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  • Changements sur le marché roumain de l’immobilier…

    Changements sur le marché roumain de l’immobilier…

    Récemment adoptée et entrée en vigueur à la mi-mai, la loi qui permet au Roumains de céder leur logement à la banque s’ils ne peuvent plus ou ne veulent plus rembourser leur crédit hypothécaire (de moins de 250.000 euros) porte déjà ses premiers fruits sur le marché roumain de l’immobilier. Le loyer a augmenté ces dernières semaines de 1,5%, selon le journal économique Ziarul Financiar. Sur la même toile de fond, on s’attend à ce que les personnes souhaitant s’acheter un logement obtiennent plus difficilement un crédit. « Les demandes de rachat ont baissé de 10 à 15% et on s’attend à une majoration des loyers », a confirmé Marian Teleleu, broker chez Re/Max, dans Ziarul Financiar. « Ceux qui ont la possibilité de se procurer un logement font des pressions sur le vendeur pour qu’il baisse les prix, car ils sont conscients de leur avantage », ajoute Marian Teleleu.

    Pour sa part, le président de l’Association des brokers immobiliers, Dragoş Vâlceanu, nous parle de la situation sur le marché : « Depuis quelques années, les financements ont repris dans ce domaine, les banques finançant même des projets très ambitieux. La différence par rapport à l’année dernière est visible sur le marché des terrains, notamment, celui des terrains résidentiels. C’est valable pour les petits lots, de 500 m carrés, jusqu’aux grands lots, de plus de 5000 m carrés où l’on construit des ensembles résidentiels. C’est dans ce secteur que l’on remarque un changement radical par rapport à l’année dernière. Si en 2015 les gens ne faisaient que des plans, à présent ils commencent déjà à acheter des terrains pour y faire construire les logements qu’ils avaient mis sur papier l’année dernière. Donc, le marché des terrains est très chargé, en ce sens qu’il existe de très nombreux acheteurs qui veulent acheter tout de suite, pour réussir à obtenir leurs permis de construire avant l’automne. Il y a, donc, une forte demande de terrains en ce moment, visible aussi dans les prix, qui se sont quelque peu calmés, vu la marge assez réduite de négociations. Pour le reste, la situation n’est aucunement influencée par la nouvelle Loi des crédits hypothécaires. Ni en matière d’achat de terrains, d’espaces logistiques, d’entrepôts ou de bureaux, dont le prix négocié doit être versé en une seule tranche. Toutes ces catégories ne sont pas influencées par les dispositions de la nouvelle loi.»

    Dragos Valceanu s’est également penché sur la fourchette des prix sur le marché immobilier : « Les prix varient beaucoup en fonction de la zone choisie, des équipements du logement et du degré de confort. Prenons l’exemple de la zone de Dristor, desservie par de nombreuses lignes de bus, de tram et de métro. La plupart des immeubles datent des années 1980 et ici, le prix d’un deux-pièces se monte à 50.000 euros. Au pôle opposé, on a les ensembles immobiliers construits dans la banlieue bucarestoise, où l’absence presque totale des transports en commun et la distance par rapport au centre-ville font que les prix soient assez bas : 30 milles euros pour un deux-pièces et 20 milles pour un studio. Mais, attention, on parle d’appartements à grande surface, dans des immeubles neufs, construits cette année même. »

    Après Bucarest, voyons ce qui se passe sur le marché immobilier dans le reste du pays. Dragos Valceanu : « La province agit selon un principe d’inertie. Du coup, au bout d’un certain temps, tous les changements qui interviennent sur le marché immobilier de la capitale finissent par se produire des effets en province aussi. Mais là on constate un équilibre quasi permanent entre l’offre et de la demande. Il ne faut pas oublier non plus le fait que la province affiche des prix bien en dessous de ceux de la capitale et qu’en plus, elle ne risque pas de subir, chaque année, des changements majeurs.»

    Mentionnons que le nombre de transactions immobilières s’est chiffré en 2015 à plus de 890.000, ce qui signifie 65.000 de plus par rapport à 2014, selon les données fournies par l’Agence nationale du cadastre. Sur ce total, 83.000 ont eu lieu à Bucarest, suivi par les départements d’Ilfov – 57.000 et de Timis – 44.000. Au pôle opposé, on retrouve les départements de Covasna, avec 7700 transactions, de Bistrita- 7900 et de Gorj- 9100. En 2015, le nombre d’hypothèques figurant au registre de la conservation foncière s’est élevé à 185.000, 34.000 de plus par rapport à 2014. 6,4 millions d’opérations cadastrales et de publicité immobilière ont eu lieu, à l’échelle nationale, l’année dernière, 600.000 de plus par rapport à 2014.

    Il est prévu que le marché immobilier local continue son ascension dans les années à venir, surtout dans des domaines-clé, tels le marché des investissements, les bureaux et l’industriel, peut-on lire dans le rapport d’une étude de marché d’une compagnie immobilière. « A la différence d’autres pays d’Europe centrale et Orientale, la Roumanie enregistre une demande intérieure saine. Des signes concrets prouvent que le marché immobilier roumain est de plus en plus attrayant. Les investisseurs internationaux tentent de se tailler de gros parts de marché le plus vite possible. Soit on se développe et on s’adapte, soit on se retire c’est le mot d’ordre actuel sur le marché immobilier. Il existe pas mal de projets et la victoire reviendra à celui qui saura s’adapter le mieux aux exigences du marché » affirme Ilinca Paun, directrice pour la Roumanie chez Colliers International. (Trad. Valentina Beleavski, Ioana Stancescu)

  • 13.04.2016

    13.04.2016

    Sécurité nationale – A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis poursuit les
    consultations avec les partis et les formations parlementaires au sujet de la législation
    sur la sécurité nationale. Aujourd’hui, il doit s’entretenir avec les
    représentants de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, de
    l’Alliance des libéraux et démocrates et ceux des minorités nationales. Mardi,
    Klaus Iohannis a discuté avec les représentants du Parti Social-Démocrate, du
    Parti National Libéral et de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie. Les
    sociaux – démocrates souhaitent participer à l’élaboration du paquet de lois de
    la sécurité nationale. Le leader social-démocrate, Liviu Dragnea, a proposé la
    création d’un groupe de travail composé de deux membres de chaque parti et de
    représentants des institutions activant dans le domaine de la sécurité. Les
    libéraux ont eux aussi agréé l’idée de participer à ce groupe de travail créé
    au Parlement, tout en soulignant le besoin d’un contrôle parlementaire beaucoup
    plus soutenu des services secrets de Roumanie. A son tour, le leader de l’Union
    démocratique des magyars de Roumanie, Kelemen Hunor, estime qu’il est
    nécessaire de « repenser » le contrôle de l’activité des services secrets.

    FMI – A Washington se déroule la réunion annuelle de printemps du FMI et de la Banque Mondiale en présence de plusieurs milliers de responsables gouvernementaux et des représentants d’ONG, du milieu académique et du secteur privé. Selon la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, les pays sont en train de se redresser après la crise économique mondiale, mais la relance est lente, voire trop fragile, alors que les risques liés à la stabilité de cette tendance sont à la hausse. Par ailleurs, le FMI a révisé la hausse, de 3,9 à 4,2%, ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine cette année, lit-on dans le rapport de l’institution. Celle-ci avertit que le pic de croissance économique enregistré cette année par notre pays sera suivi en 2017 par un ralentissement allant jusqu’à 3,6%. Néanmoins, cette évolution restera une des plus élevées en Europe.

    Logements – La loi qui permet aux Roumains de céder leur logement à la banque s’ils ne peuvent plus rembourser leur crédit immobilier a été votée par articles, ce mercredi, au plénum de la Chambre des Députés de Bucarest. Le vote final aura lieu aujourd’hui. La loi a été réexaminée par le Législatif à la demande du président de la république. Elle vise uniquement les crédits qui ne dépassaient pas l’équivalent de 250.000 euros au moment de leur octroi. En plus, la loi s’adresse aussi aux personnes qui ont contracté des crédits afin de s’acheter ou de se faire construire un logement, tout comme aux Roumains qui ont garanti le crédit par un immeuble à usage d’habitation. Par ailleurs, les personnes dont les logements font déjà l’objet d’une exécution forcée peuvent elles aussi bénéficier de cette loi. Cette initiative suscite des controverses depuis plusieurs mois déjà. Récemment, les représentants des banques déclaraient s’attendre à de nombreux procès car cette loi serait contestée pour chaque client qui y fait appel.



    Inventions – 40 pays participent de mercredi à dimanche au Salon des Inventions de Genève. La Roumanie y présente une trentaine d’inventions. Demain, le stand de la Roumanie accueillera la 2e édition d’un forum d’affaires roumano-suisse, alors que vendredi il y aura une table ronde consacrée aux inventeurs roumains présents au Salon. L’année dernière, la Roumanie a obtenu 28 médailles au Salon des inventions de Genève, dont 18 d’or et 7 d’argent.

    Cinéma – La 25e édition du Festival international du film DaKINO s’ouvre ce mercredi à Bucarest avec la projection en première en Roumanie du film «Room» réalisé par Lenny Abrahamson, qui a reçu 3 nominations aux Oscars 2016. Toujours cette semaine, les Bucarestois sont attendus au Festival international du film Cinepolitica, avec à l’affiche entre autres la pellicule russe « L’idiot ! » de Yuriy Bykov et le film belge « Les chevaliers blancs » réalisé par Joachim Lafosse.


    Sport – L’athlète roumaine Eva Tofalvi (37 ans) a été dépistée positive au Meldonium, en mars, à Oslo, a fait savoir l’Union internationale de biathlon. Eva Tofalvi compte à son palmarès 5 participations aux JO d’hiver, ainsi qu’aux compétitions européennes et mondiales. Sa meilleure performance remonte à 2008 lorsqu’elle a remporté la Coupe du monde de biathlon. Eva Tofalvi est la 2e athlète roumaine dépistée positive au Meldonium, après Mirela Lavric, 25 ans, une des meilleures sprinteuses de Roumanie, contrôlée positive au Championnat mondial d’athlétisme en salle de Portland, aux Etats-Unis. Mirela Lavric y avait décroché, avec l’équipe de la Roumanie, la médaille de bronze sur le 4 fois 400 mètres. Elle compte parmi les athlètes roumaines les plus talentueuses de ces 10 dernières années, avec un riche palmarès. Notons que depuis le 1er janvier 2016, le Meldonium figure sur la liste des substances interdites par l’Agence mondiale antidopage.

    Météo – Nous avons du beau temps ce mercredi en Roumanie. Il fait plus chaud que la normale saisonnière notamment dans le sud et le sud-est. Par ailleurs le ciel est couvert sur le nord et les montagnes. Les températures maximales iront aujourd’hui de 16 à 27 degrés. 22 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine – 26.11.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.11.2015

    Aujourd’hui la
    presse roumaine abonde en sujets sociaux et économiques des plus divers :
    les violences faites aux femmes de Roumanie, la loi qui interdit de fumer dans
    les espaces publics, la loi qui permet aux Roumains de céder leur logement à la
    banque s’ils ne sont plus capables de payer leurs mensualités. Toutefois les
    Roumains préfèrent toujours être propriétaires de leurs logements, constate
    l’Eurostat. Enfin, le sujet des défrichements illégaux revient dans
    l’actualité.



  • Le marché immobilier

    Le marché immobilier

    Le marché immobilier roumain demeure extrêmement dépendent des crédits bancaires, conséquence du faible développement du marché de capital vis-à-vis d’autres pays d’Europe où il y a une tendance de croissance du poids des financements dans ce domaine venus des sources non-bancaires — selon une analyse de la compagnie de consulting immobilier DTZ Echinox. C’est la raison pour laquelle les fonds d’investissements qui détiennent des propriétés en Roumanie et qui, en général, font appel à l’attrait des ressource du marché de capital, le font, malheureusement, sur d’autres bourses et non pas dans celle de Bucarest — précise-t-on dans le communiqué de la compagnie mentionnée.



    A propos de ce qui a eu lieu pendant la période antérieure au niveau du marché immobilier, voici les détails fournis pour Radio Roumanie par l’expert immobilier Vlad Vlàsceanu, directeur de la Foire Immobilière Nationale: « Si nous parlons des volumes de ventes enregistrées par les entrepreneurs, ces volumes augmentent. Si nous parlons tendances, compte tenu du fait qu’après longtemps, des projets d’envergure commencent à apparaître, on ne parle donc plus des ainsi dits projets de poche, et qu’on parle, en même temps, de l’apparition des entrepreneurs importants de l’étranger disposant de fonds d’investissements puissants, tout cela représente des tendances positives. Si nous parlons prix, les prix desquels tout le monde s’attend à une baisse ou à une hausse, la, aussi, on rencontre quelques paradoxes. Pratiquement, le prix moyen des logements a enregistré une certaine baisse vis-à-vis du prix enregistré au printemps, mais les minima et les logements dont le prix se trouve en dessous du seuil inférieur n’ont pas baissé. Ces prix demeurent constantes présentant, même, une tendance de hausse. Ce bas prix moyen vient du fait que les logements des zones centrales, semi-centrales et, même, de la zone du nord recommence à re-apparaître sur le marché avec un grand nombre d’unités après deux années d’expansion de la zone sud de Bucarest, ces logements ayant des prix moindres que les appartements des immeubles anciens. »



    Vlad Vlàsceanu a exprimé des estimations à l’égard de l’avenir du marché immobilier en Roumanie: « Le marché est maintenant posé, si nous constatons ce qui est arrivé pendant les deux ou trois dernières années, du moins au niveau de la capitale. Nous remarquons qu’il n’y a pas eu des fluctuations importantes ni des prix, ni du nombre de logements livrés. Effectivement, nous avons assisté à l’apparition de ces petits projets, de poche, car la tendance du développement immobilier était ainsi et je suis persuadé que pendant les années à venir les prix ne manifesteraient des tendances de hausse ou de baisse. Ce qui est vraiment important c’est que des projets des entrepreneurs étrangers réputés commencent à apparaître qui n’offrent pas seulement un logement mais ce sont des projets complexes dans les zones centrales et semi-centrales. »



    En matière des prix enregistrés l’année dernière, Timisoara est la seule grande ville de Roumanie où le prix moyen des logements a augmenté dans les conditions où à Bucarest on a enregistré la plus massive baisse de sorte qu’en moyenne les appartement ont baissé de prix en Roumanie de 8,2% selon une étude du portail « imobiliare.ro » mené dans six grandes villes de roumanie. Le prix moyen exigé à présent par les vendeurs est de 898 euros par mètre carré vis-à-vis de la valeur de 978 euros par mètre carré valable au début de l’année dernière.



    La capitale détient, donc, la suprématie au chapitre baisses de prix dans les conditions où le prix moyen demandé par les vendeurs d’appartements a baissé de 6,7% ces 12 derniers mois, de 1138 à 1062 euros par mètre carré utile. Brasov, au centre, se situe en seconde position dans le classement des baises des prix avec un recul de 4% jusqu’à la valeur actuelle de 823 euros par mètre carré. A Iasi, le prix moyen demandé par les propriétaires d’appartements a baissé l’année dernière de 3% jusqu’à 787 euros par mètre carré.



    Le prix des logements de Cluj Napoca (centre-ouest) sont comparables à ceux de Bucarest dans les circonstances où la baisse a été beaucoup moindre. Ainsi, le niveau moyen est parvenu à 871 euros le mètre carré util, en baisse de 2,8% vis-à-vis de la valeur enregistrée au début de l’année dernière. A Constanta, également, les prix ont baissé de 2% en 2013 jusqu’à 839 euros le mètre carré et Timisoara demeure la seule grande ville où les prix ont eu une tendance ascendante, cette dernière année la hausse étant de 1% jusqu’à une moyenne de 793 euros le mètre carré.



    Un appui important pour la marché immobilier résidentiel a été accordé à partir de 2009 par l’ainsi dit programme « Première maison » dont les bénéficiaires sont les personnes qui ne détiennent en propriété exclusive ou avec le mari/l’épouse aucun logement obtenu par tout autre moyen que ce programme avec une superficie utile de moins de 50 mètre carrés. Aux termes de ce programme du gouvernement on accorde des crédits avec une avance de seulement 5%, les intérêts perçus étant réduits. L’analyste immobilier Sorin Rosu explique : « Le marché immobilier résidentiel, sans le programme »Première maison » ou un programme semblable, est affecté en bonne mesure, je ne veux même pas y penser. Essayez de vous rappeler ce qui est arrivé fin 2008 et 2009 jusqu’au mois d’août, lors du lancement du programme « Première maison ». Sans un tel programme de financement, le marché résidentiel s’écroulerait. »



    Le Fond National de Garantie des Crédits pour les PME a accordé l’année dernière 25 000 garanties pour le programme « Première Maison », la valeur moyenne d’un financement étant de 37 000 euros. Cette année, les bénéficiaires ont à leur disposition quelques 2 milliards de lei(quelques 440 millions d’euros) dont 740 millions de lei(160 millions d’euros) des fonds qui n’ont pas été utilisés en 2013…(trad. : Costin Grigore)