Tag: journaliste

  • 28.09.2024 (mise à jour)

    28.09.2024 (mise à jour)

    Météo – L’instabilité atmosphérique s’installe à travers la Roumanie, alors que les températures vont chuter presque partout à l’exception du sud-est, où les maxima seront toujours similaires à celles de la veille. Des pluies torrentielles et des orages sont attendus presque partout. Les quantités d’eau iront de 25 litres par mètre carré jusqu’à 70 litres voire 80 litres. Des tempêtes avec des phénomènes électriques et de la grêle sont également attendues. En montagne, à des altitudes de plus de 1 700 mètres et notamment sur les Carpates Orientales, la neige sera également présente. Les maxima iront de 12 à 29 degrés alors que les minima iront de 4 à 17 degrés. Les pluies abondantes et le vent fort sont attendus aussi à Bucarest, dans la nuit de dimanche à lundi. Les hydrologues ont émis des alertes aux inondations dans 18 bassins hydrographiques à travers le pays. Des équipes mobilisées par l’Administration nationale des eaux roumains ont rempli de milliers de sacs de sable et mobilisé des excavateurs et des bulldozers afin de pouvoir intervenir dans les régions où les débits des rivières sont susceptibles de monter. Les secouristes en montagne exhortent les touristes d’éviter les activités en montagne ce weekend et s’ils font des randonnées de ne pas passer trop de temps dans les vallées à cause du risque de formation de torrents.

     

    Proche Orient – La situation sécuritaire au Proche Orient est volatile est il est très important d’éviter une guerre qui puisse toucher toute la région a déclaré samedi pour l’agence de presse roumaine Agerpres, la ministre roumain des Affaires Etrangères, Luminiţa Odobescu, qui a participé à l’Assemblée générale de l’ONU à New York. La Roumanie soutient toujours la solution des deux Etats mais jusqu’à la création de ces deux Etats il est très important de continuer à soutenir les efforts de l’administration Biden qui aux côtés du Qatar et de l’Egypte ont proposé un plan en trois points qui repose sur un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération de tous les otages et la poursuite de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza, a affirmé Luminita Odobescu. Pour ce qui est d’une éventuelle propagation de la guerre au Liban, la responsable roumaine a affirmé que la mission diplomatique de la Roumanie dans ce pays conaissent qui sont les citoyens roumains qui y habitent avec leurs familles. Conformément au ministère roumain des Affaires Etrangères, jusqu’ici quelque 950 ressortissants roumains et membres de leurs familles avaient enregistré leur présence au Liban et aucune demande d’évacuation n’avait été enregistrée. Sur le terrain, le groupement terroriste du Hezbollah a confirmé samedi qu’Israël avait tué son leader, Hassan Nasrallah, lors d’une frappe aérienne déroulée vendredi qui a ciblé le Quartier général du groupement à Beyrouth.

     

    Journaliste – Le Conseil national de l’audiovisuel de Bucarest a appelé à ce que le journaliste roumain Mircea Barbu, correspondant du site d’informations HotNews soit protégé. L’institution a également condamné la décision du Service fédéral de sécurité de la Russie d’ouvrir un dossier pénal à son encontre et à l’encontre de deux autres journalistes étrangers qui ont justement fait leur métier dans des zones de conflit entre les forces ukrainiennes et celles russes. Le ministère roumain des Affaires Etrangères a également souligné vendredi que les représentants de la presse devraient être protégés et non pas réduits au silence.

    Rappelons-le, les autorités de Moscou affirment que les trois journalistes auraient traversé illégalement la frontière russe depuis l’Ukraine pour réaliser des reportages dans la partie occupée de la région de Koursk, où l’armée ukrainienne a lancée le 6 août une offensive surprenante, la première d’une armée étrangère en Russie après la Seconde Guerre Mondiale.

     

    Vandalisme – En République de Moldova, les sièges de la Cour Suprême de Justice et celui de la société publique de radio et de télévision TeleRadio Moldova ont été vandalisées durant la nuit de vendredi à samedi. Des personnes inconnues ont jeté de la peinture sur les deux bâtiments. Selon Radio Chisinau, la police a annoncé avoir identifié un cercle de suspects. Par le passé des cas similaires ont eu lieu lorsque le gouvernement et le ministère du Travail ont été aspergés avec de la peinture. Deux personnes ont été arrêtées par la police. Elles ont reconnu faire partie d’un groupe de 20 personnes instruites à Moscou pour attaquer des institutions de la République de Moldova et déstabiliser la situation. Le Service de renseignements et de sécurité de Chisinau a décidé de bloquer l’accès à six sites russes ainsi qu’à une plateforme enligne interne qui encourageaient les moldaves à voter non au référendum sur l’adhésion du pays à l’Union européenne qui et prévu pour le 20 octobre.

     

    Automobile – Le producteur français de composantes pour automobiles FORVIA, ex-Faurencia, a révisé à la baisse pour la deuxième fois en trois mois ses estimations sur les ventes et le profit annuel, sur le fond des défis auxquels se confrontent les marchés d’Europe et d’Amérique du Nord. Sur le Vieux Continent, la compagnie, septième grand équipementier mondial avec d’importantes activités en Roumanie aussi a précisé qu’il accélérerait ses plans de réduction du personnel. Par conséquent 2 800 emplois seront supprimés avant la fin de cette année et jusqu’à la fin de l’année prochaine leur nombre montera jusqu’à 5 800. En Roumanie, l’entreprise détient entre autres cinq usines et cinq centres de recherche et développement.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Jaqueline Cristian sest qualifiée ce samedi au troisième round du tournoi WTA 1.000 à Pékin, suite à la victoire contre Barbora Krejcikova, de la République Tchèque sur le score de 1-6, 6-4, 7-5. Jaqueline Cristian a disposé de la septième favorite du tournoi à l’issue d’un match qui s’est étendu sur trois heures. Dans la prochaine phase de la compétition, la roumaine affronte une autre Tchèque Karolina Muchova. Egalement samedi à Pékin Irina Begu s’est inclinée face à la russe Mirra Andreeva.

     

  • La face cachée des réseaux sociaux

    La face cachée des réseaux sociaux

    Selon les données publiées par l’une des études les plus
    importantes portant sur le degré de confiance que le public attache aux nouvelles
    véhiculées en ligne, le Digital News Report, publié par l’Institut Reuters, il
    semblerait que les lecteurs s’avèrent de moins en moins intéressés de puiser dans
    les sources traditionnelles d’information pour s’informer sur les actualités
    les plus pesantes, telle la guerre en Ukraine ou la crise économique,
    privilégiant le plus souvent les infos glanées çà et là, notamment sur les
    réseaux sociaux. Et il est vrai qu’il nous suffit d’ouvrir Facebook, Instagram
    ou TikTok sur son smartphone, sur sa tablette ou sur son ordinateur portable pour
    tomber sur une foule d’informations d’actualité, le plus souvent invérifiables,
    cela s’entend. La professeure Raluca Radu, de la Faculté de Journalisme et des Sciences de la communication
    de l’université de Bucarest, le partenaire roumain de l’institut Reuters, l’auteur
    de l’étude portant sur les habitudes de la consommation de l’information et les
    audiences numériques, détaille sur nos ondes les principaux résultats de cette
    étude :


    « Il y a eu un moment,
    pendant la pandémie de Covid-19, lorsque les médias traditionnels avaient
    supplanté les réseaux sociaux en tant que principale source d’information. Mais
    vous savez, le souci avec ces réseaux c’est que souvent ils évitent d’envoyer leur
    public vers les médias traditionnels, et préfèrent le garder chez eux. C’est le
    cas notamment de TikTok et d’Instagram. Deux réseaux plébiscités par les jeunes
    en général, par les jeunes roumains en particulier. Et l’une des surprises de
    notre étude c’est justement la bonne santé de TikTok, dont la communauté
    grandit d’une année sur l’autre de façon exponentielle. Evidemment, cela s’explique
    en partie du fait qu’il s’agit d’un réseau utilisé surtout par les jeunes, qui
    sont plus nombreux tous les ans, et qui viennent avec leurs habitudes de
    consommation. Dans d’autres pays, dans des pays plus développés et plus stables
    en termes de démocratie, en Europe de l’Ouest notamment, TikTok ne bénéficie
    pas du même succès. TikTok fait son marché dans les pays en voie de
    développement, en Amérique du Sud, au Moyen Orient notamment. Or, les Roumains étanchent
    leur soif d’information grâce à TikTok. »


    L’étude met en exergue les défis que doivent affronter
    les médias classiques, telle la baisse de l’intérêt et de la confiance de la
    part du public. La confiance du public dans les médias ne cesse en effet de
    baisser, le rapport 2023 soulignant que 7 Roumains interrogés sur 10 évitent de
    puiser leur information dans les médias traditionnels. Le sentiment de
    lassitude face à l’abondance d’information, que la pandémie et la guerre en
    Ukraine n’ont fait qu’accélérer, constitue sans doute l’une des causes, sans qu’elle
    soit la seule, de la baisse de l’intérêt du public par rapport aux informations
    fournies par les médias traditionnels.


    Antonia Matei, lectrice à la Faculté de Journalisme et
    des Sciences de la communication, déclare à son tour :


    « Il faut néanmoins
    reconnaître que les journalistes ne sont pas sans tâche. Vérifier une information
    de nos jours prend plus de temps qu’il y a, mettons, dix ans, lorsque l’on ignorait
    encore cette pandémie d’infox. Le travail du journaliste a profondément changé.
    Il travaille sous une pression quasi constante. Qui plus est, les rédactions
    roumaines ne disposent pas de ce professionnel chargé de vérifier la véridicité
    d’une information. Ce sont les journalistes qui doivent le faire, en sus de
    leur travail habituel, et cela prend du temps ».


    Raluca Radu confirme pour sa part la permanence du
    stress et de la pression qui sont le lot commun du quotidien de tout
    journaliste, où qu’il se trouve :


    « La presse est en perdition, c’est un fait. Et
    ce n’est pas juste du fait du public qui se réfugie sur les réseaux sociaux. Il
    existe aussi cette pression croissante exercée sur les journalistes de la part des
    pouvoirs publics, de la part des Etats. Nos collègues d’Oxford ont ainsi trouvé
    bon d’insérer à bon escient dans ce dernier rapport la place qu’occupe le pays
    étudié dans le classement dressé par l’association Reporters sans frontières et
    portant sur la liberté de la presse. Un classement établi sur base des questions
    telles que : « Y a-t-il des journalistes qui se sont fait agresser ?
    As-tu peur de donner ton avis sur les réseaux sociaux ? As-tu besoin de l’accord
    d’une institution publique pour lancer ton site ? » Et puis, vous
    savez, les conditions de travail des professionnels de la presse dans les pays
    où l’on répond par l’affirmative à ces questions sont assez terribles. Il y a
    un vrai retour des autocraties dans le monde. Une véritable confrontation entre
    ces autocraties, qui tentent de grignoter de la sorte davantage de pouvoir et d’influence.
    Et, face à cette situation, les journalistes et la presse indépendante sont
    tenus de constituer le dernier rempart de la démocratie ».


    Et ils le font à leurs risques et périls, alors que
    ces gens aimeraient peut-être parfois se laisser tenter à leur tour de laisser
    tout tomber, pour regarder, dans la chaleur de leurs chaumières, quelques gags qui
    passent sur les réseaux sociaux, conclut, avec une certaine exaspération, Raluca
    Radu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Mircea Carp centenaire

    Mircea Carp centenaire

    Peu d’hommes ont la chance d’atteindre le centenaire. Et peu parmi ces derniers ont eu la chance d’avoir été au milieu des événements de leur temps, à leur contact direct, tel le journaliste radio Mircea Carp, une des chevilles ouvrières qui ont fait la célébrité de la section roumaine de radio Free Europe. Mircea Carp a soufflé ses 100 bougies le 28 janvier 2023. Il a traversé le vingtième siècle, marqué pour son pays par les deux guerres mondiales, par la montée du fascisme et du communisme, enfin par la chute du communisme et les années d’une transition mouvementée. Il traverse ce siècle en journaliste, en homme de mémoire et de principes, en professionnel du métier. Officier de formation, ayant combattu durant la Seconde guerre mondiale, il fuit en 1948 clandestinement la Roumanie, occupée par les chars soviétiques, pour s’exiler d’abord en Autriche, avant de rejoindre les Etats-Unis. C’est là qu’il embrasse la profession de journaliste radio, d’abord dans la rédaction de la Voice of America, avant de rejoindre, en 1978, Radio Free Europe, où il restera jusqu’à sa retraite, survenue en 1995. Et c’est la voix inoubliable de Mircea Carp qu’accompagnait tous les jours l’ouverture des programmes de la section roumaine de Radio Free Europe, sur les notes de la Rhapsodie roumaine de Georges Enesco, avec ces mots : « Aici e Radio Europa Liberă! », « Ici Radio Free Europe ».

    En 1997, le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine enregistrait le témoignage de Mircea Carp, qui racontait à l’occasion son expérience radio dans la rédaction de la Voice of America. Dans le fragment que nous avons sélectionné pour vous, Mircea Carp nous parle de ce que l’on connaissait à l’époque de la tragédie des détenus politiques anticommunistes roumains. Mircea Carp : « Nous avions connaissance de ce qui se passait dans le pays, dans les prisons politiques, de cette tragédie. Il fallait toutefois faire attention à ce que nous envoyions sur les ondes. Toute info se devait être confirmée de deux sources indépendantes et fiables, avant de pouvoir être diffusée. C’était la règle à l’époque, et c’est toujours la règle pour la Voice of America. Nous recevions une foule d’infos en provenance du pays, dont certaines semblaient tellement incroyables. Nous connaissions bien le régime d’extermination qui avait cours dans les prisons politiques roumaines, mais il fallait bien vérifier les détails : les noms, les dates, les endroits où telle ou telle exaction avait eu lieu, telle ou telle tragédie. Il y avait des témoins oculaires qui nous envoyaient ces informations, mais parfois ils pouvaient se tromper sur une date ou un quelconque détail. Nous étions donc sur nos gardes. Et puis, dès que l’on avait la confirmation de l’info en question d’une autre source, évidemment elle était diffusée sur nos ondes. Les sources demandaient souvent l’anonymat, vous comprenez aisément la raison. Nos informateurs, souvent des transfuges, avaient toujours leurs familles au pays, et ils craignaient tout naturellement pour leur sécurité ».

    En 1978 Mircea Carp quitte Voice of America pour rejoindre la rédaction roumaine de radio Free Europe, où il dirigera pendant des années l’émission politique à grand succès de public, intitulée « Le programme politique ». Mircea Carp : « Avant mon arrivée dans la rédaction de radio Free Europe, le ton des rubriques était plutôt terne. Je sais manquer de modestie en affirmant cela, mais je crois fermement que je suis parvenu à imposer au sein de cette rédaction un style plus dynamique, plus américain, en écourtant la durée des transmissions en direct, en utilisant des interviews prises à diverses personnalités à travers le monde, enfin en ouvrant la porte de la rédaction aux voix de l’exile roumain. La rédaction s’était ressaisie, et nous agissions comme si l’on avait compris que la fin des régimes communistes approchait. On était incisif, tenace, on était passé à l’offensive pour ainsi dire. La section roumaine agissait comme si l’on se trouvait sur le front, l’on dénonçait cette situation, devenue intolérable, d’une population appauvrie et brimée par le régime de Nicolae Ceausescu. On dénonçait des situations particulières, peu connues du grand public. Et nos auditeurs étaient souvent ébahis par la précision des informations fournies, et cela en dépit de la censure imposée par le régime. Et nous ratissions large, depuis les questions économiques et jusqu’aux questions de nature militaire, en passant par les questions culturelles. Nos auditeurs c’étaient les Roumains, ceux qui vivaient à l’intérieur des frontières, et qui ne disposaient pas d’autres sources alternatives pour s’informer et pour démonter la propagande déployée par le régime. Et ces auditeurs étaient enthousiastes. Radio Free Europe parlait en leur nom, et pour eux. Au nom de ces gens brimés, muselés, qui enduraient silencieux la folie de la dictature. Ils se retrouvaient dans nos émissions, dans nos voix. Ils retrouvaient les informations et la vérité que le régime s’efforçait d’étouffer à tout prix ».

    Du haut de ses 100 ans, Mircea Carp peut s’enorgueillir d’avoir écrit l’une des pages d’or de l’histoire de la presse radio roumaine, aux côtés d’autres noms célèbres de cette rédaction roumaine de la Radio Free Europe, tels Noel Bernard, Monica Lovinescu, Virgil Ierunca, Vlad Georgescu, ou encore Neculai Constantin Munteanu. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Ukraine- dernières évolutions

    Ukraine- dernières évolutions

    Journaliste – Un journaliste français de 32 ans, travaillant pour une chaîne de télé, a été tué
    en Ukraine lundi, à proximité de Sieverodonetsk, dans la région de Lougansk, alors qu’il se trouvait dans
    un convoi humanitaire bombardé par les forces russes, ont annoncé les agences
    de presse. Le décès a été confirmé aussi par le chef de la diplomatie
    ukrainienne.


  • Les événements de décembre 1989 et leur impact sur la société roumaine

    Les événements de décembre 1989 et leur impact sur la société roumaine

    Il y a trois décennies, la chute du communisme, qui avait commencé plus tôt dans d’autres pays de l’ancien bloc soviétique, a coûté trop cher aux Roumains, qui ont payé le changement de régime par leur propre sang. Ce n’est donc pas un hasard qu’une telle révolution a changé la conception de l’ensemble de la société sur son avenir. Et pourtant, la mémoire étant quelque chose de subjectif, chaque Roumain se souvient à sa manière de ces journées sanglantes de la fin décembre ’89.


    Le Palais Suţu de Bucarest a récemment accueilli un débat sur l’impact des archives personnelles sur l’image que les habitants de l’Europe de l’Est se sont construit au sujet des changements survenus en 1989 et sur les documents racontant la vie quotidienne de cette époque-là. Raluca Alexandrescu, maître de conférences à la Faculté des Sciences politiques de l’Université de Bucarest, fait état des principaux souvenirs que les Roumains mentionnent en parlant de décembre 89 et insiste sur la subjectivité de ces souvenirs: « Le froid, les files d’attente interminables aux magasins… Lorsque je croise des gens qui me racontent l’époque de Ceaușescu, je suis toujours éblouie, bien qu’il y ait eu plusieurs manières de la vivre. C’est justement ce qu’il faut comprendre avant toute chose, si l’on veut rédiger la mémoire de la période d’avant 1989 : notre expérience n’est pas unique et il est nécessaire de la comparer aux autres et la mettre dans le contexte des expériences des autres. A mon avis, un de nos blocages, aujourd’hui, c’est justement ce conflit permanent entre la mémoire des uns et des autres. Il y a des nostalgiques, des gens qui ont un véritable culte pour la période d’avant décembre ’89, et d’autres personnes pour lesquelles il est inconcevable de développer une telle nostalgie de l’époque de Ceaușescu et du communisme. »



    En comparant les souvenirs, un aspect récurrent fait surface : au niveau de la société roumaine, la peur était, peut-être, le sentiment le plus pesant de l’époque communiste. La Securitate, instrument de répression du régime, était devenue un ennemi à la fois invisible et omniprésent, alors que le simple geste d’exprimer publiquement ses convictions politiques était considéré par la plupart des Roumains comme une véritable imprudence. Une habitude qui persiste de nos jours encore, pour certains de nos compatriotes. Raluca Alexandrescu explique : « Dans cette atmosphère de véritable schizoïdie, nous avons grandi en apprenant qu’il n’était pas du tout indiqué de reproduire à l’extérieur ce dont on parlait chez soi. Personne ne devait le savoir. Pour ma génération, pour celle qui me précède et celle qui me suit de près, c’est un problème auquel nous sommes toujours confrontés. Nous avons appris à fonctionner dans un double système, pas seulement avec nous-mêmes, mais aussi avec l’espace public. Cela conditionne notre compréhension de la notion d’espace public et de l’implication dans l’espace public aussi. Parfois on ne s’en rend même pas compte. »



    Le moment de la Révolution a changé les consciences et a marqué à jamais la vie des survivants. La voie vers la démocratie s’ouvrait par l’annihilation de la peur. Les Roumains regagnaient ainsi un des droits les plus importants : la liberté d’expression. Raluca Alexandrescu s’en souvient : « Pour moi, l’expérience de 1989 fut directe, jusqu’à un certain moment. Je me rappelle que, le 21 décembre, j’étais en ville avec mes frères, on faisait les courses pour Noël. Ceux qui s’en souviennent savent que ce n’était qu’un prétexte pour sortir un peu de la maison. Mon frère, ma sœur et moi, nous étions Place de l’Université, où les gens avaient déjà commencé à scander les slogans anticommunistes. C’est un de mes souvenirs les plus forts : à 14 ans, moi aussi je voulais crier « A bas le communisme ! », « A bas Ceausescu ! », là, devant l’Hôtel Intercontinental, mais les sons ne sortaient simplement pas de mes cordes vocales, qui avaient carrément paralysé. J’ai toutefois commencé à crier, à l’intérieur, dans ma tête. Pour moi ce moment-là a été ma petite révolution intérieure. »


    Cette rencontre au Palais Suţu de Bucarest consacrée à la mémoire de la Révolution et à son impact sur la société roumaine actuelle a eu lieu dans le contexte où le photographe américain Edward Serotta y présentait son exposition de photographies prises au moment de la révolution anticommuniste. Il avait aussi été témoin des événements similaires qui ont eu lieu en Bulgarie, en Hongrie, en Tchécoslovaquie, en Pologne et en RDA.


    Adrian Cioflâncă, directeur du Centre pour l’étude de l’histoire des Juifs de Roumanie et membre du Collège du Conseil national d’étude des archives de la Securitate, explique le contexte dans lequel ce photographe américain a réussi à contourner la Securitate : « Edward Serotta bénéficie de plus de liberté de déplacement que par exemple, Anne Applebaum (journaliste et écrivaine américaine) qui arrive en 1989 en Roumanie aux côtés d’un journaliste de la BBC, étant tous les deux accueillis à l’aéroport par les agents de la Securitate, munis d’immenses talkie-walkie, dans une tentative de les intimider, et qui les ont empêchés de rencontrer des dissidents ou de visiter les principaux endroits de la dissidence anticommuniste. Pratiquement, ces deux journalistes n’ont pas réussi à voir grand chose, car partout ils se heurtaient aux agents de la police politique. Dans le cas dEdward Serotta, la Securitate est tombée dans un piège, car M Serotta se disait intéressé surtout par les communautés juives de Roumanie et par la mémoire de l’Holocauste. Il était à la recherche de différents documents roumains datant de l’entre-deux-guerres



    Les photos de la révolution anticommuniste de Roumanie et de d’autres pays libérés du communisme prises par Edward Serotta ont fait la Une des grands journaux britanniques et américains. Elles peuvent être admirées au Musée de la ville de Bucarest jusqu’au 19 janvier 2020 dans le cadre de l’exposition «1989 — l’année où l’Europe est redevenue elle-même », organisée en partenariat avec le Forum culturel autrichien. Une exposition qui parle non seulement de la chute du communisme, mais aussi et surtout de la réapparition de l’idée de liberté dans le mental collectif. Depuis, la société roumaine subit un processus continu de reconfiguration des perceptions, des mentalités et des manières de garder vive la mémoire. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 27.12.2019 (mise à jour)

    27.12.2019 (mise à jour)

    Nouvel An – Des troupes connues des années 1980-’90
    et 2000 assureront le spectacle ‘Revelion 2020. Disco Night Fever’, qui aura
    lieu dans la nuit de la Saint Sylvestre, au centre-ville de Bucarest. Onze
    troupes et des artistes de Roumanie, République de Moldova, Allemagne et
    Etats-Unis chanteront live pendant six heures de spectacle en plein air. Parmi
    les invités – O-Zone, réunie spécialement pour cette occasion, le duo Milli
    Vanilli, la troupe Haddaway et Turbo B., le soliste de la troupe Snap!. La fête
    du Réveillon du Nouvel An sera clôturée par un feu d’artifices spectaculaire.

    Tourisme
    – Plus de deux millions d’étrangers ont visité la Roumanie au cours des 9
    premiers mois de cette année, y dépensant près de 5,5 milliards de lei (quelque
    1,15 milliard d’euros), informe l’Institut national de la statistique. Près de
    la moitié sont venus pour leur travail, pour participer à des congrès,
    conférences, stages, foires et expositions. La moitié de l’argent dépensé a
    couvert les frais d’hébergement. Environ 18% des dépenses ont couvert la
    restauration, et un peu plus de 30% les coûts des cadeaux et des souvenirs. 80%
    des étrangers sont venus en Roumanie en avion, 11% en voiture personnelle et 7% en car.


    Accidents
    – Le ministère roumain de l’intérieur appelle à nouveau les conducteurs de
    véhicules à circuler de manière responsable, à respecter le Code de la route, à
    ne pas se presser, à ne pas utiliser le téléphone portable en conduisant et à
    faire très attention aux conditions météo. Ces derniers jours, 27 personnes ont
    perdu la vie et plusieurs dizaines ont été blessées dans de graves accidents de
    la route.






















    Fête – Les
    chrétiens orthodoxes, majoritaires, et grecs-catholiques de Roumanie ont fêté, vendredi, la Saint Ştefan (Etienne), jour dédié au premier martyr chrétien, mentionné dans le
    Les Actes des Apôtres, cinquième livre du Nouveau Testament. Plus de 400.000 Roumains qui
    portent le nom de Ştefan ou de Ştefania, ont fêté leur saint patron.

    Décoration
    – Le président, Klaus Iohannis, a signé ce vendredi le décret conférant post-mortem
    l’Ordre national ‘Pour le Mérite’ en grade de chevalier au journaliste Mihai
    Creangă. Un communiqué de presse de l’Administration présidentielle de Bucarest
    fait savoir que cette décision était « un signe de reconnaissance et d’appréciation
    de la contribution essentielle (du journaliste) à la défense de la liberté de
    la presse et à la mise en avant des principes de la démocratie, ainsi que de
    son inébranlable opposition aux abus du régime communiste ». Le
    journaliste Mihai Creangă, qui est décédé le jour de Noël, à l’âge de 77 ans, a
    fait partie d’un groupe de quatre journalistes de la rédaction du quotidien « România
    Liberă », qui a essayé de publier un journal anti-communiste, une année
    avant la chute du dictateur Nicolae Ceauşescu. Ils ont été dénoncés aux
    autorités de l’époque, arrêtés et torturés pendant l’enquête ; trois d’entre
    eux, dont Mihai Creangă, ont été déporté en province, tandis que le chef du groupe,
    Petre Mihai Băcanu, a été jeté en prison. Ils ont tous retrouvé la liberté le 22
    décembre 1989, suite à la victoire de la Révolution anticommuniste.

    Handball
    – La sélection de handball masculin de Roumanie affrontera samedi à Bucarest la
    sélection des Pays-Bas, dans les demi-finales du traditionnel Trophée Carpaţi. Dans
    la seconde demi-finale, joueront la Macédoine du Nord et l’Algérie. La finale
    aura lieu dimanche. La participation au Trophée Carpaţi fait partie des
    préparatifs pour la première phase des qualifications au Championnat du monde
    de 2021, en Egypte. Au tournoi préliminaire, organisé le mois prochain en
    Italie, les Roumains rencontreront l’équipe du pays hôte, et celles de la
    Géorgie et du Kosovo. Le coach des tricolores, Rareș Fortuneanu, qui
    est aussi l’entraîneur de Saint Raphaël, équipe de la première ligue française,
    s’est dit confiant de la capacité de la sélection roumaine d’obtenir la
    qualification au tournoi final de 2021, le premier à rassembler 32 équipes nationales.

    Météo – Un
    avertissement météo et une alerte jaune aux vents forts et aux chutes de neige
    sont en vigueur en Roumanie. Samedi à la mi-journée, les températures se
    situeront entre 2° et 5°.

  • La journaliste Lena Murgu Adam, 2ème partie

    La journaliste Lena Murgu Adam, 2ème partie

    Elle fut présente
    une vingtaine d’années au micro de RRI, avant de continuer sa carrière
    radiophonique au micro de la section roumaine de Radio France Internationale.
    Lena Murgu Adam continue à nous charmer par sa personnalité, sa joie de vivre
    et son humour. Après la première partie d’un entretien qu’elle a accordé à RRI
    diffusé déjà sur nos ondes, en voici la deuxième partie.

  • 14.09.2018

    14.09.2018

    Justice — La délégation de la Commission de Venise poursuit vendredi ses entretiens avec les autorités de Bucarest et les représentants du système judicaire, afin d’évaluer l’impact des récentes modifications du Code pénal et de celui de procédure pénale. Les experts de la Commission ont été reçus jeudi par le président Klaus Iohannis et se sont entretenus avec le ministre de la Justice et les représentants du Parlement roumain. Les conclusions de ces discussions seront rendues publiques pendant la session plénière de la Commission du mois d’octobre.



    Visite – Corina Creţu, commissaire européenne à la Politique régionale, et Phil Hogan, commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, qui effectuent une visite en Roumanie, se trouvent aujourd’hui à Cluj-Napoca (nord-ouest du pays), pour un dialogue citoyen sur le thème « Un budget moderne pour une Union européenne plus forte ». Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, sera lui aussi présent à l’événement.



    Commémoration — La commune de Ip, du nord –ouest de la Roumanie, accueillie ce vendredi des cérémonies de commémoration du massacre commis le 14 septembre 1940 par les troupes de la Hongrie horthyste. Peu après l’entrée en vigueur du Diktat de Vienne, par lequel l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste obligeaient la Roumanie à céder à la Hongrie le nord de la Transylvanie, les troupes hongroises ont tué des centaines d’ethniques roumains. Elles ont fait 157 morts à Ip et 86 autres dans la localité de Treznea. Vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale, plus précisément le 14 octobre 1944, un autre massacre a eu lieu dans la commune de Moisei, 29 de ses habitants roumains ayant été tués.



    Protestation — 50 salariés du pénitencier de Vaslui (est de la Roumanie) ont protesté vendredi, deux heures durant, dans la cour de ce centre de détention, mécontents du fait que le ministre de la Justice, Tudorel Toader, ait manqué à ses promesses. Fin 2017, lors d’une visite à Vaslui, le ministre leur avait promis le paiement des heures supplémentaires et le règlement du problème du déficit de personnel. Le syndicat du personnel pénitentiaire de Vaslui a fait savoir qu’il envisageait de se joindre à la protestation des salariés du secteur prévue pour le 3 octobre à Bucarest. Leurs principales revendications sont la démission du ministre de la Justice, de meilleures conditions de travail, l’élimination des disparités salariales et l’élaboration du statut du policier pénitentiaire.



    Peste porcine — Le 1er mai 2018, on recensait en Roumanie plus de 4 millions de cochons, soit 357.000 de moins qu’à la même période de l’année dernière, révèlent les données fournies par l’Institut national de la statistique, rendues publiques vendredi. Depuis l’été 2017, lorsque la présence du virus de la peste porcine africaine a été confirmée, environ 230 mille animaux ont été sacrifiés. La maladie a affecté 207 localités de 12 comtés du pays. Le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Phil Hogan, a déclaré qu’il travaillait avec les autorités roumaines pour faire face à cette situation difficile, vu que, sur l’ensemble de l’UE, la Roumanie dénombre 75% des porcs élevés dans de petites exploitations.



    Journaliste — Le journaliste d’investigation Attila Biro, membre de l’équipe RISE Project Romania, qui menait une enquête journalistique en Bulgarie sur une possible fraude aux fonds européens, a été retenu jeudi par la police bulgare et relâché après vérifications. Il se trouvait à Pernik (ouest du pays), près d’une fosse où l’on brûlait des documents apparemment liés à la fraude. L’ambassade de Roumanie à Sofia a annoncé que des démarches avaient été faites auprès des autorités locales bulgares pour obtenir des informations supplémentaires et qu’une équipe consulaire s’était rendue sur place pour prêter assistance au journaliste roumain. Les autorités bulgares affirment que le journaliste Atilla Biro avait été retenu pour vérifications, vu sa présence dans un endroit placé sous surveillance.



    Tennis Léquipe de Coupe Davis de Roumanie rencontrera samedi et dimanche à domicile la Pologne, dans des matches comptant pour le 3e tour du Groupe 2 de la zone Europe/Afrique. Bogdan-Ionuț Apostol et Adrian Ungur évolueront au simple messieurs, Horia Tecău et Florin Mergea au double. L’équipe gagnante reviendra dans le Groupe 1 de la Coupe Davis, zone Europe/Afrique, dont la Roumanie avait été éliminée l’année dernière.



    Météo — Il fait beau et chaud pour cette période de l’année. Les températures maximales de la journée iront de 22 à 31°. Il faisait 26° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Adrian Soare

    Adrian Soare

    Entre 1965 et le milieu des années 2000, la radio publique de Roumanie a diffusé, dimanche après dimanche, un multiplex en direct, qui permettait aux fans de football de suivre « minut cu minut/minute par minute » les matchs de chaque étape du Championnat national. Ce fut une émission hebdomadaire unique dans le paysage radiophonique national, réalisée par une équipe de journalistes et de techniciens dont la réputation a grandi le long des années. Une nouvelle formule de programmation des matchs de la Première Ligue, adoptée par la Fédération roumaine de football ces dernières années, a mis un terme à l’émission « Fotbal minut cu minut/Football minute par minute » dont l’histoire est racontée par Adrian Soare, journaliste-commentateur sportif à Radio Roumanie.



  • Kristina Sekacova et Jelena Vrcelj

    Kristina Sekacova et Jelena Vrcelj

    Kristina Sekacova et Jelena Vrcelj sont deux jeunes francophones, respectivement, de Slovaquie et de Serbie, qui ont passé deux mois à Radio Roumanie Internationale. En plus d’une utilisation approfondie de la langue de Molière, Kristina et Jelena ont fait la découverte d’une profession, celle de journaliste radio, et d’un pays, la Roumanie. A la fin de leur stage, les deux jeunes femmes ont raconté leur expérience, au micro d’Ileana Taroi, dans Gens d’aujourd’hui.

  • Journalistes radio en première ligne – les gens derrières les voix

    Journalistes radio en première ligne – les gens derrières les voix

    Journée mondiale de la Radio, ce 13 février 2016. Un moment très particulier pour nous tous qui sommes attachés, par le travail, par la passion, ou par les deux à ce média traditionnel qu’est la radio. Un média qui reste, sans conteste et sans rival, celui qui touche le plus grand nombre dhabitants de la planète, même là où tous les autres échouent lorsque lélectricité est coupée ou bien quand elle nexiste carrément pas.



    Nous vivons des temps de plus en plus troubles, les zones de conflit, les crises en tout genre se multiplient, voilà pourquoi la Journée mondiale de la radio, organisée sous légide de lUNESCO, met à lhonneur le journalisme en cas de catastrophe naturelle et en situation durgence. Les enjeux de ce type de débat sont nombreux, mais nous avons choisi de nous intéresser précisément à ceux grâce auxquels ce type de journalisme existe, les journalistes qui font passer ce type dinformation, le plus souvent, au risque de leur propre vie.



    Débat avec Dana Popescu-Jourdi, maître de conférence à lUniversité Lyon 2, Alex Buzica, journaliste à Radio Roumanie Actualités et Radio Roumanie Culture, Dragos Ciocârlan, correspondant de Radio Roumanie à Tel Aviv et au Moyen Orient, Sébastien Nègre, chargé de projet, spécialiste de la radio auprès de lUNESCO.




  • Globe Reporters au pays de… Dracula

    Globe Reporters au pays de… Dracula

    Lédition daujourdhui est placée sous le signe de la découverte : découverte dun projet journalistique et déducation aux médias qui booste la curiosité et limagination délèves de CM et de collégiens, en France; découverte du travail sur le terrain dune journaliste française conquise par la Roumanie; découverte de visages et de couleurs inédits et même insoupçonnés de lespace roumain. Nous ferons ce voyage aux côtés de nos invités qui seront, en fait, nos guides et notamment la journaliste française Marianne Rigaux.


  • Je suis Charlie !

    Je suis Charlie !

    Ces coups de feu nont pas seulement décimé la rédaction du magazine satirique français Charlie Hebdo, mercredi à la mi-journée. Ces tirs de même que les précédents, ceux qui ont dailleurs été les plus intenses et ne figurent sur aucun enregistrement, au moins pour le moment, sont plus quun avertissement à lintention de toute une profession, à tout ce que veut dire liberté dexpression et de penser. Les images avec ces tueurs bien entraînés et au sang froid tournent en boucle partout dans les médias et sur Internet. 12 personnes sont mortes, journalistes et policiers, une douzaine ont été grièvement blessées.


    Ce nest pas la première fois quun tel carnage se produit, mais celui-là est vraisemblablement un tournant, estiment les analystes. Mais est-ce vraiment un tournant et si oui, où mène-t-il ? Cet attentat, que change-t-il pour la presse européenne? Comment a-t-il été vécu par les médias roumains? Une fois le choc passé, quels changements dapproche peut-on attendre ? Nous allons tenter dexplorer ces questions avec nos invités: Jonas Mercier, un des rédacteurs-en-chef du “Petit Journal” de Bucarest et le psychologue et journaliste Mircea Toma, président d’ActiveWatch, l’Agence de suivi de la presse roumaine, une ONG de défense de la presse et de la liberté d’expression.


  • A la Une de la presse roumaine 23.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 23.09.2014

    A part le débat sur lappartenance supposée dun très connu journaliste bucarestois au service secret de larmée roumaine, la presse écrite centrale se penche sur les inquiétudes investisseurs américains à légard des modifications annoncées du code forestier, ainsi que sur les solutions envisagées pour mettre au jour au moins une partie de léconomie souterraine de Roumanie…


  • A la Une de la presse roumaine 22.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 22.09.2014

    Le premier ministre Victor Ponta a lancé sa candidature aux élections présidenteilles sur l’Arène nationale devant 70 mille membres du Parti social-démocrate. Le très connu journaliste roumain Robert Turcescu a avoué être ex-officier de renseignements sous couvert. Davantage sur ces deux sujet et d’autres dans la revue de presse de RRI…