L’auteur français que nous accueillons aujourd’hui est né à Dreux de parents originaires d’Europe de l’Est, qui avaient décidé de prendre la route âpre de l’exil sous la pression de l’histoire tragique du siècle passé. En fait, notre invité n’est pas un écrivain dans le sens commun du terme, si vous voulez puisqu’il est Professeur de médecine et immunologue, spécialisé dans l’infection au VIH. Il a d’ailleurs siégé à la tête du Conseil national du SIDA, en France, sur proposition du président François Mitterrand. Et il a collaboré à la série de six volumes Ethique, Sida et société, publiée entre 1996 et 2006. Pourtant, il y a quelques années, il se lance dans l’écriture d’un roman-témoignage, paru en 2018 aux Editions Le Bord de l’Eau (collection Clair & Net): Fragments d’exil, les carnets d’un émigré (1914-1946). C’est le Son des mots d’Alain Sobel.
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Stand francophone à la Foire du livre Gaudeamus
La 26-e édition de la
Foire du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie bat son plein à
Bucarest. Découverte du stand belgo-français, en compagnie de David Royaux,
délégué général de Wallonie-Bruxelles en Roumanie et de Germain Dürr, directeur
de la librairie française Kyralina de la capitale roumaine.
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Bookerini, salon du livre jeunesse
La lecture est en crise ! 44% des Roumains lisent un seul livre par
an, constate une récente étude, intitulée Le Baromètre culturel roumain. Et ce,
bien que 2019 ait été déclarée Année du livre en Roumanie. A Bucarest,
plusieurs foires invitent chaque les habitants de la capitale à découvrir les
nouvelles publications, à rencontrer les auteurs, à acheter des livres soldés
ou à participer à des ateliers de création. Mais qu’en est-il des plus jeunes
lecteurs ? La foire du livre jeunesse Bookerini, se propose de réunir en un
seul endroit maisons d’éditions, auteurs, enfants et parents pour éveiller le
goût de la lecture chez les petits. En octobre 2019 Bookerini a ouvert ses
portes pour la 2e fois. Je vous invite donc à faire le tour de cette
foire du livre pour enfants aux côtés de son organisatrice, Valentina Bâcu, d’Eufrozina Baitan et Gabriela Anchidin de la médiathèque de l’Institut Français de Bucarest et de Germain Dürr, directeur de la librairie française Kyralina de Bucarest. -
L’illustration jeunesse avec Hervé Le Goff
Hervé Le Goff, illustrateur (ou dessinnateur, comme il aime encore dire) de livres et magazines pour la jeunesse, est diplômé des
Beaux-arts de Quimper et de Caen. Il a publié de nombreux titres pour de nombreuses maisons
d’édition et est venu en Roumanie pour animer des ateliers avec
les élèves du Lycée français Anna de Noailles, mais aussi à l’Institut français
de Bucarest.Recontre à la librairie française Kyralina de Bucarest.
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Bernard Tirtiaux et son «Noël en décembre»
Personnalité artistique aux multiples facettes, dans la lignée des artistes des temps médiévaux ou de la Renaissance, il est maître verrier, poète, écrivain, dramaturge, acteur, chanteur, sculpteur. Il joue avec la lumière, les couleurs, les sons et les mots. Voici le Son des mots de Bernard Tirtiaux. Son voyage en Roumanie est occasionné par la sortie
de la traduction en roumain de votre roman « Noël en décembre ». -
Yamen Manaï, Prix des cinq continents de la Francophonie 2017
Notre invité est né en 1980, à Tunis, où il fait toute
la première partie de sa scolarité. La seconde partie, il la fait à Paris. Un
diplôme d’ingénieur en poche, il travaille dans le domaine des nouvelles
technologies de l’information. On aurait pensé que cela allait occuper tout son
temps (on connait parfaitement la capacité de séduction de ces technologies !).
Eh bien non. Notre invité se met à écrire et publie son premier roman « La
Marche de l’incertitude » en 2010, récompensé par le Comar d’or, prix
littéraire de Tunisie. En 2011, parait son deuxième roman, « La sérénade
d’Ibrahim Santos », récompensé lui aussi du Prix Alain-Fournier. Et puis,
vient 2017, l’année de la parution du troisième roman, « L’Amas
ardent », couronné du Prix des cinq continents de la Francophonie, du
Grand Prix du roman métis et, à nouveau, du Comar d’or. Il vit presqu’en même
temps en France et en Tunisie et ce soir se trouve à Bucarest. Yamen
Manaï est l’invité d’Ileana Taroi et de Virgile Prod’homme. -
François-Henri Désérable
Jeune auteur prodige de l’effervescente vie littéraire française, notre invité dit avoir rencontré l’écriture par ennui. En 2017, son troisième livre, Un certain M. Piekielny, s’est retrouvé dans les sélections de tous les prix littéraires français importants et il a été le choix Goncourt de la Roumanie. François-Henri Désérable est l’invité de cette édition de l’émission Le son des mots.
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Lire en français
La librairie française de Bucarest, Kyralina, propose depuis son ouverture l’inscription aux abonnements de la maison d’éditions Ecole des loisirs. La popularité de ces abonnements bien connus en France augmente d’année en année en Roumanie aussi. Pour inciter les jeunes lecteurs francophones à la lecture, les libraires de Kyralina se sont rendus au Lycée français Anna de Noaille de Bucarest, en début de cette année scolaire. Elena Diaconu, libraire de Kyralina, nous explique comment on peut attirer les enfants vers la lecture… en français notamment.
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« L’ordre du jour » d’Eric Vuillard a trouvé son traducteur en roumain
La nouvelle saison littéraire 2018 commence fort en
Roumanie, avec la visite d’Eric Vuillard, Prix Goncourt 2017. L’histoire peut
se répéter à tout moment, avertit « L’ordre du jour », le récit
merveilleusement écrit par Eric Vuillard et couronné du prix littéraire
français probablement le plus convoité. Des événements et des personnages
historiques tellement connus, dont le présent ignore de plus en plus la
dangerosité raffinée. Invité à Bucarest par la Maison d’édition Litera, à
l’occasion de la parution de la traduction en roumain de son livre, Eric
Vuillard est l’invité de RRI Spécial, d’Ileana Taroi et d’Elena Diaconu. -
Marion Le Roy Dagen
« Comment une mère peut-elle abandonner son enfant ? » ; Comment un père peut lui aussi tourner le dos à son enfant ? ; Comment un pays peut-il traiter certains de ses enfants comme s’ils étaient des marchandises, jetées à la poubelle si on constatait des « défauts de fabrication » ? Des questions graves, qui font mal à ceux qui les posent et qui devraient secouer ceux dont on attend une réponse. Des questions qui évoquent vies gâchées, souffrance, mais aussi quête identitaire, désir de comprendre et de se retrouver soi-même. Le « Son des mots » apportera des réponses, sur Radio Roumanie Internationale, la voix de la diversité.
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Kim Thuy, une écrivaine qui parle des siens et de nous mêmes
Liée intimement au Vietnam, où elle est née, et le Canada, où elle a fait sa vie d’adulte, l’écrivaine Kim Thuy s’est fait remarquer dès son début avec le roman Ru, paru au Canada en 2009 et en France en 2010. Kim Thuy se trouvait à Bucarest pour le lancement de la traduction en roumain de son roman Vi, publiée aux éditions Spandugino de Bucarest ; elle est aussi l’invitée du Son des mots. A ses côtés, la professeure des universités Ileana Mihăilă, de la chaire de français de la Faculté de langues et littératures étrangères, à l’Université de Bucarest. Elles répondent aux questions d’Ileana Taroi et de Valentine Gigaudaut.
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Catherine Cusset: invitation à l’introspection
Normalienne de formation, spécialisée en lettres classiques, Catherine Cusset choisit d’explorer les relations humaines de l’époque contemporaine, en prenant appui sur sa propre expérience de vie pour mettre devant ses lecteurs un miroir qui invite à l’introspection. Son œuvre a recueilli, chose peu banale dans le monde des lettres, les appréciations du public et des critiques, notamment français, réputés pour être fort exigeantsPlébiscité par le jury du prix Goncourt des étudiants roumains en 2016, le roman « L’autre qu’on adorait » sort en version roumaine aux éditions Humanitas de Bucarest. Catherine Cusset est l’invitée du son des mots, une émission enregistrée en public sur RRI, la voix de la diversité.
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La Nuit de la lecture 2017
Les Bucarestois sont les lecteurs les plus assidus de Roumanie. Cela ne veut pas forcément dire des tonnes de bouquins – ils sont 63% à lire d’un à 5 livres par an, selon le dernier Baromètre de la consommation culturelle, qui prend en compte l’année 2015. A l’échelle nationale 57% des Roumains lisent jusqu’à 5 livres annuellement. A titre de comparaison, les Français sont, eux, en moyenne à 16 bouquins par an. Toutefois, la tendance est déclinante en Roumanie comme en France. Alors pour rappeler que la lecture c’est la pratique culturelle la plus accessible, le ministère français de la Culture et de la communication a créé, cette année, une Nuit de la lecture, qui se tiendra le 14 janvier, dans l’Hexagone. Un événement qui bénéficiera d’une version roumaine aussi, à Bucarest, grâce à la Librairie française Kyralina. Valentine Gigaudaut, directrice de Kyralina, lève le voile sur cet événement à la lumière des chandelles…
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Révélations pour une bonne cause
La Roumanie en tant que révélation… Une révélation pour des gens qui arrivent un peu par hasard sur ces terres, sans rien ou presque rien à en connaître, avec un regard vierge. Cet apprivoisement mutuel s’est matérialisé dans un livre qui ne comporte presque pas de mots. « Révélations roumaines » s’appelle ce volume qui sera le protagoniste d’un happening exceptionnel, entre délice des yeux et actions caritative, ce samedi 26 novembre, à partir de 18h, à la Librairie française Kyralina de Bucarest. Les fonds collectés suite à cette exposition seront donnés à deux ONGs – l’Association Valentina, qui travaille avec les enfants démunis du quartier de Ferentari de Bucarest, et l’Association Casiopeea qui lutte contre le cancer du sein.
Explications avec Marion Hegarty, membre du collectif dauteurs de « Révélations roumaines ».
Page de lévénement – https://www.facebook.com/events/1676449022666304/
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Le son des mots – La semaine du livre et de l’illustration pour la jeunesse à Bucarest.
La littérature et le livre sont de retour sur RRI, qui inaugure une nouvelle série démissions de rencontres et débats littéraires, réalisées en partenariat avec la librairie française Kyralina. Autour de la table, une belle brochette dinvités : Carole Soulagne, proviseure du Lycée français de Bucarest, lauteure Yaël Hassan, les auteurs et illustrateurs Ileana et Maria Surducan et Christian Voltz. Ils répondent aux questions de leurs hôtes – Ileana Taroi et Valentine Gigaudaut et des élèves du Lycée français Anna de Noailles de Bucarest.