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  • Réunion pour la reconstruction de l’Ukraine

    Réunion pour la reconstruction de l’Ukraine

    Les leaders et les représentants d’une soixantaine de
    pays se sont réunis, mercredi, à Londres pour une conférence sur la
    reconstruction de l’Ukraine envahie par les troupes russes. A cette occasion,
    la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé la mise
    en place d’un fonds européen de 50 milliards d’euros, dans les 4 années à venir,
    nécessaires pour la reconstruction de l’Ukraine, envahie par les troupes russes
    le 24 février 2022. Selon la cheffe de l’Exécutif communautaire, l’UE a une
    responsabilité supplémentaire face à Kiev, étant donné que les autorités ukrainiennes
    sont déterminées à conduire leur pays vers l’intégration européenne. Trois
    sources de financement reposent à la base du programme annoncé : les subventions
    européennes, les crédits et l’argent obtenu des biens confisqués à la Russie.
    De leur côté, les experts ont estimé les coûts de reconstruction de l’Ukraine
    après la guerre à plus de 300 milliards de livres sterling et ces chiffres ne
    cesseront de croître tant que la guerre se poursuit. Par conséquent, la
    contribution du secteur privé sera également nécessaire, commentent les médias
    internationaux. A son tour, Washington fournira une aide supplémentaire, d’un
    milliard 300 mille dollars pour l’économie ukrainienne, notamment pour son
    infrastructure essentielle, a fait savoir à Londres, le secrétaire américain
    d’Etat Antony Blinken.


    Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, cette
    réunion des dizaines de leaders politiques et hommes d’affaires du monde
    entier, a été une occasion supplémentaire pour plaider en faveur du rapprochement
    de son pays de l’UE et de l’OTAN. « La reconstruction de l’Ukraine doit reposer
    sur la confiance entre les partenaires et sur un contexte géopolitique à même
    de garantir que de tels conflits ne se produiront plus », a déclaré le leader
    de Kiev.


    Entre temps, en Roumanie, le nombre de ressortissants
    ukrainiens ayant trouvé un emploi depuis le début de la guerre a atteint un
    nouveau record ce mercredi, aux dires du ministre roumain du Travail, Marius
    Budăi. Au niveau national, plus de 6 800 contrats d’embauche ont été conclus
    avec des citoyens ukrainiens, soit le plus grand nombre depuis février 2022.
    Parmi eux, la plupart des réfugiés – soit 1
    452 personnes – travaillent dans l’industrie de transformation, et 1 181
    – dans le BTP. Dans le secteur du commerce l’on recense 737 travailleurs ukrainiens.
    Les régions ayant inséré le plus d’Ukrainiens sur le marché du travail sont Bucarest,
    2 770 personnes, suivi par le département de Timis, 418. A noter que plus de 4
    millions et demi de réfugiés ukrainiens ont transité la Roumanie en fuyant la
    guerre. La plupart se sont rendus dans des pays d’Europe Occidentale, et
    quelque 85 000 ont décidé de rester en Roumanie. Ils avouent que c’est surtout
    la barrière linguistique qui les empêche de trouver du travail en Roumanie ou de
    scolariser leurs enfants dans les écoles roumaines, les deux conditions à
    remplir pour se voir verser l’aide publique accordée par le gouvernement de
    Bucarest aux réfugiés ukrainiens. Les langues roumaine et l’ukrainienne
    diffèrent beaucoup, puisque la première est d’origine latine et l’autre, slave.

  • 06.05.2023 (mise à jour)

    06.05.2023 (mise à jour)

    Couronnement – Le roi Charles III du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord et son épouse, la reine consort Camilla ont été couronnés à Londres à l’abbaye de Westminster sous les regards de 2 300 invités et des millions de téléspectateurs à travers le monde. Charles III a prêté serment de servir ses sujets et de protéger l’Eglise d’Angleterre dont il est le chef suprême, et avait reçu l’onction, protégé des regards par des paravents. Parmi les nombreux chefs d’Etat et de gouvernement présents et royautés à participer à la cérémonie de couronnement figure le président roumain, Klaus Iohannis, Margarita, la gardienne de la couronne de Roumanie et le prince consort Radu. Le roi Charles III est un ami de la Roumanie et comprend profondément le continent européen, dans son intégralité, affirme Margarita, la gardienne de la Couronne de Roumanie, dans un message à l’occasion du couronnement du souverain britannique. Elle souhaite au souverain britannique et à la reine consort Camilla « un règne béni, pour un avenir meilleur de leur pays et du monde entier ». Des dizaines de milliers de sympathisants de la monarchie britannique sont descendus dans les rues de Londres pour saluer le nouveau souverain et son épouse, qui ont traversé les boulevards dans le cadre d’une procession grandiose. Le roi Charles ex-prince de Galles, âgé de 74 ans devient chef d’Etat du Royaume Uni et de 14 autres Etats, y compris le Canada, l’Australie et Bahamas après la mort de sa mère, la reine Elisabeth 2, le 8 septembre 2022, à l’âge de 96 ans. A noter aussi que le Roi Charles III est considéré par la presse roumaine comme un ami très proche de la Roumanie, étant donné ses visites périodiques ces deux dernières décennies. Fasciné par les traditions de Transylvanie (centre), il a contribué constamment au maintien et à la popularisation de ces coutumes. D’ailleurs, le futur monarque britannique détient plusieurs maisons traditionnelles et terrains en Roumanie, étant ainsi un contribuable au budget local.

    Messages – Le président américain Joe Biden a félicité le roi Charles III et la reine Camilla pour leur couronnement en saluant la longue amitié américano-britannique, sur son compte Twitter, selon l’AFP. La longue amitié entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni est une source de force pour nos deux peuples, a-t-il assuré, se disant fier que son épouse Jill représente les Etats-Unis a la cérémonie a Londres.Selon la BBC, aucun autre président américain n’a jamais participé au couronnement d’un monarque britannique. Pour sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé, sur son compte Twitter que le couronnement de Charles III « témoignait de la force durable de la monarchie britannique, un symbole de la stabilité et de la continuité. »

    Décret
    Le gouvernement de Bucarest adoptera la semaine prochaine un décret d’urgence
    visant la réduction des dépenses budgétaires, ont fait savoir tant le premier
    ministre libéral Nicolae Ciuca que le leader du PSD, partenaire des libéraux
    dans la coalition gouvernementale, Marcel Ciolacu. Le texte législatif sera
    achevé lundi dans le cadre de la réunion de la coalition gouvernementale pour
    être ensuite soumis au débat public et adopté par le gouvernement. Marcel
    Ciolacu a assuré à nouveau que ce décret ne sera par un décret de l’austérité
    censé réduire les salaires et les pensions de retraite. Pour sa part, Nicolae
    Ciuca a précisé que les grands revenus ne seront non plus soumis à des impôts
    supplémentaires.




















    Echecs
    Le multiple champion mondial d’échecs Garry Kasparov a inauguré à Bucarest la
    tournée Superbet Chess Classic Roumanie 2023, qui se déroule du 6 au 15 mai
    dans le cadre du Grand Chess Tour. La compétition réunit les meilleurs joueurs
    d’échecs au monde en ce moment. Garry Kasparov et Teodora, une gamine de 12 ans
    qui a commencé à jouer aux échecs il y a quelques mois seulement ont donné le
    coup d’envoi symbolique de la tournée. La Roumanie y est représentée par Bogdan
    Deac (21 ans, 39e au monde) et Richard Rapport. Né en Hongrie, le
    numéro 13 mondial, Richard Rapport, âgé de 27 ans, a choisi de se transférer
    l’automne dernier sur les listes de la Fédération roumaine d’échecs pour jouer
    sous le tricolore bleu-jaune-rouge de la
    Roumanie.







    Handball – Le club champion de Roumanie au handball, Rapid Bucuresti, a été éliminé samedi en Norvège dans les quarts de finale de la Ligue des Champions par les Vipers Kristiansand sur le score de de 31à 40. Les norvégiennes ont l’occasion de défendre leur trophée remporté il y a un an. La deuxième représentante de la Roumanie dans la Ligue des Champions, le CSM Bucarest affronte dimanche également dans les quarts de finale les Danois de Team Esbjerg.

    Boxe – Le boxeur roumain Flavius Biea a remporté la ceinture du champion du monde IBA dans la catégorie poids moyens après sa victoire après 12 rounds contre l’argentin Juan Jose Velasco, vendredi soir. Même s’il a été assez clairement dominé par le sud-américain, Biea a été déclaré gagnant par deux des trois arbitres. Flavius Biea est devenu ainsi le 5e champion du monde de boxe professionnel après Mihai Leu, Leonard Doroftei, Lucian Bute et Adrian Diaconu.

    Serbie – Le président serbe, Aleksandar Vucici a promis de désarmer la Serbie, après les deux attaques aux armes qui ont choqué le pays. Mercredi, à Belgrade, un élève de 13 ans a tué par balles huit des ses camarades et un gardien alors que dans la nuit de jeudi, un jeune de 21 ans a tué huit personnes avec un fusil automatique et a blessé 14 autres dans un village à une soixantaine de kilomètres de la capitale serbe. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a transmis des condoléances pour la tragédie que subit actuellement la Serbie et a précisé que pour prévenir des violences dans les écoles de Roumanie, des groupes de travail ont été constituées, réunissant des représentants du ministère de l’Education, de l’Intérieur et du développement, qui travaillent pour élaborer des mesures à adopter dans le système de l’Education nationale. La nouvelle loi de l’Education nationale prévoit la possibilité de suspendre de l’école des élèves violents et l’installation de caméras de surveillance dans les salles de classe. Et pas dernièrement, l’installation de scanners à l’entrée dans les écoles est également envisagée.

    Météo
    Ciel couvert durant les prochaines 24 heures sur la moitié nord de la
    Roumanie et sur le relief ou des pluies sont attendus. Quelques nuages
    seulement sur le reste du territoire avec des pluies isolées. A l’intérieur de
    l’Arc des Carpates, des pluies à verse et des orages sont attendues. Des
    précipitations mixtes pluie/neige sont également probables sur les Carpates
    Orientales, à des altitudes de plus de 1 600 mètres. Les maxima iront de 12 à
    24 degrés.

  • 21.10.2022

    21.10.2022

    UE – Réunis à Bruxelles, les leaders de l’Union européenne ont décidé d’adopter une feuille de route pour arrêter la hausse des prix de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine et d’introduire de nouvelles sanctions à la Russie. Selon le président français, Emmanuel Macron, les mécanismes envisagés pourraient être mis en pratique « à la fin octobre, début novembre ». Il a estimé que les leaders communautaires «avaient envoyé aux marchés un signal très clair de leur détermination et unité ». Les chefs d’Etats et de gouvernements demandent à la Commission européenne de leurs transmettre d’urgence des décisions concrètes au sujet d’une série de mesures, y compris des interventions pour calmer la volatilité du prix du gaz. Les 27 Etats membres ont convenu de favoriser les achats en commun du gaz au niveau de l’UE à hauteur d’au moins 15% pour l’hiver 2023 – 2024. Les leaders européens ont demandé également d’accélérer les négociations avec des Etats producteurs « fiables » tels la Norvège et les Etats Unis. La Roumanie est représentée au sommet de Bruxelles par le président Klaus Iohannis.

    Grève – Les syndicalistes affiliés à la confédération Cartel Alfa comptent protester à nouveau aujourd’hui à Bucarest devant le palais présidentiel, après les manifs de jeudi devant le ministère du Travail et le siège du gouvernement. L’action s’inscrit dans une série de manifs organisées en début de semaine dans plusieurs villes de Roumanie. Les protestataires sont mécontents du manque de décision des autorités dans la gestion des problèmes majeurs qui touchent le niveau de vie de la population. Ils demandent la majoration des salaires et des retraites, la protection des revenus face à l’inflation, le contrôle des prix, la taxation des profits excessifs et le déblocage des négociations collectives.

    Ukraine – Le président ukrainien, Volodymyr Zelenski a accusé les troupes russes d’invasion d’avoir miné le barrage d’une centrale hydraulique placée sous leur contrôle dans la région de Kherson dans le sud du pays. Toujours à Kherson, quatre personnes ont été tuées après qu’un tir ukrainien aux missiles avait frappé un point de passage au ferry. Les autorités locales pro-moscovites de la région installées par l’armée russe ont fait savoir cette semaine qu’elles souhaitaient évacuer de 50 000 à 60 000 personnes dans les jours à venir, sur le fond de la contre-offensive ukrainienne.

    Grève Italie – Le ministère des AE de Bucarest avertit les ressortissants roumains se trouvant aujourd’hui en Italie que les aiguilleurs de vol de ce pays étaient en grève au niveau national. Selon les autorités de Rome, la grève devrait toucher plusieurs vols vers et depuis l’Italie, ainsi que certains services de transport en commun. Le ministère des AE de Bucarest rappellèle que les citoyens en détresse peuvent demander de l’assistance aux consulats généraux de Roumanie à Rome, Milan, Bologne, Turin, Triest, Bari et Catane.

    Economie – Près de 60% des Roumains déclarent que leur situation financière s’était empirée par rapport à l’année dernière, selon un baromètre financier trimestriel. Le taux des personnes touchées a augmenté de 10% par rapport aux trimestres précédents. Et les perspectives sont encore plus pessimistes ; plus de 55% des Roumains s’attendent à ce que leur situation financière s’empire à l’avenir, alors qu’en début d’année, ils étaient 40% à le croire. Les principaux élements énumérés qui ont mené à la détérioration de la situation financière sont les factures de gaz et d’électricité, la flambée du prix des produits alimentaires et la hausse du prix des carburants.

    Météo – Temps beau, mais frisquet en Roumanie. Les maximas varient pourtant de 11 à 20 degrés. 12 degrés seulement mais du soleil dans la Capitale roumaine.

    Londres – Apres la démission de la Première ministre britannique Liz Truss, une nouvelle course a Downing Street s’amorce vendredi, sous l’ombre des probables velléités de retour de Boris Johnson. Aucun candidat ne s’est encore officiellement déclaré pour ce scrutin interne au Parti conservateur au pouvoir, mais selon la presse britannique, l’ancien chef du gouvernement est prêt à se lancer dans l’arène, un peu plus de trois mois après avoir été poussé a la démission après une accumulation de scandales. L’ex ministre britannique des Finances Rishi Sunak est également en lice pour la course au fauteuil de premier ministre. M Sunak s’était porté candidat pour les fonctions de leader des conservateurs il y a deux mois aussi, lorsqu’il fut battu par Lizz Truss. A l’époque il avait averti que l’économie aurait à souffrir si Lizz Truss réduit les taxes, ce qui s’est passé d’ailleurs. Quel que soit le futur Premier ministre, il prendra la tête d’un parti miné par les divisions face a une opposition au plus haut dans les sondages, mais surtout d’un pays plongé dans une grave crise du cout de la vie. L’inflation dépasse les 10%, au plus haut depuis 40 ans, dans un contexte social tendu au Royaume-Uni, ou les grèves se sont multipliées ces derniers mois, notamment dans les transports. Le futur chef du gouvernement sera le cinquième depuis le référendum du Brexit en 2016 et le troisieme en deux mois.

  • 19.09.2022

    19.09.2022

    Justice – Durant les débats par articles qui se sont déroulés dans le cadre d’une réunion marathon deux jours durant, seulement quelques uns des 600 amendements déposés ont été adoptés. L’opposition accuse la politisation de la Justice et demande que les actes normatifs ne soient plus soumis au vote avant une opinion de la Commission de Venise suite à la saisine de l’Union Sauvez la Roumanie. Le ministre de la Justice, Catalin Predoiu affirme pourtant que l’élaboration des projets a pris en compte les avis de cette institution. Le prochain projet dans le paquet de lois de la Justice qui fera l’objet des débats au sein de la Commission parlementaire spéciale est celui qui gère l’organisation judiciaire.

    Belarus – Le ministère roumain des Affaires Etrangères a convoqué le chargé d’affaires par intérim du Belarus à Bucarest après les déclarations du président de cet Etat, Aleksandr Loukachenko selon lequel les Etats Unis poussaient l’Europe vers une confrontation militaire avec la Russie sur le territoire de l’Ukraine et que d’autres Etats, y compris la Roumanie y seraient directement impliqués. Bogdan Aurescu, le chef de la diplomatie roumaine a déclaré que « la Roumanie rejette fermement de telles affirmations inadmissibles qui alimentent la rhétorique reposant sur l’appel à la force et à la menace avec la force dans les relations internationales ». Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest rappelle que la Roumanie est un Etat membre de l’OTAN qui bénéficie de toutes les garanties sécuritaires qui y découlent.

    George Enescu – La dernière finale du Concours international George Enescu 2022 s’est achevé à Bucarest. Dans la section piano c’est Alexandra Segal d’Israël qui a remporté la Ière place. Le jeune musicien du Luxembourg, Benjamin Kruithof a remporté la section Violoncelle, et la roumaine Maria Marica la section violon. Dans la section de composition les gagnants ont été le sud-coréen, Shin Kim pour la musique symphonique et l’Italien Leonardo Marino pour la musique de chambre. Cette année, le Concours Enescu s’est déroulé sous la slogan « la musique de l’espoir » et a marqué le retour dans la salle de spectacles après deux ans durant lesquels les événements culturels se sont déroulées entièrement ou partiellement dans l’espace virtuel.

    Carburants – La coalition gouvernementale de Bucarest se réunit aujourd’hui pour débattre du maintien de la compensation de 50 bani, soit 10 centimes d’euros par litre de carburants, après la fin du mois en cours. Les autorités préparent des mesures d’économie de l’énergie dans le contexte de la baisse des livraisons de gaz de Russie et des efforts de réduire la dépendance énergétique du pays. Le premier ministre Nicolae Ciucă a annoncé que l’exécutif visait à introduire un programme censé stimuler le remplacement des ampoules classiques par des ampoules économiques. Ce qui plus est, chaque ministère doit présenter un plan de mesures visant la réduction du gaspillage énergétique. Entre temps, les dépôts de gaz de Roumanie ont atteint le seuil minimum de remplissage de 80% de leur capacité, conformément à l’objectif de l’Union européenne. D’ailleurs au niveau communautaire les stocks couvrent 84% de la capacité de stockage. Par ailleurs, l’Institut national de la statistique a annoncé que la Roumanie avait importé durant les sept premiers mois de l’année une quantité de gaz naturel de plus de 1,3 millions de tonnes, soit 17% environ inférieure à celle de la période similaire de l’année dernière.

    Funérailles – Les funérailles d’Etat de la reine Elisabeth II se déroulent aujourd’hui à Londres. 2 000 personnes y ont été invitées, dont 500 chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que de nombreux autres dignitaires étrangers. Le président roumain, Klaus Iohannis et sa majesté Margarita, la gardienne de la couronne de Roumanie et Radu le prince consort participent également aux funérailles de la souveraine britannique. Ces quatre derniers jours des centaines de milliers de britanniques ont passé de longues heures pour pouvoir passer par le cercueil de la reine, qui sera transféré aujourd’hui du Palais du Parlement à Westminster Abbey, où une cérémonie religieuse est prévue. Ensuite le cortège funéraire se dirigera vers l’Arc Wellington de Londres. Aucun avion ne survolera Londres durant cette période. Le dernier voyage de la reine Elisabeth II mènera jusqu’au Palais Windsor où elle sera enterré dans la crypte de l’église près de son époux, Philippe.

    Oradea – La ville d’Oradea située dans le nord-ouest de la Roumanie est arrivée sixième au classement des meilleures destinations touristiques, que ce soit pour un simple weekend ou pour une période plus longue, dans un classement réalisé à partir des votes de 500 000 touristes du monde entier, a annoncé le Ministre roumain du tourisme. Selon le classement Europe’s best destinations, Oradea est considérée comme un modèle parmi les destinations touristiques roumaines, avec son paysage architectural surprenant et la diversité de sa programmation culturelle. Le classement comprend des destinations touristiques situées dans toute l’Europe, et la Roumanie réussit à surclasser des pays comme l’Angleterre, l’Italie, la Grèce ou l’Autriche. Désignée cette année comme « la plus belle destination Art nouveau » d’Europe, Oradea mérite de se trouver sur la liste des destinations touristiques qu’il faut avoir visité au moins une fois dans sa vie, a ajouté le ministre.

    Manif – Des milliers de protestataires s’étaient réunis dimanche devant le siège du gouvernement de Chisinau, en République de Moldova voisine, pour dénoncer l’inflation à la hausse et la flambée des tarifs des carburants, demandant aussi la démission de la présidente pro-occidentale Maia Sandu. Selon l’agence de presse Reuters, ce fut la plus grande manifestation de cette petite république ex-soviétique depuis la réélection de Maia Sandu en 2020. A ce moment-là, celle-ci avait promis de lutter contre la corruption. « Moldova est actuellement en mort clinque, à cause des autorités actuelles », a déclaré Dinu Turcanu, un politicien d’opposition.

    Météo – Il fait particulièrement froid sur l’ouest, le nord et le centre du pays, alors que sur les autres régions, les températures touchent les moyennes pluriannuelles. Le ciel est couvert et il pleut sur les régions à l’intérieur de l’arc des Carpates. A plus de 1 600 mètres d’altitude, il y a des précipitations mixtes pluies – neige. Les maxima vont de 10 à 25 degrés. 20 degrés sous un superbe soleil d’automne à Bucarest.

    Vent – Le vent fort qui a soufflé dimanche à travers la Roumanie a produit aussi des bénéfices. Selon une annonce publiée sur la page Facebook du Système énergétique national, la consommation d’électricité du pays a été assurée en grande partie de sources éoliennes. Plus de 40% de la production énergétique du pays a été produite par des centrales éoliennes, 20% par des centrales nucléaires et 13% par des centrales hydrauliques – a annoncé le Système énergétique national.

  • « Framing the Change »

    « Framing the Change »

    Organisée au Royaume-Uni par l’Institut culturel roumain de Londres en partenariat avec les festivals roumains Astra Film de Sibiu et One World Roumanie, mais aussi avec les festivals britanniques de Sheffield Doc Fest et d’Open City Doc, la première rétrospective du film documentaire roumain contemporain se déroule du 26 avril au 31 juillet sous le titre « Framing the Change » / « Encadrer le changement ». Plus de 30 films et événements se trouvent à l’affiche de ce projet qui se propose d’offrir au public une incursion dans l’univers roumain des deux dernières décennies. Les documentaires révèlent donc de l’actualité roumaine sous différents aspects : les effets de la migration en masse, la perspective religieuse et laïque, l’écart entre l’éducation à l’école et celle en famille, ou encore l’histoire récente du pays. Le festival comporte aussi une sélection de films qui proposent des introspections dans la vie personnelle de leurs réalisateurs ou qui mettent en lumière la variété de styles et l’esthétique différente qui se retrouvent dans le cinéma roumain contemporain.

    Réalisée par Adina Marin, la première partie de cette rétrospective cinématographique propose des noms tels Alex Brendea, Dumitru Budrala, Radu Ciorniciuc, Răzvan Georgescu, Oana Giurgiu, Florin Iepan ou Alexandru Solomon, pour vous donner seulement quelques exemples. Adina Marin : « Je me suis réjouie de mettre en place ce projet qui a eu comme point de départ une initiative de Magda Stroe, qui dirige l’ICR de Londres. C’est elle qui a voulu réaliser une petite rétrospective du film documentaire roumaine et c’est grâce à ses efforts que le projet a fini par se concrétiser sous la forme actuelle. Au fur et à mesure que le temps passe, le documentaire roumain est devenu un sujet de plus en plus ample et compliqué que l’on n’aurait pas pu épuiser en deux ou trois projections. Quant à la sélection des titres, je dois dire qu’au moment où l’on se propose de faire une rétrospective, soit on met à l’affiche tous les films sortis dans cette période-là, ce qui est impossible, soit on finit par faire un choix qui est automatiquement subjectif. Or, mon petit côté subjectif m’a poussée à regarder en arrière, vers tous les documentaires à l’affiche déjà du Festival Astra Film pour en choisir ceux ayant marqué un tournant dans la carrière de leur réalisateur ou ceux ayant raconté des histoires d’actualité. Cela m’a beaucoup touchée de revoir tous ces films pour faire mon choix. Ce fut comme si j’avais rencontré d’anciens copains. J’étais très curieuse de voir l’impact que tous ces films auraient pu encore avoir une fois les années passées. Et, à ma grande surprise, je me suis rendu compte qu’en fait, l’une des qualités du film documentaire, c’est sa force de rester d’actualité. Il n’est pas périssable. Bien sûr, on peut avoir affaire à une technologie dépassée, mais quelle que soit l’évolution des techniques, le documentaire conservera cette qualité de surprendre tel ou tel moment, tout en offrant au public des connotations diverses. »

    En ouverture de la rétrospective du film documentaire roumain contemporain de Grande Bretagne – une discussion avec Adina Marin du Festival Astra Film, Andrei Rus de One World Roumanie, Cíntia Gil de Sheffield Doc Fest et Michael Stewart d’Open City Docs, animée par le journaliste Jonathan Romney. Adina Marin : « J’ai trouvé très intéressante cette proposition lancée par l’ICR de Londres d’organiser ce débat qui nous a permis, à moi et à Andrei Rus, d’argumenter le choix des films auquel on avait procédé. Quant aux invités, les discussions se sont déroulées entre des gens qui, d’une manière ou d’une autre, sont entrés en contact avec le documentaire roumain ces 20 dernières années. La discussion s’est avérée très intéressante, surtout qu’elle a mis en lumière plusieurs points de vue, en dehors de notre perspective à nous, les programmateurs du festival. Je me suis réjouie de me retrouver en présence de Jonathan Romney qui s’intéresse non seulement au film documentaire, mais au cinéma roumain en général et dont les chroniques, je les lis depuis des années. Notre débat est intervenu peu de temps avant le Gala des Oscars. Cela nous a permis de créer une sorte de pont entre le documentaire « Sur la route », réalisé par Dumitru Budrala en 1998 et « l’Affaire Collective » d’Alexander Nanau, deux fois nominé aux Oscars. »

    Prévue du 15 au 31 juillet, la deuxième partie de la rétrospective du film documentaire roumain comporte une sélection réalisée par le critique Andrei Rus, directeur et programmateur du Festival One World Roumanie. Les films seront diffusés sur les réseaux en ligne de l’ICR de Londres et ils seront sous-titrés en anglais. Sur l’ensemble de tous ces documentaires, une partie sera également disponible pour un bref laps de temps seulement au Royaume-Uni. Pour plus de détails, veuillez consulter le site de l’Institut culturel roumain de Londres. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Le rail et l’heure exacte

    Le rail et l’heure exacte

    Les gens d’aujourd’hui prennent le concept d’heure exacte comme allant de soi. Notre temps est régi par des rendez-vous pris et par des tâches qui doivent être exécutées à des heures précises. Entourés de tant de montres et d’horloges, numériques ou mécaniques, nous savons à tout moment l’heure qu’il fait. Pourtant, ce savoir, cette maîtrise de l’heure n’est pas moins une donne de date récente, intimement liée à l’apparition et au développement du rail. Mesurer le temps avec précision, connaître l’heure à tout moment, respecter l’horaire établi, tout cela n’est pas sans lien avec le développement du chemin de fer, peut-être le premier et le plus important résultat de la révolution industrielle.

    L’historien Dorin Stănescu nous aidera à détailler les aléas de cette relation construite entre le concept d’heure précise et la grande invention du 19e siècle. Car le rail, apparu en Angleterre en 1830, fera dire aux Britanniques : « Ce fut le cadeau que les Anglais ont fait à l’humanité ». Dorin Stănescu : « Dès le départ, les Anglais ont été confrontés à la question du timing, de la synchronisation de l’heure. Vous savez, au début, le trafic était modeste. Le déplacement se faisait sur une seule voie. Mais l’engouement rapide pour ce nouveau moyen de locomotion avait très vite soulevé le problème de la synchronisation horaire. Parce que les montres mal synchronisées des conducteurs de train ont provoqué des accidents terribles, avec des victimes et des dégâts conséquents, enfin, vous imaginez ce que cela pouvait être. »

    Qui plus est, chaque ville vivait alors à son temps solaire. Qu’à cela ne tienne ! Les Anglais ont vite fait de trouver la parade. Dorin Stănescu : « Dès 1840, le capitaine Basil Hall avait proposé à ce que tous les offices de poste du royaume adoptent l’heure de Londres. La Poste a pourtant opposé une fin de non-recevoir à la proposition, osée en effet pour l’époque. Mais l’administration des chemins de fer avait tout de suite compris la part qu’elle pouvait en tirer de la proposition du capitaine Hall. Et très vite, une première compagnie, la Great Western Railway, introduit la même heure le long de ses rails. Ce fut l’heure de Londres, fournie par l’Observatoire astronomique de Greenwich. Ce sera dorénavant l’heure du chemin de fer britannique. »

    Pour ce qui est de l’espace roumain, à la fin du 19e siècle, il se trouvait dans une course effrénée à la modernité, pour rattraper son retard technologique par rapport à l’Occident européen. La Roumanie ne tardera donc pas à embrasser, avec enthousiasme, la trouvaille anglaise. Dorin Stănescu nous le confirme : « Le chemin de fer fait son entrée en 1869. C’est lui qui favorisera, comme partout, l’utilisation du même fuseau horaire. Et l’on adopte rapidement le modèle anglais, où le fuseau qui a cours dans la capitale, à Bucarest, devient l’heure du pays. Certes, avant 1890, il n’y avait qu’un nombre assez modeste de trains, et le risque d’accidents était minime. Puis, en 1893, la France, l’Allemagne et l’empire d’Autriche-Hongrie adoptent le même fuseau. Et l’idée fait doucement son chemin en Roumanie aussi. L’heure de Bucarest sera établie, toujours en relation avec l’heure indiquée par l’Observatoire de Greenwich, grâce à la coopération entre deux institutions relativement nouvelles : les Chemins de fer et l’Institut météorologique roumains. Stefan Hepites, le premier directeur de ce dernier, fut la cheville ouvrière du projet. »

    Standardiser et synchroniser l’heure nous a depuis évité bien de tragédies. Ce n’est que par la suite que l’on avait compris tout l’intérêt que l’on pouvait en tirer, dans le fonctionnement des entreprises et des institutions, ou encore dans notre quotidien. Dorin Stănescu : « Pour mesurer le temps, Stefan Hepites avait fait construire une salle méridienne, comme cela se faisait partout pour mesurer le temps. A la demande du gouvernement, il s’était déplacé en Allemagne, pour étudier le système utilisé là-bas. Une fois rentré à Bucarest, il proposa que l’heure exacte soit marquée tous les midis par des coups de canon. De la sorte, tout le monde pouvait régler sa montre. Cela se passait en 1895. Seulement, l’essai échoua. En effet, les coups de canon tirés depuis l’Observatoire de Bucarest ne pouvaient être entendus dans toute la ville. La solution finalement adoptée fut celle du télégraphe. Une connexion fut établie entre l’Institut météorologique et la gare la plus proche, la gare Filaret. Alors, tous les midis, l’heure exacte était envoyée par télégraphe à toutes les gares du pays. Très vite, la solution fut également embrassée par les PTT et par les autres institutions publiques. Vers l’an 1900, l’heure de Bucarest était adoptée à travers tout le pays. Un proverbe y était né à l’époque, qui voulait dire, en gros : « c’est la gare qui donne l’heure du pays ». Par ce proverbe, les gens reconnaissaient au fond le rôle du rail dans le processus de synchronisation du temps national. »

    Mais ce changement somme toute technique a aussi bouleversé le quotidien des gens. Dorin Stănescu : « Concernant l’impact que cette standardisation horaire a eu dans un premier temps, l’on trouve trace dans la littérature de l’époque. Prenez, par exemple, les premiers romans de Bolintineanu, intitulés « Emanoil » et « Elena ». Prenez « Ciocoii vechi și noi », soit, en français, « Les boyards de l’ancien temps et les nouveaux riches », le roman de Nicolae Filimon, voire les nouvelles de Ion Luca Caragiale, notamment celle parue en 1899 et intitulée, à juste titre, « Le rail », où l’heure exacte devenait une véritable obsession. »

    Dotées d’horloges performantes, les gares et le rail sont devenus le symbole de la rigueur et de la précision. Dès 1950, la radio publique avait repris le flambeau et ravi, du coup, la vedette au rail, et ce sera sur les ondes hertziennes que l’heure exacte sera dorénavant partagée avec tout un chacun. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 13.11.2020

    13.11.2020

    Pandémie – Le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte en Roumanie, à commencer par ce samedi. Selon le chef du département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, les mesures de protection sanitaire décidées antérieurement aux côtés des spécialiste épidémiologistes restent en vigueur et seront valables y compris durant l’élection parlementaire du 6e décembre. Pour ce qui est des bureaux de vote organisés à l’étranger, un ordre commun des ministères de la Santé et des AE sera émis pour réglementer les procédures sanitaires pendant le vote. De même, le gouvernement de Bucarest offrira temporairement, pendant la période de la pandémie, le droit à la libre pratique aux médecins licenciés des facultés de médecine et aux médecins résidents, quel que soit leur année de formation, pour qu’ils puissent travailler sous surveillance dans les hôpitaux ayant des sections pour les malades de Covid -19.

    Vendredi, la Roumanie a rapporté près
    de 9500 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus dépistés en 24h. 1149
    malades sont actuellement en soins intensifs, alors que 174 malades de Covid
    dont décédés en Roumanie ces 24 dernières heures.

    Pays à risque – A Bucarest, le comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays à risque épidémiologique élevé dont les voyageurs seront placés en quarantaine une fois arrivés en Roumanie. La liste entre en vigueur ce vendredi. Parmi les pays se trouvant dans la zone jaune, dont les voyageurs seront tenus à s’isoler à domicile pendant 14 jours figurent l’Arménie, l’Autriche, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, la France, la Jordanie, l’Italie, la Lituanie, Les Pays-Bas, la Pologne, La Slovaquie, l’Espagne, le Portugal, et la Hongrie. Par ailleurs, à compter du 23 novembre, toute personne arrivant en Espagne depuis un pays à risque épidémiologique devra présenter un test négatif au Sars-Cov-2 effectué au maximum 72 h d’avance, alors que le document doit être rédigé en anglais ou en espagnol. S’y ajoute un formulaire sur l’état de santé de chaque voyageur, à remplir avant le voyage en Espagne.

    Economie – La Roumanie a connu une baisse de 6% de son économie au 3e trimestre de cette année, par rapport à la même période de 2019, constate l’Institut national de la statistique. En revanche, par rapport au trimestre antérieur de 2020, l’économie roumaine a enregistré une croissance de 5,6%. De même, entre le 1er janvier et le 30 septembre 2020, le PIB de la Roumanie a baissé de 5,1% par rapport à la même période de 2019. Livres – La 27e édition de la foire du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie se déroulera du 16 au 22 novembre exclusivement en ligne. Il s’agit notamment d’assurer la continuité de ce riche événement culturel d’une tradition de plus d’un quart de siècle. Des événements en ligne seront diffusés sur le site www.gaudeamus.ro et sur la page Facebook de la foire : interviews avec les différents écrivains dont les livres pourront être achetés dans le cadre de la foire, débats, lancements de livres, messages lancés par les auteurs. Le président honoraire de cette édition et l’écrivain roumain Norman Manea.

    Musées – En Roumanie, la 16e édition de la Nuit des musées prévue le 14 novembre aura lieu en ligne cette année en raison de la pandémie. Une soixantaine de musées et d’opérateurs culturels des quatre coins du pays y proposent des activités interactives sur les réseaux sociaux et sur leurs sites ainsi que sur le site du Réseau national des musées.

    Londres – A compter du 1er janvier prochain, les ressortissants de l’UE peuvent se rendre en Grande Bretagne sans visa pour une période maximum de 6 mois, selon le nouveau système d’immigration, publié par Londres. Plusieurs entrées au Royaume Uni sont permises au cours de la période mentionnée, mais il sera impossible d’y vivre pratiquement en se servant de la procédure des visas répétés, ni d’y travailler, ni d’y accéder des fonds publics. Pour travailler, vivre ou étudier en GB, il faudra demander un visa. Celui-ci sera accordé selon un système de points et il faudra remplir une demande de visa sur le site du gouvernement britannique. Les points sont accordés en fonction des critères remplis, selon les exigences de Londres.

    Météo – Ciel couvert et temps morose – aujourd’hui notamment dans le sud de la Roumanie et par endroits sur le reste du territoire. On attend des précipitations mixtes sur les sommets des montagnes, où le vent est plus fort aussi. Les maxima de la journée iront de 6 à 13 degrés. 8 degrés sous un ciel gris à midi à Bucarest.

  • La dynamique des relations internationales à la une du Brexit

    La dynamique des relations internationales à la une du Brexit

    Décidée il y a près de trois ans lors d’un référendum populaire, la séparation du Royaume-Uni de l’Union européenne, prévue initialement pour le 29 mars dernier, et différée à plusieurs reprises, est entrée en ligne droite après que le Parlement de Londres, dominé par les conservateurs, gagnants lors des dernières élections, eut avalé la loi de retrait, négociée par le gouvernement britannique. Le Royaume-Uni sortira donc bel et bien de l’Union le 31 janvier prochain. Il n’en reste pas moins que négocier la nature de la future relation qui reliera le Royaume-Uni à l’UE. Ces deux espaces, liés sans doute par mille solidarités culturelles, historiques, économiques et de sécurité devront donc trouver une nouvelle formule de cohabitation.

    Que deviendrait l’UE après le départ de la Grande-Bretagne, premier contributeur militaire actuel de l’Union? L’analyste en politique étrangère Andrei Ţărnea essaye de nous éclairer. « Le Brexit ne changera pas à priori les fondements de la politique de sécurité du Royaume-Uni et la nature des menaces qu’il doit affronter, et qui est plutôt partagée avec l’Union européenne dans son ensemble. Mais le Brexit changera la nature de la coopération militaire entre la Grande-Bretagne et l’UE, y compris d’un point de vue légal. Puis, il y a la question des résidents européens qui vivent au Royaume Uni, et des citoyens britanniques qui résident dans l’Union. La Roumanie aussi compte un nombre significatif de ses nationaux établis au-delà de la Manche. L’on compte des étudiants, mais également des travailleurs ».

    Mais le Brexit changera forcément aussi le rapport de forces au sein de l’UE, entre les Etats membres de l’Union. Déjà, les deux, trois dernières années, la voix britannique a été de moins en moins audible à Bruxelles, estime Andrei Ţărnea. On revient dorénavant au moteur franco-allemand, une formule, certes, différente de celle que l’on avait connue au début de l’UE, mais une formule qui reprend des couleurs, dans un contexte géopolitique international, régional et économique bouleversé. Andrei Ţărnea :« L’on revient à cette formule historique. La Grande-Bretagne n’était d’ailleurs pas membre fondateur de l’Union. Elle a pu rejoindre l’Union seulement après que De Gaulle eut quitté le pouvoir en France. De Gaulle s’était opposé à l’entrée du Royaume-Uni dans ce que c’était alors la Communauté économique européenne, devenue plus tard l’Union européenne. Le fait que la Grande Bretagne a toujours été partisane de l’élargissement de l’Union a son importance dans le contexte. Elle soutenait un élargissement basé sur le marché commun et sur le fonctionnement cohérent des Etats qui adhérent à une communauté de principes et de valeurs démocratiques. »

    Mais que serait différent demain, quelle serait la nouvelle dynamique des relations internationales, une fois le Brexit acté ? Iulian Chifu, à la tête du Centre pour la prévention des conflits, met en exergue le changement attendu au niveau de l’Union européenne. « La sortie annoncée du Royaume-Uni de l’UE, seul Etat membre de l’Union, avec la France, membre du Conseil permanent des Nations Unies et détenteur de l’arme nucléaire, laissera la voix libre à l’affirmation de la singularité française au sein de l’Union, que l’on veuille ou non. La France envisagera donc, et elle a déjà commencé à le faire, une plus grande responsabilité, un rôle plus important dans la défense européenne. Il est certain qu’il est difficile d’accepter que la défense de l’Europe tombe dans l’escarcelle de la France seule. Surtout, si de cette équation l’on éliminait les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la Norvège et la Turquie, en plus des Etats européens qui ont déjà fait le pari de la neutralité, tels l’Autriche, la Suède, la Finlande, le Danemark et l’Irlande. Il y a une mise financière, bien évidemment. Mais par-dessus tout, le retrait britannique laissera un vide, parce que, au niveau de l’Union, la Grande-Bretagne a joué un rôle d’arbitre, un rôle censé équilibrer les rapports des forces. Vous connaissez l’adage du perfide Albion, qui n’a jamais d’alliés permanents, mais suit toujours ses intérêts. Eh bien, c’est en suivant cette politique que le Royaume-Uni était l’allié de l’Allemagne en matière de politiques économiques, et l’allié de la France en matière de défense. Maintenant, le Brexit vient modifier cet équilibre au sein de l’Union et, à l’avenir, le poids du couple franco-allemand se retrouvera renforcé. Leurs voix mises ensemble ne pourront être renversées que par les voix réunies des 13 Etats membres qui les suivent dans la hiérarchie européenne en termes de puissance, poids stratégique, voix. Pour faire bref, le couple franco-allemand imposera dorénavant son agenda au sein de l’Union ».

    Et au professeur Chifu de souligner combien les conséquences du Brexit dépasseront de ce fait, et de loin, le poids actuel du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 13.12.2019

    13.12.2019

    UE – L’UE espère qu’il y aura un vote rapide sur le Brexit au Parlement britannique et s’attend à ce que Londres exprime clairement ses intentions après la victoire du premier ministre Boris Johnson au scrutin législatif de ce jeudi. Cette déclaration a été faite par le président du Conseil Européen, Charles Michel, à Bruxelles, à la réunion du Conseil. Présent aux débats, le président roumain Klaus Iohannis, a déclaré par la suite que le résultat des élections britanniques était « très bon » pour les Roumains vivant au Royaume Uni et que Boris Johnson était favorable à un Brexit avec accord.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest poursuit les modifications législatives en engageant sa responsabilité cette fois-ci sur l’abrogation de plusieurs aspects du Décret 114 considérés comme nuisibles à l’économie car portant sur la mise en place de plusieurs initiatives dans le domaine des investissements publics, de mesures fiscales et budgétaires, sur la modification de différents actes normatifs et sur la prorogation de plusieurs délais. L’Exécutif souhaite éliminer entre autres des taxes du secteur énergétique, des communications et du système bancaire, les conditions concernant le 2e pilier des pensions de retraites et supprimer aussi le Fonds souverain d’investissements. Le salaire minimum restera toutefois le même dans le BTP.

    Dette – Le gouvernement de Bucarest a décidé de payer la dette de l’Etat roumain face à deux hommes d’affaires, afin d’éviter le blocage de la compagnie d’aiguilleurs du ciel, ROMATSA. Cette dette est issue d’un procès d’il y a quelques années, lorsque la Cour d’arbitrage international a donné gain de cause aux deux hommes d’affaires qui doivent recevoir 84 millions d’euros de la part de l’Etat roumain. Depuis, des intérêts et de pénalités ont aussi été accumulés, si bien que la somme à payer se chiffre maintenant à 400 millions d’euros.

    Affaires – Le milieu d’affaires de Roumanie est bien consolidé. En même temps, la solidarité et la compétitivité sont des points importants de l’économie du pays, a déclaré ce vendredi lors d’une réunion spécialisée, Radu Florescu, le vice-président de la Chambre de Commerce roumano-américaine (AmCham Roumanie). L’ouverture face au milieu d’affaires témoigne de la volonté du nouveau gouvernement libéral dirigé par Ludovic Orban d’utiliser les ressources à sa disposition pour la croissance économique du pays, a-t-il encore ajouté. La Coalition pour le développement de la Roumanie a réuni vendredi les représentants des organisations chargées de sa coordination, qui ont présenté au premier ministre les directions prioritaires d’intervention pour le développement de la Roumanie. A cette occasion, la Coalition a signé la Déclaration de coopération avec le Gouvernement de la Roumanie, fixant leurs priorités pour la période à venir. A commencer par le mois de janvier, l’Association des Hommes d’affaires de Roumanie assurera la direction de la Coalition pour le développement de la Roumanie pendant un nouveau mandat de 6 mois.

    Visa Waver – Les Etats-Unis et l’UE se sont engagés à coopérer afin de soutenir la levée de visas pour les ressortissants de Bulgarie, Chypre, Croatie et Roumanie, par l’inclusion de ces pays au programme Visa Waiver, fait savoir un communiqué du Conseil de l’UE. L’accès à ce programme du Département d’Etat américain permet aux habitants des pays inclus de voyager sans visa aux Etats-Unis à des fins touristiques ou d’affaires pendant un maximum de 90 jours. Pour ce qui est de la Roumanie, Bucarest poursuit les efforts pour être inclus au programme. La Déclaration commune entre la Roumanie et les Etats-Unis, signée le 20 août dernier par les présidents roumain, Klaus Iohannis, et américain, Donald Trump, réitère le soutien américain pour les efforts déposés par la Roumanie pour devenir éligible au programme Visa Waiver.

    Violons – Les Etats-membres de l’UE ont exporté l’année dernière 105.000 violons d’une valeur totale de 23,3 millions d’euros, la Roumanie étant le plus grand exportateur de violons du bloc communautaire vers le reste du monde.. Plus de la moitié des exportations roumaines ont visé d’autres Etats-membres. A part la Roumanie, d’autres grands exportateurs de violons sont le Danemark, l’Allemagne, la Grande Bretagne et la République tchèque. Plus de la moitié des violons exportés par l’UE sont arrivés aux Etats-Unis et en Corée du Sud. D’autres ont gagné le Japon, le Canada et l’Australie. Ces données ont été publiées ce vendredi par l’Eurostat, l’office statistique de l’UE, à l’occasion de la Journée mondiale du Violon, célébrée le 13 décembre.

    Football – Le club champion de football de Roumanie, CFR Cluj (nord-ouest) s’est qualifié dans les 16e de finale de la Ligue Europa, après avoir vaincu les Ecossais de Celtic Glasgow sur le score de 2 – 0, jeudi, dans un match du Groupe E. Ayant réussi 4 victoires, les Roumains participeront au « Printemps européen » aux côtés des Ecossais. Le tirage aux sorts pour l’étape suivante aura lieu lundi prochain.

    Météo Les météorologues roumains ont émis une alerte jaune au blizzard et au dépôt d’une couche consistante de neige pour la zone de haute montagne de la moitié sud du pays, valable jusqu’à samedi matin. Sur le relief, à plus de 1700 m d’altitude, des chutes de neige sont prévues et le vent soufflera fort, en rafales de plus de 70-80 km/h. Il y aura du blizzard et la visibilité baissera en conséquence. Dans les autres régions, des pluies sont signalées. Les maxima de la journée vont de 3 à 13°. 5 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 04.12.2019 (mise à jour)

    04.12.2019 (mise à jour)

    OTAN — Le sommet de l’OTAN de Londres s’est achevé mercredi par une déclaration commune des 29 Etats membres. En dépit des dissensions majeures entre alliés, la solidarité, l’unité et la cohésion de l’Alliance sont réaffirmées dans le document. La déclaration indique aussi que les actions agressives de la Russie constituent une menace à l’adresse de la sécurité euro-atlantique. Présent au sommet, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré qu’il faut établir les menaces auxquelles l’Alliance doit faire face, qui sont les adversaires, et comment l’OTAN se rapporte aux nouvelles puissances. Selon le chef de l’Etat, la principale conclusion de la réunion, c’est que l’Alliance est unie et forte. A l’occasion, l’importance d’allouer des ressources de manière équitable pour la défense a été réitérée, et les nations qui n’ont pas contribué par un pourcentage de 2% du PIB ont pris l’engagement ferme d’accélérer la procédure d’allocation budgétaire pour atteindre ce niveau, a précisé Klaus Iohannis. Le processus de réflexion a également été un thème de la réunion, ainsi que l’établissement de stratégies pour l’OTAN, et il a été décidé, selon le président roumain, qu’un tel processus démarre sous la houlette du secrétaire général de l’Alliance. Mardi soir, le chef de l’Etat roumain a participé à la réception donnée au Palais Buckingham par la Reine Elizabeth II en l’honneur des leaders des Etats membres de l’OTAN.



    Justice — La Chambre des députés de Bucarest a adopté, en tant qu’assemblée décisionnelle, la proposition d’abroger la Loi relative au recours compensatoire avec 272 voix pour et 5 abstentions. Cet acte règlementaire a été très controversé, parce qu’il a permis la mise en liberté de manière anticipée de plusieurs milliers de détenus. Certains d’entre eux, condamnés pour des faits graves, ont récidivé. Le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, expliquait récemment que la rédaction défectueuse de la loi avait mis en danger les citoyens de la Roumanie. Il a précisé que le ministère qu’il dirige avait élaboré un texte transitoire comprenant des mesures à appliquer à l’avenir dans les centres pénitentiaires dont la situation précaire a généré de nombreuses requêtes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Les autorités souhaitent surtout améliorer la qualité des lieux de détention.



    BERD — Le premier ministre roumain Ludovic Orban souhaite une coopération aussi étroite que possible avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, concrétisée dans des projets d’investissements et d’assistance technique, dans des domaines tels l’infrastructure de transport, l’énergie, la santé, mais aussi dans le secteur du BTP. Le chef du cabinet de Bucarest a eu mercredi, à Bucarest, une rencontre avec une délégation de la BERD, dirigée par Charlotte Ruhe, directrice pour l’Europe centrale et de l’Est, apprend-on par un communiqué du gouvernement. La rencontre visait à présenter la nouvelle stratégie de la Banque par pays pour la période 2020 — 2025.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participera jeudi, à Bratislava, à la 26e Réunion du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L’occasion de réaffirmer les objectifs-clé de la Roumanie au sujet de la sécurité et de la coopération en Europe. Dans le cadre des débats sur l’architecture européenne de sécurité, Bogdan Aurescu confirmera l’engagement de Bucarest par rapport aux valeurs du multilatéralisme et pour soutenir les efforts de renforcement du rôle de l’OSCE, précise le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué transmis mercredi. A l’occasion de la participation à la réunion ministérielle de l’OSCE, le ministre roumain aura toute une série de rencontres bilatérales avec ses homologues des pays participants.



    Exercice — Plus de 75 spécialistes roumains participent à Cyber Coalition 2019, l’exercice de défense cybernétique le plus important organisé par l’OTAN, qui a lieu du 2 au 5 décembre dans la ville estonienne de Tartu, a annoncé le ministère de la Défense de Bucarest. Selon la source citée, l’exercice vise à instruire et à tester la capacité de réaction de l’Alliance de défendre ses infrastructures critiques face à des défis tiers lorsqu’on opère dans un domaine ouvert aux confrontations cybernétiques.



    PSD — La future direction du Parti social-démocrate (d’opposition) sera élue par un congrès extraordinaire qui aura lieu le 29 février. La décision a été prise mercredi par les leaders sociaux-démocrates réunis en leur première séance du Comité exécutif après l’élection d’une direction par intérim du parti. Rappelons que Viorica Dăncilă a démissionné après son échec clair à la récente présidentielle face au chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le parti national libéral, au pouvoir. C’était une deuxième défaite électorale du PSD après celle des élections européennes.



    Condamnation — L’auteur de l’attentat terroriste perpétré il y a une année dans un centre commercial de Braila, dans le sud-est de la Roumanie, une homme de 21 ans a été condamné à une peine record de 30 ans de prison ferme. Il a été condamné pour plusieurs infractions : trois tentatives de meurtre, vol avec violence, conduite d’un véhicule sous l’influence de l’alcool, délit de fuite et trouble à l’ordre public. Le 11 novembre 2018, un homme a blessé une dizaine de personnes, dont deux enfants, âgé de 11 à 13 ans, après avoir entré effectivement au volant d’une voiture dans un centre commercial de Braila, juste après avoir poignardé un homme et blessé deux piétons sur le périphérique de la ville. Selon les procureurs, le condamné avait du discernement au moment des faits. Son plan était de tuer autant de personnes que possible et puis de se suicider. Il voulait ainsi attirer l’attention de l’opinion publique sur une idée extrémiste radicale d’exterminer le plus de Roumains que possibles qui ne correspondaient pas à son idée de qualité humaine, ce qui constitue un fait de terrorisme, expliquent les autorités.



    TIC — Le marché roumain des TIC atteindra un volume de 5,9 milliards d’euros jusqu’à la fin de l’année en cours, près de 80% étant des exports, selon la plus récente étude réalisée par l’Association patronale de l’industrie de logiciels et de services. Cette tendance se maintiendra les deux prochaines années, et le nombre de salariés sera en hausse constante. Près de la moitié des revenus totaux sont générés par de grandes compagnies, avec plus de 250 salariés, suivies par les petites (avec moins de 50 salariés) et par les compagnies moyennes (entre 50 et 249 salariés). Les sociétés à capital étranger, même si elles ne représentent que 10% du nombre total, génèrent 73% des revenus du marché et ont un rythme de croissance soutenu, de près de 12% par an, par rapport aux sociétés roumaines, qui génèrent environ 27% du marché et ont marqué une stagnation ces trois dernières années. La plupart des compagnies informatiques sont à Bucarest et dans le nord-ouest du pays.



    Main d’œuvre — En Roumanie, les coûts des employeurs avec la main d’œuvre ont été cet automne de 13% supérieurs par rapport à l’automne dernier, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendues publiques ce mercredi. Les domaines les plus touchés par la majoration du cout horaire de la main d’œuvre ont été l’Education, le BTP, les activités professionnelles, scientifiques et techniques, l’hôtellerie et la restauration et les activités culturelles et de divertissement. Les chiffres de l’Institut national de la statistique illustrent le fait que durant le troisième trimestre de cette année les couts des employeurs avec la main d’œuvre ont augmenté aussi par rapport au trimestre précédent avec plus de 2%.



    Handball — La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a connu une deuxième défaite dans le Groupe C de la Coupe du Monde au Japon. Elle s’est inclinée face au Monténégro sur le score de 26 à 27. Au cours des précédents matchs, la Roumanie a perdu le match contre l’Espagne et remporté les rencontres avec le Sénégal et le Kazakhstan. Afin de se qualifier dans les groupes principaux, la Roumanie doit absolument vaincre la Hongrie au cours du dernier match. Dans le même groupe C, l’Espagne a vaincu le Kazakhstan pour accéder à l’étape suivante de la compétition.

  • 03.12.2019 (mise jour)

    03.12.2019 (mise jour)

    OTAN Les leaders des pays de l’OTAN se retrouvent à Londres ces mardi et mercredi pour le sommet qui marque le 70e anniversaire de l’Alliance de l’Atlantique nord. A l’occasion, le président roumain Klaus Iohannis doit souligner l’importance de l’unité et de la solidarité entre les alliés et exposer la vision de la Roumanie quant aux évolutions du climat de sécurité au niveau régional et global. Selon Bucarest, dans le contexte actuel, une relation transatlantique forte est vitale, tout comme la cohésion de l’OTAN. Selon l’envoyé de Radio Roumanie à Londres, l’on s’attend à l’adoption d’une brève déclaration publique au cours des réunions, pour mettre en évidence les principaux progrès et préoccupations à haut niveau. Il est possible qu’un processus de réflexion sur le futur de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord soit lancé à la réunion de mercredi des chefs d’Etat, notamment dans le contexte des récentes déclarations du président français Emmanuel Macron selon lequel l’OTAN se trouve en état de mort cérébrale, mais aussi vu le désengagement progressif des Etats-Unis, sans oublier les interventions militaires de la Turquie, faites sans consultation des alliés. La direction de l’OTAN et la chancelière allemande Angela Merkel ont pris position pour défendre l’Alliance, qui est, selon eux, plus nécessaire que jamais.


    Justice – La Commission juridique de la Chambre des Députés de Bucarest a adopté mardi, à l’unanimité de voix, les propositions du Parti National Libéral (à la gouvernance) et de l’Union Sauvez la Roumanie concernant l’abrogation de la Loi sur le recours compensatoire. Les députés du PSD (dans l’opposition) ont voté eux aussi en faveur de l’abrogation, bien que cette loi ait été une initiative de leur parti. Le rapport se retrouvera devant la Chambre des Députés, mercredi, qui devra l’adopter et l’envoyer au président pour promulgation. Présent aux débats, le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, a souligné qu’il se rendrait à la Cour européenne des droits de l’homme pour expliquer le phénomène de la hausse des violences graves en Roumaine depuis l’entrée en vigueur de cette Loi en automne 2017. Et pour cause. Cette loi a permis la mise en liberté de manière anticipée de milliers de détenus, qui ont par la suite commis d’autres infractions violentes.


    Enseignement En Roumanie
    il est nécessaire de faire une réforme profonde de l’éducation et prendre des
    mesures de substance et non pas superficielles, a déclaré mardi le premier
    ministre roumain Ludovic Orban. Il s’exprimait en réaction aux résultats
    faibles obtenus par la Roumanie aux tests PISA. A son tour, le leader du parti PLUS et ancien commissaire européen,
    Dacian Ciolos, demande une réforme urgente du système éducationnel, estimant
    que le programme scolaire est dépassé, les manuels sont révolus et les méthodes
    d’enseigner – vieillies. Tout cela, dans le contexte où un peu plus de la
    moitié des élèves roumains seulement sont capables d’utiliser les connaissances
    acquises à l’école dans la vie de tous les jours. C’est le rapport publié par
    l’Organisation de coopération et de développement économique qui l’affirme,
    suite aux résultats des tests PISA 2018. PISA, le Programme international pour
    le suivi des acquis des élèves, vise à tester au niveau mondial les compétences
    des élèves de 15-16 ans en lecture, sciences et mathématiques. Cette évaluation
    se déroule tous les trois ans et, en 2018, la Roumanie a obtenu des résultats
    plus faibles à toutes les disciplines par rapport aux évaluations de 2015 et de
    2012, et se trouve en dessous de la moyenne mondiale.


    JAI – Le Conseil Justice et affaires intérieures (JAI) de l’Union européenne se poursuivait mardi à Bruxelles. L’occasion pour l’UE de mettre en lumière ses efforts pour moderniser les échanges transfrontaliers à l’aide de la numérisation et de l’a technologie de l’information. De même, afin d’améliorer la coopération judiciaire en matière de droit civil et commercial, le Conseil a proposé mardi deux projets de réglementations portant sur l’obtention de preuves et notification et la communication des documents. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, ces textes sont à même de rendre plus efficaces et plus rapides les procédures judiciaires transfrontalières, en mettant à profit la numérisation et les technologies modernes. En même temps, conformément aux nouvelles normes en la matière, les documents peuvent être notifiés ou communiqués par moyen électronique et directement au destinataire se trouvant dans un autre Etat-membre de l’Union, si celui-ci a donné son accord en ce sens de manière expresse. Enfin, il a été question de recourir aux vidéo-conférences ou à d’autres technologies de communication à distance afin d’obtenir des preuves qui nécessitent l’audition d’un témoin, ou d’une partie ou d’un expert se trouvant dans un autre Etat – membre.


    Handball – Au Championnat du monde de handball féminin qui se déroule en ce moment au Japon, la Roumanie a vaincu mardi le Kazakhstan, score 22 – 20, dans un match du Groupe C. Dans les parties précédentes, les Roumaines ont perdu 16-31 contre l’Espagne et ont gagné 29-24 contre le Sénégal. La capitaine de la sélection nationale de la Roumanie, Cristina Neagu, s’est vu décerner, lundi, le trophée de la meilleure joueuse de l’année 2018 par la Fédération internationale de handball. Cristina Neagu devient la première joueuse à être élue pour la quatrième fois, après les éditions de 2010, 2015 et 2016. La sportive de la sélection nationale de la Roumanie et de l’équipe CSM Bucarest a aussi réussi à gagner, l’année dernière, le titre de la meilleure buteuse de la Ligue des champions, pour la seconde fois dans sa carrière, avec 110 buts inscrits.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera toujours assez froid en Roumanie, notamment dans le nord. Les températures maximales iront de -4 à 6 degrés.

  • 14.03.2019

    14.03.2019

    Visite – Le négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier, se trouve à partir d’aujourd’hui à Bucarest pour des pourparlers au sommet au sujet de la sortie de la Grande Bretagne de l’UE. Antérieurement, il a affirmé que le temps des discussions avait expiré et que dorénavant, Bruxelles prétend avoir une justification pour tout ajournement de la date du divorce. Et le responsable européen d’ajouter qu’il ne saurait répondre à la place du gouvernement britannique si un autre délai pour un nouveau référendum ou de nouvelles élections s’impose, mais une chose est sûre: l’accord de retrait déjà négocié ne sera plus modifié.

    Brexit – Après le rejet voté mercredi par les députés britanniques d’une sortie de l’UE sans accord, les parlementaires doivent s’exprimer jeudi sur un éventuel report du Brexit après ladate fixée, le 29 mars, ainsi que sur l’accord obtenu par Theresa May, déjà rejeté deux fois par la Chambre des Communes. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Londres, si l’accord passe, la première ministre demandera aux Européens un report du Brexit jusqu’au 30 juin. En cas de rejet, l’ajournement se prolongera au delà de cette date et le gouvernement se verra contraint d’organiser, en mai, des élections pour le Parlement européen.

    Sommet – Le VIIIe Sommet européen des régions et des villes se déroule à partir d’aujourd’hui à Bucarest. Deux jours durant, des leaders nationaux, locaux et régionaux se pencheront sur l’avenir de l’UE et sur les modalités d’une participation citoyenne plus efficace au projet européen. Présente à la réunion, la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, aura une allocution sur la politique de cohésion de l’UE et débattra avec les représentants des autorités locales et régionales des bénéfices que les fonds structurels apportent aux investissements. Organisé par le Comité des régions, en coopération avec la présidence roumaine de l’UE, le sommet débouchera sur la signature d’une déclaration sur l’avenir de l’Europe.

    Corruption – La durée excessive des procès, la corruption endémique de la classe politique et les actes de violence de la police envers les citoyens roms figurent parmi les problèmes signalés en Roumanie par le Département d’Etat sur les droits de l’homme dans le monde, dans son rapport pour 2018. Selon Washington, en Roumanie, les poursuites en justice n’ont pas éradiqué la corruption qui touche aussi bien la classe politique que les attributions de marchés publics. Les pots-de-vin sont monnaie courante, notamment dans le domaine de la santé.

    Mission – 12 avions F-16 appartenant aux Forces aériennes roumaines de la Base aérienne de Fetesti, dans le sud-est, participeront à partir d’aujourd’hui à des missions de police aérienne sous commandement roumain. Pour pouvoir accomplir des missions de police aérienne sous commandement otanien, les avions doivent achever le processus de certification de l’Alliance.

    Macédoine – La Roumanie a ratifié par vote décisionnel le protocole d’adhésion de la République de Macédoine du Nord à l’OTAN. Le vote du Sénat, assemblée décisionnelle dans ce cas, s’est déroulé en présence du président du Parlement macédonien, Talat Xhaferi. La Roumanie est le 29e Etat membre de l’Alliance à ratifier l’adhésion de cette ex-république yougoslave aux structures otaniennes.

    Météo – En Roumanie, il fait doux, avec un ciel variable, plutôt nuageux sur la moitié occidentale du pays. Des pluies éparses peuvent toucher les régions de montagne. Le vent souffle légèrement sur l’ensemble du territoire. Les températures maximales vont de 8 à 12 degrés. 10 degrés à midi, dans la capitale.

  • 11.12.2018

    11.12.2018

    Schengen – Le Parlement européen vote ce mardi une nouvelle résolution qui propose l’admission de la Bulgarie et de la Roumanie à l’espace Schengen. Ce sera au Conseil de l’Union d’avoir le dernier mot à ce sujet. Le Parlement européen a donné son feu vert à l’entrée des deux pays dans l’espace de libre circulation en juin 2011, ayant confirmé sa position à plusieurs reprises après l’adoption de la résolution législative. L’admission de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen a été reportée plusieurs fois en raison de l’opposition de certains Etats membres, qui ont invoqué l’absence de réformes en matière de justice.


    Défense – Le Conseil suprême de défense du pays se réunit ce mardi, à Bucarest, pour des discussions portant, entre autres, sur l’équipement de l’armée roumaine pour la période 2019- 2028 et sur les missions et les opérations menées en 2019 en dehors des frontières roumaines. Récemment, le ministre de la Défense, Gabriel Les, invoquait la possibilité que la Roumanie présente une note informative sur le conflit russo – ukrainien de la Mer d’Azov, après une présentation à ce sujet qu’elle a déjà faite la semaine dernière, devant la Commission de défense du Sénat. Le président roumain, Klaus Iohannis, a lancé une invitation au calme, tout en précisant que la Roumanie était prête à faire face à tout scénario possible.

    Forum – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participera les 17 et 18 décembre, à Vienne, au Forum de haut niveau Afrique- Europe. Selon un communiqué de la présidence roumaine, ce sera une occasion pour le leader de Bucarest de mettre en lumière les multiples possibilités de dialogue et de coopération aussi bien entre l’UE et le continent africain qu’entre la Roumanie et les pays d’Afrique. Et lui d’ajouter que la Roumanie, en tant que future présidente de l’UE, cherchera à promouvoir des actions de coopération notamment commerciales entre les deux régions.



    Royauté – En visite en Grande Bretagne jusqu’à dimanche, la dépositaire de la couronne de Roumanie, la princesse Margareta et son époux, le prince Radu, doivent être reçus ce mardi au palais de Buckingham par la reine Elisabeth II. Lundi, lors d’un dîner en leur honneur au Travellers Club, la princesse Margareta a affirmé que les rapports entre la Roumanie et le Royaume Uni étaient très serrés, comme l’a prouvé l’intérêt que la famille royale britannique a manifesté envers Bucarest au moment du centenaire de la Grande Union. Il s’agit du premier déplacement au Royaume-Uni de la princesse Margareta, en qualité de cheffe de la Maison royale de Roumanie. La visite est censée marquer le Centenaire de la création de l’Etat roumain moderne et les cent ans écoulés depuis la fin de la Grande guerre, mais aussi le début de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Pour rappel, le dernier souverain de Roumanie, le roi Michel 1er, le père de Margareta, est mort le 5 décembre 2017, à 96 ans. Il était cousin au troisième degré de la reine Elisabeth II.

    Handball – La sélection roumaine de handball féminin rencontre ce mardi l’Espagne, lors de son deuxième match au sein du groupe II au Championnat européen de France. Demain, les Tricolores affronteront la Hongrie. En cas de double victoire, la Roumanie se verra assurer une place en demie- finales. Jusqu’à présent, la sélection roumaine a battu la République Tchèque, l’Allemagne et la Norvège, mais c’est inclinée devant les Pays Bas. La meilleure performance jamais enregistrée par les Tricolores a été une médaille de bronze décrochée lors du Championnat européen de 2010.

    Météo – En Roumanie, il fait plutôt morose. Le ciel est couvert et des précipitations mixtes se font signaler notamment dans l’ouest et le nord-ouest du territoire. Il neige à la montagne et le vent souffle plutôt fort, notamment sur le sud-ouest et sur la côte roumaine à la Mer Noire. Les températures maximales iront de 0 à7°. 4 degrés, à midi, à Bucarest.

  • 14.11.2018

    14.11.2018

    Visite – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, entame ce mercredi une visite officielle à Londres pour des discussions avec la première ministre, Theresa May. Les pourparlers porteront sur les relations bilatérales, le stade des négociations sur le Brexit, les priorités de la présidence roumaine à la tête de l’UE, la coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense et l’agenda régional. Le chef de l’Etat roumain participera à l’invitation de la reine Elisabeth II à une réception et un dîner organisés à l’occasion du 70ème anniversaire du prince Charles.

    Ministres – Le nouveau ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, a prêté serment mercredi devant le président roumain Klaus Iohannis. Il remplace Victor Negrescu qui a démissionné à la fin de la semaine dernière. Diplomate de carrière, George Ciamba travaille au Ministère des Affaires Etrangères depuis 1990 et il a le rang d’ambassadeur. Par ailleurs, le poste de ministre de l’Education est toujours vacant, suite à la démission de l’ancien titulaire, Valentin Popa, en septembre dernier. Ce mardi, Hier, le PSD a proposé Mme Ecaterina Andronescu pour ce poste.

    Economie – La croissance économique enregistrée par la Roumanie durant les 9 premiers mois de l’année a été de 4,2% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les données fournies par l’Institut national de la Statistique. La Commission nationale de prévisions a révisé à la baisse de 5,5% à 4,5%, ses estimations de croissance économique pour l’année en cours. Pour sa part, la Commission européenne a révisé également à la baisse ses prévisions de croissance économique pour 2018, de 4,5% à 3,6%. Des estimations confirmées par le FMI selon lequel, l’économie roumaine a chuté de 1,1 pourcentage en octobre dernier.

    Gaudeamus – Coup d’envoi, ce mercredi, à Bucarest, de la 25e édition de la Foire internationale du livre Gaudeamus, organisée par Radio Roumanie. Plus de 300 maisons d’édition y participent. L’édition actuelle se déroule sous les auspices du Centenaire de la Grande union des provinces historiques roumaines en un seul Etat, un thème auquel les organisateurs ont réservé un stand où est exposée une collection de 600 volumes parlant de ce moment historique significatif pour la Roumanie. Le public qui s’y rendra se verra offrir l’occasion d’entrer en dialogue avec plusieurs écrivains, critiques littéraires et historiens.

    Crise – Trois citoyens roumains et un quatrième yéménite, de la même famille, ont été évacués dans la nuit de mardi à mercredi du Yémen vers la Roumanie, à travers l’Egypte et la Turquie, a fait savoir aujourd’hui le Ministère roumain des Affaires Etrangères. Le rapatriement s’est déroulé avec le soutien de la mission diplomatique roumaine du Caire et du consulat d’Istanbul, en collaboration avec la cellule de crise du Ministère roumain des Affaires étrangères. Celle-ci poursuit les efforts d’évacuation en parfaite sécurité des citoyens roumains du Yémen, après que la diplomatie roumaine a émis une alerte majeure de voyage concernant ce pays.

    Météo – Le temps est plutôt morose en ce mercredi, le ciel demeure nuageux et des pluies éparses tombent sur le sud-ouest du territoire et à la montagne. Le vent souffle légèrement partout en Roumanie, avec une vitesse accélérée en altitude. Les températures maximales vont de 6 à 15 degrés, 10 degrés à midi, à Bucarest.

  • 28.08.2018 (mise à jour)

    28.08.2018 (mise à jour)

    Peste porcine – L’abattage des 140.000 cochons de la plus grande ferme de Roumanie et 2e en termes de dimensions en Europe a démarré mardi au département de Braila (sud-est), le virus de la peste porcine africaine y étant confirmé. Une opération similaire se déroule dans une autre ferme de la même région, qui compte quelque 35.000 animaux. Le ministre de l’Agriculture Petre Daea a déclaré pour sa part que tous les fermiers qui ont été affectés par la peste porcine seront dédommagés, après le prochain collectif budgétaire, précisant que la Roumanie recevra des fonds de la part de la Commission européenne pour mieux combattre la peste porcine. Par ailleurs, le ministre a encore annoncé avoir fait appel aux spécialistes d’autres Etats européens qui se sont confrontés récemment au flagelle de la peste porcine. Rappelons-le, le virus a été confirmé dans un quart des départements de Roumanie ; il s’agit de plus 700 foyers identifiés dans le sud-est et le nord-ouest du pays. Brexit – Le Brexit n’aura pas de conséquences négatives sur les relations entre Londres et Bucarest, ni sur la vie des Roumains qui travaillent au Royaume Uni, a assuré le nouvel ambassadeur de Grande Bretagne à Bucarest, Andrew Noble. Pendant sa première conférence de presse il a également précisé que les deux pays étaient en train de travailler sur un nouveau partenariat stratégique, à même de répondre aux préoccupations actuelles. Selon Radio Roumanie Actualités, Andrew Noble avait déjà travaillé en tant que secrétaire au sein de l’ambassade britannique à Bucarest entre 1983 et 1986.

    Roumanie/Moldova – Le ministère des AE de Bucarest suit avec attention et préoccupation la situation qui s’est créée à la frontière entre la Roumanie et la République de Moldova et demande, dans l’esprit du dialogue et de la coopération qui caractérise la relation entre les deux Etats voisins, des explications au sujet des raisons pour lesquelles plusieurs ressortissants roumains se sont vus refuser le droit de passer la frontière. Selon un communiqué de presse du ministère, l’ambassadeur de la République de Moldova à Bucarest a été invité pour donner des clarifications supplémentaires. En même temps, des démarches ont été entreprises par le biais de l’Ambassade de Roumanie à Chisinau pour garantir le respect des droits des Roumains en question, comme il est normal d’ailleurs dans une Etat qui a une relation d’association avec l’UE et un partenariat stratégique avec la Roumanie, lit-on dans le même communiqué. Précisons qu’il s’agit d’un groupe de Roumains et des Moldaves qui ont initié la Marche de Union pour soutenir l’idée de la réunification entre la Roumanie et la République de Moldova. Lundi, la police aux frontières moldaves ne leur a pas permis de passer la frontière à Albita, invoquant le fait que ces personnes auraient « perturbé » l’ordre public à la frontière.

    Investissements européens – Le système national pour les appels d’urgence, le 112, sera modernisé grâce aux fonds européens non remboursables. La ministre du ministère des Fonds européens, Rovana Plumb, et le chef du département des Télécommunications spéciales, Ionel-Sorinel Vasilca, ont signé mardi à cette fin un contrat de financement d’une valeur de 47,6 millions d’euros. La durée d’implémentation du projet sera de 36 mois, prévoyant la modernisation des composants hardware et des logiciels, pour améliorer le fonctionnement du système actuel. Les appels d’urgence seront localisés d’une manière plus précise, l’accès des personnes à mobilité réduite sera amélioré et le temps d’attente baissera de 5 secondes pour arriver à 54 secondes. La ministre Rovana Plumb a fait savoir qu’au long de ces 13 années depuis l’implémentation du numéro unique, 64 millions d’appels ont été recensés.

    Position américaine – Le gouvernement américain se refuse à commenter les opinions des citoyens américains, a fait savoir ce mardi le porte parole de l’Ambassade américaine à Bucarest, Donald Carroll. Dans une déclaration pour Agerpres, ce dernier a mis en évidence les progrès considérables que la Roumanie a faits jusqu’il y a peu dans sa lutte contre la corruption et dans ses efforts de construire un Etat de droit efficace. La réaction de la mission diplomatique survient après que l’ancien procureur fédéral et maire de New York, Rudolph Giuliani, actuellement avocat de Donald Trump, eut envoyé une lettre au président roumain, Klaus Iohannis, et à d’autres responsables de Bucarest pour demander la vérification des protocoles signés entre le Parquet général et les Services roumains de Renseignements. Dans son document, M. Giuliani a appelé Bucarest à mettre un terme aux pressions sur les magistrats. Le Parquet général a informé avoir conclu, en décembre 2016, deux protocoles de coopération avec le SRI, qui ont été en vigueur pendant trois mois seulement. L’un avait un caractère public et fixait les conditions d’accès aux systèmes techniques du Centre national pour l’interception des communications. L’autre avait un caractère secret et visait la coopération au sujet des infractions à la sécurité nationale, celles de terrorisme ainsi que les infractions commises par des cadres militaires des Services roumains de Renseignements. Dans le contexte des discussions au sujet de ces protocoles, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a annoncé démarrer l’évaluation de l’activité managériale du procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, précisant mardi que la décision prise et visant à évaluer l’activité du Procureur général n’a pas été prise exclusivement suite aux circonstances récentes, tout en soulignant le caractère profondément anormal des accords passés entre le Service roumain de renseignements et certaines institutions de justice, dans un Etat de droit.

    Météo – Il fera toujours beau et chaud en Roumanie pour les 24 prochaines heures, bien au-dessus des moyennes saisonnières, le seuil de comfort thermique risquant même d’être dépassé dans les régions du sud et du sud-est du pays. On peut s’attendre néanmoins à des averses sur le relief, notamment dans les Carpates orientales et méridionales. Les températures maximum atteindront les 33°, alors que les minima varieront entre 11 et 22°C.