Tag: livres

  • “La Traduction et l’interprétation”

    “La Traduction et l’interprétation”


    Jeanne
    Orient est conseil en communication culturelle et stratégique et productrice
    et réalisatrice des « Fils de MémoireS de Jeanne Orient », une série
    de rencontres littéraires lancée en 2019 et accueillie par la Librairie
    Gallimard Paris. C’est ici que le 12 octobre, le public sera attendu à partir
    de 19h00 pour participer à une nouvelle rencontre avec pour thème « Traduction
    et interprétation ». Pour cette occasion, Jeanne Orient aura quatre
    invités, à savoir les traducteurs et auteurs Marily le Nir,Philippe Loubière, Dan Burcea et André
    Markowicz.



  • Soldes de Pâques à Kyralina

    Soldes de Pâques à Kyralina

    Ouverte en 2012 en plein centre de Bucarest, la librairie française Kyralina revêt ses habits de fête en ce mois d’avril. Et pour cause : à l’approche des Pâques orthodoxes marquées cette année début mai, elle met en vente 600 titres à petit prix, avec des remises allant de moins 20 à moins 50%. Autant de surprises qu’Elena Diaconu dévoile au micro d’Ioana Stăncescu.

  • 28.02.2021 (mise à jour)

    28.02.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – Alors qu’en Roumanie on vient de dépasser les 1,5 millions de doses de
    vaccin anti-Covid administrées, on reçoit des nouvelles des plus diverses liées
    à la vaccination dans le monde. Le premier ministre hongrois Viktor Orban a été
    vacciné ce dimanche contre la Covid-19 avec le vaccin du laboratoire chinois
    Sinopharm, que la Hongrie est devenue cette semaine le premier pays de l’Union
    européenne à utiliser. Viktor Orban, qui critique le processus de validation et
    d’achat des vaccins par l’UE, qu’il juge trop lent, a appelé les citoyens
    hongrois a vaincre leurs réserves contre le vaccin chinois, dont les médias
    proches du gouvernement vantent les mérites. De l’autre côté de la planète, les Philippines
    ont reçu dimanche 600.000 doses de vaccin contre le Covid-19 envoyées par la
    Chine et qui vont permettre le démarrage de la campagne nationale de
    vaccination. De hauts responsables gouvernementaux et des personnels de santé
    seront lundi les premiers à recevoir le vaccin de Sinovac. Un demi-million de
    doses du vaccin AstraZeneca devaient aussi arriver lundi dans le cadre du
    programme Covax mis en place par l’Organisation mondiale de la santé,
    l’Alliance pour les vaccins et d’autres partenaires pour distribuer les vaccins
    anti-Covid aux pays défavorisés. Mais le ministre philippin de la Santé a
    annoncé que cette livraison serait retardée d’une semaine en raison de problèmes
    d’approvisionnement au niveau mondial. Enfin, les autorités israéliennes ont
    confirmé dimanche qu’Israël va vacciner des dizaines de milliers de
    Palestiniens ayant un permis pour travailler en territoire israélien ou dans
    les colonies en Cisjordanie occupée, relate l’AFP. Retour en Roumanie, où ce dimanche 28
    février, on faisait état de plus de 2.800 nouvelles contaminations au
    Sars-Cov-2 sur environ 17.500 tests effectués au niveau national.

    Littérature – « Un livre ne fait pas le printemps, mais un mois de foire du
    livre Gaudeamus Radio Roumanie… sûrement oui ! » C’est le slogan sous
    lequel s’ouvre lundi la Foire du livre Gaudeamus, une nouvelle édition qui a
    lieu exclusivement en ligne en raison de la pandémie de Covid-19. Entre le 1er
    et le 31 mars, la Radio publique roumaine invite les lecteurs à se rendre sur
    le site www.gaudeamus.ro. Près de 70 exposants parmi les plus réputées maisons
    d’édition du pays, des dizaines d’événements, les plus récentes sorties de
    livres et aussi de nombreuses surprises attendent les visiteurs de cette
    édition marathon, qui débutera sous le signe du Mărţişor.




    Fête – Car justement, lundi on fête le Mărţişor en Roumanie, soit le
    premier jour de printemps selon la tradition. A l’occasion, on s’offre de
    petits pendentifs décorés d’un fil tressé rouge et blanc. La date sera également
    marquée par les Instituts culturels roumains qui organiseront en ligne, pandémie
    oblige, ateliers, conférences et projections.




    Météo – Ciel couvert et précipitations faibles sur toute la moitié est du
    pays dans les prochaines 24 heures. Les températures maximales iront de à 13°C.



  • 13.11.2020

    13.11.2020

    Pandémie – Le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte en Roumanie, à commencer par ce samedi. Selon le chef du département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, les mesures de protection sanitaire décidées antérieurement aux côtés des spécialiste épidémiologistes restent en vigueur et seront valables y compris durant l’élection parlementaire du 6e décembre. Pour ce qui est des bureaux de vote organisés à l’étranger, un ordre commun des ministères de la Santé et des AE sera émis pour réglementer les procédures sanitaires pendant le vote. De même, le gouvernement de Bucarest offrira temporairement, pendant la période de la pandémie, le droit à la libre pratique aux médecins licenciés des facultés de médecine et aux médecins résidents, quel que soit leur année de formation, pour qu’ils puissent travailler sous surveillance dans les hôpitaux ayant des sections pour les malades de Covid -19.

    Vendredi, la Roumanie a rapporté près
    de 9500 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus dépistés en 24h. 1149
    malades sont actuellement en soins intensifs, alors que 174 malades de Covid
    dont décédés en Roumanie ces 24 dernières heures.

    Pays à risque – A Bucarest, le comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays à risque épidémiologique élevé dont les voyageurs seront placés en quarantaine une fois arrivés en Roumanie. La liste entre en vigueur ce vendredi. Parmi les pays se trouvant dans la zone jaune, dont les voyageurs seront tenus à s’isoler à domicile pendant 14 jours figurent l’Arménie, l’Autriche, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, la France, la Jordanie, l’Italie, la Lituanie, Les Pays-Bas, la Pologne, La Slovaquie, l’Espagne, le Portugal, et la Hongrie. Par ailleurs, à compter du 23 novembre, toute personne arrivant en Espagne depuis un pays à risque épidémiologique devra présenter un test négatif au Sars-Cov-2 effectué au maximum 72 h d’avance, alors que le document doit être rédigé en anglais ou en espagnol. S’y ajoute un formulaire sur l’état de santé de chaque voyageur, à remplir avant le voyage en Espagne.

    Economie – La Roumanie a connu une baisse de 6% de son économie au 3e trimestre de cette année, par rapport à la même période de 2019, constate l’Institut national de la statistique. En revanche, par rapport au trimestre antérieur de 2020, l’économie roumaine a enregistré une croissance de 5,6%. De même, entre le 1er janvier et le 30 septembre 2020, le PIB de la Roumanie a baissé de 5,1% par rapport à la même période de 2019. Livres – La 27e édition de la foire du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie se déroulera du 16 au 22 novembre exclusivement en ligne. Il s’agit notamment d’assurer la continuité de ce riche événement culturel d’une tradition de plus d’un quart de siècle. Des événements en ligne seront diffusés sur le site www.gaudeamus.ro et sur la page Facebook de la foire : interviews avec les différents écrivains dont les livres pourront être achetés dans le cadre de la foire, débats, lancements de livres, messages lancés par les auteurs. Le président honoraire de cette édition et l’écrivain roumain Norman Manea.

    Musées – En Roumanie, la 16e édition de la Nuit des musées prévue le 14 novembre aura lieu en ligne cette année en raison de la pandémie. Une soixantaine de musées et d’opérateurs culturels des quatre coins du pays y proposent des activités interactives sur les réseaux sociaux et sur leurs sites ainsi que sur le site du Réseau national des musées.

    Londres – A compter du 1er janvier prochain, les ressortissants de l’UE peuvent se rendre en Grande Bretagne sans visa pour une période maximum de 6 mois, selon le nouveau système d’immigration, publié par Londres. Plusieurs entrées au Royaume Uni sont permises au cours de la période mentionnée, mais il sera impossible d’y vivre pratiquement en se servant de la procédure des visas répétés, ni d’y travailler, ni d’y accéder des fonds publics. Pour travailler, vivre ou étudier en GB, il faudra demander un visa. Celui-ci sera accordé selon un système de points et il faudra remplir une demande de visa sur le site du gouvernement britannique. Les points sont accordés en fonction des critères remplis, selon les exigences de Londres.

    Météo – Ciel couvert et temps morose – aujourd’hui notamment dans le sud de la Roumanie et par endroits sur le reste du territoire. On attend des précipitations mixtes sur les sommets des montagnes, où le vent est plus fort aussi. Les maxima de la journée iront de 6 à 13 degrés. 8 degrés sous un ciel gris à midi à Bucarest.

  • Adoptez une bibliothèque

    Adoptez une bibliothèque

    Durant cette période où l’on est confronté à de défis inattendus, nombre de gens redécouvrent et s’adonnent à des passions qu’ils avaient depuis longtemps laissées de côté. Nous vous signalons aujourd’hui une initiative dont le but a été, dès le début, d’appuyer sur la touche « redémarrer ». C’est ainsi qu’a vu le jour une nouvelle association : « Re-Start Roumanie », sur les projets de laquelle nous nous sommes entretenus avec Alina Stoian, conseillère en communication.« Nous avons lancé plusieurs initiatives, dont certaines ont eu un très grand succès. Il y en a une dont il est intéressant de parler aujourd’hui : durant cette période de confinement, si nous sortons dix minutes de chez nous, il est tentant d’aller trouver un livre à lire. Le projet s’appelle « La bibliothèque ouverte » et il est né il y a près de deux ans, lorsque l’Association « Re-Start Roumanie » s’est proposé de relancer la lecture sur papier et favoriser, en même temps, l’accès à la culture, notamment à des titres que l’on ne trouve plus sur le marché. L’association a choisi plusieurs bibliothèques, dont les gens vont enrichir les stocks de volumes. Ceux qui souhaitent lire un livre de notre bibliothèque sont obligés à en fournir un autre en échange. L’initiative s’appelle d’ailleurs : « prenez et donner un livre en échange ».

    Nous avons souhaité offrir un espace d’échange à toutes les personnes motivées, impliquées, confiantes, ambitieuses, ouvertes, quels que soient leur âge, genre, religion ou option politique. Et le projet s’est développé grâce à l’enthousiasme de ces gens-là. Alina Stoian.« Jusqu’ici, le projet s’est développé de manière inattendue : en moins d’un an, nous avons signé des partenariats avec 12 bibliothèques de Bucarest et d’autres villes du pays. Nous leur offrons un stand de livres, dont le personnel s’oblige à prendre soin par un travail bénévole, tout en encourageant leurs lecteurs à apporter d’autres livres. La participation a été impressionnante. En outre, il y a trois mois, nous avons lancé un mini-projet visant à promouvoir les écrivains roumains. Nous avons réalisé, entre autres, des mini-interviews en direct et nous cherchons à présent des possibilités de les réaliser en ligne. Jusqu’ici, on organisait des rencontres avec les auteurs, qui présentaient leurs livres et les offraient au stand où nous nous trouvions. Nous avons déjà réalisé 4 ou 5 rencontres de ce genre. Au moment où nous avons démarré ces mini-événements, les gens ont commencé à s’intéresser davantage au projet. Ils souhaitent « adopter une bibliothèque », c’est-à-dire prendre soin d’un stand de livres que nous mettons à leur disposition. Cette initiative a pris son envol beaucoup plus vite que nous l’avions soupçonné, ce qui nous réjouit énormément. »

    L’idée est née aussi du désir de stimuler la participation des gens à la vie de leur communauté, pour augmenter la qualité de la vie de chacun. Dans les 12 bibliothèques partenaires du projet, les titres changent chaque jour, l’offre permanente étant de 200 livres. « A présent, tout se déroule en ligne. Nous avons trouvé des solutions provisoires pour les interviews avec les écrivains roumains. Et c’est durant cette période de confinement que nous avons reçu le plus grand nombre d’offres d’« adoption » d’une bibliothèque. Je suis persuadée que nous allons traverser cette période difficile dans les meilleures conditions. Restez chez vous et aidez-nous ! » Voilà un appel à la normalité durant une période pas tout à fait normale. Un appel à la redécouverte de soi, par des options de lecture pour aujourd’hui et surtout pour demain. (Trad. : Dominique)

  • Une bibliothèque de quartier créée par les lecteurs

    Une bibliothèque de quartier créée par les lecteurs

    La crise sanitaire que nous traversons oblige certains d’entre nous au confinement. Et comme les livres peuvent devenir des compagnons encore plus agréables qu’en temps normaux, les librairies et les bibliothèques devraient s’approcher des gens. C’est justement le but du projet le plus récent de l’Association Chacun de nous compte. Il s’agit d’une bibliothèque mobile, censée offrir des livres, mais aussi une ouverture sur la communauté, par le biais des lectures partagées, tout en respectant la distanciation sociale.

    La consommation culturelle et donc implicitement l’éducation par la culture sont d’ailleurs les objectifs spécifiques de cette association, précise sa représentante, Ioana Cărtărescu-Petrică: Nous collectons des livres et des fournitures scolaires destinés aux enfants du milieu rural, notamment à ceux d’entre eux qui vont à l’école. Nous collaborons avec les écoles et avec les professeurs. Suite à leurs messages, nous rendons visites aux enfants et leur demandons d’écrire sur un bout de papier ce qu’ils souhaiteraient lire. Ensuite, nous faisons la collecte auprès des membres de notre association ou de nos sympathisants. Nous recueillons les titres respectifs ou bien les livres s’inscrivant dans la thématique ou le genre souhaités pour les offrir aux enfants. Juste avant la rentrée des clases, nous nous chargeons aussi de la collecte de fournitures scolaires. En ce moment même, nous nous apprêtons à démarrer une campagne pour procurer des cartables équipés de tout ce qu’il faut. Nous avons également en vue une bibliothèque mobile pour les seniors. Nous nous rendrons dans les résidences pour personnes âgées et leur amènerons des livres. Ces livres, on va les changer périodiquement, de sorte que les bénéficiaires puissent avoir accès à un nombre de titres aussi grand que possible. Ainsi, une surprise agréable les attendra, une fois par mois

    En attendant que le projet de la bibliothèque pour les seniors se concrétise, une bibliothèque mobile de quartier a vu le jour. Elle se trouve juste devant le siège de l’Association Chacun de nous compte, dans une ruelle tranquille, aux maisons modestes. Cette bibliothèque s’adresse à toutes les catégories sociales et à tous les âges, explique notre interlocutrice, Ioana Cărtărescu-Petrică: Elle est conçue d’après le modèle des bibliothèques de ce type que l’on a vu apparaître en Occident ces derniers temps. L’idée c’est d’installer dans la rue des boîtes à livres, accessibles à tout le monde. N’importe qui peut emprunter un livre ou l’échanger contre un autre, qui lui appartient. L’offre est très variée et s’adresse tant aux adultes qu’aux enfants. Il y a aussi des CD et des albums d’art pour les amoureux de la culture. Autant dire que ce projet ne concerne pas les personnes défavorisées, mais les passionnés de lecture, en général. Nous avons constaté qu’en cette période stressante de pandémie les gens prennent plaisir à découvrir des moyens de sortir de la routine. Bon nombre d’entre eux n’ont peut-être pas le temps d’entrer dans une librairie. Pourtant, ils seront sans doute contents de trouver des livres sur leur chemin.

    L’Association Chacun est important assure que cette bibliothèque de rue ne disparaîtra pas d’ici longtemps. L’été dernier, lorsqu’elle a été ouverte, elle recelait un volume de livres moins important qu’aujourd’hui. En plus, la boîte qui les abrite maintenant peut être fermée. Ioana Cărtărescu-Petrică nous a expliqué comment les choses fonctionnent exactement: Chacun peut feuilleter les bouquins. Nous avons aussi du gel hydro alcoolique, donc tout se passe dans le respect des règles d’hygiène. Une fois le choix fait, on peut emporter trois livres maximum. Les lecteurs peuvent retourner les livres empruntés ou bien les garder et les remplacer par des livres de leur bibliothèque personnelle. L’idée c’est de faire circuler les livres et de les faire parvenir au plus grand nombre possible de gens. Le retour des livres n’est donc pas obligatoire, mais il nous arrive d’en recevoir plus que nous n’en avons prêté. Cela parce que les lecteurs veulent partager avec les autres les livres qu’ils ont aimés.

  • La consommation en Roumanie par temps de pandémie

    La consommation en Roumanie par temps de pandémie

    La consommation totale de carburants baissera cette année de 10% à cause de la pandémie de coronavirus, a récemment affirmé dans une conférence de presse Radu Caprau, directeur de la compagnie pétrolière OMV Petrom. A la question de savoir quand le marché reviendra au niveau d’avant la pandémie, il a déclaré qu’un éventuel retour à la normale n’est pas estimé avant 2022. Selon Agerpres, OMV Petrom, le producteur de pétrole et de gaz le plus important du sud-est de l’Europe, a obtenu au cours de la première moitié de cette année un bénéfice net d’environ 180 millions d’euros, en baisse de pas moins de 56% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Par ailleurs, le nombre de sociétés commerciales et d’entreprises en nom propre ayant déclaré l’insolvabilité en Roumanie a connu une baisse assez inattendue de 26,16% durant les six premiers mois de l’année 2020 par rapport à la période similaire de l’année dernière. La plupart des entreprises et des autoentrepreneurs ayant fait l’objet de la procédure de l’insolvabilité sont basés à Bucarest, à savoir 423. La capitale roumaine est suivie par les départements de Bihor, avec 211 procédures d’insolvabilité, Constanta et Cluj avec 140 et respectivement 139 insolvabilités. Côté domaines d’activités, durant les six premiers mois de l’année la majorité des procédures d’insolvabilité ont visé les entreprises du secteur du commerce de gros et de détail, les garagistes et les ateliers de réparation de motos, chose en quelque sorte normale vu la baisse de la consommation et du nombre de kilomètres que les Roumains ont parcourus durant l’état d’urgence et non seulement.

    Et nos concitoyens ne devraient pas conduire trop cet été non plus. Pas moins de quatre Roumains sur dix ont choisi de ne pas partir en vacances en 2020 parce qu’ils affirment ne pas se sentir en sécurité à cause de la pandémie, selon une étude publiée récemment par une plate-forme d’annonces en ligne. Selon cette source, seulement 38% préparent au moins un congé cette année, alors que 45% choisissent carrément de ne pas partir en vacances. 17% des Roumains sont toujours indécis pour ce qui est de leurs vacances, même si théoriquement il n’y a plus qu’un mois d’été. Côté destinations, selon cette étude, la majorité des Roumains ont choisi leur propre pays et notamment les destinations à la montagne plutôt qu’à la mer, soit l’inverse que la normale. Ce choix de passer les vacances en Roumanie s’explique par les restrictions de voyage que de plus en plus d’Etats européens imposent aux touristes roumains. Par ailleurs, afin de voyager dans d’autres pays, les Roumains sont tenus de se faire tester et de payer un coût supplémentaire d’environ 60 euros par personne, ce qui pèse d’une manière significative dans le budget vacances d’une famille à quatre membres par exemple. Côté tourisme interne, les vacanciers privilégient les destinations à la montagne où la distanciation physique est plus facile à observer qu’à la mer.

    Les périodes de confinement et de distanciation physique ont pourtant fait le bonheur des librairies, de celles en ligne surtout, puisque les ventes de livres ont considérablement augmenté, selon l’agence de presse Agerpres, qui cite une librairie en ligne. Durant le 7 premiers mois de l’année, les commandes en ligne des Roumains ont augmenté de 27% par rapport à la période similaire de l’année 2019. La littérature de fiction a dominé les ventes, la plupart des livres ayant été commandés à Bucarest, Timisoara, Cluj, Iasi et Brasov. La valeur moyenne d’une commande a elle aussi augmenté de 15% durant cette période pour frôler les 100 lei, soit un peu plus de 20 euros. Une conséquence économique positive et assez inattendue de la pandémie. (trad. Alex Diaconescu)

  • Le bonheur dans le coloriage

    Le bonheur dans le coloriage

    Cela a déjà été prouvé, le dessin a des valences thérapeutiques ! L’avez-vous remarqué ? Les enfants dessinent et colorient tout le temps. C’est une des premières activités qu’ils apprennent à faire. Mais, en fait, le dessin n’est pas du tout un jeu d’enfants. Le dessin et les couleurs stimulent l’imagination, mettent au travail notre capacité de concentration et nous transportent pour quelques minutes dans un autre univers.

    Plus encore, pendant que nous dessinons ou colorions, on réfléchit aussi plus facilement à d’autres choses. C’est donc une bonne occasion de mettre de l’ordre dans nos pensées sans effort. Ce n’est pas un hasard que les livres de coloriage pour adultes soient devenus si populaires ces dernières années. Ils ont un but très précis : réduire le stress. Et si vous n’avez pas de tel livre à votre portée, pas grave, un simple crayon suffit.

    Dessiner, colorier – cela décroche du quotidien, c’est apaisant, c’est un plaisir, c’est un bonheur.

  • 23.04.2020

    23.04.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – La Roumanie est actuellement sur une
    pente ascendante du nombre d’infections. Les autorités font état de plus de 10.100
    personnes infectées au Sars-Cov-2 et 527 décès. A l’étranger, plus de 1.000
    ressortissants roumains ont été testées positifs, la plupart en Italie, et 64
    sont décédés. Le président Klaus Iohannis a annoncé hier que les restrictions
    relatives au déplacement individuel ne seront pas prolongées au-delà du 15 mai,
    date de fin de l’état d’urgence. Par contre, les citoyens seront dans
    l’obligation de porter des masques de protection dans les espaces publics
    fermés et dans les transports en commun et les rassemblements publics resteront
    interdits.








    Coronavirus
    dans le monde
    -
    Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré
    aujourd’hui que le coronavirus pourrait donner à certains pays une excuse pour
    adopter des mesures répressives pour des raisons sans rapport avec la pandémie
    et il a averti que l’épidémie risquait de devenir une crise des droits de
    l’homme. Guterres a publié un rapport de l’ONU soulignant la manière dont les
    droits de l’homme devaient guider la réponse à la crise sanitaire, sociale et
    économique qui frappe le monde. Il a ajouté que même si le virus ne fait pas de
    discrimination, ses effets le font. Selon le rapport de l’ONU, les migrants,
    les réfugiés et les personnes déplacées sont particulièrement vulnérables. Le
    document indique que plus de 131 pays ont fermé leurs frontières, avec
    seulement 30 autorisant des exemptions pour les demandeurs d’asile. Le nouveau
    coronavirus a jusqu’à présent infecté quelque 2,57 millions de personnes dans
    le monde et près de 180.000 personnes sont décédées, selon un bilan de Reuters.








    UE – Le président roumain Klaus Iohannis prend part aujourd’hui à une
    nouvelle visioconférence du Conseil européen pour la gestion de la pandémie de
    Covid-19. Les chefs européens d’Etat et de gouvernement se réunissent à ce
    sujet pour la quatrième fois. Le 26 mars dernier, les membres du Conseil
    européen avaient convenu de la nécessité d’une stratégie commune de
    déconfinement et d’un plan de redressement exhaustif incluant des investissements
    exceptionnels. Par la suite, les présidents du Conseil et de la Commission
    européenne ont rédigé une feuille de route qui soulignait que le moment propice
    au déconfinement devait être décidé en fonction de critères comme la diminution
    significative des infections au nouveau coronavirus sur une longue durée ;
    la capacité des systèmes de santé de faire face à la situation ou, encore,
    le dépistage à large
    échelle de la population. Les deux institutions avaient également précisé que,
    malgré des calendriers et des mesures de déconfinement différents d’un Etat à
    l’autre, une approche européenne commune restait nécessaire.






    Auto – Le groupe automobile Renault a rapporté aujourd’hui une baisse de
    plus de 19% de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2020, en raison de
    la crise du Covid-19. Les ventes du groupe au niveau mondial ont chuté de près
    de 26% et de 36% en Europe. La marque Dacia a été particulièrement affectée,
    avec un déclin de 44,5% des immatriculations de voitures neuves sur le vieux
    continent. L’usine Renault Dacia de Mioveni, dans le sud de la Roumanie, a
    repris partiellement son activité ce mardi, sur la base du bénévolat.


    Lecture – C’est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, célébrée, à
    l’initiative de l’Unesco, depuis 1996. Le 23 avril marque la mort, en
    1616, de trois immenses auteurs : le Britannique William Shakespeare, l’Espagnol
    Miguel de Cervantes et le Péruvien d’origine espagnole Inca Garcilaso de la
    Vega. Le 23 avril est aussi le jour de naissance de plusieurs écrivains, tels Maurice
    Druon, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. Habituellement
    fêtée autour du monde avec des actions qui mettent en avant les livres, leurs
    auteurs ou éditeurs, les libraires et bibliothécaires et, évidement, les
    lecteurs, la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur se déroule cette
    année dans un contexte bien particulier. « Aujourd’hui, plus que jamais,
    alors que la plupart des écoles du monde sont fermées et les populations
    confinées, le pouvoir des livres doit permettre de combattre l’isolement, de renforcer
    les liens entre les personnes et d’élargir nos horizons, tout en stimulant notre
    esprit et notre créativité », peut-on lire sur le site de l’Unesco. En
    Roumanie, la Nuit des livres ouverts – le plus attendu événement de promotion à
    la lecture – incite les gens à célébrer les livres… depuis chez eux. Les
    lecteurs, petits et grands, sont invités à partager en ligne la joie de la
    lecture.






    Météo – Temps généralement beau en Roumanie, avec des températures à la
    hausse par rapport aux jours précédents et des vents légers sur le sud-ouest du pays.
    Les maximales vont de 13 à 21 degrés, avec 18° à midi dans la capitale,
    Bucarest.

  • La bibliothérapie

    La bibliothérapie

    Bien que la lecture semble attirer de moins en moins de personnes, ces derniers temps, la bibliothérapie commence, elle, à susciter de l’intérêt. C’est une offre nouvelle sur le marché roumain du livre, même si l’idée n’est pas récente. Alexandra Rusu, éditrice et bibliothérapeute, explique. «La bibliothérapie n’est pas une idée qui nous appartient. C’est une pratique qui est apparue aux Etats-Unis, dans les années 1920, en tant que branche de la psychothérapie. La bibliothérapie consiste à recommander à une certaine personne la lecture de certains livres, en fonction de ses caractéristiques psychologiques. Et il y a des études qui prouvent que cela donne de bons résultats. Aux Etats-Unis, cette thérapie par les livres a été utilisée, il y a des années, pour aider les vétérans de la guerre du Vietnam, qui souffraient de stress post-traumatique – et il paraît qu’ils lisaient beaucoup Jane Austin. Ce furent-là les débuts de la bibliothérapie. Au fil du temps, la pratique s’est déplacée vers la psychothérapie, les éditeurs et surtout les libraires. A un moment donné, les libraires ont commencé à pratiquer la bibliothérapie, sous différentes formes, notamment par la recommandation personnalisée de certaines lectures. En fait, à mon avis, nous la pratiquons tous, et depuis longtemps, d’une façon ou d’une autre, lorsque nous recommandons un livre à quelqu’un dans un certain but, en connaissant bien la structure psychologique de la personne en question. »

    Si le concept est ancien, le projet lancé par notre interlocutrice est nouveau. « Tout a commencé par des rencontres – à présent en tête-à-tête – avec des personnes, comme dans une séance de psychothérapie, pourtant sans rapport avec celle-ci. Ce sont des séances de développement personnel. Moi, je suis psychologue, psychothérapeute et éditrice. Mes recommandations reposent sur mon expérience de lectrice professionnelle et je les fais à la suite d’un entretien libre avec une personne – homme ou femme – qui se propose d’atteindre certains objectifs, qui souhaite obtenir quelque chose de précis par ses lectures, à un certain moment de sa vie. Il faut dire que jusqu’ici, ce sont uniquement des femmes qui se sont présentées à ces rendez-vous bibliothérapeuthiques. »

    Pourquoi et quand les gens choisissent-ils la bibliothérapie ? Alexandra Rusu. « Les raisons qui les amènent sont multiples. Pour la plupart, ce sont des femmes qui vivent une crise existentielle – soit une crise de milieu de vie, soit elles sont devenues mères pour la première fois ou pour la deuxième fois ou bien il leur arrive quelque chose qui marque une rupture avec le passé ou un passage vers autre chose. Et elles cherchent des réponses dans les livres. Des fois, leurs amis leur font des recommandations, mais elles semblent avoir besoin de lire des livres sur certains thèmes, qui les intéressent et qu’elles ont déjà formulés, d’une certaine façon. Je suis prête à aider éventuellement la personne à découvrir quel est le thème qui la préoccupe, pourtant, en venant chez moi, la plupart le savent déjà clairement. J’ai également eu en consultation des personnes, moins nombreuses, qui viennent parce qu’elles souhaitent orienter leur vie professionnelle vers un certain domaine et elles ont besoin de lire des ouvrages spécialisés. Maintenant, bien sûr, ce sont elles les experts et pas moi, mais elles ont besoin de livres qui ouvrent leur horizon. »

    En général on pense que certains livres sont appropriés pour un certain âge et moins pour un autre. Alexandra Rusu ne croit pas à ces étiquettes. « J’ai récemment eu une discussion, à propos des enfants et des adolescents, de ces étiquettes qu’utilisent les maisons d’éditions et les librairies : livres pour enfants, livres jeunesse etc. Et je me souviens qu’en fait les livres de notre adolescence ont été pour la plupart des livres pour adultes, placés de nos jours très loin sur l’étagère réservée aux livres jeunesse. Je trouve que ces étiquettes sont un peu artificielles. Elles ont leur efficacité, elles sont utiles quand on est pressé ou quand on cherche quelque chose écrit d’après un certain modèle. Pourtant, quand notre quête est profonde, ces étiquettes ne servent pas à grand-chose, même pas pour choisir un livre pour un enfant. Beaucoup de livres pour enfants sont écrits pas des adultes pour les adultes, ils ont un double registre et leur humour s’adresse plutôt aux adultes qu’aux tous petits. Par contre, certains livres pour adultes contiennent beaucoup de poésie et les enfants goûtent beaucoup la poésie dadaïste, par exemple. Ces catégories sont donc interchangeables et il faut goûter à tout pour trouver quelque chose qui soit pertinent pour soi-même. »

    Nous avons lancé à Alexandra Rusu un défi : nous conseiller un livre approprié pour nous tous. Et elle nous a proposé « La vie secrète des arbres » (Das geheime Leben der Bräume) de Peter Wohlleben. Pourquoi ? « Parce que c’est un livre très intéressant pour les Roumains d’environ 35 ans, pour les personnes de mon âge. C’est un livre très intéressant sur la vie secrète des arbres, sur les forêts, dans les conditions où nous sommes bombardés de tous les côtés par toutes sortes d’informations. C’est surprenant, mais en fait les forêts sont des communautés dont nous savons très peu de choses. Les arbres communiquent entre eux. Il y a toute une histoire sur les arbres qui bénéficient de plus de soleil et sur d’autres qui vivent dans l’ombre, sur la façon dont certains perdent leurs feuilles ou leurs branches, pour que les rayons bienfaisants et nourrissants du soleil puissent arriver jusqu’aux arbres qui sont en souffrance. Je vous recommande ce livre, je pense que nous pouvons beaucoup apprendre en le lisant. Ce n’est pas seulement un livre sur la biologie, c’est un ouvrage sur la communauté, sur le vivre ensemble. »

    C’était donc une première rencontre avec la bibliothérapie et le premier livre qui nous aidera à mieux vivre est une allégorie de la survie humaine. (Trad. : Dominique)

  • 22.11.2019

    22.11.2019

    Election présidentielle – Pour les Roumains de Roumanie et du monde, c’est le weekend du second tour du scrutin présidentiel. Les deux candidats restés en lice sont l’actuel président Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et l’ex-première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila. Les électeurs se trouvant à l’étranger, notamment en Nouvelle Zélande et en Australie ont déjà commencé à voter ce vendredi matin, alors que les derniers à voter seront les Roumains établis sur la côte ouest des Etats-Unis, où les bureaux de vote fermeront lundi à 7 heures du matin, heure de Bucarest. Comme ce fut le cas aussi au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger ont 3 jours à leur disposition pour élire leur futur président et 835 bureaux de vote, soit presque le double par rapport aux scrutins des années précédentes. En Roumanie, la population ayant le droit de vote est appelée aux urnes uniquement le dimanche 24 novembre. Pour rappel, le taux de participation lors du premier tour du scrutin présidentiel a été de 51,19%, soit un des plus faibles jamais enregistrés en Roumanie. En revanche, les Roumains de l’étranger ont voté en très grand nombre, ils ont été plus de 675.000 à se rendre aux urnes, un chiffre record pour la diaspora.

    Colectiv – Le Tribunal de Bucarest a finalisé l’enquête judiciaire dans un dossier ouvert suite à l’incendie survenu il y a 4 ans dans la discothèque bucarestoise Colectiv et qui a fait 64 morts et deux centaines de blessés. Lundi, le procureur demandera que des peines soient appliquées aux inculpés, alors que les avocats qui les défendent présenteront leurs plaidoiries finales. Le procès sur la tragédie perpétrée dans la discothèque Colectiv a démarré en avril 2016. Après deux années de jugements reportés pour des questions de procédure, le juge auquel le dossier avait été attribué est parti à la retraite. Il a fallu une année pour que le nouveau juge auditionne des dizaines de témoins et de victimes chaque semaine. Parmi les inculpés figurent l’ancien maire du 4e secteur de la capitale, Cristian Piedone, les patrons de la discothèque et deux pompiers.

    Emplois – Parmi les Européens âgés de 15 à 74 ans, 230 millions de personnes avaient un emploi en 2018, 17 millions étaient sans emploi et 134 millions de personnes étaient inactives d’un point de vue économique. C’est ce que constate un rapport publié aujourd’hui par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne. Selon l’enquête, 80% des employés de l’UE (184 millions de personnes) travaillaient à plein temps, alors que le reste de 20% (46 millions de personnes) avaient un emploi à temps partiel. La plupart de ces derniers étaient des femmes, à l’exception de la Roumanie, de la Bulgarie et de Malte. En Roumanie seulement 36% des femmes avaient en emploi à temps partiel en 2018. La plupart des salariés à temps partiel vivaient en Grèce (70%), alors qu’au pôle opposé l’on retrouve la République tchèque, avec le taux le plus réduit de salariés à temps partiel.

    Livres – Ce vendredi c’est la 3e journée de la Foire du Livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie. Cette édition est dédiée aux 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. C’est pourquoi au programme aujourd’hui figure entre autres une table ronde consacrée aux « 30 ans de presse libre », alors que le PEN Club Roumanie, une ONG réunissant écrivains, éditeurs et traducteurs doit accorder son prestigieux prix PEN Roumanie 2019. Samedi, le professeur Thierry Wolton lancera le 2e volume de sa trilogie « Une histoire mondiale du communisme. Essai d’investigation historique ». Intitulé « Les Victimes » ce 2e tome présente la perspective des dizaines de milliers de personnes qui ont connu la prison, la déportation, la famine organisée, la torture, la déshumanisation totale et même l’extermination.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie se donne toujours pour objectif de se classer parmi les 6 premières équipes au Championnat du monde du Japon, ce qui lui permettra de se qualifier aux JO de 2020. Cela malgré les problèmes survenus suite aux accusations de dopage faites contre plusieurs joueuses. Cette déclaration a été faite par le président de la Fédération roumaine de Handball, Alexandru Dedu. Pour rappel, 4 joueuses de l’équipe de Corona Brasov (centre) ont été remplacées après que l’on a découvert qu’elles avaient utilisé la thérapie laser intraveineuse, une procédure interdite. Mercredi, en partant pour le Japon, l’entraineur suédois des Roumaines, Thomas Ryde, a affirmé que la Roumanie ne pouvait plus atteindre son objectif, dans ces conditions. Au championnat du monde, qui aura accueilli du 30 novembre au 15 décembre par le Japon, la Roumanie fait partie du Groupe C, aux côtés de la Hongrie, du Monténégro, de l’Espagne, du Sénégal et du Kazakhstan. La Roumanie compte à son palmarès 3 titres du monde, ainsi que deux médailles d’argent et une de bronze. A l’édition 2017 de la compétition mondiale, les Roumaines se sont classées sur la 10e place.

    Météo – Il fait très froid en Roumanie, notamment dans le sud, le centre et l’est du pays. Il neige en montagne, alors que les précipitations sont mixtes (pluie, giboulée et neige) sur le sud et le sud-ouest. Le vent est fort, voire très fort en altitude, où les rafales peuvent atteindre les 90 km/h. Temps morose à Bucarest aussi, avec du vent et de la pluie. Les températures maximales de la journée iront de 5 à 18 degrés. 1 seul degré à midi à Bucarest.

  • Bookerini, salon du livre jeunesse

    Bookerini, salon du livre jeunesse

    La lecture est en crise ! 44% des Roumains lisent un seul livre par
    an, constate une récente étude, intitulée Le Baromètre culturel roumain. Et ce,
    bien que 2019 ait été déclarée Année du livre en Roumanie. A Bucarest,
    plusieurs foires invitent chaque les habitants de la capitale à découvrir les
    nouvelles publications, à rencontrer les auteurs, à acheter des livres soldés
    ou à participer à des ateliers de création. Mais qu’en est-il des plus jeunes
    lecteurs ? La foire du livre jeunesse Bookerini, se propose de réunir en un
    seul endroit maisons d’éditions, auteurs, enfants et parents pour éveiller le
    goût de la lecture chez les petits. En octobre 2019 Bookerini a ouvert ses
    portes pour la 2e fois. Je vous invite donc à faire le tour de cette
    foire du livre pour enfants aux côtés de son organisatrice, Valentina Bâcu, d’Eufrozina Baitan et Gabriela Anchidin de la médiathèque de l’Institut Français de Bucarest et de Germain Dürr, directeur de la librairie française Kyralina de Bucarest.

  • Bookfest 2019

    Bookfest 2019

    Du 29 mai au 2 juin, la XIVe édition du Salon international du livre Bookfest a accueilli la Grande Bretagne en tant qu’invitée d’honneur. Le public s’est vu donc offrir la possibilité de mieux découvrir la littérature du Royaume Uni grâce à la présence au Salon de Bucarest de dix auteurs britanniques contemporains, auxquels s’ajoute un onzième, Roumain, mais vivant sur l’île. A en croire la production du livre d’après 1989, on dirait que le marché britannique est le marché européen qui séduit le plus le public roumain. Voici pourquoi la présence à Bucarest de la Grande Bretagne en tant qu’invitée d’honneur était une fête en soi, puisque le public a eu directement accès à une culture que les éditeurs roumains se sont donné la peine de promouvoir a déclaré Grigore Arsene, président de l’Association des éditeurs de Roumanie, organisateur de l’événement. Réunis sous le slogan la culture est géniale, les onze écrivains originaires d’Angleterre, du Pays de Galles, d’Ecosse et d’Irlande du Nord ont participé à plusieurs événements déroulés tout au long des cinq journées du Salon.

    Irina Stoica, coordinatrice du programme consacré à la Grande Bretagne, nous en parle: On a voulu, dans un premier temps, avoir sur Bucarest ces auteurs que le public roumain connaît et auxquels il s’est déjà familiarisé. Pourtant, on s’est proposé de couvrir toute la diversité littéraire qui caractérise le Royaume Uni. On y écrit énormément et sur plein de choses, ce qui débouche sur une palette formidable de styles littéraires que nous, on a essayé de surprendre. L’une de nos invitées est Clare Mackintosh, une représentante des thrillers psychologiques, un genre très à la mode en Grande Bretagne. Parues à la Maison d’édition Trei, les traductions de trois de ces romans ont cartonné auprès du public roumain. Ce qui est très intéressant dans le cas de Clare Mackintosh, c’est qu’avant de se consacrer à l’écriture, elle a été policière. Du coup, elle débarque sur la scène littéraire avec une vision particulière par rapport à celle des autres représentants du même style.

    Le dialogue culturel a une force fantastique de transgresser les différences sociales, culturelles et politiques, ce qui fait que la Grande Bretagne se propose de célébrer la diversité et la tolérance à travers son programme artistique et littéraire a affirmé Nigel Bellingham, à la tête du Conseil britannique de Roumanie (British Council).

    Irina Stoica, coordinatrice du programme du Royaume Uni au Salon du livre, renchérit : Un autre style littéraire que les auteurs britanniques nous font découvrir, c’est le roman victorien proposé par Sarah Perry. Son roman Le serpent d’Essex a été traduit en roumain à la Maison d’édition Nemira qui prépare aussi la traduction du roman Melmoth. Un autre nom de la littérature britannique que le public roumain pourrait connaître, c’est Ross Welford. C’est un auteur de littérature de jeunesse, car il ne faut pas oublier que la Grande Bretagne est très connue pour ce genre littéraire. C’est à l’actuelle édition du Salon que seront lancés deux livres signés Ross Welfond, traduits en roumain. Il s’agit du Voyage dans le temps en compagnie d’un hamster, paru à la Maison d’édition Corint, et de son Garçon qui avait mille ans dont la traduction paraîtra chez Vellant. Pour plus d’événements animés par cet auteur, le public est invité au stand du Royaume Uni. Comme on a précisé dès le début, on se propose de faire connaître au public des plumes dont il ignore l’existence, mais qui en Grande Bretagne font partie de ce que l’on appelle la nouvelle vague de la littérature. Il s’agit de plusieurs auteurs très jeunes, mais très en vogue, déjà confirmés par les prix qu’ils ont remportés ou auxquels ils ont été nominés.

    Organisée par l’Association des éditeurs de Roumanie, la XIVe édition du Salon international du livre Bookfest s’est déroulée sous l’égide de la Fédération des éditeurs de Roumanie, avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Ambassade du Royaume Uni à Bucarest.

  • Henri Mathias Berthelot, l’ami de la Roumanie

    Henri Mathias Berthelot, l’ami de la Roumanie

    A un moment où les relations franco- roumaines traversent une période de
    plein essor, voilà qu’une jeune historienne a choisi de raconter aux enfants
    roumains et francophones l’histoire d’un général français qui joua un rôle essentiel
    dans l’histoire de la Roumanie moderne. Lancé le 26 mars à Brasov, le livre « Henri
    Mathias Berthelot, l’ami de la Roumanie », signé par Mihaela Simina, est
    paru en édition bilingue roumano-française, grâce à la traduction réalisée par
    la journaliste Iulia Badea Guéritée, de l’Institut culturel roumain de Paris.

  • Une bibliothèque des enfants roms à Bucarest

    Une bibliothèque des enfants roms à Bucarest

    Minorité ethnique défavorisée du point de vue social et économique, les Roms peuvent dépasser leur condition actuelle, entre autres par la culture et l’éducation. C’est l’idée à partir de laquelle a été créée la Bibliothèque des enfants roms, projet lancé il y a 3 ans et issu de la collaboration entre l’écrivaine suédoise Gunilla Lundgren, l’éditrice et illustratrice suédoise d’origine roumaine Arina Stoenescu, le professeur britannique d’études romani Thomas Acton et le journaliste suédois d’origine rom Fred Taikon. La bibliothèque a été accueillie par le Musée de la culture des Roms de Giuleşti, un quartier de la banlieue bucarestoise habité par une importante population rom. Au début, la bibliothèque a été soutenue par des dons de livres, mais aussi de meubles et de jouets. C’est dans cette banlieue négligée de la capitale, où l’espace urbain se dissout dans un monde rural défavorisé, que nous avons rencontré l’écrivaine Gunilla Lundgren.

    Connue notamment en tant qu’écrivaine de livres pour enfants, Gunilla a fondé en Suède un Club d’écriture créative – PEN Club – pour les enfants de son pays natal. A partir des expériences, des lectures et des entretiens au sein de ce club, elle a écrit trois livres et réalisé une série radiophonique avec les enfants avec lesquels elle y travaille. Très proche déjà de la minorité rom de Suède, l’écrivaine n’a pas eu de difficultés à se rapprocher des enfants roms d’Europe de l’Est, bien que leur situation soit différente.

    Gunilla Lundgren : « En Suède vivent de nombreuses communautés roms. Les Roms suédois, comme on les appelle, vivent dans notre pays depuis très longtemps. Nous avons aussi des personnes ethniques roms arrivées depuis peu de l’ex-Yougoslavie, suite aux conflits de ce pays. S’y ajoutent de nombreux autres groupes, comme par exemple les Roms russes ou finlandais, des personnes qui parlent des langues différentes et ont des religions différentes. Pour l’instant, il y a en Suède de nombreux Roms de Roumanie et de Bulgarie qui mendient dans les rues, ce qui a attristé les enfants roms suédois qui fréquentent notre club d’écriture créative. Les enfants des Roms suédois ne mendient pas, ils mènent une vie décente, leurs parents ont des emplois et ils s’estiment chanceux, mais ils se sont demandé où étaient les enfants roms dont les mères mendient dans la rue. Et ils se sont dit : « Nous devons aider les enfants, car sûrement ils sont restés en Roumanie. Nous devons leur offrir des livres, pour qu’ils ne deviennent pas, à leur tour, des mendiants. » Par conséquent, les sommes obtenues par la vente des livres écrits dans le cadre du PEN Club sont investies dans la publication d’autres livres sur les enfants roms, livres qui, avec le concours d’Arina Stoenescu, arrivent en Roumanie, pour que les enfants roms roumains ne deviennent pas des mendiants. ».

    Pour marquer le 3e anniversaire de la Bibliothèque des Roms pour enfants, la Maison d’édition Pionier Press, fondée par la traductrice et illustratrice Arina Stoenescu, a lancé le livre « Joyeuses Pâques ». C’est une édition bilingue roumain-romani, qui s’ajoute aux deux autres volumes bilingues publiés par cette maison d’édition et destinés aux enfants roms.

    Leur auteure, Gunilla Lundgren, parle de la façon dont elle soutient la Bibliothèque des enfants roms : « La bibliothèque fonctionne et cela présuppose beaucoup de travail, à ce que je vois. On travaille assidûment des deux côtés. Nous, en Suède, nous l’appelons « notre bibliothèque amie ». Nous échangeons des lettres à l’aide d’Arina, pour que les enfants roms d’ici sentent que nous sommes leurs amis. Chez nous, en Suède, nous avons des expositions des lettres envoyées par les enfants de Roumanie. Et puis, actuellement, la bibliothèque des enfants roms expose des photos d’enfants suédois, toujours pour témoigner de notre amitié. »

    Selon Luminiţa Ancuţa, représentante du Musée de la culture des Roms de Giuleşti, cet espace est devenu une sorte de club des enfants du quartier : « Cette initiative a été bénéfique côté culture et littérature, parce que de nombreux enfants ont des parents qui ne passent pas trop de temps avec eux, pour leur lire ou les aider à développer certaines habilités. Depuis l’ouverture de la Bibliothèque, nous avons visé surtout la lecture et nous avons lu des histoires aux enfants. Et puis c’est déjà important de les avoir fait venir ici, car ce quartier ne dispose pas d’aire de jeux, ni de parc plus grand. »

    La lecture est bénéfique pour ces enfants, et pour tous les enfants, quelles que soient leurs origines. Elle les aide à se développer sur plusieurs niveaux. Par le biais de la lecture ils apprennent à être attentifs, à poser des questions, à répondre aux questions des autres et à communiquer.

    Luminiţa Ancuţa ajoute : « Nous avons aussi lu des pages sur l’histoire des Roms. Au moment de l’ouverture de la bibliothèque, il y a trois ans, Gunnila Lundgren a aussi lancé un de ses livres intitulé « Sophia ». C’est l’histoire d’une survivante de l’Holocauste des Roms. En fait, c’est une bande dessinée bilingue, en roumain et en romani. En lisant ce bouquin avec les enfants, nous avons constaté qu’ils ne connaissaient pas certains aspects de l’histoire des Roms. Par conséquent, ils ont été très touchés par le destin dramatique de cette fille qui a vécu dans un camp de concentration. Les enfants sont très curieux. Ils prennent les livres, ils les feuillettent, ils nous posent des questions. La plupart lisent difficilement et nous demandent à nous de leur lire. D’autres amènent leurs petits frères et sœurs, qui, même s’ils ne lisent pas, imitent nos gestes. Nous voulons les ouvrir à la lecture, car c’est la seule manière qui leur permettra de se découvrir eux-mêmes. »

    Une invitation à la découverte de soi et des autres, car la Bibliothèque des Roms pour les enfants est ouverte à tous les jeunes de ce quartier, qu’ils soient ethniques roms ou non. (Trad. Dominique, Valentina Beleavski)