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  • La réforme des retraites adoptée par les députés

    La réforme des retraites adoptée par les députés

    Après avoir reçu le vote du Sénat, le projet de loi de la
    réforme des retraites a été adopté lundi, lors d’une procédure accélérée à la
    Chambre des députés. A cette occasion, les parlementaires de la commission de
    spécialité ont solutionné une prévision controversée qui aurait entraînée la
    baisse de certaines retraites une fois mise en place la nouvelle manière de les
    calculer.

    Quelques nouveautés

    En revanche, le nouveau projet permettra aux mineurs de continuer à
    prendre leur retraite à 45 ans. Les mineurs ayant travaillé dans des mines
    souterraines et les salariés ayant déroulé des activités de recherche et
    d’exploitation des matières primes nucléaires bénéficieront des points de
    retraite supplémentaires. De tels points seront également accordés pour des
    périodes de cotisation de plus de 25 ans. Au terme de la nouvelle loi, l’âge de
    départ à la retraite sera 65 ans aussi bien pour les femmes, que pour les
    hommes.



    Le pouvoir se félicite


    La ministre du Travail, Simona Bucura – Oprescu a précisé que la nouvelle loi respectait les principes de l’équité et de la contribution.

    Aux dires du premier ministre, Marcel Ciolacu, chef de file du PSD, la
    nouvelle loi pour la retraite s’avère correcte, prédictible et soutenable et
    conforme aux consignes de la Banque mondiale et de la Commission européenne.

    Marcel Ciolacu (PSD): « L’année prochaine, les pensions de retraite seront
    majorées à deux reprises. La première hausse sera de 13,8% et elle sera mise en
    place à partir du 1er janvier et la deuxième, suite à une
    revalorisation de l’indice de cotisation »




    L’opposition est mécontente



    En revanche, l’opposition est mécontente de la manière
    accélérée dans laquelle les débats se sont déroulés et du rejet de l’ensemble
    des amendements avancés par l’Union Sauvez la Roumanie, l’Alliance pour l’Union des Roumans et l’Union Démocrate Magyare de Roumanie. Selon ces formations, le
    gouvernement n’a aucune source financière réelle pour soutenir la hausse des
    pensions de retraite stipulée par la nouvelle loi.

    Antonio Andruşceac (AUR): « Comment pourrait-on croire que toutes ces choses
    se concrétiseront, si vous n’avez jamais indiqué les sources
    budgétaires ? »



    En réplique, le chef du gouvernement a assuré que son
    gouvernement finira par trouver les ressources financières censées permettre
    les augmentations promises.

    Marcel Ciolacu: « La Roumanie recense 4 millions 800 mille retraités parmi lesquels 80% touchent des pensions de quelque 600 euros et 60 % – de seulement 400 euros. L’Etat roumain doit assurer cette ressource financière.
    Je suis persuadé que nous trouverons cette somme à partir du moment où le
    budget sur 2024 sera voté. »




    Pour et contre la nouvelle loi des pensions de retraite


    La nouvelle loi
    n’éliminera pas les iniquités, estime l’opposition.
    Tout au contraire, elle continuera à privilégier
    les retraités les plus riches.

    Cristian Seidler (USR) : « L’USR soutient la majoration des pensions de
    retraite et la mise en place d’un système équitable, mais elle s’oppose à cette
    réforme mensongère censée provoquer un chaos budgétaire ».



    La députée non-affiliée Violeta Alexandru, ancienne
    ministre libérale du Travail, a quant elle renchéri ces propos, en affirmant
    que le projet de loi n’a fait qu’alimenter la confusion et la peur, alors qu’il
    aurait dû être l’un des sujets les plus clairs examinés par la coalition au
    pouvoir.

    En réplique, le député social-démocrate, Marius Budai, lui-même ancien
    ministre du Travail, a précisé que la nouvelle loi de la retraite respecte
    parfaitement tous les principes qui l’ont inspirée, à savoir l’égalité, la
    solidarité et le respect du travail.







  • Retraites et protestations

    Retraites et protestations

    A partir du 1er janvier les
    pensions de retraite dans le système public roumain augmenteraient. L’intention des gouverneurs
    de la coalition PSD-PNL-UDMR est d’augmenter le point de retraite d’au moins
    10%. Il couvrirait, en partie, l’inflation galopante qui, cette année, a
    dépassé les 15 %, touchant un très grand nombre de retraités dont les revenus
    modestes ne leur permettent plus de mener une vie correcte. Pour que la
    situation soit au moins partiellement remédiée, l’un des freins à la majoration des retraites,
    à savoir le plafond des dépenses imposé
    par le Plan national pour la relance et la résilience – serait remplacé par un
    indicateur en rapport avec les possibilités budgétaires et avec d’autres
    critères de discipline financière – a annoncé à Bruxelles le Premier Ministre
    Nicolae Ciucă. « Nous avons
    expliqué qu’on se heurte à cette limite de 9,4% prévue dans le PNRR pour le
    budget des pensions.On a convenu qu’il est possible de remplacer cet indicateur
    par un autre qui prenne en compte les données fournies par la Banque mondiale
    et un indicateur de discipline financière.
    »




    La discussion sur ce sujet avec
    la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, était
    principielle. Les détails techniques seraient établis au niveau des experts – a
    également précisé le Premier Ministre libéral. En Roumanie, le président du
    parti social-démocrate Marcel Ciolacu a parlé, pour sa part, de (on cite)
    « ces 9,4 % aberrants du PIB » qui obligent le gouvernement à
    plafonner les retraites 50 ans durant.


    Les citoyens doivent être
    protégés – à la fois les retraités et les employés – promet le gouvernement de
    Bucarest, qui par l’intermédiaire du Premier Ministre Nicolae Ciucă affirme
    qu’il faut à présent identifier un budget pour les majorations prévues: « On doit avoir des chiffres
    concrets en rapport ave l’exercice budgétaire pour 2023 afin de pouvoir
    identifier très clairement et de manière transparente le budget à partir duquel
    on pourrait faire ces augmentations de retraite et de salaire.
    »




    Encouragés
    par les confédérations syndicales CNSLR-Frăția et Sanitas, certaines personnes
    ont déjà perdu la patience. Les derniers jours, des protestations ont eu lieu à
    travers la Roumanie et dans la capitale, Bucarest, contre la baisse du niveau
    de vie et l’aggravation de la crise économique. Les manifestants étaient des
    fonctionnaires des domaines publics et privés de la santé, de l’éducation, des
    transports et de l’administration, mais aussi des retraités. Ils ont tous
    déploré le rythme galopant de l’inflation, notamment la flambée alarmante des
    tarifs de l’électricité, du gaz naturel et des carburants, alors que leurs
    revenus demeurent parmi les plus bas d’Europe.


    Le pouvoir d’achat des Roumains est
    complètement en berne, il a atteint son niveau le plus bas des 15 dernières
    années – s’alertent les dirigeants syndicaux. Cependant, face à cette crise sans
    précédent qui impacte sévèrement la vie des travailleurs aussi bien de Roumanie
    que de l’UE, le gouvernement et l’Union Européenne devraient prendre des
    mesures urgentes – disent les syndicats, qui réclament aussi la modification de la loi du dialogue social,
    afin qu’ils puissent participer aux négociations des mesures de lutte contre la
    crise.(trad. Andra Jugănaru)













  • 06/04/2022 (mise à jour)

    06/04/2022 (mise à jour)

    Taux directeur – L’indice Robor sur une période de trois mois en fonction duquel est calculé le coût des crédits à la consommation en lei au taux d’intérêt variable a grimpé de 4,62 % à 4,68 %. Conformément à la Banque nationale de Roumanie, l’indicateur Robor touche à son niveau le plus élevé en 9 ans. Mardi, la Banque centrale a décidé de majorer à partir de mercredi son taux directeur de 2,5 à 3% par an, mesure qui détermine l’évolution des taux d’intérêt bancaire et constitue le principal instrument de lutte contre l’inflation. La BNR prévoit une hausse annuelle de linflation supérieure aux prévisions faites en février, en raison de la flambée des prix des carburants et des aliments, suite à la guerre en Ukraine et aux sanctions contre la Russie.



    Chauffeur — Le ministère roumain des Affaires étrangères a rejeté la réaction de l’Ambassade de la Fédération de Russie à Bucarest suite à l’incident qui a eu lieu au siège de la mission diplomatique mercredi matin et affirme qu’elle est hâtive, complètement inappropriée et inopportune à qualifier cet incident de quelque manière que ce soit. Antérieurement, l’Ambassade de Russie avait déclaré qu’« il ne faisait aucun doute » que le chauffeur qui a percuté le mur de la mission diplomatique « a commis cet acte sous l’influence d’une explosion d’hystérie antirusse ». Rappelons qu’un chauffeur est décédé mercredi matin, après que sa voiture eut percuté, à l’aube, le mur de ladite ambassade et, juste après l’impact, l’homme s’est immolé par le feu. L’enquête dans ce cas est menée par le Parquet près le Tribunal de grande instance de Bucarest et par la Police de la Capitale. Les médias de Bucarest affirment qu’il s’agit d’une personne relativement connue, Bogdan Drăghici, le chef d’une ONG de lutte contre la discrimination des pères, condamné pour des abus sexuels commis sur sa fille. La veille, il aurait posté sur Facebook un texte de solidarité avec l’Ukraine envahie par les troupes de Moscou.



    Expulsions — La Roumanie vient d’expulser 10 diplomates russes, et s’ajoute à des Etats tels la France, l’Allemagne, l’Italie, le Danemark, la Slovénie et la Suède, qui ont adopté des décisions similaires pour protester contre les atrocités perpétrées par l’armée russe en Ukraine. Près de 200 diplomates ont été renvoyés à Moscou ces derniers jours, cette démarche marquant une nouvelle dégradation des relations entre les chancelleries occidentales et la Russie. L’adjoint au ministre russe des Affaires étrangères, Aleksandr Grouchko, a précisé pour l’agence TASS que son pays répondrait de la même manière. Il a souligné que l’expulsion du personnel diplomatique des capitales de plusieurs Etats européens constituait un coup dur infligé aux canaux de discussion diplomatiques.



    Gouvernement — Les salariés des entreprises contraintes à réduire ou à suspendre leur activité à cause du conflit d’Ukraine pourront toucher le chômage partiel à hauteur de 75 % de leur salaire. C’est la décision adoptée ce mercredi par le gouvernement roumain. Cette mesure s’applique tant aux compagnies directement affectées par le conflit militaire qu’à celles qui sont touchées indirectement, a annoncé le ministre du Travail, Marius Budăi. Il a précisé que l’exécutif soutient toute sanction contre la Russie, mais aussi le fait qu’aucun citoyen roumain ne doit souffrir, c’est pourquoi la mesure a été adoptée. Ce mercredi, le cabinet de Bucarest a approuvé une ordonnance d’urgence selon laquelle le Programme national d’investissements « Anghel Saligny » bénéficie d’une majoration du budget de quelque 3 milliards d’euros, pour arriver à 65,5 milliards de lei, soit environ 13 milliards d’euros. Le programme vise des investissements dans les réseaux d’eau courante et d’assainissement, dans des projets d’infrastructure routière ainsi que dans des réseaux de distribution du gaz.



    Meeting — Le Bloc national syndical a organisé ce mercredi un meeting de protestation à Bucarest auquel ont pris part plusieurs milliers de personnes. Les 35 fédérations syndicales affiliées à cette confédération — tant du secteur privé que du secteur public — ont réclamé l’adoption de mesures de soutien pour compenser les effets économiques de la guerre d’Ukraine. Le Bloc national syndical a demandé des mesures urgentes pour la sécurité énergétique et alimentaire de la Roumanie, dans le contexte de la flambée des prix de l’électricité, du gaz et des carburants.



    Covid-19 — 2 320 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été rapportés mercredi en Roumanie, un bilan inférieur au jour précédent. Les autorités ont également rapporté 18 décès des suites de la Covid-19. 2 290 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 338 en réanimation. Par ailleurs, le nombre de cas de grippe est à la hausse, selon les médecins. Dans certaines situations, les malades de grippe ont été même hospitalisés.



    OTAN — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe, deux jours durant, à la réunion des ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’OTAN à Bruxelles. L’agenda des pourparlers contient la mise en œuvre des décisions du sommet extraordinaire de l’OTAN du 24 mars, avec un accent particulier sur la consolidation de la posture alliée de dissuasion et de défense sur le Flanc est, suite à l’agression de la Russie contre l’Ukraine et des conséquences de celle-ci sur la sécurité euro-atlantique. Conformément à un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les responsables analyseront aussi les évolutions sur le terrain en Ukraine, y compris les crimes contre la population civile, la dynamique politique et la poursuite de l’appui de l’Ukraine par les Etats alliés et partenaires. A l’occasion de cette réunion, Bogdan Aurescu soulignera l’importance de l’implémentation rapide des décisions du sommet de l’OTAN en mars, avec un accent particulier sur la constitution des nouveaux groupes de combat de l’OTAN, dont un en Roumanie, qui contribueront au renforcement de la sécurité sur l’entier flanc est. « Il faut être réalistes. La guerre peut durer longtemps, plusieurs mois, des années même », a estimé le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, avant la réunion. Il a réaffirmé que Moscou prépare une offensive dans l’est de l’Ukraine afin de prendre le contrôle sur l’ensemble du Donbass et de faire un pont terrestre avec la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par le Russie en 2014.



    Ukraine — Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie. Il s’agit de plusieurs compagnies et de 18 personnes, dont les filles du président Vladimir Poutine, mais aussi du vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev. Deux institutions financières russes majeures sont visées, entre autres : SberBank et Alpha Bank. La nouvelle série de sanctions comprend aussi l’interdiction de faire de nouveaux investissements dans ce pays. Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en l’espace de deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes.

  • La semaine du 3 au 9 janvier 2022

    La semaine du 3 au 9 janvier 2022

    La cinquième vague de la pandémie en Roumanie



    En
    Roumanie, le nombre d’infections au coronavirus a commencé à grimper rapidement
    en cette première semaine de l’année, et les pouvoirs publics tentent de faire
    face à la situation. Cette hausse est considérée le résultat de la
    prolifération du variant Omicron, beaucoup plus transmissible, qui ravage déjà
    une grande partie de l’Europe et d’autres régions du monde. Le cabinet de
    Bucarest a prolongé l’état d’alerte et a pris des mesures visant à limiter la
    pandémie de Covid-19 et ses effets. Ainsi, dans les espaces fermés et ouverts,
    il sera obligatoire de porter le masque. Les masques de protection doivent
    être, désormais, de type médical ou FFP2, qui offrent une protection accrue, et
    non pas textiles – inefficaces devant Omicron. Le système de restrictions en
    fonction du taux d’incidence cumulé sur 14 jours revient dans l’actualité. La
    participation du public à des activités est autorisée à hauteur de 50 % de la
    capacité maximum de l’espace disponible, dans les départements et les localités
    où le taux d’incidence des cas d’infection sur 14 jours est inférieur ou égal à
    1 cas par mille habitants. En cas de taux d’incidence plus élevé, le public
    peut participer à des activités à hauteur de 30 % de la capacité des espaces. Il
    a encore été décidé de créer des centres spéciaux d’évaluation des patients
    atteints de Covid-19, de manière à ne pas surcharger les hôpitaux. La
    vaccination piétine, en dépit des appels répétés des médecins. La Roumanie demeure
    avant-dernière à ce chapitre de l’UE, et ne dépasse que la Bulgarie voisine.




    15 années d’appartenance à
    l’UE

    Cela fait 15 ans que la Roumanie est devenue
    officiellement membre de l’UE. A l’occasion, le président Klaus Iohannis a affirmé que le cheminement européen
    demeure de manière légitime la seule option de prospérité, de stabilité et de
    développement du pays à long terme. Le succès de l’adhésion à l’Union est
    confirmé tant par le maintien d’un ample soutien des Roumains pour l’Union que
    par le bien-être apporté en ces 15 années d’appartenance à l’espace
    communautaire, note aussi le premier ministre Nicolae Ciucă. Il a rappelé que
    plusieurs dizaines de milliards de fonds européens sont arrivés en Roumanie et
    continuent d’arriver, contribuant à des investissements qui accroissent le
    niveau et la qualité de vie des Roumains. La Roumanie a réussi à
    accroître son PIB par habitant de 39 % du pouvoir d’achat de la moyenne de l’UE
    avant l’admission à 59 % neuf ans après. Selon les prévisions, cette année, le
    PIB par habitant pourrait arriver à 66,3 % du PIB moyen de l’Union. La liberté
    de circulation, y compris des biens, a fourni un immense marché aux compagnies
    et aux produits roumains, et actuellement, près de 80 % des exportations de la
    Roumanie sont destinées à l’UE.






    Majoration des revenus, mais
    aussi des prix



    A compter du 1er janvier, en Roumanie -
    majoration du salaire minimum, du point de retraite et des indemnités sociales.
    Les allocations familiales sont également majorées. Toutefois, le niveau des
    accises croît aussi, pour presque toutes les catégories de produits, y compris
    les carburants, la bière et les spiritueux, avec les cigarettes pour seule
    exception. Pour les 3,7 millions de consommateurs qui n’ont pas encore un
    contrat sur le marché libre, les tarifs de l’électricité connaissent une hausse
    de 50 à 90 %, selon le fournisseur, mais la population ne paiera pas maintenant
    des factures plus élevées parce qu’elles sont plafonnées et compensées par le
    budget de l’Etat jusqu’au 31 mars prochain.




    Nouvel ajournement dans un procès controversé



    La Cour d’appel de Bucarest a reporté
    de deux nouveaux mois le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de
    l’incendie qui a ravagé la discothèque « Colectiv » – une des plus grandes
    tragédies de l’histoire de la Roumanie en temps de paix. La tragédie qui a tué
    65 personnes et blessé 200 autres. Le premier ministre de l’époque, Victor
    Ponta, a démissionné, tout comme le maire du 4e arrondissement
    de la capitale. La tragédie a provoqué la colère des Roumains qui sont sortis
    dans les rues pour crier « la corruption tue ». Une enquête pénale a
    été lancée et des arrestations ont été faites. Les procureurs ont demandé
    des peines maximales fermes pour l’ancien maire du 4e arrondissement de la
    Capitale, Cristian Popescu-Piedone, pour des fonctionnaires de la mairie, pour
    les patrons du club, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants
    d’une société pyrotechnique. Les débats dans le dossier ont été finalisés
    l’année dernière, mais les juges ont reporté le prononcé, attendu avec émotion
    et intérêt dans l’espace public roumain.




    Retour en classe



    Les
    collégiens, les lycéens, y compris des lycées professionnels, et les étudiants post-bac
    de Roumanie ont repris les cours lundi, après les vacances d’hiver, en dépit d’une
    situation épidémiologique dégradée. Les vacances d’hiver se poursuivent
    pourtant pour les écoliers des maternelles et du primaire qui retourneront à
    l’école le 10 janvier. Le premier semestre devra s’achever le 14 janvier alors
    que le second commencera juste après, le 17 janvier. Les prochaines vacances, à
    Pâques, sont prévues du 15 avril au 1er mai. Par ailleurs, les critères
    d’octroi des bourses du mérite ont été modifiés, le seuil minimum passant de la
    moyenne de 8,50/10 à 9,50/10. Estimation est faite que plus de 700 000 élèves
    perdront ce stimulant financier.




    La Roumanie appelle à la Justice
    européenne





    Cette
    semaine, la Roumanie a saisi la Cour de Justice de l’UE pour demander la suspension
    de la législation régissant les transports routiers du soi-disant « Paquet
    de mobilité » qui sera appliqué à commencer par le mois prochain. Selon
    les nouvelles règles, les transporteurs de fret de l’UE seront obligés à faire
    rentrer leurs poids-lourds au centre d’opérations tous les deux mois. En fait,
    si une compagnie immatriculée en Roumanie décide de dérouler des opérations de
    transport de marchandises dans le centre et l’ouest de l’Europe, ses véhicules
    doivent absolument rentrer tous les deux mois, même sans marchandise à bord, ce
    qui ne fait qu’augmenter les coûts opérationnels.







  • Est-il possible de doubler les allocations familiales ?

    Est-il possible de doubler les allocations familiales ?

    Le gouvernement de Bucarest est obligé de doubler les allocations
    familiales auxquelles ont droit les quelque 4 millions d’enfants de Roumanie. Cela,
    parce que la Cour constitutionnelle vient de rejeter comme non fondée la
    saisine formulée par l’Exécutif contre cette mesure. Les magistrats ont décidé
    que la loi par laquelle le Parlement avait rejeté la majoration par étapes des
    allocations familiales était conforme à la loi fondamentale. Par conséquent, la
    législation initiale proposée par le Parti Social-Démocrate (PSD), d’opposition,
    reste en vigueur. Adoptée en décembre 2019, elle vise à porter ces allocations
    de 150 à 300 lei (quelque 60 euros) et de 300 à 600 lei (environ 120 euros) pour
    les enfants en situation de handicap. Cette mesure aurait dû s’appliquer depuis
    janvier dernier, mais le gouvernement a expliqué que le budget de l’Etat ne
    pouvait pas la couvrir. Il a donc adopté un décret d’urgence qui reportait
    cette majoration au mois d’août.






    Doubler les allocations familiales en ce moment
    entraînerait une hausse de plus d’un demi-point de pourcentage du déficit
    budgétaire, a déclaré le premier ministre Ludovic Orban suite à la décision de
    la CCR. Les allocations familiales seront majorées en 5 étapes, comme le gouvernement
    l’a décidé, a insisté le premier ministre : « Doubler les allocations
    familiales, cela suppose un effort budgétaire d’environ 7 milliards de lei (quelque
    1,44 milliards d’euros) par an. Ce qui signifie une augmentation du déficit de
    0,6%. Nous avons déjà vécu un épisode pareil. Le Parti National Libéral (PNL) doublera
    les allocations, mais il le fera, comme il l’a décidé, en 5 étapes. La dernière
    est prévue le 1er juillet 2022. La majoration de allocations
    familiales est une priorité pour le PNL, mais il faut l’opérer en tenant compte
    de la réalité économique, des ressources dont dispose le budget. »






    A son tour, la sénatrice libérale Alina Gorghiu affirme
    que l’Exécutif se penchera sur toutes les options visant les allocations familiales
    après la motivation de sa décision par la Cour constitutionnelle, notant que l’argent
    sera alloué par étapes, pas tout de suite.






    De son côté, le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu,
    affirme que l’argent existe au budget de l’Etat pour cette majoration. De même,
    pour le président par intérim du Sénat, le social-démocrate Robert Cazanciuc,
    le gouvernement de Ludovic Orban n’a fait que prouver encore une fois son
    incompétence. A son tour le chef de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE),
    Calin Popescu Tariceanu, estime que l’Exécutif est obligé de doubler les
    allocations familiales et de respecter aussi la majoration de 40% des pensions
    de retraite. A son avis, le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour entraver ces
    mesures.






    Rappelons aussi que cette décision de la CCR survient dans
    le contexte où cette semaine, le Parlement de Bucarest a décidé de la majoration
    du point de retraite de 40%, au lieu de 14% comme l’avait proposé le
    gouvernement. Selon les calculs de l’Exécutif, cette décision pèsera lourd sur
    le budget, à hauteur d’une dette de 10-15 milliards de lei (2-3 milliards d’euros)
    cette année et de 60-70 milliards de lei (12-14 milliards d’euros) l’année prochaine.
    Cela, dans le contexte où la dette publique de la Roumanie a déjà beaucoup augmenté
    au cours des 7 premiers mois de 2020, à savoir de 75 milliards de lei (près de
    15 milliards et demi d’euros). (Trad. Valentina Beleavski)

  • Politiques sociales, sujets de débat

    Politiques sociales, sujets de débat

    Si l’économie s’accroît
    de 4%, il est impossible que quelque chose d’autre augmente de 40%, remarquait
    récemment le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu,
    faisant ainsi allusion à la majoration des retraites qui devrait s’appliquer au
    1-er septembre prochain. Le chef de la Banque centrale n’est d’ailleurs
    pas le seul à avoir attiré l’attention sur le fait que la Roumanie risquait d’entrer
    dans une zone de turbulences, si le déficit budgétaire, déjà supérieur aux 3%
    acceptés par l’Union européenne, allait se creuser davantage pour des raisons
    populistes.

    Le gouvernement de droite accuse l’ancienne majorité de gauche d’avoir
    légiféré la majoration des retraites, sans pour autant en préciser les ressources
    financières. L’Exécutif a aussi reporté à l’été la mise en œuvre d’une autre
    mesure populiste imposée par le Parti social-démocrate, celle de doubler les
    allocations familiales, en l’absence d’un calcul des ressources et sans prévoir
    d’enveloppe budgétaire en ce sens. Le gouvernement du Parti national libéral confirme, néanmoins,
    la majoration des retraites et des allocations familiales. Le premier ministre
    Ludovic Orban a réaffirmé que le budget incluait un chapitre dédié à cette fin,
    mais il a souligné que toute décision serait prise uniquement dans six mois, sur
    la base d’une analyse économique. : « Notre
    objectif est clair et net, c’est de majorer tous les revenus des Roumains, les
    salaires dans le secteur privé, les retraites, les allocations, mais il faut
    que cela repose, bien évidemment, sur une croissance économique stable et non
    pas sur des majorations artificielles, qui produisent de l’inflation et
    impossible à soutenir à l’avenir. »
    , a martelé le premier ministre. Les sociaux-démocrates
    considèrent que l’équipe gouvernementale de M. Orban a annulé, en moins de
    trois mois, les progrès économiques antérieurs, affirmation que les chiffres
    confirmeraient. L’ancienne ministre sociale-démocrate du travail, Lia Olguţa
    Vasilescu, argumente: « Le déficit
    est passé de 2,97% à 4%. La dette publique, qui était de 35%, devrait atteindre
    les 39%. L’inflation, qui était de 3,4% en novembre dernier, est aujourd’hui à 4,2%, et le taux de change
    du leu par rapport à l’euro a atteint un niveau historique. »
    , a
    affirmé l’ancienne ministre sociale-démocrate du travail.



    Partisan déclaré du Cabinet libéral, le
    président Klaus Iohannis dit que la majoration des retraites et des salaires
    sera analysée par le gouvernement, mais il rappelle que l’Exécutif et lui-même
    souhaitent voir cette majoration se réaliser. Entre temps, un clash devrait se produire au Parlement entre le PNL et le PSD, au moment où le
    gouvernement Orban prévoit d’engager sa responsabilité sur la mise en place d’élections
    municipales à deux tours. La date-limite de dépôt d’éventuels amendements est fixée au 27
    janvier et celle du débat au plénum des deux Chambres au 29 janvier. Jusqu’à
    présent, le PSD s’est contenté de réagir par des déclarations à l’engagement de
    la responsabilité du gouvernement sur plusieurs lois, y compris celle du budget
    d’Etat. Cette fois-ci, le PSD ne peut pas laisser passer une modification de la loi
    électorale qui lui ferait subir des pertes importantes, au scrutin local de cet été.
    Les sociaux-démocrates ont donc décidé de déposer une motion de censure
    concernant l’activité d’ensemble du Cabinet Orban. Appuyés par l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR), qui
    serait en désavantage clair en cas de modification de la loi électorale, les
    sociaux-démocrates sont confiants que leur motion passera, sans pour autant
    souhaiter reprendre les rênes du pouvoir. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Le Smic soulève des débats

    Le Smic soulève des débats

    En Roumanie, le Smic sera majoré à partir du janvier prochain. Concrètement, le salaire minimum pourrait progresser de 150 lei brut, soit 30 euros, l’équivalent de 83 lei net. C’est là une proposition que le gouvernement Orban a lancée aux partenaires sociaux du Conseil national tripartite. Les libéraux proposent aussi de renoncer au salaire différencié en fonction du niveau d’études. Pour leur part, les syndicats réclament une hausse encore plus substantielle issue d’une méthode de calcul autre que celle privilégiée par le cabinet du libéral Ludovic Orban et qui repose, à ses dires, sur les réalités économiques actuelles.

    Concrètement, son gouvernement propose une majoration de 7,2% ce qui ferait monter le Smic à 2230 lei, soit 467 euros, une proposition que la confédération syndicale, Cartel Alfa, considère insuffisante. Du coup, elle réclame une augmentation à 2260, soit 474 euros, conformément aux discussions menées en septembre dernier avec l’ancien gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila. Le leader du Cartel, Bogdan Hossu, a expliqué que pour majorer correctement le Smic, il faudrait tenir compte du taux d’inflation et de la productivité du travail tout au long de l’année: « Tout d’abord, il convient de préciser que le taux d’inflation pris en compte est valable pour octobre dernier ; or, pour un résultat juste, il faudrait prendre en considération le taux annuel d’inflation. Ensuite, on privilégie la productivité de la main d’œuvre par personne occupée à la place de la productivité horaire du travail des salariés ».

    Le Bloc National Syndical a quant à lui avancé une proposition encore plus consistante : un Smic de 2284 lei, soit 478 euros. Selon le leader du BNS, Dumitru Costin, des changements devraient s’opérer aussi dans la loi des salaires des fonctionnaires publiques de sorte que les dépenses ne montent pas en flèche et que cela ne porte pas atteinte aux salariés privés. Ceux-ci, dit Dumitru Costin, risquent de se voir défavorisés au moment où les revenus dans la fonction publique sont calculés en multipliant un coefficient par le Smic. Du coup, si un salarié rémunéré du salaire minimum se verra verser 83 lei de plus, un maire pourrait toucher un salaire dix fois plus grand que l’actuel. Face à ces objections, le premier ministre Ludovic Orban s’est engagé à examiner les propositions des syndicats de tenir compte des prévisions économiques, tout en rappelant le caractère instable de celles-ci.

    Ludovic Orban : « J’ai retenu l’idée de tenir compte des prévisions économiques pour l’année suivante. Pourtant, rien qu’un exemple : le budget 2019 était ciblé sur une prévision de croissance économique de 5,5% qui, en réalité, ne fut que de 4% ».Les patronats soutiennent eux aussi en la majoration du Smic à partir de l’année prochaine, a précisé le chef du gouvernement. La hausse se fera en fonction de plusieurs critères en rapport avec la profitabilité des entreprises qui n’auront pas à souffrir, a assuré Ludovic Orban. (trad.Ioana Stancescu)

  • 28.11.2019 (mise à jour)

    28.11.2019 (mise à jour)

    Elections – La Cour constitutionnelle de Roumanie a validé, ce jeudi, le résultat du
    second tour du scrutin présidentiel déroulé dimanche dernier. Jeudi également,
    le Bureau
    électoral central a communiqué les résultats définitifs de l’élection. Après le décompte de tous les suffrages, le
    président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au
    gouvernement, a largement remporté le scrutin et recensé 66% des voix, soit le
    double par rapport à son adversaire, l’ex-première ministre sociale-démocrate,
    Viorica Dăncilă. Conformément aux
    chiffres du Bureau électoral central, le nombre des électeurs qui se sont
    rendus aux urnes a été de 9.953.659 personnes, ce qui compte pour 54,46% du
    nombre total des électeurs inscrits au registre électoral. 944.077 électeurs
    ont voté à l’extérieur de la Roumanie, où le président roumain Klaus Iohannis a
    recensé 94% des voix. Mardi, Viorica Dăncilă a démissionné de ses fonctions de
    présidente du Parti social-démocrate.






    Statistiques – Avec six ans de moins que la moyenne communautaire et malgré une
    progression constante depuis l’an 2000, l’espérance de vie à la naissance des
    Roumains est une des plus basses de l’Union européenne. Le grand nombre de
    décès causés par des maladies qui peuvent être traitées montre qu’il faut
    améliorer l’approche des facteurs de risque et l’efficacité des services de
    santé. Le financement insuffisant du système de santé affaiblit la capacité du
    pays de satisfaire aux besoins de la population, est-il dit dans un rapport de
    la Commission européenne, rendu public ce jeudi.


    Economie -
    La majoration des retraites, aux termes de la nouvelle législation en vigueur,
    implique des risques budgétaires majeurs, mettent en garde les analystes
    économiques. La majoration du point de retraite, cet automne, a impliqué des
    dépenses supplémentaires de plus de 600 millions d’euros, selon l’économiste en
    chef de la Banque centrale, Valentin Lazea. Expliquant que l’impact négatif
    déjà ressenti se traduirait par une hausse du déficit budgétaire au cours des
    prochaines années, allant jusqu’à 6,5% en 2022, le responsable conseille au
    gouvernement de Bucarest de reporter la mise en application de la nouvelle loi
    des retraites. M Lazea affirme aussi qu’une majoration des revenus fiscaux ne
    devrait pas se traduire par une majoration des taxes et des impôts. Par
    ailleurs, le premier ministre Ludovic Orban a précisé que le budget de l’année
    prochaine devrait prendre en compte une majoration de 40%, ajoutant que tant
    qu’une loi est en vigueur, elle sera respectée. Le chef du Cabinet de Bucarest
    a exclu toute intervention par décret d’urgence dans un secteur aussi sensible
    que celui des retraites.
















    Environnement – A la veille de la Conférence des Nations Unies sur le changement
    climatique COP25, qui aura lieu à Madrid, du 2 au 13 décembre, les députés
    européens ont adopté ce jeudi une résolution qui déclare la situation d’urgence
    en matière de climat et de protection de l’environnement en Europe et dans le
    monde. Ils y demandent aussi que toutes les propositions législatives et
    budgétaires de la Commission européenne prennent en compte l’objectif de
    limiter le réchauffement global à moins de 1,5°C, apprend-on par un communiqué
    officiel du Parlement européen. Les eurodéputés demandent aussi à la présidente
    de la nouvelle Commission, Ursula von der Leyen, d’introduire dans le Pacte
    écologique européen l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre
    de 55% d’ici 2030.




    OTAN – Les pays membres de l’OTAN ont convenu les sont entendus sur un
    texte d’accord qui permettra aux Etats-Unis de réduire leur contribution au
    budget du fonctionnement de l’Alliance Atlantique, ont fait savoir plusieurs
    responsables de l’organisation, cités par l’Agence France Presse, ce jeudi.
    Lors du sommet de 2018, le président américain Donald Trump avait demandé une
    réduction de la contribution de son pays à l’effort financier de l’OTAN.
    Washington fournit actuellement 22,1% du
    budget de l’Alliance, qui est de 2,37 milliards d’euros en 2019. Les 29 Etats
    alliés s’étaient engagés, en 2014, à augmenter leurs dépenses pour la défense à
    2% de leurs PIB respectifs, à l’horizon 2024. Ils en sont huit à le faire en
    2019, à savoir: les Etats-Unis, la Grèce, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la
    Roumanie, le Royaume Uni et la Pologne.




    Météo – Dans les prochaines 24 heures, les températures
    seront supérieures aux normales de saison partout en Roumanie. La pluie sera
    elle aussi au rendez-vous. Le thermomètre affichera entre 6° et 17° vendredi en
    milieu de journée.

  • En Roumanie, le Smic pourrait connaître une majoration de 7%, selon le gouvernement

    En Roumanie, le Smic pourrait connaître une majoration de 7%, selon le gouvernement

    En Roumanie, le
    montant annuel du Smic pourrait augmenter, si sa base de calcul reposait sur le
    taux d’inflation et l’indice de croissance des prix, a fait savoir le premier
    ministre, Ludovic Orban. Même si le taux de croissance en pourcentages devrait
    être décidé par le gouvernement la semaine prochaine, à l’issue des
    négociations avec les partenaires sociaux, le premier ministre a déjà avancé l’idée
    d’une hausse de 7,2%. Concrètement, cela se traduirait par 20 euros qu’on
    rajoutera à un salaire minimum brut de 435 euros. Une hausse en dessous de
    celle promise par le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila qui véhiculait
    l’idée d’une majoration pouvant aller jusqu’à 31 euros.

    Les syndicats placent
    la barre encore plus haut et réclament une hausse de 42 euros, soit 200 lei,
    une idée que les patronats rejettent puisque, disent-ils, elle risque de porter
    sérieusement atteinte à leurs affaires. Face à cette situation, le vice premier
    ministre, Mme Raluca Turcan, explique : La hausse du Smic se fera
    compte tenu de deux indicateurs, à savoir la productivité du travail et le taux
    d’inflation. Ce n’est que de cette manière que la majoration du salaire minimum
    devienne soutenable et entraîne à un moment donné la hausse du pouvoir d’achat.


    Malheureusement,
    c’est tout le contraire, puisque cette semaine, la monnaie nationale, le leu, a
    connu une dépréciation historique par rapport à celle européenne. Mentionnons
    aussi que le gouvernement libéral de Ludovic Orban s’est engagé à majorer les
    salaires dans l’Education à partir de l’année prochaine. Lors des pourparlers menés
    avec les représentants des syndicats de l’enseignement, en présence de la
    ministre de tutelle, Monica Anisie, le chef de l’Exécutif s’est engagé à
    majorer constamment l’enveloppe budgétaire allouée à ce domaine afin que le
    pourcentage du PIB qu’il se voit attribuer approche la cible de 6%.

    Le
    président de la Fédération des syndicats libres de l’Education nationale,
    Simion Hancescu, affirme : « Tout d’abord, on souhaite savoir ce qui
    se passera avec le budget 2020 et surtout, voir si l’actuel gouvernement
    respecte les prévisions légales concernant le financement de l’Education
    nationale. On s’attend à ce qu’il augmente constamment le pourcentage du PIB
    qui nous est destiné, car c’est trop difficile de hausser à 6% d’un seul coup.
    Par ailleurs, lors des discussions, on s’est penché également sur le sujet des deux
    majorations prévues dans la loi pour l’année prochaine : la première en
    janvier et la seconde, en septembre. Pas de souci pour la première, en
    revanche, il faut faire des calculs pour savoir si celle de septembre reste ou
    non en place »


    A l’heure où l’on
    parle, presqu’un tiers des salariés de Roumanie touchent le Smic dont le
    montant est un des plus faibles de l’UE. D’ailleurs, c’est la valeur du Smic qui
    sert d’indicateur à l’élaboration des futurs budgets pour 2020. Les projets
    devront se retrouver sur la table du Parlement avant la mi-décembre. (trad.
    Ioana Stancescu)



  • Les pensions de retraite augmentent

    Les pensions de retraite augmentent

    A compter du 1er septembre, la valeur du point de retraite a augmenté de 15% en Roumanie. Cinq millions de retraités du système public bénéficient de cette majoration. Aux termes de la nouvelle loi, la hausse du point de retraite sera mise en œuvre progressivement jusqu’en 2022 et plusieurs millions de pensions de retraite seront revalorisées.



    Le nouvel acte normatif stipule également la prise en compte du doctorat et du master dans le calcul de l’ancienneté au travail et la possibilité d’acheter 5 ans d’ancienneté au maximum. Seules les personnes ayant cotisé au moins 15 ans au système de retraites public auront droit à la pension minime. Une fois la loi entrée en vigueur, la pension minime garantie ou l’allocation sociale pour les retraités augmentera de 64 lei, passant de 640 à 704 lei. Quant à la pension moyenne, elle s’élevait à 1.189 lei, fin juillet. Malgré ces majorations, si l’on prend en compte le taux de change de près de 4,7 lei pour un euro, les retraités roumains continuent d’être les plus pauvres de l’UE, mettent en garde les commentateurs. Et eux de souligner que la croissance continue des prix, enregistrée ces dernières années, a érodé le pouvoir d’achat.



    Vendredi dernier, le FMI a recommandé aux autorités roumaines de réexaminer la nouvelle loi sur les pensions de retraite, de démarrer un processus de consolidation fiscale durable et d’améliorer la gouvernance des entreprises publiques. De l’avis des experts du FMI, la nouvelle loi risque de mettre en danger la soutenabilité fiscale. Selon l’évaluation réalisée par le FMI, la croissance de l’économie roumaine se maintiendra à 4% en 2019 et baissera à 3% sur le moyen terme. En 2019, le déficit budgétaire de la Roumanie devrait se chiffrer à 3,7% du PIB.



    La première ministre sociale — démocrate Viorica Dăncilă, qui se portera candidate à la présidentielle de novembre prochain, a assuré que l’on dispose des fonds nécessaires pour mettre en place toutes les mesures adoptées par le gouvernement. Elle a affirmé que la majoration du point de retraite représente un acte de justice et qu’un gouvernement social-démocrate ne mettrait jamais en balance les revenus des retraités et les indicateurs macroéconomiques.



    Les analystes jugent normale la démarche des sociaux- démocrates, vu que la majorité écrasante des retraités sont des électeurs disciplinés de gauche. En échange, Florin Cîţu, sénateur et vice président du PNL, formation politique favorable à la reconduction du mandat du président sortant Klaus Iohannis, critique ouvertement les déclarations de la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. Ce n’est pas vrai que les revenus des retraités ne soient pas corrélées avec le déficit macro-économique, écrit l‘économiste libéral sur sa page Facebook. A son avis, le récent collectif budgétaire signé par le ministre des Finances montre que toutes ces manœuvres auront pour effet un déficit de quelque 2,9 milliards de lei rien que pour le budget des pensions de retraite. Florin Cîţu croit que le déficit réel sera au moins le double de celui estimé. (Trad. Mariana Tudose)




  • A la une de la presse roumaine 04.12.2018

    A la une de la presse roumaine 04.12.2018

    La majoration des pensions de retraite depuis le 1er octobre fait la une de Adevarul ce mardi. La hausse concerne aussi les pensions dites spéciales. Gandul se penche sur une affaire d’évasion fiscale concernant la compagnie pharmaceutique Hexi Pharma, tandis que Romania libera annonce que la coalition au pouvoir a perdu sa majorité à la Chambre des députés après que 4 de ses députés ont rejoint le parti Pro Roumanie de l’ancien premier ministre, Victor Ponta.

  • A la Une de la presse roumaine 24.10.2018

    A la Une de la presse roumaine 24.10.2018

    Ziarul financiar constate
    que l’annonce du gouvernement concernant la majoration du salaire minimum en novembre prochain a suscité des réactions diverses dans le milieu des
    affaires. « Les patronats y sont
    opposés, tandis que les syndicats en sont d’accord », titre România liberă. Selon Hotnews.ro, la Coalition pour le
    développement de la Roumanie, importante organisation du milieu des affaires, considère que les majorations des salaires dans le secteur public
    et des aides sociales décidées ces dernières années ont creusé la crise de la main d’œuvre en
    Roumanie.



  • 01.08.2018

    01.08.2018

    Peste porcine – Bucarest annonce aujourd’hui de nouvelles
    mesures pour enrayer la diffusion du virus de la peste porcine africaine,
    présente actuellement en Roumanie. Hier, mardi, 8 ministres du gouvernement
    roumain, le chef du Département pour les situations d’urgences et des
    responsables des services sanitaires – vétérinaires, réunis au siège de l’Exécutif,
    ont décidé de ces nouvelles actions contre cette maladie. Selon les dernières
    données, plus de 440 foyers de peste porcine africaine ont été confirmés chez
    les porcs domestiques. Sur ce total, seulement deux élevages industriels ont
    été touchés, le reste se trouvant dans des fermes individuelles. Une première
    tranche de 130.000 lei (environ 28.000 euros) de dédommagements a déjà été
    versée aux fermiers dont les élevages de porcs ont été contaminés. Le virus de
    la peste porcine africaine a été découvert en Roumanie l’été dernier, mais il s’est
    fortement réactivé il y a deux mois. La
    maladie ne se transmet pas aux humains, mais elle a un très important impact
    économique et social.








    Gaz – Le prix
    du gaz augmente de 5,85% en Roumanie à partir de ce 1er août, sur la
    décision de l’Autorité nationale de régulation dans le secteur de l’énergie
    (ANRE). C’est la troisième majoration du prix du gaz pour les clients
    domestiques de cette année. Au 1er avril 2017, le prix des gaz
    naturels de la production interne a été libéralisé. Selon l’ANRE, entre 2013 et
    mars 2019, le prix du gaz roumain connaîtra une majoration de 76%.


    Immigration – L’Inspection
    générale pour les immigrations de Roumanie a délivré plus de 4.000 permis de
    travail ou de détachement à des ressortissants étrangers, au cours de la première
    moitié de cette année, le double du chiffre enregistré à la même période de l’année
    dernière. Ces documents ont concerné des travailleurs permanents, détachés,
    hautement qualifiés, saisonniers et en stage. Selon les données rendues
    publiques mardi par l’Inspection générale pour les immigrations, plus de 100.000
    ressortissants étrangers se trouvent sur le territoire de la Roumanie, la
    plupart d’entre eux à Bucarest et aux départements d’Ilfov (sud), de Timiş (ouest)
    de Cluj (centre). Pour ce qui est de la nationalité des gens qui cherchent du
    travail en Roumanie, les Vietnamiens sont les plus nombreux, suivis par les
    Turcs, les Chinois, les Serbes et les Sri-Lankais.


    Cinéma – Le film « I Do Not Care If We Go
    Down in History as Barbarians/Il m’est égal si nous entrons dans l’histoire en
    tant que barbares », du réalisateur Radu Jude, est la proposition de la
    Roumanie à la nomination dans la catégorie du meilleur film dans une langue
    étrangère, aux Oscars 2019. La production roumaine raconte une reconstitution
    historique, pour un spectacle de rue, de la bataille d’Odessa, pendant la
    deuxième guerre mondiale. La presse internationale a vu dans ce sixième
    long-métrage de Radu Jude ‘une sonnette d’alarme intelligente’ contre le
    populisme, ‘un interrogatoire provocateur, sarcastique et crucial entre le
    passé et le présent’, ainsi qu”un mélange audacieux de comédie et de drame’. ‘
    I Do Not Care If We Go Down in History as Barbarians ‘ est le deuxième film par
    Radu Jude propose par la Roumanie à être nommé aux Oscars. Le premier a été
    ‘Aferim!’, candidat à la sélection en 2016.


    Untold – Le déjà célèbre festival de musique
    électronique Untold s’ouvrira demain à Cluj Napoca, au centre de la Roumanie.
    Quelques 350.000 personnes, de 75 pays, y sont attendues jusqu’au 5 août. 250
    artistes, dont The Chainsmokers, Armin van Buuren, Tiesto, Tujamo et Afrojack,
    se produiront sur les 10 scènes installées par les organisateurs. 70 caméras de
    surveillance et plus de 1.100 gendarmes, policiers, pompiers et personnel
    médical assureront l’ordre et la sécurité des participants.

    Football – En football, le champion de Roumanie, CFR Cluj,
    affronte aujourd’hui en déplacement les Suédois de Malmo FF, en match retour du deuxième tour préliminaire de la
    Ligue des champions. Les Roumains ont perdu le match-aller, au score de 1 à 0.
    Dans la Ligue Europa, au deuxième tour préliminaire, le vice-champion FCSB (ex
    Steaua Bucarest) rencontrera, jeudi, en match retour, le Slovène NK Rudar Velenje. Les Bucarestois avaient
    remporté la première rencontre, 2 à 0, disputée la semaine dernière. Dans cette
    même phase de la compétition continentale, Viitorul Constanţa affronte les
    Néerlandais de Vitesse Arnhem, après une égalité 2 partout à la fin du
    match-aller. Enfin, le gagnant de la Coupe de Roumanie, CSU Craiova, est
    qualifié directement au troisième tour de la Ligue Europa.

    Météo – 27 départements
    de Roumanie font l’objet d’une vigilance jaune, le temps étant fortement instable,
    notamment dans les régions montagneuses, le centre, l’ouest, le nord et le sud
    du territoire. Les maximales de l’air vont de 25 à 32°, avec 27° à Bucarest à midi.Les efforts continuent dans plusieurs départements pour éliminer les effets
    des pluies torrentielles de ces derniers jours. Depuis le début de la semaine,
    trois personnes ont trouvé la mort, emportées par les crues.

  • 30.06.2018

    30.06.2018

    Météo – Près de
    trois quarts du territoire de la Roumanie sont placés en alerte orange et jaune
    aux pluies fortes et à l’instabilité météo jusqu’à demain matin. Les chutes d’eau
    peuvent aller jusqu’à 50 – 70 litres sur le mètre carré. Des phénomènes orageux
    sont également à prévoir. Les températures de la journée se situent entre 19 et
    29°, avec 21° à Bucarest à midi. Une alerte rouge aux inondations est actuellement
    en vigueur sur plusieurs rivières du centre et de l’est de la Roumanie.














    Intempéries -
    Plus de 2.000 sapeurs-pompiers et gendarmes sont intervenus sur le terrain pour
    résoudre les problèmes provoqués par les pluies fortes tombées ces trois
    derniers jours en Roumanie. C’est la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, qui a
    mentionné ce chiffre au cours d’une réunion du commandement chargé de gérer la
    situation. La ministre a aussi précisé que des habitants de zones frappées par
    les intempéries avaient été évacués par précaution, des mesures ayant été
    prises pour leur assurer un hébergement temporaire. Les pluies torrentielles
    ont coupé de nombreuses routes, un grand nombre de localités n’ont pas d’électricité,
    des habitations sont inondées ou isolées par la montée des eaux des rivières.


    Allocutions – Présent
    à la cérémonie marquant, hier, la Fête nationale des Etats-Unis à l’ambassade
    américaine à Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis a prononcé une
    allocution où il a réaffirmé la détermination de la Roumanie de développer et d’élargir
    la Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. La coopération politique,
    militaire et de sécurité entre Bucarest et Washington se situe à un niveau
    exceptionnel, a ajouté le chef de l’Etat roumain, qui a encouragé les deux pays
    à identifier des solutions pour consolider aussi leur relation économique. Pour
    que cet objectif soit possible, il faut de la stabilité, de la prédictibilité,
    une justice forte et indépendante, une gouvernance transparente et responsable,
    qui respecte effectivement l’Etat de droit, a-t-il encore souligné. A son tour,
    l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, a déclaré que les deux Etats œuvreraient
    à la consolidation et à l’élargissement de leur partenariat stratégique, tandis
    que leur coopération continuerait dans tous les domaines d’activité.




















    Retraites – La première ministre de la Roumanie, Viorica Dăncilă, a annoncé la majoration, au 1er juillet,
    des retraites du régime public, le point de retraite augmentant de 10% et la
    retraite minimum garantie de 20%. Cette mesure
    concerne plus de 5 millions de Roumains. Les prestations sociales pour les
    personnes handicapées augmenteront aussi. Par ailleurs, le gouvernement de
    Bucarest a adopté un décret de mise en œuvre de huit projets d’investissements
    stratégiques, réalisés par des partenariats public-privé. Parmi eux – la
    construction de deux hôpitaux régionaux, d’une entreprise qui fabrique des moyens
    de transport électrique, d’une banque nationale de sang, de plasma et de
    cellules stem.














    Eurodéputés – Le Conseil européen a approuvé la décision du
    Parlement européen de baisser le nombre de ses députés de 751 actuellement à
    705, suite à la décision du Royaume Uni de quitter l’Union européenne. Sur les 73
    sièges occupés actuellement par les Britanniques, 43 seront gardés pour d’autres éventuels
    élargissements de l’Union, tandis que 27 seront redistribués aux Etats moins
    représentés. La Roumanie recevra un siège, ce qui portera le nombre de ses
    eurodéputés à 33. Les dispositions actuelles restent en vigueur jusqu’à la
    conclusion juridique du Brexit.



    Tennis – Les joueuses
    de tennis roumaines Irina Begu et Mihaela Buzărnescu jouent aujourd’hui la
    finale de double du tournoi WTA d’Eastbourne (Royaume Uni). Leurs adversaires
    sont Gabriela Dabrowski (Canada) et Yifan Xu (Chine).

  • 23.02.2017 (mise à jour)

    23.02.2017 (mise à jour)

    Remaniement — Le premier remaniement du gouvernement de gauche Sorin Grindeanu a été conclu par la prestation de serment, en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, des quatre nouveaux ministres qui ont assumé les portefeuilles de la Justice, de l’Economie, des Fonds européens et du Milieux des affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat.Tudorel Toader, ancien juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie, devient ministre de la Justice, ses priorités étant la levée du Mécanisme de coopération et de vérification et la transposition dans les codes pénaux des décisions de la Cour. L’actuel ministre par intérim de l’Economie, Alexandru Petrescu, prendra les rênes du ministère du Milieu des affaires et des PME, alors que Rovana Plumb, ancienne ministre du Travail, dirigera le ministère des Fonds Européens. Mihai Tudose devrait reprendre le portefeuille de l’Economie dont il avait été chargé en 2014 et 2015, dans le cabinet Ponta.



    Annonce — Le président roumain Klaus Iohannis a annoncé qu’il allait promulguer vendredi la loi qui rejette le controversé décret gouvernemental n°13 d’assouplissement de la législation pénale, ainsi que la loi qui approuve le décret n°14 d’abrogation du n°13. L’adoption par le gouvernement de Bucarest de l’acte normatif de révision des Codes pénal et de procédure pénale est à l’origine des manifestations les plus amples connues par la Roumanie depuis la chute du communisme en 1989. Le décret en question avait été critiqué par le chef de l’Etat, par l’opposition politique, par les principales institutions judiciaires roumaines et des partenaires étrangers de l’UE et de l’OTAN.



    Education — Le gouvernement roumain de gauche a approuvé jeudi par décret d’urgence une majoration, des salaires des personnels non-enseignants de l’éducation nationale. Grâce à cette mesure, qui entre en vigueur ce mois, 53 000 personnes auront des salaires allant de 1 450 lei (environ 320 euros) à près de 2 000 (environ 440 euros). L’effort financier de l’Etat est estimé à 90 millions de lei (20 millions d’euros), une enveloppe assurée par le biais de la tranche budgétaire allouée au ministère de l’Education nationale. La décision du gouvernement est le résultat des consultations du premier ministre Sorin Grindeanu avec le ministre de l’Education, Pavel Nastase, et avec les syndicats du secteur.



    Météo — Le temps est très printanier actuellement en Roumanie, où les températures sont largement au-dessus des normales de saison. Vendredi, des nuages et des pluies éparses sont attendus que l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays. Au lever du jour, le thermomètre descendra jusqu’à -3°, pour grimper jusqu’à 20° dans l’après-midi.