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  • Saison estivale à la mer Noire

    Saison estivale à la mer Noire

    Le littoral roumain, en plein essor

     

    D’une année à l’autre, la côte roumaine de la mer Noire ne cesse d’améliorer son apparence. De nouveaux hôtels sont inaugurés chaque année et tant les entrepreneurs que les autorités font toute sorte d’investissements. Plein de surprises donc pour les touristes qui reviennent sur la côte roumaine d’une année à l’autre. Aujourd’hui, nous faisons une halte d’abord dans un hôtel renommé, à quatre étoiles, avec une vue superbe sur la mer Noire.

     

    Quelle que soit votre chambre, vous aurez la possibilité d’admirer tant le lever que le coucher du soleil depuis le lit ou le canapé, affirme Elena Cristian, la directrice de l’hôtel :

    « Le bâtiment a été remis à neuf et adapté aux besoins actuels. Les chambres sont diversifiées et destinées tant aux couples qu’aux familles avec enfants. Nous avons aménagé tant des chambres doubles que des appartements pour les familles nombreuses. Les touristes apprécient beaucoup le fait que nous leur proposons un programme diversifié. Nous commençons dès le matin avec toute sorte d’activités : du théâtre pour les enfants, de la peinture sur le visage et la liste se poursuit. Les adultes sont également enchantés. Chaque soir, le programme est très diversifié. C’est un hôtel pour tous les goûts, les touristes peuvent très bien rester à l’intérieur et ils auront quand même un séjour très varié. Qui plus est, chaque jour nous essayons de les surprendre et chaque jour ils s’attendent à découvrir des nouveautés. A midi, une grande équipe de notre hôtel et vient gâter les touristes, en leur offrant de la bière, des cacahouètes ou bien de la pastèque. Nous organisons ensuite toute sorte de petits jeux comme les des « batailles»  aux ballons remplis d’eau, nous jouons avec de la mousse.. Bref, toute sorte d’activités censées rendre le séjour des plus rigolos. Chez nous, on ne s’ennuie jamais et on ne sent même plus le besoin de quitter l’hôtel. »

     

    Les atouts de la côte roumaine

     

    Les efforts tant des entrepreneurs que des autorités locales de faire du littoral roumain une destination de vacances pour tous ont abouti sur des résultats concrets.

    Aurelian Marin, propriétaire d’un tour-opérateur roumain et premier vice-président de l’Association nationale des agences de voyage affirme que les touristes étrangers ont recommencé à se rendre en Roumanie et notamment sur sa côte.

    « Ils découvrent  avant tout plusieurs d’hôtels récemment rénovés, ce qui signifie que la majorité de nos hôtels sont assez sympa aujourd’hui. Parallèlement, on a fait beaucoup d’efforts pour élever le niveau des services offerts. La quasi-totalité des patrons se sont rendus compte qu’il était inutile de rénover un hôtel, quelle qu’en soit la qualité, car tôt ou tard, les mauvais services risquent de ruiner toute affaire. Ensuite, ici en Roumanie on déroule un projet fabuleux d’élargissement des plages. Il est unique en Europe. C’est le plus grand projet financé de fonds européens jamais déroulé en Roumanie. Si bien que, bientôt la quasi-totalité des plages roumaines sera élargie. Et pas en dernier lieu, la Roumanie est en soi un pays où on peut se divertir. Nous sommes des latins et ça se voit. Du point de vue des mentalités, nous sommes similaires aux italiens et aux espagnols, et c’est pourquoi les touristes se sentent bien chez nous. Peut-être on n’est pas les premiers à respecter les différentes normes, mais nous compensons ce petit défaut par notre façon d’être et c’est ce que les touristes aiment. Ils sont en vacances et souhaitent voir des gens détendus, et nous, on est  détendus. »

     

    A visiter dans les alentours : le delta et les chais de la Dobroudja

     

    Sachez aussi que cela fait plusieurs années déjà que toute une série de lieux de loisirs ont vu le jour sur la côte roumaine de la mer Noire, même si la vaste majorité des touristes s’y rendent surtout pour la plage. Il y a plusieurs parcs aquatiques et d’attractions, où les touristes peuvent passer un jour entier. Ils peuvent également explorer les alentours riches en sites et attractions touristiques. Mais à part la plage, qu’est-ce qui intéresses encore nos visiteurs ?

     

    Aurelian Marin: « Je peux vous dire que la région la plus recherchée, surtout par les touristes étrangers, est le delta du Danube, surtout grâce à sa proximité. En fait, le delta du Danube est en quelque sorte une marque enregistrée de la Roumanie et c’est pourquoi ceux qui se rendent au bord de la mer Noire souhaitent absolument passer un jour dans le delta du Danube. Qui plus est, même si elle ne se trouve pas en Roumanie, il vaut mentionner aussi la ville de Balcic, de Bulgarie, qui accueille la villa de la Reine Marie de Roumanie. Puis, Bucarest s’inscrit également dans la série des lieux à visiter. Les vacanciers se rendent sur la côte pour se divertir et c’est pourquoi l’intérêt pour les sites culturels est plus bas. Tel n’est pas le cas des chais de la Dobroudja, du bon vin et des plats du terroir. Généralement, ils sont très heureux, parce qu’en réalité, notre côte est une des moins chères de toute cette partie de l’Europe. »

     

    Des croisières en mer pour tous depuis Mangalia

     

    Le sud du littoral est connu et reconnu pour les hôtels qui proposent des services pour les familles avec enfants. Pourtant il est ouvert à tous et cela est visible par le nombre croissant de touristes, affirme Filip Dumitru, manager de l’Organisation de management de la destination Mangalia :

    « Côté statistiques, en 2023 nous nous sommes situés en 5e position dans le classement des arrivées touristiques en Roumanie, après Bucarest, Cluj et Craiova. C’est un résultat que nous méritons bien. Une explication en serait le fait que la côte a été la cible d’investissements privés majeurs, de plus de 250 millions d’euros ces 5 dernières années, mais aussi des investissements réalisés avec des fonds européens. Nous avons jusqu’ici 12 km de falaise aménagée entre les villes de Mangalia et Costinești. Nous organisons des plusieurs types de croisières en mer, à commencer par les embarcations de petites dimensions, tels les voiliers de quatre à huit personnes jusqu’aux pour bateaux pouvant réunir 200 personnes pour des événements, pour des sorties d’une, deux, voire trois journées au large de la mer Noire. La Roumanie est un pays d’une beauté époustouflante et elle devrait être attentivement explorée. Voici un de nos objectifs et je profite de cette occasion pour inviter tous ceux qui nous écoutent de vérifier ce que je dis, de tester et de profiter de cette redécouverte de la côte roumaine ».

     

    Mamaia ne cesse de se développer 

     

    Enfin, au nord de la côte, la station vedette de Mamaia est également prête à accueillir ses touristes, affirme Sebastian Puznava, vice-président de l’Organisation de management de la destination Mamaia :

    « Trois hôtels à quatre étoiles ouvriront prochainement à Mamaia, dont un appartient à une chaine internationale. Je peux vous dire que ces deux dernières années, nombre d’hôtels à trois et quatre étoiles ont été rénovés et plusieurs nouveaux investissements sont en cours. Hormis les investissements qui se déroulent actuellement, précisons le fait que nous développons aussi le secteur du bien-être et des piscines intérieures. C’est grâce à ces possibilités que des touristes sont venus aussi en hiver au bord de la mer. »

     

    Du tourisme actif aussi

     

    Pour conclure, il ne faut pas oublier que la côte roumaine de la mer Noire propose aussi des offres pour les passionnés du tourisme actif : scooter, kayak, surf, cours de pilotage d’ULMs ou encore de plongée. Le soir, on peut prendre un bon vin, car les chais de la Dobroudja sont tout près et que nombre d’eux proposent des séances de dégustation de vins, d’excellents repas et des programmes de divertissement. Bon séjour ! (trad. Alex Diaconescu)

  • Les Trains du Soleil

    Les Trains du Soleil

    Les Trains du Soleil relient 14 grandes villes au bord de la mer Noire

     

    Somme toute, les touristes ont à leur disposition cet été 30 trains qui partent des 4 coins de la Roumanie pour aller dans les stations balnéaires au bord de la mer Noire ou dans le delta du Danube. Il y a des trains directs depuis 14 grandes villes roumaines : Arad, Timişoara, Oradea, Satu Mare, Baia Mare, Cluj-Napoca, Târgu Mureş, Braşov, Suceava, Iaşi. S’y ajoutent des trains qui partent de la Gare du Nord de Bucarest vers Constanta toutes les heures ou les deux heures, et des retours aussi.

     

    Trois mois durant, sur les 30 trains du Soleil disponibles, 14 (7 – aller et 7 – retour) ont pour destination Mangalia, la ville roumaine située le plus au sud. Au total, 36 trains (18 – aller et 18 – retour) relient la capitale, Bucarest, au littoral. 15 partent de la Gare du Nord, dont 9 passent aussi par la Gare Băneasa. Seulement deux paires trains directs au départ de la gare Bucureşti Băneasa et une paire qui part de la gare d’Obor de Bucarest.

     

    Pour aller au delta du Danube

     

    Si vous souhaitez explorer le delta du Danube, sachez qu’à compter du 15 juin, la compagnie nationale CFR Calatori propose aux voyageurs des aller-retours directs Bucarest-Tulcea. De même, des trains relieront la station de Medgidia à Tulcea, située aux portes du delta, par des trains venant de Bucarest ou de Constanta.

     

    Autant d’options donc pour vous rendre au bord de la mer Noire en Roumanie. A noter aussi qu’un voyage Bucarest-Constanta dure 2h 20 et que tous les trains InterRegio de l’été comportent des wagons climatisés et des prises électriques pour charger vos téléphones ou ordinateurs portables. D’ailleurs, ces wagons ont été modernisés ou rénover intégralement ces 14 dernières années, si bien que tout le confort est assuré pour les passagers. Sans oublier les wagons couchette pour les voyages plus longs.

     

    Des trains pour circuler le long de la côté roumaine

     

    Une fois arrivés à Constanta, vous pouvez prendre d’autres trains Regio de la CFR Călători pour circuler le long du littoral, dans les stations situées entre Constanta et Mangalia. D’ailleurs, les trains de longue distance qui font venir les touristes de l’autre bout du pays arrêteront dans toutes les gares du littoral, avec Mangalia pour point terminus.

     

    Des réductions de prix intéressantes

     

    Et pour ce que soit encore plus intéressant, des réductions sont offertes. Par exemple : une réduction de prix de 10 % pour l’achat d’un billet aller-retour, toujours 10 % pour l’achat des billets à l’avance et un discount de 25 % pour ceux qui présentent une carte TrenPlus.

     

    Pour précision, si vous achetez une carte TrenPlus qui coute 160 lei (32 euros) vous pouvez bénéficier de réductions de 25 % pour tous les billets de train achetés en Roumanie au cours d’une année. Une carte très utile pour les voyageurs fréquents.

     

    Enfin, n’oubliez pas qu’en Roumanie, les élèves bénéficient de transport public gratuit, sur présentation de leur carnet de correspondance, alors que les étudiants bénéficient d’une réduction de 90 % des tarifs pour les wagons de 2e classe. Autant de bonnes raisons  pour monter à bord des Trains du Soleil pour aller à la mer ! Bon voyage et bonnes vacances ! (trad. Valentina Beleavski)

  • Début de saison sur le littoral de la mer Noire

    Début de saison sur le littoral de la mer Noire

    Un pont entre la Fête du Travail et la Pâque orthodoxe

     

    Des dizaines de milliers de touristes sont attendus sur le littoral de la Mer Noire pour le pont du 1er mai et des Pâques orthodoxes. Plein de Roumains ont décidé de profiter de ces à ces mini-vacances et envisageant des séjours plus longs que d’habitude. Plus encore, la saison touristique sur le littoral roumain de la mer Noire débute officiellement le 1er mai, avec l’ouverture prévue d’une partie des hôtels pour accueillir les visiteurs. Sur une distance d’environ 75 km, entre Năvodari (au nord) et Vama Veche (au sud), on trouve plusieurs stations balnéaires comprenant des hôtels, des maisons d’hôtes et des maisons de vacances, faisant ainsi du littoral de la mer Noire la principale destination estivale touristique en Roumanie.

     

    Les littoral roumain fleurit d’une année à l’autre

     

    Selon Nicolae Bucovală, vice-président de la Fédération des Patrons du Tourisme Roumain, les investissements réalisés ont considérablement amélioré la qualité des services offerts dans les stations balnéaires du littoral de la Mer Noire.

     

    Nicolae Bucovală : « Nous bénéficions de toutes les infrastructures nécessaires pour accueillir les touristes dans des conditions exceptionnelles par rapport aux années précédentes. Les investissements dans le secteur hôtelier ont considérablement augmenté et nous travaillons actuellement de manière intensive pour offrir une expérience de qualité supérieure. De nombreux hôtels ouvriront leurs portes dans toutes les stations balnéaires à compter du le 1er mai, notamment à Mamaia et Mamaia-Năvodari. Des milliers de touristes y sont attendus, notamment pour le festival de musique électronique prévu du 1er au 6 mai, en parfait accord avec la période de vacances de Pâques. À Mamaia, une soixantaine d’hôtels sont prêts à accueillir les visiteurs. A son tour, la station d’Eforie fonctionnera à pleine capacité, mettant l’accent sur des services adaptés aux familles et orientés sur le bien-être. Plus au sud, à Costinești, une destination prisée par la jeunesse, nous anticipons également un grand afflux de vacanciers, tandis que les stations d’Olimp et de Neptun vont ouvrir seulement quelques hôtels pour les visiteurs. »   

     

    Malgré une augmentation moyenne des tarifs de 17 % par rapport à la même période de l’année dernière, la durée des vacances en début de saison estivale est passée de 3 à 4 nuits. De plus, le fait que seulement quelques jours séparent le jour férié du 1er mai des Pâques orthodoxes a eu un impact positif sur les réservations, selon les spécialistes du domaine touristique.

     

    Des prix accessibles 

     

    Le vice-président de la Fédération des Patrons du Tourisme Roumain, Nicolae Bucovală, nous a fourni des informations sur les tarifs pratiqués par les établissements hôteliers au début de la saison estivale sur le littoral de la Mer Noire : « Permettez-moi vous donner un exemple ! Grâce aux investissements effectués, un hôtel trois étoiles à Mamaia offre quasiment le même niveau de confort qu’un hôtel quatre étoiles, avec des tarifs débutant à environ 250 lei (50 euros) par nuitée, petit-déjeuner compris. Si le temps le permet, les clients bénéficient également des chaise-longues sur la plage et de parking gratuit. Ces tarifs me semblent assez raisonnables. De plus, pour les formules tout compris (all inclusive), les prix ne dépassent généralement pas les 500 lei (100 euros) par chambre, avec des facilités spéciales pour les enfants. Dans ce cas précis, la formule tout compris comprend tous les repas et activités, du matin au soir. »

     

    Pour susciter encore plus l’intérêt des vacanciers, les Organisations de Gestion du littoral de la Mer Noire prévoient plusieurs événements, dont le Festival de musique électronique Sunwaves à Mamaia du 1er au 7 mai, le Festival gastronomique du Bonheur à Mamaia, ainsi que des concerts en plein air dans la ville de Constanța. (trad. Rada Stanica)

     

  • Conseils de la part des sauveteurs en mer et en montagne

    Conseils de la part des sauveteurs en mer et en montagne

    Sur le littoral roumain, près de 900 personnes ont déjà été prises en charge par le personnel de premiers secours. La moitié a eu besoin d’être hospitalisée. Plus grave encore, 10 vacanciers se sont noyés depuis le début de la saison. Heureusement, 20 autres ont été sauvée.

    L’Inspection des situations d’urgence de Dobrodjea a annoncé qu’en juillet, le premier mois après la mise en service des points de travail temporaires sur la côte, la plupart des interventions ont eu lieu dans les stations d’Eforie Nord, Costineşti et Mamaia. Il existe 22 chantiers temporaires : 9 postes d’extinction d’incendie équipés chacun d’un camion extincteur à eau et mousse ; 7 postes de secours, dans les villes de Mamaia équipés de conteneurs, d’ambulances et de véhicules à chenilles ; 6 points de sauvetage dans le port touristique de Tomis, sur le lac Siutghiol à Eforie Nord, sur le lac Techirghiol et dans le port de Mangalia, chacun équipé d’un bateau.

    Chaque week-end, pendant l’été, plusieurs pompiers assurent des interventions en situation d’urgence sur certains tronçons de l’autoroute A2 Bucarest-Constanța. À cet égard, des camions de pompiers sont postés à 4 points sur l’autoroute.

    Les sauveteurs en montagne ont lancé quant à eux le projet -1, à travers lequel ils visent à réduire le nombre d’accidents en montagne. Ils enjoignent par ailleurs les touristes à les aider dans cet effort. Nous souhaitons, avec vous, faire un petit pas au mois d’août et réduire le nombre d’accidents en montagne, de blessés graves nécessitant un transport en ambulance ou en hélicoptère, et de personnes décédées, ont déclaré les sauveteurs.

    Depuis plus de 25 ans, le nombre d’accidents augmente de manière significative et constante, ce qui devrait représenter un signal d’alarme important pour nous tous, a déclaré Salvamont Roumanie. Nous nous préparons en permanence, nous disposons de matériels de secours performants, de secourisme et d’intervention, nous refaisons le balisage et les itinéraires touristiques, nous rénovons ou construisons des abris de secours, des bases de Salvamont, des postes et des cabinets médicaux, nous menons des actions de sensibilisation, nous apportons une assistance spécialisée, nous faisons des patrouilles préventives, mais nous avons également besoin de votre soutien pour avoir une montagne plus sûre et le moins d’événements possible, ont déclaré les sauveteurs en montagne. Le projet ‘-1’ se déroulera au cours du mois d’août, étant donné que les statistiques des 25 dernières années ont montré que les accidents les plus graves en zone montagneuse se produisent sur cette période.

  • La partie sud du littoral roumain

    La partie sud du littoral roumain

    Mais pourquoi choisir le littoral roumain de la mer Noire ? Parce que déjà il peut se targuer de ses 6 plages labelisées « Pavillon bleu », des plages situées dans 4 des stations balnéaires réputées du littoral roumain de la mer Noire, à savoir Mamaia, Năvodari, Eforie et Olimp. Le label « Pavillon bleu » avait été lancé en 1987, à l’occasion de l’année européenne de l’environnement par la Fondation, d’origine danoise, pour l’éducation à l’environnement, dans le but déclaré de récompenser les efforts déployés par les autorités publiques locales des stations balnéaires et des ports de plaisance pour améliorer la qualité de leurs côtes.

    Le Pavillon Bleu est le premier éco-label à avoir été créé au monde, ayant pour objectif de garantir la bonne qualité des eaux de baignade.Traian Bădulescu, consultant dans le domaine du tourisme, va nous accompagner aujourd’hui à la découverte de la partie sud du littoral roumai : « Le sud du littoral, et là je parle des stations balnéaires Eforie Nord et Eforie Sud, ensuite de l’ensemble des stations qui ont pour chef-lieu la ville de Mangalia, à savoir Neptun, Olimp, Jupiter, Cap Aurora, Venus et Saturn, comprend des stations balnéaires en plein essor, très convoités par les investisseurs ces dernières années. Beaucoup d’hôtels ont poussé du sable, les anciens hôtels ont été réhabilités. La partie sud du littoral roumain est très verte et réputée pour son calme. Très convoitée dès lors par les familles avec enfants, d’autant que les hôteliers s’ingénient d’offrir des formules tout compris qui conviennent particulièrement bien à ce type de clientèle. Qui plus est, les plages ont été agrandies grâce à des travaux d’aménagement réalisés en début d’année et cela fait bien entendu la joie des vacanciers ».

    La seule station balnéaire qui semble rester à l’écart de cet élan de renouveau qui paraît avoir conquis le littoral roumain est Costineşti, station très prisée à l’époque communiste notamment des étudiants, et des jeunes en général. Malgré tout, Traian Bădulescu semble optimiste quant à l’avenir de Costinesti : « Le taux d’occupation a monté en flèche durant la période des festivals, pendant la mini vacance du 1er mai. Et cela montre son potentiel. Et il faut que cette ville retrouve son panache d’origine, sa marque, celle de la station balnéaire privilégiée des jeunes ».

    Par ailleurs, si la baignade et la plage demeurent les valeurs sûres du littoral roumain à la mer Noire, les attractions que chaque station s’ingénie d’offrir demeurent aussi extrêmement prisées, tels les sauts en parachute proposés par une association sportive dans la ville de Tuzla. Des sauts où vous serez accompagné par un instructeur, et qui sont réalisés depuis près de 4.000 mètres d’altitude. Vue imprenable sur la mer, souvenirs photos et adrénaline garantie. Un autre parc d’aventure, terrestre cette fois, propose 14 parcours accrobranche. Le club d’équitation de Mangalia demeure également une valeur sûre parmi les attractions présentes dans la partie sud du littoral roumain à la mer Noire. Enfin, des terrasses et des restaurants poisson ont récemment essaimé au long des plages, ce qui permettra au vacancier épuisé par le soleil et la mer de reprendre des forces. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La côte roumaine à la Mer Noire..

    La côte roumaine à la Mer Noire..




    Madame,
    Monsieur, l’été s’est confortablement installé en Roumanie, le soleil est au
    rendez-vous et les vacances sont sur le point de commencer. Avec ses stations
    modernes qui s’enchaînent tout au long de la côte de la Mer Noire, ses plages
    de sable fin baignées par des eaux limpides, la Roumanie pourrait constituer
    une excellente destination pour la saison estivale. D’ailleurs, cette région en
    bord de mer qu’on appelle la Dobroudgea, ne se cantonne pas seulement à ses
    plages, mais aussi aux stations thermales ou encore au Delta du Danube. Stefan
    Necula, à la tête du site touristique litoralulromânesc.ro la considère comme
    l’une des destinations les plus belles de Roumanie, notamment après les travaux
    de modernisation de ces dernières années. Une fois sur place, les vacanciers
    auront à choisir entre baignades, cures, fêtes ou sorties culturelles.

    Stefan
    Necula:






    « Le
    littoral roumain de la mer Noire commence avec les stations de Eforie Sud et
    Eforie Nord dont les plages viennent d’être élargies. D’ailleurs,
    l’élargissement des plages se poursuivra sur l’ensemble de la cote qui s’avère
    une destination idéale pour tout le monde, notamment pour les familles avec
    enfants. On y trouve de nombreux hôtels qui proposent des activités pour les enfants,
    des piscines, des centres de loisir ou même des tobogans gonflables installés
    directement sur la plage. Il y a, par la suite, le Delphinarium et l’Aquarium
    de Constanta. Nous avons dans toutes les stations des clubs de nuit pour ceux
    qui veulent faire la fête et danser. Et puis, on a des attractions culturelles
    uniques dans cette partie de l’Europe, comme par exemple, le Musée
    d’archéologie de Mangalia, ou encore celui d’Histoire de Constanta. N’oublions
    pas les centres SPA ou ceux de cures thermales
    . »




    Si vous
    êtes à la recherche d’un centre de thalassothérapie au bord de la mer, vous
    pourriez choisir parmi les hôtels qui proposent dans leurs locaux un jacuzzi,
    un sauna sec ou humide, des massages relaxants ou contre la cellulite ou encore
    des salles de fitness pour retrouver de l’énergie. Les cures balnéaires, les
    massages déstressant, bref, toutes ces procédures de bien-être se déroulent
    sous l’œil attentif des professionnels de la santé. Et puisqu’on en parle, ajoutons
    que la boue sapropélique du lac de Techirghiol est célèbre non seulement en
    Roumanie, mais dans le monde entier, pour ses propriétés curatives.


    A part
    les centres SPA et de bien-être, le littoral roumain vous attend aussi avec un
    riche agenda de festivals. Notre invité, Ștefan Necula, poursuit :




    « Le nombre de festivals a augmenté. Cette année, l’agenda
    côtier a débuté le 1 mai par la dixième édition d’un grand festival de musique.
    Il y a ensuite le festival NeverSea, déjà consacré et très attendu par les touristes.
    Pour ce qui est des attractions naturelles qui font la fierté du sud-est de la
    Roumanie, il convient de mentionner, bien évidemment, le Delta du Danube qui propose
    des ballades d’un jour, à bord des embarcations de petites dimensions permettant
    de se frayer un chemin sur les canaux étroits. C’est une excellente occasion
    pour les vacanciers d’observer la nature sauvage et surtout les oiseaux. Si
    vous connaissez déjà le Delta, vous pourriez opter pour d’autres randonnées à
    travers la Dobroudgea, une région pluriculturelle où cohabitent de nombreuses
    ethnies. Voilà pourquoi, durant de telles sorties organisées, vous aurez la
    possibilité de goûter à des plats spécifiques. Par exemple, du poisson préparé
    selon une recette tatare. Je vous assure, les possibilités de connaître la
    Dobroudgea sont nombreuses et des plus intéressantes.






    La
    plupart des étrangers qui se rendent en Roumanie pour passer leurs vacances sur
    la côté roumaine de la mer Noire viennent des pays de l’UE, précise Ștefan
    Necula:




    « Le plus
    souvent, les étrangers qui viennent en Roumanie passer leurs vacances sur les
    bords de la mer Noire le font suite aux interactions qu’ils ont eues avec des
    ressortissants roumains. La plupart viennent d’Italie et d’Espagne. Ou encore,
    de Grande Bretagne, pays qui est sorti de l’UE. Je pense que le plus important
    est de maintenir l’afflux de touristes étrangers intéressés par la Roumanie et
    dont les retours sont principalement positifs. Ils aiment bien les Roumains
    qu’ils considèrent accueillants, ils aiment bien les produits du terroir et par
    conséquent, une fois rentrés chez eux, ils comptent y retourner.
    »




    Côté prix, les locations de vacances au bord de la
    mer Noire restent pour la plupart,
    accessibles. Bien sûr, il faut toujours prendre en considération le rapport
    entre les tarifs et les services proposés, mais, aux dires de Ștefan Necula, il y a un large choix d’hébergements.




    « L’offre
    d’hébergement et l’infrastructure hôtelière ont dernièrement le vent en poupe.
    Si l’on prend en considération la hausse des prix des billets d’avion pour les
    destinations estivales consacrées, on verra que la Roumanie reste une
    destination accessible. Concrètement, un séjour de cinq nuits, pour deux
    personnes, vers la mi-juillet, dans un trois étoiles de Mamaia, la station la
    plus prisée de la côte roumaine, vous fera débourser quelque 270 euros. Si vous
    optez pour un quatre étoiles, dans les mêmes conditions, vous aurez à payer
    quelque 400 euros la chambre double. Pour la même période, mais en vous déplaçant
    vers le sud, à Eforie Nord,vous aurez à
    payer 230 euros pour cinq jours, dans un trois étoiles et 670 euros pour cinq
    jours dans un quatre étoiles, petits déjeuner et diners compris.
    »




    Le plus facile pour
    rejoindre la côte roumaine de la mer Noire est de prendre l’avion jusqu’à
    Constanta, desservie par l’aéroport international de Mihai Kogalniceanu. Malgré
    des travaux de modernisation jusqu’à la fin de l’année, son activité n’est pas
    perturbée. Une autre solution serait de venir sur Bucarest et de vous y rendre
    en voiture, en empruntant l’autoroute A2, surnommée « autoroute du Soleil »,
    qui relie la capitale à Constanta, en seulement trois heures de route. (Trad : Ioana
    Stancescu)





  • 11.07.2021 (mise à jour)

    11.07.2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – Les autorités de Bucarest ont rapporté ce dimanche 26 nouveaux cas de
    Covid-19, après avoir fait quelque 18 000 tests. S’y ajoute un décès survenu en
    24h. Peu de patients en soins intensifs, aussi : 56. Rappelons que le
    gouvernement roumain a approuvé la prolongation de l’état d’alerte au niveau
    national pour 30 nouveaux jours, à partir du 12 juillet. D’autre part, le chef
    de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă, a mis en garde qu’à partir
    de la mi-août, le nombre de cas de Covid-19 connaîtrait une hausse en Roumanie,
    en raison du nouveau variant Delta Depuis le début de la campagne de
    vaccination, en décembre dernier, près de 4,8 millions de personnes ont été
    immunisées en Roumanie, dont environ 4,6 millions avec les deux doses.




    Littoral – Le beau temps et les prix accessibles ont attiré plus de 100 000
    touristes sur le littoral roumain de la mer Noire ce weekend. Suite au
    relâchement des restrictions dans le contexte d’une évolution favorable de la
    pandémie, on constate que Roumains préfèrent les stations autochtones pour
    passer leurs vacances à la mer. La station de Mamaia, dans le nord du littoral,
    est la préférée des touristes, suivie par Costinești et Vama Veche, dont les
    hôtels affichent presque complet. Selon la Fédération des patronats du tourisme
    roumain, le taux moyen d’occupation des places d’hébergement sur le littoral
    est d’environ 75%, voire 80% à Mamaia et Eforie Nord. Même si les tarifs
    augmenteront à mesure que le pic de la saison estivale approche, on s’attend à
    ce que le nombre des touristes augmente lui aussi.


    Cannes – 4 films roumains participent à la 74e édition du Festival
    international de film de Cannés, qui se déroule du 6 au 17 juillet. Dans la
    section Quinzaine de réalisateurs, consacrées au « nouvelles voix »
    du cinéma, l’on retrouve le court – métrage «When Night meets Dawn »
    réalisé par Andreea Cristina Borțun et diffusé en première mondiale à
    cette occasion, ainsi que le film « Intregalde » de Radu Muntean.
    Dans la section Cindéfondation, créée en 1998 et consacrée aux jeunes
    producteurs et réalisateurs, figure aussi le court-métrage « De courtes
    histoires d’amour circulent dans la ville » (Prin oraș circulă scurte povești
    de dragoste) réalisé par Carina Dașoveanu. Enfin 10 courts métrages et 10
    longs-métrages roumains sont à l’affiche de la section Semaine de la Critique,
    consacrée à la découverte de nouveaux talents et dont le président est cette
    année le réalisateur roumain Cristian Mungiu.








    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Elena Ruse a remporté le premier titre
    WTA de sa carrière, dimanche à Hambourg où elle a vaincu en finale
    l’Allemande Andrea Petkovic qui compte à son palmarès 6 titres WTA.






    Météo – La canicule persiste en Roumanie dans les 24 prochaines heures,
    toutefois la météo sera plutôt instable à commencer par lundi dans
    l’après-midi. Les maxima atteindront le 36 degrés.

  • 11.07.2021

    11.07.2021

    Covid en Roumanie – Les autorités de Bucarest ont rapporté ce dimanche 26 nouveaux cas de
    Covid-19, après avoir fait quelque 18 000 tests. S’y ajoute un décès survenu en
    24h. Peu de patients en soins intensifs, aussi : 56. Rappelons que le
    gouvernement roumain a approuvé la prolongation de l’état d’alerte au niveau
    national pour 30 nouveaux jours, à partir du 12 juillet. D’autre part, le chef
    de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă, a mis en garde qu’à partir
    de la mi-août, le nombre de cas de Covid-19 connaîtrait une hausse en Roumanie,
    en raison du nouveau variant Delta Depuis le début de la campagne de
    vaccination, en décembre dernier, près de 4,8 millions de personnes ont été
    immunisées en Roumanie, dont environ 4,6 millions avec les deux doses.


    Coronavirus dans le monde – Si la situation épidémiologique est plutôt bonne en Roumanie, on ne
    peut pas dire de même d’autres pays. La Grande Bretagne a rapporté samedi 32
    000 nouveaux cas de Covid-19, alors que l’Italie en a recensé 1 400. La
    situation n’est pas très bonne en Russie non plus, où les autorités ont
    rapporté 25 000 nouveaux cas de contamination et 750 décès survenus en 24
    heures, ce qui est un record négatif pour ce pays depuis le début de la
    pandémie. A leur tour, les Pays-Bas ont décidé de durcir les restrictions pour
    limiter la propagation du virus vu que le nombre quotidien des nouveaux cas
    rapportés a passé de 500 à 7000 en une semaine. Pour ne donner que quelques
    exemples.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participera lundi,
    à Bruxelles, à la réunion des ministres des AE des Etats-membres de l’UE (CAE).
    A l’agenda des discussions : les aspects géopolitiques des nouvelles
    technologies numériques, la Boussole stratégique de l’UE (un processus de
    réflexion communautaire sur le rôle de l’Union en tant qu’acteur important
    dans le domaine de la sécurité et de la défense), ou encore la situation en
    Ethiopie, les évolutions en Afghanistan et a Liban. Selon le ministère des AE
    de Bucarest, ce sera l’occasion pour le chef de la diplomatie roumaine de
    présenter les résultats et les conclusions d’une récente tournée d’affaires aux
    côtés de ses homologues autrichien et lituanien dans le Caucase du Sud. En
    marge de la réunion de Bruxelles, les ministres européens participeront à un
    petit-déjeuner informel avec le ministre des AE de l’Egypte, Sameh Shoukry, ainsi qu’à un déjeuner informel avec le ministre
    israélien des AE, Yair Lapid.






    Littoral – Le beau temps et les prix accessibles ont attiré plus de 100 000
    touristes sur le littoral roumain de la mer Noire ce weekend. Suite au relâchement
    des restrictions dans le contexte d’une évolution favorable de la pandémie, on
    constate que Roumains préfèrent les stations autochtones pour passer leurs
    vacances à la mer. La station de Mamaia, dans le nord du littoral, est la
    préférée des touristes, suivie par Costinești et Vama Veche, dont les hôtels
    affichent presque complet. Selon la Fédération des patronats du tourisme
    roumain, le taux moyen d’occupation des places d’hébergement sur le littoral
    est d’environ 75%, voire de 80% à Mamaia et Eforie Nord. Même si les tarifs
    augmenteront à mesure que le pic de la saison estivale approche, on s’attend à
    ce que le nombre des touristes augmente lui aussi.


    Moldova – Les électeurs de République de Moldova voisine sont attendus aux
    urnes ce dimanche pour des élections parlementaires anticipées. L’orientation
    géopolitique du pays vers l’Est ou vers l’Occident a été un des principaux
    sujets de la campagne électorale. Au total 2 150 bureaux de vote sont ouverts,
    dont 150 dans la diaspora moldave. Sur ces derniers la plupart sont à
    retrouver en Italie (31), en Russie (17), aux Etats-Unis (13) et en Roumanie
    (12). Pour rappel, le 28 avril dernier,
    la présidente moldave Maia Sandu a signé le décret portant dissolution du
    Législatif de Chisinau et a convoqué des élections parlementaires anticipées
    pour le 11 juillet. Cette décision a été prise dans le contexte où les
    magistrats de la Cour Constitutionnelle de Chisinau avaient déclaré comme non
    constitutionnelle l’état d’urgence sanitaire, durant lequel il était impossible
    de dissoudre le Parlement et implicitement d’organiser des élections
    anticipées.


    Euro 2020 – L’Italie et l’Angleterre s’affrontent aujourd’hui dans la finale de
    L’Euro de foot 2020, à Londres, sur le stade de Wembley. Dans les demi-finales
    les Britanniques ont vaincu le Danemark, alors que l’Italie a battu l’Espagne.
    Rappelons-le, la capitale roumaine, Bucarest, a accueilli cette année 4 matchs
    de l’Euro 2020, à savoir 3 dans la phase des poules et un match des 8e
    de finale.




    Météo – Il fait chaud ce dimanche en Roumanie, avec des températures
    caniculaires dans le sud-ouest, alors qu’il pleut sur les montagnes et par
    endroits sur le nord-ouest et le sud-est. Les maxima de la journée iront de 27
    à 36 degrés. Nous avons une journée caniculaire à Bucarest aussi, avec 30
    degrés à midi et un inconfort thermique accentué.

  • La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire

    La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire


    Nous vous proposons une balade au bord de la mer, qui commence dans les ruelles historiques de la
    ville de Constanta, le plus grand port de Roumanie et un des plus importants de
    l’UE. Puis nous nous dirigeons vers la plage, mais pas avant de connaître les
    mesures mises en place pour que le coronavirus ne soit pas un problème pendant
    ces vacances.








    Nous
    sommes accompagnés par la guide touristique Diana Slav, selon laquelle, c’est
    la plage qui attire avant tout les touristes au bord de la mer Noire en
    Roumanie : « Notre plage n’a que du sable fin, il n’y a pas de
    cailloux, ni de galets. C’est exactement ce que les familles avec de petits
    enfants recherchent. Qui plus est, l’entrée dans la mer est parfaitement plateet donc très sûre aussi. A cela s’ajoutent les températures excellentes (de
    l’eau et de l’air) mais aussi le fait que l’eau de la mer n’est pas trop salée.
    Le Danube apporte de l’eau douce ce qui diminue la salinité naturelle de la mer
    et la rend supportable, sans affecter la vue. On n’a pas besoin de porter des
    lunettes de protection dans la mer. Les touristes aiment aussi visiter la
    ville, car il y a plein de bus touristiques, certains à étage découvert. La
    ville dispose aussi d’une application mobile pour touristes. J’en suis très
    fière, car moi aussi j’y ai contribué et j’ai voulu créer un produit utile pour
    les touristes. Autre atout : les musées et les objectifs culturels sont
    tous concentrées dans la même zone, soit la péninsule de la ville. S’y ajoutent
    le complexe consacré aux sciences de la nature qui réunit le Planétarium, le
    Delphinarium et une petite réserve naturelle. Le Delphinarium est surtout très
    apprécié pour ses spectacles.»








    Les
    touristes qui n’ont jamais visité Constanta, ou la Roumaine, seront
    agréablement surpris par cette zone, assure Diana Slav, qui poursuit : « Ils
    apprécieront la zone historique, notamment s’ils apprennent les belles
    histoires de ses bâtiments. Ils aimeront la falaise où se trouve le casino de Constanta
    (un repère architectural de la ville). Heureusement, les travaux de
    restauration du bâtiment ont déjà démarré. Ces dernières années, les touristes
    nous demandaient constamment pourquoi l’édifice était en ruine. Notre souhait
    est de le rouvrir au public, de le transformer en un musée d’ici deux ou trois
    ans. Il existe aussi un port touristique, où l’on peut s’embarquer pour des
    balades en mer ou boire un verre. Enfin d’un point de vue financier, Constanta
    est une ville avantageuse pour les touristes et leur permettra de profiter de
    toutes les activités proposées. »








    Le centre
    historique de Constanta est tout aussi intéressant et attire de plus en plus de
    visiteurs, constate Diana Slav : « Tous les touristes qui l’ont visité on
    dit qu’il n’avait rien à envier à d’autres villes célèbres et ils ont été
    fascinés par les histoires de ces lieux vieux de 2000 ans. La ville fut fondée
    par l’Empire grec et puis reprise par l’Empire romain. Cette histoire est
    visible dans les parcs archéologiques aménagés. L’ensemble du centre historique
    a été réhabilité à l’aide de fonds européens à compter de 2013. Désormais on se
    concentre sur les détails. Certains bâtiments ont déjà été rénovés, d’autres
    sont en cours de restauration. Il y a donc plein de places d’hébergement très
    intéressants, dans des édifices qui respectent l’histoire des lieux. Il y a 5
    musées dans cette partie de la ville, un théâtre d’opéra et de ballet et deux autres
    théâtres qui accueillent d’habitude différents événements. On ne sait pas encore
    quels évènements pourront être organisés cette année, car il faut respecter les
    normes de distanciation physique, mais il y aura sans doute des événements en
    plein air. D’ailleurs, le centre historique dispose d’une place de très grandes
    dimensions où de nombreux événements avaient lieu : concerts, festivals de
    street-food, foires d’antiquaires et autres manifestations culturelles. »








    Si vous
    préférez profiter de la plage, alors sachez qu’une journée suffit pour
    découvrir les principaux objectifs touristiques de Constanta. Diana Slav
    précise : « On organise aussi des tours individuels guidés d’une
    journée. Par ailleurs, nous mettons à la disposition des touristes des
    brochures qui présentent les principaux objectifs touristiques ; on en
    trouve aux bureaux d’accueil de tous les hôtels, notamment dans la station de
    Mamaia. Construite au bout de la ville de Constanta, Mamaia est une station
    réservée aux loisirs. On y trouve du tout pour tous : hôtels,
    restaurants, bars, plage, une zone de promenade. Selon les préférences, un
    circuit touristique peut s’étaler sur une journée ou une demi-journée pour
    couvrir soit le côté culturel, soit le côté historique. »






    On peut
    enfin profiter de la mer, mais à condition de respecter plusieurs mesures
    imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Par exemple, les repas
    seront servis sur plusieurs tranches horaires dans les hôtels qui ne disposent
    pas de places suffisantes pour assurer la distance nécessaire entre les
    personnes. Sur la plage, il y aura plus de distance entre les transats qui
    seront désinfectés après chaque utilisation. Une seule famille peut partager
    une table au restaurant. Côté tarifs, début juin, à Mamaia, la station la plus
    huppée de la côte roumaine, une nuitée dans un hôtel de 2 ou 3 étoiles tourne
    autour de 24 euros et va jusqu’à 44 euros dans un 4 étoiles. Dans les autres
    stations, les tarifs sont plus bas et commencent à 17 euros la nuitée dans un 2
    étoiles et 21 euros la nuitée dans un hôtel 3 étoiles.






    Sachez
    aussi qu’il existe un aéroport à une quarantaine de km de Constanta, qui accueille
    aussi des vols internationaux depuis et vers plusieurs villes européennes. Si
    vous préférez la voiture, alors il faut dire que l’autoroute dite du Soleil
    relie la capitale, Bucarest, à la ville de Constanta. On met deux heures et
    demie pour y aller, donc le bord de la mer est aussi accessible si vous êtes de
    passage à Bucarest et que vous ayez une journée libre à votre disposition.
    (Trad. Valentina Beleavski)



  • Restrictions de voyage imposées aux Roumains

    Restrictions de voyage imposées aux Roumains


    Le gouvernement
    de Bucarest pourrait imposer de nouvelles restrictions afin de limiter la propagation
    de la pandémie de covid-19 si la situation épidémiologique empire en Roumanie.
    Cette déclaration a été fait dimanche soir dans une émission télévisée par Raed
    Arafat, le chef du Département pour les Situations d’Urgence. Pour le moment un
    tel scénario n’a pas été discuté, mais certaines zones du pays pourraient se
    voir visées par des restrictions si cela s’avérait nécessaire. Il s’exprimait
    dans le contexte où le nombre des personnes dépistées positives au nouveau
    coronavirus a augmenté de manière alarmante ces dernières semaines, avec des chiffres
    records rapportés presque tous les jours. Cela arrive puisque la population ne
    respecte pas les normes de sécurité sanitaire en général, et en particulier dans
    les stations touristiques au bord de la mer Noire, celles de montagne et dans les
    restaurants du centre-ville de la capitale, a-t-il expliqué.






    Peut-on y interdire
    l’accès ? Voici la réponse de Raed Arafat : « Je ne sais pas si
    en ce moment il est possible de dire « stop » aux voyages à la mer. Mais
    il est possible d’imposer des restrictions. Peut-être pas au niveau national. Il
    faut voir comment les choses évoluent. On pourrait se retrouver dans la
    situation d’imposer des restrictions locales. Je vais dire une seule chose :
    attention, car si la situation empire, et dans certaines zones la croissance
    des cas est plus rapide que dans d’autres, il est possible que certaines zones
    soient isolées ».






    Les zones où
    l’on enregistre le plus grand nombre d’infections au coronavirus à l’heure
    actuelles sont Bucarest, la capitale, et plusieurs départements du sud et du
    centre du pays : Argeş, Prahova, Dâmboviţa et Brașov. S’y ajoute Galati,
    où près 200 cas ont été recensés rien que la semaine dernière et où de dizaines
    de médecins et des membres du personnel auxiliaire de l’Hôpital Saint Apôtre
    André (Sfântul Apostol Andrei) ont été dépistés positifs.






    Une autre
    conséquence de la multiplication des cas de covid-19 en Roumanie est le fait
    que plusieurs pays européens ont imposé des restrictions de circulation aux Roumains.
    La plus récente décision a été prise par la Lituanie, qui a interdit l’accès
    des Roumains sur son territoire et qui oblige tous les Lituaniens qui rentrent
    de Roumanie à s’isoler à domicile pendant 14 jours. De même, les touristes
    roumains qui souhaitent se rendre en Grèce doivent présenter un test négatif de
    coronavirus effectué au maximum 72 heures d’avance. Une mesure similaire a été introduite
    par l’Autriche. D’autres pays, tels la Finlande, la Slovaquie ou Malte, imposent
    directement la quarantaine ou l’auto-isolement aux Roumains arrivant sur leur
    territoire. Il en va de même pour l’Estonie, l’Irlande, les Pays-Bas, la Slovénie
    et la Hongrie. Les conditions exactes d’entrée sur le territoire de chaque Etat
    sont à retrouver sur le site du ministère roumain des AE à la rubrique « Avertissements
    de voyage en Europe Covid-19 » (Atenţionări de călătorie Europa COVID-19).
    Evidemment ces restrictions ne concernent pas uniquement la Roumanie, mais
    aussi d’autres pays à risque épidémiologique accru. Les listes sont mises à jour
    périodiquement. (Trad. Valentina Beleavski)





  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – les plus belles plages de Roumanie

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – les plus belles plages de Roumanie

    Les Roumains apprécient de belles plages de sable fin, avec une entrée dans l’eau en douceur. La côte roumaine de la mer Noire compte 245 km, et aller à la mer le 1er mai et en été a toujours été apprécié par les Roumains. La saison sur le littoral roumain de la mer Noire est très courte, 3 mois environ, si on veut aussi se baigner. Alors en été, les plages étaient prises d’assaut, tout le monde voulait aller à la mer. Ce n’est plus ce que les gens aiment maintenant. Vous avez en Roumanie des plages très branchées, et aussi très bruyantes, mais il y a aussi – heureusement – des plages sauvages. Et ces derniers temps, beaucoup les préfèrent. Oui, il en existe encore, dont certaines sont renommées et très prisées. Ainsi, si vous regardez une carte de la côte roumaine de la mer Noire, dans un top que chacun fait selon ses goûts et ses critères, on retrouve, en 9e position, la plage d’Olimp, à 8 km de la ville de Mangalia. Olimp a été une station de luxe du temps du régime communiste, avoisinant Neptun où les hauts dignitaires et le dictateur Nicolae Ceauşescu lui-même passaient leurs vacances en été.

    Entre temps, la station a connu des hauts et des bas, surtout des bas, mais cette année, les trois hôtels qui faisaient la fierté de la station, devant lesquels s’étale cette plage très agréable, de sable fin, ont été complètement rénovés et vont rouvrir. Elle est surplombée par une falaise avec une vue imprenable sur la mer. L’entrée dans l’eau se fait en douceur et il y a un petit golfe où on est à l’abri des vagues. La plage n° 8, c’est celle de Sulina, la ville la plus à l’est de la Roumanie, où le Danube se jette dans la mer Noire. C’est une très vaste plage de sable, sauvage et moderne à la fois. Elle n’est pas envahie par les commerces, et très tranquille. La 7e est tout à fait vierge, à retrouver dans le delta du Danube, et on ne peut l’atteindre que par la voie des eaux. Un endroit à admirer en plein jour seulement, car fréquenté par les chevaux sauvages, par les chacals et, nuitamment, par les vipères. Une autre belle plage, plus accessible, et toujours sauvage, la n° 6, c’est celle de Tuzla. Nous arrivons maintenant à la 5e, celle de Neptun, que j’évoquais tout à l’heure. Très grande, avec une largeur de 30 à 100 m, au sable fin, elle est pleine d’attractions, et très appréciée par les Roumains, certains disent même la meilleure de Roumanie. L’entrée dans l’eau se fait en douceur. Une autre plage, la 4e dans notre top, a acquis sa renommée après avoir figuré dans un classement des plus belles du monde, réalisé par une publication. Elle est au nord de la ville de Năvodari, dans une réserve naturelle. Elle est vraiment très belle, et encore tranquille.

    Les plages de Mamaia, la station la plus branchée du littoral roumain de la mer Noire, mais aussi la plus populaire, occupent la 3e place. Mamaia avait des plages particulièrement larges, d’une centaine de m ; avec le temps, suite à l’érosion, elles ont énormément rétréci, et ces dernières années, elles ont été refaites. Maintenant, ceux qui aiment les plages bruyantes, avec de la musique à fond, des lits à baldaquin, champagne, animatrices etc. choisissent les plages de Mamaia. Ce sont les plus chères, aussi. Le sable est fin, l’entrée dans la mer se fait en douceur. Deux d’entre elles ont reçu la distinction Blue Flag, et deux autres sont à Năvodari.

    Nous voilà arrivés à la 2e place, occupée par Gura Portiţei, au cœur du delta du Danube. Après une heure de barque, vous arrivez à cet endroit auparavant sauvage, qui a fait sa renommée, mais où peu à peu, plusieurs établissements ont été construits. Et la perle du classement, c’est la plage de Vadu, une plage encore sauvage et tranquille, où les gens campent. Le sable est plus fin et l’entrée dans l’eau encore plus douce que celle de Corbu. En dehors de ce classement, je me dois de parler de Vama Veche, qui était une station pour la bohème, et maintenant pour la jeunesse, pour le moins non-conformiste sinon d’une liberté et d’une tolérance extrêmes. Elle est connue grâce à ses plages naturistes, parce qu’il est permis de camper sur la plage, et pour ses boîtes rock.

  • Mamaia

    Mamaia

    La 3e édition du festival Neversea, le plus important festival organisé sur les plages de Roumanie, était programmée du 3 au 6 juillet courant. Les meilleurs artistes du moment s’y produisent sur les sept scènes installées sur les plages de la ville portuaire de Constanța, au bord de la mer Noire. Tout près toutefois, la station estivale de Mamaia accueillera du 15 au 20 août prochain un autre festival, au nom accrocheur, à ne surtout pas rater : Sunwaves. Ce dernier, se targuant de fêter cette année sa 26e édition, est devenu au fil des années une attraction pour des touristes originaires de partout dans le monde. C’est ce qui nous a fait nous arrêter aujourd’hui un moment dans l’une des plus convoitées stations du littoral roumain, Mamaia, là où l’ambiance de fête s’étend, en saison, du matin jusqu’au lever du soleil suivant. Ce qui est sûr c’est que Mamaia a gagné ses galons avec le temps. Esquissée sur les planches dès 1904, on lui coupe le ruban il y a 114 ans, en 1905.

    Răzvan Victor Pantelimon, chef de travaux à la Faculté d’histoire et des sciences politiques de l’Université Ovidius de Constanta, nous raconte ses débuts : « Mamaia est le résultat d’une vision particulière de certains architectes et ingénieurs, considérés comme de véritables révolutionnaires à l’époque. Il y a d’abord l’ingénieur Anghel Saligny, qui bâtit une série d’édifices publics et le réseau de l’infrastructure d’accès, et notamment le célèbre pont enjambant le Danube, qui aujourd’hui porte son nom. Avec l’essor de la zone portuaire de Constanta, il eut l’idée d’ériger une station balnéaire à proximité. Un autre visionnaire d’envergure a été le maire Ion Bănescu. Il a eu un bref mandat, de seulement deux ans, entre 1905 et 1907. Mais il a convaincu le conseil local d’offrir une concession au nord de la ville de Constanta où, à l’époque, se trouvait un hameau de pêcheurs. C’est bien ce hameau reculé qui était appelé à devenir la station de Mamaia. »

    Dès ses débuts, son caractère international est plutôt bien marqué. C’est au paysagiste français Edouard Redont que l’on doit les plans de la ville et la transformation des plages en parcs verdoyants.

    Răzvan Victor Pantelimon : « Le premier plan de la ville a été réalisé en France, au mois de décembre 1905, par le Service architecture et paysagisme de la ville de Paris. Toujours en France et toujours à Paris, seront tirés mille exemplaires des photos des plages de Mamaia. L’inauguration officielle a lieu au mois d’août 1906, lorsque deux trains partent de Constanta vers la nouvelle station de Mamaia sur une ligne de chemin de fer nouvellement construite et qui ne comptait que 8 kilomètres. Une inauguration déroulée avec faste, en présence des personnalités locales et du menu peuple. Déjà, en 1906, Mamaia avait accueilli plus de 45.000 visiteurs. On peut mesurer le succès, en sachant que le chef-lieu, la ville port de Constanta ne comptait que 12.000 habitants à l’époque. »

    Bien plus tard, à l’époque communiste, Mamaia accueillera Radio Vacances, célèbre radio multilingues des années 70 et 80, et dont les programmes divertissants étaient disponibles jusque sur les plages du littoral roumain.A présent, la station s’est beaucoup développée, arrivant à concilier tous les goûts et à satisfaire tous les budgets. Devenue une destination à la mode, elle est pas mal recherchée par les touristes étrangers, qui désirent profiter de toute la variété de son offre touristique étoffée. Ville de plaisance, vivante et dotée d’une riche histoire, Mamaia vous accueillera avec joie. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 07.04.2019 (mise à jour)

    07.04.2019 (mise à jour)

    OTAN — Bucarest a accueilli ce dimanche des cérémonies consacrées à la Journée de l’OTAN et au 15e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’Alliance. La Journée de l’OTAN est célébrée en Roumanie chaque premier dimanche du mois d’avril. Le 29 avril 2004, les autorités de Bucarest déposaient les instruments de ratification auprès du Département d’Etat américain, dépositaire du Traité de l’Alliance de l’Atlantique nord. La première ministre roumaine, Viorica Dancila, a affirmé que la Roumanie avait assumé les responsabilités de fournisseur de sécurité dans la région ainsi que dans les missions de l’OTAN et prouvé sa qualité d’allié prédictible et digne de confiance. 887 militaires roumains participent à présent à des missions otaniennes. L’appartenance à l’OTAN et à l’UE ainsi que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis représentent les fondements de la politique étrangère de la Roumanie.



    Saison culturelle — La couronne de la reine Marie de Roumanie (1914-1927) et le drapeau liturgique du prince régnant de la Moldavie Etienne le Grand (1457-1504), deux pièces du patrimoine du Musée national d’histoire de la Roumanie, ont été transportés en France par un aéronef des Forces aériennes roumaines. Les deux objets se trouveront au cœur de deux expositions organisées en France dans le cadre de la Saison culturelle Roumanie — France. Il s’agit de l’exposition “Marie de Roumanie, reine et artiste”, accueillie par le Palais Tau de Reims, et “Broderies liturgiques roumaines de tradition byzantine”, organisée au Musée du Louvre, à Paris. Du 27 novembre 2018 au 14 avril 2019, la Roumanie propose au public français plus de 200 projets, dans une démarche unique de diplomatie publique, économique et culturelle. Du 18 avril au 14 juillet, la Roumanie sera l’hôte d’évènements similaires organisés par la France. Inaugurée en 2018 par les présidents Klaus Iohannis et Emmanuel Macron, la Saison culturelle vise à renouveler la perception réciproque et à renforcer les relations économiques, scientifiques et culturelles bilatérales.



    Drogues — Les policiers ont passé au peigne fin, dimanche, le littoral roumain de la mer Noire, après la découverte de plusieurs paquets de drogues échoués sur le sable, note l’AFP. Un peu plus dune tonne de cocaïne, emballée dans des sacs en plastique et provenant vraisemblablement du même transport, avait été retrouvée il y a deux semaines dans une embarcation renversée dans le delta du Danube. La police a annoncé que l’opération de recherche de paquets susceptibles de contenir des drogues allait se poursuivre. Elle a par ailleurs appelé les habitants de la zone à la vigilance, les exhortant à ne pas ouvrir des paquets quils trouveraient sur la plage et dont le contenu peut mettre leur vie en danger. Les procureurs du Parquet antimafia évaluent à plusieurs centaines de millions deuros le prix de la drogue découverte, dune pureté de 90%,. Les drogues proviennent d’Amérique du Sud et seraient arrivées en Roumanie par voie maritime.



    Interdiction — Les autorités de Kiev ont interdit au président de l’Union démocratique des Magyars de Romanie, Kelemen Hunor, d’entrer sur le territoire de l’Ukraine, où il devait participer à un événement organisé par l’Union culturelle magyare de l’Ukraine subcarpathique. Kelemen Hunor, qui possède une passeport diplomatique roumain, déclare ne pas avoir reçu des explications. L’ambassadeur d’Ukraine à Bucarest, Oleksandr Bankov, affirme, lui, que cette interdiction a été imposée dès novembre 2017. Selon le diplomate, depuis lors, Kelemen Hunor aurait tenté à plusieurs reprises d’entrer en Ukraine muni d’un passeport hongrois, mais sans succès. L’ambassadeur ukrainien a également argué d’une pratique européenne commune, selon laquelle les décisions relatives à l’interdiction d’entrée sur le territoire d’un pays ne doivent pas forcément en mentionner les raisons. Le ministère hongrois des Affaires étrangères a qualifié d’inacceptable l’interdiction appliquée au leader de l’UDMR. Ces dernières années, les autorités ukrainiennes ont imposé des interdiction similaires à d’autres citoyens roumains aussi, dont le journaliste de RRI Valentin Ţigău.




  • A la Une de la presse roumaine 30.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 30.08.2018

    Aujourd’hui la presse roumaine parle
    de phénomènes sociaux et d’agriculture. Les touristes roumains évitent les
    restaurants du littoral, la migration des Roumains gagne en ampleur. En
    revanche, l’agriculture se porte plutôt bien.

  • Comment promouvoir le littoral roumain de la mer Noire?

    Comment promouvoir le littoral roumain de la mer Noire?

    La capitale, Bucarest, est devenu un haut lieu du tourisme de dépaysement, sans pour autant être boudée par les touristes qui sont à la recherche d’objectifs culturels ou historiques. La province de Transylvanie avec ses cités médiévales, ses églises fortifiées, situées dans les anciennes régions habitées par la minorité allemande, les Saxons, représentent un autre élément incontournable. A cela s’ajoutent le Delta du Danube, avec sa biodiversité pour le moins spectaculaire, ou bien le Nord de la Moldavie et ses monastères d’une remarquable beauté.Une autre zone d’intérêt demeure le littoral de la mer Noire. En été, trouver une place d’hébergement relève du parcours du combattant.

    En pleine saison, les plages sont bondées dans la journée, alors que la nuit, les boîtes sont pleines à craquer. Mais il s’agit, pour la plupart, de tourisme interne, la proportion de touristes étrangers étant marginale. Une des causes de cette réalité pourrait être l’insuffisance de la promotion du littoral roumain au-delà de nos frontières. Pour palier à cela, la mairie de Constanta, la plus grande ville-port de la côte roumaine de la mer Noire, a publié une stratégie de développement et de promotion qui vise notamment la station touristique de Mamaia, partie prenante de sa zone métropolitaine. Nous avons abordé à ce sujet avec l’ancien ministre du Tourisme et actuel député de Constanta, Mircea Titus Dobre. Où devrait-on porter notre attention en priorité ? « Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faudrait promouvoir un seul aspect. Nous avons besoin d’une promotion générale. Nous parlons du littoral, et il faut partir de ce qui se fait. C’est pour cela qu’à mon avis la stratégie de promotion et de développement de la ville de Constanta, de celle de Mamaia aussi, peuvent constituer des exemples pour les autres zones du littoral roumain. Je parle là de Mangalia, des villes de Costinesti ou d’Eforie, des autres mairies qui gèrent des villes touristiques d’intérêt national ou local. »

    Mais comment fait-on cette promotion, dans le concret, au-delà des frontières ? Mircea Titus Dobre nous détaille ces actions: « A l’Organisation mondiale du tourisme, il existe une zone des membres affiliés où la Roumanie n’est pas encore représentée. En tant que ministre, j’avais promu un projet à travers lequel la Roumanie accède au Comité exécutif de l’Organisation, ce qui s’est réalisé en 2017. Le pas suivant aurait dû être fait par le ministère du Tourisme de Bucarest qui amène à la table des grands, des membres affiliés, les organisations patronales et les administrations publiques locales ayant au moins quatre objectifs touristiques d’intérêt national sur leur territoire. Parce que si nos entreprises touristiques privées ne sont pas assises à la même table que leurs consoeurs de l’étranger, je ne suis pas sûr que l’on puisse parler d’une promotion cohérente et efficace. Ce premier pas est un pas important. »Il y avait dans le temps les fameux « Bureaux pour l’information et la promotion du tourisme en Roumanie », ouverts dans plusieurs grandes capitales du monde. Que sont-ils advenus, qui a repris le flambeau, comment réalise actuellement la Roumanie sa promotion à l’étranger? « Cette mission a été dévouée aux attachés économiques des ambassades de Roumanie. Moi, j’avais très bien collaboré avec ces derniers pendant mon mandat de ministre. Les attachés économiques ont un statut de diplomates et représentent les intérêts de la Roumanie sur le plan économique dans le cadre des relations bilatérales. Le tourisme en fait partie et les attachés représentent très bien l’Etat roumain. Les Bureaux auxquels vous faites référence ont été supprimés à cause de leur fonctionnement déficitaire, mais ils seront réorganisés pour que, dès cet été, on puisse avoir des bureaux de promotion du tourisme sous la forme des attachés diplomatiques au tourisme. A l’instar des attachés économiques, par exemple. ».

    Quelle serait, dans le concret, la mission d’un attaché au tourisme ? L’ancien ministre du Tourisme, Mircea Titus Dobre, explique: « En premier lieu, l’attaché va s’occuper du public. Ensuite seulement, de la relation entre les compagnies, entre les tour-opérateurs roumains et étrangers. Pensez aux moments de crise traversés avec certains tour-opérateurs : à chaque fois, les touristes roumains qui se trouvaient en difficulté dans un pays ou un autre ont dû être pris en charge par notre ambassade ou notre consulat. Dorénavant, ce sera la mission dévouée à l’attaché au tourisme. Il se chargera du touriste roumain qui passe ses vacances dans le pays respectif. Puis, évidemment, il devra s’occuper de la promotion adressée au grand public, parce que ces bureaux de promotion doivent orienter leur activité vers les ressortissants des pays où ils travaillent, parce qu’il s’agit de la promotion de la Roumanie. En même temps, l’attaché se chargera de faciliter des contacts directs entre des tour-opérateurs roumains et étrangers. », nous confiait l’ancien ministre roumain du Tourisme, Mircea Titus Dobre.