 30 Mentions à nos participants. Parmi eux – notre ami Farid Boumechaal d’Algérie. Il nous a écrit : « Je suis un auditeur fidèle de Radio Roumanie Internationale et j’entends toujours les programmes et les émissions sur la Roumanie et les lieux touristiques et les départements roumains les plus célèbres. Je veux savoir plus sur les traditions roumaines et les pays de l’Europe de l’Est ». Merci cher Farid Boumechaal d’écouter RRI. Nous espérons que notre cadeau vous fera plaisir.

    20 auditeurs de RRI ont été récompensés du IIIe Prix de notre concours, dont Amady Faye du Sénégal.

    Dans sa lettre, notre ami affirme s’être bien documenté sur la contrée de Maramures : « Les récits de voyage des aventuriers racontent que c’est l’un des plus beaux départements de Roumanie, avec de pittoresques paysages à couper le souffle. Les images que j’ai vues sur Internet confirment que cette partie Nord de la Roumanie est un paradis terrestre. Fort de ce constat, le Maramures vaut effectivement la peine d’être visité et c’est pourquoi, je participe à ce jeu qui lui est consacré. Pourquoi j’écoute les émissions de RRI et vous suis en ligne ? Réponse: La radio amie m’offre des émissions alléchantes et de haute facture sur la Roumanie, ce beau pays au cœur de l’Europe. C’est toujours avec une immense joie que j’écoute les belles rubriques de Radio Roumanie Internationale. Je ne m’ennuie jamais en écoutant ces formidables émissions qui me parviennent en direct de Bucarest ! »
    Merci cher ami pour ces mots et pour votre participation constante à tous les jeux de RRI. Félicitations une fois de plus !

    20 autres participants recevront le IIe Prix de notre jeu – concours sur la contrée de Maramures. Parmi eux, deux auditeurs du Service français : Christian Ghibaudo et Bernard Launay, de France. Félicitations à tous les deux !

    Dans une lettre de réponse bien fournie Christian Ghibaudo écrit : « Ce qui m’a déterminé à participer, c’est surtout qu’en principe je participe à tous les concours organisés par RRI. Ces jeux-concours sont toujours intéressants, ce n’est pas très difficile de trouver les réponses, car en écoutant régulièrement RRI on a facilement de quoi répondre. Alors, j’écoute RRI sur les ondes courtes ou plus souvent en ligne, car en fait c’est très facile de vous écouter, les ondes courtes passent très bien chez moi que cela soit à midi ou en fin d’après-midi. Après avec Internet, c’est bien sûr plus facile avec une très bonne écoute. De plus c’est très facile de naviguer sur votre site. De plus en plus, il y a des chroniques et des émissions qui sont en ligne pendant plusieurs semaines. C’est très utile, quand on n’a pas toujours le temps d’écouter l’émission en entier. C’est un bon moyen de ne pas manquer ses chroniques préférées. De plus avec les réseaux sociaux (Facebook en particulier) on a régulièrement une mise à jour. Ainsi c’est un bon moyen de ne pas manquer certains rendez-vous avec RRI.Et puis le thème de ce concours, a un aspect particulier pour moi. En effet, en 2001 j’avais été le gagnant d’un concours organisé par RRI, avec pour premier prix un voyage au Maramures. Eh bien, je me souviens encore très bien de ce voyage, qui a été pour moi le premier en Roumanie. C’était quelque chose pour moi, car au début du millénaire la Roumanie n’avait pas toujours « bonne presse » en France, et donc j’étais très content de faire ce voyage découverte. Je me souviens très bien de ce voyage, et surtout quand je fus accueilli à l’aéroport par Ileana et Andrei. Après pendant presque une semaine, j’ai pu découvrir cette très belle région, bien loin de l’agitation de Bucarest ! ».
    Merci cher ami pour cette explication si vaste et pour votre fidélité à RRI.

    A son tour, Bernard Launay de France motive sa participation de la manière suivante : «J’apprécie beaucoup de participer à vos concours car cela me permet d’effectuer quelques recherches complémentaires pour mieux connaître votre pays. De plus cela fait très plaisir de recevoir quelque objets ou cartes de votre part… je les collectionne précieusement. Enfin, cela montre le dynamisme de votre station et je veux absolument vous soutenir. Je me fais une joie chaque semaine de vous retrouver au rendez-vous de chaque émission, je voyage, j’apprends, je me cultive, je découvre. Dans la période actuelle il me semble très important de resserrer les liens entre nos pays et cela passe par la connaissance. Je fais dès que j’en ai la possibilité, la promotion de la Roumanie … j’aimerais que mes compatriotes fassent aussi la connaissance avec votre pays et décident d’y séjourner. En quelque sorte, j’essaie d’être votre ambassadeur. Ne stoppez surtout pas vos émissions ! » nous exhorte notre ami Bernard Launay et nous l’en remercions.

    Nous avons décerné le Premier Prix à 10 auditeurs de RRI, dont Oscar Castillo Cabrera, du Pérou, qui affirme : «Ce qui me pousse à participer aux jeux-concours organisés par RRI c’est l’opportunité de découvrir la culture et la civilisation d’un pays latin, entouré de voisins slaves. J’écoute les programmes de RRI pour me tenir au courant de l’actualité roumaine ».

    Voici ce qu’a écrit un autre gagnant du premier prix, Miodrag Ristici, de Serbie: « Chers journalistes, je suis avec attention les bulletins d’information que vous transmettez chaque jour sur l’actualité roumaine et internationale. Il est intéressant d’entendre, depuis un pays très proche géographiquement, quels sont les principaux événements du jour ou de la semaine. Par ailleurs, je trouve utile de savoir quels sont les points d’attraction et les offres touristiques d’un pays aussi beau que le vôtre. C’est grâce à vos émissions que j’ai appris les opportunités en matière de cure dans les différentes villes d’eau de Roumanie. Je suis, bien sûr, fort intéressé par votre musique, par les performances de l’industrie automobile, par la riche offre touristique roumaine et par les concours dotés de prix ».

    Enfin 9 participants seront récompensés d’un Prix Spécial. Parmi eux, Jean Marc Olry, de France, qui le mérite bien, car il s’est documenté extrêmement bien pour chaque réponse à nos questions.

    A la fin de sa participation Jean Marc Olry affirme : « Plusieurs éléments sont venus se cristalliser et m’ont poussé à me « prêter au jeu »… D’abord vos émissions qui parlent souvent du Maramureş (Radio Tour, A la Découverte de la Roumanie, Terre Verte …) ; le numéro 77 de la Revue Regard ; le disque du Dumitru Fărcaş qui recèle quelques « trésors folkloriques » agréables à l’oreille venus de cette région. Et puis il y a eu le film « Wild Carpathia » que mes hôtes de Târgu Jiu avaient mis à ma disposition… Une partie importante était consacrée au Maramureş avec, en outre, le témoignage du Prince Charles. La beauté des images, les traditions évoquées, les fleurs, les abeilles, le miel… Comment ne pas participer au jeu, avant, un jour, d’y aller ! Vos émissions sont intéressantes, variées et parfois très courageuses par les thèmes abordés; l’équipe est agréable et proche malgré les 2000 km qui nous séparent. Vos points de vue, quelques fois différents des nôtres, permettent d’ouvrir notre esprit et d’appréhender les choses en les regardant de l’Est. Parfois on me demande pourquoi j’ai envie d’apprendre le roumain … alors je réponds que j’ai des amis à Bucarest ».

    Voilà chers amis pour les gagnants de notre jeu – concours consacré à la belle contrée de Maramures. Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont répondu aux questions et nous ont fait part de leurs motivations pour participer à ce jeu-concours.

    Les prix et les mentions seront expédiés par la poste, les mois prochains. Veuillez accuser réception, par courrier ou par e-mail, tant du colis que de son contenu. Merci encore une fois pour avoir tenté vos chances et envoyé vos réponses. Nous vous attendons nombreux aux prochains jeux-concours de RRI! (Alecu Marciuc, Eugen Cojocariu)

  • Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Les gagnants du jeu-concours “Maramures – culture et traditions eu coeur de l’Europe”

    Chers amis, RRI vous a invités à participer, jusqu’au 30 novembre 2017, le cachet de la poste faisant foi, à un nouveau concours doté de prix, « Maramureş – culture et traditions au cœur de l’Europe », consacré à l’un des départements les plus beaux et les plus visités de Roumanie, dans le nord du pays.

    Le concours ayant suscité votre intérêt, nous avons reçu 301 réponses correctes et complètes. Nous vous remercions et vous invitons à participer à d’autres jeux-concours aussi.

    Les prix et mentions du concours consistent en objets de promotion culturelle du Maramureş. Le concours a été organisé avec le Conseil départemental de Maramureş, la Mairie de Baia Mare, le Musée départemental d’art (Centre artistique de Baia Mare), la Filiale de Baia Mare de l’Union des artistes plasticiens, l’Evêché orthodoxe roumain du Maramureş et du Sătmar.

    Vous avez pu trouver les réponses correctes aux questions en suivant les émissions de RRI, notre site et nos profils Facebook, Google+, LinkedIn.

    Le concours s’est achevé le 30 novembre 2017, la date de la poste fait foi. Avant de connaître les noms des gagnants, nous vous rappelons les questions auxquelles vous avez été priés de répondre:

    Dans quelle partie de la Roumanie est situé le département de Maramureş ? Réponse correcte : dans le nord.

    – Comment s’appelle un monument célèbre d’art funéraire, une des principales attractions de cette région ? Réponse correcte : Le cimetière joyeux de Săpânţa.

    – Combien d’églises en bois du Maramureş figurent sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO ? Réponse correcte : 8.

    – Quel est le chef-lieu de ce département ? Réponse correcte : Baia Mare. Il est temps d’apprendre quels sont les gagnants.

    Nous avons accordé 30 Mentions à nos participants. Parmi eux – notre ami Farid Boumechaal d’Algérie. Il nous a écrit : « Je suis un auditeur fidèle de Radio Roumanie Internationale et j’entends toujours les programmes et les émissions sur la Roumanie et les lieux touristiques et les départements roumains les plus célèbres. Je veux savoir plus sur les traditions roumaines et les pays de l’Europe de l’Est ». Merci cher Farid Boumechaal d’écouter RRI. Nous espérons que notre cadeau vous fera plaisir.

    20 auditeurs de RRI ont été récompensés du IIIe Prix de notre concours, dont Amady Faye du Sénégal.

    Dans sa lettre, notre ami affirme s’être bien documenté sur la contrée de Maramures : « Les récits de voyage des aventuriers racontent que c’est l’un des plus beaux départements de Roumanie, avec de pittoresques paysages à couper le souffle. Les images que j’ai vues sur Internet confirment que cette partie Nord de la Roumanie est un paradis terrestre. Fort de ce constat, le Maramures vaut effectivement la peine d’être visité et c’est pourquoi, je participe à ce jeu qui lui est consacré. Pourquoi j’écoute les émissions de RRI et vous suis en ligne ? Réponse: La radio amie m’offre des émissions alléchantes et de haute facture sur la Roumanie, ce beau pays au cœur de l’Europe. C’est toujours avec une immense joie que j’écoute les belles rubriques de Radio Roumanie Internationale. Je ne m’ennuie jamais en écoutant ces formidables émissions qui me parviennent en direct de Bucarest ! »
    Merci cher ami pour ces mots et pour votre participation constante à tous les jeux de RRI. Félicitations une fois de plus !

    20 autres participants recevront le IIe Prix de notre jeu – concours sur la contrée de Maramures. Parmi eux, deux auditeurs du Service français : Christian Ghibaudo et Bernard Launay, de France. Félicitations à tous les deux !

    Dans une lettre de réponse bien fournie Christian Ghibaudo écrit : « Ce qui m’a déterminé à participer, c’est surtout qu’en principe je participe à tous les concours organisés par RRI. Ces jeux-concours sont toujours intéressants, ce n’est pas très difficile de trouver les réponses, car en écoutant régulièrement RRI on a facilement de quoi répondre. Alors, j’écoute RRI sur les ondes courtes ou plus souvent en ligne, car en fait c’est très facile de vous écouter, les ondes courtes passent très bien chez moi que cela soit à midi ou en fin d’après-midi. Après avec Internet, c’est bien sûr plus facile avec une très bonne écoute. De plus c’est très facile de naviguer sur votre site. De plus en plus, il y a des chroniques et des émissions qui sont en ligne pendant plusieurs semaines. C’est très utile, quand on n’a pas toujours le temps d’écouter l’émission en entier. C’est un bon moyen de ne pas manquer ses chroniques préférées. De plus avec les réseaux sociaux (Facebook en particulier) on a régulièrement une mise à jour. Ainsi c’est un bon moyen de ne pas manquer certains rendez-vous avec RRI.Et puis le thème de ce concours, a un aspect particulier pour moi. En effet, en 2001 j’avais été le gagnant d’un concours organisé par RRI, avec pour premier prix un voyage au Maramures. Eh bien, je me souviens encore très bien de ce voyage, qui a été pour moi le premier en Roumanie. C’était quelque chose pour moi, car au début du millénaire la Roumanie n’avait pas toujours « bonne presse » en France, et donc j’étais très content de faire ce voyage découverte. Je me souviens très bien de ce voyage, et surtout quand je fus accueilli à l’aéroport par Ileana et Andrei. Après pendant presque une semaine, j’ai pu découvrir cette très belle région, bien loin de l’agitation de Bucarest ! ».
    Merci cher ami pour cette explication si vaste et pour votre fidélité à RRI.

    A son tour, Bernard Launay de France motive sa participation de la manière suivante : «J’apprécie beaucoup de participer à vos concours car cela me permet d’effectuer quelques recherches complémentaires pour mieux connaître votre pays. De plus cela fait très plaisir de recevoir quelque objets ou cartes de votre part… je les collectionne précieusement. Enfin, cela montre le dynamisme de votre station et je veux absolument vous soutenir. Je me fais une joie chaque semaine de vous retrouver au rendez-vous de chaque émission, je voyage, j’apprends, je me cultive, je découvre. Dans la période actuelle il me semble très important de resserrer les liens entre nos pays et cela passe par la connaissance. Je fais dès que j’en ai la possibilité, la promotion de la Roumanie … j’aimerais que mes compatriotes fassent aussi la connaissance avec votre pays et décident d’y séjourner. En quelque sorte, j’essaie d’être votre ambassadeur. Ne stoppez surtout pas vos émissions ! » nous exhorte notre ami Bernard Launay et nous l’en remercions.

    Nous avons décerné le Premier Prix à 10 auditeurs de RRI, dont Oscar Castillo Cabrera, du Pérou, qui affirme : «Ce qui me pousse à participer aux jeux-concours organisés par RRI c’est l’opportunité de découvrir la culture et la civilisation d’un pays latin, entouré de voisins slaves. J’écoute les programmes de RRI pour me tenir au courant de l’actualité roumaine ».

    Voici ce qu’a écrit un autre gagnant du premier prix, Miodrag Ristici, de Serbie: « Chers journalistes, je suis avec attention les bulletins d’information que vous transmettez chaque jour sur l’actualité roumaine et internationale. Il est intéressant d’entendre, depuis un pays très proche géographiquement, quels sont les principaux événements du jour ou de la semaine. Par ailleurs, je trouve utile de savoir quels sont les points d’attraction et les offres touristiques d’un pays aussi beau que le vôtre. C’est grâce à vos émissions que j’ai appris les opportunités en matière de cure dans les différentes villes d’eau de Roumanie. Je suis, bien sûr, fort intéressé par votre musique, par les performances de l’industrie automobile, par la riche offre touristique roumaine et par les concours dotés de prix ».

    Enfin 9 participants seront récompensés d’un Prix Spécial. Parmi eux, Jean Marc Olry, de France, qui le mérite bien, car il s’est documenté extrêmement bien pour chaque réponse à nos questions.

    A la fin de sa participation Jean Marc Olry affirme : « Plusieurs éléments sont venus se cristalliser et m’ont poussé à me « prêter au jeu »… D’abord vos émissions qui parlent souvent du Maramureş (Radio Tour, A la Découverte de la Roumanie, Terre Verte …) ; le numéro 77 de la Revue Regard ; le disque du Dumitru Fărcaş qui recèle quelques « trésors folkloriques » agréables à l’oreille venus de cette région. Et puis il y a eu le film « Wild Carpathia » que mes hôtes de Târgu Jiu avaient mis à ma disposition… Une partie importante était consacrée au Maramureş avec, en outre, le témoignage du Prince Charles. La beauté des images, les traditions évoquées, les fleurs, les abeilles, le miel… Comment ne pas participer au jeu, avant, un jour, d’y aller ! Vos émissions sont intéressantes, variées et parfois très courageuses par les thèmes abordés; l’équipe est agréable et proche malgré les 2000 km qui nous séparent. Vos points de vue, quelques fois différents des nôtres, permettent d’ouvrir notre esprit et d’appréhender les choses en les regardant de l’Est. Parfois on me demande pourquoi j’ai envie d’apprendre le roumain … alors je réponds que j’ai des amis à Bucarest ».

    Voilà chers amis pour les gagnants de notre jeu – concours consacré à la belle contrée de Maramures. Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont répondu aux questions et nous ont fait part de leurs motivations pour participer à ce jeu-concours.

    Les prix et les mentions seront expédiés par la poste, les mois prochains. Veuillez accuser réception, par courrier ou par e-mail, tant du colis que de son contenu. Merci encore une fois pour avoir tenté vos chances et envoyé vos réponses. Nous vous attendons nombreux aux prochains jeux-concours de RRI! (Alecu Marciuc, Eugen Cojocariu)

  • Jean-François Meile (France) – Est-ce que les Roumains aiment les mots croisés?

    Jean-François Meile (France) – Est-ce que les Roumains aiment les mots croisés?

    C’était le 21 décembre 1913 que le journal américain New York World publiait le premier jeu de mots croisés imaginé par Arthur Wynne, un violoniste américain d’origine britannique qui ne soupçonnait même pas l’impact que son jeu allait avoir sur le monde. D’ailleurs, il l’avait proposé d’abord à des publications anglaises, mais sans succès. Une fois parus aux Etats-Unis, ses mots croisés rencontrent un succès immense et gagnent tout de suite le Vieux Continent : l’Angleterre d’abord, et puis la France.

    A compter de 1925, ils sont publiés en Roumanie aussi dans des revues appelées « Oglinda lumii » – « Le mirroir du monde » et « Gazeta de duminica » – « La gazette du dimanche ». En mai 1926, « La gazette du dimanche » invite ses lecteurs à un concours de mots-croisés, le tout premier de Roumanie. Cela encourage de plus en plus de Roumains à créer des jeux de ce type. « Le véritable boom se produit en 1929, lorsque le journal « Universul » (L’univers), connu pour sa rigueur et son sérieux, surprend tout le monde en organisant lui aussi un concours de mots – croisés », écrit Adevarul. En contrepartie, le journal « Dimineata » (Le matin) organise à son tour une compétition similaire censé voler la vedette à son rival. Chose promise, chose due : le jeu du journal Dimineata attire 5000 participants car il est imaginé par un des meilleurs créateurs d’énigmes de mots du pays, alors que celui du journal Universul ne réunit que 78 participants. Concours après concours, le journal Dimineata transforme la création de mots-croisés en un véritable phénomène. L’intérêt des Roumains était croissant et les questions posées – si nombreuses, que la rédaction a fini par ouvrir un guichet de consultations pour pouvoir répondre à tous. La fièvre des mots-croisés s’empare des grandes villes du pays. Puis, dans les années 1930, le phénomène franchit les frontières roumaines : des joueurs italiens expriment leur désir d’apprendre le roumain pour pouvoir jouer.

    En 1931 voit le jour une première brochure dédiée exclusivement aux mots croisés, intitulée « Rebus ». Le mot est d’ailleurs utilisé de manière erronée en roumain, car il désigne un seul type d’énigmes de mots, alors qu’il est employé avec un sens générique. La revue conclut aussi un partenariat avec le ministère de de l’Education, afin d’organiser des concours interscolaires et d’éduquer le jeune public à la culture générale et l’aider à développer son vocabulaire. De nombreuses personnalités de la littérature roumaine deviennent adeptes de ces jeux. Parmi elles, le grand poète Tudor Arghezi. Tout cet essor s’arrête, malheureusement, en 1939 à cause de la guerre. En janvier 1939, la revue Rebus cesse de paraître et toutes les activités connexes sont supprimées pour une longue période de temps.

    Après la seconde guerre mondiale, le communisme s’installe en Roumanie et les mots croisés reviennent dans l’attention publique. La propagande communiste ne les perd pas de vue non plus, note le journal Adevarul et cite même quelques exemples d’énigmes des années ’50 : « Il remplace le beurre dans les pays impérialistes » ou encore « Méthode communiste de construire le socialisme ». La revue Rebus renaît en 1957. Malgré les compromis que se créateurs doivent accepter pour continuer leur passion et leur travail – le Parti Communiste demandait des jeux à thème spécifique dans chaque édition et la censure cherchait tout le temps des messages cachés contre le régime – donc malgré tout cela, une communauté immense de joueurs se réunit autour de la revue. Elle devient une des publications les plus recherchées de l’époque communiste. « Le tirage maximum permis était de 100.000 exemplaires, alors que la demande dépassait les 800.000 ! » racontait pour Adevarul Alexandru Pasarin, qui travaille pour Rebus depuis 1959.

    Les concours s’enchaînent, les jeux de mots sont promus fortement dans les écoles et les lycées, on crée des cercles d’amateurs de mots croisés presque partout. Il y a une concurrence acerbe pour avoir son jeu publié dans la revue. Si bien que les créateurs sont forcés à innover. Ainsi apparaissent les « définitions métaphoriques », une spécificité des mots – croisés roumains. Et pour cause : à la différence d’autres langues où ces jeux se limitent aux synonymes, les Roumains commencent à jouer avec les sens propres et les sens figurés d’un mot ou d’une expression. « A l’époque communiste, tout le monde aimait résoudre des mots-croisés, à compter par les simples ouvriers et jusqu’aux hauts dignitaires », affirme Alexandru Pasarin, interviewé par Adevarul.

    Après la chute du communisme, avec l’arrivée du capitalisme et l’apparition des groupes de presse, le marché est inondé par des revues de mots-croisés en tout genre. Les jeux sont accessibles à tous, mais la qualité n’est plus la même, car, pour vendre davantage, les énigmes sont de plus en plus faciles. « Le côté éducatif est complètement ignoré », déplore Alexandru Pasarin, bien que sa revue, Rebus, reste au top des ventes même de nos jours. Voilà chers amis. J’ai commencé à parler de ce sujet sans savoir trop de choses là-dessus, mais j’ai eu la chance de tomber sur un article fascinant du journal Adevarul que j’ai tenu absolument à partager avec vous. C’est pourquoi je remercie notre ami Jean François Meile pour sa question.

  • Jeux pour tous les enfants

    Jeux pour tous les enfants

    Cet automne les enfants roumains sont invités à découvrir une aire de jeux multi-sensorielle, mobile, comportant des équipements uniques, créatifs. Elle sera aménagée comme un espace pop-up, pour commencer dans plusieurs endroits de la ville de Bucarest. Les jouets pop-up sont conçus de manière à amuser tous les enfants – typiques ou touchés par des déficiences sensorielles ou motrices ou par des troubles du spectre de l’autisme.

    Iris Popescu, co-fondatrice de l’Association pour les méthodes alternatives d’intégration sociale, nous parle de la genèse de ce projet : « Pop Up Răspiua a eu pour point de départ l’initiative Răspiua, que nous avons lancée pendant l’été 2016, par le programme « Mobiliser l’excellence ». C’était le fruit des projets « Sensibility » de l’association, dans le cadre desquels nous avons beaucoup travaillé avec des adultes touchés par des déficiences. Nous nous sommes rendus ainsi compte que ces personnes pouvaient ressentir des frustrations plus difficiles à surmonter après un certain âge. Nous avons donc pensé qu’il serait souhaitable de proposer des projets pour elles à un âge beaucoup plus jeune. Nous avons abouti ainsi aux aires de jeux ».

    « Allons tous, petits et grands, découvrir combien les jeux peuvent être beaux quand ils sont doublés d’un exercice d’inclusion des jeunes et d’empathie envers eux » – c’est l’appel lancé sur le site du projet, car Pop-up Răspiua se propose de travailler à améliorer la vie des personnes touchées par des déficiences.

    Iris Popescu explique: « Nous tâchons de travailler avec ces jeunes aussi tôt que possible, en commençant par les enfants de 2 ans et demie ou 3 ans. C’est pour cet âge-là que nous concevons les jouets. En Roumanie, les personnes touchées par des déficiences sont pratiquement isolées. On a affaire, en fait, à deux mondes différents: celui des personnes typiques et celui des personnes touchées par des déficiences. L’une des causes de cet état de choses est objective : l’environnement construit n’est pas du tout amical pour ces personnes ; l’autre est subjective : l’attitude des gens. »

    Un cercle vicieux s’est créé, que Pop Up Răspiua essaie de briser. Iris Popescu : « Nous essayons de travailler simultanément sur les deux aspects : primo – la socialisation, en stimulant les échanges entre les personnes typiques et les personnes touchées par des déficiences, pour aider celles-ci à explorer davantage le milieu urbain ; secundo – l’empathie : tout le monde doit se rendre compte combien il est important que l’environnement construit soit accessible à tous et conçu pour toute sorte d’habiletés. »

    Comment les initiateurs de Pop Up Răspiua nous proposent-ils de jouer? Iris Popescu : « Le projet Pop Up Răspiua est une aire de jeux mobile. Nous avons acheté un van portant un autocollant de notre marque – Răspiua – avec lequel nous traverserons cette année la ville de Bucarest, nous dirigeant vers des zones qui ont besoin d’être dynamisées, ainsi que vers celles fréquentées et accessibles, pour y installer un labyrinthe sensoriel. Nous avons créé un module multiplié neuf fois dont on construit pratiquement les parois du labyrinthe. Le labyrinthe est tapissé de textures naturelles fixées sur de la résine. Les équipements que nous proposons sont conçus de manière à transmettre les informations par aux moins deux sens, pour toucher un nombre d’enfants aussi grand que possible. En explorant le labyrinthe, les enfants découvrent des «armures » qu’ils peuvent « enfiler ». Il s’agit d’éléments géométriques en éponge et couverts de différentes textures, visuellement très intéressantes et qui s’adressent aussi à l’odorat, car chaque « armure » est imprégnée d’une odeur différente. Ces éléments peuvent être agencés et même appliqués sur les parois du labyrinthe. »

    Pourquoi les initiateurs du projet ont-ils choisi un labyrinthe modulaire comme aire de jeux ? Iris Popescu explique : « Parce qu’il offre une très grande flexibilité. Il peut être adapté à toute surface et à tout contexte. Une superficie de 100 m2 serait idéale, mais nous pouvons nous plier aux conditions et utiliser un seul module, par exemple; ce serait toujours amusant pour les enfants. Le labyrinthe offre de la diversité: à chaque fois que nous construirons Pop Up Răspiua nous placerons différemment les parois de ce labyrinthe. »

    L’association envisage d’autres projets similaires. Iris Popescu : « Nous essayons à présent de multiplier l’aire de jeux que nous avons conçue pour le projet « Mobiliser l’excellence ». Un autre projet, beaucoup plus complexe et qui nécessiterait un budget plus important vise à ajouter des éléments multi-sensoriels aux aires de jeux publiques existantes. Nous souhaiterions vivement que les responsables suivent notre conseil et conçoivent différemment les aires de jeux. Car il ne suffit pas d’ajouter une nouvelle balançoire, il est nécessaire que l’aire de jeux soit conçue dès le début de façon à être accessible à un enfant malvoyant, par exemple. A présent, les différents éléments de l’aire de jeux sont difficiles à identifier, car ils sont séparés et il n’y a pas de carte tactile. Il y a de nombreux aspects dont on doit tenir compte. »

    Une aire de jeux accessible à tous les enfants – un rêve qui commence à devenir réalité avec Pop up Răspiua. (Trad. : Dominique)

  • Journée autour du jeu pour enfants et parents

    Journée autour du jeu pour enfants et parents

    Par un temps où le marché éducationnel abonde en toute sorte d’activités extra curriculaires centrées pour la plupart sur les langues étrangères, la musique, les compétences ou le tout récent développement personnel, une invitation à jouer tout simplement avec son enfant semble pour le moins bizarre. Du coup, l’idée d’organiser une « journée autour du jeu pour enfants et parents » cartonne de plus en plus auprès des parents et enfants de Roumanie.

    Concrètement, les familles avec des enfants de 5 à 11 ans sont attendues en fin de semaine pour jouer, deux heures et demie, avec d’autres familles et leurs gamins. A quoi jouent-elles? A elles de choisir, puisque les familles apportent leurs jeux préférés: échecs, Rummy, Catan, Carcassonne, etc. L’initiative porte la signature de Claudia Suhov qui, par cette idée d’inspiration néerlandaise, se propose d’encourager les liens sociaux, la détente et les échanges, en privilégiant le temps que les parents et leurs enfants passent ensemble.

    Claudia Suhov: « Ce type d’activité, je l’ai découvert à La Haye, lors d’un événement familial auquel j’ai assisté. On était plusieurs familles d’étrangers, accompagnées chacune par ses proches – conjoint ou conjointe, enfants, amis et qui se sont vu lancer l’invitation à venir jouer ensemble. Il m’a semblé très intéressant de voir tant de personnes désireuses d’une part d’échanger sur nombre de sujets – la vie dans leur pays d’accueil, l’éducation des enfants etc. et de l’autre, prêtes à s’amuser ensemble, à mieux se connaître. Or toutes ces questions sur l’éducation, la scolarité, les jeux ou la lecture intéressent la plupart des parents, quel que soit leur pays. J’ai donc pris l’initiative d’organiser une journée autour du jeu à Bucarest aussi, justement pour encourager les parents à interagir et surtout pour offrir aux petits la chance de connaître et de s’amuser avec des enfants inconnus qui ne soient pas forcément leurs copains de classe, leurs amis ou leurs voisins. Une telle activité leur permettra d’apprendre des jeux nouveaux, d’enrichir leurs connaissances grâce à l’intervention d’autres adultes, de remarquer les relations entre les membres d’autres familles. Mais, avant tout, il s’agit d’organiser des activités amusantes pour tout le monde. »

    Qu’est-ce qu’une telle journée a de plus qu’une journée habituelle passée en compagnie des amis de famille? Claudia Suhov : « Les discussions entre amis font partie du quotidien et si le groupe est toujours le même, les points de vue se répètent et les chances de connaître d’autres opinions, d’autres repères d’éducation diminuent. Il faut briser ce cercle, sortir de la zone de confort, s’ouvrir au monde pour s’assurer un épanouissement spirituel et intellectuel ».

    Les parents créent pour leurs enfants des expériences d’apprentissage, et sont un exemple pour eux, quel que soit leur âge. Claudia Suhov a constaté qu’en Roumanie, les parents souhaitent participer à de tels événements aussi : « Les parents sont de plus en plus ouverts à la connaissance, à sortir avec leurs enfants, à apprendre d’abord pour eux et ensuite à enseigner ces connaissances aux enfants. Je vois cela comme une activité qui peut s’élargir à tout le pays, ces jours-ci, par groupes de parents avec enfants. C’est une activité simple, sans trop de conditions ni de conditionnements, où l’invité spécial, c’est le désir d’offrir et de recevoir de l’information, mais aussi de la détente et de l’harmonie, avec son enfant ou ses enfants, qui sont les autres participants. »

    Claudia Suhov partage volontiers ses connaissances acquises à La Haye sur l’importance de jouer en famille et nous invite à profiter de cette expérience en Roumanie aussi : «Nous avons pratiquement organisé deux journées, dans une salle de conférences, un espace de 80 m² ; les enfants et les parents doivent s’inscrire et apporter leurs jeux préférés, à jouer aux côtés des autres. Qu’il s’agisse de briques ou de pièces de Lego, que ce soit des jeux de cartes ou d’échecs, Catan, Borghin ou différents jeux qu’ils jouent à la maison et qu’ils aimeraient jouer à nos côtés, mais aussi des jeux à échanger entre nous. Il y a peut-être des enfants qui n’ont pas découvert les échecs et des parents ou des enfants qui pourraient apprendre cela aux autres. C’est pratiquement un échange d’apprentissage entre enfants et parents. Je m’attends à ce qu’il y ait plus d’enfants que de parents, mais j’espère que ceux qui seront présents prennent part à une activité agréable. Pratiquement, nous commencerons à coordonner un peu l’activité, pour qu’ils se connaissent et pour leur ouvrir l’appétit à jouer, à apprendre et à apprendre aux autres à leur tour. »

    Les organisateurs de la Journée de jeu pour les enfants et les parents pensent que l’aspect le plus important de cette activité, c’est de stimuler l’imagination, et les capacités des enfants, ainsi que d’encourager les parents à jouer un rôle croissant dans l’éducation des enfants et dans l’éducation de la communauté, dans son ensemble. (Trad. Ioana Stancescu, Ligia Mihaiescu)

  • 01.07.2015

    01.07.2015

    Gaz — Le gouvernement de Bucarest se penche aujourd’hui sur le calendrier de l’augmentation du prix du gaz pour la population et les centrales thermiques. A compter du premier juillet, le tarif pour les consommateurs domestiques augmente de 6,5 lei (soit 1,4 euros) par mégawatt/heure jusqu’à 60 lei (13,5 euros environ). Cette hausse figurait dans le calendrier de la libéralisation du prix du gaz convenu avec la Commission Européenne. Prolongé de 3 ans, ce processus prévoit une majoration annuelle de 6 lei jusqu’en 2020. Selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea, les mesures initiales étaient beaucoup plus difficiles à supporter par la population. Notons-le, dans les documents signés avec le FMI et la CE en 2011, la Roumanie s’est engagée à éliminer graduellement les tarifs réglementés dans le secteur gazier.. Par ailleurs, toujours à compter de ce 1er juillet, le SMIC est de 1.050 lei (soit 233 euros).



    Touristes — Selon les données rendues publiques par l’Institut national de la statistique, plus de 3 millions d’étrangers sont entrés en Roumanie les 5 premiers mois de l’année, un nombre supérieur de 12% à celui enregistré à la même période de 2014. Il s’agit d’Européens pour la plupart (93%), dont 60% proviennent de l’espace communautaire. En même temps, près de 5 millions de Roumains se sont rendus à l’étranger depuis le début de l’année, soit 9% de plus par rapport à la même période de 2014.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu, tête de série numéro 29, joue ce mercredi contre l’Ukrainienne Lesia Tsurenko, numéro 68 WTA, au 2e tour de la compétition de Wimbledon, troisième tournoi de Grand Chelem de lannée. Mardi, la Roumaine Monica Niculescu sest qualifiée au deuxième tour de la compétition de Wimbledon, après avoir eu raison de la Portoricaine Monica Puig, 5-7, 6-3, 6-1. Elle doit rencontrer maintenant la Slovaque Jana Cepelova (106e WTA) qui a vaincu de manière inattendue Simona Halep, la troisième favorite du concours. Irina Begu et Monica Niculescu restent donc les seules Roumaines de la compétition individuelle de Wimbledon.



    Jeux universitaires – 58 sportifs représenteront la Roumanie aux Jeux universitaires dété qui souvrent jeudi à Gwangju, en Corée du Sud. Les Roumains devront sillustrer notamment en athlétisme, handball, judo, tennis de table, tir sportif et taekwondo. Pour ces jeux, ils rejoindront une vingtaine de milliers de sportifs, venus de 170 pays. La Roumanie est 17e actuellement au classement européen par nations, après sa participation aux Jeux européens de Bakou, en Azerbaïdjan, où elle sest adjugé 12 médailles – trois dor, cinq dargent et quatre de bronze.

  • 30.06.2015 (mise à jour)

    30.06.2015 (mise à jour)

    Démission – Le président roumain, Klaus Iohannis, a demandé à nouveau au premier ministre, Victor Ponta, de présenter sa démission. Lors dun entretien au quotidien économique et financier britannique Financial Times, le chef de lEtat roumain juge “inacceptable” quun pays européen ait à la tête de son gouvernement un premier ministre enquêté par les procureurs pour des illégalités. Klaus Iohannis avait exigé la démission de Victor Ponta le cinq juin, après que le Parquet anticorruption avait engagé des poursuites pénales pour faux, complicité dévasion fiscale et blanchiment dargent, des faits commis alors quil exerçait en tant quavocat, ainsi que pour conflit dintérêts, en exercice de sa fonction de premier ministre. En réaction, le chef du gouvernement avait affirmé que seul le Parlement de Bucarest pouvait le démettre, car cest lui à lavoir investi de ces fonctions. Victor Ponta se trouve actuellement en Turquie où il récupère après une intervention chirurgicale au genou. Pendant son absence, cest le vice-premier ministre chargé des affaires sécuritaires et leader de lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie, Gabriel Oprea, qui assume lintérim à la tête du Cabinet de coalition Bucarest, dominé par le Parti social-démocrate.



    Corruption – Le secrétaire général de la Fédération roumaine de football, Gheorghe Chivorchian sest auto-suspendu de ses fonctions mardi, après que le Parquet anticorruption a annoncé quil faisait lobjet de poursuites pénales pour corruption. Elu à la tête de la fédération lannée dernière, lhomme est accusé de complicité à labus de fonction, de faux et usage de faux pour des faits commis en 2008, alors quil était directeur exécutif du club Politehnica Timişoara (dans louest du pays). Le préjudice porté à lEtat se chiffrerait à environ deux millions deuros, selon les procureurs. Le président de la Fédération roumaine de football, Razvan Burleanu, sest félicité de la décision de son collaborateur de faire un pas en arrière tout au long de lenquête.


    Par ailleurs, George Scripcaru, maire de Braşov, ville du centre de la Roumanie, a été arrêté par les procureurs anti-corruption qui l’accusent d’abus de fonction dans un dossier visant des contrats de livraison de l’énergie thermique. M Scripcaru aurait conclu des contrats commerciaux entre la Centrale Thermique de Brasov et une société commerciale contrôlée par ses proches qui auraient visé à l’éliminer du marché pour la remplacer par une société privée. Membre du Parti national libéral, George Scripcaru est à son troisième mandat de maire de Brasov. Selon la Direction nationale anti-corruption, à compter de 2006, plus de 125 maires et maires adjoints, ainsi que 8 chefs de Conseils départementaux ont été traduits en justice.



    Renseignements – Les sénateurs et les députés roumains ont investi mardi soir le libéral Mihai-Razvan Ungureanu aux fonctions de chef du Service roumain de renseignements extérieurs (SIE). Lhomme âgé de 46 ans retrouve ainsi le poste quil a déjà occupé de 2007 à 2012 et quil avait quitté pour diriger le gouvernement dans la première moitié de 2012. Il a également été chef de la diplomatie roumaine de 2004 à 2007. Sa nomination par le président Klaus Iohannis a été avalisée par les élus libéraux, de lUnion démocratique des Magyars de Roumanie (en opposition), de lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie (membre de la coalition gouvernementale) ainsi que par les membres du groupe des minorités nationales. Le principal pilier du gouvernement, le Parti social-démocrate et ses alliés de lALDE, à savoir libéraux-réformateurs et conservateurs, ont boycotté le vote. Cette nouvelle donne politique témoigne des fissures qui apparaissent au sein du bloc gouvernemental, estiment les analystes.



    Assassinat – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a condamné avec “fermeté” lassassinat du procureur général égyptien Hicham Barakat dans un attentat spectaculaire lundi, tout en soulignant la solidarité de la Roumanie avec les autorités du Caire. LAFP note que Hicham Barakat, 64 ans, est le plus haut représentant de lEtat tué en représailles à la violente répression qui sest abattue sur les islamistes depuis la destitution par larmée du président Mohamed Morsi en juillet 2013. Considéré comme un opposant acharné des islamistes, le procureur Barakat avait déféré devant la justice des milliers dislamistes dont des centaines ont été condamnés à mort. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promis mardi une législation plus dure pour “lutter contre le terrorisme” au lendemain de lattaque, précise lAFP.



    Gouvernement – Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a convoqué les partis parlementaires de ce pays afin de désigner un candidat au fauteuil de premier-ministre, resté vacant après la démission, le 5 juin, de Chiril Gaburici. Il a rencontré les leaders des deux formations libérale-démocrate et démocrate qui composent lactuelle coalition gouvernementale minoritaire, quil a appelé à dynamiser les négociations afin de renforcer le camp pro-européen. Auparavant, les deux partis avaient invité le Parti libéral à les rejoindre au pouvoir. Cette formation avait quitté ce gouvernement multicolore lannée dernière, suite à des controverses irréconciliables. Ces pourparlers interviennent après que les formations pro-européennes ont remporté une victoire sans conteste devant la gauche pro-russe. Le libéral Dorin Chirtoaca a décroché son 3e mandat de maire, sadjugeant plus de 53%, des voix, face à son adversaire, la socialiste Zinaida Greceanîi.



    Jeux universitaires – 58 sportifs représenteront la Roumanie aux Jeux universitaires dété qui souvrent jeudi à Gwangju, en Corée du sud. Les Roumains devront sillustrer notamment en athlétisme, handball, judo, tennis de table, tir sportif et taekwondo. Pour ces jeux, ils rejoindront une vingtaine de milliers de sportifs, venus de 170 pays. La Roumanie est 17e actuellement au classement européen par nations, après sa participation aux Jeux européens de Bakou, en Azerbaïdjan, où elle sest adjugé 12 médailles – trois dor, cinq dargent et quatre de bronze.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu sest qualifiée mardi au deuxième tour de la compétition de Wimbledon, troisième tournoi de Grand Chelem de lannée, après avoir eu raison de la Portoricaine Monica Puig, 5-7, 6-3, 6-1. Pour sa part, Irina Begu a remporté le match contre la Russe Daria Gavrilova, mais la troisième favorite du concours, la Roumaine Simona Halep, a été vaincue de manière inattendue par la Slovaque Jana Cepelova (106e WTA), 7-5, 4-6, 3-6. Alexandra Dulgheru, elle, a été éliminée par la Française Kristina Mladenovic.

  • 28.06.2015

    28.06.2015

    Attaques — La Roumanie a réitéré sa solidarité avec la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme, tout en regrettant profondément les attentats ayant frappé vendredi la France, le Koweït et la Tunisie. Une soixantaine-dizaine de personnes – une en France, une quarantaine, dont des touristes étrangers, en Tunisie et une trentaine de fidèles chiites au Koweït – ont perdu la vie dans la vague d’attaques terroristes perpétrées vendredi dans trois pays. Tous les trois attentats ont été revendiqués par le groupement Etat islamique.



    Renseignements — Les chefs des deux chambres du Parlement de Bucarest doivent arrêter lundi le calendrier des auditions et de la validation du libéral Mihai-Razvan Ungureanu à la tête du Service d’informations extérieures. Cette nomination du président Klaus Iohannis est appuyée par le Parti national libéral et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, en opposition, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la colaition au pouvoir, ainsi que par le groupe parlementaire des minorités nationales. Les sociaux-démocrates, au pouvoir, s’y opposent farouchement, mais pour barrer son chemin ils ne peuvent compter que sur les sénateurs et les députés du nouveau ALDE, une formation conservatrice et libérale, partenaire du gouvernement. Mihai-Razvan Ungureanu a été chef de la diplomatie roumaine entre 2004 et 2007. A partir de 2007 nous le retrouvons déjà à la tête du SIE, qu’il quitte début 2012 pour diriger le gouvernement.



    Scrutin — Le second tour des élections municipales en République de Moldova est en cours dans 459 villes et communes de ce petit pays ex-soviétique frontalier à la Roumanie. Tous les regards sont ciblés sur la lutte pour le fauteuil de maire de la capitale, Chisinau, qui oppose l’actuel maire pro-occidental, le libéral Dorin Chirtoaca, à l’ex-première ministre pro-russe Zinaida Greceanâi. Lors du premier tour de scrutin, le 14 juin, 439 villes et communes moldaves étaient parvenues à élire leurs édiles. La coalition gouvernementale minoritaire pro-occidentale formée des partis Libéral-Démocrate et Démocrate mène dans les préférences de l’électorat, s’étant adjugée deux tiers des administrations locales. Dans le même temps, les analystes remarquent un recul des formations pro-russes, populiste, communiste et socialiste.



    Jeux européens — La Roumanie a terminé sa participation aux Jeux européens de Bakou sur une moisson de 12 médailles — trois d’or, cinq d’argent et quatre de bronze. L’or a été apporté par la judoka Andreea Chiţu, à la catégorie 52 kilos, l’équipe féminine d’épée et l’escrimeuse Ana-Maria Brânza, à l’épreuve individuelle d’épée. L’argent est arrivé en canoë-kayak, à la poutre, à l’épreuve de groupe de gymnastique aérobic, par l’équipe masculine de sabreurs et par Tiberiu Dolniceanu, sabre individuel. Les quatre médailles de bronze ont été adjugées par Simona Gherman – épée, Daniela Hondiu – sambo, Andreea Iridon — parallèles asymétriques et par Marius Berbecar — parallèles.



    TIFF — Séances finales, ce dimanche, à Sibiu, pour le Festival international de film « Transilvania », avec une dizaine de productions à être projetées dans différentes salles de la ville ainsi qu’en plein air. Le TIFF est organisé en chaque début d’été à Cluj, la ville la plus importante de Transylvanie, où il rassemble pendant une semaine des stars du cinéma roumain et international pour un marathon de projections de films complètement inédits en Roumanie. Une sélection de ces productions voyage par la suite à travers le pays surtout dans des villes où les salles de cinéma ont été supprimées, car non-rentables.

  • 26.06.2015 (mise à jour)

    26.06.2015 (mise à jour)

    Terrorisme – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a condamné “avec fermeté” lattentat terroriste perpétré sur un site industriel sensible, près de Lyon, en France. Cette attaque justifie de manière tragique le besoin dintensifier la lutte mondiale contre la terreur, a-t-il encore dit. Il est nécessaire de créer une Cour internationale contre le terrorisme, a encore précisé le ministre roumain des Affaires étrangères, dans un message sur le compte Twitter de la Diplomatie de Bucarest. Un homme décapité a été retrouvé sur ce site industriel de lest de la France, tandis que lauteur présumé de lattaque islamiste, qui a fait également deux blessés, a été interpellé. Presque simultanément, une autre attaque a frappé la station balnéaire tunisienne de Sousse, ayant fait au une trentaine de morts, dont des touristes étrangers. Dans le même temps, au moins 25 personnes ont péri et plus de 200 autres ont été blessées au Koweit dans un attentat suicide contre une mosquée chiite, attribué au groupe Etat islamique (EI). Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé quaucun Roumain ne figurait parmi les victimes de Sousse, mais que des vérifications étaient en cours. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a vivement condamné lattentat de Sousse aussi, se disant “choqué” par lattaque au Koweit.



    Sommet — Les 28 Etats membres de lUE ont convenu de répartir les migrants arrivés en Grèce et en Italie par la mer Méditerrannée, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis, à lissue du Conseil européen dété, à Bruxelles. Et lui dajouter que cest le ministère de lIntérieur de Bucarest qui annoncera prochainement le nombre de personnes à pouvoir être accueillies par la Roumanie. Ce processus de répartition devrait sétaler sur environ deux ans et se dérouler sur la base du volontariat des Etats communautaires, a expliqué le chef de lEtat roumain. Dans ce contexte, Klaus Iohannis a affirmé que lUE est en train de réviser sa stratégie de sécurité pour faire face aux actuels défis et notamment lutter plus efficacement contre le terrorisme. Le secrétaire général de lOTAN, Jens Stoltenberg, était lui aussi présent au sommet pour présenter les mesures envisagées par lAlliance nord-atlantique dans la situation sécuritaire actuelle.



    Jeux européens — La sélection féminine roumaine a remporté vendredi le titre continental à lépreuve dépée par équipes des Jeux européens de Bakou. Ana-Maria Brânză, Simona Gherman et Simona Pop ont eu raison de la sélection estonienne, 31 points à 25. Dans le même temps, Tiberiu Dolniceanu, Iulian Teodosiu et Alin Badea, à savoir léquipe masculine romaine de sabre, sont montés sur la deuxième marche du podium après sêtre inclinés de justesse devant lItalie, 45 points à 44. Jusquà présent, la Roumanie a décroché 12 médailles aux Jeux accueillis par la capitale azérie – trois dor, cinq dargent et quatre de bronze.

  • Jacques Augustin (France) – les casinos de Roumanie

    Jacques Augustin (France) – les casinos de Roumanie

    Selon le quotidien Evenimentul zilei, la plupart des gens ignorent que l’industrie des jeux de hasard représente 0,7% du PIB et qu’elle emploie 40.000 personnes. Le marché des jeux d’argent a connu une forte hausse en Roumanie entre 2005 et 2007, notamment pour les jeux de luxe, dans les casinos, lit-on sur Wall-street.ro. Cela a changé après l’arrivée de la crise, qui a réduit le nombre des joueurs et a aussi fait baisser le nombre des paris de luxe. Pratiquement, le marché a emménagé vers les salles plus petites, avec des enjeux moindres, vers des paris sportifs et d’autres jeux de hasard de ce type. Entre 2007 et 2010, il y avait des centaines d’espaces et d’agences destinées à ces jeux, avec 30.000 appareils enregistrés.

    La Roumanie a profité du fait que l’Ukraine et la Russie ont interdit ces jeux. Maintenant il y a 70.000 unités au niveau de l’ensemble du pays, qui se concentrent dans les villes suivantes : Bucarest, Constanta, Timisoara, Iasi, Bacàu, Suceava, Oradea, Arad et Craiova. En 2015, il n’existe plus que 5 casinos dans la capitale, et ce marché s’en ressent, précisait un expert. Dans les casinos, les Roumains préfèrent la roulette, à la différence des pays industrialisés où l’on joue au BlackJack ou à d’autres jeux de cartes.

    Ils voudraient gagner le plus possible, déposer l’argent à la banque et vivre sur les taux d’intérêt. 2 millions de Roumains seraient entrés au moins une fois dans un casino, et 5 à 800.000 y iraient souvent. Il faut aussi compter le marché des jeux en ligne, qui aurait environ 400.000 usagers. D’autres études et estimations font état de 150.000 Roumains qui seraient accros aux jeux d’argent, selon România liberă, qui ajoute que 50% des jeunes pratiquent ces jeux de manière occasionnelle. Sur ces derniers, 3,4% seraient dépendants, et 23% – prédisposés à la dépendance, associée souvent à la consommation d’alcool, de drogues et à la violence. Selon une étude de GfK Roumanie, la plupart de ceux qui participent aux jeux de hasard le font pour s’amuser et pour socialiser, précise Evenimentul zilei.

    Il est vrai qu’il existe des personnes vulnérables qui ont des problèmes avec ces jeux, mais les organisateurs sont préoccupés de prévenir et de lutter contre ces cas. Un expert en la matière, contacté par wall-street.ro, précise qu’il existe trois typologies des parieurs : ceux qui veulent sortir de la monotonie du quotidien, qui vont au casino une fois par semaine, les hommes d’affaires avec beaucoup d’argent qui parient par plaisir et ceux qui tentent le jackpot, exposés à la dépendance. Il existe une liste noire avec 30.000 personnes qui n’ont plus le droit d’accès dans les casinos roumains. Car la dépendance des jeux d’argent peut être pire que celle des drogues. On peut arriver à tout perdre.

    La prévention se fait par la psychothérapie ou par des médicaments, précise la psychologue Cristina Fülöp. Pour restreindre l’accès du public-cible et endiguer des situations malencontreuses, en 2014, suite à un acte réglementaire, seuls les casinos et les agences du loto peuvent encore accueillir des machines à sous. Et c’est toujours l’année dernière qu’un décret d’urgence a été promu pour réguler le secteur des jeux de hasard en ligne, et qui prévoit aussi que la taxe de licence pour les casinos passe de 400.000 à 100.000 euros. Suite à cela, il existe un cadre législatif qui donne la possibilité aux opérateurs de la branche d’obtenir une licence et de protéger les mineurs et les joueurs roumains.

    Disons aussi que les casinos roumains génèrent aussi un tourisme international. Ainsi, des touristes israéliens viennent en avion passer des fins de semaine à Bucarest pour se consacrer à leur passion. C’est déjà une industrie bien mise au point. Les gros parieurs ont disparu ; si avant la crise, ils pariaient en moyenne même 200 euros par client, aujourd’hui le pari moyen est de 70-75 euro par client, précise Wall-Street.ro. Le marché des machines à sous s’est accru de 3-5% en 2014. Le nombre des parieurs est à la hausse. Affaire à suivre. Merci pour votre intérêt, Jacques.