Tag: main d’oeuvre

  • 30.03.2015 (mise à jour)

    30.03.2015 (mise à jour)

    Diplomatie — Le renforcement du partenariat stratégique avec les Etats-Unis est une priorité majeure de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie ; la relation privilégiée entre les deux pays est une garantie solide pour la stabilité de l’ensemble de la région. C’est ce qu’a déclaré lundi le président roumain Klaus Iohannis lors de son entretien à Bucarest avec Michael Turner, co-président du groupe pour la Roumanie du Congrès américain. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie restera le même partenaire solide et digne de confiance des Etats-Unis dans leurs missions internationales, y compris au sein de l’OTAN. De même, Bucarest soutient fermement la finalisation aussi rapide que possible des négociations visant le partenariat transatlantique dans le domaine du commerce et des investissements. Selon le président Klaus Iohannis, les Etats — Unis comptent parmi les 10 premiers investisseurs en Roumanie. Ces déclarations ont été faites dans le contexte où une délégation du Congrès et du Département d’Etat américains est arrivée ce lundi à Bucarest pour des pourparlers de haut niveau avec les responsables roumains sur les principaux sujets liés aux relations bilatérales. Les contacts roumano – américains se sont intensifiés sur la toile de fond de l’instabilité en Ukraine et de la multiplication des actions otaniennes et des Etats-Unis censées rassurer leurs alliés en Europe de l’Est.


    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, rencontre mardi, à Bucarest, le général Philip Breedlove, commandant suprême des Forces alliées d’Europe, apprend-on par le ministère de la Défense. Selon la source citée, l’agenda comporte des sujets ayant trait à la situation de sécurité en Ukraine, la mise en œuvre du plan d’action de l’Alliance pour accroître la capacité opérationnelle et le mission de l’OTAN en Afghanistan. Et c’est toujours mardi que le commandant suprême des Forces alliées d’Europe sera reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis.



    Fiscalité — A Bucarest, les projets des nouveaux Codes fiscal et de Procédure fiscale sont débattus à compter de ce lundi. Les nouvelles dispositions devraient entrer en vigueur à partir de janvier 2016. Parmi elles : des réductions significatives de la TVA, des contributions aux assurances maladie et du taux unique d’imposition ont été très bien accueillies par le milieu des affaires. Par ces mesures, le gouvernement vise à soutenir de manière décisive la croissance économique. En revanche, le Conseil fiscal a rendu un avis négatif sur les projets des deux Codes, considérant comme insoutenables les amples réductions des taxes et des impôts qu’ils prévoient, indique-t-il dans une Opinion formulée ce lundi. Le président du Conseil, Ionut Dumitru, estime que la Roumanie a besoin d’une croissance économique de 7% en 2016 pour pouvoir mettre en œuvre le nouveau Code fiscal. L’opposition libérale a déjà critiqué la possible croissance des impôts locaux. De même, la chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schaechter, a déclaré que l’Exécutif de Bucarest devrait reconsidérer le moment d’adopter des réductions des taxes et leur dimension, vu le que les progrès dans la collecte des revenus publics prennent du temps.



    Ministres — Les nouveaux ministres roumains désignés en charge des Finances publiques et des Fonds européens ont prêté serment ce lundi. Le social — démocrate Eugen Teodorovici (44 ans), jusqu’ici chargé des Fonds européens, est désormais le nouveau ministre des Finances, suite à la démission de Darius Vâlcov, accusé de corruption. Le portefeuille des Fonds européens revient à Marius Nica (35 ans), ancien secrétaire général au sein du ministère du Travail.



    Statistiques — La Bulgarie et la Roumanie ont été, en 2014 aussi, les pays avec la main d’œuvre la moins coûteuse de l’UE. Selon les données publiées lundi par lEurostat, le bureau de statistiques de l’UE, en Bulgarie, les coûts avec un salarié ont été de 3,8 euros de l’heure, et de 4,6 euros en Roumanie. Le Danemark est à l’opposé, avec 40,3 euros de l’heure. Les dépenses horaires moyennes pour un salarié dans l’UE s’élèvent à près de 25 euros, et à plus de 29 euros dans la zone euro. Pourtant, selon les données de l’Eurostat, la Roumanie est leader parmi les Etats non membres de la zone euro en matière de hausse des coûts horaires pour la main d’œuvre. Entre 2013 et 2014, ces coûts, exprimés en monnaie locale, ont progressé de 6%.




    Cinéma — Le film «Toto et ses soeurs» du réalisateur roumain Alexander Nanău a remporté le grand prix de la 7e édition du Festival international du film documentaire de Bruxelles. D’ailleurs, cette co-production roumano — hongroise — allemande a déjà été récompensée de plusieurs prix internationaux. Le documentaire «Toto et ses soeurs» a été filmé 14 mois durant dans un quartier malfamé de Bucarest ; il raconte l’histoire de 3 frères qui doivent gérer l’absence de leur mère, se heurtant à la vie d’adulte dès leur adolescence. Dans un message transmis aux organisateurs du Festival de Berlin, le réalisateur Alexander Nanău a précisé qu’il avait voulu signaler aux responsables européens que c’était en leur pouvoir de trouver une solution aux problèmes présentés dans son film.

  • 23.07.2014

    23.07.2014

    Accident — 8 ressortissants roumains, membres de la même famille, ont trouvé la mort dans un accident de la route dans la province d’Alicante, dans le sud-est de l’Espagne. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Madrid, un poids-lourd roulant à contre-sens a heurté le minibus des Roumains, qui a pris feu et brûlé entièrement. Selon la police, le chauffeur du poids-lourd, qui n’était pas sous l’influence de l’alcool ou des drogues, a été grièvement blessé.



    FMI — Poursuite à Bucarest des discussions sur le premier rectificatif du budget 2014 entre des représentants du Ministère des Finances et une équipe d’experts techniques du FMI et de la Commission européenne, en Roumanie depuis lundi. Le ministère roumain des Finances s’apprête à rendre publiques en fin de semaine les données de la première exécution financière du budget consolidé pour le premier semestre de l’année. Selon les experts, les prémisses du rectificatif ne sont pas favorables et il se peut que celui-ci soit reporté. Bien que les recettes budgétaires aient augmenté sur les 5 premiers mois de l’année, elles demeurent inférieures aux estimations prises en compte lors de la construction budgétaire. Ce qui plus est, le gouvernement doit également trouver une solution pour combler le manque à gagner causé par l’allégement des charges sociales patronales, prévu en octobre prochain.



    Réunion — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion ministérielle UE — Associations des Nations de l’Asie du sud-est. Selon le ministère des affaires étrangères de Bucarest, la réunion, intitulée « Vers un partenariat stratégique pour la paix, la stabilité et la prospérité », est centrée sur la coopération bi-régionale et les futures directions de développement, y compris les perspectives d’un prochain accord de libre échange entre les deux régions. Les chefs des diplomaties européennes et leurs homologues asiatiques feront aussi le point sur d’autres sujets internationaux d’actualité, tels les récentes évolutions en Ukraine, au Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique. Les réunions ministérielles UE — Associations des Nations de l’Asie du sud-est se tiennent tous les deux ans, alternativement en Europe et en Asie.



    Forum — La ministre roumaine du Travail, Rovana Plumb et le ministre roumain délégué aux Roumains de l’étranger, Bogdan Stanoevici, participent à partir d’aujourd’hui à Madrid au Forum International pour les politiques publiques d’occupation de la main d’œuvre. En marge du Forum, Rovana Plumb aura une entrevue avec son homologue espagnol, Fatima Banez. Les deux ministres roumains doivent aussi rencontrer des représentants de la communauté roumaine d’Espagne, qui, avec plus de 700 mille personnes, figure parmi les plus importantes de la diaspora.



    Intempéries — Une alerte jaune aux pluies est en vigueur jusqu’à ce soir dans le nord-est, le sud-ouest et dans le centre de la Roumanie. En raisons des pluies abondantes de ces dernières 24 heures, des centaines de fermes et terrains agricoles du nord-est et de l’ouest du pays ont été inondés. En même temps, 3 bassins hydrographiques du nord-est de la Roumanie et 11 autres du sud du pays sont visés jusqu’à jeudi matin respectivement par une vigilance orange et jaune.



    Foot — Le champion de Roumanie de football, Steaua Bucarest doit rencontrer aujourd’hui à domicile les Norvégiens de Stroemsgodset IF, dans la seconde manche du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Gagnante du premier match contre les Norvégiens, score 1 à 0, les Bucarestois sont donnés favoris des qualifications. Jeudi, dans la manche décisive du deuxième tour de la Ligue Europa, l’équipe roumaine Petrolul Ploiesti affrontera en déplacement les Albanais de Flamurtari Vlora, qu’ils ont battus à domicile sur le score de 2 à 0. Enfin, CFR Cluj doit rencontrer en Serbie, l’équipe de Jagodina, après un premier match nul.

  • A la Une e la presse roumaine 22.04.2014

    A la Une e la presse roumaine 22.04.2014

    Ce mardi, la plupart des Roumains profitent d’un jour supplémentaire des vacances de Pâques, c’est pourquoi les journaux — ceux qui sont parus aujourd’hui — ne s’attaquent pas à de sujets majeurs, mais préfèrent se pencher plutôt sur des faits de société: comment et où les Roumains ont passé leur mini-vacances de Pâques, une campagne contre les immigrants roumains et bulgares en Allemagne, les priorités oubliées du le cabinet, à quoi sert un salaire moyen local et débat sur la possibilté de réduire la TVA.

  • La semaine du 20 au 25 janvier 2014

    La semaine du 20 au 25 janvier 2014


    Le rapport MCV de la Commission européenne



    La Commission européenne a rendu public, en début de semaine, le rapport du Mécanisme de coopération et de vérification sur la justice roumaine. L’évaluation de cette année était d’autant plus attendue que plusieurs Etats membres de l’UE ont mis en relation directe le contenu de ce document avec leur accord à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Le nouveau rapport de la CE constate les progrès enregistrés par la Roumanie dans de nombreux domaines et le bilan positif en matière d’intégrité des institutions judiciaires clé, malgré des contextes parfois difficiles. La Commission fait aussi des recommandations, notamment en ce qui concerne la réforme de la justice et la lutte contre la corruption, et continue de se dire préoccupée par l’indépendance de la justice. Le rapport n’est jugé ni positif ni négatif, il évoque des progrès enregistrés dans certains domaines et des pas qui restent à faire dans d’autres. De l’avis de Bucarest, faire de ce rapport une condition de l’entrée de la Roumanie dans l’espace de libre circulation est une démarche artificielle, l’évaluation Schengen prend en compte exclusivement des critères techniques, que la Roumanie remplit parfaitement.



    Accident d’avion avec des implications politiques



    Deux morts, cinq blessés, la démission du ministre de l’Intérieur, Radu Stroe, ainsi que des destitutions parmi les membres de l’administration de Bucarest, et un flot de déclarations politiques — voilà le tableau général de l’accident d’avion qui s’est produit lundi dans l’ouest de la Roumanie. Un avion de petites dimensions, avec à bord des médecins spécialisés en transplantations, a fait un atterrissage forcé, dans des conditions météo défavorables, dans une zone boisée des Monts Apuseni. Le pilote et une étudiante en médecine ont perdu la vie, tandis que le copilote et quatre chirurgiens ont été blessés. Les opérations de recherche et de sauvetage des victimes ont commencé tard et se sont terminées à peine sept heures après la production de l’accident. La première personne arrivée sur les lieux du drame n’a pas été un sauveteur spécialisé, mais un habitant de l’endroit. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré qu’il s’agissait d’un échec qui devait mener à des responsabilités personnelles, à l’amélioration des procédures et à un moment de réflexion sur la manière dont l’argent public est dépensé.



    Mission économique à Bucarest



    Une mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale se trouve à Bucarest jusqu’au 5 février, pour une mission d’évaluation. Les pourparlers avec les autorités roumaines visent les récentes évolutions économiques, la restructuration des compagnies à capital d’Etat, un suivi plus strict des investissements réalisés avec de l’argent public, le contrôle des arriérés et des mesures censées compenser la baisse des recettes budgétaires. En plus, le FMI souhaite s’assurer que le déficit budgétaire ne dépasse pas la cible établie de 2,2% du PIB, convenue dans l’accord de précaution conclu par la Roumanie l’année dernière. Les bailleurs de fonds auraient dû venir en Roumanie en décembre 2013, mais ils ont ajourné leur visite après le refus du président Traian Băsescu de signer la dernière lettre d’intention avec le FMI. Le chef de l’Etat s’était opposé à une décision du cabinet et des experts de la troïka d’introduire une accise supplémentaire sur le carburant, position qu’il a réaffirmée lors de sa rencontre avec les experts du Fonds. L’augmentation de l’accise a été repoussée au 1er avril.



    La pauvreté et la main d’œuvre en Europe



    Cela fait cinq ans que la crise économique frappe l’Europe, faisant le lit de la pauvreté. Une analyse de la Commission européenne pour l’année 2013 indique le fait que le chômage — qui a atteint des niveaux records dans certains Etats communautaires — préoccupe et inquiète Bruxelles. Ce n’est pas que la création d’emplois qui est importante — affirmait le commissaire aux affaires sociales, László Andor — mais aussi la qualité de ces emplois, où ce qui joue, ce sont le type de travail, le salaire, le temps de travail et la situation familiale. En Roumanie, en 2012, par rapport à 2011, le risque de pauvreté et d’exclusion sociale a augmenté de plus de la moitié pour les personnes de moins de 18 ans et de 40% parmi celles de 15 à 62 ans. Le taux de chômage, qui n’est pas trop élevé, est tombé de 7,4 à 7%. Pourtant, bien que la majorité de la population active de la Roumanie ait un emploi, elle est mal payée.



    Visite du président roumain en Israël et dans les territoires palestiniens



    Le plaidoyer pour la paix au Proche Orient a été le leitmotiv des discussions que le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a eues cette semaine avec les leaders de Tel Aviv et Ramallah, mais aussi avec les Juifs originaires de Roumanie ou avec les ressortissants roumains établis dans les territoires palestiniens. En visite officielle dans l’Etat hébreu et les territoires palestiniens, le président Băsescu a dit tant à son homologue israélien, Shimon Peres, qu’au dirigeant palestinien, Mahmoud Abbas, que la Roumanie soutient sans réserves l’initiative de paix du secrétaire d’Etat américain, John Kerry. Le chef de l’Etat roumain a répété que la paix est impossible sans que la sécurité d’Israël soit garantie, mais que les Palestiniens ont aussi droit à leur propre Etat. Traian Băsescu a d’ailleurs reconnu qu’il était intéressé par la finalisation des négociations de paix aussi en raison du fait que beaucoup de citoyens roumains vivent tant dans l’Etat hébreu que dans les territoires palestiniens. Bucarest se considère directement responsable de leur sort.



    Union des Principautés roumaines



    Chaque année, au 24 janvier, les Roumains fêtent l’union des principautés de Moldavie et de Valachie. Il y a 155 ans, à l’issue d’un vote populaire, le leader unioniste Alexandru Ioan Cuza était élu prince régnant des deux principautés qui partageaient la même identité ethnique, linguistique et culturelle. Les réformes qui suivirent, parmi lesquelles une nouvelle Constitution, de nouvelles lois — notamment celles électorale et de la justice — la sécularisation des domaines ecclésiastiques, l’introduction de l’enseignement gratuit et obligatoire ont constitué les fondements de l’Etat roumain moderne. La Grande Union de 1918 de la Roumanie avec les provinces historiques à population roumaine majoritaire, administrées par les empires multinationaux voisins, a parachevé la création de l’Etat national unitaire roumain…(trad.: Ileana Taroi, Ligia Mihaiescu)



  • A la Une de la presse roumaine du 15.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 15.01.2014

    Sil a dominé mardi soir les écrans télé, le nouvel échange de propos acides entre le président roumain, Traian Basescu, et le chef du Sénat et leader libéral, Crin Antonescu, est largement disséqué également par les journaux daujourdhui. Et toujours sous les feux des projecteurs journalistiques – la contribution nette des travailleurs roumains et bulgares aux systèmes sociaux des pays où ils sont actifs, larrêté gouvernemental qui oblige les universités roumaines accueillant des étudiants étrangers à verser au ministère de lEducation 5% des taxes en devises collectées ou encore lengouement pour lart classique des immigrants roumains.


  • La libre circulation au sein de l’UE

    La libre circulation au sein de l’UE

    L’ouverture totale depuis le 1-er janvier du marché européen du travail pour les Roumains et les Bulgares n’a pas mené, comme estimaient certains observateurs, à la bousculade des demandes d’emploi dans des pays tels l’Allemagne et la Grande Bretagne. Cette conclusion préliminaire détend la situation politique autour de ce sujet et situe dans le domaine de la normalité le phénomène de migration de la main d’œuvre des Roumains et des Bulgares estimés au niveau de l’UE comme des citoyens ayant des droits égaux vis-à-vis des Allemands et des Anglais.



    A Berlin, le gouvernement était et continue d’être préoccupé par la manière dont les Roumains et les Bulgares bénéficient de l’aide sociale de l’Etat allemand. En dépit du fait que les craintes ne se sont pas avérées vraies, l’Union Chrétien Sociale a adopté une résolution selon laquelle les personnes qui abusent du système d’assistance sociale doivent être expulsées et se voir interdire le droit de revenir en Allemagne. En ce sens, le parlementaire européen Elmar Brok, représentant de l’Union Chrétien Sociale, a soulevé la possibilité d’enregistrer les empreintes pour prévenir la récidive, idée durement critiquée en Roumanie et en Bulgarie.



    En Grande Bretagne, non plus, la main d’œuvre de l’Est n’a pas produit le choc après le 1-er janvier, une réalité constatée avec humour par la presse londonienne elle-même. L’ambassadeur roumain dans la capitale du Royaume Uni, Ioan Jinga, remarquait dans une interview pour Radio Roumanie que si les Roumains et les Bulgares ont désormais la liberté de choisir le pays européen dans lequel il peuvent travailler légalement, ils ont, également, l’obligation de calculer les avantages et les risques de leur option : « Je pense que la décision de partir travailler dans un autre pays doit être prise après une analyse lucide comprenant des facteurs tels la profession, le domaine choisi pour travailler, l’offre d’emploi, le niveau de compétence dans la langue du pays de destination, la situation familiale, les attentes financières et le coût de la vie à l’étranger. Sans une telle analyse, le risque de constater que la situation sur place ne coïncide pas à celle imaginée est considérable. Les cas sont assez nombreux où les Roumains arrivés en Grande Bretagne constatent que l’offre d’emploi n’e »st pas réelle ou tout à fait différente des attentes. Je veux montrer l’évidence qu’on ne peut parler nulle part de l’Eldorado car, partout, cela veut dire travailler, subir des privatisations et assumer un risque. »



    Par ailleurs, la rhétorique contre l’immigration qui dominait les médias et le discours politique en Grande Bretagne ces derniers mois était voué, selon FINANCIAL TIMES, à dissuader les étudiants de Bucarest de l’idéal de trouver un emploi au Royaume Uni. D’ailleurs, selon cette publication, le nombre total des Roumains ayant immigré en 2012 a été de 170 186, le plus bas des dix dernières années, tandis qu’un nombre record de 176 266 personnes ont décidé de rentrer.

  • A la Une de la presse roumaine du 10.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 10.01.2014

    Dans la ligne de mire des principaux quotidiens roumains de ce vendredi – lhistoire controversée du premier Roumain arrivé au Royaume-Uni pour profiter de la levée des restrictions sur le marché de lemploi, la raréfaction de la main dœuvre roumaine dans son pays dorigine, lamélioration de la stabilité macroéconomique du pays ainsi que larrivée sur les rails du premier petit TGV roumain.


  • Une invasion qui n’en est pas une

    Une invasion qui n’en est pas une

    “La libre circulation des personnes dans tous les pays de l’UE” et “l’ouverture du marché de l’emploi” sont deux concepts différents. Bien que libres de voyager sur l’ensemble de l’espace communautaire depuis l’adhésion de leur pays à l’UE, en 2007, les Roumains souhaitant travailler ailleurs se sont jusqu’ici heurtés aux restrictions qui leur étaient imposées sur plusieurs marchés européens de l’emploi. Le plus souvent, ils se voyaient obliger de détenir des permis de séjour ou de travail afin de trouver un job, d’habitude dans un domaine en difficulté de recrutement.



    Or, depuis le 1 janvier dernier, la Commission Européenne a décidé la levée de ces dispositions contraignantes ce qui a entraîné des réactions de la part aussi bien d’une partie des médias européens que des responsables politiques. Dans certains pays, l’on craignait une véritable invasion des travailleurs roumains, qui pour l’instant, n’a pas eu lieu. Une réalité qui a poussé les journaux britanniques à s’amuser sur le débarquement au Royaume Uni du seul Roumain qui a envahi Londres au premier jour de la nouvelle année.



    A son tour, Bruxelles hausse des épaules et affirme ne détenir aucune information de la part des pays les plus craintifs tels le Royaume Uni et l’Allemagne sur un possible afflux des Roumains et Bulgares. Aux dires de Jonathan Todd, porte-parole du commissaire européen chargé des Affaires sociales, nombre de Roumains s’étaient déjà installés dans d’autres pays membres, bien avant la levée totale des restrictions. D’où la possibilité que la plupart des ceux désireux à s’intégrer sur d’autres marchés du travail l’aient déjà fait.



    Bien qu’elle parle de plusieurs problèmes qui pourraient apparaître au niveau local tels un déficit d’infrastructure, un nombre insuffisant de places dans les écoles ou un budget de la sécurité sociale insuffisant, la Commission européenne affirme pourtant que l’actuel exercice budgétaire a prévu les fonds nécessaires à solutionner toutes ces questions. Jonathan Todd : « La Commission pourrait appuyer l’inclusion sur le marché du travail à travers le Fond social européen, qui a débloqué à cette fin une dizaine de milliards d’euros. A présent, les Etats membres sont invités à utiliser au moins 20% des fonds structurels qu’ils se voient allouer pour la mise en place des politiques d’insertion».



    L’expert économique, Constantin Rudnitchi, affirme que les problèmes surgissent au moment où les ressortissants étrangers profitent illégalement des aides sociales. Pourtant, on ne saurait ignorer qu’à long terme, les bénéfices offerts aux pays d’accueil seraient supérieurs aux coûts impliqués. « Il est évident qu’à long terme, une force de travail venue d’ailleurs et contribuant au budget de la Sécu ne fait qu’appuyer le pays en question et sa population à payer les pensions de retraite d’ici dix ou vingt ans, à renforcer le système sanitaire et à préserver un certain niveau de vie ».



    En attendant, la Commission Européenne ne fait que répéter haut et fort que la libre circulation des personnes et des travailleurs figure parmi les droits fondamentaux garantis aux citoyens de l’Union, tout en rappelant que la période de restriction mise en place pour la Roumanie et la Bulgarie a pris définitivement fin le 1 janvier 2014. (trad. : Ioana Stancescu)

  • Restrictions levées, restrictions maintenues pour les Roumains

    Restrictions levées, restrictions maintenues pour les Roumains

    2013 a été la dernière année où certains Etats membres de l’UE ont pu maintenir les restrictions temporaires sur leurs marchés de l’emploi visant les ressortissants roumains et bulgares. Dès le 1er janvier 2014, ces restrictions seront entièrement levées, sept ans après l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Europe communautaire. Jusqu’au 31 décembre 2013, l’accès des Roumains et des Bulgares a été limité sur le marché de l’emploi de neuf Etats, à savoir l’Autriche, l’Allemagne, les Pays – Bas, le Luxembourg, Malte, la France, le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Espagne.



    Dans le nouveau contexte, certains Occidentaux redoutent une déferlante de travailleurs de Roumanie et de Bulgarie. Serait-elle justifiée une telle angoisse ? Personne ne saurait y répondre en toute honnêteté, précise le quotidien roumain România liberă. Le plus grand souci, soulignent les journalistes, est lié au sois-disant tourisme social — cette pratique qui consiste à se faire enregistrer comme bénéficiaire des aides sociales dans des pays où ces dernières sont très conséquentes.



    C’est le cas par exemple de l’Allemagne ou du Royaume-Uni, où le montant de ces aides dépasse de beaucoup les revenus moyens que l’on touche en Roumanie. Le journal Romania libera évoque les histoires révoltantes publiées dans certains tabloïdes où l’on pointe du doigt des immigrants roumains, issus de la communauté rom dans la plupart des cas, qui profitent des systèmes sociaux des pays européens, mais le nombre de ces profiteurs est relativement réduit. D’ailleurs, le premier ministre David Cameron a récemment annoncé une série de mesures censées empêcher que l’on abuse du système de protection sociale britannique.



    Ainsi, à compter du 1er janvier 2014, les demandeurs d’emploi issus de l’UE ne pourront plus prétendre à l’allocation chômage pendant les trois premiers mois de leur séjour au Royaume-Uni. Il est plus probable que les citoyens britanniques eux-mêmes se retrouvent dans la situation de vivre des aides sociales, estime le quotidien britannique The Telegraph. Celui-ci plaide en faveur de la libre circulation de la main d’œuvre à l’intérieur de l’UE, qui serait tout à fait bénéfique tant pour le Royaume-Uni que pour l’Europe, car ce serait valoriser efficacement les ressources humaines.



    La radio allemande Deutsche Welle admet elle aussi que depuis un certain temps l’Allemagne, confrontée à une pénurie de main d’œuvre qualifiée, tire profit de la présence des médecins, des ingénieurs ou des techniciens roumains et bulgares. A son tour, le journal Le Monde juge peu probable un afflux massif d’immigrants provenant d’Europe de l’est vers la France ou d’autres pays de l’UE, à partir du 1er janvier prochain. La publication française cite des spécialistes selon lesquels deux millions de Roumains sont partis vers l’Europe du sud, notamment en Espagne et en Italie et peu d’entre eux seraient enclins à abandonner leur premier pays d’accueil. (trad. : Mariana Tudose)

  • 09.09.2013

    09.09.2013

    Déclaration– Le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir ce lundi que la Roumanie s’est ralliée à la déclaration signée lors du dernier G20 par 11 Etats, dont le Canada, l’Australie, la France et les Etats-Unis. Le document en question appelle à une réaction internationale ferme après les attaques chimiques en Syrie. La déclaration constate que les normes internationales contre l’usage des armes chimiques, en vigueur depuis longtemps, sont universellement valables, a souligné le chef de l’Etat roumain. Le texte condamne vigoureusement l’attaque chimique du 21 août à l’est de Damas, dont il tient pour responsable le régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, les signataires du document s’engagent non seulement à trouver une solution politique et démocratique à la situation, mais aussi à contribuer à bâtir une Syrie unie.



    Mine – La direction du Sénat de Bucarest a décidé ce lundi que le projet de loi concernant l’exploitation des minerais d’or et d’argent de Rosia Montanà (au centre du pays) soit débattu au Sénat en procédure d’urgence. Les membres des commissions saisies au fond doivent dresser un rapport commun avant le 17 septembre. Notons que le projet est initié par le gouvernement et que le Sénat est la première chambre saisie sur la question. A Bucarest, des milliers de personnes ont protesté pour la huitième journée de suite contre le controversé projet, comparé par les ONGs écologistes à une véritable bombe écologique. D’autre part, à l’occasion de la Journée Nationale des Mineurs, les maires d’une quarantaine de localités transylvaines ont appelé les parlementaires à voter en faveur du projet d’exploitation qui, disent-ils, conduirait à la création d’emplois dans la région. Enfin, le Parlement de Bucarest entame cette semaine les débats en marge d’un deuxième projet de loi extrêmement controversé portant sur la situation des chiens errants.



    Emploi – La ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Campeanu est invitée au sommet sur la mobilité de la main d’oeuvre au sein de l’UE qui se déroule à la Haye à l’initiative du Ministère néerlandais des Affaires sociales et de la main d’œuvre, en collaboration avec les autorités centrales et locales. Aux termes de lAccord dadhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à lUnion européenne, les restrictions sur le marché du travail pour les citoyens roumains et bulgares devraient être levées à partir du 1 janvier 2014. Selon un récent sondage d’opinion, 75% des Néerlandais craignent une perte de leur emploi en faveur des travailleurs roumains et bulgares. Pourtant, aux dires de la ministre roumaine de l’Emploi, les Pays Bas n’ont jamais figuré sur la liste des destinations favorites des travailleurs roumains.



    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a diminué de 2,2 milliards d’euros au cours des 7 premiers mois de cette année, se chiffrant à 3,12 milliards d’euros. La situation s’explique par une hausse des exportations parallèlement à une baisse des importations. Les livraisons sur les marchés extérieurs ont atteint en juillet le niveau record de 4,5 milliards d’euros. Par rapport à la même période de l’année dernière, les exportations ont connu une majoration de 7,7%, tandis que le niveau des importations a chuté de 0,7%.



    Festival – Le Festival International de musique George Enescu se poursuit ce lundi et propose au public trois événements inédits. D’abord, la scène de l’Athénée roumaine s’ouvrira ce soir aux membres de l’Académie de musique de Vienne pour un opus insolite en Roumanie : « la Comédie infernale » avec le comédien John Malkovich en tant que narrateur. Ensuite, l’Opéra national de Bucarest attend le public au spectacle « Otello » de Giuseppe Verdi, tandis que la Grande Salle du Palais accueillira l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion italienne et la violoniste Anna Tifu – lauréate du Concours International George Enescu l’édition 2007.



    Radio – Radio Roumanie Actualités, principale chaîne de la radio publique roumaine, occupe la première place dans le classement des radios du pays, avec une part de marché de 12,3% à l’échelle nationale, 13,0% en milieu urbain et 13,1% dans la capitale, Bucarest. Selon les données fournies par l’Association pour l’audience des radios, plus de 4 millions et demi de Roumains, soit environ 28% des auditeurs du pays, choisissent quotidiennement les fréquences d’une des stations radiophoniques du bouquet Radio Roumanie, à savoir Radio Roumanie Actualités, Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Musique, Radio l’Antenne des villages et les antennes régionales de Radio Roumanie. L’étude en question a été réalisée du 29 avril au 18 août sur un échantillon de 9.437 personnes.



    Francophonie — Les lutteurs roumains ont décroché trois médailles à l’édition 2013 des Jeux de la Francophonie, qui se tiennent à Nice. Madalina Linguraru a remporté l’or dans la catégorie des 48 kilos, Ionut Adrian Moise s’est adjugé l’argent chez les 66 kilos, tandis que Victor Andrei Frant a été récompensé de la médaille de bronze dans la catégorie des 84 kilos. La participation roumaine à cet événement inclut aussi expositions de peinture, de blouses roumaines, de tapis et de tissus artisanaux spécifiques de la région d’Olténie, de sculptures de petite taille, dont des icônes en bois, démonstrations de poterie artisanale. Organisés tous les quatre ans, les Jeux de la Francophonie réunissent plus de 3.000 jeunes sportifs et artistes des pays de l’espace francophone.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep est toujours 19ème au classement WTA rendu publique lundi, en devançant de peu sa compatriote, Sorana Carstea, classée 22ème. Le classement mondial continue à être dominé par l’Américaine Serena Williams qui a remporté pour la deuxième fois de suite la finale de l’US Open.