Tag: logements

  • 06.09.2024 (mise à jour)

    06.09.2024 (mise à jour)

    Scolarisation – La pauvreté affecte considérablement les résultats scolaires, le soutien scolaire est discriminatoire, certains enfants se perdent en chemin et la plupart d’entre eux aimeraient partir à l’étranger – a déclaré l’organisation Save the Children Roumanie. Les données européennes montrent qu’une proportion croissante d’enfants roumains n’ont pas accès à l’éducation. Près de 16 % des enfants en âge de fréquenter l’école secondaire n’étaient pas scolarisés au cours de l’année scolaire 2022-2023, tandis que plus de 25 % de ceux en âge de fréquenter l’école secondaire étaient dans la même situation. Les disparités liées au milieu socio-économique sont très importantes, le taux de décrochage scolaire n’étant que de 3 % dans les grandes villes, de 14 % dans les petites villes et de 27 % en milieu rural. Au niveau national, deux élèves sur cinq ayant commencé l’école il y a neuf ans ne font pas partie de ceux qui ont réussi à obtenir une moyenne supérieure à 5 lors de l’évaluation de fin d’études secondaires, et les enfants qui apprennent dans les zones rurales sont désavantagés, la proportion de moyennes inférieures à 5 étant plus de 2,5 fois plus élevée dans les écoles rurales.

     

     Japon – La Chambre de commerce et d’industrie de Roumanie (CCIR) a largement fait la promotion des relations économiques avec le Japon et la Roumanie peut représenter une belle opportunité pour les entreprises japonaises, étant donné la performance des entrepreneurs roumains dans les domaines de l’informatique, de l’énergie verte et des technologies innovatrices – affirme le président de la CCIR, Mihai Daraban. Ce dernier s’est entretenu jeudi avec l’ambassadeur du Japon à Bucarest, Katae Takashi, qui a souligné l’importance et le potentiel de la collaboration économique entre les deux pays. Le diplomate a noté que le Japon considèrait la Roumanie comme un partenaire stratégique dans la région de l’Europe de l’Est et a encouragé les investisseurs japonais à explorer les opportunités d’investissement dans le pays.

     

    Scrutin – Les citoyens roumains vivant ou résidant à l’étranger pourront voter par correspondance pour les élections législatives et présidentielles de cette année. Le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Greblă, a expliqué que tous ceux qui souhaitent exercer leur droit de vote par correspondance ont jusqu’au 24 septembre pour en faire la demande, en utilisant le formulaire en ligne sur le site de l’AEP. Le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 24 novembre et le second le 8 décembre. Les élections législatives sont prévues quant à elles le 1er décembre.

     

    Logements – Le prix des logements de Roumanie a continué sa tendance à la hausse dans un rythme plus accéléré que le rythme moyen enregistré au niveau de l’UE et de la zone euro, mais son évolution reste inférieure à celle affichée par d’autres pays de la région. C’est ce qu’a fait savoir le chef de la direction de stabilité financière de la Banque centrale de Roumanie, Florin Dragu. Le prix des logements a grimpé de seulement 5,5% en Roumanie, tandis qu’en Pologne ou en Bulgarie, il a connu une hausse de 18% et respectivement 16%. La majoration des prix est due aussi à la croissance de 10% des coûts dans la construction dans le courant de cette année, parallèlement à un recul de 13% du volume des immeubles construits. La demande est, elle, à la hausse, notamment dans le contexte d’une évolution positive des revenus salariaux. Le représentant de la BNR a précisé que le nombre de transactions immobilières a grimpé de 11% au niveau national. Sur ce total, 60% de transactions ont eu lieu dans les six grandes agglomérations urbaines de Roumanie : Bucureşti, Iaşi, Cluj-Napoca, Timişoara, Braşov et Constanţa.

     

    Sécheresse – Les agriculteurs roumains dont les récoltes ont été détruites par la sécheresse qui a sévit dernièrement en Roumanie se verront dédommager par l’Etat d’ici le 15 octobre, a fait savoir le ministre de l’Agriculture, Florin barbu. Lors d’une visite dans le département de Mehedinti, profondément touché par la canicule, celui-ci a précisé que les fermiers se verront accorder 200 euros de subventions pour chaque hectare détruit. Le pays produit suffisamment de blé et de maïs, a rassuré Florin Barbu qui a précisé que la Roumanie aura cet automne de 1,8 millions de tonnes de blé de plus qu’en 2023 et une quantité de maïs capable de couvrir la consommation interne et les exportations. Pour soutenir les agriculteurs roumains, le Ministère de tutelle envisage de leur accorder des crédits à taux d’intérêt fixe de 1,95% et de suspendre l’exécution forcée dans le cas des fermiers dont les récoltes ont été entièrement détruites.

     

    Chisinau – La Hongrie soutient fermement et inconditionnellement l’adhésion de la  République de Moldavie à l’UE. C’est ce qu’a déclaré à Chisinau, le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjártó. Lors d’une rencontre avec son homologue moldave, Mihai Popsoi, le ministre hongrois des Affaires Etrangères a précisé que son pays essayera mettre à profit son mandat à la tête du Conseil de l’UE pour accélérer l’intégration européenne de Chisinau. Chaque candidature doit être examinée individuellement pour ne pas ralentir les progrès des pays qui avancent plus rapidement. L’élargissement de l’UE peut offrir une nouvelle avancée et une meilleure consolidation de l’Europe. En visite en Moldavie, le responsable de Budapest a été reçu aussi par la présidente moldave, Maia Sandu. 50 fonctionnaires moldaves au rôle clé dans les futures négociations avec Bruxelles, feront une visite en Hongrie pour un stage de formation auprès des experts hongrois. Les 32 premiers sont attendus à partir de la semaine prochaine.

     

  • Les prix des logements sont à la hausse

    Les prix des logements sont à la hausse

    Un marché immobilier à la hausse

     

    Le marché immobilier de Roumanie commence à reprendre du poil de la bête, en témoigne le fait que les nouveaux appartements de Bucarest, la capitale, sont devenus plus chers. D’ailleurs c’est ici que l’on constate la hausse la plus rapide des prix des nouveaux logements. Concrètement, il s’agit d’une différence de prix de 17 % par rapport à la même période de 2023, à en croire une récente étude à ce sujet réalisée par un site immobilier. C’est la hausse de la demande qui a favorisé la croissance des prix du logement à travers le pays. En voici quelques exemples.

     

    Bucarest – la hausse la plus rapide des prix cette année

     

    A Bucarest, le prix moyen d’un m² utile tourne autour des 1 850 euros, soit une hausse de 5 % en un seul mois. Cela témoigne de l’intérêt croissant pour les nouvelles propriétés de la capitale au premier trimestre de 2024. Il s’agit plus précisément d’une croissance de 22 % de la demande par rapport aux 3 premiers mois de l’année dernière. Précisons aussi que l’intérêt pour les logements nouvellement construits avance plus rapidement que celui pour les appartements situés dans des immeubles anciens.

     

    Cluj-Napoca : les logements les plus chers de Roumanie

     

    Direction le centre-ouest de la Roumanie, à Cluj-Napoca, important centre économique, universitaire et culturel du pays. Ici, le prix moyen demandé pour un m² utile a atteint les 2 874 euros. Notons la différence de plus de 1 000 euros par rapport à Bucarest ! En même temps, il y existe une différence de seulement 164 euros par m² utile entre les nouveaux et les anciens appartements de Cluj. D’où l’intérêt croissant pour les nouvelles constructions en début de cette année. Pourtant, ce sont les logements anciens qui ont la cote, étant les plus recherchés par les habitants de cette ville.

     

    Brasov : les apparts anciens sont à 18 % plus chers

     

    Même tendance au cœur de la Transylvanie, à Brasov, où les prix des logements ont augmenté de 12 % par rapport au premier trimestre de l’année dernière. Ici, pour un appartement finalisé ces 5 dernières années, il faudra débourser en moyenne 2 211 euros par m² utile. A noter que c’est toujours plus cher qu’à Bucarest. Et même si les nouveaux logements coûtent toujours plus cher, ce qui est normal en fin de compte, les vendeurs ont quand même demandé des prix 18 % plus élevés cette année pour les appartements anciens.

     

    Timisoara : des logements à 15 % plus chers qu’en 2023

     

    On ne saurait oublier l’ouest du pays. A Timisoara aussi, autre pôle universitaire et économique important, les prix des logements dépassent ceux de la capitale, après une croissance de 15 % des tarifs survenue ces 12 derniers mois. En fait, après Bucarest, c’est à Timisoara que les prix ont le plus augmenté. Si bien que le m² utile y coûte environ 1 885 euros.

     

    Des prix plus accessibles dans l’est du pays, à Constanta et à Iasi

     

    Pour des prix plus accessibles, il faudra se rendre dans le sud-est et dans l’est de la Roumanie.

     

    Par exemple, à Constanta, dans le sud-est, les prix ont très peu varié ces 12 derniers mois, tournant autour des 1 733 euros le m² utile. Ici, les acheteurs ont manifesté un intérêt net pour les propriétés nouvellement construites.

     

    Enfin, à Iasi (nord-est) un m² utile coûte en moyenne 1 629 euros, soit 12 % de plus que l’année dernière. Les prix de logements anciens sont à la hausse aussi : 13 % de plus par rapport à 2023. Les prix plus attractifs qu’ailleurs pourraient expliquer la hausse de 15 % de la demande de logements sur le marché de Iasi, qui est en fait la plus importante de toutes les grandes villes de Roumanie. Cette demande a notamment visé les logements récents.

     

    Voici donc le top 3 des villes les plus chères de Roumanie côté logements : Cluj-Napoca avec 2 874 euros le m², Brasov avec 2 211 euros le m² et Timisoara avec 1885 euros le m². C’est à peine en 4e position, avec 1 850 euros par m² que l’on retrouve cette année la capitale, Bucarest. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • Locataire ou propriétaire?

    Locataire ou propriétaire?


    Les loyers, à la hausse

    En Roumanie, les
    frais de location ont connu un bond de 22% en novembre dernier par rapport au novembre
    2022 et de 6% par rapport au mois d’avant. A Bucarest, seul au 1er
    arrondissement, les frais de location dépassent ceux de la ville de Cluj, la
    plus développée de Roumanie. La dynamique des prix est influencée aussi bien
    par la hausse de la demande, que par l’accès rapide aux facilités urbaines et l’attractivité
    commerciale de la zone en question.

    La TVA pour les appartenements augmente en 2024


    Par ailleurs, pour
    s’acheter un appartement dont le prix ne dépasse pas les 600.000 lei, soit
    120.000 euros, en bénéficiant d’un taux de 5% de la TVA il a fallu transactionner
    dans le courant de 2023. Car, à partir du 1er janvier 2024, la TVA augmente à
    9% pour les appartements dont le prix reste en dessous de 600.000 lei et la
    superficie en dessous de 120 mètres carrés. Le reste des appartements se verront
    appliqués un taux de 19% de la TVA.


    La Roumanie
    compte le plus haut taux de propriétaires dans l’Union européenne, selon
    Eurostat.

    En 2022, 69% des Européens vivaient dans un appartement propriété
    privée et 31% dans des logements loués. Seule l’Allemagne affiche un nombre de
    locataires supérieur à celui de propriétaires. Le pourcentage de propriétaires
    est nettement plus élevé en Europe de l’Est : 94,8 % en Roumanie, 93 % en
    Slovaquie ou encore 91 % en Croatie et en Hongrie. Quant au pourcentage des
    locataires, nous avons 53% en Allemagne, 49% en Autriche et 40% au Danemark.


    Pour ce qui est de
    la surface habitable par personne, la situation la plus compliquée on la
    retrouve en Roumanie, en Slovaquie, en Lettonie et en Croatie. Au pôle opposé nous
    avons Malte, Luxembourg, Irlande et Pays Bas.

    Des logements surpeuplés



    A la fin, voyons
    aussi le taux de surpeuplement. En 2022, 16,8% des Européens vivaient dans des
    logements surpeuplés, un pourcentage à la baisse par rapport à celui enregistré
    en 2010, de 19,1%. Le taux de surpeuplement le plus élevé on le retrouve en
    Lettonie, de presque 42%, suivie par la Roumanie, 40,5% et la Bulgarie, plus de
    36%. Au pôle opposé, on retrouve Chypre, 2,2%, Malte, 2,8% et les Pays Bas,
    2,9%. On remarque aussi un taux accentué de sous-occupation des résidences
    principales. En 2022, un tiers de la population européenne vivait dans une
    résidence sous-occupée, un taux identique à celui affiché en 2010. Le taux le
    plus élevé de logements sous-occupés est affiché par Malte, plus de 72%, Chypre, presque 71% et l’Irlande, plus de 67%.
    Le taux le plus bas est enregistré en Roumanie, 7,3%, Lettonie, 9,4% et Grèce,
    11,3%. (Trad. Ioana Stancescu)





  • 01.02.2022 (mise à jour)

    01.02.2022 (mise à jour)

    Ukraine – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a eu mardi une conversation
    téléphonique avec son homologue ukrainien, Volodimir Zelenski. La discussion
    est intervenue dans le contexte de l’anniversaire des 30 ans de relations
    diplomatiques bilatérales et des évolutions inquiétantes à la frontière
    ukrainienne et dans la région de la Mer Noire. Iohannis a réitéré le soutien
    ferme accordé par Bucarest à la souveraineté ukrainienne et à son intégrité
    territoriale, tout comme aux aspirations européennes et euro-atlantiques de son
    voisin. La Roumanie, a dit Klaus Iohannis, ne reconnait pas l’annexion illégale
    de la Crimée par Moscou et salut la conduite responsable de l’Ukraine qui
    espère éviter un conflit dans la zone. A son tour, Volodimir Zelenski a
    remercié Bucarest pour son soutien vocal et actif aussi bien au sein de l’Otan
    que de l’UE. Dans sa conversation,
    Iohannis a également accordé une place importante aux problèmes liés aux droits
    de la minorité roumaine d’Ukraine, notamment en ce qui concerne la protection
    de son identité linguistique.



    Coronavirus
    – Avec plus de 40 000 nouvelles infections au coronavirus en 24 h, la Roumanie a
    atteint mardi un record inégalé depuis
    le début de la pandémie. 97 décès ont également été rapportés, dont deux
    antérieurs à la période de référence. Par ailleurs, le nombre de personnes
    positives hospitalisées dans des unités de soins intensifs a dépassé la barre
    de 930. Le taux d’incidence calculé sur 14 jours est de presque 22 cas pour
    mille habitants, le plus grand qui ait été atteint jusqu’ici dans la capitale
    roumaine. Le ministre de la Santé Alexandru Rafila estime que le nombre de
    personnes qui contracteront quotidiennement la maladie dépassera les 40 000,
    mais de peu. Alexandru Rafila affirme que le nombre de cas pourrait s’arrêter
    de croître entre le 10 et le 15 février. Par ailleurs, la Roumanie a abandonné
    la classification des États par couleurs d’après leur risque épidémiologique.
    Ceux qui entrent dans le pays resteront en quarantaine pendant cinq jours, quel
    que soit leur pays de provenance, s’ils ne présentent aucune preuve de
    vaccination anti-COVID, de rétablissement de la maladie ou le résultat négatif
    d’un test PCR effectué au cours des 72 dernières heures. Le Comité national
    pour les situations d’urgence a également décidé que les personnes qui sont
    entrées en contact direct avec un malade de Covid seraient placées en
    quarantaine pendant cinq jours, qu’elles soient vaccinées ou non.


    Parlement – Le
    Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont entamé mardi, leur première
    session parlementaire ordinaire de cette année. Parmi les priorités
    législatives figurent des projets de loi dans des domaines tels que l’énergie,
    la justice, la santé et l’économie. La priorité, à l’heure actuelle, c’est de
    plafonner et de compenser les factures d’électricité et de gaz. C’est pourquoi
    l’Assemblée législative devrait approuver une nouvelle ordonnance d’urgence
    récemment avancée par le gouvernement sur un nouveau régime d’aide à la
    population. Toujours dans le domaine de l’énergie, le Parlement pourrait
    également faire figurer à l’ordre du jour de cette session la modification la
    Loi offshore, qui débloquerait les projets d’extraction d’hydrocarbures de la
    mer Noire. La suppression de la Section d’enquêtes sur les infractions de la
    justice, réclamée également par Bruxelles, figurera à l’agenda de l’Assemblée
    législative. L’USR, d’opposition, a déposé une motion simple contre le ministre
    de l’Energie, Virgil Popescu, membre de la coalition au pouvoir.








    Recensement – Coup d’envoi
    mardi, dela première étape du
    recensement de la population et des logements en Roumanie. Jusqu’au 13 mars,
    elle consiste à reprendre les données de sources administratives et à créer la
    base de données nécessaire. La deuxième étape du recensement consistera à
    saisir personnellement les données dans un fichier informatique et elle aura
    lieu du 14 mars au 15 mai. La troisième étape, du 16 mai au 17 juillet, sera
    une phase de collecte des données par les recenseurs, par des entretiens en
    face à face. Selon l’Institut national de la statistique, recueillir et traiter
    les données sont des processus entièrement informatisés. En première dans la
    statistique de Roumanie, les citoyens ont la possibilité de s’auto-recenser en
    utilisant un smartphone, une tablette ou un ordinateur. En raison de la crise
    sanitaire engendrée par le coronavirus, le recensement, qui avait lieu une fois
    tous les 10 ans, a été ajourné d’une année, pour 2022, et précédé par une
    simulation en mars dernier.



































    Météo -
    Mercredi, les météorologues prévoient un ciel couvert dans l’ouest, le
    nord-ouest et le centre du pays. Des pluies éparses et des flocons de neige
    pourront tomber sur toutes ces régions. Les températures maximales iront de -1
    à 7 degrés. 6 degrés mercredi, à midi, dans la capitale roumaine.

  • 30/12/2021 (mise à jour)

    30/12/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — La Roumanie pourrait se confronter en janvier à la 5e vague de la pandémie de coronavirus, avec Omicron pour variant dominant. Vu que celui-ci est beaucoup plus contagieux que le variant antérieur, Delta, la Roumanie doit accroître sa capacité de tester la population, y compris dans les cabinets des médecins traitants, et il faut aussi améliorer la capacité de réponse des hôpitaux. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila. Bientôt arriveront en Roumanie les médicaments récemment créés pour le traitement de la Covid, a-t-il encore précisé. Le ministre a aussi plaidé pour la revitalisation de la campagne de vaccination qui stagne en ce moment. A son tour, la cheffe du Centre national pour la surveillance et le contrôle de maladies transmissibles, Adriana Pistol, a déclaré que le pire scénario fait état de 25 000 nouveaux cas quotidiens pour la 5e vague, et de 1 500 personnes en soins intensifs. Entre temps, jeudi, la Roumanie a rapporté 1 497 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés en 24 h et 37 décès, dont un antérieur à la période de référence. Depuis le début de la pandémie, plus de 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et près de 60 000 personnes atteintes de la maladie sont décédées. Côté immunisation, la Roumanie est avant-dernière en Europe, suivie par la Bulgarie. Moins de 7,9 millions de Roumains sont complètement vaccinés, soit un peu plus de 40 % de la population éligible. Environ 2 millions d’entre eux ont également reçu le booster.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a finalisé les cibles qu’il avait encore à atteindre en décembre 2021 dans la mise en œuvre du Plan national de relance et de résilience, a annoncé le ministre des Investissements et des Projets européens, Dan Vîlceanu. Il a mentionné que l’exécutif avait adopté, à cet effet, dans sa réunion de jeudi, entre autres, l’Ordonnance d’urgence portant loi du service d’alimentation en eau et d’assainissement et la Stratégie de développement de l’infrastructure ferroviaire 2021-2025. Il a indiqué que les discussions relatives à des renégociations du Plan avaient été dépassées et qu’il restait encore trois cibles à atteindre, qui ne relèvent pas du gouvernement, mais de l’accord entre la BERD et le Fonds européen d’investissements. Ce jeudi, le gouvernement a également adopté le programme national de réduction de l’abandon scolaire, qui se verra allouer une enveloppe de 543 millions d’euros. Rappelons que par le Plan national de relance et de résilience, approuvé l’automne dernier par Bruxelles, la Roumanie pourrait accéder à 29 milliards d’euros de subventions et de prêts de l’UE jusqu’en 2026 afin de faire des réformes et des investissements. La Commission européenne a déjà effectué un premier transfert à la Roumanie, un préfinancement de 1,8 milliards d’euros, soit l’équivalent de 13 % du total des subventions allouées.



    Propriétaires — En 2020, plus de 96 % de la population de la Roumanie habitait dans un logement propriété personnelle, soit le taux le plus élevé en UE, constate un récent sondage d’Eurostat, l’office statistique de l’UE. Alors qu’au niveau de l’espace communautaire, le taux des personnes qui détiennent un logement a légèrement baissé par rapport à l’année 2019, en Roumanie, ce taux a augmenté de 95,8 % à 96,1 %. Parmi les autres Etats membres avec un grand nombre de propriétaires de logements figurent la Slovaquie (92 %), la Hongrie et la Croatie (les deux avec 91 %). Au pôle opposé, parmi les pays ayant le moins de propriétaires, l’on retrouve le Danemark (59 %), l’Autriche (55 %) et l’Allemagne (50 %). Selon la même enquête, 53 % de la population de l’UE habite dans une maison, 46 % – dans un appartement et 1 % – dans des maisons flottantes ou des caravanes. En Roumanie, environ 66 % de la population habite une maison et 34 % un appartement. A noter aussi que la Roumanie se retrouve en queue de peloton pour ce qui est de la dimension des logements, mesurée selon le nombre moyen de chambres par personne. Si dans l’UE le taux moyen est de 1,6 chambres par personne, en Roumanie il est de 1,1.



    Numérisation — L’Autorité pour la numérisation de la Roumanie annonce que la plateforme en ligne Ghiseul.ro a collecté plus d’un milliard de lei (environ 200 millions d’euros) cette année. Les paiements réalisés par les utilisateurs en l’espace de 12 mois dépassent, tant du point de vue du nombre des transactions que des montants collectés les chiffres totaux enregistrés en ses 9 années antérieures de fonctionnement. « Il est évident que les Roumains ont changé de comportement dans leurs relations avec l’Etat. Nous travaillons déjà sur l’application mobile Ghiseul.ro et sur la version 2.0 de la plateforme Internet www.ghiseul.ro », a dit le président de l’Autorité pour la numérisation, Octavian Oprea. Lancée en 2011, Ghiseul.ro est la plateforme officielle de paiements en ligne de l’Etat roumain. Elle est utilisée par les citoyens et les compagnies pour payer plus de 350 services publics fournis par un millier d’institutions et autorités, et aussi les amendes.



    Services consulaires — Le ministère roumain des Affaires étrangères a conclu le processus de modernisation et d’amélioration du centre d’appels au sein du Centre de contact et de support pour les ressortissants roumains de l’étranger. On y a ajouté des lignes téléphoniques, si bien que le robot téléphonique peut désormais répondre simultanément à 256 appels, au lieu de 96 auparavant. Toutes les informations consulaires disponibles ont été mises à jour et réorganisées. De même, la ligne des urgences est devenue prioritaire, alors que le site econsulat.ro a été simplifié et optimisé pour être accessible aussi via les tablettes et les portables. A noter que cette année, avant le 27 décembre, le Centre d’appels du ministère roumain des AE avait reçu plus de 1,2 millions d’appels téléphoniques et a répondu à environ 240 000 demandes envoyées par courriel par les Roumains de l’étranger.



    Corruption — Le ministère roumain de la Justice demande de nouveau l’extradition de l’ancien député du PSD, Cristian Rizea, en cavale à Chişinău, après avoir été condamné en Roumanie à 4 ans et 8 mois de prison ferme pour trafic d’influence, blanchiment et influence dans les déclarations. Rizea est également accusé d’avoir obtenu illégalement, en 2017, la nationalité de la République de Moldova. Trois années plus tard, l’ancien président Igor Dodon la lui a retirée. Il a perdu le litige devant la Cour d’appel de Chişinău et, selon les juristes, il peut désormais être extradé plus facilement. Rizea a été accusé d’avoir prétendu directement d’un homme d’affaires 300 000 euros, dissimulés sous la forme de deux contrats de prêt fictifs. En échange, il a promis d’intervenir afin de résoudre les problèmes de cette personne auprès de la Régie autonome Administration du patrimoine du protocole d’Etat et à la mairie de la commune de Chiajna du département d’Ilfov (sud) — et a tenu parole. La partie roumaine a transmis au ministère de la Justice de la République de Moldova la demande d’extradition le 5 novembre 2020. La prochaine date-butoir fixée par les autorités moldaves dans le dossier d’extradition de Rizea est le 28 janvier 2022.

  • Logements surpeuplés

    Logements surpeuplés

    Sur les 27 Etats qui composent l’Union européenne, la Roumanie occupe la première place en termes de logements surpeuplés. 45,8% de la population du pays vit dans de telles habitations, dont le nombre de pièces est insuffisant au regard de la taille du ménage ou de l’âge des personnes vivant sous le même toit. La Bulgarie (41,1%), la Croatie (38,5%), la Lettonie (42,2%) et la Pologne (37,6%) enregistrent également des pourcentages records à cet effet. C’est ce que révèlent les chiffres fournis par Eurostat. Selon ces statistiques, les Etats membres affichant les taux de surpeuplement les plus faibles sont Chypre (2,2%), l’Irlande (3,2%), Malte (3,7%) et les Pays-Bas (4,8%). Sont également considérés comme suroccupés les logements dans lesquels les enfants jouent dans la même pièce que celle où les parents essaient de faire du télétravail pendant le confinement imposé par la pandémie de Covid-19. De surcroît, les environnements surpeuplés peuvent présenter un risque plus élevé de propagation du virus, précise Eurostat.

    La surpopulation a un impact psychologique particulier, du fait qu’il n’y a plus d’espace personnel, ni d’intimité. Voici les explications de la psychologue Daniela Ionescu : « L’homme a un espace autour de lui où il se sent bien s’il est seul. Il le perçoit comme une extension de son corps. Notre maison, notre voiture, le stylo avec lequel nous écrivons ou même la chaise sur laquelle nous nous asseyons au bureau sont perçus comme faisant partie de nous-mêmes. Il n’est donc pas permis aux étrangers de s’en approcher. Seules les personnes avec lesquelles on entretient de bonnes relations (parents, partenaire, amis proches) sont autorisées à le faire. Cette délimitation nette de l’espace et de l’ambiance dont nous revendiquons la propriété a trait au besoin d’être en contact avec nous-mêmes, avec notre essence. C’est là que nous analysons nos états d’âme, que nous nous posons des questions, que nous concevons des projets. Or, quand on partage un logement, on est privé d’un espace soumis à notre contrôle et où l’on puisse jouir de confort et de sécurité. Ceci étant, on a tendance à se dépersonnaliser. En plus, on devient vulnérable. On sent que, d’une manière ou d’une autre, notre vie à nous commence à ne plus nous appartenir. On finit par se confondre avec ceux qui nous entourent, on vit à travers les autres, bref on s’abrutit. L’expression roumaine ”N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures ! traduit ce besoin d’intimité. Si l’on comprend le principe de l’espace personnel, on peut éviter les mésententes. On apprend à être conscient de soi-même et des autres, à imposer des limites, à refuser. De cette façon, on gagne en confiance et en respect dans sa relation avec soi-même et les autres. Pour ne plus parler du fait qu’en gardant cette distance, notre santé sera meilleure, car on aura évité la transmission des virus et des bactéries. »

    Les enfants ont besoin eux aussi d’un espace personnel. C’est ce que les adultes doivent bien comprendre s’ils veulent élever un enfant équilibré, précise la psychologue Daniela Ionescu : « La violation de l’espace personnel est perçue de la même manière que si un étranger entre chez vous sans y être invité. Le mécanisme de réponse au danger, que ce soit l’attaque ou la fuite, est donc déclenché. Comme la production d’adrénaline augmente, on a un sentiment d’inconfort, on devient nerveux, agité. L’agressivité s’accroît elle aussi. Si la violation des frontières de l’espace personnel se poursuit, comme c’est le cas, par exemple, dans des logements surpeuplés, et que l’on ne puisse rien faire pour faire disparaître le danger ou pour s’en éloigner, les émotions négatives sont intériorisées. Dans cette situation, on commence à piquer des crises de nerfs. Les conflits surgissent et le stress s’installe. C’est, si vous voulez, le début de l’autodestruction, car l’impuissance intérieure affecte aussi bien le psychisme que l’état physique. Il y a donc de fortes chances que l’on tombe malade. Dans le cas des enfants, c’est encore pire. Les adultes ne comprennent pas qu’après l’âge de 3 à 4 ans, les enfants ont également besoin d’un espace intime et personnel. Les parents entrent dans leur chambre sans frapper à la porte, les serrent dans leurs bras sans en demander la permission, les forcent à effectuer certaines actions. Même si les parents ont de bonnes intentions, un tel comportement transformera l’enfant en victime d’abus physiques, émotionnels, mais aussi sexuels. Bref, quelque étroit que soit l’espace habitable, il faudra prévoir une superficie de 12 mètres carrés uniquement pour l’enfant et son univers. L’enfant dont on respecte l’intimité deviendra un adulte équilibré. »

    L’espace personnel revêt une signification différente selon la culture, la civilisation, le sexe de l’individu. Si les hommes sont plus agressifs quand il s’agit de délimiter leur territoire, les femmes tolèrent plus facilement la violation des barrières personnelles. Daniela Ionescu explique : « L’approche de la notion d’espace personnel doit tenir compte de facteurs tels que la culture, la civilisation, le sexe, les habitudes de l’individu. L’explosion démographique et la surpopulation ont réduit notre espace personnel et accru notre tolérance à l’intrusion. Par exemple, si vous avez grandi dans un petit appartement, plein de meubles, entouré de frères, sœurs, parents, grands-parents et éventuellement de quelques animaux de compagnie, vous n’allez sûrement pas stresser dans un bus bondé et vous adorerez les files d’attente. C’est parce que le surpeuplement est pour vous un signe de sécurité et de confort. Ne soyez pas surpris si quelqu’un d’autre, né et élevé à la campagne et qui a donc vécu dans de grands espaces, réagit tout de suite et même agressivement à un rapprochement forcé. Les hommes délimitent rapidement leur territoire, forcément plus large et réagissent à toute tentative d’immixtion. Les femmes, de par leur nature, ont besoin de proximité et d’affection. Par conséquent, elles tolèrent plus aisément l’intrusion dans l’espace personnel. En Amérique, mais surtout dans les pays anglo-saxons, la distance personnelle est très grande (si vous tendez les bras, vous pouvez à peine toucher les doigts de l’autre). En Europe, cet espace-là est plus petit. Enfin, si nous percevons comme intime une distance de 40 à 50 centimètres entre deux personnes, en Asie elle représente la norme sociale. Les scientifiques affirment qu’en violant l’espace personnel de l’autre, nous transformons en objets ceux qui nous entourent, évitant tout contact physique et visuel avec eux. »

    En 2020, à Malte, à Chypre et en Irlande, 70 à 75% de la population vivait dans des logements sous-occupés, c’est-à-dire trop grands pour les besoins des personnes qui y vivent. Les autres Etats membres où plus de la moitié de la population vit dans des logements sous-occupés sont l’Espagne, le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas. En revanche, moins de 15% de la population vivait dans des logements sous-occupés en Roumanie (7,7%), en Lettonie (9,6%), en Grèce (10,7%), en Bulgarie (11,5%), en Croatie (12 %), en Slovaquie (14%) et en Italie (14,2%). (trad. Mariana Tudose)

  • Le secteur résidentiel en pandémie

    Le secteur résidentiel en pandémie

    Il convient de noter demblée que le plus grand rêve du Roumain, cest davoir son propre logement. De ce point de vue, avec plus de 96% dhabitants propriétaires de leur habitation, la Roumanie occupe la première place dans lUE.



    Quelques chiffres dabord, pour bien cerner le problème. LInstitut national de la statistique indique que sur le nombre total de logements existants en Roumanie, 54,6% se trouvaient en milieu urbain.Selon la même source, 2019 a été la 6e année consécutive de hausse nationale des livraisons de logements neufs ; quant à la capitale, cest pour la 9e année de suite que de plus en plus de maisons et dappartements ont été construits. Ainsi, 67 512 nouveaux logements ont été réalisés au niveau national, en augmentation de 13% par rapport à lannée antérieure. Bucarest et le département limitrophe dIlfov se sont enrichis de 14 800 nouveaux logements, en progression spectaculaire de 32% par rapport à 2018.



    Fin décembre 2019, on comptait en Roumanie, en tout, 9 093 963 logements. Un logement avait en moyenne 2,7 chambres. La taille des logements sest accrue dans toutes les régions de 2018 à 2019 ; ainsi, les moyennes les plus élevées ont été enregistrées dans louest du pays (51,2 m²) et dans la région de Bucarest-Ilfov (50,5 m²), alors que la moyenne la plus basse a été dans la région Sud-Ouest Olténie, avec 44,9 m². La moyenne nationale est de 48 m² en milieu urbain et de 47,4 m² en milieu rural. Le nombre de chambres par logement est de 3 en moyenne en milieu rural et de 2,5 en milieu urbain. La superficie habitable la plus grande a été enregistrée dans la région de Bucarest-Ilfov, avec 19,3 m², mais aussi dans les régions Centre, Ouest et Nord, plus de 19 m² ; à lopposé, la région Sud-Ouest Olténie avait la surface habitable la moindre (15,6 m²). Les chambres sont généralement plus petites de 3 m² en milieu rural.



    En 2019, la plupart des logements ont été construits en milieu urbain (59,7%), notamment à Bucarest et dans les départements de Cluj, Ilfov, Timiş, Constanţa, Braşov et Iaşi. Et la plupart des logements érigés en 2019 avaient trois pièces, suivis par ceux de deux pièces et par ceux dune pièce. 30% sont des constructions à un étage, notamment en brique, pierre, béton armé et bois. Selon une estimation avancée par une compagnie de conseil en immobilier, 16 500 nouvelles habitations pourraient être livrées en tout cette année au niveau national.



    Le quotidien Ziarul financiar (le Journal financier) a organisé sa conférence ZF Bureaux et résidentiel, aux côtés dacteurs importants du marché, pour faire le bilan du marché de limmobilier en 2019 et 2020 et analyser limpact de la pandémie de coronavirus sur les marchés du bâtiment et sur le développement de nouveaux projets. Nous nous pencherons sur le secteur de bureaux dans une prochaine émission.

  • Jean Barbat (France) – Comment les Roumains se chauffent-ils ?

    Jean Barbat (France) – Comment les Roumains se chauffent-ils ?

    Conformément aux chiffres publiés par Eurostat en 2020 et valables pour l’année 2018, environ 9,6% des habitants de la Roumanie ne se permettaient pas de chauffer suffisamment leur logement. Cela peut sembler beaucoup, néanmoins, ce chiffre est à la baisse pour les Roumains. Disons qu’en 2007, 33,3% d’entre eux déclaraient avoir du mal à assurer ces coûts, alors qu’en 2012, le chiffre était encore à 11%, mais a continué de baisser depuis. Le taux enregistré par la Roumanie est supérieur à la moyenne européenne, qui est de 7%, mais sa situation n’est pas la pire. Ainsi, au niveau européen, le taux le plus important de personnes qui déclarent ne pas se permettre de chauffer leur logement est à retrouver en Bulgarie, avec 34%, suivie par la Lituanie avec 28%, la Grèce avec 23%, Chypre avec 22%, le Portugal avec 19% et l’Italie avec 14%. A l’opposé, on retrouve des pays tels que l’Autriche, la Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Estonie et la Suède, où seulement 2% de la population a ce genre de problèmes.



    La plupart des Roumains utilisent un poêle à bois pour se chauffer en hiver : 45,7% de la population, soit 3,415 millions de foyers, selon l’Institut national de la statistique. Le charbon ou le gaz sont également utilisés. A la campagne, 2,773 millions de foyers se chauffent au bois, soit 85% de l’ensemble des logements enregistrés en milieu rural. Et ce même si le rendement de transformation du bois en source de chaleur est faible, se situant entre 20 et 40%, ce qui fait du bois une matière chère. Par rapport au bois, le gaz a un meilleur rendement pour obtenir une giga calorie (entre 200 et 349 lei, soit entre 40 et 70 € pour le premier et de 35 à 37 € pour le second). En plus, les poêles à bois sont généralement inefficaces et polluants et ne chauffent qu’une partie de l’habitation – donc un faible confort.



    Selon un sondage national, 35,7% des Roumains ont une chaudière à gaz par logement, 13,5% emploient le réseau de chaleur, 1,8% font appel à un système électrique et 5,5% – à d’autres sources, notamment des centrales à bois, par exemple. La fréquence de l’utilisation du poêle comme système de chauffage est plus élevée parmi les personnes entre 45 et 59 ans, parmi ceux qui ont un faible niveau d’éducation, les personnes inactives et les cols bleus, mais aussi par ceux qui gagnent moins de 1200 lei (environ 245 €), par les personnes résidant en milieu rural, notamment dans les régions Nord-Est, en Munténie et en Olténie et par ceux qui habitent dans des maisons. Les centrales individuelles à gaz sont utilisées surtout par les personnes ayant des études supérieures, par les plus de 60 ans, par les cols gris et blancs, par celles qui gagnent plus de 2000 lei (soit plus de 410 euros) par mois, celles qui résident dans les régions Centre et Ouest, et aussi à Bucarest et en milieu urbain et par ceux qui habitent dans des immeubles collectifs.



    Selon le Conseil de la concurrence, entre août 2016 et août 2018, la demande en bois de chauffage a dépassé l’offre ; de ce fait, le prix du bois ayant cette destination a augmenté de près de 50%, et cela a créé des dysfonctionnements dans l’assurance du bois de chauffage pour la population. L’institution mentionnée a constaté après une étude faite dans quatre départements du pays que les prix moyens pour ce type de bois étaient de 220 lei/tonne (45 €) auprès des producteurs de masse ligneuse, de 300 à 450 lei/tonne (donc de 62 à 93 €) dans les entrepôts des commerçants et de 600 à 650 lei/tonne (donc de 125 à 135 €) dans les réseaux de bricolage. La Direction sylvicole de Vrancea (est) annonce vendre du bois de chauffage avec des prix allant de 55 lei (11 €) à 291 lei (60 euros) le mètre cube. Voilà un peu où en est la Roumanie en ce moment.



    L’Union européenne fait des plans pour éliminer les combustibles fossiles. Le Conseil de la concurrence de Roumanie recommande l’élargissement du réseau gazier, de manière à renoncer progressivement au chauffage au bois. Ainsi, la pollution serait réduite, elle aussi, cette matière première pourrait être économisée et il y aurait moins de coupes illégales.



    La plupart des usagers des centrales à gaz — 42% – sont très satisfaits de ce système de chauffage. Parmi ceux qui utilisent le chauffage urbain, près de 27% en sont très satisfaits, mais parmi ceux qui se chauffent au poêle à bois, à charbon ou à gaz, 25,6% seulement sont très satisfaits.



    Selon un sondage national, 35,4% des Roumains préféreraient utiliser l’énergie produite par les panneaux solaires, 18,5% l’énergie éolienne, 12,6% – celle produite par les centrales hydrauliques et 10,2% donneraient la préférence au gaz. 75% de ceux qui emploient un poêle à bois/charbon/gaz changeraient de système de chauffage, 44,6% des usagers du chauffage urbain le feraient aussi s’ils en avaient les moyens, et également près de 37% de ceux qui ont une centrale à gaz. La plupart, soit plus de 60% de ceux qui sont mécontents du système de chauffage qu’ils utilisent à présent, feraient choix d’une centrale thermique individuelle à gaz.

  • Bernard Launay (France) – Les Roumains sont-ils propriétaires ou locataires de leurs logements ?

    Bernard Launay (France) – Les Roumains sont-ils propriétaires ou locataires de leurs logements ?

    La réponse à cette question en dit long sur la mentalité des Roumains. La Roumanie est un pays à part, parce que 96,8% des Roumains sont propriétaires de leurs logements. Ce chiffre est valable pour lannée 2017, selon une étude publiée il y a quelques mois par le quotidien Evenimentul Zilei. Mais je vous assure que les chiffres nont pas changé depuis. En fait ce chiffre est donné par lEurostat, loffice de statistique de lUE. A faire une comparaison, on constate que le plus grand nombre de propriétaires de logements est à retrouver en Roumanie. Suivent la Croatie avec 90% et la Lituanie avec 89%. Seuls 4% des Roumains paient un loyer. Qui plus est, selon un article publié en septembre dernier par le journal Adevarul, à lheure où lon parle, 30% des jeunes roumains âgés de 18 à 25 ans pensent sacheter un logement, alors que 13% ont déjà un crédit immobilier allant jusquà 30 ans de mensualités. Ils estiment avoir une situation financière meilleure que celle de leurs parents, qui leur permet dinvestir dans un logement. Et là on arrive aux mentalités. Les Roumains considèrent les paiements des mensualités dun crédit immobilier comme un investissement dans leur propre avenir. Le calcul est en fait très simple : pourquoi payer un loyer et donner de largent à une autre personne, si on peut payer la même somme pour son propre appartement ? Pour eux cest un investissement, pas une dépense. Voilà.


    Et puis je vous invite sur notre site, à la rubrique Carnet dadresses, où Ligia a consacré une édition aux tendances du marché roumain de limmobilier en 2018. Bonne écoute !


    Carnet dadresses:


    https://www.rri.ro/fr_fr/immobilier_a_bucarest-2605675



    https://www.rri.ro/fr_fr/dernieres_nouvelles_sur_le_marche_de_limmobilier_en_roumanie-2587305



  • A la Une de la presse roumaine 24.05.2019

    A la Une de la presse roumaine 24.05.2019

    La presse instruit ses lecteurs en vue des élections européennes prévues ce dimanche en Roumanie, la Boîte du bébé viendra en aide aux jeunes familles à compter du 1er juin, les bibliothèques publiques sont en voie de disparition, la maire de Bucarest veut doter la ville de plusieurs bus et trams pour convaincre la population à renoncer aux voitures personnelles, alors que le gouvernement vient de réglementer les plateformes alternatives de transport de personnes.

  • 02.11.2017

    02.11.2017

    Francophonie – En cette deuxième journée, plus de 600 personnes participent, à Bucarest, à la Conférence des femmes de la Francophonie consacrée au thème « Création, innovation, entrepreneuriat, croissance et développement: les femmes saffirment ». Des représentants de 48 pays francophones discutent des droits des femmes et de leur accès au marché du travail ou bien de leur contribution à linnovation et à lentrepreneuriat. Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré à louverture de la conférence que le rôle des femmes dans léconomie était important, et a salué la proposition quun réseau de lentrepreneuriat féminin francophone soit constitué à la Conférence de Bucarest. Il a également salué la proposition dinstituer le réseau francophone des femmes entrepreneures. Les participants ont convenu que légalité des chances entre femmes et hommes devait commencer par laccès à léducation. La directrice du Bureau Régional de la Francophonie en Europe Centrale et de lEst, Rennie Yotova, a souligné que la législation dans le domaine de légalité des chances manquait dans plusieurs pays. Les conclusions de la conférence de Bucarest se retrouveront dans la Stratégie de la Francophonie pour légalité entre femmes et hommes.



    Grève – CNSLR Fratia, une des confédérations les plus fortes de Roumanie, annonce le lancement des procédures en vue de déclencher la grève générale. Les syndicalistes sont mécontents notamment de la baisse des salaires et de la perte des emplois, après le transfert des contributions sociales de lemployeur vers lemployé, après le 1er janvier 2018, mais aussi parce quil ny a aucune possibilité de négocier. CNSLR Fratia représente les intérêts de plus de 500.000 travailleurs de différents domaines dactivité: énergie, pétrole, gaz, chimie, pétrochimie, communications, transports, bois et mobilier, textile et cuir, agriculture, santé, enseignement, administration publique et assistance sociale. La grève générale vise lensemble de ces secteurs, et la date de déclenchement sera décidée après la collecte des signatures. Dautres organisation syndicales – Cartel Alfa et le Bloc national syndical – sont également mécontentes des effets du transfert des contributions sociales de lemployeur vers lemployé sur les salaires. A son tour, la Chambre de commerce américaine de Roumanie indique que le secteur des TIC, qui contribue grandement au PIB, sera un des plus touchés par cette mesure. De plus, AmCham met en garde que les mesures fiscales annoncées par le gouvernement compliquent le déroulement des affaires en Roumanie et font baisser la confiance des investisseurs. Le Conseil des investisseurs étrangers et la Coalition pour le développement de la Roumanie ont également lancé des avertissements similaires.



    Attentat – Le président américain Donald Trump a réclamé aujourd’hui que lauteur de lattentat de New York, lOuzbek Sayfullo Saipov (29 ans), se voit infliger la peine de mort. Il a foncé en voiture sur un groupe de cyclistes et de piétons, a tué 8 personnes et en a grièvement blessé 12. Sayfullo Saipov, inculpé d’infractions de terrorisme, a déclaré aux enquêteurs avoir planifié son attaque ces derniers mois, au nom de l’organisation terroriste Etat islamique. Hier, le chef de la Maison Blanche a annoncé vouloir mettre fin au programme la Loterie des visas, par l’intermédiaire duquel Saipov serait lui aussi arrivé aux Etats Unis. Le président roumain Klaus Iohannis a condamné fermement l’attaque de New York, et a réitéré que la Roumanie était parfaitement solidaire avec les Etats Unis en ces moments difficiles. Bucarest mettra tout en oeuvre pour lutter contre le terrorisme, qui ne peut aucunement être justifié — a ajouté le chef de l’Etat roumain.



    Santé – Cinq hôpitaux régionaux seront construits en Roumanie dans les prochaines années, après lapprobation par le gouvernement dun mémorandum afin de trouver les sources de financement pour ces investissements. Ces cinq établissements sanitaires seront à Timişoara (ouest), Târgu Mureş (centre), Constanţa (sud-est), Braşov (centre), Brăila (est) ou Galaţi (est). Des consultations avec les pouvoirs locaux sont prévues pour identifier les terrains les plus appropriés au fonctionnement optimal des cinq hôpitaux.


    Logements – La Roumanie est première dans lUE du point de vue du taux de population qui vit dans des logements propriété personnelle, 96% en 2016, beaucoup plus que la moyenne de lUE, de 69,3%, indique aujourdhui lEurostat. Lannée dernière, dans chaque Etat membre, il y avait plus de propriétaires de logements que de locataires. Des pourcentages élevés ont également été enregistrés en Lituanie (90,3%), Croatie (90,1%), Slovaquie (89,5%) şi Hongrie (86,3%), et le plus bas en Allemagne (51,7%) et en Autriche (55%). Seuls 4% des habitants de la Roumanie avaient le statut de locataires, bien en dessous de la moyenne de lUE, de 30,7%. Dautre part, en 2016, plus de la moitié de la population de lUE (57,5%) habitait des maisons, et 41,8% vivait dans des appartements.



    OTAN – Deux navires militaires roumains participent, jusquau 14 novembre, aux côtés du groupe naval otanien de lutte anti-mines marines, à lopération de surveillance du trafic maritime en mer Noire. Cette opération est menée conformément aux engagements pris par Bucarest devant lAlliance de lAtlantique Nord. La frégate roumaine Regele Ferdinand assurera le commandement du groupe dont font également partie le dragueur de mines Lupu Dinescu, ainsi que des navires de Bulgarie et de Turquie. Les forces navales roumaines rappellent que depuis 2014, le nombre des missions et des exercices déroulés par lOTAN en mer Noire sest sensiblement accru.



    Football – Le FCSB (ancien Steaua Bucarest), vice-champion de Roumanie de football, rencontre aujourdhui lHapoel Beer Sheva (Israël), pour la 4e journée de la Ligue Europa, dans le groupe G. Voici deux semaines, les Roumains sétaient imposés en Israël 2 à 1. Le FCSB occupe la 1e place au classement, avec le nombre maximum de points possible (9), suivi par le FC Lugano (Suisse), le Viktoria Plzeň (République tchèque) et lHapoel Beer Sheva (Israël), chacun avec 3 points. Il suffirait dun match à égalité aujourdhui pour que le FCSB assure sa qualification au printemps européen.

  • A la Une de la presse roumaine 04.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 04.07.2017

    Ce mardi, la presse s’intéresse
    à la Direction Nationale Anticorruption, au seuil du préjudice causé par l’abus
    de fonction, au prix des logements à Bucarest et au taux de chômage


  • A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    Aujourd’hui, la presse roumaine parle entrepreneuriat, immobilier et bonheur. Les salaires du milieu privé augmenteront de 17%. Toutefois, « une poignée de compagnies seulement soutiennent l’économie nationale », alors que les leaders du milieu roumain des affaires avertissent qu’en 2018 l’économie pourrait replonger dans le chaos, à cause surtout des mesures prises par le gouvernement ces dernières semaines. Entre temps, les prix des logements ont déjà augmenté de 4% cette année et ne cessent de croître, alors qu’au chapitre bonheur, les Roumains sont « les derniers de l’UE, la qualité de vie étant un concept qui définit le désastre pour eux ».






  • A la Une de la presse roumaine – 08.12.2016

    A la Une de la presse roumaine – 08.12.2016

    Beaucoup de sujets économiques dans
    la presse roumaine d’aujourd’hui. Les journaux se penchent sur l’évolution des
    prix des logements au cours de cette année, expliquent pourquoi les entrepreneurs
    roumains préfèrent ouvrir des sociétés en Bulgarie et font savoir aussi que les
    employés roumains sont devenus plus rentables mais aussi plus prétentieux.



  • Bénévolat et logements sociaux

    Bénévolat et logements sociaux

    Avoir un logement décent n’est pas facile du tout pour nombre de catégories sociales – notamment pour les plus défavorisées. Il y a des familles qui vivent dans les espaces insuffisants des foyers destinés aux célibataires ou dans des habitations qui manquent d’électricité et de chauffage. Les autorités ne réussissent pas toujours à gérer ce genre de situations, et c’est alors à la communauté de se mobiliser pour aider les familles en difficulté. L’organisation « Habitat for Humanity » – un jeu de mots signifiant à la fois « foyer pour l’humanité » et « foyer en échange d’altruisme » – le fait depuis une vingtaine d’années. Elle construit des habitations destinées aux familles à revenus modestes et assure la rénovation des vieilles habitations des familles pauvres, son activité reposant sur le bénévolat.

    64 mille personnes ont bénéficié jusqu’ici des programmes déroulés par l’organisation « Habitat for Humanity », grâce auxquels 600 nouvelles habitations ont été construites et plus de 2000 ont été rénovées – à proximité de Cluj et de Mediaş, en Transylvanie, dans le centre du pays, à Bacău, Comăneşti et Botoşani, en Moldavie, dans l’est, ainsi que dans le comté de Constanţa, dans le sud-est. Quels en sont les bénéficiaires ? Loredana Modoran, coordinatrice de projets au sein de l’organisation, explique: «Pour bénéficier de nos programmes, une personne doit remplir 3 critères : primo – avoir désespérément besoin d’un logement, bien sûr ; secundo – disposer d’un revenu, pour qu’elle puisse rembourser le coût des matériaux de construction que nous achetons pour construire la maison dont elle va bénéficier ; pour responsabiliser nos bénéficiaires, nous cherchons des personnes qui, bien qu’elles travaillent du matin au soir, ne gagnent pas assez pour obtenir un crédit auprès d’une banque. Ces gens restent prisonniers d’un cercle vicieux de la pauvreté qu’ils n’arrivent plus à briser. Nous mobilisons des ressources pour les aider à prendre leur vie en main. Enfin, nos bénéficiaires doivent travailler aux côtés de nos bénévoles à la construction ou à la rénovation de leurs propres maisons. Même avant d’être sélectionnés, les candidats doivent faire un certain nombre d’heures de travail bénévole – allant, par la suite, jusqu’à un millier ou plus. Nous ne faisons pas de cadeaux aux gens, notre intention est des les épauler, pour qu’ils puissent mener une vie meilleure, après. »

    Bénéficiaires et bénévoles travaillent côte à côte. Les bénévoles arrivent de partout, ils appartiennent à toutes les catégories sociales et pratiquent les métiers les plus divers. Parmi eux, Veronica Soare, journaliste de radio impliquée dans beaucoup d’autres projets humanitaires, qu’elle décrit sur son site « minuni.ro » – soit « merveilles.ro ». Veronica Soare a commencé à travailler sur les chantiers des nouvelles habitations il y a quelques années. Au micro de RRI, elle partage son expérience. « Quelques heures de travail sur un chantier vous donnent un sentiment unique. On regarde le mur que l’on a bâti, on regarde les gens que l’on y a connus et on se rend compte que tout un chacun peut contribuer à changer les choses. Arriver un lundi matin sur un chantier où seules les fondations ont été jetées, pour qu’après, des maisons commencent à s’élever sous vos yeux, sous vos mains, c’est magnifique. Quand j’ai dit à mes amis que j’allais 5 jours sur le chantier, ils ont été étonnés : « Qu’est-ce que tu comptes y faire ? Penses-tu pouvoir faire le travail d’un bâtisseur ? » Pourtant, c’est plus facile que vous ne le pensez. Ce n’est pas fatigant ! Pendant ces 5 jours je n’ai pas eu la sensation d’avoir travaillé. »

    D’habitude, les bénéficiaires rejoignent les bénévoles et commencent à aider d’autres personnes en difficulté. Les mensualités qu’ils paient, sans intérêts aucuns, pour rembourser les matériaux utilisés à la construction de leur maison, alimentent un fonds spécial qui finance de nouveaux projets de construction. Et les gens aident leurs semblables avec beaucoup de joie, selon Veronica Soare : « J’ai visité cette année une des familles dont le logement a été construit l’année dernière. Deux choses m’ont beaucoup touchée. La mère était très heureuse du fait qu’elle pouvait enfin élever ses enfants dans une maison décente, digne de ce nom. Et puis, elle nous a dit qu’elle voulait nous accompagner sur les chantiers pour aider les autres de la même manière dont elle-même avait été aidée. Je ne sais pas si ces gens ont jamais fait du volontariat auparavant, mais c’est très important qu’ils aient compris ce que c’est que d’être aidé et qu’ils souhaitent aider les autres à leur tour ».

    Le département de Bacau, dans l’est du pays, comporte plusieurs zones défavorisées. Le système de construction de logements avec des volontaires y est bien ancré depuis 12 ans. Andrei Chirila est le coordinateur de la filiale de Comanesti de l’organisation « Habitat for Humanity ». Là, des difficultés à impact national sont exacerbées, dit-il : « Le stock national de logements est obsolète, et il a besoin de réparations urgentes. Il y a beaucoup de cas de nouvelles familles, avec aussi des enfants d’habitude, qui doivent cohabiter dans un seul et même appartement exigu avec leurs parents âgés ou avec les familles de leurs frères. Le besoin d’avoir un espace qui leur soit exclusif est très important. Ce n’est pas seulement l’endroit lui-même qui pose problème, mais aussi l’aménagement intérieur et extérieur. On nous a demandé de l’aide pour acquérir de nouvelles chaudières à gaz, pour remplacer les anciennes fenêtres avec du double vitrage ou pour isoler les murs afin d’accroître les performances thermiques de leurs appartements ».

    A Comanesti ainsi que dans les communes environnantes, les demandes affluent et plusieurs chantiers doivent démarrer très prochainement. Des chantiers qui sont également un antidote efficace contre la solitude et le scepticisme. (Trad. : Andrei Popov, Dominique)