Tag: maires

  • Les élections municipales 2016 – le résultat final

    Les élections municipales 2016 – le résultat final

    Après le décompte de tous les bulletins de vote, les sociaux-démocrates s’adjugent clairement la majorité des mandats de maire, de conseillers locaux et départementaux issus des élections municipales du 5 juin. Un scrutin considéré comme un avant-goût des élections législatives de cet automne. Les représentants de la gauche ont devancé les libéraux qui, à leur tour, se disent relativement contents du résultat final, vu que le Parti Social Démocrate n’a pas, finalement, tout raflé. Pourtant, les libéraux ont subi une défaite cuisante à Bucarest ! Fief traditionnel de la droite, la Capitale a été adjugée par la candidate du PSD, Gabriela Firea, qui est ainsi devenue la première femme à diriger la municipalité bucarestoise. Les candidats sociaux-démocrates ont également remporté toutes les six mairies d’arrondissements. Une seule brèche aurait pu être possible : la Française Clotilde Armand, citoyenne roumaine depuis quelques mois seulement s’était portée candidate à la mairie du premier arrondissement de la part de l’Union Sauvez Bucarest, une ancienne ONG transformée en parti politique. Donnée gagnante par les sondages à la sortie des urnes, elle a perdu de justesse face à son adversaire social-démocrate.

    Au niveau national, les scores du PSD et du Parti National Libéral semblent équilibrés. Par contre, à Bucarest, l’USB et son candidat au poste de maire général, Nicusor Dan, sont arrivés en deuxième position après Gabriela Firea, laissant loin derrière le candidat libéral, illustrant ainsi un éventuel bouleversement du système politique roumain traditionnel. De l’avis des analystes politiques une division est apparue au sein du PNL entre les organisations territoriales, ayant obtenu des résultats pour le moins honorables sinon bonnes, et l’organisation de Bucarest avec son score catastrophique.

    Or c’est justement cette impression d’impuissance, d’apathie politique et de mépris à l’adresse des électeurs qui a poussé ces derniers à doper ce qui s’est avéré une victoire historique du PSD à Bucarest. Et c’est aussi cette même donne qui a mené à l’apparition du véritable phénomène qu’est l’Union Sauvez Bucarest. Ses leaders se sont déjà rendu compte du potentiel de ce genre de formation politique. En perspective des élections législatives de cet automne, ils ont décidé de la transformer en un parti à portée nationale : l’Union Sauvez Roumanie. L’USB critique avec véhémence la prestation de l’actuelle classe politique qu’elle accuse d’indolence et de corruption.

    Dans la lumière du scrutin du 5 juin, la jeune formation politique semble avoir raison puisque des candidats ayant des démêlées avec la justice se sont fait élire dans nombre de villes roumaines. A Baia Mare, dans le nord-ouest du pays, Catalin Chereches a été réélu avec 70% des voix, même s’il se trouve actuellement en détention provisoire pour avoir reçu plusieurs dizaines de milliers d’euros de pots de vin. Des candidats mis en examen et même condamné ont également été élus à Craiova, Râmnicu Vâlcea et Brasov, ce qui en dit long non seulement de l’offre modeste des partis, mais aussi du niveau très bas des attentes de l’électorat. Une telle tendance risque toutefois d’encourager les élus parlementaires à multiplier les initiatives législatives visant à limiter le pouvoir du Parquet anticorruption, dont l’offensive contre les politiciens corrompus dure depuis plusieurs années déjà. (Trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    Les journaux parlent d’un résultat historique pour le Parti social libéral et d’un véritable désastre pour le PNL. L’ascension de l’Union Sauvez Bucarest et ses ambitions nationales figurent également dans les pages des quotidiens roumains. Finalement, la nouvelle maire générale de la Capitale doit résoudre une longue liste de problèmes de la ville qui incluent le système de chauffage centralisé, le transport en commun, le trafic et l’absence des places de parking.


  • A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 06.06.2016

    Les journaux parlent d’un résultat historique pour le Parti social libéral et d’un véritable désastre pour le PNL. L’ascension de l’Union Sauvez Bucarest et ses ambitions nationales figurent également dans les pages des quotidiens roumains. Finalement, la nouvelle maire générale de la Capitale doit résoudre une longue liste de problèmes de la ville qui incluent le système de chauffage centralisé, le transport en commun, le trafic et l’absence des places de parking.

  • Elections locales 2016

    Elections locales 2016

    Ce dimanche, les Roumains sont attendus aux urnes pour élire leurs maires et conseillers municipaux. Plus de 250.000 candidats sont en lice dans les quelque 3200 villes et communes. Au total, 15.616 bureaux de vote ont été organisés sur l’ensemble du pays. Les Roumains ayant au moins 18 ans le jour du scrutin peuvent voter en présentant une pièce d’identité en cours de validité, mais uniquement dans la localité de domicile ou de résidence. Des listes complémentaires ont été créées pour les ressortissants d’autres Etats membres de l’UE, établis légalement en Roumanie, pour qu’ils puissent élire les édiles de localités où ils vivent.

    Par contre, à la différence des élections parlementaires ou présidentielles, lorsque des bureaux de vote sont organisés dans les ambassades et les consulats, ce scrutin ne permet pas aux Roumains de l’étranger de voter, sauf s’ils rentrent dans leurs localités d’origine. Ce 7e scrutin municipal de la Roumanie post-communiste comporte plusieurs nouveautés. Les bureaux de vote disposeront d’un système informatique censé surveiller la présence aux urnes et prévenir le vote illégal. Un opérateur d’ordinateur va scanner le numéro personnel figurant sur le document d’identité de chaque participant au vote, grâce à un logiciel spécialement créé pour ces élections.

    On envisage ainsi de bloquer toute tentative de vote multiple ou le vote au nom de personnes décédées ou d’autres personnes ayant perdu leurs droits électoraux -infractions sanctionnées par des peines de prison ou par une amende pénale. Toujours en première, les élections municipales ne comportent qu’un seul tour de scrutin. Le candidat qui réunit le plus grand nombre de voix gagne, quel que soit le taux de présence aux urnes. Adoptée par le Parlement dans le cadre de la nouvelle loi électorale et confirmée par la Cour constitutionnelle qui a rejeté toutes les contestations apportées en ce sens, cette mesure a fait l’objet de critiques véhémentes de la société civile et de la presse, vu qu’elle permet aux candidats de devenir maires ou conseillers même avec un nombre insignifiant de voix.

    Par ailleurs, de l’avis des commentateurs politiques, le scrutin municipal de ce dimanche pourrait changer une administration sérieusement discréditée par de nombreux scandales de corruption. Et pour cause. Rien que l’année dernière, 14 maires, 9 présidents de conseils départementaux et un préfet ont été poursuivis en justice. La situation est encore plus dramatique à Bucarest, où les procureurs anticorruption ont arrêté le maire général et 4 des 6 maires d’arrondissements élus il y a 4 ans. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Le statut des élus et l’anticorruption

    Le statut des élus et l’anticorruption

    En Roumanie, le coup d’envoi a été donné à la pose des candidatures aux élections locales du 5 juin, une opération qui sera clôturée le 26 avril prochain. 126 partis, alliances et unions ont déjà inscrit leurs appellations et logos auprès du Bureau électoral central. On y retrouve tant les formations politiques très connues – le PSD, le PNL, l’UDMR, l’ALDE, l’UNPR, le PMP – mais aussi de petits partis « nouveaux » : Sebeşul verde (la ville de Sebeş verte), le Parti de la Société de Iaşi ou encore le Parti Communautaire de Roumanie. Le dernier sondage rendu public, réalisé par INSCOP, indique que le prochain scrutin aura lieu alors que plus de 90% des Roumains affirment ne plus voter pour une personne sous enquête ou jugée pour corruption.

    Dans le même temps, 88,4% des sondés sont d’avis que les personnalités publiques condamnées pour corruption ne devraient plus jamais occuper des fonctions publiques. Seuls 8% des sujets questionnés considèrent que de telles personnes devraient avoir le droit d’occuper des fonctions publiques après avoir purgé leur peine. Les parlementaires et les élus locaux définitivement condamnés pour corruption devraient perdre leurs mandats et ne plus avoir le droit de candidater, pense aussi Laura Codruţa Kövesi, la procureure en chef du Parquet national anticorruption (la DNA).

    A cet effet, un débat public sur la modification de la législation actuelle serait bienvenu, a estimé la cheffe de la DNA dans une émission télévisée : « J’ai vu beaucoup de fois des situations où des personnes qui ont eu des fonctions importantes ont été condamnées de manière définitive et malgré cela, elles ont préservé leurs fonctions. Des parlementaires, par exemple, condamnés de manière définitive pour corruption, qui ont continué à être parlementaires, ils n’ont pas perdu leur mandat, ils ont continué d’aller au Parlement, de voter des lois, de toucher leur salaire. Peut-être devrions-nous réfléchir au niveau de la société, si de telles situations ne peuvent pas être solutionnées par la législation aussi, surtout lorsqu’il y a des décisions de condamnation définitives. »

    Un autre sondage, Sociopol, réalisé à Bucarest, montre que les maires d’arrondissement impliqués dans des enquêtes pénales continuent de bénéficier de plus de 40% de taux de confiance des citoyens. Dans ce contexte, Laura Codruţa Kövesi a souligné que les personnes en question devaient se demander si candidater à de telles fonctions était encore moral, même si la population voterait de nouveau pour elles. Toutes ces prises de position ont lieu alors que certains maires sous enquête ou sous contrôle judiciaire ont laissé entendre qu’ils brigueraient un nouveau mandat.

  • 10.04.2016

    10.04.2016

    Sécurité nationale – Le président roumain Klaus Iohannis discutera lundi avec le premier ministre Dacian Ciolos de la législation de la sécurité nationale. Mardi et mercredi le chef de l’Etat roumain aura des consultations au même sujet avec les leaders des partis parlementaires. Selon Klaus Iohannis la législation portant sur la sécurité nationale doit être modernisée et améliorée, il faut même remplacer certaines mesures qui ne correspondent plus au contexte actuel de sécurité au niveau global et national. De plus, dans l’élaboration de cette législation il faut tenir compte tant du besoin de sécurité des citoyens que de leurs droits et libertés, a encore ajouté le président roumain.

    Corruption – Il faudrait modifier la loi de sorte que les personnes qui ont été condamnées définitivement pour des faits de corruption ne puissent plus exercer leurs fonctions. C’est ce qu’a déclaré la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi. Ce dimanche, dans une émission télévisée, la chef du parquet national anticorruption a souligné que les défis législatifs que son institution devait relever en permanence étaient une vulnérabilité pour celle-ci. Les instruments législatifs dont la Direction nationale anticorruption se sert, tout comme les compétences attribuées aux procureurs et magistrats risquent souvent d’être modifiés, vu que de nombreuses lois visant directement l’activité du parquet sont en débat au Parlement, a expliqué Mme Kovesi. Le grand nombre de dossiers à traiter est une autre vulnérabilité de la Direction, qui pourrait être partiellement améliorée en modifiant la loi pour élargir l’utilisation de l’accord de reconnaissance de la culpabilité. Par ailleurs, lorsqu’il existe des preuves qu’une infraction a été commise, les procureurs anticorruption peuvent décider de la confiscation de biens et de sommes d’argent, même s’ils ne se trouvent pas en Roumanie.

    Migrants – Plus de 100.000 ressortissants étrangers à droit de séjour se trouvaient en Roumanie à la fin du premier trimestre 2016, selon l’inspection générale pour les immigrations. Parmi eux, environ 65.000 proviennent d’Etats non membres de l’UE, notamment de République de Moldova, de Turquie et de Chine. Plus de 45.000 ressortissants étrangers de Roumanie proviennent de l’UE, dont la plupart sont des Italiens. Parmi les principales raisons pour lesquelles toutes ses personnes se trouvent en Ro figurent le droit à l’unité de la famille, les études et le travail. De même, depuis le début de l’année on a assuré l’accès à l’asile à 229 personnes ayant déposé des demandes de protection internationale. La plupart sont de Syrie, d’Irak, du Pakistan et de Somalie.


    Pétrole – La Roumanie a utilisé l’année dernière 11,2 millions de tonnes de brut, soit 4 millions provenant de la production interne et plus de 7 millions de tonnes de brut importé, lit-on dans un rapport de la Commission Nationale de prévision sur l’industrie pétrolière roumaine en 2015. La consommation a dépassé d’environ 4% celle de 2014, lorsque 10,79 millions de tonnes ont été utilisées au niveau national. Selon les représentants de la Commission Nationale de prévision, la baisse abrupte du prix du pétrole, ces derniers mois, a déterminé les compagnies du domaine, y compris celles de Roumanie, de renoncer à une partie de leurs investissements.

    Elections – Les partis politiques de Roumanie peuvent déposer leurs candidatures aux élections municipales à partir de lundi, 11 avril, et jusqu’au 26 avril. Les candidatures définitives seront annoncées le 4 mai. 126 partis, alliances et unions se sont inscrits au Bureau électoral central et présenteront leurs candidatures aux élections locales du 5 juin. La campagne électorale se déroulera du 6 mai au 4 juin.

    Maires – A Bucarest, un millier de maires de Roumanie et de République de Moldova voisine ont participé dimanche en première, à une Conférence commune des représentants des communautés locales. 450 accords de jumelage et de partenariat entre les deux pays ont été signés à cette occasion, reposant sur des actions communes de développement dans les secteurs économique, culturel et sportif, dans l’éducation et dans l’administration publique locale.

    Météo – Le temps restera instable en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert et l’on attend de la pluie à verse dans le sud, l’est et le centre du pays jusqu’à lundi soir. Les températures maximales ne dépasseront pas les 20 degrés.

  • 22.02.16 (mise à jour)

    22.02.16 (mise à jour)

    Discours– Le président roumain Klaus Iohannis a proposé aux parlementaires réunis lundi, en séance plénière, que lannée 2016 ne soit ni populiste, ni perdue pour les grands thèmes dintérêt public. Le chef de lEtat a invité les élus à regagner la confiance de lélectorat dans la classe politique et à rendre fonctionnels les grands systèmes publics. Klaus Iohannis a déploré le retard enregistré par les autorités à créer un système de retraite durable, à endiguer la baisse de la natalité et à améliorer linsertion professionnelle des jeunes. Par ailleurs, le président a critiqué le recours à limmunité parlementaire afin de bloquer les requêtes des procureurs visant à arrêter des élus accusés de corruption. En matière de politique étrangère, le chef de lEtat a affirmé que la vague des réfugiés, lescalade de la menace terroriste, les risques sécuritaires aux frontières orientales de lUnion et la mise en question elle même du projet communautaire font de 2016 une année cruciale pour la stabilité dans la région et lavenir européen. Klaus Iohannis a présenté son discours au Parlement en présence des membres du gouvernement et des ambassadeurs accrédites à Bucarest.



    Dépenses– Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a appelé ce lundi les maires des communes de Roumanie à faire preuve dun plus defficacité dans la gestion largent public. Et lui de rappeler que bien que la Roumanie traverse une année électorale, le budget reste le même. Pour obtenir plus de fonds, les autorités locales devraient attirer des investissements directs parallèlement à une collecte plus efficace des taxes et des impôts à travers une meilleure lutte contre lévasion fiscale, a encore affirmé Dacian Ciolos lors de la XIXème session de lAssemblée générale de lAssociation des communes de Roumanie.



    Energie– Le ministre roumain de lEnergie, Victor Grigorescu, a annoncé lundi que la stratégie nationale dans le domaine énergétique sera finalisée dici lautomne 2016. Selon lui, lEtat doit choisir seulement quelques projets et sy impliquer pour faire vraiment preuve de clarté dans ce domaine fondamental. Le secteur du charbon se retrouvera en priorité dans la future stratégie grâce à son rôle au sein de la sécurité énergétique. Par ailleurs, le ministre roumain sest engagé à consulter tous les acteurs du domaine.



    Tennis– La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu, 37ème dans le classement WTA, sest qualifiée lundi pour le deuxième tour du tournoi de Doha après avoir disposé de lAllemande Sabine Lisicki. Une autre joueuse roumaine, Simona Halep a évolué lundi en binôme avec une autre Roumaine, Raluca Olaru, et les deux ont perdu au premier tour, devant le duo slovène formé par Andreja Klepac şi Katarina Srebotnik.



    Météo – Températures à la hausse et un temps trop chaud pour cette période de lannée en Roumanie. Il pleut sur la moitié nord du pays et sur le centre, tandis que le ciel demeure couvert sur louest et le nord-ouest du territoire. Les minimales seront de -3 degrés et les maximales grimperont jusquà 24 degrés.




  • 03.01.2016

    03.01.2016

    Diplomatie – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos effectuera en début de cette année des visites officielles en Allemagne, en France et aux Pays-Bas, ce dernier pays assurant depuis le 1er janvier 2016 la présidence tournante de l’UE. Le premier ministre roumain a affirmé avoir convenu avec son homologue néerlandais Mark Rutte de se pencher sur l’agenda de la présidence néerlandaise de l’Union, vu que la Roumanie souhaite avoir un rôle pro-actif dans les mois à venir au sein de l’espace communautaire. Pour commencer, Dacian Ciolos se rendra le 7 janvier à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel.

    Retraites – Le 20 janvier, la Cour Constitutionnelle de Roumanie examinera la loi portant sur les pensions de retraite spéciales pour les élus locaux. Le document est contesté par le gouvernement de Dacian Ciolos qui estime qu’il met en place un régime spécial de privilèges pour élus. Ces droits devraient être accordés de manière rétroactive. Ce qui plus est, leur financement n’est pas garanti. Selon l’Exécutif de Bucarest, il y en aurait au moins 16.300 bénéficiaires, dont augmentation des retraites ajouterait environ 400 millions de lei (soit près de 91 millions d’euros) au déficit budgétaire. Selon le document adopté par le Parlement, les maires, les vice-maires, ainsi que les présidents et vice-présidents des conseils départementaux devraient toucher des retraites supplémentaires allant jusqu’à 6.600 lei (soit 1500 euros) selon la période de leur mandat.

    Emplois – Les patrons de l’étranger mettent à la disposition des Roumains plus de 2000 emplois au sein de l’espace économique européen par le réseau EURES Roumanie. Les ouvriers non qualifiés sont les plus recherchés notamment en agriculture. Il y a 800 tels emplois en Espagne, par exemple, et 400 au Portugal, mais aussi au Danemark. En plus une compagnie de République tchèque souhaite embaucher 50 chauffeurs pour les transports de marchandises, alors que les hôpitaux britanniques et allemandes ont besoin de quelques dizaines d’infirmiers.

    Moldova – Le premier ministre désigné de la République de Moldova, Ion Sturza, doit demander lundi le vote de confiance du Parlement moldave dans le cadre d’une séance spéciale. Il a présenté sa liste de propositions pour les postes de ministres,
    soulignant que son cabinet serait formé de technocrates, de personnes intègres
    et patriotes. Ion Sturza a déclaré avoir souhaité former «un gouvernement qui
    reflète l’expression du désir du peuple qu’il représente au Parlement,
    toutefois, la démocratie n’est pas en plein essor à l’heure actuelle en
    République de Moldova, le pays est confronté à un crise profonde de nature
    premièrement morale». Par ailleurs, la majorité des formations politiques
    représentées au Parlement moldave ont fait savoir qu’elles refusaient de
    soutenir l’équipe Ion Sturza, les socialistes déclarant qu’ils n’allaient même
    pas participer à la séance parlementaire du 4 janvier.

    Météo – Une alerte jaune aux tempêtes de neige est en vigueur dans 10 départements du sud et du sud-ouest de la Roumanie. Sur l’ensemble du territoire il fait particulièrement froid, avec des maximales exclusivement négatives allant de – 11 à -1 degré. Les météorologues annoncent une vague d’air chaud à sur la Roumanie à partir de mardi et des températures qui approcheront la normale saisonnière. – 10 degrés, un ciel couvert et du vent à midi à Bucarest.

  • Les élus locaux ne peuvent pas changer de parti

    Les élus locaux ne peuvent pas changer de parti

    En septembre dernier, deux mois avant les élections présidentielles, le gouvernement de gauche de Bucarest, dirigé par le leader social — démocrate Victor Ponta, candidat lui aussi au scrutin présidentiel, avait émis un controversé décret d’urgence. Adopté par la suite par le Parlement, dans la tentative de lui donner un peu plus de légitimité, le décret permettait aux élus locaux de changer de formation politique dans un délai de 45 jours sans perdre leur mandat.



    Selon Victor Ponta, cette décision était à l’époque non seulement nécessaire, mais aussi obligatoire, vu que l’administration locale était paralysée par les changements intervenus sur la scène politique. Un blocage sans issue, de l’avis du premier ministre, survenu suite à la décision des libéraux de quitter l’Union Sociale Libérale, cette alliance de centre — gauche qui s’était imposée brutalement après le scrutin législatif de 2012.



    On ne saurait être surpris que des centaines d’élus locaux ont profité du décret susmentionné pour rejoindre le PSD de Victor Ponta. Selon l’opposition, ce décret fut une astuce par laquelle le PSD a facilité à Victor Ponta le chemin vers la fonction suprême, tout en renforçant son influence dans le reste du territoire, là où la présence solide de l’opposition lui posait de battons dans les roues.



    Néanmoins, en décembre, la Cour Constitutionnelle a décidé que le décret était non conforme à la loi fondamentale du pays. Selon la Cour, qui vient de rendre publique la motivation de sa décision, former ou rompre des alliances politiques — cela fait partie de l’exercice naturel de la démocratie. Par conséquent, cela ne justifie pas l’adoption de mesures qui de manière directe et brutale changent la configuration politique de l’administration publique locale, altérant la volonté de l’électorat. De l’avis de la Cour, le fait d’être non constitutionnel est un vice qu’on ne peut pas caché derrière un avis favorable du Parlement qui, aux termes de la loi, était bien celui qui aurait dû rejeter le décret.



    Pour leur part, les analystes politiques s’interrogent sur l’avenir politique de ces élus locaux qui ont décidé de profiter du décret gouvernemental, attirés notamment par le mirage de l’argent public. Si l’opposition a gain de cause, toutes les personnes concernées devraient alors perdre leur mandat. Du coup, des centaines de postes au sein de l’administration locale deviendraient vacants ce qui pousserait le pays vers des élections anticipées au niveau national.



    Ce serait une nouveauté dans la pratique démocratique roumaine, vu que jusqu’ici des élections anticipées, locales ou législatives, n’ont été organisées qu’au niveau local, très restreint. (trad. Valentina Beleavski)

  • A la une de la presse roumaine

    A la une de la presse roumaine

    Les analyses et commentaires au sujet de la victoire inattendue de Klaus Iohannis au second tour du scrutin présidentiel se poursuivent dans la presse nationale. A Bucarest, deux sénateurs viennent de perdre leur immunité et la foire du livre Gaudeamus a ouvert ses portes. Détails dans la revue de presse de RRI.


  • A la Une de la presse roumaine du 09.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 09.08.2013

    Des toiles de maître dérobées au musée Kunsthal de Rotterdam ont bien été brûlées par leurs voleurs, en Roumanie, mais de quelles œuvres s’agit-il ? — la presse roumaine passe en revue les conclusions des experts qui soulèvent encore davantage de questions. Dans le même temps, un rapport de l’Organisation mondiale du travail constate que « 15% des jeunes Roumains sont ‘trop’ éduqués ». Toutefois la gestion des « ressources humaines » est « minée » depuis le centre, s’insurgent certains maires roumains.


  • A la Une de la presse roumaine du 20.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 20.02.2013


    Des sujets des plus divers font débat dans la presse écrite parue mercredi matin, à Bucarest. Et nous allons commencer avec Romania libera qui nous informe sur « les rapports directs entre le clientélisme politique et la migration des maires ». Le journal cite une étude réalisée par l’organisation non gouvernementale ExpertForum selon laquelle la plupart des fonds destinés aux investissements locaux ont été alloués en fonction de critères issus du clientélisme politique. Concrètement, explique Romania libera citant l’étude en question, « en 2007 par exemple, un maire proche du pouvoir avait des chances trois fois plus grandes de se voir accorder des financements qu’un de ses confrères de l’opposition ». L’ONG ExpertForum montrent que le clientélisme politique a atteint son pic entre 2007 et 2008 quand les maires proches des trois partis au pouvoir, à l’époque, avaient reçu des fonds 7 fois plus grands que les maires proches du PDL, alors en opposition. Le journal tient pourtant à souligner le fait que les statistiques montrent que « les maires les plus favorisés étaient, en théorie, les indépendants », ce qui prouve, ajoute Romania libera « qu’on encourageait la migration politique des élus locaux vers le camp au pouvoir ».


    Et puisque nous avons commencer par des sujets politiques, passons au Jurnalul national qui annonce par la voix du premier ministre Victor Ponta que malgré certains problèmes de calcul rapportés, les pensions de retraite spéciales restent inchangées. Le sujet est à lire dans Romania libera aussi qui explique la source de l’erreur de calcul : « au moment où l’on a recalculé les pensions tenant du régime spécial, les autorités ont multiplié par deux les années de service militaire » ce qui a débouché sur des dénouements des plus marrants comme le fait qu’un militaire âgé de 43 ans s’enorgueillit de 45 ans de service militaire. Bien que cette erreur ait coûté à l’Etat en 2011 un milliard de lei de dépenses supplémentaires, une chose reste pourtant certaine, annonce la presse en citant le premier ministre, Victor Ponta, « personne ne se verra diminuer la pension de retraite. C’est la faute de l’Etat, alors que l’Etat paie ! ».


    Et à propos de l’Etat, le journal Adevarul nous présente « trois méthodes pour parasiter les compagnies publiques ». Ce sont toujours les ONGistes d’Expert Forum qui ont identifié les meilleures recettes. La numéro 1 est celle des acquisitions publiques surévaluées, note Adevarul qui explique « les entreprises publiques concluent des contrats d’achats avec des partenaires préférentiels, en l’absence de tout appel d’offre et à des tarifs supérieurs au marché ». Deuxième petite méthode : « les ventes sous-évaluées quand une entreprise publique vend à des sommes inférieures au prix du marché et la différence entre le prix correct et celui obtenu est partagée entre les managers et les partenaires privés ». Enfin, la troisième méthode consiste, bien évidemment, « en la nomination à la direction de la société de personnes proches du pouvoir ». « Si, pour elles, le seul bénéfice ne se traduirait souvent que par un poste confortable, pour la société qu’ils dirigent, les pertes seront majeures », lit-on dans Adevarul.


    Dernier sujet politique de la revue de la presse écrite : les autorités allemandes appellent les responsables roumains et bulgares à faire davantage pour l’insertion sociale des Roms. Romania libera cite un article publié par Der Spiegel qui dit qu’une grande partie des immigrants roumains et bulgares d’Allemagne serait d’ethnie rom. Les officiels de Berlin ont exhorté Bucarest et Sofia à intensifier leurs efforts pour combattre la migration des Roms pour des raisons de pauvreté.


    Et puisque nous nous trouvons à Berlin, Adevarul nous propose d’y rester et nous informe que le réalisateur roumain Calin Netzer ayant remporté l’Ours d’Or à la Berlinale de cette année s’est vu claquer la porte au nez en 2010 quand il a cherché du financement auprès du Centre national de la Cinématographie roumaine. La raison ? « La position de l’enfant » proposait un scénario sans intérêt, noté de 6,34 points sur 10. Un scénario qui a pourtant pleinement convaincu le jury de Berlin.