Tag: livres

  • 17.08.2024 (mise à jour)

    17.08.2024 (mise à jour)

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures demeurent particulièrement élevées en Roumanie. Plusieurs alertes à la canicule sont en vigueur dimanche, en Roumanie. Le département de Timis, dans l’ouest, est placé en vigilance rouge à la grande chaleur, avec des températures maximales de 39 degrés. La canicule sévira à Bucarest aussi où l’indice humidex sera particulièrement élevé. Dix départements de la moitié occidentale et méridionale de Roumanie et la capitale seront placés en alerte orange à la grande chaleur, tandis que le reste du territoire sera en vigilance jaune. Y font exception le département de Tulcea dans le sud-est de la Roumanie et la côte à la mer Noire.

     

    Sapeurs- pompiers – Les sapeurs-pompiers roumains envoyés en renfort en Grèce, pour lutter contre les incendies de végétation sèche et de forêt se sont vu attribuer samedi de nouvelles missions. Ainsi, une équipe de 16 sapeurs-pompiers, appuyée par 3 camions citerne et un véhicule de première intervention, s’est déplacée près de la localité Agia Kiriaki et une autre formée de 15 sapeurs-pompiers se trouve dans la région de Rafina. Les deux équipes sont accompagnées par des officiers grecs. L’Inspection générale pour les situations d’urgence affirme que les deux équipes restent en état d’alerte pour intervenir en cas de nécessité. Le risque d’incendie demeure particulièrement élevé, y compris dans les régions où se trouvent les équipes roumaines.

     

    Gaz à effet de serre – Les émissions de gaz à effet de serre suite à des activités économiques ont diminué dans 20 pays membres, sont au même niveau à Chypre et ont augmenté en Roumanie, Malte, Lituanie, Lettonie, Grèce et Slovénie. Les baisses les plus significatives des émissions ont été enregistrées par la Bulgarie, plus de 15% et l’Allemagne, presque 7%. La réduction des émissions de gaz à effet de serre a entraîné une hausse de 0,3% du PIB européen, selon Eurostat. Parmi les 20 pays ayant enregistré des baisses, 8 ont rapporté aussi un déclin de leur PIB, tandis que les 12 autres ont affiché une légère majoratio de leurs PIB.

     

    XXX – Lors d’un premier round de négociations de deux jours, les discussions sur un cessez-le-feu et une libération des otages israéliens à Gaza se sont achevées sur une nouvelle proposition américaine. L’information figure dans une déclaration commune signée par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte, les principaux médiateurs du conflit entre Israël et le Hamas. Cette proposition américaine s’appuie sur une feuille de route présentée par le président Joe Biden fin mai, qui prévoit plusieurs phases pour la cessation des hostilités et la libération des otages enlevés durant l’attaque du 7 octobre dernier dans le sud d’Israël. « La voie est désormais tracée pour un tel résultat afin de sauver des vies, soulager la population de Gaza et faire redescendre les tensions régionales », estiment les trois pays. Toutefois, le Hamas a immédiatement rejeté de « nouvelles conditions » israéliennes, affirment deux représentants du groupement palestinien dans une déclaration pour France Presse.     A leur dire, les nouvelles conditions prévoient que les forces israéliennes restent déployées dans la Bande de Gaza, tout au long de la frontière avec l’Egypte. La guerre ayant succédé à l’incursion du Hamas du 7 octobre ayant provoqué la mort de 1200 personnes en Israël a conduit à une catastrophe humanitaire pour les 2,4 millions de palestiniens de la Bande de Gaza. Plus de 40.000 Palestiniens, des civils pour la plupart, ont été tués en dix mois de guerre.

     

    KIEV – Les forces ukrainiennes continuent à avancer dans la région russe de Koursk. Kiev affirme avoir pris le contrôle de 82 localités et d’un territoire de 1150 kilomètres carrés durant son offensive qui en est à son 12ème jour. Le commandant des forces aériennes ukrainiennes a transmis que des avions participent aux attaques et bombardent les routes d’approvisionnement et les centres logistiques russes. Selon Reuters, les combats les plus violents ont eu lieu vendredi, dans la région ukrainienne de Donbass que les Russes essaient de conquérir intégralement. Cela fait plusieurs mois que les forces russes avancent dans le Donbass et attaquent sans répit l’armée ukrainienne, malgré des pertes humaines estimées à un millier de soldats chaque jour.

     

    Etats-Unis – La vice-présidente américaine et candidate démocrate à la présidentielle de novembre a devoilé vendredi son programme économique, promettant de se battre pour la classe moyenne. Elle a promis „une économie qui permette à tout le monde de construire un avenir pour soi-même et ses enfants”. La candidate démocrate a mis en avant quelques mesures concrètes : la construction de trois millions de nouveaux logements afin de faire face à la « pénurie », une aide au premier achat immobilier, la baisse des médicaments remboursés et un nouveau crédit d’impôt à la naissance, pouvant aller jusqu’à 6000 dollars, pendant la première année de vie d’un enfant. La BBC annonce que l’agenda de Mme Harris suit celui du président Biden.

     

    Jazz – Le Festival Jazz et Blues Festival se poursuit ce weekend à Brasov. Plus de cent artistes du monde entier se succèdent sur la scène du festival jusqu’à dimanche. A l’affiche également, une vingtaine de films projetés sur des écrans mis en place à travers la ville. Pour la première fois en Roumanie, les groupes américains Sugar Ray & The Bluetones feat. Rusty Zinn et Monster Mike Welch. D’autres noms importants : les Ecossais de King King, les Belges de Black Cat Biscuit et les Italiens d’Umberto Porcaro Band. Le public aura l’occasion d’applaudir aussi la chanteuse Sharrie Williams, de retour à Brasov, la cubaine, Ana Carla Maza ou encore le compositeur allemand Markus Stockhausen.

     

    Sibiu – La Foire du Livre Gaudeamus, patronnée par Radio Roumanie, se poursuit ce weekend au centre ville de Sibiu. Une quarantaine de maisons d’éditions, des distributeurs de livres, de jeux et de manuels scolaires attendent le public dans les 15 pavillions installés sur la Grande Place.

  • 02.07.2024 (mise à jour)

    02.07.2024 (mise à jour)

    Consultations – Lancées par le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, les consultations avec les partis politiques au sujet du calendrier des élections présidentielles et parlementaires se sont achevées ce mardi. “Toutes les forces politiques souhaitent avoir une un calendrier électoral aussi vite que possible”, a déclaré le chef de l’Exécutif à l’issue des pourparlers. Toutefois les avis sont encore partagés. La Force de la droite s’est dit favorable à l’organisation du premier tour des présidentielles simultanément avec les élections parlementaires prévues le 1 ou le 8 décembre. Organiser le scrutin présidentiel à terme, est aussi l’option de Reper, un parti nouvellement créé. A l’issue des discussions de lundi, l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et l’Union Démocrate-Magyare de Roumaie (UDMR) avaient déjà plaidé pour des élections à terme, en novembre et décembre, tandis que l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR, ultranationaliste) et le Parti humaniste social-libéral soutiennent la proposition du Parti Social-Démocrate (PSD) d’organiser les présidentielles en septembre. D’ailleurs, les consultations initiées par le premier ministre social-démocrate interviennent dans le contexte des disputes entre le PSD et le PNL, partenaires au sein de la coalition au pouvoir. Lors d’une réunion organisée parallèlement, la direction libérale a décidé à l’unanimité que le scrutin présidentiel ait lieu en novembre, après avoir accepté dans un premier temps que le calendrier du scrutin présidentiel soit devancé en septembre.

     

    OSCE – Les travaux de la session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, se poursuivaient mardi à Bucarest, en présence de dignitaires de plus de 50 pays du monde. La veille, les participants avaient examiné les résolutions des commissions générales sur différents sujets tels la sécurité, les changements climatiques, la protection de l’environnement et la lutte contre la corruption dans la politique étrangère. Tous ces aspects seront inclus dans la Déclaration de Bucarest, le document final par lequel l’Assemblée se clôturera. En marge de la réunion, les parlementaires roumains ont organisé d’autres événements afin de mettre en lumière les priorités de Bucarest dans des domaines tels la connectivité de l’infrastructure avec les pays de l’Asie centrale, la connectivité énergétique ou encore celle de transport, informatique, de recherche ou d’innovation.

     

    Sondage – La fréquentation des bibliothèques par les Roumains pour emprunter des livres et la participation à des activités culturelles a connu un bond en 2023 par rapport à l’année précédente, constate l’Institut national de la statistique. Plus de 19 millions de livres ont été empruntés par 2,4 millions d’abonnés actifs, soit 54 000 de plus qu’en 2022. Par ailleurs, l’année dernière, le nombre de visiteurs dans les musées et dans les galeries d’art a dépassé de 3 millions celui enregistré 2 ans à l’avance. Même tendance dans le cas des spectacles et des concerts qui ont bénéficié de 2 millions de spectateurs de plus qu’en 2022.

     

    Compagnies – En Roumanie, 6 sur 10 compagnies tablent sur une croissance de leurs revenus cette année, selon un récent sondage sur la qualité du milieu des affaires et des investissements, présenté par la Chambre de Commerce Américaine de Roumanie. Les représentants de l’institution se sont dit pourtant mécontents du fait qu’un impôt de 1 % sur le chiffre d’affaires est appliqué aux compagnies en Roumanie. A leur avis, il faudrait mettre en place un calendrier pour renoncer à cet impôt qui n’apporte pas nécessairement les revenus escomptés au budget de l’Etat et qui crée en plus de gros problèmes aux acteurs de l’économie. Parmi les politiques publiques à mettre en priorité par Bucarest, la Chambre de Commerce Américaine de Roumanie mentionne les investissements dans l’infrastructure et une meilleure utilisation des fonds européens mis à la disposition de la Roumanie.

     

    Visite – Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays vient de reprendre la présidence tournante de l’UE, effectuait mardi une visite en Ukraine, la première depuis le début de l’invasion russe dans ce pays. L’occasion pour le responsable hongrois d’exhorter le président ukrainien Volodymyr Zelensky de prendre en compte au plus vite un cessez le feu. Ce dernier, a insisté de son côté sur une « paix juste » et sur la poursuite de l’aide militaire européenne pour son pays, notent les agences de presse internationale. Pour rappel, la Hongrie a déjà bloqué à plusieurs reprises les décisions communautaires concernant les aides accordées à l’Ukraine. Quant à la guerre russo-ukrainienne, Viktor Orban a plusieurs fois déclaré que son pays n’allait pas participer à ce conflit et que l’OTAN avait accepté sa position. En ce qui concerne l’adhésion européenne de l’Ukraine, le premier ministre hongrois a affirmé soutenir une politique d’élargissement fondée sur les mérites. Certaines voix craignent que Budapest pourrait ralentir le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’UE, en raison des relations tendues du premier ministre Viktor Orban avec Kiev et de son rapprochement de Moscou.

  • Timisoara, lue!

    Timisoara, lue!

    Mettre la ville à l’honneur

     

    A l’origine du projet l’on retrouve Patricia Lidia, notre invitée d’aujourd’hui, originaire elle-même de Timisoara. Elle avait déjà organisé plusieurs événements culturels, tels un club de lecture au Pénitencier de Timisoara, le premier de ce type en Roumanie, ou encore des ateliers créatifs pour enfants et la liste n’est pas terminée. Nous lui avons donc demandé de nous expliquer sa nouvelle idée :

     

    Patricia Lidia : « Son nom est un mélange ludique du verbe « lire » et du nom de la ville de Timisoara. On se propose de promouvoir les écrivains de la vile et leurs textes sur Timisoara, puisque souvent on a l’impression de se trouver à distance des autres zones du pays, de la capitale, et on pense que nos écrivains restent dans l’ombre et ne sont pas connus à leur juste valeur dans leur propre pays. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé cette initiative il y a 4 ans. Concrètement, il s’agit de rencontres non-formelles, des discussions plutôt que des présentations classiques de livres. L’idée c’est de voir surtout comment Timisoara se reflète dans les pages de écrivains nés dans cette ville. »

     

    Des rencontres informelles, par amour de la ville 

     

    Les écrivains qui participent à ces rencontres informelles, ont aussi d’autres métiers, ajoute notre invitée qui nous explique plus en détail le sens de ces débats :

     

    « Chacun d’entre nous a découvert l’histoire de Timisoara en faisant des recherches pour son livre. Et nous avons tous constaté que tous les endroits de cette ville – la Place de la Liberté, les bâtiments en style baroque, les restaurants huppés de la Citadelle, la Place Trajan ou le quartier Fabric – qui n’est plus qu’une ruine malheureusement – tous ont derrière des histoires beaucoup plus captivantes que nous ne l’avions imaginé et dont, malheureusement, nous n’étions pas du tout au courant. Puisque souvent les gens ont plutôt tendance à glorifier les villes qu’ils visitent durant leurs vacances, de voir seulement le beau côté des vacances passées ailleurs, tout en oubliant que l’on vit dans une très belle ville, avec une belle histoire et un charme à part, une ville que les touristes viennent visiter. Ainsi avons-nous découvert les trésors cachés de notre propre ville et ce qui nous unit, c’est ce désir de montrer la ville aux autres, avec sa riche histoire encore méconnue. Et pour cause : Timisoara ne se limite pas à une collection de vestiges de l’époque des Habsbourg, c’est aussi une destination culturelle, un endroit où des événements historiques importants ont eu lieu, mais dont on ne parle pas dans les cours d’histoire à l’école et qu’il faudrait faire connaître aux jeunes aussi pour qu’ils comprennent le contexte dans lequel Timisoara s’est développée. » 

     

    Une idée qui ne cesse d’attirer du monde

     

    Faire connaître l’histoire oubliée de cette belle ville, c’est une démarche 100 % culturelle et totalement apolitique, nous assure Patricia Lidia :

     

     « Nous, on ne fait pas de politique, on n’a rien à vendre. On veut tout simplement pouvoir rencontrer périodiquement des écrivains et des lecteurs de Timisoara, des gens passionnés par cette ville, de pouvoir discuter librement et simplement, comme si on était entre amis, sur les recoins de Timisoara qui ont captivé notre attention, d’écouter des fragments des livres que ces endroits ont inspirés, des passages lus par les écrivains mêmes qui les ont découverts. Tout a commencé donc par un groupe d’amis, de 6-8 personnes environ, qui se réunissaient pour échanger. Et lors de notre dernière rencontre on était plus de 35. A notre joie et surprise, pour la première fois, on a dû aller chercher de chaises chez nos voisins, car il n’y avait plus de place pour tous les participants, tellement ils étaient nombreux. Sachez aussi que nos rencontres ont lieu à deux endroits : la librairie Cărturești Mercy, au centre-ville, et AmPam, un resto du quartier Fabric. Récemment, on a démarré une collaboration avec la boutique d’un antiquaire de Timisoara (Anticariatul Queen), qui lancera bientôt l’étagère des écrivains de Timisoara ».

     

    Des faits méconnus, mis au jour

     

    Mais quels sont concrètement les trésors cachés dans ces livres ? Notre invitée nous donne quelques exemples :

     

    « Un des livres les plus importants que j’ai découverts à cette occasion est signé par Cristian Vicol et s’intitule « Une courte histoire de Timisoara avant 1716 ». Il ramène au premier plan non seulement d’importantes données historiques, mais il les garnit d’histoires et d’images captivantes, en offrant un nouvelle perspective sur l’histoire et les mythes de la ville. C’est dans ce livre que j’ai appris par exemple l’histoire du fameux roi magyar Charles Robert d’Anjou, vaincu et obligé à fuir après la célèbre bataille de Posada de 1330. A l’école on étudie cette bataille, mais on ne nous dit pas que Charles Robert d’Anjou avait sa résidence à Timisoara, qui à l’époque faisait partie du Royaume de Hongrie, et que c’est ici qu’avait démarré cette opération militaire. » 

     

    Une nouvelle génération d’écrivain très prometteuse

     

    Patricia Lidia se félicite du succès de ces rencontres littéraires et historiques et se dit confiante quant à l’avenir de la lecture et des écrivains de Timisoara, pour une très bonne raison :

     

    « Hormis les auteurs consacrés, bien qu’ils soient des amateurs, nous tentons de cultiver la passion pour l’écriture et pour la ville de Timisoara chez les enfants. Par conséquent, nous avons déjà des écrivains en herbe. D’ailleurs, je suis fière d’avoir pu contribuer à la parution d’un volume coordonné par la professeure Elena Manolache, qui dirige une merveilleuse classe du collège nr 25 de Timisoara, dont les enfants sont déjà des écrivains. Leur volume s’intitule « La vie de tous les jours dans la lecture ». C’est dire que les futures générations d’écrivains de Timisoara sont déjà en train de se former et je vous garantis que nous aurons de merveilleuses surprises à l’avenir ! »  

     

    Bref,25 le message que notre invitée souhaite transmettre pourrait se résumer ainsi : donnons une chance aux auteurs locaux et à leurs livres et n’oublions pas de regarder de plus près notre propre ville.  (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • Le coup de coeur du libraire – La langue anglaise n’existe pas, de Bernard Cerquiglini

    Le coup de coeur du libraire – La langue anglaise n’existe pas, de Bernard Cerquiglini

    Paru le 7 mars dernier, chez Gallimard, « La langue anglaise n’existe pas, c’est du français mal prononcé » de Bernard Cerquiglini, se propose d’inscrire avec humour et érudition, l’anglais au patrimoine de la francophonie, comme peut-on le lire sur la page de l’éditeur. Un ouvrage qui a suscité l’intérêt de Elena Gheorghica, libraire à Kyralina au point où elle en fait son coup de cœur de la semaine.

  • Des livres sur des personnalités Roms de Roumanie

    Des livres sur des personnalités Roms de Roumanie

    Des livres sur les Roms écrits par des Roms

    Des livres sur les Roms
    de Roumanie, écrits par un groupe de neuf jeunes d’ethnie gitane et destinés
    notamment aux élèves roms, voilà comment pourrait-on décrire le projet
    éditorial Roma S/heroes lancé par l’Association Cu alte cuvinte En d’autres
    mots, en collaboration avec le Département pour la langue et la littérature
    romanès de l’Université de Bucarest.

    Suite à des ateliers d’écriture créative
    animés par l’écrivaine Iulia Iordan et la journaliste Delia Marinescu, neuf
    jeunes Roms ont écrit quatre recueils consacrés chacun, à un personnage célèbre
    de la même ethnie.

    Le professeur des universités, Alexandru Zamfir, a figuré
    parmi les coordinateurs du projet. Il nous en donne des détails:

    Dans un premier temps,
    le projet a été lancé en langue roumaine. Ce ne fut que par la suite que des
    jeunes Roms, élèves dans différents lycées de la capitale, ont été cooptés pour
    écrirer sous la coordination de professionnels, une série de livres ayant comme
    protagonistes des personnalités issues de leur ethnie qu’ils ont même pu
    interviewer. Puisque les personnages littéraires renvoient tous à des personnes
    de la vie réelle. Il s’agit du comédien Sorin Sandu Eurel, du chanteur
    Connect-R et des activistes Loredana Mihaly et Nicoleta Bițu, connue pour son
    expérience dans la lutte pour les droits de l’homme.




    Pourquoi il est si
    important que les enfants apprennent sur toutes ces personnalités à travers des
    livres?

    Alexandru Zamfir, professeur des universités nous explique:


    D’abord, il est très
    important que nous produisions de tels matériels littéraires qui présent des
    héros Roms. On les appelle des héros, puisque les enfants les voient comme
    tels. Surtout que dans l’imaginaire des enfants issus de cette ethnie, de tels
    personnages n’existent pas. Or, il est important de les créer pour contrebalancer l’imagine négative que l’on attribue aux Roms
    dans les médias et au sein de la société, en général. Il est donc important,
    notamment pour les jeunes Roms, de se voir présenter des personnages qui les
    font penser à des personnes réelles, dont les histoires de vie coïncident
    parfois avec leurs propres histoires.

    Une édition bilingue, roumano-romanès




    Un autre aspect à signaler
    est le fait que les quatre livres sont parus en édition bilingue,
    roumano-romanès. Alexandru Zamfir:


    Dans un premier temps,
    les livres ont été écrits en roumain. Et puis, à notre grande joie, on a été
    coopté par la suite pour les traduire en romanès. La traduction a été assurée
    par les étudiants de notre département des Etudes en langue et littérature
    romanès de la Faculté des langues et des littératures étrangères de
    l’Université de Bucarest. C’est un pas en avant très important pour les enfants
    roms des écoles roumaines. L’édition est bilingue et donc, c’est un grand plus
    d’avoir accès aux deux versions, aussi bien en roumain, qu’en romanès.






    Le projet éditorial,
    Roma S/Heroes, a été primé aussi bien dans le cadre du Gala de la société
    civile que dans le cadre du gala de l’Administration du Fond culturel national,
    l’édition 2023, puisque ce fut le Fonds qui a financé la parution des livres.
    Les 1800 exemplaires ont été distribués dans 450 écoles maternelles des
    villages pauvres de Roumanie. Une version électronique est accessible en ligne,
    gratuitement. (Trad. Ioana Stancescu)





  • 05.07.2023 (mise à jour)

    05.07.2023 (mise à jour)

    Justice – La Commission européenne a informé le Conseil et le Parlement européen au sujet de la conclusion du Mécanisme de coopération et de vérification pour la Roumanie et la Bulgarie, qui sera remplacé par un rapport annuel sur l’Etat de droit. C’est ce qu’a annoncé ce mercredi à Bruxelles, la Commissaire européenne aux valeurs et à la transparence, Vera Jourova, qui a fait part de sa conviction que l’élimination du mécanisme de suivi de la Justice roumaine se réalisera cette année. « Dans le dernier rapport du mécanisme de coopération et de vérification relatif à la Bulgarie, en 2019 et à la Roumanie, en 2022, la Commission a conclu déjà que les deux Etats avait fait suffisamment de progrès dans la réalisation des engagements au moment de l’adhésion à l’UE et que toutes les conditions avait été remplies d’une manière satisfaisante », a expliqué la responsable communautaire. La Commission européenne a recommandé mercredi à la Roumanie, dans son rapport sur la situation de l’Etat de droit d’adopter des mesures notamment au niveau opérationnel afin de répondre aux préoccupations concernant la poursuite des faits pénaux dans le système judiciaire, y compris les faits de corruption. Parallèlement, la Commission note que la Roumanie avait enregistré des progrès significatifs dans le renforcement des dispositifs visant à assurer l’indépendance du système judiciaire et à gérer les défis opérationnels de la Direction nationale anticorruption.

    Visite – La visite du premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, à Berlin, s’est poursuivie ce mercredi par une réunion avec les représentants du milieu allemand des affaires et par un entretien avec la vice-présidente du parlement, Katrin Göring-Eckardt et avec les représentants des principaux groupes politiques du législatif de Berlin. M Ciolacu a souligné l’importance de coopération bilatérale et le potentiel significatif de celle-ci, étant donné que l’Allemagne et le partenaire commercial le plus important de la Roumanie. L’Allemagne vise les investissements dans le secteur de la pétrochimie, dans le contexte de la découverte de gisements de gaz en Roumanie et dans l’industrie roumaine des matériaux de construction, dans la perspective des futurs efforts de reconstruction de l’Ukraine. Le premier ministre roumain a expliqué que le pays disposait de nombreuses ressources et que plusieurs projets énergétiques pourraient assurer à la Roumanie un rôle dans la stabilité de la région. Le responsable roumain a également souligné le potentiel significatif de la Roumanie dans le domaine de l’agriculture. Mercredi également, Marcel Ciolacu a eu des discussions avec des représentants de l’industrie allemande de la Défense. Mardi, au premier jour de sa visite, Marcel Ciolacu a été reçu par le chancelier Olaf Scholz, qui a réaffirmé l’appui total de son pays à l’intégration de la Roumanie à l’espace Schengen.

    Maltraitance – L’enquête visant les maisons de retraite de Bucarest et du département d’Ilfov est très complexe et le dossier des procureurs de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme doit être solide avant d’être présenté aux Juges, a déclaré le ministre roumain de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, après les perquisitions de ce mardi visant plusieurs maisons de retraite où des personnes âgées et vulnérables auraient été soumises à des traitements inhumains et dégradants. A la question pourquoi il a fallu attendre six mois entre les premiers articles parus dans la presse concernant la situation de ces centres de Bucarest et d’Ilfov et l’intervention des hommes de la loi, le ministre Predoiu a expliqué qu’il a fallu beaucoup de temps pour pouvoir recueillir suffisamment de preuves afin de garantir la mise en examen des suspects. Rappelons-le, 24 suspects ont été arrêtés et deux ont été placés sous contrôle judiciaire dans une enquête portant sur la maltraitance de personnes vulnérable dans 3 maisons de retraite de Roumanie. Les procureurs sont également en train d’investiguer des infractions liées à la traite de personnes, faux et dilapidation, dont le préjudice a été estimé à 5 millions de lei (1 million d’euros), les accusations portant aussi sur les traitements inhumains ou dégradants.

    Santé – La fédération syndicale « Solidaritatea sanitara » de Roumanie a annoncé qu’elle ne renonçait pas aux protestations et que demain elle comptait organiser d’autres manifs devant les hôpitaux, sans arrêt de travail. La Fédération demande la modification du décret d’urgence adopté la semaine dernière dans le sens de l’application intégrale de l’actuelle loi des salaires pour tous les salariés de la Santé et l’octroi d’une majoration de salaire. Les syndicalistes demandent des majorations de salaires par rapport à l’ordonnance d’urgence adoptée la semaine dernière et la création de la possibilité d’accorder ces droits. La Fédération annonce aussi que près de 1 400 médecins avaient annoncé leur intention de démissions de leurs contrats individuel de travail relatifs aux heures supplémentaires et que quelque 6 400 autres salariés du système ont fait part de leur intention de ne plus travailler durant les weekends et les jours fériés.

    Livres – La première édition d’été de la Foire du Livre Gaudeamus organisée par Radio Roumanie a démarré ce mercredi à Brasov (centre). L’événement fait partie de la Caravane Gaudeamus, qui sillonne le pays et qui est un projet d’envergure nationale, lancé il y a une vingtaine d’années par la radio publique roumaine. L’offre de cette foire réunit des livres, des créations graphiques, de l’art photographique, des créations littéraires, le tout présenté sur une quarantaine de stands. La Caravane Gaudeamus restera à Brasov jusqu’au dimanche, 9 juillet.

    Météo – Les météorologues annoncent des pluies et des orages jeudi surtout sur l’ouest, le sud-ouest, le centre et le nord-est de la Roumanie. La canicule sévira pourtant sur le sud-est. Les maxima iront de 24 à 37 degrés. Météo caniculaire aussi à Bucarest où le mercure des thermomètres tournera autour des 35 degrés à l’ombre.

  • Le Festival du Livre de Paris

    Le Festival du Livre de Paris

    Une nouvelle édition du Festival du Livre Paris aura lieu
    du 21 au 23 avril, avec l’Italie, comme pays invité. Sous la devise Roumanie -
    un pays qui se raconte, la présence roumaine à cette deuxième édition essaye de
    résumer en quelques mots la très riche offre d’évènements préparée par l’équipe
    de l’Institut Culturel Roumain pour les trois jours du festival. Les rencontres
    littéraires, les tables rondes ou les dédicaces sont articulées autour des plus
    récents titres traduits en français : romans, livres de poésie, BD ou non
    fiction. Iulia Badea Guéritée de l’ICR de Paris est avec nous, par téléphone,
    et nous en donne des détails.

  • Libraires et librairies – quel avenir, quelles perspectives, quelles stratégies?

    Libraires et librairies – quel avenir, quelles perspectives, quelles stratégies?



    En Roumanie, l’activité
    du libraire reste assez méconnue et, de fait, souvent incomprise. Considéré
    souvent comme des simples vendeurs, les libraires se réinventent, notamment
    quand ils travaillent dans des petites libraires indépendantes. Là, le libraire
    assume une multitude de tâches : commande de livres, réapprovisionnement du
    stock, étiquetage des produits, inventaire, présentation de la vitrine,
    contacts avec les représentants des maisons d’édition, organisation de séances
    de dédicace. Dans un pays comme la
    Roumanie où les statistiques disent que la grande majorité de la population,
    soit 93%, n’achète aucun bouquin par an, quel serait donc le rôle de la
    librairie et du libraire ?

  • Un club de lecture pour les femmes

    Un club de lecture pour les femmes

    Et comme ces réunions avaient lieu dans un restaurant espagnol, le jeu de mot était inévitable : des femmes libres et des livres… ça donne « Mujeres Livres» (Les femmes-livres/libres).Cezarina Caloian, artiste et maître de conférence à la Faculté d’art de Iaşi, dans la section art graphique, est une participante assidue. Elle nous raconte : « Arina Cosma et Florina Vârnă, les fondatrices, toutes deux originaires de Iaşi, sont à l’origine de cette idée. Le Club est né en hiver 2020. Nous nous sommes vues quelques fois, avant que ne débute le confinement. Nous avons annulé les sessions dans les premiers mois de la pandémie. Nous avons ensuite décidé de les faire en ligne. Nous nous réunissions, et c’est encore le cas aujourd’hui, toutes les trois semaines. Nous accueillons toutes celles qui souhaitent participer, car il existe une communauté de femmes sur internet et Florina Vârnă arrive à coordonner très bien l’ensemble. Nous sommes une dizaine à participer régulièrement depuis le début du projet. Certaines n’ont participé qu’une ou deux fois, et d’autres, séduites, choisissent de poursuivre l’aventure. »

    Lavinia Popescu, l’une des participantes, partage avec nous son expérience : « C’est vrai un club de lecture. Nous nous retrouvons pour discuter des œuvres que nous avons lus, car un livre ne s’achène pas une fois la lecture de la dernière page terminée. L’histoire se poursuit, au travers de nos discussions. J’ai l’impression que de cette façon nous rendons hommage au travail de l’auteur. Nous avons envie de partager ensemble notre ressenti sur les ouvrages que nous avons lus. Certaines partagent leurs impressions sur le texte, d’autres racontent un voyage introspectif. On ne se sent jamais seul pendant une lecture. On a envie de partager ses sentiments, et surtout, de connaître ceux des autres. C’est comme ça que ce club est apparu comme une évidence. Il est tout naturel d’éprouver le besoin de faire partie d’une communauté dans laquelle on peut s’exprimer librement. C’est aussi pour cela que ce groupe existe, et nous nous réjouissons d’avoir cet espace d’écoute partagée. »

    Lavinia Popescu partage avec nous ses souvenirs des premières réunions du Club de lecture : « Nous étions une vingtaine la première fois. Nous étions ravies de nous réunir. Nous étions toutes agréablement surprises. Ensuite la pandémie est arrivée. Durant cette période, le club de lecture nous a tenu compagnie et nous a permis de survivre. Nous avons découvert au fil de nos lectures comment l’humanité a survécu jusqu’ici et cela nous a convaincues que nous pouvions tout surmonter. Nous avons lu les récits des déportés qui ont survécu aux goulags de Sibérie, notamment grâce au livre « Zouleikha, ouvre les yeux », de Gouzel Iakhina. Nous avons découvert la vie sous les bombes avec l’œuvre de l’auteur Afghan Khaled Hosseini Nous avons appris l’attente, avec « Hiverner » de Katherine May. Elif Shafak nous a réconfortées avec ses « 40 règles de l’amour ». Lorsque je vois la bibliothèque constituée par nos lectures, je ne peux être que reconnaissante du chemin que nous avons parcouru ensemble et de la communauté que nous avons réussi à constituer. Et nous souhaitons agrandir cette famille, pour apporter aux femmes l’inspiration dont nous avons tous besoin au quotidien. »

    Cezarina Caloian rajoute : « J’ai lu beaucoup de livres d’auteurs différents, Elik Shafak, Hosseini Khaled, Maria Duena, ou Carlos Ruiz Zafón. J’ai aussi lu Vargas Llosa ainsi que des auteurs roumains comme Laura Ionescu avec son livre « Nu te găsesc pe nicăieri » (je ne te trouve nulle part) que nous avons invité à l’une de nos réunions en visio-conférence. Les titres que nous choisissons sont très différents, et ne reflètent pas la même culture ou le même genre de littérature. A la fin de chaque réunion nous nous mettons d’accord sur les lectures pour la fois suivante. Chacune d’entre nous lit un livre, prend des notes, souligne des passages intéressants. Ensuite, pendant la réunion en ligne, modérée par l’une des deux fondatrices, Gearina Cosma, nous abordons différents sujets et aspects, les personnages, le récit, nous partageons nos avis, ce qui donne parfois lieu à un débat. Il est aussi intéressant de relever que les participantes sont issues de milieux socio-professionnels différents. Nous accueillions des médecins, psychiatres, psychologues, personnels de santé, artistes, informaticiennes, étudiantes. Chacune contribue au débat en partageant sa propre interprétation sur le texte. C’est là que réside pour moi toute la force de ces rencontres. »

    Lavinia Popescu nous a expliqué que les livres lus étaient choisis démocratiquement, par votes. Chacune peut donner son avis et partager son ressenti sur une œuvre, et c’est ce qui fait la joie des participantes. « Il ne s’agit pas que de partager son plaisir de lire. Il s’agit aussi de mieux apprendre à se connaître au travers de la lecture. Nous sommes toujours ravies de connaître les points de vue des autres sur ce que nous avons lu. Par exemple, qu’en a pensé la philologue, la psychologue, ou n’importe qui d’autre, peu importe son domaine de compétence. Nous partageons nos idées, certaines les notent, d’autres pas, chacune pioche ce qui l’intéresse. Nous sommes généralement un noyau de sept participantes, mais nous accueillons chaque fois de nouvelles têtes. Notre porte est ouverte à toutes celles qui le souhaitent. La visio conférence représente un avantage en ce sens. Nous aimerions nous rencontrer en vrai, mais les sessions en ligne permettent à celles qui sont loin de participer malgré tout. »Si vous aussi vous souhaitez rencontrer d’autres femmes passionnées de littérature, vous pouvez les retrouver sur la page Facebook « Mujeres Livres » et leur envoyer un message. (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • 02/04/2022

    02/04/2022

    Autisme – Le Palais de Cotroceni de Bucarest, siège de l’Administration présidentielle, sera éclairée ce soir, en bleu, en signe de solidarité envers les personnes atteintes d’autisme à l’occasion de la Journée internationale de la sensibilisation à l’autisme. Dans un communiqué, la présidence roumaine salue les efforts de la société civile de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes d’autisme et soutient la mise en place des politiques d’inclusion censées leur permettre d’atteindre leur potentiel maximal. Le palais de Victoria, siège du Gouvernement roumain, rejoindra cette initiative et il sera également éclairé en bleu. L’occasion pour le premier ministre, Nicolae Ciuca, d’exprimer son soutien à tous ceux qui se consacrent à l’inclusion des enfants et des adultes souffrant d’un trouble autiste. Les statistiques font état de quelque 300.000 personnes atteintes d’autisme, en Roumanie, dont seulement la moitié figure comme ayant un handicap.



    PNL – Le
    libéral, Florin Cîtu, a annoncé samedi sa démission de la tête du PNL, membre
    de la coalition au pouvoir, en Roumanie.
    En revanche, il n’a rien dit sur une possible démission des fonctions de
    président du Sénat roumain. Ces derniers jours, plusieurs filiales du PNL ont
    réclamé l’organisation d’un Congrès extraordinaire pour remplacer Florin Cîtu à
    la tête du parti, par quelqu’un d’autre. Les leaders libéraux qui contestent Cîtu ont décidé la convocation d’un Conseil
    national le dimanche, 3 avril, pour décider des pas à suivre en vue de la réunion
    d’un Congrès extraordinaire le 10 avril, consacré à l’élection d’un nouveau chef
    libéral. Soutenu ouvertement par le président roumain, Klaus Iohannis, Florin Cîtu
    a remplacé Ludovic Orban à la tête du PNL lors d’un congrès tendu, en septembre
    dernier.

    GAZ – La Roumanie soutient la position de l’UE quant à la demande russe de se voir payer le gaz en rouble, a fait savoir le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu. Les Roumains n’ont rien à craindre, puisque ni l’Etat roumain, ni les compagnies n’ont de contrats directs avec Gazprom, a expliqué le responsable de Bucarest. Les pays européens continueront de payer le gaz russe en euros et dollars comme cela est écrit dans les contrats, a répondu jeudi Olaf Scholz à Vladimir Poutine, qui exige des paiements en roubles. Jeudi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que dès le 1er avril, les acheteurs de gaz russe de pays ‘inamicaux’ devront avoir des comptes en roubles. La Russie ne livrera pas de gaz aux clients occidentaux refusant de payer en roubles, a-t-il ajouté. Pour l’instant, Moscou ne supprime pas les livraisons vers l’Europe, a annoncé le porte parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

    COVID – La Roumanie a rapporté vendredi près de 3 000 nouveaux cas de Covid-19 dépistés en 24 h, et 27 décès, dont deux antérieurs à la période de référence. Depuis le déclenchement de la pandémie, voici deux ans, plus de 2,85 millions de cas d’infection au coronavirus ont été dépistés, et plus de 65 000 patients en sont morts. Plus de 8 millions de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet. Disons aussi que les restrictions sanitaires ont été levées en Roumanie le 9 mars dernier.

    Gaudeamus – Coup d’envoi ce samedi, du Salon du livre jeunesse Gaudeamus. Deux jours durant, les jeunes lecteurs sont attendus dans le hall de la Salle des concerts de la Radiodiffusion roumaine où se déroule cet événement littéraire à l’occasion de la Journée internationale du Livre pour enfants marquée le 2 avril. Le salon sera aussi une occasion pour les petits de rencontrer leurs auteurs préférés, de participer à des ateliers de lecture et d’écriture littéraire.

    Sport – La sportive roumaine Kriszta Tunde Incze a reporté le bronze de la catégorie des 65 kilos vendredi soir, aux Championnats d’Europe de lutte de Budapest, après une victoire contre la Bulgare, Sofia Hristova Gheorghieva. La médaille de Kriszta s’ajoute à celle d’or remportée par Andreea Beatrice Ana dans la finale des 55 kilos et au bronze d’Alina Vuc, dans la catégorie des 50 kilos.

    Météo – Météo Roumanie a placé le sud-est du pays en vigilance jaune au vent très fort en vigueur jusqu’à ce soir. Les rafales pourraient atteindre 75km/h. Le reste du pays est placé en alerte aux précipitations modérées, au vent et à l’instabilité atmosphérique, en vigueur jusqu’à lundi. Il pleuvra sur les plaines et dans les dépressions et à partir de cette nuit, les gouttes de pluie se transformeront en flocons de neige. Les températures maximales de la journée iront de 8 à 23 degrés. 16 degrés à midi, à Bucarest. Les hydrologues ont émis des alertes aux crues pour plusieurs rivières du nord, est et du nord-ouest de la Roumanie. Une vigilance orange aux inondations concerne les cours d’eau de plusieurs départements du nord-ouest et du sud-ouest.

  • L’écrivain Radu Tudoran

    L’écrivain Radu Tudoran

    Le 8 mars
    1910, voyait le jour dans la commune de Blejoi, dans le département de Prahova,
    l’écrivain Radu Tudoran, l’auteur de « Toate pânzele sus »
    (« Larguez les amarres ! »), le roman d’aventures le plus aimé
    et le plus lu de la littérature roumaine. Un succès tel, qu’il a poussé dans
    l’ombre toutes les autres créations de Radu Tudoran, malgré leur valeur incontestable.
    En même temps, l’écrivain s’est toujours tenu à l’écart des tentations de
    propagande de la littérature contrôlée par le communisme, menant une existence modeste
    qui contraste avec la notoriété de son roman. Chose surprenante, le livre,
    dépourvu de toute référence idéologique, a été publié à l’époque où le
    socialisme réaliste régnait sans partage sur la culture roumaine.

    Son auteur
    s’est frayé un chemin neutre, à l’écart de toute influence, y compris celle de
    son frère Geo Bogza, un poète remarqué de l’avant-garde et auteur de reportages
    littéraires, qui s’est retrouvé, à un moment donné, parmi les bénéficiaires du
    système communiste. Le critique et historien littéraire Paul Cernat ajoute
    d’autres détails biographiques de Radu Tudoran. Il est né dans la
    famille d’un marin, d’un entrepreneur maritime. Il a été le benjamin de la
    famille. Radu Tudoran, de son vrai nom Nicolae Bogza, a choisi une profession
    en lien avec celle de son père : il a été officier de marine. Du point de
    vue de l’affiliation politique, il ne s’est rapproché ni de la gauche radicale,
    qui avait séduit son frère Geo Bogza, ni de la droite radicale, préférée
    pendant un certain temps par ses autres frères, Alexandru et Ovidiu Bogza, eux
    aussi auteurs de livres. Sa sœur, Elena, a également écrit de la littérature. C’était
    une famille d’auteurs littéraires.



    La
    passion d’écrire et celle de voyager, notamment en mer, n’ont jamais quitté
    Radu Tudoran, dont le début littéraire remonte à 1939, l’année du déclenchement
    de la deuxième guerre mondiale. Paul Cernat raconte : Son premier livre a été
    un recueil de reportages sur l’Allemagne nazie, qui a réussi à s’attirer les
    critiques de toutes les couleurs politiques, étant jugé trop neutre. Dans les
    années de guerre qui ont suivi, il a collaboré en tant qu’officier avec la
    presse officielle et il a même été correspondant de guerre, pendant un certain temps, dans la
    région de Bugeac, dans le sud de la Bessarabie. C’est là qu’il a trouvé le
    sujet de son roman « Un port la răsărit/Un port à l’est », un des
    meilleurs de Radu Tudoran, un livre superbe, qui se lit facilement encore
    aujourd’hui. Il avait déjà publié à l’époque un volume de nouvelles sous le
    titre « Orașul cu fete sărace/La ville des filles pauvres . (…) En
    1943, il sort un autre volume très intéressant, « Anotimpuri/Saisons »,
    qui le consacre en tant qu’auteur néoromantique et d’inspiration sentimentale
    dans le meilleur sens du mot. En 1945, Radu Tudoran publie un roman social,
    « Flăcări/Flammes », inspiré par le monde de l’industrie pétrolière,
    que l’écrivain connaissait bien, puisqu’il est né dans la zone des raffineries
    près de la ville de Ploiești.



    Cependant,
    Radu Tudoran n’a pas pu accepter l’installation du communisme en Roumanie et il
    a essayé de fuir le pays à bord d’une goélette improvisée, au début des années
    1950. Sa tentative a bien-sûr échoué et la plupart des membres de l’équipage ont
    été arrêtés par les autorités, à l’exception de Radu Tudoran, grâce à
    l’intervention de son frère Geo Bogza, politiquement bien placé. Mais
    l’aventure avortée ne sera pas sans suites littéraires, puisque le roman
    « Toate pânzele sus/Larguez les amarres », mettant en scène une
    goélette et son équipage composé d’aventuriers, sort en 1954. L’action se
    déroule à travers le monde, depuis le port danubien cosmopolite de Sulina, de
    la fin du XIXe siècle, aux bouches du Danube, jusqu’en Amérique du Sud. Le
    critique littéraire Paul Cernat explique comment ce livre a réussi à éviter la
    censure draconienne de ces temps-là. J’ai deux explications. La
    première est celle de l’aide offerte par son frère, Geo Bogza. La seconde est
    celle du retrait dans une zone plus épargnée par l’idéologie, même si là aussi
    il y a avait une forte ingérence. Il était pourtant plus facile d’écrire un
    livre d’aventures dont l’action se déroulait au XIXe siècle que de se pencher
    sur des époques plus récentes. Ce refuge, donc, dans l’histoire et dans la
    fiction d’aventures pour les enfants et les jeunes a effectivement sauvé Radu
    Tudoran. Après la période stalinienne, quand il a payé au régime communiste un
    tribut bien plus modeste que d’autres écrivains, en publiant par exemple le roman
    à portée plus sociale « Dunărea revărsată/Le Danube qui déborde », Radu
    Tudoran a beaucoup voyagé. Il a aussi écrit des livres inspirés de ses voyages.
    Il aimait voyager, c’était quelqu’un de très agréable, un séducteur même. Après
    1961, année de la publication de « Dunărea revărsată », il a écrit
    pas mal de littérature jeunesse, mélange de littérature fantastique et de
    voyage, d’une très bonne qualité. Durant les deux dernières décennies de sa
    vie, il a également travaillé sur un projet épique très fourni, malheureusement
    trop peu commenté. Il s’agit du cycle de sept romans « Sfârșit de mileniu/Fin
    de millénaire », parus entre 1978 et 1994 et dont le dernier était posthume ;
    une fresque historique du XXe siècle
    .


    Une
    fresque historique et sociale que Radu Tudoran a eu la chance de voir complétée
    par la chute du régime communiste, car l’écrivain s’est éteint en 1992. Aujourd’hui,
    « Toate pânzele sus/Larguez les amarres » connait une nouvelle
    édition, en attendant que ses autres romans soient eux-aussi republiés, car ils
    méritent d’être découverts par les générations de lecteurs actuelles. (Trad.
    Ileana Ţăroi)



  • Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    La nouveauté, c’est que ce mois-ci, plus précisément le 15 février, a été célébrée en première la Journée nationale de la lecture. En effet, en 2021, le Sénat et la Chambre des députés roumains adoptaient une proposition de loi de plusieurs parlementaires en ce sens. L’initiateur de la loi avait souligné la situation de Roumanie et mis en exergue pourquoi une proposition afin d’encourager la lecture était nécessaire. En l’occurrence, la Roumanie a une consommation de livres de plus en plus faible. Moins de 10 % des citoyens achètent un livre par an. Selon les statistiques, les Roumains, et notamment les enfants et les jeunes, « lisent très peu : 68,5 % d’entre eux n’ont même pas lu un seul livre cette dernière année, 20 % des Roumains lisent une fois par mois et 8 % lisent tous les jours. Par ailleurs, 38,7 % des personnes de 15 ans ne comprennent pas ce qu’elles lisent, le taux d’analphabétisme fonctionnel se monte à 40 % en Roumanie et près de 50 % des lycéens ne réussissent pas leur bac, indique la Chambre des députés citée par les agences roumaines de presse. Or, selon le ministre de l’Education, la lecture construit des liens profonds et pérennes dans le mental des gens, qu’ils soient adultes ou enfants.



    La date a été choisie parce que c’est la date de naissance de deux grandes personnalités roumaines : Titu Maiorescu et Spiru Haret. Le premier a été un avocat, essayiste, critique littéraire, franc-maon, homme dEtat, ministre de lintérieur et membre fondateur de lAcadémie roumaine et de la société littéraire Junimea. Spiru Haret a été un scientifique, mathématicien, astronome, pédagogue, ministre de lEducation et académicien roumain.



    La loi précise que des activités culturelles, sociales et éducatives peuvent être organisées ce jour-là, mettant en évidence l’importance de la lecture, notamment dans la formation des enfants et des jeunes. Des activités pour promouvoir et encourager la lecture peuvent être organisées dans les établissements d’enseignement, au cours des classes ce jour-là. Les bibliothèques peuvent être invitées à présenter leurs services, les élèves peuvent s’y inscrire, collecter et faire des dons de livres, y compris en organisant leurs propres stands à l’intérieur des établissements d’enseignement.



    Par ailleurs, les associations et fondations qui mènent des activités éducatives peuvent être invitées à organiser des clubs de lecture, des ateliers d’écriture créative, d’illustration de livre, des discussions sur la littérature ou des programmes similaires. Les autorités de l’administration publique, les services publics déconcentrés ayant des attributions dans les domaines de l’éducation et de la culture ainsi que les établissements d’enseignement supérieur peuvent accorder un soutien matériel, financier et logistique aux bibliothèques, aux musées, aux établissements d’enseignement, aux ONG, aux maisons d’édition et à d’autres institutions qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et de la culture afin d’organiser des évènements pour encourager la lecture », lit-on dans cette disposition législative.



    Le 15 février dernier, de 11 h à 14 h 00, des activités de lecture ont été organisées pour tous les élèves, sous le slogan « Lisons ensemble ! ». Au préalable, le professeur aura recommandé à tous d’apporter leur livre préféré ou d’en emprunter un à la bibliothèque et de lire soit individuellement, soit par petits groupes, pendant 15 minutes. L’idée, c’est de promouvoir la lecture en tant qu’habitude quotidienne, pas de faire une analyse du texte.



    Et selon la loi, à l’occasion de cette Journée, Radio Roumanie et la Société roumaine de télévision produisent, diffusent ou rediffusent des émissions pour promouvoir et encourager la lecture. L’Institut culturel roumain, le Département pour les Roumains du monde, les ambassades et consulats de la Roumanie sont invités à mener des projets culturels et/ou éducatifs consacrés à la Journée nationale de la lecture.

  • Paul Jamet (France) – Y a-t-il une rentrée littéraire en Roumanie ?

    Paul Jamet (France) – Y a-t-il une rentrée littéraire en Roumanie ?

    Selon Eurostat, les Roumains sont les Européens qui lisent le moins de livres des Etats de l’UE — en l’occurrence, seuls 6,2 % de nos compatriotes lisent des livres. La dernière place en Europe. C’est la triste réalité. 94 % des Roumains ne lisent pas de livres. Les Roumains lisent moins de 5 minutes par jour, et 35 % des citoyens n’ont jamais lu de livre. Toutefois, certains non seulement lisent des livres, mais en écrivent, aussi. J’ai invité au micro ma collègue Ioana Stăncescu, qui a signé son roman de début, « Tout ce que j’ai promis à mon père ».




  • Histoires de vie découvertes en 2021

    Histoires de vie découvertes en 2021

    Nous avons accompagné dans les écoles le programme déducation nutritionnelle « Goûte attentivement, profite du moment », lancé suite à lidentification dune tendance mondiale chez les jeunes à choisir des collations plutôt que des repas copieux ou à les éviter, de peur de grossir. Florentina Baloş, ambassadrice « Goûte attentivement, profite du moment » nous a dit :



    « Goûte attentivement. Profite du moment » est ciblé sur l’attention que l’on doit prêter aux repas afin de profiter de l’instant présent, de savourer le goût des aliments, d’y prendre plaisir, car les goûters font partie de notre vie. Lancé par lAssociation « Sută la Sută Românesc », le projet a été initié en partenariat avec l’Autorité nationale pour la protection du consommateur et 5 lycées de Bucarest. Les études ont montré que les jeunes préfèrent les goûters aux repas consistants, ce qui fait que des questions telles « qu’est-ce qu’on mange ? », « pourquoi mange-t-on ? » et « comment mange-t-on ? » restent en quelque sorte sans réponse. On mange de manière chaotique, souvent on ne sait même pas de quoi on se nourrit, puisqu’on ne lit pas les étiquettes. Du coup, notre projet se propose d’informer et d’éduquer le jeune public dans cette direction ».



    Un autre projet – une histoire émouvante – nous a menés dans la commune dAugustin, dans le département de Braşov (centre). Une commune de 1 900 habitants, dont beaucoup sont très pauvres et la moitié dorigine rom, où deux enseignants ont jeté les fondements du projet Edubuzz ou le bus dapprentissage. Natalia Ginghină et Adrian Secal sont les enseignants qui ont créé Edubuzz, un projet caritatif auquel la joueuse de tennis roumaine Simona Halep a également contribué. Adrian nous a dit à propos dEdubuzz que :



    « Cet espace permet aux enfants de suivre des cours de rattrapage une fois les heures de classe terminées. On a voulu aménager un endroit en dehors de l’école, mais à proximité de celle-ci, afin que les gamins puissent y rester, une fois la journée d’école finie. On a de nombreux enfants jamais inscrits à l’école ou en situation de décrochage scolaire. C’est une communauté frappée par un taux d’abandon scolaire et d’absentéisme élevé, et le nombre d’enfants qui ne fréquentent pas les cours est très grand. Cest pourquoi on a décidé de leur offrir la possibilité de suivre des cours de rattrapage ou même dapprendre, car certains nont peut-être même pas été en classe du tout jusquici. »



    Et Natalia a complété :



    « L’idée d’un tel bus a été alimentée par notre besoin de passer davantage de temps avec les enfants, même en dehors des heures de classe, afin de pouvoir leur proposer plus d’activités à faire ensemble. Mais, une fois qu’on a aménagé le bus et qu’on a donc trouvé cette idée, cet endroit n’est plus destiné à nos élèves seulement ; il est là pour accueillir aussi d’autres enfants, comme par exemple ceux qui ne fréquentent pas l’école pour une raison ou pour une autre. C’est une sorte d’endroit qui accueille les enfants après la journée d’école, sauf qu’il a fini par servir aussi de salle de classe. »



    HORA, la fabrique d’instruments de musique en bois de Reghin (est de la Roumanie), est la plus grande d’Europe. En 2021, elle a fêté son 70e anniversaire. Défiant les bouleversements causés par la pandémie, HORA a réussi à lancer sur le marché trois nouveaux produits. Quel que soit le domaine d’activité, il faut s’adapter à l’économie de marché, affirme Dorin Man, son directeur technique, qui explique :



    « Notre fabrique a développé trois grandes chaînes de production. Il y a tout d’abord celle consacrée à la fabrication de guitares. Vient ensuite la ligne de production d’instruments à archet : violons, violes, violoncelles, contrebasses et éventuellement certains autres instruments de ce type, tel le psautier. Là aussi la gamme est très large, en fonction des essences de bois utilisées, de la structure, des couleurs et de la qualité. Cette dernière varie suivant que les instruments s’adressent à des joueurs débutants, avancés ou professionnels. La troisième chaîne de production, créée dans le but d’accroître la diversité dans le contexte du marché international, est celle des instruments spécifiques des différentes communautés ethniques. Nous avons donc fabriqué l’instrument à percussion appelé cajon, ainsi que le violon trompette ou à pavillon, spécifique à la région de Bihor (ouest). Nous avons également amélioré les guitares électriques et lancé sur le marché deux types de guitares solo électriques. »



    Une autre histoire merveilleuse, cest celle de la journaliste et écrivaine Janneke Vos de Groot, originaire des Pays-Bas, qui sest installée avec son époux en Roumanie voici 15 ans. Passionnés par la vie dans la nature et par les chevaux islandais, le couple sest établi dans le village de Oarba de Mureş, appartenant à la ville de Iernut (centre), et vit dans un environnement naturel et même développe le tourisme rural dans la région. Janneke Vos de Groot a écrit six livres sur la Roumanie, principalement sur la région quils habitent, et a ainsi tenté plusieurs touristes à venir connaître notre pays. Et quand ils viennent dans la région, elle emmène les visiteurs partout.



    « D’habitude je les emmène à Brașov, à Cluj – ce sont de belles villes. Après, quand je leur demande ce qu’ils ont aimé le plus, ils me répondent toujours : Oarba de Mureș, la campagne, voir comment vivent et travaillent les gens. Souvent, les femmes du village préparent une « ciorba », une soupe aigre du coin, et un autre plat traditionnel pour le groupe de touristes et ça fait toujours son effet. Même une visite du Palais du Parlement de Bucarest n’est pas aussi populaire qu’un déjeuner à Oarba de Mureș ! »



    Nous avons rassemblé de nombreuses histoires, racontées pour embellir votre journée ! Et cest ce que nous promettons de faire cette année aussi.


    (Trad.: Ligia)

  • L’écrivain Pascal Janovjak

    L’écrivain Pascal Janovjak

    L’auteur Pascal Janovjak dont le dernier roman Le Zoo de Rome paru en 2019, chez Actes Sud a été traduit en roumain par Florica et Florence Courriol est venu à Iasi, en Roumanie, pour des rencontres à l’affiche du FILIT, le Festival international de Littérature et de Traduction. Davantage sur son univers littéraire, ses sources d’inspiration et ses futurs projets littéraires, dans un entretien accordée au micro de Ioana Stancescu, de Radio Roumanie Internationale.